Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 29 April. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 01 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/g15t728d07/
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Mercredi 29 Avril 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Mercredi 29 Avril 1914 Franco en Belgique Un an : '1§ ï » » 6 mois : 8 fr. » * 3 mois : 4 Franco en Hollande Un an ; 22 îr. » Union postale » 32 îr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous 'les bureaux de poste. ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE FEUILLE POLITIQUE, LIÏTEBAIBÊ ET CûFfiffiERCIÂLE - mm EN I764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION ? BOULEVARD DE LA SAUVENIÈRE, 25 Annonces. . a la Signe, 20 eeui Réclames, 0 , » , » 40 cent Faits divers, . . . * 1 franc Réparations judiciaires » 3 franco informations financières » 3 francs Avis de sociétés u petite iigss 30 cent, Émissions. . . , . » 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 EiIfflOIS LEGISLATIVE du 24 Mai 1914 Arrondissement do Liège LIBERAUX-UNIS CANDIDATS EFFECTIFS Pau! VAN HOEGAERDEN-BRAC( NI EH, industriel, ancien député, a. cien sénateur, Liège. M. Xavier NEXJJJEAN, avocat, député, co; seiller communal, Liège. M. Alfred JOUKNE/, avocat, conseil]. communal, Liège. M. Vu-for BOlJi.lîNCER, cultivateur, l>our nioslre. conseiller provincial, Boaufay M. Loopold CHAU.MO^T. avocat, consei 1er communal, Herstal. M. Julien DELA1TE, industriel, conseill, communal et provincial, Liège. M. Auguste PONSON, médecin, bourgme tre, jupille. M. Gustave G1ELEN, industriel, Seraing. M. Albert JANSSEN, fabricant d'arme Liège. M. Victor HODE1GE, bourgmestre, Gnv, gnée. _ M. Jules NOIRFALISE. âVocat, conseill. communal, Liège. M. Jacques BODY, ingénieur agricole, Ilo logne-aux-Pierres. M. Théodore COLL1GNON, avocat, Liège. CANDIDATS SUPPLEANTS M. Julien DliEZE, avocat, con3eilier pr< vuicial, WArsage. M. Emile (MIGN-EKHS, industriel, consei 1er communal, Liège. M. Léonce NKBF, avocat, conseiller cou munal, Tillf. M. Joseph MAHCOÏTY, industriel, bourg mestre, Angleur. M. Eerriand MALLIEUX. avocat, Liège. M. Emile JENN1SSEN, avocat, Liège. étéi*ta&ujjM'mteuxKtiSi*3*mirtw<rmriia**+*iB*ii "■ ruapa " ÉTRANGER fit AN CE L'assassinat de Gai-ton CalmeLce Paris, 23. — La lacune, que nous avon: signalée dans les explications fournies av juge par Mme Caillaux, sur l'emploi et-son temps penaant l'après-midi du 10 mais a provoque un nouveau téiue-ignage. C'est le chauileur de M. Caillaux, M Art/auir Gàrlier, qui, à la suite de la let:r< <ie 'Mme Rémy, directrice de l'agence San; te-Sol-ange, a écrit à M. Boucard pour lu demander d'être ententdu au sujet des cour ses qu'il lit, avec i'au-to grise, en condui ' sant Aline Caillaux, au cours de cet a,près midi du drame. Il est naturellement, iu aussi, en contradiction avec Mme Rémy. Dans sa lettre, le chauffeur confirme i peu .près le dernier récit fait par 1 me ni pée. 11 dit avoir quitté la rue Alphonse de-NêutVille vers 2 h. 45. P.our se rendre rut Hubert-Estienne, à l'agence, de placemen où Mme Caillaux devait arrêter sa nou y elle cuisinière. On sait que Mme Rémj persiste à situer cette visite Ù 4 heures. A 3 heures, dit tM. Cartier, il amené se patronne avenue d'Antin, chez Gastmne-Renecte. De Jà, il la conduit au Crédr lyonnais, où il arrive -à 4 heures. Retoui ensuite à la maison, rue Alphonse-de-iNee-ville, et départ pour le Figaro, où il sar-fkC* v(?rs 0 heures un quart. Mô.s Lapuri et de Pachmann, à qui connaissance a été donnée de cette lettre, son' allés aussitôt, s'en entretenir à baînt-La zare, avec leur cliente. Mme Caillaux a, naturellement, confirmé cet horaire. Elle a expliqué à ses dé feii-seurs qu'elle ignore la nature des do ouiîients retirés par elle du coffre-fort dr Crédit lyonnais. Ces documents se trouvaient dans line serviette en maroquin. <l'u:etlia n'a pas eu à ouvrir, et qui eiait s: pesante qu'arrivée — selon elle 'à la rue Alpîhonse-de-N euiville, elle dut prier le chauffeur de la monter à son appartement Quant à l'heure de sa visite au Crédti lyonnais — 4 heures, dit M. Cailier piê rédon-ment, Mme Caillaux a déclaré 3 heures un quart ou 3 heures et demie — l'm-/iiidpAc pstiime qu'on ne peut considérer cen'une jMift preuve intangible le composteur horaire dd l'établissement de crédit Mme Caillaux prétend que ces appareils, d'un fonctionnement t?&? délicat — a 1 en croire, le fabricant ne pout §ij garantir l'exactitude — sont sujets à de f r.équ£.nt£ dérangements, ot, en l'espèce, le timbrage de sa^'iche ot du talon à 5 heures ne neuf résulter que d'une erreur de l'appareil. Ce- raisonnement appelle une vérification plus approfondie. Aussi M. Boucard V.Q-t-iî faire irechereher quelles sont les *S0f*3«>GP:es qui, immédiatement avant et Sès'fc passage de Mme Caillaux, se sont te$c-njéôs 4uns les mêmes conditions que l'tocuWfi &u Crédit lyonnais pour faire ouvrir leur soffre-f-nt Ces nouveaux témoins seront invitas à ifpcisçr, avec toutes les circonstances utiles, i'fiçpre exacte de leur passage dans cet établissement, L& juge entendra également les clientes Rémy, dont celle-ci a offert le té-fftt)(cnaacf, afin de fixer non moins exactement n)ô#l'f} de la visite de Mme Caillaux à l'agehsfc £ n i n te-SoI ange. Ajoutons enfin ce e!ida[l : lors de sa récente opération au Crédit lyonnais, M. Carpin, commissaire de police, a fait apposer devant lui, sur une feuille de papier annexée à sa procédure, l'empreinte du pc^posteur horaire, qui a marqué exacte-jnenj. i'heure de sa présence, soit 3 h. 20 dû soir; I/porareil fonctionnait alors normalement et ripi) ne prouve qu il n'en fut pas de même fiOMils» J'après-midi' du 16 mars. L'oxpo&ition de Lyon reiareSco Lyon, 28. — L'ouverture officielle de l'exposition de Lyon ebt reporiée au 12 mai. La cérémonie sera présidée nar M. Raoul Pe-ret, ministre du conunerce. ALLEMAGNE La politique oxtoriouro au «ojertstag: Berlin, 28. — La commission diu budget du Reiolistag a ^continué ce- matin la di:5-cussion du budget des affaires SFrangères, interrompue par les vacances de Pâques. La commission avait, dans sa dernière 6éance, prié le chancelier de venir assister ;\ la séance d'aujourd'hui, afin d'obtenir r)»>ç explications sur la situation extérieure. " \.c u résident, Dr Spahn, a lu une lettre (iu chaGcelier daais laauelle celni-ci dé-•qine cette proposition. Il est dit, dano cette lettre, que Jusqu'il présent il a été d'usage de donner des explications sur la situation extérieure en séance plénière du Reichs-tag est, s'il est nécessaire, de donner des renseignements strictement confidentiels à. la commission. Rien ne motive à l'heure présente ce dernier cas. Aussi le chancelier s'expliquera sur la situation extérieure eeudement en séance plénière. S Berlin, 28. — M. de Jagow, sécréta d'Etat aux affaires étrangères, a la par-sur la politique extérieure. Il dit tout d'abord plusieurs déclaratic confidentielles, notamment sur les réf mes arméniennes et sur les intérêts al man&s en Egypte. Il déclare ensuite que les puissances la triplice continuent à collaborer dans u cordialité et une intimité complètes, ajoute qu'il n'y a pas eu d'accord médit ranéen signé entre elles et que l'opini 1_ do certains milieux anglais contre la t plice c-st sans importance. > M. de Jagow rappelle ensuite les contions dans lesquelles le général Liman v >r S and ers prit le commandement du ] corps d'armée à Constantinople, sur la t mande du grand vizir et qu'il n'a jam; s- été prévu que le général occuperait ce p< d'une façon permanente. Ce comma d'ement. devaitj seulement lui donner r possibilité de connaître à fond la -situ lion de l'armée turque. La Russie ne pi testa pas contre la mission elle-même, me contre ce commandement, que le généi désirait lui-même abandonner après 1' '» voir exécuté pendant un mois. Le secrétaire d'Etat rappelle alors 1 î_ incidents qui, en dehors de la question n litaire, contribuèrent à alimenter une vi r polémique de presse entre la Russie et IV lemagne, l'article de la Gazette de Colog qui n'avait rien d'officiel et qu'il a regret et l'affaire Poniakoff, pour laquelle le go vernemont allemand n'hésita pas à e primer ses regrets à la Russie. Il est inexact, ajoute le secrétaire d'Etî que la Russie ait désormais interdit tou commande en Allemagne. Par contre, n'a pas été tait droit aux réclamations i lemanués concernant les droits d'entrée éi blis en Finlande sur lés céréales ail mandes. En résumé, dit le secrétaire d'Etat, 1 gouvernements russe et allemand veule maintenir leurs vieilles relations de bi , voisinage et on peut espérer que malg certains couranis et maJgi'j les discussio: do prc.jse, cet état de choses subsistera. L'orateur exprime l'espoir que le caln s'établira bientôt' en Aiiijanie où J'Allem ' gjie nommera un consul général comn agent diplomatique. En ce qui concerne le chemin de fer i * Cap au Caire, le secrétaire d'Etat décla » que l'Allemagne n'a ouvert aucune nég i ciaûon avec r Angleterre. i Enfin ,M. de Jagow revient sur le di , cours du Roi de Grèce à Potsdam qui, di il, avait u:i caractère purement militai: ei causa une vive satisfaction dans l'anm allemande après les attaques dont elle ava été l'objet. Ce discours fut du reste publié avec l'a sentiment des deux Souverains. Un député progressiste regrette l'affa biisseanent de la Turquie, dont l'Autricli i par l'annexion de la Bosnie-Herzegovin donna le signal. t Un coimni;»aire' du gouvernement détl; ra que l'Allemg'ane était prête à appuyt l'accord sur !e tribunal interàational d( 1 prises et la déclaration sur le droit m; ^ ritime. ANGLETEJUiE Le coup cio main cJco crar-â^isî;© do ruistoi-Londresi 28. — Lo coup de main effectu( sam.jdi, par les orangistes de l'Ulster, yusciié ie plus grand émoi parmi les rad eau::. Ils s'attachent à montrer que le cneis orar:g;fc>tes ont usurpé l'autorité pi biique en interrompant les communication te: graphiques et téléphoniques, et en en: Mêch:i...- polleemen et garde-côtes d'accon piir leurs fonctions de surveillants ; s'ax jiuyant sur ce qu'a dit sir Edward Grey, la lin de mars, que le gouvernement n courrait à la ioree dès que les gen® d ! Lister substitueraient leur action à cell des autorités légales, ils réclament des me sures énergiques. M. Asquith, interrogé aiux Communes, simplement déclaré : « Vu la gravité du crime accompli, cett Chambre peut être assurée que les mini; ues prendront sans délai les mesures con vc:îables pour protéger les agents, les ser vifeurs et les sujets du roi dans l'accom plissement de leur devoir et la jouissanc ao leurs droits légaux. » A la Chambre des lords, lord Crewè i déclaré que le War Office n'avait ordonn aucun mouvement de troupes vers le non de l'Irlande et qu'aucun mouvement d cette nature n'avait été porté à sa connais sance, mais aup Iq commandant en che de-ô troupes irlandaises avait pleine libert" d'ordonner des mouvements militaires dan les limites de son '-ommandement. Naturellement, le gouvernement n'os pas s'avancer, il n'ose compter sur l'armée D'où ces paroles équivoques. La cris de la fin mars menace' de se rouvrir. ITALIE Au congrès socialiste Ançone, 28. — Le Congrès socialiste adopté la nuit dernière, à une forte- ma jorité, un ordre du jour déclarant qu'il ; a incompatibilité pour les membres di parti à appartenir a la fois à la franc-ina çennerie et au parti. A la. séance do ce matin, le secrétaire d' Congrès a donné lecture des adhésions a" parti des socialistes de France et de Russie L'adhésion des socialistes de France a ét particulièrement applaudio. AUTRICHE La &ar<t£ de l'empereur Berlin, 28. — L'ambassade d'Autrichc Hongrie a reçu au sujet de l'état de sant île l'i'lmpereur François-Joseph le téh gramme suivant : L'amélioration persiste L'état général est très satisfaisant. On donne officiellement, au sujet de l'éta de santé de l'Empereur, 'o bulletin suivàrn L'Empereur a passé une huit, en somme bonne, bien que troublée de temps en temp par la toux. L'appétit, l'éiat des forces e l'6tat général sont tout à fait satisfa: sants. TUllG/UIE Les armements maritimes Constantinople, 28. — Les journaux, ai noncent que le nouveau dreadnought c^n mandé par la Porte portera le nom d Fatyh ou de Mahomet le Conquérant. I] annoncent aussi l'arrivée de trois ccntn torpilleurs sur les six commanelés en Ai ■i leterre. v Les 'contre-toiipHleurs ont été envoyé dans l«a Mer Rouge pour empêcher la coi trebande des/ armes dans le Yémen. La Porte fera construire outre le d-reac nought dié.jà commandé, ouolqiues croiseur: sous-marins et dos torpilleurs. ^ ETATS-UNIS >le Les conflits du travail ns Walsenlburg, 28. — (Colorado). — S( >r- 'gardes des mines ont été tués pendant le- nuit dans un conflit avec les grévistes à mine Walsen. On se battait encore ce n de tin. Des troupes ont été envoyées sur ! ne lieux. £ BRESIL L'état de siège Rio de Janeiro, &S. — L'état de siège < jj_ prorogé jusqu'au 30 octobre à Rio-de-J >n nek"c>,^Nitchôroy et Pétropolis, et jusqu': er 13 mai dans l'Etat de Ceara. Cette mesure de précautin énergique sei Ljs bîe avoir été prise pour mettre les par: de l'oi/pcsition dans !'im;)cGSiL»llïté d'enti ^ ver les travaux -uu Congrès, qui doit s'o ja vrir le -o mai et vaiivler l'élection à a_ présidence de M. Wenceslao Braz, qui pcc ,q_ ra alors entreprendre en Europe son voy jg ge annoncé; qj La date du 30 octd'ore coïncide presep a. avec celle de la transmission des pouvoi présidentiels, qui aura lieu le 15 novernbi es Le maintien de l'état de siège permett: lj_ de poursuivre dans le calme l'étude et règlement des graves questions financièr j. qui requièrent toute l'attention du gouve ie nement brésilien. U- CHINE x- L'émeute de i sitsîkar Tsitsikar, 28. — Après avoir pris co: y1' naissance d>u rapport du commandant d' Vr troupes de Moukden, oui s'est informé i , eles causes de l'émeute, le gouvernement résolu de se conformer aux demandes d< a' émeutiers q'ui ne seront pas punis. Le général de brigade Haïou-Lan-Tchv est nommé commandant de la nouvelle d 2S vision qui doit être formée. Leis officie] ^ congédiés latent à leur poste. Le gouve. neur militaire, qu Lavait été également co] ['è géelié, vient aussi reprendre ses fonction 13 Les troubles sont considérés comme te minés. ie a- l Le Conflit lexlea-Âméneaii e -afr-w-r* — j. La médiation eud-amôncaino Washington, 28. — On ne doute guère qu s- le général liueita ait accepté en princip t- la proposition de médiation faite par lt •e trois républiques sud-américaines, et l'o •e croit très possible qu'il consente à ce qu il l'incident du pavillon soit- réglé par voi de médiation. s. Toutefois- on cositinaie à Washington attendre les événements avec anxiété. O. [. ne croit «pas que ic général liuerta, aprè 3 tout ce qu'il a fait, admette une solutio: j' qui, d'après la note de M. Bryan, impl: ejuerait sa ^«.opre élimination, et on n t_ ]>ense pas noir plus que le président Wil r son revienne sur sa parole : « Huerta doi ,s partir. » L_ La théorie qui a le plus cours, c'est qu le général Huerta cherche à gagner di temps. La saison approche où la fièvr jaune fait son apparition sur le littoral d la Vera-Cruz, et tout retard aide à prépa rer la défense de la route de la Vera-Cru s à Mexico. Le meilleur, peut-être le seul espoir d règlement, réside, pense-t-on, dans îa près ' sion que les diplomates européens et sud américains à Mexico peuvent exercer su " 1& général Huerta. 3 L'ambassade ele Grande-Bretagne a reçi avis qu'un certain nombre de ressortissant s oritanniques avaient élé laissés dangereu sement isolés dai^s les mines do pétroL v-.-is.iiCs de Tampico. . Les journaux sont remplis de récits d'in suites et d'outrages infligés à des Améri ^ cains, mais ces récits manquent tous d a confirmation. ^ C'est au contre-amiral anglais Craddoc! et à sir Lionel Carden, ministre de Grande Bretagne à Mexico, que les Américains e les autreas étrangers doutant dpavoir \i\ a quitter, saisis et saufs, la capitale du Me " xiique. M. 11 ohler, premier secrétaire di ] la légation britannique, ayant conduit ui train chargé de fugitifs à lu. côte, a rame né Ù. Mexico le même train chargé de fugi tifs mexicains de la. Ver .-Cruz. On espère maintenant pouvoir emmene. t tous les étrangers, et pour venir en aide i s la légation, l'amiral Craddock a envoyi ^ h.'er à Mexico, par train spécial arboran j pavillon britannique, le commandant di croiseur Essex. f Le géi éral Villa continue recherche: s l'n.].pui des Américams, peut-êti-e pour oh 3 tenir de nouveau la levée de l'embargo su: l'evvi.v>rtation des aimes. î Sa dernière proposition est que les trans ports- .'unéricains le mènent, lui. et ses hom 3 -nés. à la Vera-Cruz, pour qu'il puissi combattre le général Huerta. La situation Washington, 28. — L'ambassade britan nique a re«;u de Mexico la nouvelle qui le président Huerta a accédé à une requét1 de sir Lionel Carden, ministre de Grande i Bretagne, lui demandant de laisser par tir les Américains et d'autres étrangers. / Les Américains partaient dans un traii i spécial au moment de l'envoi de l'a dépê ciie. Tout est calme à la Vera Cruz. L'éta,t d< i siè.^e a été pre>clamé, afin de permettre au: i autorités civiles de reoiviidre leur œuvrt d'aclministration. Les fonctionnaires amé i riccins assument la chaire du service nos tal. lin avis publié par le consul des Etats Unis preicrH à tous les citoyens améri cains de v.'ui .ter la Vera-Cruz. Fmviron -troi cents sont partis ce soir pour la Nouvelle Orléans. Sir Lionel Carden, ministre d'Angleterre à informe l'amiral Craddock qu'il a réussi i amener le gouvernement mexicain à. four nir des moyens de transport là tous les Amé ricains de la, capitale jusqu'à la gare d< t SeLedaid, à 24- kilomètres de la Vera-Cruz où la voie ferrée est coupée. -, Le premier train, transportant deux cen s cinquante fugitifs, quittera Mexico proba t bleinent aujourd'hui. Oïi mande de Laredo que les fédérau: mexicains, qui ont évacué cette ville ven dredi après-midi après avoir incendié, on tcn:é d'e faire une incursion sur le terri toire des Etats-Unis à environ 32 kîlomè très plus au nord. Ils ont été repoussés par des soldats amé t_ ricains et ont ou dix tués et vingt blessés j. Le -, Américains n'ont subi aucune perte, e Lee réfugié© s Washington, 23. — Un train est arrivé i ;- la Vera-Cruz hier soir. Les pavillons an i- glais et allemand avaient été arborés. Ce train amène 26 Américains, 31" An s (ïinfs et 92 Mexicains. Le icuirassé néerlandais Kortcnacr, s< trouvant actuellement en rado de Tampico vient de prendre à bord la colonie hollan •, d-aise au Mexique, sauf six personnes qu ont préféré rester à terre. Mexico, 28. — Ce sont surtout des'suje allemands qui sont partis -pour la Ver, Cruz par les trains que le ministre de 1 'p guerre a mis à la disposition des étrange: ja désireux de quitter la capitale. la Un petit nombre d'Anglais sont égal1 ia" ment partis, mais très peu d'Italiens, ei ^ Français et d'Espagnols ont prexlité de cetl autorisation erui est ici considérée coram un gage de sécurité pour tous les étranger: La situation s'améliore à Mexici La Vera-Cruz, — Selon des informe !3u tions reçues de Mexico ,une attitude plu a~ amicale vis-à-vis des étrangers se man: 1,11 foste dans la capitale penelant ces deu derniers jours. .On attribue ce changemeri n" ele politique aux partisans des ins-urgés, qu 15 s'efforcent de mexliffer l opinievn publique. a" On a distribué des' avis dans las' rue Y' engi-igeant la pjpulaiion à protéger les Amé ' - ricains, dénonçant le général liuerta com r- me étant :1a cause élu débarquement d-a" ceux-ci à la Vera-Cruz et demandant ai peuple de faire une -grande manifestatioi l® pour témoigner sa désu;pprobation de l'at r3 titude du général Huerta. e- Cette démonstration a eu lieu samed Ja soir avec la permission d'u général Huerta 'e ce o:ui est considéié comme une indicatioi 3S do l'aanoindrissament de l'autorité de ce r" lui-ci. Des réfugiés racontent qu'après la ma nifestation, le général Huerta s'est cache élans une légation étrangère parce qu'i craignait d'être assassiné. i- Le combat continue -y La Vera-Cruz, 28. i— Une bataille se -i poursuit non loin de Mexico. a Le général Velasco, qui a été deux foi* îS blessé, est arrivé à Mexico avec 400 fédéraux blessés. ? Le général Pena a été laissé pour mort 1_ sur le champ de bataille. -s r- L'état do sïè^e à La Vera-Crus i- La Vera-Cruz, 23. — En vertu de l'étal 3. de siège, l'amiral Fletclier a pris posses-r- sion des. .jetées, des quais et des dépôts de marchandises d'une compagnie anglaise. 11 a déclaré que celte mesure était nécessaire 'pour ie rétablissement d'une situation normale et qu'il considérait le prix ele | location demandé pal* la compagnie anglaise comme exorbitant. La compagnie a protesté auprès du con-tV'J-amiJral anglais/ Cradock qui a con-e seillé à cette dernière d'adresser une plain-e te au ministère des affaires étrangères, s Les transports du général Funston sont a arrivés. On ne sait pas encore à quel mo-e ment on débarquera les troupes qui doi-e vent remplacer les forces navales. ^ Le généra! Huerta x partisan do Ja médiation s Washington, 2%. — M. de Riano, am- 1 ba?;sadeur d'Espagne, a informé M. Biiyan que le vénérai Huerta a accepté, sans po- 2 ser de conditions,, le principe de la mé- - "dîatio-n tel'qu'elle est î'oimulée dans les t propositions de la République Argentine, élu Brésil et du Chili. i 3 Paris, 28. — On sait que Mme Caillaux : prétend s'être présentée dans l'après-midi du 10 mars, à une heure qui n'est pas cel-i le indiquée sur la iiche mentionnant l'ou-5 ver lu re du coffre-fort. M. Doucard a reçu aujourd'hui la dé-) p^siti-on d'un représentant de commerce d'orig.ne belge, M. Wauthier. Celui-ci lui a déclaré qo étant ailé au Crédit lyonnais lundi, à 11 heures, pour y toucher un cliè-i ejue, on ;ivait inscrit 8 h. -M) sur sa fiche. Or, a-t-il fait remarquer, les bureaux ne ; s'oi-vrent qu'à 9 heures. ■x* t Berlin, 28. — Les autorités militaires ayant appris que-des officiers de l'armée active s'étaient adressés à des bureaux et » agences de mariage en vue d'obtenir des t femmes riches et ainsi à améliorer leur situation financière, ont publié un décret seciet interdisant aux officiers de l'armée et de la marine ele s'adresser à ces bureaux ou agences sous peine d'être mis immé-, diatement à la retraite. -X- ^ Berlin, 28. — Le lieutenant Wencher, du , 19e uhlans, ayant deux camarades à bord de son biplan, a quitté Metz hier à 10 h. 50 du matin et a atterri à 1 heure de l'après-midi à i'riboui'g en Bri.sgau, ayant couvert une distance de 200 kilomètres avec deux passagers,- ce qui constitue un nouveau record élu monde. ^ Le poids eles trois officiers était de 259 , kil. <i(K). Celui de leurs bagages, 50 kilogs et enfin le pilote avait pris avec lui 180 litres d'essence. En traversant la chaîne des Vosges, l'ap-. pareil a dû s'élever à 1800 mètres. > -X- ; Francfort, 28. —• TJn crime épouvantable a été commis la nuit dernière, dans le village de Krainfeld. Un inconnu pénétra •lans la maison d'un fruitier nommé Stein. i Celui-ci, réveillé par le bruit, se leva, mais au moment où il sortait de sa chambre il fut assailli à coups de hache et tomba ina-j nm,ô sur le se>l. ; Sa mère, sa femme et seïs quatre enfants . .ui.irent le même sort. L assassin, pour cacher son crime, mit ensuite le feu à la maison. Stein est mort ce matin sans avoir repris connaissance. Les autres victimes sont gravement bles-5 sées. On a essayé, mais inutilement, avec de3 chiens de police, de trouver la trace de , l'assassin, l -X- Alzetie, 28. — Des malfaiteurs masqués ont pénétré, la nuit dernière, dans la mai-: son d'un rentier!, nommé Fohr, qui vit , seul. Fohr éveillé par le bruit, voulut sans doute se défendre. Les malfaiteurs lui ti-t rèrent trois coups de feu. Fohr fut blessé gravement au cou. Les assassins le bâillonnèrent ensuite, ■ h:i enveloppèrent la tête dans un drap ele • lié, puis ils fouillèrent 1a maison et ne se t rciti.ivro.nt qu'après) av^ir vidé plusieurs bouteilles de vin. Aujourd'hui matin, des voisins entendant les'gémissements de Fohr, enfoncèrent la 'porte eti trouvèrent le- frentier baignant dans son sang. ■X- Strasbourg. 2S. — Les journaux lorrains i si'gnalent aujourd'hui un incident qui s'est produit samedi soir, à Metz, dans) une brasserie, entre trois Lorrains et un of-firûc-r allemand, le lieutenant aviateur Weitzol-, du 99e régiment d'infanterie, ï T.es trois Lorrains ayant continué à par-, 1er à l'entrée de r officier dans.Ja brasse- - ri - sans prêter attention à lui, l'of^cier i s'est mis à les injurier en termes grossiers, ajoutant que les Lorrains : ce n'est pas un :s peuple, mais la classe la plus basse i- l'humanité, un peuple de «wakes», q a l'Allemagne devrait être honteuse d'av< •s pris en 1870. Comme les trois Lorrains, et plus pc ticulièrement l'un d'eux, M. Ermann, s'ine gnait des insultes' Me l'officier, cellui-e tout en proférant de nouvelles grossièi tés, se jeta sur M. Ermann, son sabre elemi tiré du fourreau. Le propriétaire de la brasserie dut s'i terposer et entraîner le lieutenant dai une autre partie de l'établissement. Les journaux ajoutent que M'. Ermann invité par écrit le lieutenant Weitzel à li faire des excuses sous peine de poursuit" judiciaires. ■¥: H'.-rug-Kong, 28. — Le vapeur anglai Taïon a été arrêté au nord ele Macao si le fleuve ouest par des pirates. Ceux-ci oi mis le fou au navire. 158 passagers et hon mes d'équipage ont été sauvés par d'aï très vapeurs, mais 180 personnes manquen La Belette flamande et 1a Belette mlmn — —■—■ Un événement assez curieux vient d se proetuire à Maeseyck, le fief électoral d M. lh lloputte. MM. de Broqueville et Helleputte, tou deux membres du gouvernement, ont éprou vé le besoin de proclamer à la face de L Belgique tout entière qu'ils sont unis com me les deux dents de Ja fourche. Et lds .sourires qui tlluminaient leu: aiugustie flace, ihdices d'une consciienct tranquille et el'une humeur égale, ont fai courir de sérieux dangers à leur complai santé mâchoire, qui n'eut jamais à «e li vrer à pareil exercice. Ce fut un vérita ble match entre elles, et à cette heure, i n'est pas encore jpossiLle de savoir laquell< des deux a remporté le prix. Nos confrères curieux par nature et paj tempérament, se sont demandé ce que 1< chef du cabinet pouvait bien aller faire dans cette galère maeseyckoise. La ré ponse est simple : Les flamands ont exigé la présence de M. de Bre)queville, afin de bien montrer è tous le peu d'importance à accorder aui risettes qu'il a adressées «aux Wallons pai 1 intervention plutôt inattendue de MM. de Crawliez et Braconier-ele Hemricourt. En homme souple et docile, M. de Broqueville a comblé d'aise ses auditeurs ombrageux. A l'heure du fëaint-Marceaux, notre premier s'est levé pour-rendre hom-niage à la carrière politiejue, si admira ble/ueut remplie, de M. Helleputte ; il a signalé son activité prodigieuse et s'est félicité d'avoir avec lui une communauté de vues entière, source d'une amitié inaltérable, etc., etc. Au milieu de ce bemquet, détachons une simple fleur : M. de Broqueville a toujours ou avec M. Helleputte une communauté de vues entière. Voilà qui n'est rassurant qu'à demi. Il est de notoriété publique que M. Helleputte fut à la Chambre comme au gouvernement, un irréductible advensaire des wallons et de la langue irançaise. Les fla-miingants les plus obtus ont toujours trouvé auprès de lui un bras pour les défendre, un cœur pour les aimer, comme on élit sur je ne sais plus quelle musique. Lui-même a mis la main à la pâte et dans les différents ministères où il passa, eut soin de laisser eles traces de sem flamin-gant.isrne ardent. C'est à lui que nous devons la flamanelisation à outrance de toute l'administmilon, c'est à lui que nous devons ces élégantes inscriptions flamandes qui. s'étalent sur les murs ele nos gares wallonnes, c'est à lui que l'on attribue l'invention gr tesqué du guide bilingue, c'est à son intervention et à son influence que la Wallonie doit d'être sacrifiée au point de vue des travaux publics, et c'est à lui que les 'Wallons peuvent reprocher d'être écartés des emplois de l'administration et de l'année s'ils ne connaissent pas le flamand.Eh bien, M. de Broqueville, loin de critiquer toutes ces mesures attentatoires aux droits et aux intérêts des Wallons, a éprouvé !c besoin de déclarer qu'il fut toujours en parfaite communauté de vues avec M. Helleputte. Mais alors, il épouse donc tous les griefs de ce farouche flamingant. Mais alors, il est donc aussi flamingant que lui. Et que deviennent les déclarations faites par le chef du gouvernement aux deux candidats wallons ? Que signifie cette proposition de recevoir dans une antichambre parlementaire les délégués qui seraient invités à venir déverser dans le gilet de notre premier le fioi des plaintes et des réclamations de notre infortunée région? Que signifie toute cette comédie ? Promesses électorales. Eau bénite de cour. Pauvres candidats wallons, qui avez eu foi dans 1a parole d'un ministre en vacance, grisé par l'air pur de ne>s Ardennes, que vous êtes malheureux ! Vous vous imaginiez que la .lumière pouvait venir de Spa. C'est de .Maeseyck qu'elle surgit, avec quelle cruelle crudité ! Le bon fabuliste qui écrivit l'apologue de la « Chauve-Souris et les deux belettes », connaissait les politiciens de l'école de M. de Broqueville. Tombant dans le nid de la belette, ennemie des souris, le chef du gouvernement, lui aussi, pour lui donner le change, est homme à dire : Moi, souris ? Des méchants vous ont dit ces [nouvelles ! Grdcc à Vauteur de Vunivers, Je suis oiseau ; voyez mes ailes : Vive la gént qui fend les airs ! ■Mais si c'est dans le nid de la belette ennemie des ciseaux, on le verra faire la plus belle volte-face : Qui fait l'oiseau? C'est le plumage. Je suis souris ; vivent les rats! Jupiter confonde les chats! Et ainsi l'élégant M. de Broqueville s'imagine qu'il roulera tour à tour la belette flamande ot la belette wallonne. Il devrai! y mettre un peu plus de modestie. Poui qui, diable, prend-il les Wallons? mm» «w» -sa> -Gb— 111 ■■ i. Helleputte et la " Gazette de Liège S'il faut en croire le XXe Siècle, M. de Broqueville aurait rendu hommage à l'activité prodigieuse dont M. Helleputte a si donner la mesure au ministère des che mins de fer comme au ministère des tra vaux publics, activité dont il aurait eu le preuve quand il lui a succédé au minis tère des chemins de fer. de -Cette déclaration nous plonge dans ae profond é ton nement. iir Nos lecteurs le partageront sans do quand ils auront pris connaissance de 1' r- ticle suivant qui fut publié le 24 févr pair la Gazette de Liège : i, Il s'agit el'une interview que le corr e- pondant bruxellois de notre pieuse consoe à a prise à « deux memfc/res éminents de droite » : ^ «Il paraît qu'on ne peut rien obtenir M', Helleputte et que nombre de dépui a doivent réclamer l'intervention du chef cabinet pour qu'il soit fait droit par département des travaux publics à lec sollicitations. — Il est certain encore que M. Hel s putte pe sait pas prendre ele décisio r Quand M. Van de Vyvere a quitté le n ,t nistère, la epiestion des travaux d'Anve [_ était sur le point d'aboutir. Elle est moi t_ avancée aujourd'hui. Et il en est ainsi po 1 tout. — Mais alors, le départ de M. Levie : pourrait-il être l'occasion el'un remani ment ministériel portant sur un autre pc tefeuille que celui de3 finances? ^ — Non ! Non ! Les raisons cjui ont amei y la rentrée de M. Helleputte dans le n nistère formé par M. de Broqueville subsi tent toujours. Et bien que la droite ait 2 se plaindre de M. le ministre des travai 2 publics, elle prendra patience. — Alors, pour le moment, il n'y aui 3 pas de nouveau ministre? — Je ne pense pas, pour autant que 1 sois au courant, M. Van de Vyvere il auix finances et les chemins de fer reviei dront aux postes, téléphone et marine ave [ M. Segers. Pour un petit pays comme ' nôtre, dix ministres sont amplement su 1 fisants. A propos de marine, voici encore un di | tail qui montre combien la collaboratio | de M. Helleputte laisse souvent à désire: Quand on a créé le département de M. b< gers, on a essayé d'unifier les services d la marine disséminés dans plusieurs m nistères. Or, il y a quelques dossiers eri sont restés aux travaux publics. C'est e ' vain que M. Segers a tenté jusqu'ici d les faire entrer en sa possession. — Si -je rapporte cette conversation, j serai a mon tour taxé d'inexactitude ? — Sans doute. Mais ce sera par prétérition la situation aura été modifiée peut-être e ce sera profit pour tout le monde. » Cette appréciation qui date d'hier n' i t,\as empêché la Gazette de Liège de iprer dre pari au concert de louanges que le Macseyokois ont entonné en l'honneur d M. Helleputte. Décidément, M. de Broqueville est un ter riblc pince-sans-rire 1 Revue ie la Presse FLEURS ET ORTIES Un de nos confrères a découvert quel que s orties dans le bouquet oratoire offer par M. de Broqueville à M. Helleputte. Le. voici : Tout l'intérêt était pour nous dans cett rencontre publique entre deux augures qu ne peuvent se regarder sans grincer de: dents. Confessons-le, ce fut une heuire de rosse rie exquise. M. de Broqueville, le plus habile," avai entouré son ibouquet d'orties d'assez di fleurs pour-que les bravies Camp in ois s'3 soient mépris, aillant j'.usou'ià confondre le" deux frères ennemis, après leur mimodra me de l'indéfectible union, dans une in terminajjile ovation. Mais les mieux avisés avaient souri, eu: aussi, tandis que le chef de cabinet rappe lait les principaux traits de la carrière di jubilaire. Il a notamment évoqué la proposition d< loi, déposée par M. Helleputte, en 1894, su: la réglementation des travaux des adulte; et qui dort dans les cartons parlementaire: depuis vingt ans. i'1 a souligné ce fait que tous deux on îondié ce « XXe Siècle », dont ils s'em pressent, d'ailleurs, de renier la paternitf chaque fois que le journal clérical 6e me en mauvaise posture. El a jugé bon, au mœnent où le désarro du chemin de fer fait scandale, d'acte] la part prise par M. Helleputte (à la ges tion de notre régie du railway, si indigne ment sabotée. Il lui va attribué le mérite de la créatioi de cette fameuse école de pupilles que malgré les représentations des autorité: médicales, l'on va ériger en face du ci matière de Maeseyck. Enfin, s'il n'a pas évoqué la banquerout: du volontariat — le système cher au cœu: de M. Hellqputte — c'est qu'un autre ora teur, ayant le sens de la gaffe, l'avait pré cédé en félicitant le ministre antimilita riste pour avoir voté le service obligatoin général. L'assemblée, qui n'y. a vu que du feu, i éclaté en acclamations bruyeuites. Et M. Helleputte, q,ui ne voulait san: doute pas troubler la fête, s'est réfu.gi< derrière la raison d'Etat pour ne pas ré pondre publiquement au chef du gouvernement, Ce sera ipour le prochain consei de cabinet. Mais le jubilaire n'a pas ré sisté au désir de décocher le trait diT Par tlhe à son ennemi, et, sous couleur de L féliciter pour le vote de la loi scolaire, i a observé que M. de Broqueville avait pi alboutir où M. Schollaert n'a pas réussi Pourquoi ce rapprochement ? Si M. Halle putte n'a pas voulu être désagréable à soi beau-itère Schollaert, c'est qu'évidemmçn il a voulu compromettre Ml do Broque ville. LA CAMAR1LLA A L'ŒUVRE Le Matin d'Anvers dénonce les menée, de la petite çamarilla dont le ministre d< la guerre est le jouet : Le désarroi dans lequel se trouve notv corps d'officiers depuis oue M. de Rroque ville préside à ses «Destinées ne fait ep.ii s'accroître. Notre devoir envers le pays e l'armée nous impose de constater que 1 ministre n'est plus que le jouet d'une «a mariiUa' avide d'arriver aux hauts grade le plus rapidement possible, et qui dans ,c but lui fait méconnaître les étroits les plu légitimes de d'officier de troupe. Les dernières nominations on(pen effet prouvé epe les commanc\ants d'unité, c'est à-dire ceux qui journellement sont là 1; tâche et auxquels incoml>ent toutes les res ponsabilités, n'ont plus la moindre garan tie d'obtenir le grade de major, alors mê ' me ou'ils sont proposés avec les notes le plus brillantes (par leurs chefs hiérarchi efues et qu'ils satisfont à l'épreuve de Bru xelles. Ces agissements inqualifiables prove quent >à juste titre parmi les officiers d troupe un vif mécontentement et un dé couragement préjudiciable au bon fonctior un nement de l'armée, mécontentement et c ce>uragemen.t dont plusieurs lieutenants g ite néraux se sont fait l'écho au Comité d'à ai*- mée réuni à Bruxelles le 21 avril. Le n ier nistre n'a pu, réfuter leurs légitimes pr testât-ions <^t il ne paraît nullement se re Bfi. <lre comipte à quel degré il porte attein ur au prestige des chefs de corps et eles g la néraux epii, eux seuls, connaissent réell ment la valeur des officiers dont ils i i sont portés garants, en les- proposant a eie grade supérieur. és Souhaitons aue M. de Broqueville r ae s'entête pas à laisser perdurer Hnjustie le commise envers de bons officiers et qu' rs se dégage le plus tôt possible de l'influene néfaste de son emtourage pour leur acco: e- der les réparations nécessaires. 3: NOS FINANCES rs Résumant Vexe client discours de M is Franch d Alost, la Gazette de Rruxelle îr évoque la situatiGji financière de la Be\ gique, après trente années de régime cli ie rical : I" La situation est d'autant plus grave qu'oi chercherait en vain à l'attribuer à la créa . tiou de nouvelles charges militaires. C'es . la mauvaise aelministration des ressource " publiques, c'est l'abus des emprunts, c'es .a dissimulation apportée par le gouverne ment, clérical dans sa politique financièri ,A qui en sont la cause. Songez, que le service de la dette publi que nou.5 coûte actuellement tplus de 20< millions par an, c'est à dire plus que m e nous rapportent les douanes et les contri a initions directes réunies. 1_ . B,lvv.. c(i fiu» nou.-, accable, maintenant ;C ! '• hypothèque du passé iinancier de e 1 admîmetraiion cléricale» c'est la rançor r- des fautes commises, dr-s excès du fonction nai isme aussi qui est elevenu une wlaie >- poux- notre pays. n C'est encore la déplorable halitudè dénoncée en vain d'ailleurs depuis si long-j 'î!ps' j immobiliser des capitaux énormes •G Sfr!l!»wC? ]^îise? ^ui demeurent indéfi-i- nniiont împicductives. ; d'entamer, de tous 1 :ers-tC( 3 f la lois» des travaux dont on ne n voit po,-, la fin, ou l'on engouffre des mil-0 PÇndant de longues années, ne vien' 1L? servent a rien ; de sor- 0 te que si I on calculait; avec les intérêts composés, le prix de revient des entre- . prises d utilité imblique ainsi conduites t on verrait qu'elles coûtent deux, trois fois plus c ;,er, en realité, que sur le papier : 1 htférê? caljUjiux qui y elornrent rapportent o » ' -peil(îai;t ce temps, aux prêteurs et av.cîoissent nos obligations. ^ r.i.H1;1 "i® compter sur un gouvernement leucaj pour revenir à l'économie, à l'or- â,t ïnWf r^éi!ité'îans ]RS budgets.Ceux qu. 11 ont point cessé en effet de se pre>-c-ajmer les agents de la prospérité natio-iid;v> ne pourronr jamais avouer à quel les aveu^los <ruî •"vêtaient j ce.o a, eux. Ils devront continuer à recou-f rir aux plus }>crriicieu.\ artifices, aux mensonges jes iduts elfrontés pour farder la situation jusqu'à ce quelle soit devenue inextricable. Si Jes élections prochaines ne leur don-neru pas un sérieux avertissement — et 5 qu en peut-on attendre, hélas ! avec le suf-iiagc falsifie qu'ils maintiennent en vigueur parce qu'il est leur seul appui — ils • Sn£Îim-UOr(+n\ (lan,s, la m';me voie et nous i conduiront à un désastre. : En Belgique ; Avertissement nécessaire Si, aux prochaines élections, le pays ne ' i?m!e 'Pas au gouvernement un avertisse-ment sévère, s'il ne diminue pas la maie>-: rite, la politique financière du gouvernement continuera et sa politique scolaire i s accentuera. tion"? résu,ltera-t'"il de sa mauvaise ges- Des impôts nouveaux, oui pèseront lour-; element sur les épaules des contribuables ; et paralyseront le mouvement des affaires. Quant à sa politique scolaire, la voyant en quelque sorte encouragée parles éflec-w?' ira de supprimera la fa- i culte de suivre le cours de religion, rendra celui-ci obligatoire et prendra de nouvelles dispositions -pour faire fermer le plus grand l nombre possible d'écoles neutres. Ce sera mener le pays à la riiLne el'une part, à la guerre civile de 1 autre, ce qu'il faut éviter - à tout prix, en donnant à nos maîtres l'aver-ussement voulu. La droite | Au dernier moment., la réunion de la aroite a été décommandée. Mardi matin, dans le péristyle du Pa-) laif; 'a Nation, on rencontrait des jour-. nalist.es de tous les partis en quête de renseignements.Les catholiques semblaient les plu? c-,,». pris. ' sur- ; N'est-ce pas le discours de M, Woeste à Solteïham qui aura fait ren^ucer lfî-ou i v^nc™,ei1' ;'u Projet do réunir la majorité Ce n est pas encore chez nos adversa?r« i 1 union ideale... Oh ! non.., a^res La propo&ïtïon Franck ; Mardi, à une heurs, réunion de la com-mission chargée d'examiner ■ 1" l u proposition de loi concernât i» ' employés et commis de M. Franck ' ploî. P''°JOt de loi sur 10 contrit d'em- ! : mi' Pirmez, présl- ; '-rat>!>0,telu' i Cillés do Lelcchy, DvVoze, ou. .Blus de Warnaffe membres de la commission. L Friîiï é'f aleTn,ent à la réunion : MM. - f T? K' ^Mechelynck et Pécher. °,xamin6 Les amendements propos^., pai le rap.porteur. textes Te S CSt étaLli sur les différents > «w s occupera dans une prochaine > ft"CeJ]xe:e au !eudi ^ mai, des disposi-ue>ns ieui uves aux commis-voyageurs. La commission espère déposer son rapport le 8 mai» Danjj l'ordre de Léoipold î Suivant la coutume, à la veille des élec-t tions paraîtront des promotions et nomi-' nations dans l'ordre de Léopold, intéres- - sant les membres de la législature soumis 3 a reélection ou ne se représentant plus II ; Paraît qu'un conseil de cabinet a été néces-' sa ire en présence des exigences de quelques droitiers." Les traditions seront-elleîs » respectées, ou tel membre de la majorité ■ sera-t-il promu dans l'Ordre alors qu'il n'y jurait droit que dans 4 ans! Troublant pre)blèm<^ Monument Paul Janson 5 Nous commençons aujourd'hui la publication des listes de souscription : Première liste : M. Ernest Solvay, 5.00C fr. ; M. Prosper Hanrez, sénateur, 1.0GT - fr. ; Association Libérale de Bruxelles, 50C î fr. ; M. Sam Wiener, sénateur, 200 fr. ; -MfM. Ber,nheim, père et fils, 30 fr. ; Uni libéral, fl fr. ; M. Goens, 5 fr. ; ML Derey

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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