Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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21 October 1917
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s.n. 1917, 21 October. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/959c53gq2c/
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Dinaaitehe 21 octobre 1917 ÎO cewJiau-s le ér» M--«* zmaèe ~~ X** 290-296 JOURNAL DE GAND ÉCHO . .QjHSîSI IPLAWroiOBS AS80£5W2SMB£?TS XX}-? F ■? > " ISS® OïM Q J? • £ T ■- - M êtSTil S «ACTION & ADMINISTRATION : -■ *.•' ^ m sâ.âsaœsfe s - mm ru.smom m Aniionws fr. 0.801a ligne. Héelames (avant le» aunontes) 1 fr la ligne Réelames en Ckroniqaa gantoise or dan» la eorps da journal 2 fr. la ligne. Informetlene financière» et ft"ép»rat!aa~. judiciaires 2 fr. la ligne. — On traite à fonait pour les annonces soavent répétées. Revus LE *?KUXEL5-0iS J)u iti. — Une orchidée rare. — Le Jardin de* Plantes de Francfort-sur-le-Main possède un exemplair» d'us» plante parasiteorijiniiire de l'arehipel indien, s[ui a été baptisée parles botaniste* du no* de Renanthera Lowii; cette plante a été découvert» en 1846 dans 1 lie de Bornéo, dans lâ voisinagï des sources chaudes du gied des rno.i'J Pénuijan, dans la province de Sawarak. Cette orchidée est caractérisée par des pousses trèslongues et robustes et par un feuille..:y vert foncé touffu Elle fleurit généralement. en été ou en automne, et des fleurs ï.dmirabUs s'épanouissent alors au bout ds jnts prenant naissance à la base des feuilles. Lî floraison de eette plante offre une par-tieularité très cariem;e : lus deux — quelquefois aussi trois - ilears, qai se trouvent le plus près de ia tige, sont dimorphes, c'est-à-dire qu'elles diffèrent entièrement de couleur, de forme et d» parfum, des nombreuses autres fleur», dont elles sont an simila» séparées par un intervalle considérable. Les première» sont de couleur jaaae orange, tacheté légèrement de rouge et répandant un étrange parfum très pénétrant; toutes les autres fleurs, par coatis, sont de eouleur jaune clair, avec des tîches brun foncé très irrégulières et n'ont qa'nn faible parfum, de plus chez ell»s les pétales sont pins effilés. D'aprè» les botanistes, les premières seraient en général de sexe féminin serviraient donc à la formation de la graine, taudis que le» fluurs à couleur plu» vive, produiraient le pollen. Le Renanthera Lowii sousirvé à Francfort montre en ce moment dîux jets, — dont le plus long mesure deux mètres «t demi — qui portent easetable 65 fleur». OS CENTENAAR Du 19. — Comité Provincial de Secours et d'Aliment, lion de Ja flnndre Orientale, Société coopéra i i ve, fondée le vendredi 19 février 1015. en prêr- nce des ' notaires Tyman et Fobe, à Gand. uigmentation du capital social. Attend* que le Comité National n'accorde plus le secours jous forme de provision, mais exige, avant le remboursement, la justification des dépense» fVite», le Comité Provineial s'est ru obligé de prier la Société Coopérative de lui faire des avaneeî considérables; celles-ci exigent que la Société dispose d'an crédit dépassant son capital social actuel. Afin 4e lui assurer ee crédit que les banques ne veulsat pas accorder sans de nouvelles garanties, le capital social doit être porté au moins à un minimum de 25 millions. Le Conseil d'Administration est d'avis que le procédé le mieux en rapport avec les circonstances Hetuelles est de proposer des souscriptions de 100 fr. dont 1/50 seulement, soit 2 Ir. par action de 100 fr., serait exigé. Comme la question doit être résolue le plus tôt possible, il y aura le lundi 15 octobre une assemblée générale extraordinaire des membres de la Société; au cours de cette assemblée, la proposition delà Soeiété sera soumise à l'approbation des membres. Afin d'obtenir cette augmentation du capital, le Comité Provincial fait appel à tous ceux qui s'intéressent au sort de notre population si éprouvée. Il n'y a pas de doute qae dans les tristes et pénibles circonstance» que nous traversons, chacun tiendra, dans la mesure de ses moyens, à faciliter la lourde tâche du ravitaillement et de l'assistance de la population et qu'il " considérera comme ua devoir d'accorder l'aide pécuniaire demandée. Quelques San/lces r in Coiité arôaiii te S?e»s : et âUiiasskîIsa x La répartition des tie-irées fourragères C'est pour ces denrées surtout que ss fait ! sentir, depuis un certain temps, une forte S pénurie; e, l'on comprend du reste que la ! répartition ne puisse se faire qu'au fur et à mesure des disponibilités et selon leur importance. Généralement, c'est du son que l'on met en répartition, quelquefois aussi des déchets provenant du triage et du nettoyage du froment. ! Auparavant il arrivait assez bien de maïs dont on a tiré tout le parti possible Avec des déchets et des avaries de riz, on s, fait des tourteaux rie riz; enfin, on :• également disposé d'une certaine quantité d'avoine et de graine» provenant du triage du froment. Mais actuellement tous ces produits font presque complètement défaut et si auparavant: lt » intéressés obtenaient satisfaction presque aussitôt après avoir introduit leur demande, il n'en est plus ainsi à l'heure actuelle. La base d» répartition est restée la même : 40 kg. de nourritare par mois pour use vache ou un cheval, 10 kg. pour na porc, une chèvre ou an mouton et 1 kg. pour la volaille. Depuis longtemps déjà, principalement depuis que se tait sentir la pénurie, tous les efforts du Comité ont tendu à la fois & assurer une marche régulière du service, une répartition équitable, et à éviter aux intéressés des courses inutiles. C'est pourqaoi, à partir du 25 de chaque mois jusqu'au 1 du mois suivant, c.«HX-ci doivent introduire ans demande indiquant le nombre d'animaux dont ils sont propriétaires et le-genre de denrées fourragères qu'ils désirent. Cette di.'inando doit etre certifiée exacte par le eonrnusarfart'de- police de 1. section, an point de vas de la composition de l'écurie ou de l'établo. Au quai du Bas-Escaut, les demandes sent classées, après réception, par ordre alphabétique de noms, ordre qui est observé pour la répartition. Tost propriétaire d'animaux )<e reçoit une nouvelle fourniture que quand tous ceux qui sont inscrits «près lui ont obtenu leur part. Pour la répartition des denrées réservées au bétail, il existe un livre de contrôle avec nom et adresse des intéressés, la composition de l'étable A U fin de chaque mois, on y inscrit les nouvelles demandes et l'on vérifie si la composition du bétail n'a pas été modifiée; les fournitures sont inscrites régulièie-ment, de sorte qu'il est matériellement impossible de donner à une personne plus ou moins qu'il ne lui revient. Si dans le courant d'an mois quelqu'un n'a pas été servi, c'est, que les disponibilités ne le permettaient pas. Lorsque le tour d'un des intéressés est venu, cfîai-ei reçoit à domieile et par messager une facture et il en signe un accusé de réeeption. Le surlendemain de la liquidation de la facture à la Banque de (Jand, la marchandise peut être enlevée soit aux.Nouvoaux Moulins, soit aux magasins Mechelynck, suivant qu'il s'agit de son os d'autres denrées fourragères. Comme ou peut le constater, il n'est pas jusqu'au service le moins important qui ne soit réglé et organisé avec les soins les plus j min i.ieux de :içon à éviter des erreurs ■ t des | tentatives d« fraudes ou d'abus. Lss nombreux services du Comité de Secours et d'Alimentation quo nous avons pas-eu revue dans nos colonnes depuis une j dizaine de semaines, sont tons empreints de ce même esprit d'ordre et d'équité. Aussi l'organisation est-elle devenue de plus en plus : compliquée de jossr en jour, le travail s'est accru dans des proportions que nul n'aurait 3 soupçonnées Ce n'est que par l'expérience acquise journellsmint qu'an a pu constater ' les défauts d'organisation et y porter remède, découvrir les tentatives de: fraudes et d'abus , et s'efforcer de les rtmdre inpuissantes. Ainsi ■ les règlements sont devenus de plus en plus : rigoureux et le Comité s'est vu obligé, dans I l'intérêt général, de recourir parfois à des ; mesures sévères, Le public a tort de les pren-î dre de masvaise paitaulieu dseomprendre { qu'elles sont de nécessité absolue et qu'elles n'ont en vue que l'intérêt ^onéral. Nous avons cru utile de montrer ici quelle lourde responsabilité incombe aux dirigeants du Comité qui ont entrepris dsns ces temps difficiles une misiion excessivement délicate et : leine de responsabilité. Nous nous estimerions incompensé de nos efforts, si nous avions pu contribuer,ne fût-ce q»e faiblement, à réduire les critiques non fondées et même malveillantes qui se sont fait jour à différentes reprises contre les services du Comité urbain de Secours et d'Alimentation.Il nous reste enfin à exprimer notre vive gratitude à tous ceux qui, avec «nt extrême «omplaisance, ont bien svoulu nous faire connaît re les divers services du Comité »t nous fournir des renseignements qui ont quelque peu intéressé nos lecteurs, si nous en croyons î de faibles échos qui sont parvenus jusqu'à : nous. 3 à 3 îi •» ft îi Si â « a ■ -3\ s- Nécrologie Le comte Jacques de Lahing vient de mourir, à Bruxelles. Né à Londres le i novembre 185s, il était a* premier rang des peintres et de» sculpteurs belges, st dès 1889 la classe ; dss Beaux-Arts de l'Académie Royale de Belgique l'avait associé à ses travaux. Des peintures du eointe Jacques de Lalaing ornent i'escalier d'honnear de l'hôtel d» ville . de Bruxelles st la salie d«s séances du Sénat. i Ses Chasseurs préhistoriques sont an Musée t de Bruxelles. Dans l'œuvre du statuaire, rappelons la { stauio équestre de Léopold lorà Ostsnde ; le ; monument de l'explorateur Coqnilhat, à Anvers; la Lutte équestre de l'avenue Louise; l les trois bronzes qui, au Square Aiabiorix, ; évoquent les facteurs du monda ancien : La S Force brutale, l'Art, le Droit ; le monument 1 de Waterloo au cimetière d'Evere. • 1 itp&atfm iflsislftg AVIS IMPORTANT. — La « Banque l'U-jj nion du Crédit de Gand » a l'honneur d'infor-| mer son honorable clientèle de ce qu'à partir ' du 1" oetobre prochain, le bures.» auxiliaire î de la rue Saint-Michel, n° 9 (anciennement jj F. Claeys) sera transféré, dans sa composi-jj tlon actuelle, nu Siège Social, Place Saint ; Miche), n" 16, à Oand, tandis que le bureau auxiliaire de banque et de ebange, rue de Flandre, 32 (ascienne maison Alphonse Van derStaet8B)est définitivement maintenu dans ses siège et état présents. (22-47) 8â 81 suffis? éiectrlqua toux système* RaMaai&nÊw aENiETS. H. r, Srabaat SERVICE da Nettoiement public. — Oes | bruits ont circulé en ville su sujet de changements qui seraient apportés à l'organisation du service du nettoiement publia Seule la i Menuissrit? communale sera détachée de ce service et placée sous la direction de M. l'Ingénieur H&uspye ; la snrveillanee et la conduite des travaux reste confiée A M. Baillia. La nomination du nouveau directeur de la Ferme des boues se fera probablement lundi en huit; de nombreux earidida's postulent la place. SUD SBND Jusqu'au 25 octobre : Deux grands succès : La Chaise du Diable film d'art et Nlck Wiriter ou l'Enigme du Lao Néml grand film détective colerié Etc., etc. Vendredi prochain : L.e Roi fantôm:, j immense succès. (2296) j AVIS. — Le Collège des Bourgmestre et Echevins porte à la eonnai^sance du pnblic qu'an» enquête de commodo et iacommodo - sera ouverte à partir du 15 oetobre 1917 : 1) concernant le plan pour le raccordement du Boulevard d'Akkorgem et du quartier des Neermeersche»; 2) concernant l'achat par la Ville, dans un but d'utilité, publique, à l'amiable ou par expropriation forcée, de parcelles de terrain des propriétés indiquées ci-après en vue de l'exécution irmnédiante da pla» mentiosné; ces propriétés sont connues au plan s&dastral sous les n°» : Section K, 943*2, 943b2, 948c2, 948d2,943e2,»43f2,943g2,94Sh2,94Si2,943m2, 943k2, 943x, 943y, 943z, 941e, 941d; Section F, 253f, 253g, 253h ; 3) concernant la vent» psbliqae ou la cessation à l'amiable de la partie des propriétés sitaéss en dehors du nouvel alignement. . Ceux qai désirent taire dos obseyatioss doivent les envoyer par écrit, da 15 octobre au 2 novembre, aa l1 bureau à l'Hôtel de Ville, où un plan se trouve à k disposition du public. ACHAT et vante Fonds Publies. Maison Julss Dossehe, 27, rus Digue d« Bra-bant. — C'oHgons. Renseignements. (2257) COKES. — La vente continuera comme suit: mardi 23 octobre, n0'39a01 à 41700; mercredi 24 octobre, n0' 41701 à 44500. La distribution se fera à l'Usine k Saz ds 2 à 5 h. sar présentation de la partis A/'B de la carte jaune (carte de charbon); les intéressés ne seront servis- qu'aa jour qui leur est indiqué. ILa ration est de 50 kg. par ménage, au prix de 0,75 fr. M8O0SHN PALACE Jusqu'à» 25 oetobre : La Volonté du Mort Grand drame émouvant en 3 parties Mariage moderne Comédie La Poupée de Loulou Sentimental Etc., etc. (2297) COMITÉ Urbain de Secours et d'Alimenta-. tien. — Il est rappelé une dernière fois au publie qae depuis le 20 septembre dernier les heures d'ouverture des bareaax de vente sont : fixées comme suit : le matin : de 8 heures à I midi ; i'après-midi : de 1 à 3 heures. Les per- j ; sonnes qai n'observent pas ces heures s'expo- ! ; sent à ne plus pouvoir recevoir leurs denrées, j imnifririawi n im , i[mi^ H 1 î NJ A VV10>XH*a POWDBR U VJ t f n Kn vente partout (a2;J1) I BANQUE l'Uaion da Crédit de Oaad. — s Fondée en 1855. — Siège social : Plaee 8t- i Michel, 16 Bureau auxiliaire : A. Vander-: straeten, rue de Flandre, 32. — Taux actuel ) en compte» de quinzaine : 2 1/2 •/,. Fond» : publics : eoapoa», changes, toutes opération* î de banque. a«38) | AVIS. — Les propriétaire» de maisons j bourgeoise» et ouvrières non habitées, meu-î blées ou aou meublées soat priés de se présen-| ter aa bureau communal du Comité des î Réfugiés, établi à l'Eglise Anglicane, piès ï St-Jaeqaes, poar y faire connaître les cendi-j tions pour la location. Le Comité se charge de renseigner le» réfugiés i ce »ajet. Emmrtm p A A ssykr >}\i lllr \ Hiitsitw œsaiqao %i U t. U ilÛ „ j». STRUYF, masseur Crrbtiû okdU te ^i*.-,i^r.3s jjBthmlis — ihcÀn gsrsastfii — Astfïsseirfta dirers. (IIS^ LA IfÊTE de charité, donnée samedi der nier au Théâtre Flamand par le " Edward Blaes kring » au profit des prisonnier» belges, a été très réussie Ce cercle, bien connu dans notre ville par les grands suecès qu'il a déjà obtenus, n'a pa» reculé devant la tâche ardue de présenter au public gaatoi» un» tragédie classique : « Œdipe-Roi » de Sophocle. La pièce avait d'abord été rendue plus accessible au public par une introduction très claire et détaillée de M Jean Staal, hemme de lettre». Une salle comble prouva aux artistes com-biea le public s'intéres»ait à cette heureuse teatative. M1'* Bouûart dans le rôle de la reine Jocaste a été eharmante; l'on aurait pi urtant pu souhaiter d'elle plus d'expression tragique dans son .jes. Mr Steeghers a interprété avec ampleur le rôls du roi (Edipe, mai» de lai l'on aurait pu prétendre à plus de variété dans le ton. M. Van der Meulen a été irréprochable et mérite les encouragements les plu» élogieax. Pour ee | qui e»t des autres interprète», M" De Clercq, j Verpaelen, Martens, Van Lier et Tan Hecke, j ils ont aidé avec bonheur aa succès d'une de j ces pièces antiques pour lesquelles il est si , difficile de soulever l'enthousiasme des foule» ' »odernes. : Hni« à hnîliRn '>'«» •-* Détail _ Suis a DPUIBfl Ckln4. 8afis . C(nsd(l ii S'adresser : f. Bosaogei, q. des Moines, 13, Gand. AUX PENSIONNÉS de l'État.— Les membres de la commission se réuniront en leur local « A la ville de Gand », rue de la Station, n» 24, le 18, le 19, le 20 et le 22 de ee mois, de 2 4, 5 h. de l'après-midi, afin d'iBS-erire les pensionnés pour l'obtention de charbon.FÊTE de Bienfaissance. — Le Comité du Cercle Laurent « Werken en Leeren » de Meulestede, rappelle aux nombreux souscripteurs pour la fête de bienfaisance au Théâtre Minard dn mardi 23 octobre, aa profit des victimes de ia catastrophe du Petit Marais et les 27 prisonniers de guerre en Allemagne du Quartier du Muide-Meulestede, que la représentation commeneera à 0 h. précises pour finir vers 9 h. Le bureau de location sera ouvert au Théâtre Minard, le lundi 22 et Mardi 23 octobre. W—W! IiJ i_L_ . . _ . ?«aiîtote3 du Joeriud d* Gond. 296 Le Comte v«. Monte-Cristo PAU ALEXANDRE DUMAS — Non, puisque celui-là est reparti; le vrai, comme tu dis. — Et ee père, c'est... — Eh bien! Caderoasse, c'est le eomte de Monte-Cristo. — Bah I — Oui; tu comprends, alors tout s'explique. Il ne peut pas m'avouer tout haut, à ce qu'il paraît, mais il me fait reconnaître par M. Cavalcanti, à qui il donne cinquante mille francs pour ça. — Cinquante mille francs pour être ton pèie ! Moi, j'aurais accepté pour moitié prix, pour vingt mille, pour quinze mille ? Comment n'as-tn pas pensé à moi, ingrat ? — Est-ce qne je savais cela, puisque tout s'est fait tandis que aous étions là-bas ? — Ah ! c'est vrai. Et tu dis que, par son testament...? — Il me laisse cinq cent mille livres. — Tu en es sûr ? — Il me l'a montré; mais ce n'est pas le tout. — Il y a un codicille, comme je disais tout à l'heure ! — Probablement. — Et dans ce oodicille ?... — Il me reconnaît. — Oh ! le bon homme de père, le brave homme de père, l'honnêtissime homme de père! dit Caderonsse e» faisant tourner en l'air une assiette qu'il retint entre ses deux mains. Voilà ! dit encore que j'ai des secrets pour toi ! — Non, et ta confiance t'honore à mes yeux. Et ton prince de père, il est donc riche, richissime ? — Je crois bien. Il ne connaît pas sa fortune.— Est-ce possible ? — Dame ! Je le vois bien, moi qai suis reçu chez lui à toute heure. L'autre jour, c'était un garçon de banque qni lui apportait cinquante mille francs dans un porte-feuille gros comme ta serviette: hier c'est un ■ banquier qui lui l apportait cent mille francs en or. r Caderousse était abasourdi; il lui semblait que les paroles du jeune homme avaient le son du métal, et qu'il entendait rouler des cascades de louis. — Et tu vas dans cette maison-là ? s'écria-t-il avec naïveté. — Quand je veux. Caderousse demeura pensif un instant. Il était facile de voir qu'il retournait dans son esprit quelque profonde pensée. Puis soudain : — Que j'aimerais à voir tout cela ! s'écria-t-il, et «omme tout cela doit être beau ! — Le fait est, dit Andréa, que c'est magni-j fiqae ! — Et ne demeure-t-il pas avenue des ! Champs-Elysées ? — Numéro trente. — Ah ! dit Caderousse, numéro trente ? — Oui, une belle maison isolée, entre cour et jardin, tu ne connais que cela. — C'est possible; mais ce n'est pas l'extérieur quim'occape, c'est l'intérieur: les beaux meubles ! hsin, qu'il doit y avoir là-dedans ? — As-tu vu quelquefois les Tuileries ? — Non. — Eh bien ! c'est plus beau. — Dis donc, Andréa, il doit faire bon à se baisser quand ee bon Monte-Cristo laisse tomber sa bourse ? — Oh ! mon Dieu ! ee n'est pas la peine d'attendre ce moment-là, dit Androa, l'argent traîne dans cette maison-là comme les fruits dans un verger. — Dis donc, tu devrais m'y conduire un jour avec toi. — Est-ce que c'est possible! et à quel titre? — Tu as raison; mais tu m'as fait venir l'eau à la bouehe; faat obsolnraent que je voie cela; je trouverai un moyen. I— Pas de bêtises, Caderoatse ! — Je me présenterai comme trotteur. — Il y a des tapis partout. — Ah ! pécaire ! alors il faat que je me can-1 tente de voir cela en imagination — C'est ce qu'il y a de mieux, crois-moi. — Tâche au moins de me faire comprendre t ce que cela peut êtve. j — Comment veux-tu ?• — Rien de plus facile. Est-ce grand? J -- Ni trop grand ni trop petit. — Mais comment est-ce distribué? — Dame ! il me faudrait de l'encre et du papier pour faire nn plan. — En voilà ! dit vivement Caderousse. Et il alla chercher sur un vieux secrétaire i KP—WWW—IPipMBMW—f——BBMP—— une feuille de papier blanc, de l'encre et une plame. — Tiens, dit Caderousse, trace-moi tout cela sur du papier, mon fils. Andréa prit la plume avec un imperceptible sourire et commença. — La maison, comme je te l'ai dit, est entre cour et jardin; vois tu, comme cela? Et André fit le tracé du jardin, de la cour et de la maison. ; — Des grands murs? %t— Non, hait ou dix pieds tout au plus. — Ce n'est pas prudent, dit Caderousse. — Dans la cour, des eaisses d'orangers, des pelouses, des massifs de fleur». — Et pas de pièges à loups? — Non. — Les écuries? — Aux deux côtés de la grille, où tu rois, là. Et Andréa continu son plan. — Voyons le rez-de-chaussée, dit Caderousse.— Aurez-de-chaussée, salle à manger, deux salons, saile de billard, escalier dans le vestibule, et petit escalier dérobé. — Des fenêtres?... — lJes fenêtres magnifiques, si belles, si larges que, ma foi, oui, je crois qu'an homme de ta tartie passerait par chaque carreau.

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