Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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10 January 1915
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Dimanche 10 janvier 191 i> 3LO centimes le numéro 59me année — IV0 10 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : I î» fr. par an ; 7-îïO fr. pour six mois ; fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus REDACTION & ADMINISTRATION : 3, RUE IDE FLANDRE, 3, GA.3STD TÉLÉPHONE 665 ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. ÉCHOS Le g'énéral von Bissing- d'après la 11 Nieuwe Courant „ Voici le portrait peint dans la « Nieuwe Cou-rant » du nouveau gouverneur général. « La nomination du général von Bissing comme gouverneur général de BruxeÛés peut être saluée comme un événement heureux pour le malheureux peuple belge. « Il est exempt de préjugés politiques; il a le coup d'œil clair sur les problèmes compliqués de la vie économique. 11 est croyant lui-même, mais il respecte l'opinion religieuse d'un chacun. « Chaque fois que j'ai rencontré le général il m'est venu l'impression qu'il vivait en lui le même esprit que dans les grands hommes d'Etat prussiens, lors de la guerre pour la liberté (1814). « La petitesse d'esprit bureaucratique lui est étrangère. Par son doigté il tiendra toujours compte de la sensibilité compréhensible des Belges. « C'est un homme d'une pièce et j'espère que les Belges auront confiance en lui. Il se pose à lui-même de grandes exigences ; il ne connaît par les détails et il tient à un même sentiment du devoir chez ses subordonnés. » Les Obusiers allemands de 42 Le Bruxellois en parle en ces termes : « Avant-la guerre hormis quelques rares ingénieurs et ouvriers des usines Krupp, un très petit nombre d'officiers et de soldats de l'école de tir, personne ne connaissait, en Allemagne même, les formidables pièces de 42 cm. La France possédait bien depuis 1895 des canons de 42 cm. et la Russie des obusiers de 60 cm.; mais le canon allemand de 42 cm. a reçu de tels perfectionnements que sa puissance balistique et sa portée supérieure même à celle des mortiers (allemands), de 42, leur assurent pour longtemps le premier rang parmi les engins de l'artillerie lourde. En Belgique, cette pièce a reçu le surnom de « grand bourdon ». tandis que les Allemands, l'appellent « Fleissige Bertha » (Bertha la bonne travailleuse). Le diamètre intérieur de 42 cm. permet à un homme de taille moyenne de s'y loger à l'aise. Son diamètre extérieur, près de Ja culasse atteint presque 1 mètre, soit 3 mètres de circonférence.L'affût du canon se compose de deux troncs de cône tournés dans un seul bloc d'acier au vanadium duquel est ensuite forée l'âme de la pièce. Le canon de 42 cm. pèse plus de 100.000 kilos. Des trucks spéciaux le transportent en chemin de fer. Sur route, il progresse, monté sur un affût à quatre roues d'acier que traînent 40 à 60 chevaux ou, plus souvent, une locomobile de 120 HP.; ces quatre roues ont plus d'un demi-mètre de large afin de ne pas trop s'enfoncer dans la terre molle. La culasse mobile qui, dans un canon de campagne ne dépasse pas 10 kilos, pèse ici près de 1,500 kilos. Les obus du mortier de 42 cm. ont la hauteur et la largeur d'un homme. Le projectile proprement dit près plus de 1,000 kilos. Une grue mécanique l'enlève d'un petit chariot qui l'a amené et l'introduit dans l'âme de l'obusier. La charge est constituée par plus de 500 kilos. L'explosif comme l'acier au vanadium dont le canon est fait, coûte brut et sans main-d'œuvre 22 francs le kilo. Chaque mortier de 42 cm. revient à 3 ou 4 millions de francs. La portée théorique du canon de 42 cm. est de 43,750 mètres, soit près de 45 kilomètres, la distance de Bruxelles à Anvers et l'obus mettrait à peine plus d'une minute pour faire ce trajet. Dans la pratique, afin d'éviter la détérioration :rop rapide du canon, on ne tire jamais à plus :1e 20 à 25 kilomètres. J'ai assisté à 1 kilomètre au plus de la distance, au tir de ce canon. C'est terrifiant, inoubliable. Le mastodonte d'acier repose sur un plancher en gros madriers posés sur une assise îolide et abrité par un rempart de terre de plusieurs mètres d'épaisseur. Les pointeurs ne /oient pas le but visé ; les] officiers de batterie :n repèrent la distance exacte, puis des ordres iclatent : — 26 degrés 3 dixièmes à la hausse. — 38 à la planchette de dérivation. — Vérifiez ; 87 au niveau. Soulevée par les engrenages, la gueule du nonstre pointe et oblique vers le but précis. Les servants s'éloignent alors déroulant derrière eux leux longs fils électriques grâce auxquels le feu va être misa la pièce. A100 mètres ils s'arrêtent, s'accroupissent et l'un d'eux, au commandement, presse du doigt le bouton qui termine les fils. Aussitôt une flamme fulgurante,jaune et blanche, aveuglante, s'élance de la bouche du canon, tandis que la détonation, épouvantable, déchire, avec une violence inouïe, l'air qui vous fouette comme si une tempête subite l'ébranlait. La terre elle-même tremble et on croirait qu'elle va s'entrouvrir sous le choc, puis, pendant plusieurs minutes, on reste comme sourd, n'entendant absolument rien. On ne voit que la fumée, lourde, acre, jaune et noire, qui, après s'être élevée jusqu'à 100 mètres avec la colonne de feu de l'explosion, entraînant dans son tourbillon toutes espèces de débris enflammés, reste planer en volutes épaisses, tandis qu'une pluie de menues cendres s'abat tout alentour. Le canon de 42 cm. a tiré. Aussi les forts de Liège, de Namur, d'Anvers, de Maubeuge, n'ont-ils guère tenu devant les bolides dévastateurs vomis par ces obusiers dont l'avènement sonne le glas des fortifications défensives désormais inutiles peut-être. La science tuera la guerre. » La science tuera la guerre? On l'a dit déjà, mais qui peut le croire. LA GUERRE Sur le front occidental Bulletin allemand affiché à Gand Cyraml quartier général, 8 janv. — Les opérations en Flandre furent rendues plus difficiles par la pluie. Dans l'Argonne notre succès continue. A l'est de Reims, au sud de Diedelhausen (Vosges) et à l'ouest de Sennheim (Cernay), les attaques françaises furent repoussées. Dans les environs de Oberburnhaupt, au sud de Sennheim, le combat continue. Communiqué officiel allemand Grand quartier général, 7 janv. — Les Anglais et les Français continuent le bombardement des villages belges et français, situés derrière notre front. Au nord d'Arras il y a encore des. combats violents pour la possession des tranchées que nous avons prises le jour précédent. Dans l'ouest de la forêt de l'Argonne nos soldats s'avancèrent de nouveau. L'attaque française du 5 janv. dans l'est de la forêt de l'Argonne (Bois Courtelchaussée) arriva jusque dans nos tranchées. L'ennemi fut cependant repoussé de nos retranchements sur toute la ligne, avec de grandes pertes. '» Nos pertes sont relativement faibles. Communiqués officiels français Paris, 6 janv. soir. (Reuter) — Un violent combat eut lieu dans les environs de Zillebeke. Les alliés maintiennent leurs positions dans l'Argonne et firent de légers progrès dans le direction d'Altkirch. Le communiqué de la légation française à La Haye ajoute : l'ennemi a réussi à réoccuper une tranchée abandonnée par lui, sur le côté oriental de l'élévation 425 dont le soumet est encore au pouvoir des Français. ■s, 7 janv. midi (Reuter). — Aujourd'hui à inidi les Allemands bombardèrent violemment la tête du pont belge au sud de Dixmude. Le Bombardement de Soissons Lyon, 6 janv. (Wolff.). — On annonce de Soissons: Le bombardement de .cette ville a recommencé le 4 janvier. Le quartier le long de l'Aisne a beaucoup souffert, de même que le quartier du nord-ouést de la ville. Le Cardinal Mercier Bruxelles, 7 janvier (Wolff). Les bruits propagés par la presse étrangère, d'après lesquels le cardinal Mercier aurait été fait prisonnier ou même gardé à vue dans son palais, est totalement faux. De même l'assertion que des prêtres belges auraient été arrêtes pour lecture et propagation de la dite lettre. La vie dans les tranchées Le « Temps » reproduit une le„ttre d'un officier français qui est au front depuis longtemps. Voici: «Ne croyez pas que nous vivions dans une tension d'esprit continuelle, et ne vous laissez pas non plus raconter par les journaux que nous sommes tous des héros, ni que nous tuons le temps à faire des farces de caserne entre les tranchées françaises et allemandes. Ne croyez surtout pas les récits montrant des soldats allemands et français jouant au football, ou s'amusant au chassé-croisé d'un lièvre entre les deux camps ou ayant la politesse de s'avertir quand le feu sera ouvert ou cessera ou bien encore se chantant des couplets. Ces racontars seraient ridicules, s'ils n'étaient pas si ennuyeux et si bêtes. L'un moment on vous raconte que, mangeurs de fer, nous vivons sous une pluie continuelle de grenades, éclats et balles; un autre moment que, vrais héros, nous nous exposons continuellement notre vie au feu meurtrier de l'ennemi. Sottises! La vérité crue est plus prosaïque.Chacun de nous fait tout simplement son devoir, parce qu'il n'ose et qu'il ne le veut pas autrement, pas héorïquement et pas lâchement. Aussi bien Français qu'Allemands restent de leur propre côté ; chaque jour l'artillerie tire le plus souvent au-dessus de nous et nous autres, dans les tranchées, nous abritant le mieux possible, nous tirons, à la bonne fortune, un certain nombre de cartouches. Puis, nous creusons toute la journée, pour entretenir et améliorer notre abri, .pompons l'eau de dessous notre plancher en bois et nous vivons notre vie... peu élevée, sans beaucoup bavarder et sans faire beaucoup de farces. Les troupés opposées semblent s'équilibrer. Notre armement et celui de l'adversaire est sensiblement le même, ses tranchées et les nôtres sont aussi consistantes et aussi profondes* et notre état d'esprit ne différère guère du sien. L'ennemi ne s'aventure pas légèrement à l'attaque, pas plus que nous et ainsi nous nous tenons en équilibre depuis plusieurs mois. Un jou^ cet équilibre sera rompu. Mais qui dira quand? Celui qui regarde attentivement, sait maintenant quelle est la situation et comprend pourquoi nous ne nous lançons pas tout d'un coup. » Voilà un récit sobre, mais éloquent, d'un officier qui vit la vie des tranchées au milieu de ses hommes et qui coupe court à trop de légendes absurdes. Que signifient, à côté de ce tableau, les ex-quisses tracées par des correspondants de guerre, qui restent à une distance respectable flu front et ne tiennent leur récit que de seconde ou troisième main? Quel est l'importance Jes nouvelles des soldats, esprits simples, tendant à l'exagération, annonçant les événements les plus saugrenus comme parties de football entre ennemis, cadeaux réciproques de chocolat et de whisky et bien d'autres encore? Sur le front oriental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier général, 8 janv. — A l'est de Rowka, les attaques allemandes continuent. Nous avons fait 1600 prisonniers et enlevé 5 mitrailleuses. Sur la rive est de la Pilica, des combats d'artillerie.A part cela, rien de nouveau. Communiqué officiel allemand Grand quartier général, 7 janvier. — Sur le front oriental pas de changements. Nos opérations souffrirent du temps défavorable. Néanmoins notre avance continue. Communiqué autrichien Vienne, 8 janv. (Wolff). — Sur le front en Galicie et en Hongrie tout est calme. Dans les contrées situées plus haut la neige et la gelée ont fait leur apparition. Au Dunajec et en Pologne-russe il y eut des combats d'artillerie. Les troupes qui opéraient au nord des Car-pathe et au sud de la Bukovine ont été retirées par nous devant les forces opposées ennemies. Le Prince héritier autrichier sur le front Le prince héritier Ch. Fratiç.-Joseph a visité les régiments de la légion volontaire polonaise dans les Carpathes. Les Russes en Autriche-Hongrie Budapest, 6 janv. (Wolff). — « Az Est » annonce : Une partie des troupes russes qui étaient entrées dans la province de Ung arrivèrent par la vallée de Lynta dans la province de Bereg. Les Russes étaient d'une grande supériorité numérique, mais les Autrichiens, s'étant retirés sur de positions avantageuses, parvinrent bientôt à repousser l'ennemi. La situation en Autriche-Hongrie Berlin, 6 janv. (Wolff). — Nous apprenons ce qui suit au sujet de la situation sur le théâtre de la guerre en Autriche-Hongrie: L'aile sud en Pologne est formée par la ligne Nida-Dunajec. iLa Nida est un affluent de la Vistu-le, ayant sa source près de Kielce en Pologne et se jetant à Korozyn, sur la frontière russo-autrichienne, dans la Vistule. Le Dunaiec a sa source dans les Carpathes, passe par Tar-now et se jette dans la Vistule non loin de Ko-reezyn La ligne Nida-Dunajec a donc la direction nord-sud.)_De chaque côté de la ligne les positions sont fortement retranchées. Les attaques russes échouèrent toutes par le feu violent des Autrichiens; les Russes eurent de fortes pertes. Les tranchées se trouvant l'une derrière l'autre, toute attaque sur le front est rendue très difficile. La ligne Nida-Dunajec continue en suivant la Biala (un affluent du Dunajcc) jusqu'à Gorlice, puis prend la direction sud-est vers les Carpathes.Les attaques russes les plus violentes furent celles contre Gorlice, mais restèrent sans succès. D'autres attaques eurent lieu non loin du Dukla-Pass (Le Dukla-Pass est en effet la seule route pour franchir les Carpathes avec des colonnes de quelque importance et avec l'artillerie.) Les Autrichiens parvinrent à repousser les Russes aussi bien au Dukla-Pass qu'au Lup-kower-pass (ce damier est à 35 km. à l'est du premier). Les Russes ont pénétré dans les provinces de Ung et Bereg, de même dans la province voisine plus à l'est Marmaros; le temps défavorable a empêché une poursuite énergique de l'ennemi. • Une invasion en Hongrie est impossible, puisque les Autrichiens ont encore toujours le défilé de Dukla en leur pouvoir. Sur le front anglo-turc Le désert, champ de bataille Le « Cprriere délia Sera » apprend du Caire qu'une rencontre très importante aurait lieu dans la presqu'île de Sinaï. Les Anglais auraient perdu nombre d'officiers, car beaucoup de cadavres' sont amenés dans cette ville du désert, sur des affûts. Il est cependant excessivement difficile de recevoir des nouvelles exactes de ce front. Sur le front turco-russe Communiqué officiel turc Coiistantinople, 1 janvier (Wolff).' — Les troupes turques s'avançant de la direction de Sonai et Bajirouz ont occupé Ourmiah, un point d'appui important russe. Siip le Front HusInn-SenbB Du secours pour la Serbie Salonique, 6 janv. (Wolff). — Une nouvelle division de la Croix rouge Anglaise, composée de 2 médecins et de 34 infirmiers, est partie hier d'ici pour la Serbie. En Alsace-Loraine La langue commerciale allemande Strasbourg', 6 janv. (Wolff). — Le général commandant le 14'', 15', 16'' et 21'' corps d'armée a signé un arrêté, d'après lequel à partir du 15 janvier 1915 la limite de la langue commerciale allemande est déterminée plus à l'ouest de la limite, déterminée par les arrêtés de 1877 et 1882. Ne sont pas compris dans cette limite, la ville de Metz et ses environs, quelques villages de l'arrondissement Diedenhofen, est et ouest, Bolchen, et Château Salins, de plus quelques places dans l'Alsace inférieure tel que Nolsheim et Schlettstadt, de mênie que Deutsch-Runhach dans le district de Rappolts-weiler (Haute Alsace). L'arrêté défend, sous peine de prison (maximum 1 an), dans l'avenir, l'emploi d'inscriptions, de suscriptions et d'affiches françaises sur les voies publiques, surtout aur étalages et vitrines des magasins. Les en-têtes des lettres, des factures, des quittances et d'autres papiers commerciaux doivent être à partir du 15 janvier en langue allemande dans tout le domaine de la langue commerciale allemande, délimitée par cet arrêté. Les marques commerciales déjà en usage ne tombent pas sous l'application du dit ar-'rêté.La tenue des livres doit être faite en allemand.De plus les costumes des associations et les uniformes qui sont de même coupe que les uniformes français seront défendus. L'emploi des clairons français est défendu. Aux Etats-Unis Le ehômag'e New-York, 7 janv. (Reuter) — Le « Comité du Bourgmestre Mitchell » luttant contre le chômage, sous la présidence du juge Grey, constate qu'il y à 200.000 sans-travail de plus que l'année dernière. Liste des soldats belges internés dans les Pays-Bas A cause des nombreux déplacements des internés — soit en quittant les hôpitaux, soit en changeant d'un Dépôt d'Internés à l'autre — les endroits cités ne restent pas toujours les mêmes. Il vaut quand même mieux envoyer les lettres à l'adresse mentionnée; quant aux visites personnelles, ie serait préférable de s'assurer d'avance par écrit ou par dépêche si la personne en question se trouve à l'endroit cité. INTERNÉS A AMERSFOORT Régiment des Grenadiers de forteresse. Broddin Jacques, sous-lieut., Bruxelles Christens Victor, id., id. Claus Louis, id., id. Steppe Maurice, id., id. Brassine C., id., Anvers Wagemans, J., id., Bruxelles. Reus Charles, médecin-adj., Bruxelles Hendrickx G.-J., méd.-adj., Bruxelles Geerts Corneille, med.-adj., Bruxelles Leclercq Eugène, sous-lieut., Bruxelles Artillerie de Forteresse Delhaize Jules, Seraing De Cock Jean-Baptiste, Hamme Desalle Maurice, Nouvelles Deurspslaere Camille, Somerghem De Jonghe Jean, Rupelmonde Dahier Eugène, m. d. logis., Jemappes Declerck Denis, m. d. logis., Mariakerke Descamps Fernand, Quaregnon De Backer François, Anvers Dickvoorts Constant, Capellen De Bruicker Frans, Herpe Durant Henri, Marcinelle Deville Joseph, Grivegnée Delhaye Ferdinand, Courcelles De Blocq Joseph, Merchtem D'Heer Dehandschuter Frédéric, Stockel De Ridder Henri, Merxem Donnen Etienne, Bruxelles Donné Eugène, Bruxelles Devoghel Théophile. Haesdonck De Liège Vital, brig., Héverlé Dufour Alo'is, Roulers Declercq Achille, Waesmunster Dierickx Alphonse, Vieux-Dieu De Gramer Camille, Wenduyne Dufray, Jean-Bte, Mont-sur-Marchiennes Devos Gilquin, m. d. logis, Nieuwkerke De Letter Camille, brig., Wachtebeke De Block Efrem, Tamise Deschamphelaire Octave, Mater De Bruyne Jean, Rampscapelle Declercq Benoit, Moerseke Debacker Joseph, Lebbeke DeHerve Martin, Herstal De Jonghe François, Wahzele DevauxThéobald, Châtelet Drieghe Joseph, brig., Quatrecht De Kegel Henri, Gand De Clercq Edouard, Gand D'Haes Vital, Lovy-le-Piéton De Jane Joseph-Ghis., Courtrai De Velder Pierre, Loochristy De Caere Victor, Deurne Derwitte Adelson, Erbaut De Vleeschouwer Joseph, Hoorebeke-St- Corneille D'Haenens Marcel, brig., Nevele De Tavenier Auguste, Haine-St-Pierre De Coster Prudent, Calcken De Boyer Jean, Molenbeek St-Jean Debie Théophile, Eecloo De Mulleer Henri, Herzele De But Fidèle, Beveren-Waes De Nonville Louis, Louvain De Bruyn Charles-Louis, Sarne Durand François, Strépy Debruyne Duquet Degrauwe Gust., m. de logis, Lille (Fr.) Dallod Arthur, m. de logis, Borger1 out D'haese Silvain, Houdeng Demol Gaston, Hersant De Loze Joseph, St-Nicolas-Liège Delval Oscar, Houdeng De Coenzel AIoïs, Vliezele Desmet Oscar, Zonneghem Delval Georges, Levàl-Trahegnies De Bruyne Georges, Moreghem De Brabander Jacques, Liedekerke De Sepulcre Louis, Trazegnies De Villers Arthur, Liernes De Witte Remy, Pachten Dubois Maurice, Guignies Demcy Emile,, m. d. logis, Gand Denis Emile, m. d. logis, Mons Dringemans, m. d. logis, Anvers Dewaele Alphonse, m. d. logis, Mont-St-AmandDegeyter Gaston, m. d. logis, Anvers Domini François, Bruxelles (A suivre).

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