Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

1908 0
28 October 1917
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 28 October. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5d8nc5tz0w/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Biflaaâche 28 octobre U? 1 iO jf <i& ro ol:i!C tttîHfca JOURNAL DE GAND m mm& ?m> «v - assme&asm EiCHO A BOÎS W V : M ïfiMTS V<£ FStAJSO ^IK^T \rjSQ PâX KÏMB6W1 V M'- —- MM ^*/wasi- -WMtfggJ* iw—n> "g— annr^ssi aw_auj-^fi»c y RÉDACTION & ADMINISTRATION : &&*s - ». sa» «s iumi, 3 — e&tsie m gpfK) Wf? sss Annonces fr. 0,80 la ligne. Séclam^s (a mt lus annonces) 1 ii. la ligne Réclam«s en Chronique gantoise. ot, dans ie corps du journal 2 fr. la ligne. Informa ./>»» financières »t Rap-ratior judiciaires 2 fr. la ligne. — On traite h i'<,r ait pou le» -nnone . souvent répétées. REVUE s f -^rsaax ds la semai . «JXELLQSS Dv 0. — La gangrène gazeuse. — M Roux a fait connaître à l'Académie des Scien ces de Paris les observations faites à l'insti tut Pasteur p u MM. Wemberg et Séguin su la gangrène gazeuse. Les auteurs, considé rant que cette «>■ veaffection peut être causé par divers micr"bes, ont établi ce qu'ils ap pellent l'échelle sérothéiapique de la gan grène gazetize. <.-!i<-z l'homme. Comme il arriv que deux on pl-nsi s mie obes intervienne)) souvent à la fois ' qu'on ne peut, à prior déterminer r> id>m.' it, auquel on a faire MM. Weinberg e* Sjuin préconisent l'em ploi à forte dose d'un sérum polyvalant, quitt à faire usage ensuite du sérum spécifique cor respondant au microbe à combattre, quan l'examen bactériologique a fait connaître 1 nature de ce microbe. Du 22. — L'aménagement de la Camai gue, — L'étang de Valcarès, en Camargu (Bouches-du-Rliône), gigarfsque bassin d 6000 hectares, reçoit toutes les eaux des tel rains limitrophes, les mêlant aux marais qu l'entourent; or, ce terrain camarguais est u limon composé de silice, d'alumine, d'oxyde d fer et de débris de calcaires couverts d'un grande couche d'humus, et ce sol est deven très fertile. Cette situation a donné l'idée s ceux qui connaissent c® pays merveilleux quoique d'aspect sauvage, de rendre la bass< Camargue aussi fertile que la haute, et ui projet est à l'étude, consistant à aménage l'étang du Valcarès. Il suffirait d'abaisser l niveau d'eau de l'étang de 50 centimètres, e l'on obtiendrait une diminution des évapora tions des étangs et marais qui constituent Ii foyer des germes de maladies cryptogami ques de la vigne. Ce projet- engagerait uni dépense de 1.800.000 fr. et donnerait à l'agri culture 20.000 hectares de terrain. On penst que les propriétaires voudront consentir i assumer les deux tiers de la dépense; le mi nistère de l'agriculture serait appelé à par faire la somme nécessaire. Du 23. — La mise en liberté d'un héro: de l'affaire Wilmart. — Un des figurants di l'affaire Wilmart, Rasquin. qui fut condamni en correctionnelle à 7 années de prison. qui l'arrêt du 25 janvier 1016 de lu Cour d'Appe réduisit à 5 années, vient d'être mis en liberté provisoire Arrêté à l'audience, Rasquin fut transféré à la nrison de Saint-Gilles, où il purgeait ss peine * différentes reprises, il fit valoir le mauvais état de sa santé pour obtenir unf mesure de fa veur. Malgré l'avis défavorabl émis par M le docteur Léger Gilbert, médecin légiste du Parquet, une décision vient df libérer le déte.nn On sait que Nestor Wilmart dont la santé est très compromise, est également en libellé depuis quelque temps déjà. Du 25 — Norvège. — Les gisements de houille de l'île aux Ours.— Il vient de se constituer e ' Norvè e une, société qui s'est donné pour objectif l'installation d'un port dans l'île aux Ours, afin de permettre l'exploitation des importants gisements de houille existant dans cette île. qui est située, entre le Cap Nord et le Spitzberg. On connaissait depuis longtemps l'existence de ces gisements, mais de récentes prospections viennent de démontrer que leur importance dépasse de très loin les estimations : aussi les industriels norvégiens ont-ils conçu le projet d'exploiter les richesses de cette île déserte. On a l'intention d'y créer nu» station météorologique ainsi qu'un poste de télégraphié sans fil, qui servi a de sta'ion de rélai entre les stations radiot'élégraphiqaes de On en Harbour, au Spitzberg, et d'Haramerlest, sur le continent européen. [ VJ Théâtre MêariansMs 0 La « Traviata » ("est par la « Traviata », une des pièces les p us populaires du répartoire lyrique, qu'a B débuté lundi notre troupe d'opéra fr.îche-t ment constituée. Malgré ses imperfections de, structure d artistique au point de vue livret, son bir.bwtr.ition rudiment aire, l'œuvre de Verdi continue à séduire par la spontanéité 3 de l'accent musical, qui va droit à 'l'âme du _ : spectateur tout an caressant son oreille le 1 plus agréablement possible. i A vi u dire ni-je rarement vu une salle aussi émotionnée par le « bel canto » aux lignes s inpl s et parfois très émouva is du 3 maître italien. C'est que l'auditoire s'est senti » placé devant une exécution soignée dans tous ses détails, ne laissant ainsi place à aucune j distraction; tout l'intérêt peut de la sorte se i ; concentrer dans l'oeuvre elle-même. C'esf as-; sez indiquer la qu lité primordiale, trop rare 3 en ces moments,de la représentation do lundi, j En général une première reprise t 'est pas i . toujours " A point » al si cet événement extraordinaire s'est présenté, c'est bieu grâce à ; une coopération sympathique de tous les élé-1 ; ments qui y contribuaient. En tout premier ' r lieu on sent directement.qu'il une direc-> : tion artistique, une âme qui anime ce corps t : exécutif; et, on le. devine aisément, c'est maî- ; . ! tre Roels que je veux ainsi désigner. De sa ■ même place de chef d'orchestre, ce poste de combat et d'honneur, qu'il occupa avec tant , de talent et d'expérience depuis de longues années, sa baguette a conduit à la victoire , son orchestre, qui était d'ailleurs constitué par une phalange, triée sur le volfit ainsi que les chœurs Les interprètes vocaux n'ont pas été moins à la hauteur de leur tâche.Ii convient de citer , en premier lieu Mlle De Vos — Violetta — . dont l'organe semble raffermi et dont le jeu . sobre et naturel a rendu cette figure romanes . — que d'une façon moins conventionnelle, [ qu'on ne la voit d'habitude. Son amoureux Rodolphe a été extériorisé , avec vaillance et conviction par M. Desbayes j dont l'accent sincère émeut; tandis que dans j le personnage du père d'Orbel, l'organe agréable et la diction soignée — plus que chez ses partenaires — tout comme le jeu distingué, de M. De Bonvre ont fait la plus heureuse : impression. Ajoutons-y Mlle De Vis, Mme Van Acker, MM. Trenteseaa, Reynvoet, Plaat, Renier «t Boterdaele qui ont encadré comme il sied les trois personnages principaax.il y aurait évi-d-mment pour le censeur sévère par ci et par : i là une restriction à faire, mais ces dé- i tails disparaissent devant l'impression géné-, raie L - pièce était tellement bien étudiée, ' tellement homogène, dirai-je, que du commencement à la fin ou n'a senti aucune gêne et que les caps les plus difficiles, tel l'ensemble I du 3° acte, ont été doublés sans la moindre difficulté. Maître Roels a le droit d'être fier : du résultat acquis. ■ Un mot de félicitations encore au régisseur M. De Neef, aux costumiers Mme Maes et De l « Gruyter et à l'administrateur infatigable > ï qu'est M De Looze. et qui ont contribué clia- ' con de leur côté à c> résultat honorable. On st- sentait replacé dans ie bon vieux temps* de jadis et ce sentiment en lui-même comporte quelque - chose d'extrêmement réconfortant. La troupe d'opéra est certaine de réussir : la : salle était bondée lundi dernier; elle le sera ; encore hindi prochain. B. fttëmMogie Mort de M. Lucien More- ie Boucle St-De!»is Les milieuy. industriels ganiois ont été | éprouvés cette semaioe^)")' la mort d'un de leurs «présentants les plus autorisés : M. j Lucien Morsl d . !îo-cl-St-Dt is, administra- t cenr-directeur-jéraiit de la, Société anonyme j Linière La Lys. Arraché à l'affection des siens et de son [ personnel en pleine maturité de la TÎe — M» Morel n'avait que 49 — '« défunt laisse a, non seulement à Uan i. mais dans toute la grande industrie belge-, d'unanimes regrets. Homme d'une haute intelligence, il rendit à l'expansion économiqr de notre îmyV des ' service;: signalé, qui lui valurent à juste titre la reconnaissance et le respect de tous, en même temps que par son affabilité et la distinction de son esprit, il acquérait l'estime de quiconque l'approchait. M M 'tel était depuis de longues années J membredn Conseil d'administration du (!* rcie Commercial et Industrisl de Gand II était ; également délégué suppléant, pour la Bêlai- i que. au Comité permanent de la Fédération linière internationale La grande expérience qu'il avait acquise, comme chef d'un de nos plus grands établissement» industriels, se traduisit, il y a quelques années, par la publication d'un ouvrage fort apprécié sur 1' « Hygiène dans les fil; tnse* de lin » en collabora- j tion avec M. Charles Christophe, avocat à I Gand. a * * On annonce la mort inopinée de M. F.-J.-L. ,'offart, consul-général de Belgique A Rotterdam, qui fut chargé du cours de géographie industrielle et commerciale aux Ecoles spé ciales annexées aux facultés de droit et des sciences de l'Université de Gand. r, v •;}..» "J f Un fMâfs-e flottant On sait que, depuis le premier jour de la guerre, une grande partie de la flotte anglaise veille patiemment sur les îles de la mer du Nord et les côtes nord-ouest de la France. Mais à la longue, cette besogne deviendrait ennuyeuse. C'est pourquoi on a déjà organisé, ' parait-il,un tas de divertissements périodique- ! ment offerts aux matelots Presque chaque i grand navire de guerre, par. exemple, possède | son propre cinéma. Mais on a voulu faire plus et, s'il faut en croire le «Dàily News», l'Ami- . rauté vient d'équiper un navire-théâtre. Ce navire est pourvu de i : 1 '.es installations qu'exige une scène de premier rang. Il î n'a pas de destination fixe, mais va visiter, à la suite l'un de l'autre, chacun des navires de guerre qui viennent en seconde ligne. Il se met i tout simplement le long du dreadnpught favorisé, s'y relie par un poat mobile et officiers , et équipage n'ont plus qulà s'installer dans de confortables fauteuils pour écouter à leur aise les meilleurs acteurs de « Covent (iarden ». La maison neutre Maintenant qu'on parle tous les jouis an moins autant de fois de neuti alité que de : pommes de terre et de charbon, sait-on qu'il existe quelque part, sur notre machine ronde, f une maison neutre? Cette bâtisse intéressante | ne se trouve point à La Haye, comme on se-rait tenté de le noire eu songeant mélancoli-qut ment à ce- tain Palais de la Paix. Nenni ! Elle s'est niellée dans un endroit beaucoup moins connu : la petite ville suisse d'Amris-willer, dans le canton de Thurgovie. La maison neutre d'Amriswiller est neuve; elle est en ciment et en béton. Désirant exprimer d'une façon tangible les sentiments de neutralité qui animent, paraît-il, tout citoyen de la îépnMique helvétique, son propriétaire l'a agrémentée de nombreux médaillons allégoriques. Entre ces médaillons ont été disposé* les « têtes » des différents chefs d'Etat actuellement en guerre. Sur la façade principale, l'empereur Guillaume 11 fraternise avec l'empereur Charles d'Autriche. A gauche, Georges V et l'ex-tsar Nicolas se tournent la tête, comme s'ils avaient, déjà eu, au moment de la construction de la maison, le pressentiment des événements graves qui ieraioiit ;.lus ' tard diverger leurs routes. A droite, le tsai Ferdinand ■ e Bulgarie fait risette au Sultan, " pendant que Poincaré legardedans le blanc j des veux le roi de, Serbie. Enfia, sur le qua- ; trièmepan de mur, le roi Albert tient compa- : gnie au roi d'Italie. On a coutume de dire que la neutralité j "a existe que sur le p tpier. râe« au proprié- ? taire d'Ami iswillér, nous savons aujourd'hui qu'il est possible de la couler en béton... armé. f ? « s fssietaisa F vRINES BL AMGHES pour les repas scolaires. — Le Comité Na ional de. Secours et d'Alimentation a décidé de réserver, pour la fabrication des conques scolaires, les con-ting uts importants d« farines blanches qui sont en cours d'expédition de Rotterdam. C'est àteette fin qu'il a été attribué au Comité | Provincial de la Flandre Orientale 10 tonnes J de farines blanches. Cette attribution per- ; met' ra de ravitailler les œuvres de r pas sco- ï laires en farines blanches pend n) 2 1/2 mois, ! probablement pendant la période du 15 novembre à fin janvier, si l'expédition an.' ncée arrive en temps utile pour permettre la répartition entre les (Comités locaux pour cette date. fucnniTH * A. bbybr \ I I I H r \ tyUeaw raiiBieia#' Uly LU. P. STRUYF, snccessîiK <;rv3y, i choix fWî masiqsea balgos et étr ucthdri*' •v* :? £ju8. — C'orâ&9 çaraat^ss just ^ - 'âkvéas. (lJtôti) VIVRES mis en vente par le Comité Urbain de. Secours ut d'Alimentation. — Rationnement pour la quinzaine du 29 octobre au 10 novembre : Sel, vente libre par kiio, 0,28 fr. ; café, 50 gr. par personne, 5 fr. le kg. ; lard salé, 100 gr. pat personne, 4 fr. le kg. ; saindoux, 200 gr. par personne. 4 fr. ; harengs, 1 par personne, 0,35 fr pièce; crème de riz, 100 gr. • par peroonne, 1 fr le kr. BANQUE l'Union du Crédit de Gand. — Fondée en :8ô5 — Siégé social : Place St-Michel, 16 Bureau auxiliaire: A. Vander-straeton, rue de Flandre, 32. — Taux actuel en comptes de quinzaine ; 2 1/2 •/„. Fonds publics : coupons, changes, toutes opérations de banque. (1038) GSUFS. — Le Comité Urbain de Secours et : d'Alimentation mettra en vente des œufs an prix de 0.50 fr. pièce dans les bureaux de vente I al; y compris et de 2G à .51 y e.om-pris. Ration : 1 œuf par personne. Les intéressés seront servis comme suit dans leur bureau de vente respectif : lundi '29 octobre, n. 1 à 700, mardi 30 octobre, u. TOI à 1400, mercredi 31 octobre, u. 1401 à la fin. Itf 1S S ii âàï? éleotrique ton» nysième» MMiiilfcnt, GENiETS, i i, r. (i?r. SERVICE DIS LA. VIANDE. — Avis. — Il est porté & la connaissance du publie qu'A partir du 5 novembre, la nouvelle ca • de sucré entrera eu vigueur pour la distri'în ion de la ration de viande. Les intéressés sont priés de consulter les nouveaux tableaux horaires renseignant les jours de distribution. Sauf imprévu, les nouveaux tableaux seront affichés à partir du lr novembre. Les heures de service sont fixée- omnn suit pour le mois de novembre : de 3 à 12 li. le matin et de 2 à 5 h. l'après midi. - Le lr novemore, les locaux seront fermés l'après-midi. Ceux qui sont habituelle eut servis le jeudi après-midi seront servis le mercredi 31 octobre à partir de 1 h. AVIS IMPORTANT. — La Banque l'Union du Crédit de Gand » a l'honneur ' informer son honorable clientèle de ce que depuis le 1"' octobre dernier, le bureau auxiliaire de la rue Saint-Michel, n° 9 (anciennement F. Claeys) est transtélé, dur,s >composition actuelle, au Siègn Social, Place Saint Michel, n° 16, à Gand, tandis que le bureau auxiliaire de bauque et de change, rue de Flandre, 32 (ancienne maison Alphonse Van » derStaeten)est définitivement maintenu dans ses siège et état présents. (2247) Sols à biifliep SV. u-ss.ar : : . Ce ae«;i- , q. des Moines 13, Qand. SERVICE DU e.TÀZ. — Avis aux abonnés. — Par application de l'ordonnance du 16 octobre de la Commandanture d'Etape, la consommation minitna. autorisée est porté de 16 m c. à 0,25 fr et 4 m c. à 1,25 fr à 20 m c. à ),2 j fr et 2 m. ; à 1,2"> fr. Pour ce qui concerna les ali innés qui peuvent consommer au maximum 20 m c. ou plus de 20 m c. à 0.25 fr. le noaveau règlement entre en vigueur le jour qui suit le premier relevé fait après le 21 octobre. Au lieu de 20 m. c. à 0,25 fr., on obtient 20 m. c. à 0,25 fr. et 2 à 1,25 fr ; au lieu de 24 à fr. 0,25 et 0 à fr. 1,35 on obtient 22 à fr, 0,25 et 3 à 1,25; aa lie.l de 28 à lr. : .25 et 7 à fr. 1,25 on obtient 24 à fr. 0,25 et 3 à fr. 1.25; au lieu de 40 à fr. 0,25 et 10 à fr. 1,25 on obtient 30 à fr. 0,25 at 3 à fr. 1,25; au lieu d* 44 A fr. 'X25 et U à fr. 1,25 oti obtient 32 à fr. 0.25 et 4 à fr. 1,25; au lieu de C0 à ;V. 0,25 et 15 à fr. 1,25 on obtient 40 à fr 0,25 et 1 à fr 1,25; au lieu de 04 à fr. 0,25 et 16à fr. I.;? > on obtient 42 à fr. 0,25 et 5 à fr. 1,25 etc. Pour les hôtei • et quartiers bourgeois les quittances sont, faites mensuellement d'après le tarif ordinaire. Sur présentation de cette quittance et d'un billet de logement attestant qu il y a eu plus de 15 jours de logement, le service du gaz fera une nouvelle quittance d'après le nouveau tarif et la différence sera remboursée. N. d 1. R. D'après les renseignements qua nous avons obtenus, la présent règlement doit être observé; c'est par eireur qu'on avait d'abord annoncé uue consommation minima de 28 m. c. à 0,25 fr. ACHAT et vante Fonds Publies. >l4afson JuivS Liossche, 27, rue 'içju© tàa Ora-barit. — Coupons Renseignements. (2257) WIMiaiWIM il Il II.IHIIII I III—>11 III!» I . liSJIMJIL'Mlil.gfljrer-t.T) PsHjUislori du Journal ds Gand 297 Le Comte DE MONTE-CRISTO PAR ALEXANDRE DUMAS Le comte ouvrit la lettre et lut : « M. de Monte-Cristo est prévenu que cette nuit même un homme s'introduira dans sa maison des Champs-Elysées, pour soustraire des papiers qu'il croit enfermés dans le secrétaire du cabinet de toilette : on sait M. le comte de Monte-Cristo assez brave pour ne pas recourir à l'intervention de la police, intervention qui pourrait compromettre fortement celui qui donne cet avis. M le comte, soit par une ouverture qui donnera de la chambre à coucher dans le cabinet, soit en s'embusquant dans le cabinet, pourra se faire justice lui-même. Beaucoup de gens et d précautions apparentes éloigneraient certainement le malfaiteur, et feraient perdre à M. de Monte-Cristo cette occasion de connaître un j , . [ennemi que le hasard a fait découvrir à la personne qui donne r.et avis au comte, avis qu'elle n'aurait peut-être pas l'occasion de renouveler si. cette première entreprise, échouant, le malfaiteur en renouvelait une autre ». Le premier mouvement du comte fut de î croire à une ruse de voleurs, piège grossier j ! qui lui signalait un danger médiocre pour \ S l'exposer à un danger plus grave. II allait S j donc faire porter la lettre à un commissaire î de police, malgré la recommandation, et peut- s être même à cause de la recommandation de H l'ami anonyme, quand tout à eoup l'idée lui vint que ce pouvait être, en effet, quelque ennemi particulier à lui, que lui seul pouvait reconnaître et dont, le cas échéant, lui seul pouvait tirer parti, comme avait fait Fiesque du Maure qui avait voulu l'assassiner. On connaît le comte; nous n'avons donc pas besoin de dire que c'était un esprit plein d'audace et de vigueur, qui se roidissait contre l'impossible avec cette énergie qui fait seule les hom- < mes supérieurs. Par la vie qu'il avait menée, | par la décision qu'il avait prise et qu'il avait tenue de ne reculer devant rien, le comte en était venu à savourer des jouissances inconnues dans les luttes qu'il entreprenait parfois , confie la nature, qui est Dieu, et contre le monde, qui peut bien passer pour le diable. — Ils ne veillent pas me voler mes papiers, dit. Monte-Cristo, ils veulent me tuer; ce ne sont pas des voleurs, ce sont des assassins. Je ne veux pas que M. le préfet de police se mêle de mes affaires particulières. Je suis assez riche, ma foi, pour dégrever en ceci le budget de son administration. Le comte rappela Baptistin, qui était sorti de la chambre après avoir apporté la lettre. — Vous allez retourner à Paris, dit-il, vous ramènerez ici tous les domestiques qui restent. J'ai besoin de toutmon monde àAuteuil. — Mais ne restera-t-il donc personne à la maison, monsieur le comte ? demanda Bap-tistin.— Si fait, le concierge. — Monsieur le comte réfléchira qu'il y a loin de la loge à la maison. — Eh bien ? — Eh bien, on pourrait dévaliser tout le logis, sans qu'il entendit, le moindre bruit. — Qui cela ? Mais des voleurs. — Vous êtes un niais, monsieur Baptisfin: las voleurs dévalisa>sent-ils tout ie logement, i ne m'occasionneront jamais le désagrément que m'occasionnerait un service mal tait. i Baptistin s'inclina. Vous m'entendez, dit le comte, ramenez f vos camarades depuis le premier jusqu'au -; dernier; mais que tout reste dans l'état liabi- i tuel; vous fermerez les volets du rez-de-chaus- } sée, voilà tout. - Et ceux du premier ? . — Vous savez qu'on ne les ferme jamais. Allez. Le comte fit dire qu'il dînerait seul chez lui, et u» voulait être servi que par Ali. U dîna avec sa tranquillité e sa sobriété : habituelles, et apié- t dîne,, t s nt sir-us à ■ Ali de le'suivre, il sortit p r i. ■ • ■ i porte gagna le bois de Bonlosr' e i-mui e s i * • ;,, o-menait, prit sans aff-et.. mn h u i Paris, et à ia nuit ton) ' i i e i-, ou .. r de sa maison des Champs Kiyse -. Tout était sombre, seule une faible lumière i brûlait dans la loge du eoncierge, distante • d'une quarantaine de pas de la. mai on. c-mme ' l'avait dit Baptistin. Monte-Cristo s'adossa à un arbre, et de cet œil qui se trompait si rarement, sonda la double allée, examina les passants, et plongea son l'égard dans les rues voisin s, - fin de voir si quelqu'un n'était point embusqué Au nom de dix minutes, ii fut convaincu que personne r ne le guettait. U courut aussitôt à la petite porte avec Ali. entra précipitamment,.et, par l'esealier de service, dont il avait la clef, rentra dans sa chambre à coueliet, sans ouvrir ou déranger uri seul rideau, sans que le con-eierge lui-même pût se douter que la ni ison, qu'il croyait vide, avait retrouvé son principal habitant. Arrivé dans la chambre à.coucher, le comte fit signe à Ali de s'arrêter, puis il passa dans le cabinet, qu'il examina; tout était dans l'état habitue). ; le précieux secrétaire à sa place, et la clef an ené' lire; il leferma à double tour, prit la, t-let. revint a ia poite, de la chambre à coueli r e.nb va la lôut'i âelie du Verrou, et ren ra. Pendant ,-e temps, \ii apportait, sur nne table les armes que ie comte lui avait demandées, c'est-à-dire une carabine courte et une paire de pistolets doubles, dont les canons superposés permettaient de viser aussi sûrement qu'avec d . pistolets de tir Armé ainsi, le comte, tenait la v e dnq nommes entre ses mains. U était n uf heure.; et demie à peu près; le comte et Ali mangèrent à la hâte nn m rceaii de pain et' hun-nt : » . • reiie vin d'Espagne; puis Monte-Cristo lit glisser un de ces pan-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods