Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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04 November 1917
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s.n. 1917, 04 November. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1n7xk8658p/
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Dimanche 4 novembre 1917 i O centimes le net >© 6 Imt au ssée — .V-'8 304-^10 i nnMiwiii naiwiMMmmiiaBmr- - <•—-nuvAn£j^ -> -, JOURNAL DE GAND .^vr?r- ^ wsemm- jmzmJmmB *.w 3iooBacc3 x$mm SORJBC» ABONNEMENTS : U. Fj »B(. !-IïiOT OJKQ Xt:îMA.8ïa-. RÈDACTION & ADMINISTRATION : ft4SB • S, 8siS 9» Pi'iHCiSE, S — glttfi TELEPHONE 665 Annonces fr. 0,801a ligne. Réclames (avant les annonces) 1 fr. la ligne Réclames en Chronique gantoise ou dans le corps du joarnal 2 fr. la ligne. Informations financières et Réparations judiciaires 2 fr. la ligne. — On traite à forlait pour les annonces souveut répétées. REVUE ftrw arases «Sa ls aasssàw. LS B5UJXSLJ.OSS Du 30. — Runie. — Le féminisme de gouvernant». — Le Gouvernement provisoir vient de publier un décret autorisant les fem mes à occuper tout poste dans les administra tions officielles, avec les mêmes droits et le mêmes prérogatives en ce qai touche au pensions, avancements, etc., que les homme! L«s eouditions d'admission seront les même pour les deux s-.xes, dans toutes les adrai ■istrations. KST VOLS Du 28-2'J. Pays-Bas. — La Commis sion instituée pour l'assèchement, du Zuidei zee a déposé un rapport à la Chambre néer landaise. Les dépenses s'élèveront à 20 millions de florins (400 millions de francs La construction d'mn- digne durera 9 ans e nécessitera une dépense de plus de 1C4 mi lions. Par l'assèchement, las Pays-Bas seron agrandis de plus de 200.000 liect. de terrai: fertile. Il parait qu'il n'y a pas de doute qu le projet ne soit mis à exécution par le pou voir législatif néerlandais. — Japon. — Le gouvernement chinois ; contracté avec les banques japonaises ui emprunt de 6 millions de yen. Cet argen doit servir a la construction du chemin d fer chinois Ëirin-Chang-Chun. L'emprunt es contracté pour 30 ans. rapportera un intérê de 5 °/0 et est garanti par la propriété et le recettes de la nouvelle ligne La société des chemins de fer du sud de h Maudchourie (Chine) administrera le chemii de fer pendant toute la durée de l'emprunt avec droit de 20 °/0 sur les bénéfices nets. Du 3i, — Le Havre. — Le ministère de 1; guerre belge annonce que depuis le début d' la guerre, le gouvernement a reçu des puis sances alliées un prêt d'environ 3 1 /2milliard de francs pour couvrir de» dépenses de li guerre. Ces sommes n'ont pas servi exclusive ment à payer les dépenses do guerre, attendi que le Gouvernement belge a versé 987,5 mil lions dans la caisse du Comité de Secours américain pour le ravitaillement de la popu lation du territoire occupé. iuumut mi muui « L'importance des rayons X Lorsqu'on parle au public des rayons Rônt gen, plus connus sous le nom de rayons X, i se représente de suite la photographie di squelette humain. L'esprit de l'homme esi ainsi fait que ehaque mot éveilla en lu une image; c'est aussi le cas pour les rayons 3 bien que ceux-ci aient déjà dépassé de loir leur ehamp d'action primitif se bornant i prendre un cliehé photographique des os de 1e main et du pied et qu'ils aient enfilé des che mina conduisant à des buts multiples déjj découverts, et à d'autres qu'ils laissent déjp entrevoir. Ils sont ainsi devenus un auxiliaire paissant de la physique et des branches s'y rapportant. Si leurs rapports avec la science médicale .sont de plus en plus intimes, ils ont aussi trouvé une application toute récente dans la technique des matériaux, L'on a essayé dans les derniers te»ps de vérifier la structure interne des productions mécaniques et • l'on est arrivé à d'heureux résultats, qui ont surtout prouvé l'importance de cette vérification pour les pièces coulées. On est donc ainsi arrivé â avoir pour les matériaux un moyen de vérification d'une très grande portée, qui permet de mettre direc ! tement toute pièce douteuse à une épreaf • sérieuse. C'est ainsi que l'on a su mettre s l'épreuve un cable électrique et y découvi des imperfections, des défauts de con.lée. Le procédé consiste à dérouler le câble d> s vant la plaque irupressionabie, dans le raye t d'action de la lumière Rôntgen, e: l'on i -coi naît aux taches claires qui s présentent si l'écran, les places où il s'-est formé fies poche s dans la massr enivreuss. Da même l'on soi s met «à, cette épreuve les colonnes d'acie coulées, devant servir à fabriquer les canon, s Les bulles o» les poelies d'air qui auraient p se produire loi s de la coslée sont dénoncées l'on a ainsi un moyen de s'assurer avant d commencer le travail si ia colonne d'acit pourra être employée. La pêche dss huîtres perlières doit aussi c s rayons un grand perfectionnement Ju 0 qu'ici,poar s'assurer de îa présenca de psiiei I. l'on devait ouvrir de force les huîtres, ce qi t dans la négative occasionnait la perte d !- ces précieux mollusques. Grâce à Rôntgen,lr t élsveurs sont sa état de se rendre compte d 1 la grandeur et de la forme des perles qu'un d 3 leurs sujets peut contenir, sans devoir le ouvrir; l'on diminue ainsi les pertes de i'éle /eut- bh conservant les huîtres propres à 1 i production de perles, mais qui au moment d ) la pêche n'ea contenaient pas encore, t Le rôle des rayons X comme détectives es 3 encore plus curieux. Ils permettent de s t rendre compte d® la pureté du thé que cei t tainscommarçants falsifient avec de lalinuill s de fer poar en augmenter le poids. Les rayon Rôntgen,dans ce cas, dénotent la présense d i ce métal par de petits psinta- sombres mat i qtiés sur l'éeran. , Ils permettent aussi de reconnaître le dif mant d'un vulgaire morceau de cristal tra vaillé et affiné. Le diamant laisse passer le rayons et ne donne, pas d'ombre sur l'écrai tandis que le cristal les arrête, et produit su la plaque sensible une tache sombre. Tout ceci se rapporte seulement aux domai nés mé.dical et technique, mais leur applici tion dans le domaine purement, scientifique aussi pris ào l'importance, et la physique de rayons Rôntgen, si l'oa peut l'appeler ains: a fait d'énormes progrès, si bien que cett science peut s'appeler la plus moderne et I plus fertile de toutes. Ces progrès sont sui tout la suite-de cette supposition, que It rayons Rôntgen ne sont, dans leur essence autres que des rayons lumineux, mais en diffé l rent par la longueur des ondes vibratoires i II fat ainsi bientôt possible d'applique presque toutes les lois se rapportant au i rayons lumineux, à cette catégorie spécial de rayons, et de faire avec eux les même i expériences qu'en optique. Une découvert toute récente est eertainement la spectroscc pie des rayons Rôntgen. Tout comme un élé ment brûlant dans une flamme Bunsen et v à travers le spectroscope, donne son spectr propre, ainsi aussi le même élément produit lorsqu'on le soumet à l'action des rayon Rôntgen, un spectre spécial. Chaque, élémen a ainsi une longueur d'onde propre qu i permet d3 le reconnaître ; jusqu'ici l'on n peut pas encore prédire toute la portée d cette découverte qui est encore dans les lan ges, et qu'on commence seulement à appro i fondir.Un fait Gertain,c'est qu'elle a permis d donner un nouvel essor aux recherches faite concernant les rayons ultra-violets, ultra rouges, les ondes herziennes etc. La minéralogie aussi a profité de ces dei nières découvertes. L'on est parvenu grâc aux rayons X à se rendre compte de la strue £ e ; tare dj certains cristaux et à montrer ains h \ la régularité de l'assemblage des matériau! ;r i dans un cristal. s Leur puissance ne s'est pas encore arrêtée | à cette décomposition du cristal en ses molécu n = les; mais ceux-cise sont attaquésà la molécule i- f même et d'après des travaux tout récents de r | Dtbye et Schener, ils permettront, un jour de s f montrer expérimentalement l'assemblage ré-i- { gulier des atomes dans une molécule. Une fois r ; ce but, atteint, le chimiste sera à même de ;. | vérifier l'exactitude do ses formules, en u ; soumettant des molécules à l'épreuve des ; ! rayons X. e Ils iront encore plus loin : non seulement la r molécule, mais l'atome lui-même devra livret son secret et dire ce qu'il est et s'il est vrai-à ment, comme semblent le prouver les derniè-i- res découvertes dans ls domains de la radio-: activité, composé de deux'parties, l'une ma-li ! térislle et l'autre de natarr purement électri-e i qae. s : Uns fois que la personnalité de l'atome sera e définitivement connue, que cette connaissance e ) ae sera plus basée sur des données purement s j théoriques, mais fondée sur la science expérimentale— et les dernières découvertes lais-a . sent supposer que le but >i*est plus si éloigné e : — alors on verra bien près de se réaliser le j grand souhait des plus illustres chercheurs, t | tels qu'un Carie, un Rôstgen, un Beekerell e s c. à-d. la recherche expérimentale de la nais •- ; sance de la matière. es j âu Théâtre Néerlandais Klaas en Klaartje, Mara Bonsoir Voisir Soirée des plus agréables : trois pièces en | un acte différant entre elles de caractère et de conception artistique. s Dans le lever de rideau Klaas en Elaartje i, idvlle rustique, naïve et sans prétention, et sui r laqBelle M. Roels broda une musique aux couleurs fraîches et essenti*ilement flamandes; Mlle De Vos et M. De Boitvre typèrent avec l- entrain le couple boudeur e'. raccommodé. t | Le clou de la soirée rut l'exécution deAfam. s Ce drame lyrique de- B'erd;-Huinmel fut déjà représenté à Gand, paraît-il, sous la direction e Wannijn. Cependant la plupart des amateurs a ne se le rappellent guère ou pas. Tant mieux, la surprise n'en fv.t que plus grande, s Le drame en lui-même, sombre et capti-i, vaut, se. rattache au genre « vériste » italien et si la musique de Hummel ne rouie pas, comme celle de Mascagni oa de Leoncavallo, r des flots de fougue, elle est travaillée avec x t plas de soaci d'art, et sa forme d'expression en e i est plas châtiée. s Si cette partition n'arrive pas aax effets di-e rects et partant faciles, elle souligne sobre-meut, avec toutes les ressources polyphoniques modernes, les péripéties du drame et ls a rend ainsi plus poignant et intense. En d'aa-e très termes cet édifice musi, egagne en , profondeur ce qa'il semblait perdre en fa-s çade. t II est toujours assez difficile d'attribuer -i 5 surtout lors d'une qaasi-première — leur véri-b table destination aux applaudissements des 3 ; spectateurs. J'aurais voulu après cette représentation de Mara, évaluer la part exacte de succès qui revenait à l'œuvre et à l'héroïne 3 tcherkesse incarnée par Mlle De Vis. J'avoue 5 ne pas être complètement arrivé â mes fins. N'est-ce pas la preuve palpable que l'imagination du créateur s'est fondue dans l'interprète? Sn d'antres termes Mlle De Vis, dis-3 pose d'un orgaae puissant, homogène dans son registre étends, et si naturel, si facile à ma- i nier qu'elle peut mêler à son chant toutes 1< : émotions, y souligner toutes les intentions d ■ i'auteur, saris nuire aucunement à la qualit i : de l'émission vocale pure. Ceci est l'apanag oetroyé exclusivement aax interprètes mai qaés du sceau d»> la prédestination. Inat.il d'ajouté: qu.: c'es à Mlle De Vis qae reviei , sn majeure partie l'honneur de la soirée. Bile fnt du reste suffisamment secondée pa i M. D. shayes —Eddin — qui eut des moment pathétiques, p;ir M. Reynvoet — Djul— e par la jeune demoiselle Haeck. j U faut cependant faire remarquer, cee bien entendu dans l'intérêt même des acteur: qu'en général ils doivent faire des efforts poa se familiariser avec les planches et paraîtr moi1'! laides, voire parfois gauches'; ne pa « nager » en jargon de coulisse. Que cette remarque ne. s'adresse pas à M. D Bouvre, toute l'assistance le proclamera C'est dans une piécette fine et spirituel! comme Bonsoirt Voisin de Poise, archi-cor line et d'autant plus difficile à reudiû, qu'o peut peser la valeur d'un artiste. Encore r.n fois M, De Bouvre s'est tiré à son avantag de eette épreuvy assez périlleuse et a rend son rôle avec souplesse commp acteur, en rei pectant toutes les intentions musicales comm chanteur, il. De Bouvre est un artiste don l'avenir me semble de moins en moins dot: teux Le rôle de Louisette paraissait moin convenir au tempérament de Mlle De Vos. Les multiples amateurs de théâtre qu compte notre ville savent donc désormais o ils peavent passer une soirée satisfaisan leurs aspirations. Lundi, dernière de la Truviata. B. 3f?f*8!ynBg SmioISB MrrpTfmm p- * A- beyer P , \ * ! ; i Y \ Kdjteara is masique P. STRUYF, successet! nksk Sn suxuqaes si étrasgères. ■ "if as-f-*^qae. — Çf&rsëttee jtîfitftfi s=* - -vin- : (l\P,r) INFORMATIONS communales. — Avant Port. — Locations à la Société anonym « «lient Petroleum Company ». Rapport d Collège, présenté par M. l'Ichevin DeWeert Messieurs. Le bail contracté en 1898-190' avec la société anonyme « Ghent Petioleur Company » pou> un terrain situé le long d l'Avant-Port (Quai de l'Industrie) expire 1 1 avril 1918, L i Société demande à la Ville une prolon gation du bail poar 3, 6oa9 ans aux condi tions du contrat actuel et avec droit de rési liation pour les deux parties après chaqu terme de 3 ans. Ce terrain aune superficie de 10,591,93 m1 le prix actuel du loyer est fixé h 0,75 fr m par an, soit annuellement 7,943,95 fr. poa toate la surperficie, payable par trimestre e par anticipation. Vu les circonstances, le Collège propose ai Conseil d'accepter ces conditions. â lisiûien et Détail nOSS S 'uiiiSP Okêofl. $apiH . Cînlda S'tlrcâfiir : {*. Be aegel, q. des Moines, 13, Gand {*298) SERVICE du nettoiement public. — Li ( Conseil communal, dans sa séance de luud | dernier a nommé M. Perrange, directeur di jj Service du nettoiement public de la Ville ei I remplacement de M. Baele, dont on se rap pelle la mort tragique. M. Perrange a été nommé au ballotage ave-S 17 voix contre 13 pour M. Lebœuf et 1111 balle s tin blanc. Aa premier tour M. Perrange avait e obtenu 12 voix, M. Leboeaf 13, M. De Groote é 2 et M Tacoen 3. BANQUE l'Union du Crédit de Gand. — Fondée en 1855 — Siège social : Plaee St-Michel, 16 Bureau auxiliaire : A. Vander-straeten, rue de Flandre, 32. - Taux actai-1 en comptes de quinzaine: 2 1/2 •/„. Fonds 1 publics : coupons, changes, toutes opérations ® de banqae. " lWS8) LE GAZ. — De nombreux lecteurs nous ,i demandent encore des renseignements iu i5 sujet de la consommation du gaz. Rappelons r qu'à partir du relevé, qui suit le 21 octobre, le e | maximum est fixé à 20 m. c. à 0,25 fr. et g 2 m. c à 1,25 fr. pour les abonnés qui, en septembre dernier, pouvaient consommer 16 e m. c. à 0,25 fr. et 4 m. c. à 1,25 fr. Qnant à 1 ceux qui en septembre pouvaient dépasser ce 0 . chiffre, leur consommation est fixée comme . j suit, à partir du relevé qui suit le 21 octobre : a • 20 m. c. à 0,25 fr. -v la moitié de la différence j ^utre 20 et la consommation de septembre, e f à 0.25 fr. également, enfin 1-/10 du tout à u j i'i.25 fr, Par exemple : un abonné qui pouvait i- j consommer en septembre 40 m. c. à 0,25 et e ; 10 m. c. à 1,25 fr , peut consommer, d'après le t- 40 on nouveau tarif : 20 H — = 30 m. e. â 0 30 0,25 fr. et — = 3 m. c. à 1,25 fr. 1 buwiÈHE ssssvnr.-'îsss t w MAGASIN Communal n° 1, rue Ste-Àgnès, ouvert de 8 à 12 et de 2 à 5 heures. Avis. — ? ' Comme les arrivages ne sont pas assurés, une répartition de sucre ne peut être annoncée. Aussitôt qu'un arrivage assez important le permettra, la vente commencera, à un prix I inconnu jusqu'à présent, par la série appelée : à cette date d'après le tableau ci-dessous. ' : Répartition des articles rationnés : Chicorée, 0,78 fr. le kgr., 250 gr. par personne et par mois. Cirbonate de soude, 0,80 fr. le kg., 125 gr. par personne et par mois. Les articles seront vendus dans l'ordre sui-3 vant: 1 Ie, 2e série, 2 nov. 16" série, 17 nov. 8= „ 3 „ 17° » 19 >, 3 4« » 5 » 18° „ 20 » 1 5e „ 6 « 19e » 21 » 5 6= » 7 „ 20e 1, 22 „ 3 7* 8 « 21e, 22° 23 » 8" » 9 » 23° » 24 » 9', 10° „ 10 „ 24' „ 26 „ " ; U® 0 12 » 25e " 27 „ • ! 12° 13 » 26® „ 28 „ 3 ; 13e » 14 » 27" „ 29 » ' 14e „ 15 » 28e » 30 „ - j 15e » 16 » j Seule la nouvelle carte du Magasin Com-'' ] munal sera valable pour ces achats. t THEATRE PATHE t Jusqu'au 8 novembre : La Signe de la Croix Drame à grand spectacle en 4 actes. Pour la première fois à Gand, avec grand orche tre et orgue joué par M. Uyttenhove. (2343) J ; | FRUITS — Depuis vendredi dernier, le 1 1 Comité Urbain de Secours et d'Alimentation i met en vente dans ses magasins, des popes i ou des p"mmes au choix pour les numéros des cartes de ménage du jour. Ration 1/2 k. par personne. Prix : 0,50 fr. le kilo. ; La vente se poursaivra aussi longtemps que les disponibilités le permettent. ?aail!&»9n 4a JoarrM Gtnd 298 Le Comte MONTE-CRISTO PAR ALEXANDRE DUMAS Puis il ajouta quelques mots en baissan encore la voix, car l'exclamation, si faibl qu'elle fût, que la surprise avait arrachée a: comte avaitsuffi pour faire tressaillir l'homme qui était resté dans la pose du rémoalea antique. C'était un ordre que venait de don ner le comte, car aussitôt Ali s'éloigna sur li pointe du pied, détacha de la muraille d> l'alcôve un vêtement noir et un chapeau trian gulaire. Pendant ce temps, Monte-Cristo ôtai rapidement sa redingote, son gilet et sa che mise, et l'on pouvait, grâce au rayon di lumière filtrant par la fente du panneaa reconnaître sar la poitrine du comte une di ces souples et fines tuniques de mailles d'acier dont la dernière dans eette France où l'on n craint plus les poignards, fut peut-être porté' par le roi Louis XVI, qui craignait le couteau pour sa poitrine, et qui fut frappé d'une hache à la tête. Cette tunique disparut bientôt sous une longue soutane, comme les cheveux du comte sous ) une perruque à tonsure: le chapeau trianga-laire, placé sar la perruque, acheva de changer le comte en abbé. Cependant l'homme, n'entendant plus rien, s'était relevé, et pendant le temps que Monte-Cristo opérait sa métamorphose, était allé t droit au secrétaire, dont la serrure eommen-9 çait à craquer sous son rossignol. i — Bon ! murmura le comte, lequel se repo-, sait sans doute sur quelque secret de serru-r rerie ciui devait être inconna aa crocheteur de portes, si habile qu'il tût : bon 1 tu en as 1 pour quelques minâtes. Et il alla à la fenêtre, î L'homme qu'il avait vu monter sur une borne en était descendu, et se promenait tou-t jours dans la rue ; mais, chose singulière, au lieu de s'inquiéter de ceux qui pouvaient j venir, soit par l'avenue des Champs-Elysées, soit par le faubourg Saint-Honoré, il ne > paraissait préoccupé que de ce qui se passait , chez le comte, et tous ses mouvements avaient ; pour but de voir ee qai se passait dans le j cabinet. ! *^ft9Qtair^Bi«iia«r■: cs-Y-r-rawMHM t u Monte-Cristo, tout à coup, se frappa le froi et laissa errer sar ses lèvres entr'onvertes 1 rire silencieux. Puis, se rapprochant d'Ali : — Demeure ici, lui dit-il tout bas, cacl dans l'obscurité, et quel que -soit le bruit qi tu entendes, quelque chosé qui se passe, n'ei tre et ne te montre que si je t'appelle par to nom. Ali fit signe de la tête qu'il avait compr et qu'il obéirait. Alors Monte-Cristo tira d'une armoire un bougie tout allumée, et au moment où ■ volear était le plus occupé à sa serrure, j ouvrit doucement la porte, ayant soin que 1 - lumière qu'il tenait à la main donnât toi entière sur son visage. La porte toarna si doacement que le vi leur n'entendit pas le bruit. Mais, à son gran : étonnement, il vit tout à coap la chambi ' s'éclairer. Il se retourna. -- Eh I bonsoir, cher monsieur Caderousse ■ dit Mont î-Cristo ; que diable venez-vous don i faire ici à une pareille heure ? — L'abbé Busoni I s'écria Caderousse. Et ne sachant comment cette étrange app;i ^ rition était venue jusqu'à lui, puisqa'il avai it | fermé les portes, il laissa tomber son troi n . seau de fausses clefs, et resta immobile I comme frappé de stupeur. Le comte alla se placer entre Caderoui 10 ; et la fenêtre, coupant ainsi au voleur terri ie | son seul moyen de retraite. 1- | — L'abbé Busoni! répéta Caderousse n fixant sur le comte des yeux hagards. — Eh bien! sans doute, l'abbé Busoni, rep is Monte-Cristo, lui-même en personne, et suis bien aise que vous me reconnaissiez, m e cher mousieur Caderousse; cela prouve q e nous avons bonne mémoire, car, si je ne 1 11 trompe, voilà tantôt dix ans que nous ne no a sommes vus. it Ce calme, cette ironie, cette puissance, fra j pèrent l'esprit de Caderousse d'une terre 1- verti • ineuse. d —L'abbé, l'a!>bé I mur riura -t-il en cri e pa-it ses poings et en taisant claquer s : dents — Nous voulons donc voler le comte , Monte-Cristo ? continua le prétendu abbé, c Monsieur l'abbé, ma'mura. C l a > cherchant, à gagner la fenêtre qu • lui inh ' ceptait impitoyablement le comte, morisie l'abbé, je jj, sais... je vous prie de croire, t j vous jure .. is- s —Un carreau coupé, continua le comte, et î une lanterne sourde, un trousseau de rossig-j nols. un secrétaire à demi forcé c'est clair ise î cependant. fié j Caderousse s'étranglait avec sa cravate, il : cherchait un angle où se cacher, un trou par en où disparaître. i — Allons, dit le comte, je vois que vous êi s rit " toujours le même, monsieur l'assassin, je — Monsieur l'abbé, puisque vous savez on ; tout, vous savez que ce n'est pas mni, que ue c'est la Carconte ; ç'a été reconnu au procès, ne puisqu'ils ne m'ont condamné qu'aux galères, us . — Vous avez donc fini votre temps, que je ; vous retrouve en train de vous y faire ra-p- | mener ? ar f — Non, monsieur l'abbé, j'ai été délivré par quelqu'un. s- —Ce quelqu'un-là a rendu un charmant es | service à la société. — Ah! dit Caderousse, j'avais cependant le ■ bien promis... — Ainsi, vous êtes en rupture de ban? se interrompit Monte-Cristo. r- —Hélas! oni. fit. Caderousse, très inqui' t. u r Mauvaise récidive... Cela vous conduira, je 4 je ne me trompe, à la place de Grève. Tant Ipis, tant pis, diavolo ! comme disent les mondains de mon pays.

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