Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 18 June. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qr4nk3773c/
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Jeudi 18 Juin 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Jeudi 18 Juin 1914 Franco en Belgique tin an : ÎB *■ » » 6 mois : 8 ff. » » 3 mois : 4 fr- Franco en Hollande Un an ; 22 fr. » Union posiaie * 32 fr. On s'abonne au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATIOF TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE Annonces. = a îa ligne, 26 eeisl Réclames. a » , . » 40 cent, Faits divers 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs ^formations financières » 3 franco Avis de sociétés i« pente op» 30 cent. Émissions. . , , , » 1 frane RÉDACTION TÉLÉPHONE 91? FEIIULE POLITIQUE. LITTERAIRE ÊT COMMERCIALE. - FONDÉE £1* 1784 RÉDACTION ET A DMI1V1STRATÏON s BOUUEVARP DE LA SAUVENIÉRE, 23 ÉTRANGER FRANCE Les éboulements à Paris Paris, 17. — Des équipes d'ouvriers on continué, durant toute la nuit, à déblaye les excavations du boulevard" Haussaiann des places Saint-Augustin et Saint-Phi lippe-du-Roule. La nuit est belle. Le temps est calme Aussi, jusque après minuit, des centaine, de curieux, massés derrière les barrages ont-ils suivi de loin, à la lueur des torche: et de lampes à l'acétylène, les allées e' venues des ouvriers. Vers onze heures du soir, M. Boucard juge d'Instruction, en .compagnie de M. Fa gar'd, commissaire de poice, et d'architecte: experts, s'est transporté à nouveau sur le: lieux des éboulements. Le magistrat s'es fait donner sur place de nouvelles explica lions et ' précisions. A minuit, pia.ce Saint-Augustin, les ou vriers avaient achevé". Id''abattre la voûte constituée par le pavage en jbois surplom bant le gouffre où s'engloùtit:'' le taxiautc du chauffeur Cloup. ' 'Boulevard Hâussmârin, des maçons poursuivent activement la construction d'ur mur de soutènement que l'on édifie contre les fondations du magasin de chaussures situé & l'angle de la rue du Havre. De leui cètêf dés' terrassiers continuent à enlevei de'la terre et dés pierres. On n'aperçoit au cun cadàvre, on ne découvre rien qui puisse laisser supposer qu'un être vivant -lit ét<! enseveli. A Saint-Philippe-du-Roule, à minuit e\ demi, les ouvriers n'avaient mis au jour aucun autro cadavre. Leurs fouilles sonl eiirigées dans la partie' de l'excavation située près de l'église. Des ing'énieurs et des conseillers municipaux assistent à ces travaux.A l'Hôtel de Ville La catastropne de la veille faisait hier l'objet de toutes les conversations à l'Hôtel de ville»- Dès son arrivée au conseil municipal, M. Duval-Arnould faisait informer d'urgence ses collègues que la commission du Métropolitain, uont il est le président, se réunirait vers la lin de l'après-midi pour entendre les explications de M. Bienvenue. En mènie temps, M. Chassaigne-Goyon avisait les préfets de la Seine et de police qu'il leur poserait, à la séance de vendredi, une question pour leur demander quelles mesures de précaution ils croient devoir prendre « pour éviter le retour d'accidents de cette nature ». D après, les ueclarations de M. Bienvenue à la commission du Métropolitain, les effondrements de la voie publique spnt dus à la rupture des branc'nements d'égoûts secondaires momeiitanément décalés par les travaux en cours et délités par l'orage. Ces égouts oijt été soumis 'à■ une pression anormale par suite de l'irruption soudaine des eaux dan» les chantiers ; d'où des anouilîe-ments «qui ont déterminé la rup'tuçp de diverses canalisations. Malgré les terribles conséquences qu'ont eues ces ruptures, l'inspecteur général a pu rassurer la commission sur les dommages qu'elles ont causés aux ti uvaux mêmes du Métropolitain. Les al'fouillenieiiis. ne se sont produits qu'entre « l'extrados » ae la voûte et de la chaussée, et M. Bienvenue en a donné pour preuve que l'auto tombée dans une excavation s'était arrêtée à la voûte supérieure du tunnel. Hue La-Boëtie, cependant, cette voûte a quelque peu fléchi ; mais en cet endroit aile no reposait pas encore sur ses piédroits.M. Bienvenue et la commission ont re-îon'nu, d'un commun accord, que le voisi-lage d'égouts en service était un des points les plus délicats de la construction de nouvelles lignes. En raison des «. décalages » possibles il y aurait lieu de rechercher les noyens de prévenir les « contre-pressions ». Peut-être y aurait-il intérêt, .comme le préconisait M. Girou, à recourir uu double-nent métallique qui permettrait ainsi à :'égôut de résister davantage au cas où les îtais 'viendraient à glisser sur la couche .abloiuieuse élu sol inondé. M. Bienvenùe i eh outre signalé que sur les chantiers lu Fàubourg-Saint-Honoré, les chefs d é-juipe ont pu, après avoir sauvé le personnel, -prévenir la police des dangers possi->le:v de'telle go rte'que lès barrages ont été itablis avant l'effondrément. On retrouve deux cadavres Paris, 17. — Des ouvriers viennent de clé-;ouv.rir clans 1-excavation de la rue d'An-in, le cadavre du jeune Jean Gallot, âgé ie onze ans» On a retrouvé également dans l'ettcavatipii de fta place iSMPihiliilppe-du-^oule, le cadavre du jeune Alexandre Faire, âgé de douze ans. ALLEMAGNE Le canal Hohenxoliorn Berlin, 17. — La voie de grande navigation entre Berlin et Stettin a été inaugu-•ée aujourd'hui en présence de l'Empereur. C.ette nouvelle route fluviale porte le nom le canal IliJhenzollern. ANGLETERRE Un& conférence de M. Roosevelt Londres, 16. — M. Roosevelt a fait ce soir lu théâtre de Burlington-Gardens une con-'éronce sur son voyage d'exploration au Brésil. Outre les membres de la Société royale ie géographie, en l'honneur desquels cette conférence était faite, l'assistance des plus nombreuses comptait un grand nombre de notabilités. Au premier rang se trouvaient e prince de Battenberg, sir Edward Grey, ord Cu.rzon et l'ambassadeur des Etats-Unis.L'ex-président a dit que la vallée de 'Amazone n'avait encore été explorée qu'à noitié et qu'il restait beaucoup à faire lan's cette région. On a baptisé le fleuve qu'il a découvert e « fleuve du doute », parce que personne ie sait où il coule, mais il n'y a pas le noindre doute à avoir sur l'existence de ce leuve. Ii est étrange qu'après les excursions des Ajrcheurs de caoutchouc à l'intérieur du Brésil ce fleuve ne se trouve pas sur les cartes et ne soit connu ue comme un petit cours d'eau tributaire. Selon- M. Roosevelt, mii a fait l'éloge du climat de la vallée de l'Amazone, le nouveau fleuve est aussi étendu que l'Elbe ou le Rhin M. Roosevelt a déclaré qu'il fournirait au président de la société des cartes et des photographies dont il pourrait faire l'usage que bon lui semblerait. Mort de M. Bennet Burlei^fh Londres, 17. -— On annonce la mort, à Bexhill, de M. Bennet Burleigh, correspondant de guerre du Daily Telegraph depuis 1832. Il suivit encore dernièrement les opérations de Tripolitain© et dans les Balkans. TURQUIE Ce que la Turquie répondra à la Grèce ^ Londres, 1G. — La réponse du gouvernement ottoman à la note grecque n'a pas encore été remise à Athènes. Cependant l'agence Reuter se croit en mesure d'indiquer ce que sera, pense-t-on, la teneur de cette réponse. La Turquie signalera tout d'abord, comme preuve de ses intentions pacifiques et conciliantes, qu'il y a un mois environ elle a proposé à la Grèce d'« échanger » la population grecque désirant émigrer dans les provinces annexées contre les musulmans de ces provinces qui voudraient vivre en territoire ottoman. Cette proposition fut acceptée par le gouvernement hellénique, mais jusqu'à présent il n'y a pas été donné suite. La Porte déclarera encore, pense-t-on, que la note grecque constitue une intervention dans les questions intérieures de l'empire ottoman, intervention que la Turquie ne peut pas admettre. A l'égard des plaintes concernant les mauvais traitements infligés à des sujets grecs, Ta Turquie fera remarquer (pue l'enquête 'officielle conduite par le ministre ottoman de l'intérieur a montré que ces plaintes sont exagérées, que la population grecque dans l'empire a été rassurée et que lès autorités locales ont reçu des ordres sévères en vue de punir les excès. L'attention de la Grèce sera aussi attirée sur le fait que le.s Grecs qui tout d'abord exprimaient le désir de se rendre en ter-I ritoire hellénique ont depuis changé d'avis. On s'attend également à ce que la note turque contienne des plaintes sérieuses en raison des rapports quotidiens reçus à Constantinople sur les mauvais traitements auxquels est en butte la population ottomane dans les territoires anneixés. Une première sanction Constantinople, 16. — Le ministre de l'intérieur télégraphie qu'il a relevé de ses fonctions le gouverneur du sandjak des Dardanelles, coupable de négligence en ce qui concerne la question de l'émigration des sujets grecs. Pareille mesure a été prise contre le lieutenant gouverneur d'Àivali, convaincu d'avoir abandonné son poste sans autorisation.Constantinople, 17. — Le kaïmakan de Phokia est révoqué. La i-ar.lqUo ps.rmii los Grecs en Asie-Mineure ;Jmyràéj 16. — Prise de panique à la suite des divers meurtres isolés et de l'attitude menaçante dès musulmans, la population grecque des villes de Soma et de Perg 0,21103 s'est réfugiée à Dikili, ville située sur le littoral. Talà'àt bsy et le kali se sont rendus à Soma et à Peiga.nos. et ont essayé vainement tic rassurer les Grecs. On, dit que quinze mille Grecs ont quitté i le pays. La ville de Pho'cea et les villages de Guère.rkeui.'et de Serckoui dans la plaine de Mehemen, ont été pillés vendredi et samedi par une bande de quatre cents hommes armés venus des villages turcs du voisinage. A Serekeui, plusieurs Grecs qui résistaient j ont été tués. Des témoins dignes de foi di- | sent avoir vu neuf cadavres de Grecs à ' Pho-cea. Tous les habitants de Phocea, au i nombre de six mille, se sont enfuis. Le vali a déclaré qu'une cinquantaine : de pillards^ qui ont été arrêtés, prétendent 1 avoir agi comme ils l'ont fait parce que le bruit de massacres de musulmans avait couru. Talaat oey et le vali font tout ce qu'ils peuvent pour rétablir l'ordre. Les villages, des environs de Smyrne sont fortement gardés. Plusieurs gouverneurs, officiers de gendarmerie et gendarmes ont été arrêtés et vont comparaître devant le conseil de guerre. Une grande inauiétude règne à Smyrne. Le corps consulaire a tenu hier une réunion extraordinaire. Conseiti serbe Constantinople, 16. — On annonce ce soir, de source diplomatique bien informée, que sur l'ordre de son gouvernement, le chargé d'affaires de Serbie a déclaré cet après-midi au grand vizir que la Serbie, animée d'un esprit.amical envers la Porte, lui conseillait d'assurer la sécurité des Grecs dans l'Empire ottoman, la continuation des excès pouvant influencer les relations turco-serbes actuellement excellentes car la Serbie s'intéressait à cette question. La réponse aurait été rassurante. L'état de siègro â Smyrna et dans les Dardanelles Londres, 17. — Une dépêche de Constantinople annonce que l'état de siège vient d'être proclamé à Smyrne et dans les Dardanelles, afin de faire cesser l'émigration des Grecs. Une note de la Porte Constantinople, 17. — Le grand vizir a fait remettre hier soir aux ambassades une note protestant contre l'exagération des informations relatives aux hostilités qui se sont , déroulées en Asie-Mineure dans le vi-layet d'Aidin et offrant d'adjoindre à titre privé à Talaat bey des représentants des ambassades qui pourront se rendre compte de la situation et rétablir la vérité. Le grand vizir a envoyé auprès du patriarche oécuméniciue des représentants du gouvernement ottoman pour le .prier de rassurer l'élément grec ottoman et de faire ressortir les efforts de la Porte en vue du rétablissement de l'ordre. BULGAIUK L'agitation hellénophobe Sofia, 17. — M. Radoslavoff, interpellé au Sobranié sur les mouvements des Grecs, a renouvelé "les déclarations; qu'il avait faites récemment. Aucun excès, a-t-il dit, n'a été commis contre les Grecs. La prise des églises du Patriarcat s'était accomplie sans troubles. Ce mouvement a surpris le : go.u- ; vernement car il s'est produit au moment où il faisait avec'quelque succès des démarches là Athènes pour la cessation des agissements dont les Bulgares de Macédoine étaient l'objet et qui émurent l'opinion bulgare.. Toutefois, a ajouté M. Radoslavoff, le mouvement ne dégénéra nulle part en aé-sorclre. Le peuple bulgare a assez de bon sens pour éviter eles excès. Le maintien de l'ordre étant un devoir de l'autorité, le gouvernement a pris par précaution toutes les mesures. A us A NIE L'at.aque d^ Dufanzo a échoue Durazzo, 14. — On déclare que l'on peut considérer actuellement comme ayant échoué la première tentative, faite par les rebelles pour prendre Durazzo par surprise. Les rebelles étaient iorts de trois mille hommes ; ils se sont retirés au nord et 4 l'ouest. L x population s'est montrée calme ; çà et là, il s'est produit quelque agitation. Une partie de la population italienne qui craignait le plus la panique s'est embarquée dans le courant de la journée. Les- pertes subies par les troupes du gouvernement s'élèvent environ à cent Inommes tués ou blessés. La presse autrichienne attaque les italiens Vienne, 16. — Les Italiens sont attaqués avec vivacité par les journaux, principalement par la Zeit, la Neue t'reie Fresse et la Reiclisposi, qui, soit dans de longs articles, soit sous forme de dépêches de Du-razizo, les accusent d'approvisionner les insurgés en armes, en munitions et en instructeurs, de les renseigner sur les moments propices pour l'attaque et de répandre, parmi les troupes, des émissaires qui les dissuadent de marcher contre les insurgés. La mort du colonel Thomson C'est avec une douloureuse stupéfaction que l'on a appris en Hollande la mort du colonel Thomson 'tué en défendant Durazzo contre les reibelles. M. L. Thomson était lié en 1869 et, après avoir fait des études à l'Académie royale militaire, avait été nonimé sous-lieutenant d'infanterie en 138>3. Après avoir passé dans diverses garnisons, il partit pour les Indes et se distingua dans la campagne à Atjeh qui suivit la trahison du chef Tokoe Oemar. 11 se conduisit avec tant d'héroïsme qu'il reçut la médaille pour faits de guerre ex>-traordinaires et fut nommé chevalier de l'Oreire militaire 'de Guillaume. A son retour au pays, il entra à l'Ecole supérieure de guerre et passa brillamment ses examens. .Son séjour y fut interrompu par son départ pour l'Afrique du Sud. où ;1 suivit la eainpag,ne du côté des Boers, comme attaché militaire néerlandais. Les chefs (boers aussi bien que les. officiers étrangers apprécièrent beaucoup son énergie et sa décision. Peu avant la prise de Prétoria par les Anglais, comme on craignait un pillage, Thomson créa un corps de police avec des volontaires et en prit le commandement. Aux Pays-Bas, il prit, part activement j l'exécution des mesures militaires de précaution qui devaient rendre impuissante la ,£iève des chc-mkiots en 1903. Il reçut la croix de chevalier de l'Ordre d'Orange-Nas sau, avec les épées. Eji 19Ji>, il conquit, malgré les socialistes, le siège de député de Leeuwarden et alla siéger, à la Seconde Chambre, sur les hancs des libéraux unis. 11 fut mêlé aux grands débats militaire.s et combattit avec violence souvent lé monopole de Krupp pour"' la fourniture des canons et des projectiles au pays. Aux élections de 1913, Thomson. ,ne fut pas réélu. Il .partit pour les Balkans en cjualité d'attaché militaire et jy-it la guerre, en Macédoine, en 'Epire et aussi en Albanie, où il assista au siège de Tarrabosch (Scu.tari). Lorsque des' officiers hollandais furent changés d'organiser l'a gendarmerie albanaise, Thomson se proposa et fut engagé avec le grade cle colonel en même temps que le général-major De Veer. Les twiiei'aiitesî ciu co^nci Durazzo, IV. — Hier ont eu lieu les iu-iK-i u.iitfii uu coionel Thomson. bur uu avis uù maire, les magasins avaient été termes et avaient pavoisé. La piincesse, liabuiee ue non', vmt sa-iuer le cercueil et déposa un couronne de lauriers. Aussitôt après, ie convoi se mit en marche' et passa par les jardins du Palais. Le Prince déposa alors sur le cercueil lu plus haute récompense du Royaume d'Al-biuiie et suivit à son tour le cortege. Ensuite venaient deux peloions de matelots italiens et austro-hongrois qui rendaient les honneurs. Le cortège s'achemina vers la ville et gagna le cimetière catholique, suivi du corps diplomatique au complet, des consuls, des trois amiraux, de tous les ministres et de toutes les notabilités de la ville. Un grand nombre de Myrdites et un peloton de gendarmes marchaient en tête du convoi. La Haye. 17. — Les ministres d'Autriche-Hongrie et d'Italie ont fait une visite de condoléances n.u ministre des affaires étrangères à l'occasion de la mort du colonel Thomson. Le gouvernement a accepté la proposition de l'Autriche qui rftettra à sa disposition un torpilleur pour transporter la dépouille mortelle du colonel Thomson de Durazzo à Triesté, le gouvernement néerlandais se chargeant du transport du corps de Tri,este en Hollande. Le capitaine Thomson, frère du défunt, est.pa.rfi pour Tries te avec la mission de ra^ mener le corps de son frère. Effervescence à Scutari Scutari, 17. — La levée et 1e passage dans Scutari des troupes chrétiennes à destination de Durazzo produisent une certaine effervescence dans les milieux musulmans. Lendemain de bataille Durazzo, iG (5 h. soir). — Le combat qui a eu lieu la nuit dernière a été de courte durée. Il s'est 'borné à des échanges de coups de feu ele part et d'autre, mais personne ne .'ut atteint et, après une demi-heure1, tout rentrait dans le calme. On ne signale aucun autre incident pendant la nuit. L'ennemi a quitté le terrain et s'est dirigé sur Je front principal du eût1' de Rasifcul, derrière la chaîne de collines, où il occupe de fortes positions. Pendant toute la matinée, c'est-à-dire jusque vers midi, aucun coup de l'eu n'a été tiré. Toutefois des groupes ennemis ne cessèrent pas de' se montrer sur les hauteurs. Celles-ci ont été de temps à autre balayées par le ïeu du canon afin de disperser l'ennemi. l'n calme relatif a permis de rechercher sur le terrain les morts et les hle'ssés dont le nombre n ayant pas encore pu être fixé, peut être évalué à plusieurs centaines. La matinée tout entière fut consacrée ,à l'ensevelissement eles morts recueillis sur le champ de 'bataille. Le corps du colonel Thomson, par suite du manque de moyens de conservation serait inhumé ici en attendant qu'on le transporte plus tard dans sa patrie. On aurait déaidé pour ce soir que les troupes du gouvernement et 1200 Malis-sores, arrivées la veille, se mettraient en marche contre les rebelles de 'Shin.k, mais le Prince a ordonné que les troupes prennent un jour ele repos. Elles reprendront donc leur marche en avant demain Le Palais a été avisé que Kavaja s'est rendue hier soir après un combat entre les troupes du gouvernement et les rebelles. Ceux-ci auraient déclaré qu'ils n'avaient aucune raison de combattre mais qu'ils avaient été excités par la présence du cuirassé anglais Dcfence arrivé au port et battant pavillon de l'amiral Troubridge. EGYPTE La peste Alexandrie, 17. — Cinq cas de peste bubonique se sont déclarés. Deux morts sont enregistrées parmi des sujets grecs. MEXIQUE ■ Dissensions entra constitutionnalistes New-York, 17. — D'après une dépêche d'El Paso, le colonel Ornalès, commandant militaire de Juarez, partisan du général Villa, s'est emparé par la force du bureau d'information et du bureau télégraphique qui dépendent de l'autorité du général Car-ranza.On ^y^isidère cet acte comme la .jH'euve convaincante de la rupture des relations entre les généraux Villa et Carranza. Une dépêche ultérieuiei dvEl Paso annonçait que le général Villa avait remis la semaine dernière, sa démission 'au général Carranza. Les chefs militaires obéissant au général Villa, ont tenu une conférence et ont fait savoir au général iCurranza qu'ils ne reconnaîtront aucun autre chef que' Villa. Celui-ci a ordonné à tous les ceMnmandants des garnisons situées sur le territoire dépendant de son commandement, de venir immédiatement à Torréon. New-York, 17 — Suivant une dépêche d'El Paso, 1e général Villa dément qu'il y ait rupture entre lui et le général Carranza.Echec probable des médiateurs Niagara-rails, 17. '■— La réunion qui a eu lieu à Buffalo entre les délégués américains et ies représentants constitutionnalis-tea, a complètement échoué. Cette réunion avait été organisée dans le t»ut d'amener les rebelles ià entrer dans les vues de la conférence de médiation, mais ces derniers ont décliné l'armistice et prétendent, en outre, que le président provisoire soit choisi parmi eux. Comme d'un autre côté, les représentants du général Hu Tta : e refusent à accepter un consti-tufcionnaïiste comme président pro visoire, on ! croit que les médiateurs se réuniront pour la dernière fois vendredi prochain. Ils ont abandonné tout espoir de résoudre le problème mexicain. Paris, 17. — Vers 4 heures, rue de Bel-leville, le trottoir s'est soulevé sur toute ' sa largeur et sur 10-à 1^ mètres de longueur.lu- Paris, 17. — On a retiré ce soir, à 6 heures. de l'excavation du boulevard Hauss-maiin, le- cadavre d'un homme. La Haye, 17. — Le cuirassé Nord-Bra-bant partira demain pour Trieste, afin de ramener - aux Pays-Bas-, la dépouille mortelle dû colonel Thomson. ■X- Chartres, 17. — Le commandant aviateur j Fél-x a été victime cet après-midi à i'aéro-elrome de Chartres d'un accident mortel en essayant un nouvel appareil. -X- Londres, 17. — Le Lloïjd annonce que le vapeur Kaiser Wilhem est entré en collision avec le vapeur anglais Incemorc, dans la Manche. Le vapeur Incemore a son. j avant sérieusement endommagé. Le Kaiser Wilhem se rendait de Sou-thampten à Ne.w-York. La collision s'est produite au milieu d'un ; épais brouillard. Le Kaiser Wilhem est retourné immédiatement à Southampton. ~A' Vienne, 17. — On mande de Valona h la Correspondance albanaise qu'après un combat acharné contre les rebelles, les troupes gouvernementales ont pris d'assaut les hauteurs d'Arbenica et ont mis les rebelles en déroute en leur infligeant des pertes sérieuses. Les rebelles se sont retirés dans la direction de Liouchio. Les troupes gouvernementales ont avancé aussi de ce côté. V- Durazzc, 17 (1 h. 30 du soir). — Les insurgés ont attaqué soudainement la ville, pendant que les Mirdites sont engagés du côté de Chiak. On craint que les insurgés n'entrent dans la vi'lle d'un moment à l'autre en grand nombre. I>es Malissores Jsont en retraite, mais on organise des mesures de défense pour permettre à la cs^iitale de tenir et donner aux renforts du Nord' le temps de venir au secours. Les Chiffres île i. Berryer Le ministre de l'Intérieur qui, on le sr.ikf n'a rien à rofusor au Journal de Liège, a bi;n voulu écrire à notre rédacteur en chef, grand ami de l'arithmétique propre et correcte, en matière électorale et autre, pour lui éviter des recl«erches laborieuses. Celles-ci, ajoute-t-il, ne peuvent ' que rester iii.iuctueuses, puisque plusieurs chiffres cités par le Ministre ont été mal pris par le reporter de la Gazelte de Liège. Et peur notre plus grande facilité, M. Paul Berryer, toujours aimable (il est ainsi fait et on ne le changera pas) nous communiepae le t cible au même qu'il avait en main à Vv'andre et nous autorise à en prendre copie. C'est ce que nous nous sommes empressés de faire et nous avons pu constater qu'aucun des chiffres reproduits' par la Gazetlv de Liège n'est exact, ià l'exception d'un seul, dont elle n'a pas saisi la L-igni-fi'cation.Voici d'abord les chiffres fondamentaux du taibleau ministériel, donnant les nombres de voix recueillies par chaque parti ! dans les i provinces où ont eu lieu les élections du 2-i mai, en 1912 et en 1914 : 1912 J9M Total ries votes valables 1.294.746 1.334.581 Votes catholiques 598.492 572.592 Votes libéraux — o26.922 Votes socialistes — 406.753 Opposit. libér.-socialiste 678.346 755.639 Démocrates-chrétiens 15.135 22.219 Sans couleur politique 2.773 6.095 Remarquons que M. Perryer compte à l'actif des catholiques les 1.786 voix dissidentes de St-Nicolas, qui paraissent revenir aux. démocrates-chrétiens : c'est le seul point qui différencie ses statistiques des nôtres. De ces chiffres, notre aimable correspondant tire des déductions qui sont restées de l'hébreu pour le reporter de la pieuse • Gazelle. 11 constate d'abord que le nombre des votes valables s'est accru de 3,077 p. cent de* 1912 à 1914. Ces- 3.077 p. cent supposeraient un accroissement de 1&414 voix catholiques au lieu duquel on constate une réduction de 25.900 voix, soit un déchet de 18.414 + 25.900 = 44.314 voix ou de 7,39 p. cent des voix ca-tholieiues de 1912. Ces chiffres se trouvent tout au long dans le tableau de M. Ber-rye'.-, mais on en chercherait vainement trace dans le compte-rendu de la Gazette de Liège. Nous sommes, pensons-nous, en droit d'en conclure ejue M. Berryer n'a soufflé mot, à fVVandre, de ce recul de 7.39 p. cent qui est certainement considérable, et qui, s'il avait été produit, eût empêché M. Goblet, qui n'est pas une bête, d'emboucher le clairon de la victoire. Quant aux libéraux et aux socialistes, au lieu des 20.871 voix représentant l'ac- : croissoment normal de 3.077 p. cent sur leur : chiffre de 1912, ils en ont gagné 55.329, soit 34.45S de plus. ; voilà l'origine de ces 3-4.000 voix si mal comprises par la Gazette. Quant aux 1.350.000 bulletins noircis de la même façon en 1912 et 19114, nous n'en trouvons pas trace dans le tableau, et nous soupçonnons que M. le ministre s'est laissé entraîner, par l'improvisation, à une elissertation mathématique sur des quantités, imaginaires, inaccessibles à l'entendement 'humain. Et puis, pourquoi M. le ministre place-t-il les voix Daensistes en dehors de l'opposition, alors que leurs élus votent toujours contre le gouvernement et que la majorité rie 12 voix que les journaux cléricaux lui attribuent est établie en comptant les députés Daensistes dans l'opposition. En ajoutant aux 34,-158 voix gagnées par les libéraux et les socialistes, au-delà de l'accroissement normal du corps électoral, les 6,619 voix gagnées par les Daensistes, on arrive à un total de 41,077 voix repré- ' sentant près de 6 p. cent: d'accroissement en plus de la progression naturelle. De sorte qu'en dernière analyse le tableau du ministre de l'intérieur établit que les catholiques sont en recul de 7.39 p. cent, les partis d'opposition en nrogrès de 6 n. cent sur la situation de 1912, d'où un déplacement de plus de 13 p. cent. , Voilà la signification exacte des 34.<XK) voix qui réiouirent tant M. Goblet et les démocrates bien pensants. Peut-être ces derniers trouveront-ils <Tue AT. Paul Berrver a fait oreuve de témérité, en envoyant à. notre rédacteur en chef, le tableau destiné à laver le ministre du reproche de légèreté .crue nçvti'w lui avions adre^é et- eue la Gazette de Liège seule a mérité. Ma.is les conclusions opfim.ist.es de MM. P. Berryer et N. Goblet en reçoivent une rude atteinte. En Belgique Frcpagande ciericaie Les cléricaux sont décidés à se livrer à une propagande acharnée pour tenter de remonter le courant qui les emporte. A la Fédération démocratique de l'arrondissement de Bruxelles, le président, lors de la récente réunion ele ce cercle, a déjà préconisé un plan de campagne pour les élections de 1016. Un journal flamand hebdomadaire sera publié ; des conférences données, des tracts publiés, des journées.d'études,organisées. Les propagandistes cléricaux auront surtout pour mission d'éclairer les électeurs sur la portée de la loi militaire et cle l'instruction obligatoire. Et la question financière ? Le mieux, paraît-il, sera de ne pas y faire allusion. Avec cela que les contribuables oublieront les impôts qui les frappent constamment.La Fédération démocratiepue cléricale a décidé de commencer immédiatement la campagne en vue des élections de 1916. Le parti clérical entend garder ses 150.000 voix et en conquérir d'autres. C'est là une ambition qui se conçoit, mais il a contre lui ses fautes et l'opinion publique. La lutte ne se produira plus dans les mêmes conditions qu'en 1912 et en dépit du zèle des propagandistes cléricaux on peut prédire que ce n'est pas une victoire qui les attend. Double apotheose M. Poullet, qui fut le principal vaincu dans la mémorable journée électorale du 2-i mai, va subir les honneurs d'une double apothéose. A Louvain, une manifestation est organisée pour le fêter. Elle se produira dans le courant de juillet. Une seconde aura lieu en septembre.Les instituteurs chrétiens célébreront les débuts ele l'application de la loi scolaire en acclamant le ministre. Combien de temps cette loi sera-t-elle imposée au pays ? Ces manifestations tromperont M. Poullet sur la véritable situation politique qe la Belgique et, battu, défait, il se croira encore un vainqueur... Mais à la rentrée des Chambres, quelle déception. M. de Broqueville Le Patriote s'est informé au cabinet du ministre de la guerre du bruit qui annonçait la démission de M. de Broqueville. On lui a annoncé que cet écho était sans fondement.M. de Broqueville restera donc à la tête de l'armée jusqu'au jour où une partie de la droite), mécontente, lui signifiera son congé. La tempête s'amoncelle à l'horizon... elle l'emportera. Mais on ne voit pas trop l'homme d'Etat terre-neuve qui sauvera le parti clérical. Le comte Woeste... 'hum ! ! La situation politique Le gouvernement étant en minorité dans le pays, quelles sont les conséquences de cette situation anormale ? Peut-il continuer à diriger les destinées de la nation ? En 1S57, M. Dedecker écrivait : « J'ai la majorité dans les Chambres, mais je ne suis pas sûr qu'elle s'appuie sur la ma- i jorité de la nation. Or c'est une des positions les plus dangereuses que l'on puisse faire à un pays constitutionnel que de le gouverner avec une majorité qui peut être accusée de ne plus représenter fidèlement les sentiments et les vœux de la nation. » D'autre part, M. Renkin, en 1897, disait « Un parti qui n'aurait pas la majorité clans le pays, ne peut avoir la prétention de gotiverner seul. » C'est fort exactement ce qui se passe aujourd'hui. M. de Broeiueville, comme M. Dedecker, a la majorité dans les Chambres, mais les élections'du 24 mai ont démontré qu'il ne s'appuyaif, plus sur la majorité de la nation.Or, suivant le mot si juste de M. Renkin, le parti clérical peut-il, dès lors, avoir la prétention de gouverner seul ? Le 1er juillet, les gauches libérales de la Chambre et du Sénat se réuniront en séance plénière au Palais de la Nation, pour prendre les résolutions que l'opinion publique réclame. C'est à la suite d'une fort intéressante réunion du bureau du Conseil National du parti libéral, que cette décision a été prise. Une gestion ruineuse Chaque année les comptes de l'Etat don-! lient un démenti formel aux affirmations mensongères du gouvernement. Pour répondre aux ' critiques de l'opposition, le ministre des finances a chaque fois soutenu que les emprunts, qui atteignent un chiffre fantastique et ne cessent encore de s'accroître, sont employés à des dépenses productives. Une pareille thèse est radicalement fausse, ainsi que M. le député Franck l'a démontré à plusieurs reprises. Nous n'en voulons comme preuve que les comptes des exercices de 1911, 1912 et 1913 qui. viennent cle paraître dans la Situation générale du Trésor Public au premier janvier 3914. D'après le compte de 1913, le servie ele la Dette publique et les dépenses afférentes aux régies se sont élevés à la somme de 473,969.570.55 fr. Quant au revenu privé de l'Etat et au produit brut des régies, ils se sont élevés seulement à 403.293.348,53 fr. Le déficit a donc été de 70.573.722 fr. Si les opérations financières du gouvernement étaient productives, il n'y aurait pas un pareil découvert entre les charges des emprunts et les revenus qui en sont tirés. C'est l'évidence même. Il manque dh'aque année au moins 10 millions ! Eh cinq ans, l'écart a plus due doublé. On ne saurait donc concevoir une plus ruineuse gestion des deniers publics. A la Commission des XXXI La Commission des XXXI, dans sa séance de mercredi, après un long échange de vues, a procédé aux votes suivants : La Commission émet le vœu : 1° Que la loi communale reconnaisse d'une manière expresse aux conseils communaux le droit de constituer des commissions temporaires et permanentes destinées là les éclairer par des études, des avis, des rapports et des propositions ; Que la loi communale reconnaisse d'une manière expresse aux collèges éche-vinaux le droit de constituer des commissions temporaires destinées à les éclairer par des études, des avis, des rapports et des propositions. 3° Sur la proposition de M. Prins, la Commission émet le vœu de voir le gouvernement, tenant compte des discussions et des documents fournis par elle, favoriser par des lois spéciales la création dans les communes de commissions consultatives spéciales. Ces commissions, composées de techniciens et de spécialistes compétents étrangers au Conseil communal et au personnel administratif de la commune, seront chargées o'éclairer les Conseils communaux par des études, dés avis, des rapports et des propositions sur les questions ei'intérêt tant général que communal que la vie sociale moderne rend particulièrement complexes et importantes, telles que les logements ouvriers et l'alimentation populaire, l'hygiène et la santé publique. . La commission émet également le vœu que pour la composition de ces commissions consultatives il soit fait appel aux groupements professionnels de la commune. 4° Sur la proposition de M. Van den Heu-vel, la. commission émet le vœu que les délibérations des conseils communaux soient précédées d'une information ou de l'avis d'une commission spéciale nommée par le conseil chaque fois que le gouvernement le juge convenable et que la députation pei mahente du conseil provincial puisse également prescrire cette information et cet avis dans tous les cas où les délibérations des conseils communaux sont soumises à son approbation. Enfin examinant la composition de ce9 commissions et sur la proposition de M. Van den Heuvel, la commission admet le principe de la liberté. La Belgique et la Russie Le Roi et la Reine rendront à une époque qui n'est pas encore déterminée, leur visite aux souverains danois. De Copenhague, iront-ils à Cronstadt, rendre visite au Tsar ? Les relations entre la Belgique STTa Russie étant devenues très cordiales, seraient fortifiées encore par cette entrevue. Le Roi et la Reine ont été protocolairement à Paris, Berlin, Vienne, Amsterdam et Luxembourg, familièrement à Londres. Il y a donc de bonnes raisons pour qu'ils aillent aussi à Saint-Pétersbourg. Si ce projet se réalise, il est probable qu'ils emploieront la voie terrestre, l'Etat ne pouvant mettre à leur disposition un yacht comme le Hohenzollern ou le Stan-daert.Mais comment se rendront-ils de la côte allemande à Copenhague ? Sans doute :à bord d'un navire danois que leur enverra Christian X. Tout de même, un pays riche comme le nôtre devrait avoir un yacht royal. C'est ce que Léopold II prétendait non sans raison. Aussi n'arborait-il sur le yacht Alberta que le drapeau anglais, protestation élo>-quente contre la ladrerie du gouvernement. Les princes a Ostende Les princes Léopold et Charles sont partis pour Ostende, où ils vont séjourner cruel que temps. L'on dit qu'ils éprouvent toujours une grande joie à se rendre au littoral. Tout en continuant leurs études avec zèle, ils peuvent consacrer à la plage leurs heures de repos. Patriotisme On ne saurait trop approuver l'initiative de la Ligue de la Défense Nationale qui, désireuse d'accentuer l'éducation patriotique de la jeune génération, vient de décider la création d'une section scolaire. Cette section se mettra à la disposition des membres du personnel enseignant pour réoondre h toute demande concernant l'armée la défense nationale, la préparation militaire, etc. L'on peut être assuré qu'elle ne manquera pas de besogne. Pour la préparation militaire Les Associations de préparation militaire obtiendront-elles des subsides du gouvernement ? Des promesses ont été faites, mais elles sont assez vagues. Cependant celles qui s'efforceront de donner surtout une formation civique et pa triotique aux fils de la petite bourgeoisie et du prolétariat, ne touchant pour leurs professeurs aucune rémunération, seraient heureuses d'êtres secondées par l'Etat. Evidemment, grâce à leurs membres, elles disposeraient de certaines ressources mais généralément ne seront-elles pa6 insuffisantes.'Comme en France et en Allemagne, elles méritent d'être • encouragées. Le temps de service n'étant que de quinze mois en Belgique alors qu'il est "de 36 en France, n'est-il pas nécessaire d'envoyer à la caserne des hommes .acclimatés déjà à la vie militaire par des marches, des exercices, des leçons de tir, de gymnastique, etc. Mais à ces adolescents il faudra des professeurs experts, des professionnels, qui réclameront un traitement.D'où des frais assez importants, exigeant moralement une intervention de J'Etat. En 1 915 Jeudi, dans la réunion oue tiendra le comité belge de Waterloo, à l'issue de la cérémonie commémorative de Quatre Bras, il s'occupera du centenaire de l'épopée. Les peuples qui ont participé ià la lutte grandiose seront-ils invités à déposer des fleurs sur les tombes des héros ? Quelle importance donnera-t-on aux cérémonies inaugurales ? Fera-t-on appel aux autorités ? Le comité prendra d'importantes décisions qu il s'efforcera de réaliser en dépit de certains obstacles nationaux et internationaux.Un Scandale à l'Hôpital des Anglais La Gazette de Liège avait découvert un scandale, un scandale magnifique comme on n'en fait que du côté du Gouvernement. Ln jeune médecin, nouvel agréé 'à l'Hôpital des Anglais, a été nommé chef dé service en remplacement de M. le docteur Canter, démissionnaire. Celui-ci avait comme adjoints deux médecins, dont l'un a 22 ans et l'autre 18 de service, tous deux, dit notre confrère de la rue de l'Official, catholiques militants. La Gazette de Liege vit dans cette nomination qui écartait ses deux amis, une affreuse machination anticléricale et, sous le titre que porte cet article, elle écrivait avant-hier : « Coup de parti réellement scandaleux... premier acte d'une manœuvre imaginée par le citoyen Lambrichts • anticléricaliser tous les services dans les hôpitaux... régime qui sacrifie les intérêts des malades pauvres à de mesquines préoccupations politiques, etc. » , Et. la Gazette, pariant du nouveau chef de service, disait encore : les circonstances indiquent clairement que c'est uniquement à sa qualité" d'anticatholique qu'il doit sa nomination. » Aujourd'hui la Gazette de Liège revient sur ce scandale qui n'est plus que « L'Affaire de l'Hôpital des Anglais » et, très humblement, notre bonne tante écrit : <( Nous avons rapporté hier l'histoire d'un agréé de l'Hôpital' des Anglais désigné comme chef de service de préférence à deux confrères beaucoup plus anciens que lui. » Notre souci de respecter la vérité nous oblige à dire que ce médecin, s'il est d'opinions religieuses et politiques moins publiquement établies que les deux aînés qu'il a éliminés, ne mérite nullement toutefois l'é-pithète d'anticatholique que nous lui avonâ attribuée. » Il serait cruel d'insister sur la gaffe de la Gazette île Liège qui, après avoir très bien expliqué pourquoi l'agréé « anticlérical » avait été nommé, dit maintenant : << L'éviction de ses confrères (les deux adjoints catholiques), ne s'en explique pas mieux. » L'incendie de la Linière L'émotion que, provoqua mardi soir l'incendie de la Linière _ St-Léonard n'est pas calmée encore.^ 'Dans 'toute la ville et dans les communes des environs, d'où nombre de jeunes filles viennent tous les jours travailler à la filature, l'incendie est le sujet, des conversations. Aux alentours de l'usine, une foule nombreuse circule encore qui commente l'événement.Et cette foule regarde surtout le toit, ce toit dont la corniche est 'à 27 mètres du sol et où toute une population affolée se serra pendant de longues et atroces minutes. Les dégâts Dans la cour de la Linière, qui s'ouvre rue Marengo, sont allongés de gros câbles de transmission. Ce sont des cordages ronds en fils de chanvre : ils sont noircis par le feu et ils s'effilochent sous la pression de la main. Ces câbles, qui s'enroulent sur les gorges multiples d'une énorme poulie située dans la salle des machines^ vont à travers un large boyau appelé là-bas « trou aux cordes » porter la force motrice à tous les étages. C'est derrière la salle des machines, dans le réduit d'où partent les cordages, que l'incendie se déclara, provoqué, comme~nous le disions hier, par réchauffement d'un coussinet.(Depuis quelque temps, la pièce chauffait et l'on avait espéré,- en l'arrosant d'huile, faire cesser le coinçage menaçant ; mais* subitement, vers 4 heures 3/4 l'huile p;it feu, communiquant l'incendie- aux cordages gras et le feu monta, léchant les cordes. « Le trou aux cordes » agit comme une véritable cheminée et une fumée opaque emplit le long tuyau. A chaque étage, sur chaque palier où se fait le raccordement des poulies motrices, la fumée arriva et la panique fut provoquée. Le plus élémentaire sang-froid aurait dû pousser ces femmes et ces enfants vers l'escalier qui s'était peut-être empli de fumée, mais dont la construction en fer et en béton éloignait tout danger. On sait que malheurèusement les pauvres victimes n'en firent rien ; un affolement inouï les précipita vers le fond des salles, vers la façade et ce fut la ruée vers les fenêtres qu'elles essayèrent de 'briser. Elles grimpèrent sur les appuis et, nous dirent MM. Bufy et Fontaine qui fureht des premiers sur les lieux, il y en avait jusque sept .serrées sur la Seule pierre de taille' d'une fenêtre ! Cet émoi indescriptible se communiqua partout et quand on en connaît les terribles conséquences, on ne regarde pas sans émotion cette machine à broches, la seule atteinte, dont la garniture de bois est à peine entamée ; le feu n'a pas brûlé complètement des lamelles de bois de 2 centimètres d'épaisseur. Il e^t certain que si des hommes de 1 sang-froid s'étaient trouvés à chaque étage lors de l'arrivée de la fumée, leur autorité

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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