Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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17 February 1918
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s.n. 1918, 17 February. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qj77s7kp0j/
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Actualités économiques ■ ■ffers une nouvelle période de l'histoire. 1,'Aga du Papier. ESi l'homme — disent les professeurs d'histoire est devenu l'animal superbement fort et intelligent de nos ionrs, ce n'est pas sans avoir franchi de longues étapes au Surs desquelles il s'est graduellement différencié d'un être ini innédiaire possédant certaines analogies avec les sin-fe anthropoïdes dont la science a étudié les ossements ■ssilss. Les molaires de mammouths, 1 s cure-d-jnts en ■ex. les tibias de pithicantliropes et les clavicules d'igua-Bh'ns jalouse tient conservés dans nos musées, prouvent ■avant d'aller au cinéma et d'inventer les mitrailleuses, l'hpmme a mené une existence tant soi' peu plus terre-à-â-re. Cette évolution a été répartie par les savants sur plusieurs granJes périodes caractéristiques. La préhistoire connaît i'Sgç de la pierre-taillée et l'âge île la pierre polie. L'histoire analyse successivement ceux du bronze, du fer, de la vapeur et de l'électricité. Nous nous chargeons en ce moment d'ajouter à la liste une nouvelle unité, une nouvelle irj correspondant un peu mieux à nos aspirations modernes nous inaugurons l'âge du papier. « Absurde, s'écria l'éditeur du Journal de Gand. Du papii r I Grands dieux, mais c'est actuellement une marchandise aussi rare que les pierres préeicus. s dont elle égal au moins la valeur» —« Mensonges, me dtrez-vous. Du papier ! Il n'y en a plus. S'il y en avait encore, on ne nous oUigerait pas, au Magasin communal, d'apporter nous-mêmes de quoi emballer les rations de malt et de chicorée ». — Erreur, erreur. Cela ne fait que confirma mon opinion. Du papier, - il y en a en masse, seulement, i! ne sert précisément plus à fabriquer des sacs d'épicc-ri ■. Avec un gentil petit cachet et quelques autres fournitures, le moindre bout de papier vaut aujourd'hui cinquante centimes ou cent francs, il vaut un mark ou il en vaut mille. Et il en est ainsi, non seulement chez nous, mais presque partout en Europe. Allons, franchement, qu'est-ce qui colnpte encore, sinon le billet de banque, en passant par le bon de caisse d'un centime de Steenokerzeel au papier-monnaie le plus récent de l'Ukraine. Il y en a pour tous les goûts; il y en a de toutes les couleurs. Et le flot monte, monte, sans discontinuer. Qui sait où il s'arrêtera ? «Quelques exemples. Au moment où éclata la guerre, la Banque de France avait en circulation environ 6 milliards def francs de billets de banque. Fin 1917, sa circulation ■passait le total respectable de 22 1/2 milliards. En Allemagne, même phénomène. Partie de 3 milliards de marks, la Reichsbank avait émis à la fin de l'année dernière pour llj 1/2 milliards de billets, non compris les Darleh .nkas-senscheine ainsi que le papier des trois autres établissements d'émission (Saxe, Bavière et Wûrttemberg). Idem pour l'Italie, où la circulation doit être à présent d'environ 9 milliards de lire. Idem aussi pour la Russie, avec cette différence qu'ici l'émission dépasse les bornes de tout ce qu'on pourrait raisonnablement s'imaginer. Lorsque les maximalistes arrivèrent au pouvoir, ils décrétèrent immédiatement — fidèles en cela à leurs principes — la réduction de la durée du travail dans toutes les entreprises de feu l'empire du Tsar. Une seule exception, pourtant, fut faite à cette mesure : à l'Hôtel des Mon:- ; ordre fut dolné aux 8000 ouvriers de faire tourner les presses avec plis de rapidité encore qu'auparavant. Grâce à un travail deijour et de nuit, la force de production de cet intéressant éta iissement fut portée à 2 milliards de roubles par mois. Rien d'étonnant donc à ce que, le 31 décembre 1917, la circulation fiduciaire atteignit son vingt-troisième milliard defroubles. ■Dans les petits pays, le tirage a été tout aussi intensif. De 475 millions par exemple, la circulation-papier de la Roumanie est devenue 1900 millions. Depuis qu'elle est en guerre, la Turquie a fabriqué pour plus de 2 milliards de francs de billets. La seule nation qui ne souffre en somme pas trop des émissions est l'Angleterre. Mais cette situation enviable tient surtout aux conditions particulières du marché financier d'Outre-Manche. L'Anglelsrre est le pays classique du chèque, et le chèque remplace avantageusement le billet de banque. En outre, si le Trésor a besoin deifonds, il ne demande pas à la Banque d'Angleterre — l'0!'! Lady, comme on l'appelle familièrement — de lui céder quelques paquets de billets. Il préfère placer lui-même des titres à courte échéance, qui sont alors des bons du:Trésor,des « Currency Notes» etc. De cette façon, la circulation du pays est moins chargée; n'empêche que la dette y est quand même. «S'il fallait faire le total de tout le papier qui circule actuellement en Europe, on dépasserait sûrement les 100 milliards. Dans ces conditor.s, il va de soi que la garantie dont jouissent les billets est plus ou moins problématique. Vous n'ignorez pas la règle générale : pour 100 francs de billets émis (c'est notamment le cas à la Banque Nationale delBelgique) l'établissement intéressé doit avoir dans ses coïfres-forts 1/3, soit fr. 33.33 en métaux précieux ou traites internationales valant de l'or. A présent, il est matériellement impossible que cette proportion d'un tiers soit respectée. Dès lors, toute l'affaire se ramène à la question dejxonfiance, et c'est probablement pareeque tous les peuples belligérants ont suffisamment de confiance, chacun deison côté, dans leurs gouvernements, que les billets de banque européens n'ont pas encore eu le sort des assi- i gnats de la Révolution française. 100 milliards de billets, 500 milliards d'emprunts de guprre, des dévastations incalculables, voilà le joli bilan deh'Europe dressé à la fin de l'an de grâce 1917. Un beau désordre est un effet de l'art, a dit un jour celvieux gâteux de Boileau. Je te crois, Nicolas Despréaux, mais quand le désordre se met dans un porte-monnaie, il n'a plus guère l'aspect artistique. Au contraire, il fait songer à des choses éminemment tristes,éminemment vulgaires, mais combien intéressantes pour tout le mondel Les financiers qui seront appelés à nous tirer de cette impasse seront à plaindre. Il leur faudra non seulement des nerfs d'acier, mais aussi un sang-froid de Spartiate. Ils blanchiront sous le harnais, car la liquidation ne se fera pas en deux temps et frois mouvements. Comme Malbo-rough, l'Europe s'en est allée en guerre et, plus par force que par amour, se prépare à faire son entrée sinon dans l'âge de la paix durable' du moins dans celui du papier-monnaie. Quand en sortira-t-elle ? A Pâques, peut-être, ou à la Trinité I Raoul Gustave. Mert de l'ex-sultan Abdul-Hamid Ou annonce doConstantinople que l'ex-sultan Abdul-Hamid est mort le 10 février d'une pneumonie. Né à Stamboul en 184*2, il était le fils du premier sultan du même nom et d'une esclave arménienne qui : s était convertie à l'Islam Le 81 août 1876, il s'empara duirône, aidé par Midhat Pacha, chef de l'ancien parti réformiste turc. Son frère aîné Murad V fut détrôné et déclaré fou. Abdul-Hamid II fit aussitôt naître l'espoir que son avènement mettrait fin aux difficultés qui avaient précédé et amènerait même une amélioration de la situation politique. Midhat fut nommé Grand-Vizir et en décembre 1876 une constitution fut promulguée. Quelques mois plus tard le sultan était complètement maître du pouvoir et se croyait à l'abri de tout danger. Midhat fut démissionné et la loi retirée sans bruit. pi^e règne de plus de trente ans du Sultan fut à partir P ce moment caractérisé par une autocratie arbitraire (lui paralysa toutes les forces vitales de l'Empire et provoqua des difficultés, tant dans la politique intérieure qu'extérieure. Mojà. en 1877 éclata la guerre avec la Russie à laquelle I prirent part également la Serbie, le Monténégro et la Roumanie. Le congrès de Berlin mit fin aux revers de B Turquie qui fut obligée de céder à la Russie une partie considérable du Caucase, et la Thessalie à la Grèce. Elle dut aussi reconnaître la Bulgarie comme état tributaire presque indépendant et la Roumélie orientale comme une province privilégiée; enfin elle autorisa 1 Autriche-Hongrie à annexer la Bosnie ot l'Herzégovine.Alors que la situation était encore critique dans les Dimanche 17 février 1918 ^ 10 ces finies )e numéro 62° a ée — N" 43-49 Journal de Gand Rédaction et .Administration : 3, HUo FLANDRK, 3, GAND Abonnements : UK PIANO VINOT CI"Q PAS TBIMPST»*! Balkans, une révolte en Crète provoqua, en 1897, la \ guerre avec la Grèce, laquelle se termina pai une ; victoire militaire delà Turquie.Il n'en fut pas de même 1 pour la politique du Sultan : il obtint bien une modifi- ; cation de ia frontière septentrionale de la Grèce, mais : en Crète, on nomma comme gouverneur l'héritier pré- 5 somptif du trône grec. La situation en Macédoine et le délabrement de plus : en plus grand des finances turques ne manquèrent pas | de provoquer une résistance de plusieurs partis ainsi | que de l'armée contre le régime de terreur d'Abdul- j Hamid, En juillet 1008 éclata à Salonique la révolte \ des Jeunes Turcs que lf Sultan s'efforça de conjurer \ par la nomination d'un Grand-Vizir .libéral, Saïd Pacha, i et par la réintroduction de la constitution. En avril 1909, il s'efforça de s'affranchir de la tutelle des Jeunes Turcs après avoir gagné la garnison de Constantinople. Mais les Jeunes Turcs, après être passés par Salonique et Andrinople, s'emparèrent de la capitale, et détrô" nèrent le Sultan le "27 avril. Abdul-Hamid fut emmené à Salonique et transféré, pendant la guerre des Balkans, à ( onstantinople où il fut enfermé, comme prisonnier d'Etat, dans une forteresse sur le Bosphore. Les Expositions Deux sociétés de bienfaisance : « Aide aux Prison- j niers de guerre » e t « Elle z'xjn plicht » ont uni leurs \ efforts en organisant une tombola artistique au profit des prisonniers beiges. Les œuvres généreusement offertes au Comité par les artistes constituent un coquet et intéressant ensemble. Elles sont exposées rue du Limbourg, 24, et visibles gratuitement, tous les jours, de 10 h. à midi et de *2 à 4 h. On admire, dans cette exposition, mainte page gracieuse ou brillante, et on y retrouve les noms des plus talentueux de nos peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs. Grâce à une sélection éclairée et discrète les « croûtes » ont été écartées de ce groupement, et celui-ci est d'une valeur artistique telle qu'il doit plaire aux amateurs les plus exigeants. Si la vente des billets est proportionnée à la qualité et au nombre des lots, on peut répondre du succès d'une tombola qui, indépendamment de son caractère d'art, mérite l'aide de tous les bons citoyens. * * * A la salle Taets, Alph. Dessertis, le vaillant peintre de Laethem, nous revient avec quelques-unes de ses plus solides œuvres. Ses paysages, avec dessin précis et accusé,' aux color tions vigoureuses, sont pleins de 3 vérité et de relief : « Lo puits de briqaetiers », » Le four à briques », « L'entrée de Château », Le « Paysage à Laethen », sont des pages maîtresses. L'artiste apporte la même exactitude d'observation, la même décision de touche à exprimer la physionomie humaine qu'à noter les aspects du paysage. Ses portraits sont souvent un peu durs, mais on les sent implacablement sincères. Les fleurs de M. Dessenis elles aussi sont vraies, et comme elles ont naturellement du charme et de l'éclat, elles n'ont rien à redouter de l'acuité de vision de leur interprête ; aussi lui ont-elles inspiré des morceaux superbes. M. Ant. Blomme, dont les œuvres voisinent avec les précédentes, semble obéir aux mêmes tendances et se réclamer des mêmes principes que son concitoyen Albert Saverys. Ses arbres aux feuillages penchants, ses eaux miroitantes et ses ciels irisés ont du style et de la fraîcheur. L'un des plus fameux sculpteurs de notre école actuelle, George Minne, rehausse cette exposition de l'apport de quelques hauts reliefs. Il y a d'abord ses bustes d'homme, si connus et si puissants, puis des nus féminins, souples et gracieux, ot des figures ou des groupes allégoriques, parmi lesquels « Tristesse » d'uue composition et d'une exécution remarquables. O. V. ÉCHOS D'MHT Au Nouveau Cirque Le Jubilé E. Van Havermaete La date du vendredi 8 février restera inscrite en lettres d'or dans les annales de notre théâtre national. C'est ce soir qu'on fêta au Nouveau Cirque le jubilé de trente-cinq ans de carrière dramatique de M. Van Havermaete. Qui ne connaît le doyen de nos acteurs ? Sa tête caractéristique et expressive, son masque de tragédien, ses traits classiques burinés dans le bronze le signalent à l'attention de tous. Quand on l'a remarquée une fois, sa physionomie, dans teute sa netteté lumineuse, reste gravée dans l'esprit. Rien qu'à le voir on se rend compte qu'on est devant un homme, auquel la nature a confié une tache supérieure, la tache d'élite d'élever son peuple, de lui enseigner le culte et de lui impreigner l'amour du beau. Et, sans y ajouter le moindre condiment, il en impose tout simplement parce qu'il est tel. Qui, de tous ceux qui l'ont approché, ne l'a entendu narrer des épisodes d'une lengue vie si mouvementée ? Avec quelle lucidité de mémoire ne remue-t-il pas tous les souvenirs de ce véritable musée vivant, mais aussi avec quel tact, quel respect pour autrui, quelle piété ! Il vous promène à travers le diorama de l'art dramatique et c'est ' avec force détails savoureux, en même temps qu'avec ! modestie, qu'il déroule devant vous une succession de tableaux sombres ou clairs. Ces moments d'expansion, entouré de ses intimes, pendant que ses yeux perçants pétillent de malice et que, d'un geste familier, il se caresse le menton, sont assurément pour lui les meilleurs. Il revit alors toute sa vie, et la vie de ses collègues et la vie de notre scène gantoise, depuis le café Fauconnier jusqu'au palais de la place St-Bavon ; cette vie si pénible et si laborieuse, qui touche de fort près l'âme de notre peuple ! Souvent il m'a semblé qu'il fallait avant tout une robustesse de confiance et une foi absolue pour ne pas succomber sous le fardeau de la croix : personnification d'un emblème immortel en même temps qu'une leçon. Avoir débuté comme petit employé à l'hôtel provincial, se sentir la vocation d'artiste, aux heures de liberté travailler et bûcher son art, d'abord comme amateur aux Mélomanes, puis prendre son essor hardiment, lutter contre les circonstances et les mauvaises volontés, qui vous guettent comme des fauves, combattre et souffrir... puis vaincre... vaincre... enfin... s'imposer, obliger au besoin le monde d'écouter ce qui est d'essence divine I Ah 1 mon cher Van Havermaete, si le champ d'action avait été plus vaste, sur quel sommet intangible n'auriez-vous porté votre auréole ! Aussi tout le monde s'en rend compte et tout le monde lui a porté vendredi, 8, son tribut de sympathie à l'homme, d'admiration à l'artiste. C'est dans le rôle d'Urbain Sansnom, dans le Tooneel-speler des Keizers, un t'es grands rôles; de notre acteur, qu'il s'est fait acclamer par toute cette salle comble, galvanisée rien que par la vu : de son préféré, d'autant plus qu'il faillit lui être enlevé récemment. Mais la nature n'a pas voulu, que celui auquel elle avait confié le flambeau de l'art, ne disparût avant que lo rôle qu'il devait jouer sur la scène de la vie ne fut terminé. Urbain Sansnom reçut le titre d'« acteur de l'empereur », vendredi vous avez mérité celui d'«acteur du peuple-empereur » et vous devez continuer à vous acquitter des obligations qu'il comporte ! Ce qui* m'a surtout frappé dans cette fêie c'est un accent de sincérité profonde, malgré tout ass:z rare, dans ces milieux où le cabotinage n'a pas perdu tous ses droits. Tout le inonde y est allé de son mieux. Mad. Posthumus, -MM. De Munnytick, Moens et Zeemans s'étaient chargés d'une partie concertante. Après le 3° tableau eu1 lieu la manifestation. M. —qui donc ? — M. De Gezelle, parbleu 1 prononça un discours bien senti dans lequel il énuméra les différentes créations du jubilaire. Celui-ci remercia, de façon très originale et le comité et le public et aussi le directeur H. Van Damme, qui lui a laissé le bénéfice de cette soirée et qui s'est intéressé à lui pendant sa maladie. « Un cœur d'or sous une écorce un peu dure •> a dit M. Van Havermaete et vraiment il semble en être ainsi. M. Haemelin.ck, avec le feu que nous lui connaissons, chanta une poésie de circonstance d'Is. Albert, mis en musique par M. Ose. Roels. Puis eut lieu la remise des cadeaux et des fleurs, parmi lesquels la gerbe offerte par les habitués des petites places du Théâtre Néerlandais semblait spécialement faire plaisir au jubilaire. M. Jean Beyls lui a offert e. a. un superbe livre d'or dû à l'art délicat et à l'expérience de M. J. De Bruyne-Miry, cadeau personnel de l'offrant. Et le public... le public se sentait émotionné jusque dans ses entrailles, acclamait, trépidait, exultait et pleurait; car jamais on ne sent aussi profondément qu'on aime quelqu'un, que lorsqu'on a été sur le point de le perdre 1 B. & t-9-ShronlqiM Uznfàim AFFICHAGE à la vitrine des bureaux de Journal de Gand, rue de Flandre, 3, des maisons et appartements à louer ou à vendre, commerces à reprendre, objets perdus, ventes et achats d'occasion, et autres petites annonces. MUSIQUES. — P. et A. Beyer, éditeurs de musique, P. Struyf, successeur. Grand choix de musiques belges et étrangères. Lutherie artistique. Cordes garanties justes sonores. Accessoires divers. LA COMMISSION provinciale de ravitaillement pour les Flandres Orientale et Occidentale a créée une Chambre provinciale de commerce, dont le siège est établi rue de Bruges, 36, Gand. Cette Chambre de Commerce a pour but de procurer les vivres, et tous les articles, nécessaires à la population des deux Flandres; d'acheter et de revendre à bas prix les vivres et articles; de combattre la spéculation et de faire connaître à la population la réelle valeur des marchandises; d'analyser toutes les denrées de façon à diminuer la falsification le plus possible. Le Comité exécutif reçoit les offres tous les vendredis de 11 1/2 à 12 1/2 h. et de 2 à 3 h.; les autres jours, les offres peuvent être déposées au local de 10 à 11 h. et de 3 à 4 h. Le capital se compose: a) fonds de la province, b) avances faites par les villes, communes, particuliers et banques, c) intervention obligatoire des Commissions de ravitaillement (au moins fr. 0,25 par habitant). Le Conseil d'administration se compose de : MM. Fr. Van Schoer, industriel à Termonde, président; Ed. An-seele, membre de la Chambre des représentants, délégué des administrations communales, vice-président; Arthur Verschraegen, conseiller provincial à Gand, secrétaire; Léopold Canon, expert-comptable; J. B. Cooreman, avocat, délégué de la Députation permanente; Léon Van den Heede, docteur en droit, délégué de l'administration provinciale; Léonard Willems, avocat de la Chambre provinciale de commerce à Gand; Théophile .Licfmans, industriel à Audenaerde; Prosper Thuysbaert, notaire à Lokeren; P. J. Van Melle, industriel à Thielt. Le Conseil d'administration s'adjoindra des spécialistes que les circonstances exigeront. Des départements régionaux de Commerce seront créés avec la collaboration de spécialistes. Les opérations commerciales se feront comme suit : 1° la Chambre provinciale fait les achats pour toute la province; 2° les départements régionaux achètent à la Chambre provinciale; 3° les départements régionaux font la répartition entre les Commissions locales; 4° un département régienal peut faire des achats pour sa région, à condition de s'entendre avec le Conseil d'administration; 5° les Commissions locales ne peuvent être en rapport qu'avec les départements régionaux; tout commerce local doit être approuvé par la Commission régionale. BUREAU de ehange Jules Dossche, 27, dig. de Brabant. BANQUE l'Union du Crédit de Gand. — Fondée en 1855. — Siège social : Place St-Michel, 16. Bureau auxiliaire : A. Vanderstraeten, rue de Flandre, 32. — Taux actuel en comptes de quinzaine : 2 1/4 °/e. Fonds publics : coupons, changes, toutes opérations de banque. (1638) SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE « Schooner Dorpen ». — Récemment fut fondée en notre ville une nouvelle Société coopérative, sous le titre « Schooner Dorpen ». Elle a pour but de faire des prêts, d'ouvrir des crédits avec ou sans garantie hypothécaire et de mettre en œuvre tout ce qui est nécessaire pour favoriser l'agriculture et l'installation à la campagne des mutilés et éprouvés de la guerre. Dans l'intérêt de la vie agricole, elle fera construire, reconstruire, approprier et améliorer des habitations avec dépendances; elle fera confectionner, achètera et vendra des ustensiles pour le ménage et l'agriculture. La société pourra également acheter des terrains présentant un intérêt historique ou artistique en vue d'en favoriser la conservation ou la restauration. Elle recevra des dons et des legs qui seront versés au fonds de réserve à moins que le donateur ou le légataire n'en aient disposé autrement. Les fondateurs sont : MM. Baron R. de Kerchove d'Exaerde, Baron van der Brugge, J. Libbrecht, Léon Nève; Baron A. Van Loo, J. Maenhout, F. Vergauwen, Ein. Tibbaut, A. Minner, Henri de Kerchove d'Exaerde, Paul De Vuyst, P. Thuysbaert, J. Spae, Léon Fobe, A. Morel de Westgaver, Rod. De Saegher, Modeste De Noyette, P. Nyssens, A. Heins, Aug. Poppe, A. Janssens, O. Van de Voorde, M. De Weirdt et Joseph Nève. La plupart d'entre eux sont membres de la Commission provinciale pour l'Embellissement de la vie rurale et furent les promoteurs du « Village Moderne » à l'exposition de 1913. Plusieurs ont déjà étudié les différentes questions qui seront mises à l'étude et il y a une couple d'années seulement, un des fondateurs, M. Arin. Heins, publia un travail très intéressant : Maisons Rurales. NÉGOCIATION de monnaies étrangères, chèques, coupons, fonds publics, 11, Quai Oignons, ROD. DEJONGHE. LUMIÈRE électrique tous systèmes Geniets, 14, rue Brabant. DEMANDEZ partout savon Espéranto; le meilleur; adoucit la peau. LES BOUCHERIES COMMUNALES. — Nous recer vons d'un abonné la lettre suivante : Monsieur le Rédacteur en chef. J'ai recours à l'hospitalité de vos colonnes pour vous signaler que la répartition de la ration de viande donne lieu à de vives récriminations de la part du public. Bier. que la ration se trouve déjà réduite à la portion congrue, certaines boucheries trouvent encore le moyen de la diminuer en y ajoutant des déchets impropres à la consommation. C'est ainsi que j'en ai fait personnellement l'expérience et que sur la ration de 300 grammes à laquelle j'ai droit pour les 6 personnes dont se compose mon ménage, j'ai reçu la semaine passée 50 p. c. au moins de déchet de viande inutilisable. Conclusion toute naturelle, je me suis demandé comment se fait le contrôle des bouchers et où passe la belle viande provenant du filet, de la cuisse, etc. Une surveillacce plus étroite devait être exercée en vue de garantir une répartition plus équitable des différentes qualités de viande, de façon à prévenir les abus pareils à celui que j'ai l'honneur de vous signaler. En me faisant l'écho de plaintes justifiées, j'espère attirer l'attention du service | compétent sur la nécessité de, renforcer les moyens de contrôle et de ne plus permettre de semblables abus. Recevez, Monsieur le Rédacteur en chef, l'expression de ma considération distinguée. N. d. 1. R. — Nous conseillons à nos lecteurs de s'adresser en règle générale à la Direction des services compétents et avec preuves à l'appui, lorsqu'ils ont des récla-i mations de ce genre à faire valoir. Dans le cas présent, notre correspondant aurait dû se rendre à l'abattoir, chez M. De Coninck, directeur du service communal des boucheries, et lui montrer la viande remise par le boucher. De cette façon, il aurait provoqué une enquête et, s'il y avait lieu, la réprimande des employés en défaut. C'est d'ailleurs un devoir pour la population d'aider les divers organismes à réprimer les fraudes et abus. En effet, dans tout service, des faits de ce genre peuvent se présenter, malgré les précautions les plus minutieuses et les moyens de contrôle les plus rigoureux. Pour ce qui concerne les boucheries, nous savons que toute la viande de 1°, 2° et 3® catégorie est coupée en pe-$ tits morceaux mélangée en vue d'éviter précisément que \ certains clients ne reçoivent du filet, alors que d'autres ne i pourraient avoir que de la viande de qualité inférieure. En | outre le contrôle est fait par six inspecteurs de la Ville et \ deux inspecteurs de la Commission locale de ravitaillement, \ lesquels tous les jours se rendent de local en local et jj changent régulièrement de tournée; un roulement est de \ même établi pour les aides-bouchers, les caissières et les 5 soucheuses, pour éviter que les mêmes employés ne se trouvent continuellement ensemble. Ces détails permettront à notre correspondant de constater que rien n'a été négligé pour prévenir les abus; nous espérons pouvoir donner bientôt des renseignements plus importants au sujet du fonctionnement de ce service. HORLOGERIE Kaeschagen, r. Borluut,3. L'heure juste. CONFISERIE chocol. Ed. De Vynck, r. St-Georges,22. LUNA, Pudding Powder. En vente partout. NOS LECTEURS peuvent consulter au bureau du Journal le règlement relatif au nouveau régime alimentaire des enfants. SERVICE communal du pain. — Vente de biscuits. — Les numéros appelés sont ceux de la carte jaune (carte de charbon). — Les intéressés sont priés de prendre note ■ de ce qui suit : 1) La vente se fait dans les magasins du service, rue du Jambon, 8, aux jours et heures fixés ci-dessous et uniquement pour les numéros appelés. 2) Chaque ménage doit apporter 2 cartes, celle du Comité national (magasins américains) et la carte jaune (carte de charbon). Une même personne peut se charger de plusieurs achats à condition que les numéros en question soient appelés ce jour et qu'elle soit en possession des deux cartes. 3) La ration est.de 2 biscuits par tête, au prix de 0,25 fr. pièce. La quantité disponible permet de servir toute la population sur cette base. La distribution complète se fera en 6 semaines consécutives. 4) On est prié d'apporter la monnaie exacte à fin d'accé-lerer le service. 5) On est prié de prendre soin des cartes, les cartes perdues ne sont pas remplacées. Lundi 18 février, de 9 à 10 h., n. 44901 à 45200 ; de 10 à 11 h., n. 45201 à 45500 ; de 11 à 12 h., n. 45501 à 45900; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 45901 à 46250 ; de 3 1/2 à 4 1/2 n. 46251 à 46600. Mardi 19 février, de 9 à 10 h., n. 46601 à 46900 ; de 10 à 11 h., n. 46901 à 47200 ; de 11 à 12 h., n. 47201 à 47600 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 47601 à 47950 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 47951 à 48300. Mercredi 20 février, de 9 à 10 h., n. 48301 à 48600 ; de 10 à 11 h., n. 48601 à 48900 ; de 11 à 12 h., n. 48901 à 49900 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 49901 à 50250 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 50251 à 50600. Jeudi 21 février, de 9 à 10 h., n. 50601 à 50900 ; de 10 à 11 h., n. 50901 à 51200 ; de 11 à 12 h., n. 51201 à ( 51600 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 51601 à 51950 ; de 3 1/1 à | 41/2 h., n. 51951 à 52300. Vendredi 22 février, de 9 à 10 h., n. 52301 à 52600 ; de 10 à 11 h., n. 52601 à 52900 ; de 11 à 12 h., n. 52901 à 53300 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 53301 à 53650 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 53651 à 54000. Samedi 23 février, de 9 à 10 h., n. 45001 à 54300 ; de 10 à 11 h., n.. 54301 à 54600 ; de 11 à 12 h., n. 54601 à 55000 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 55001 à 55300 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 55301 à 55900. L. BALLIU, rue de la Bienfaisance, 48. Gazogènes. MANUFACTURE de cigares et cigarettes. Ed. De Loore, rue du Fuchsia, 104-106. CHARBON.— 7® vente.— Le 5° groupe commencera sous peu à servir ses clients : il comprend les membres ! de la Société coopérative «Vooruit» de 5°, 6°, 7° et 8° j sections de police. HORLOGERIEsuisseBehaegel-Mees,chaussée de Cour-trai, 128 et chaussée d'Anvers, 54, Gand. ; LE 6® GROUPE commencera sous peu à servir ses ! clients : il comprend les négociants en charbon suivants : ; V° De Wever, rue de l'Incendie, 7; Branquaer Alf., avenue ! de l'Exposition 22 ; Van Weddingen L., Pêcherie, 140; De Groote Em., boulevard de l'Abattoir, 26; Suys E., i boulevard de l'Escaut, 20; Van Weddingen Ch., rue de la ! Concorde, 16; Bracke-Campens A., quai du Compromis, 26-26; De Bock Aug., rue du Sureau, 69 ; Vermeulen O., rue de la Prairie, 76; Claerman G., rue du Cornet de Poste, 14, Ledeberg; Keppens, C., rue de l'Harmonie, 20, Lede-berg; De Jonghe R., quai de l'Escaut, 24, Gendbrugge; Verschàevc J., rue du Cornet de Poste, 68, Gendbrugge; Van der Slijcke J., place de l'Eglise, Mont-St-Amand. BOIS DE CHAUFFAGE. — Pour prix et renseigne monts s'adresser Avenue de l'Exposition, 37. LE 7° GROUPE commencera sous peu à servir ses clients : il comprend tous les membres des sociétés coopératives « Hct Volk » et « De Vrijhei jsliefJc ». SAVON sans Rival ne contient pas matières nuisibles. AVIS IMPORTANT. — Tous les ménages du Grand-Gand sans distinction seront de nouveau servis lors de la 7° vente. Les raisons pour lesquelles certains n'avaient pas été prises en considération lors de la 6° vente ne seront plus admises. Les intéressés ont donc le droit d'exiger leur ration de leur commerçant ou de leur société, ou bien de se présenter à leur teur à l'Usine à gaz. SAVON toilette Victoria dépasse tout. MODERN PALACE. —Du 15 au 21 février 1918 : Maria Carrai dans « La Malédiction du Soleil », grande comédie dramatique en 4 parties. « Iris », dramatique en 5 parties. « Lettre au père Noël », féérie. Etc., etc. POUSSIÈRE DE COKES. — 1 fr. la ration de 50 kg. La vente continuera comme suit à l'Usine à gaz, de 2 à 5 h., lundi 18 février, n08 70901 à 71900 ; mardi 19 févr., nos 71901 à 73000. PRÊTS.Achat, vente propriétés. Minnaert, bdBéguin.21. DEMANDEZ partout le savon toilette Eurêka. COMMISSION locale de ravitaillement. — Dans le courant de la semaine du 17 au 23 février les marchandises suivantes seront mises en vente pour autant que les arrivages le permettent. Légumes : Carottes, rutabagas, navets, ainsi que poi-eaux, choux de Bruxelles, céléris, chicons et ramenas noires. Poissons : Morue, poisson de rivière, crevettes nettoyées, crevettes fraîches, moules fraîches, moules conservées.Articles de ménage. Sel de cuisine, savon de toilette fin, savon en poudre (nombreuses marques), cirage torchons, papier de sable, mine de plomb, cartes de laine à remailler bas, fil à coudre (toutes les couleurs), pain d'épices. Le public est prié d'apporter du papier d'emballage. Les magasins sont ouverts de 8 à 12 h. et de 2 à 4 h. excepté les dimanches et lundis après-midi. ALPH. DE TAEYE, r. de Courtrai, 6, Meubles. Literies. VAN DEN BOGAERT, m. au Beurre, 10, ag. de change. PAPIERS et sachets, Van den Breen, bd de l'Abattoir, 17, THÉÂTRE MINARD. — Par suite de circonstances imprévues la représentation de gala offerte à Mad. De Moor, Nora d'Ibsen,aura le vendredi 22 courant. Rappelons que la régie sera faite par l'ex-collègue de 1a sympathique actrice notamment par M. Vanden Heuvel. Quelques places restent encore disponibles. S'adresser au guichet. — On nous annonce pour mercredi 20 février le bénéfice de M. Geo Balfour, régisseur du Minard. Au programme L'Instinct et le Contrôleur des V/agons-lits. Le public tiendra par sa présence à récompenser les efforts de M. Balfour. FOUR à PAIN « LE MERVEILLEUX ». Cuit le pain, la viande, la pâtisserie. Sèche les légumes, les fruits, sur feu à gaz et ordinaire. MAISON DUTRY-COLSON, Rue des Champs, 12, Gand. AU THÉÂTRE MINARD. — La soirée donnée mercredi dernier au profit des orphelins de la guerre par la société l'Excelsior a pleinement réusi. Une salle bendée a fait fête aux artistes chanteurs connus, Mlle M. Poelvoorde et M. De Boever, aux amateurs M. Noos, chanteur tyrolien, M. Roberlo, chanteur comique et les jeunes instrumentistes, MM. Gillis, Candaele et Mertens et à l'orchestre bien conduit par M. Candaele, père. Les numéros fournis par les membres de l'Excelsior ont particulièrement plu au public. Toutes nos félicitations au directeur, M. Taets et au jeune président M. Wemel, qtii pour un coup d'essai ont réussi un coup de maître. L'ONGUENT Pédiphile guérit pour toujours cors aux pieds, œils de perdrix, durillons. Une seule application suffit. Se conserve des années sans perdre de sa valeur. Gacons, pharmacien, rue de l'Eglise, 34, Ledeberg. COMITÉ international de Prisonniers de guerre pour 1 érection d'un monument funéraire à Soltau (Monument Gérard De Bondt). — Le Cercle philanthropique De Ware Vrienden est heureux de pouvoir annoncer que les listes de souscription ainsi que la vente des cartes postales du monument ont rapporté la somme de fr. 1295.56 et exprime ses sincères remercîments et sa profonde gratitude à toutes les personnes charitables qui ont versé leur part dans la dite somme. GUERISSEZ rhumatisme, goutte par tisane, elixir et liniment Heyndrickx. Pharmacien Heyndrickx, chaussée de Bruxelles, 2, Ledeberg-Gand. THÉÂTRE PATHÉ. — Martyr d'Amour. Ame d'artiste, Lucia de Morlet (Henny Porten) s'adonne à la sculpture. Elle ressent un trouble délicieux au contact de son nouveau professeur : le célèbre sculpteur Charlier. Renvoyant le fiancé titré qu'on lui avait choisi, Lucia suit l'impulsion de son cœur. Mais bientôt le talent de l'élève, devenue l'épouse, fait pâlir l'étoile du Maître. Et l'homme égoïste en devient terriblement jaloux I Le drame éclate; Lucia échappe à la mort. Elle renait à la vie; elle revient à l'amour comme l'oiseau à la source où il se désaltère. Et, dans le home ensoleillé, parfumé d'ambre, s'égrenant en perles d'or sur sa chair exquise de blonde, les larmes repentantes du maître accablé, implorent le pardon. JEAN JOSKI, rue du Poivre, 14-16, Fournitures générales pour Eau, Gaz, Electricité. MAISON B. Van Hyfte, rue basse des Champs, 32.Vente et location de pianos par mois, pour soirées et concerts. VOL. — Un vol important a été commis la semaine dernière au préjudice d'Ant. Buzzeo, dit « Fritz », rue des Champs, 76. Les voleurs ont enlevé, dans une petite place servant de magasin, du sucre et du café pour une valeur de 3800 fr. environ. Quelques heures après, la police de la 1e section arrêta les coupables ; pendant que ceux-ci étaient chez le juge d'instruction, un d'eux, repris de justice, parvint à s'évader, mais fut bientôt rejoint par l'agent Standaert. Les voleurs qui ont fait des aveux ont été incarcérés ; on pense qu'ils font partie d'une bande qui opérait depuis un certain temps au centre de la ville. OUD GEND. — Jusqu'au 22 février : « Mains de Fée », drame sentimental joué par Henny Porten. (Nouveauté absolue). Etc., etc. UNION Pharmaceutique des Flandres. — Pharmaciens de service le dimanche après dîner, 17 courant : pour Gand (Dock-Porte d'Anvers) et Mont-St-Ainand, M. Van Roy, chauss. d'Anvers, 56; pour Ledeberg et Gendbrugge, M. A. Heyndrickx, chaussée de Bruxelles, 2, Ledeberg. L'ŒUVRE de secours aux éprouvés de la guerre a reçu pendant le mois de janvier la somme de 3184,09 fr. pour les fonds des sinistrés ; cette somme provient des dons divers parmi lesquels : Société « Sans Nom non sans Cœur », 500 fr. ; Théâtre Minard, 226,04 fr: ; Cercle Art et Philanthropie, 1052,55 fr.; Société Korenbloem, 787 fr.; Oud Gend, 338,75 fr. DON. — L'œuvre de secours aux mutilés de guerre a reçu un don de 500 fr. de Mad. L. Feyerick de Kerchove.

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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