Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 19 April. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1z41r6nw4j/
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Dimanche 19 Avril 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Dimanche 19 Avril 1914 Franco en Belgique Un an : Î3 v » r 6 mois ; 8fr. » » S mois ' 4 rr, Franco «s Hoilandfc Un a» - 22 îtv » Union postais * 32 ir. On à'abonne au bureau du Journal et clans ions les bureaux de poste. ADMINISTEATIOK' fÉLÉPHONE Sa? JOURNAL DE LIÉGE Annonces. , 9 ïalignef 20 ceni Réclames. » 0 , . » 40 cent. Faits divers . . . . » 1 franc Réparations Judiciaires ® 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés u petite i*» 30 cent» émissions. . ...» 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 91? mm POLITIQUE, LITTERAIRE il COMMERCIALE. - FONDÉE B 1784 RÉDACTION ET AIMIOTSTRATÏON s BOULEVARD DE LÀ SAWEÏYIÊRE, 25 ÉTRANGER F11 AN CE L'affaire caiSlauJi-CalmGtte Paris, 18. — M. Ph. Emmanuel Glaseï directeur des services de publicité du F garo, a fait la déposition suivante, qui es fort intéressante en ce sens qu'elle port sur le côté matériel de la publication d la lettre « Ton Jo ». — Le mercredi 11 mars, vers dix heure d-u soir, j'entrais- dons le bureau de M. Vc noven, secrétaire de la rédaction, où .Ni Gaston Calmette parlait avec son collai* rateur de son désir de connaître un gra veur sur la discrétion duquel on pût avoi des garanties particulière. Sur une intei rogation de M. Yonoven, j'intervins dan la conversation, et je dis à M. Calmett que j'avais peut-être une idée à lui sug gérer ; mon directeur alors me demcyid de raccompagner dans son bureau. » Une fois entré, M. Gaston Calmette qui m'honorait de son affection et d'un absolue confiance, et ne prenait pas pou l'ordinaire avec moi de précautions ora toires de ce genre dans les cas les plu importants, me recommanda une extrôm discrétion et, sortant de son tiroir la phc tographie de la lettre « Ton Jo »>, me moi: tra sur cette photographie les passages pu rement politiques : « J'ai écrasé lïmpfi sur le revenu en ayant l'air de le défer dre. J'ai donné un coup de barre à droite etc... » et me dit la résolution qu'il avai prise de publier la reproduction de ces pas sages de la lettre et la répugnance qu'i avait à la pensée que les autres, ayan trait et des questions intimes, pussent êtr divulgués. » M. Glaser lui indiqua un graveur, don le Figaro est client dormis un demi-siècl et dont la discrétion est éprouvée de Ion gue date. — Le lendemain matin poursuit M. Gla ser, jo convoquai le papetier en question e je lui remis le document où nous avion: fait, .VI. Calmette et moi. avec des papier: épingle,'), les -caches nécessaires pour qu< seules apparussent les lignes politiques des tinées 'à la publication. En les lui remet tant, je lui demandai sa parole de ne pas se dessaisir du document, de le faire photographier devant lui, tel qu'il était, el rhj me le rapporter dans le plus bref délai, fin» heure après, il me le rapportait ei iPre faisait constater que les caches n'avaienj point été touches. qu'aucune indiscrétion n'avait pu être •commise, lui-même ignorant les passages dissimulés de la lettre. ;> Telles sont les précautions qui, sur le ,, ' ■ de Gaston Calmette, furent prises «X; î a ' *a divulgation de toutes lea P°"r„„érteI lettre dont non seule- iiitimués de cen. • eraveur lui-même ment, le public mais le . „ ne connut jamais que la part.. . VA * ■ AIMmagkè Un crui'o jour do GuiSS&'tirno à. ecn arméo Bei'jin, 13 — Une édition spéciale du Moniteur de Vannée publie, à l'occasion du cinquantenaire de la 1mtaille de Du#pel, qui assura la victoire à la Prusse sur le Danemark on 186 i, l'ordre du jour suivant: A mon armée, « C'est aujourd'hui le cnaquaixtj&iïié anniversaire du jour où fut livrée; lu. •i/aifl^lc qui devait décider du sort des marches ai; nord de L Allemagne. Il y aujourd'hui cinquante ans que la pui.ssanto forteresse de l'ennemi, Duppel succomba à l'irrésistible assaut de ma brav( année. Les jours glorieux d'Aiscn, la conquête des iJas de la Frise suivirent ensuite. iL« but désiré était utieifti. Des peuple: séparés depuis longtemps de la patrie com mune, qui avaient dû .a:'âv l'amertume Ci. jou^ étranger et étaient resùéb malgré ce la Allemands dans leurs sentiment et leur; actes, étaient reconquis A la Prusse et ains à 1 Allemagne. Une œuvre d'une importance historique mondiale était accomplie. Une nouvelle erc commentait pour la Prusse, Après de longues année:; de faiblesse, la ftrussD âvaii repris conscience des immenses forces résidant en elle. Appuyée sur une armée éprouvée dan* maints combats sur terre et sur mer, el remplie d'un orgueil légitime et d'une confiance justifiée eiL sqi-même, elle se sentaii à la hauteur de toutes les tâches, et cette confiance n'a pas menti. iDes journées de Duppel el d'Alsen, après (le graves et sanglants combats, est nésul tde comme prix de notre victoire l'unité si ardemment elc'sirée de l'Allemagne, sont néi l'empereur et l'empire'. Je ressens aùfjourd'huii le 'besoin, après Sh demi-siècle, de remercier de tout ceeui tous ceux qui ont donné leur vie et leur «tiig pour la grandeur et l'honneur de la Prusse. Us hauts faits de nos pères sont présents & la mémoire des fils et des pe.tits-nls. Tc fais que ces derniers, dans leur fidèle dévouement envers moi et envers la patrie, fe-raient comme eux si jamais une main ennemie '..nichait aux biens acquis au prix de si chers sacrifices. » ANGLETERRE iytystôrioUK incendies Londres, 18. — 11 semble qu'une épidémie d'incendies .sévit actuellement en 'Angleterre. 11 n'y a pas eu moins de 14 incendies dans la journée d'hier ; depuis minuit, six autres dont voici les plus importants, ont éclaté. A Londres, le feu a détruit un entrepôt et causé 200.000 francs de dégâts. Il n'a pas fallu moins d'une centaine de pompiers pour arrêter les progrès de l'incendie. <• Dans un autre, également à Londres, le feu fut causé par l'explosion d'une conduite de gaz dans la maison d'un docteur. Celui-ci, grièvement brûlé, a été transporté à l'hôpital. A Belfast, un incendie a complètemenl détruit un établissement de thé très luxueux situé près de la mairie. Quoiqu'on rfaift trouvé aucune propagande de suffragettes, on a des raisons de croire qu'elles sont les auteurs de l'attentat, car on a découvert deux bidons d'hui te à l'intérieur du bâtiment. A Briton-Forry (Comté de Clamorgan), le teu a détruit une fabrique d'ustensiles er ter blanc. Les dégâts s'élèvent à 250.ÇC0 fr ITALIE L'agitation des cheminots flome, 18. — Un revirement s'est de nou v&Ui produit dans la cruestion des chemi n°ts, et les probabilités en faveur de lî grèvo générale ont augmenté depuis hier Nous avons dit qu'une délégation du syn dicat des cheminots s'était rendue à Rom pour s'aboucher avec le ministre des trj vaux publics. Or, ce dernier, dans une loi gue conférence qu'il a eue avec les dél< w gués du syndicat, leur a fait savoir qu le gouvernement s'en tenait aux vingt-cin millions promis par M. Saland'ra et qu' se refusait à toute nouvelle con-cessioi Cette déclaration a produit parmi les men i! bres de la déléga.tion un très vif mécor lentement. La délégation est rentrée à Ài q cône, son quartier général, où elle prer 0 dra demain une décision pour ou. contr la grève. Si la grève vient à éclater, on es s père qu'elle ne sera que partielle et qu le tiers des cheminots environ, c'est-à-dir ceux affiliés au syndicat, y participeront. 1 On craint, malheureusement, que les che minots, exaspérés par la décision du gou ^ vemement, ne se livrent à des actes de sa botage. Toutes les mesures ont été prise 3 par le gouvernement. RUSSIE 1 Audacieux acts cîo banciittsme Saint-Pétersbourg, 18. — Une vingtaim à de personnes, tant personnel que consom r mateurs, so trouvaient hier soir dans un< pâtisserie de> la Perspective Souvoroff E quand troiis individus armés y firent ir e rUption. Pendait Que l'un dévalisait le caisse et s'emparait de 800 roubles, les deu: autres obligèrent toutes les personnes pré . sentes à lever les rj.ains, sous menace d( t leurs revolvers. Les trois hommes s'élancè rent ensuite dans la rue où les suivirem t les consommateurs et le personnel, qui Se t livrèrent alors, aidés de la police, à une . véritable chasse. 1 Au cours de la poursuite de nombreux t coups de feu furent échangés. L'un des 2 malfaiteurs tnmha grièvement blessé ; ur autre fut tué, mais Je troisième, celui qu: t portait l'argent volé, réussit à disparaître î IVî an if ostaiion à Riga. Riga, 18. — Âu cours des manifestations organisées hier par les ouvriers, un agen de police a été blessé d'un coup de pierre, t Des coups de feu furent échangés entre les » manifestants et la police. Vingt-cinq ma-; nifestants, dont six femmes, ont été ar-1 rêtés. AUTRICHE L'entrevue cs'A^taaaia Vienne, 18. — M. San Giuliano et le comte Bercthtold ont eu, hier soir, une coan'é-r<-nce -.te neuf heures â minuit, précédée d'une longue conversation entre les ambas-sadeurs, -MM. Mer.:y et d'Avarna. Suivant l'envoyé fin Tagblalt, les ministre:-; seraient arri. j.-; à un e unpiet accord sur les principes cunnne dans les détails et ce îcsuliJat sera consigné dans un communiqué qui sera rédigé après leur retour d'une cxcurs-ipn à I igizza. il fut aussi question du sert des Italiens d t'A itriclke, suivant l'envoyé de la Neuc Presse, mais n-jn ofliciellc.uent, et il 12^.au sera pas fait mention dans le communiqué sur l'entrevue. ' ii les uommes d'Etat passèrent ].} journée, est un harâ's impérial, à 70 ki-1 <j}}yîl,i-()$ d'Abbazia. L'e'xcur^i'.-n a eu lieu sur une invitation de i'enipereiii' marquis de San Giuliano. L'idée NationalePi'n.^'C f!u Parti nationaliste, publie un article frètf yi'f contre l'entrevue d'Abbazia. Ce journal se plaint que le marquis di San Giuliano ait accepté de rendre visite au comte Berchcold en i-jn-j italjjmn-i «juant aux résultats do •'ontievue, ajoute le journal, ils ne peu-v.ci-.: qu'être nuls en ce qui concerne un traùeïnejû meilleur pour les Italiens ré-sidanti en Au'tiicj^. lin ce qui regarde l'Albanie, si un accovcj *;s£ conclu, il est fort à cif.-.Lndre que les' intérêts itali/»i§ fie soient sacrifiés, "dit ce journal, Une note officielle Abbazia, (18. — On communique la note suivante : u 1a visite que le ministre des affaires étrangères 'l'Italie vient de rendre ces jours derniers, ià Abbazia, à son collègue d'Autriche-Hongrie, u ÛS nouveau fourni aux deux hommes d'Etat Î'iî£u>^;jse occasion d'un échange de vues prolongé ef approfondi sur ies questions qui touchent spécialement aux rapports entre l'Italie et l'Autriche-iHiongrie. Dans les conversations entre le marquis di San Giuliano et le comité Berchtold s'est manifestée une fois de plus, la parfaite identité de vues qui a déjà été profitable aussi, bien aux intérêts des deux puissances afîj-ées qu'à la solution pacifique des nombreux problèmes soulevés par la dernière crise baÛianifliig. Ayant constaté les effets satisfaisants dé cette politique, les deux- ministres, s'inspi-rarit d'une entière confiance mutuelle, sont résolus à se maintenir, d'accord avec 1 Allemagne, dans la ligne de conduite actuelle et par suite à ioindre leurs efforts pour rendre de iplus en plus vive la sympathie que trouvent dans J'.opinion publique les rapports intimes existant &ntre les deux gouvernements. » Les ministres des affaires étrangères, marquis di.San Giuliano et comte Berchtold, ont eu ce matin une entrevue de plus de deux heures à laquelle assistaient auss: Jes ambassadeurs comte d'Avarna et Merey, ainsi que le chef de section, comte For-bacii. L'entrevue se poursuivra cet après midi. Un télégramme à M. de Bothmann-Hollwe,, Abbazia, 1S. — Avant le départ du mar quis di San Giuliano, celui-ci et le c-cmt; Berchtold ont «adresse' à M. de Bethmann Hollweg le télégramme suivant : « Dans1 nos entretiens sur Doives Ile: questions nous intéressant, nous avo-n: constaté de nouveau la parfaite conformi té de vues des trois puissances alliées e c'est avec une véritable joie que nous vou: envoyons, à la fin de notre entrevue, l'ex pression de notre amitié la plus sincère, i SUEBE La sastté du roi Sio.lvholm. l--. — L'état du Roi s'est sen sii-Iemënt amélioré. Le Souverain peu maintenant s'habiller et rester hors du li une petite partie de la journée. MAROC L'assassinat des doux aviateyn militaires 1 Tanger, 18. — Des renseignements par 1 venus à Rabat permettent de reconstitue: le drame dans lequel le capitaine Hervé e le caporal Rocland ont trouvé la mort. Ainsi qu'on l'a constaté par les avarie relevées sur le train d'atterrissage, 1-appn reil a touché brusquement terre dans un région où un djich venait précisément d livrer combat à des tribus à demi ralliées ; l la cause française. Ce fait explique pourquoi l'appareil après sor: abandon, fut respecte par les rt * belles. Ceux-ci, tout d'abord pris de peui i- s'étaient enfuis tandis que les aviateur* i- se dirigeaient à pied vers le nord. Six des •- rebelles revinrent bientôt sur leurs pas et, e s'enhardissant, attaquèrent les deux Fran- q çais. Ces derniers s'arrêtèrent et se dé- ij fendirent héroïquement mais ils succom- t. lièrent bientôt sous les coups de leurs i- agresseurs qui les mutilèrent. ETATS-UNIS q Attestât conli'© le maire do Wovv-Ycrk e New-York, 18. — On a attenté eût après-„ mjidi'à la vie -de) M. Mi^'chell, maire de New-York. Au moment où le maire montait dans son I automobile, à la porto de l'hôtel de ville, un vieillard, qiui avait traversé en cou-5 rant le jardin qui s'étend devant l'édifice, s'ap.p-rociia de la yqjture et fit l'eu sur M. Mitchell. La balle manqua son but et alla frapper un M. Polk, lui brisant la mâchoire et iui cassant doux dents. > Au bureau de policé, l'agresseur a donné le nom de Roso, et a déclaré qu'il était âgé , de soixante et onze ans. On a trouvo- dans ses poches deux lettres dans lesquelles il se plaint que le maire ait cherche à obtenir le vole de lois aug-' mentant les pouvoirs du chef de la police. MEXIQUE Un ultimatum dos Etats-Unis Washington, 18. — A la demande originale . du commandant américain à Tampico qui comportait une salve de 21 coups de canon, à laquelle la canonnière Dolphin aurait répondu, les Etats-Unis ont maintenant ajouté un ultimatum formel. A la Mlaison Blanche, on déclare que cet ultimatum a été remis au général Huer-ta. M. Bryan a envoyé à midi des instructions dans ce sens à M. Shaughnessy, 1 chargé d'affaires américain à -Mexico. D'après une dépêche reçue de M. Shaughnessy, le président Huerta aurait déclaré à ce dernier qu'il craignait que si le salut américain n'était pas rendu coup pour coup il ne le fût pas du.tout, ce qui serait une humiliation pour l'armée mexicaine. A la suite du conseil des ministres où ce télégramme a été discuté, M. Bryan a dit que les négociations, bien qu'en bonne voie, n'étaient pas encore terminées. Certains ministres attribuent la dernière j objection du général Huerta à un désir de i produire personnellement une aussi bonne impression que possible dans les provinces j qu'il gouverne, j Les ministres semblent croire que le pré-j sident du Mexique cédera sur tous los i points, dès qu'il se sera rendu compte que I les Etats-Unis sont décidés à appuyer par la force leur" demande. Les ordres pour la concentration d'un ré-i giment d'infanterie de marine, qui avaient été envoyés â San-Diégo, vnt été contre-mandés.On publie aujourd'hui le texte de l'ultimatum de l'amiral Mayo, â Tampico, au moment où un officier du Dolphin fut arrêté : » En raison de la publicité à laquelle 1 donne lieu cet événement, je dois vous prier d'envoyer des membres spécialement dési- ! gnés de votre personnel ncur désavouer le fait et pour présenter les excuses les plus cïaires, en fournissant, d'autre part, rassurance que ï'o'ffi/îiér ' responsable recevra un châtiment sévère. De plus, vous arborerez le drapeau des Etats-Unis dans un endroit très en vue sur le rivage et vous le saluerez d'une salve de 21 coups de canon. Le salut sera rendu par le Dolphin,. » L'amiral Mayo transmit cette dépêche du Dolphin. Les excuses1 et le désaveu ne çonstîtpfint qu'une partie des demandes for-?nuî£es>.Los atermoiement* du généra! Huerta New-York, 18. — Le New-York Times apprend d'une source digne de foi q.ue le général Huerta, au" moment où il a reçu la demande du Président Wilson, avait préparé une déclaration de guerre. Ses conseillers le dissuadèrent de l'envoyer et j rengagèrent à faire exécuter le salut pour régier 'Tâ/lafii.-. N«; «îunoins, le général Huerta n'aurait pas'abandonné sa décision de maintenir Ut dignité e.t ' fjji Mexique. CHINE La révoJte du Loup-Bianc Pékin, .1#. — Le général Lou-Chien-Chang (•h&; .de la cour martiale de Pékin et partisan résolu jje yuan ghij Kaï, vient d'être placé à lu tr-to de ' la' )'à ïfhVjéi:, qui «Joit opérer contre les rebelles. Le nouveau corps, d'organisation toute récente, se compose de fantassins fournis par la garde du corps présidentielle, d'artillerie 'à- cheval et de quatre brigades de cavalerie venant die la Mongolie orientale. Le général Lou-Chien-Ohong se rendra sp'ps1 peu dans la province du Chensi, ou il se jiuôi.G*;.: .de mener une campagne impitoyable sentie la ban^o du Loup-glane, dont l'activité est devenue si menaçamh. L'attribution de ce commandeme®: important à Lou-Chien-Chang, est significative. Les généraux de l'Anbui et en particulier le ministre de la guerre Tuan-Chi-Jouy, se trouvent ainsi placés au second rang, et ceci pourrait devenir un facteur désagréable. mm»... —JS> -.—,-v ' Lille ,18. — Le roi des Belges a visité, incognito, les musées et le Palais des Beaux-Arts. ■¥: O)n<-:tantinople, 18. — On dément que les délégués des banques a'ilemoncles soient at-t tendus à Constantinoplt. t -Ar Saverne, 18. — Le 90e régiment d'infanterie est rentré aujourd'hui à Saverne, musique en tête. * ^ Londres, 18. — La Triple Entente ne s'opposer^, pas aux modifications apportées - sur l'avis de ia Triple Ajlianee à, la note : grecque. t -X- Londres, 18. - Le mauvais tem'iDs n'a pas s encore permis de porter secours aux passa- - gers du Higlands Pipper dont la position 3 devient de plus en plus dangereuse. * Rome, 1S. — Une grève générale a éclaté dans les manufactures de tabacs de l'Etat, , à Rome, à Naples, â Bologne, à Modane. Les ouvriers et ouvrières se sont déclarés , prêts û. continuer le chômage. La Loi scolaire m Séni -asc-3»— ' Discours de M. Magis Nous n'avons pu donner hier qu'un In aperçu diu discours prononcé au Sénat co tre la loi scolaire par l'honorable M. Mag Nous nous faisons un plaisir de le p blier, in extenso, d'après le Compte-rem analytique. M. Max Hallet. sénateur socialiste, aya d'éclaré qu'en Wallonie un reîerendu donnerait 90 voix sur 100 en faveur < l'annexion à la France. 'M. Magis pr teste contre une telle affirmation en c termes : « Je ne puis laisser passer certaines p rôles que M. Max,Hallet vient de prono; cer à la fin de son discours. (Mouvement Il a dit que, si on faisait un referenduj dans la Wallonie, 90 p. c. des voix se pr nonceraient pour l'annexion à un paj étranger. Ce langagç, ie ne puis l'accej ter ! Je proteste au nom des régions wa lonnes que je représente. Je vous certifie qu'elles restent profoi dément attachées à nos institutions et qui si on les consultait, il nv aurait pas un voix en faveur de l'annexion à un autr pays. Mes collègues de la gauche ratifier mes paroles. Ils me disent, et j'en sui heureux, q.ue je puis considérer que j'e parlé en leur nom à tous. (Applaudisse ments). M. Coppieters. Nous ne disons pas qu les Wallons ont raison mais nous consts tons que c'est un état cTàme qui existe. M. Lekeu. Nous voyons un danger e nous vous en avertissons. M. Magis. J'en viens au projet. Je vai me borner là rappeler et à affirmer que! ques principes qui, à mon sens, dominen la matière en discussion. Le ministre a paru s'étonner de l'oppc sition énergique que soulève son proje qui ne fait qu'appliquer les principes d la loi de :1 SS5. C'est ou'il aggrave encor cette loi déjà si néfaste. La loi de 1884 n'avait pas répondu au: espérances de ses auteurs. Elle permettai aux communes de supprimer leurs école pour adopter des "écoles libres et elle ni faisait pas une obligation de l'inscriptioi elf la religion au programme des école: primaires. Sauif quelques exceptions, h plupart des communes, et Liège entre au très, inscrivirent l'enseignement de la re ligion au -programme de leurs écoles, évi tant ainsi l'adoption d'office ; par suite la plupart des écoles libres restèrent i charge de leurs fondateurs.' De là l'artich 8 de la loi de 1895, méconnaissant le prin cipe qui avait toujours prévalu jusque le que seules les écoles nub'iques ont droi aux subsides de l'Etat. Ce principe avai toujours été admis, mêrhe par -les -.gouvernements catholiques. M. Nothomb, l'auteur d;.- la loi de «1842, repoussa la propo sition d'allouer aux écoles libres un droi d'écolage payé nar le trésor public. « La liberté de l'enseignement, disait-il existe comme tous les autres droits cons titutionnel-s, à condition /raie l'on puisse jouir de -cette liberté à ses frais. » M. h; baron. Qrban de Xivry. Jean-Bàp tiste Nothomb, dont vous parlez, apporte nait au parti libéral. M. Magis. S'il était libéral, il tenait uy langage sensé. M. le baron Orban de Xivry. Certes. M. le comte Goblet d'A'lviella. Il était avant tout, unioniste. M. Magis. Plus tard, M. Jacobs, l'un des auteurs de la loi de 1884, avait, à sor tour, repoussé une proposition analogue à celle dont je viens de parler. Elle éma nait de M. Thonissen. « Pas d'adoptior forcée », <]isait M. Jacobs. Et M. Thonissen,' aQvjgtfù'mim^lrè,' maintint le principe én >ncé par M". Jacobs. lin fait, la loi de 139S réalisait l'institution officielle de ls morale confessionnelle. Cette loi rencontra sur les bancs de l'onnositioh une vive résistance. Malheureusement, celle-ci étar impuissante. Aujourd'hui encore, notre résistance es impuissante, parce que, a dit M. de Broque-ville, nous ferions fausse route. En quo fdrlnins-nauê fausse routa ? Nous sommes uni: à 'gauch'ç tfotrr combattre' la politique" cljs yiçale poiifessionnélie, peur 'reclamer plu: de loyauté et d'égalité dans le régime 'iilec toiral et pour demander certaines réforme: sociales, le parti libéral reste invariable ment dévoue- à nos libertés. Le projet actuel est, en réalité, la lo organique de l'enseignement libre, ou plu tôt., c'est la loi de son organisation finan Çlè,lV\ i.a'loi de 18^ lie faisait que promea.n uiiè cGiia.ine sui>voation laissée à la dis caution du gouvernement. Le projet ac tuel éta'bli.t, lui, la répartition des subsi des par des règles uniformes, en traitan d'égal à égal les droi< 3 des écoles officielle; et ceux des écoles libres. C'esrt. la procla mation du droit des écoles libres aux soi.si des du trésor public : théorie fausse et dan ge/reuse. D;,î: .-' aucun pays diu monde, l'enseigne ment n'est aussi libre que chez nous. Dé le l ndem'ain d.e la proclamation de notr CoViStitution, ce sont les conservateurs qu réclamèrent au parlement l'organisation d l'enseignement de l'Etat. Dès 1833, iM. Erns insista dans ce sens et, en 183>i, M. Rogie présentait un projet d'ensemble de l in straction publique à ses divers degrés. E' 4e Îh- dû ueux univtfi sltés libres, on considéra comme plus près sô d'organiser l'enseignement supérieur, c qui f Uît fait en 1835. Les législateurs d'à Ion pour la plupart anciens membres dui Coi grès national, comprenaient que l'Etat n pouvait abandonner à la seule initiativ privée la grande tâche de l'enseig.ncnier natio«-,al. Ci^est çjctt- i;;adi-!un. toujours su vie depuis i /rs. qu'on nibandonna par 1 loi: de 18i>S que le projet, vient aggraver. En fa.'V.. ce qu'on veut assurer par la le en dié'DOssïCih, c'est le maintien de l'ense g.neme'it confevie.nnd organisé par l'Egl se ca.tHbliqu? Que diriez-voùs si, à côte' d cet emseien.rTirn!", s'organisait un i.iiSçj'^4!. ni.'*nt rât.'onîvïis^e r-'omrne ie permet l'artiai 8. § 2 d i notre loi ? Le ministre nous a dit hier que l'article était applicable aux écoles libres adopi; b!es. Comment cette prescription pourrai elle être elbservée dans ces écoles cn:(é< dans, un T>ut de propagande? Si vous ne redoutez pas l'application con plète des principes, affirmés par l'article c'est que w-us éi-:s eonvjpiî-cu que ?.eu l'Eglise catholique, à cause de sa pui sance et do ses trésors est -eapaW^ d'or g, niser sur toute la. .'-ur'aee du pays un e saignement populaire. Et cenendant, voi lui prodiguez encore les millions du tr sor. Vous parlez do la liberté des pères < famille ! Quand on fait un ca.s de conscie ce h un p,ère de famille de confier ses e fants aux écoles communales, resnecte-t-( S3. liberté? Non. Et quand un chef d'i * dustrie ■— j'en connais — use de press || analogue sur ses ouvriers, respecte-t-il ci liberté? Assurément non. Ce que vous vouiez, en fin de conij c'est la soumission des intelligences à 1 glisc qui vous dirige. Un mot de l'enseignement obligatoi ,ej Son institution est une victoire du pa n_ libéral. Vous l'instituez, mais en mê " temps vous inscrivez des dispositions < u' en faussent l'application. Qui sera juge ijj fondement du motif de conscience invo-ç par le père de famille ? Personne n'a nt droit. Le vrai but de l'enseignement ,n \le" procurer à l'enfant les moyens de fa le son chemin dans la vie sans être la pr< de son ignorance. C'est pourquoi nous : ^ clamons l'écoie neutre, fort bien défir par M. Scliolliaert dans sa circulaire i 1er octobre 1895, laquelle dit que n'y ei i- il qu'un enfant dispensé du cours de re i. gion, l'instituteur devra s'abstenir de to ). te explication se rapportant aux dogm n de la religion, et à ce qui différencie i ). culte d'un autre. L'organisation des écol s neutres enlève à n'impore qui tout pi ). texte à refuser l'instruction à ses enfanl 1- 11 n'est pas défendu dans ces écoles < parler de Dieu qui fait partie de la con l- cience humaine, l'enseignement degmatiqi seul est exelu. e M. de Broqueville a rappelé l'avis de ? e Viviani sur l'écoie neutre. Ce ministr t comme les catlholiques, agit par esprit c s secte, ce que nous réprouvons. J'adme .i quo des écoles confessionnelles ou rati nalistes soient adoptées-si les pères de f mille le réclament. Mais ce seront alors d< e écoles adoptées, soumises au contrôle t l'Etat, et non des écoles adoptables sou traites au contrôle de l'autorité publiqu t Nous ne pouvons admettre que, en effe l'IAut soutienne de ses deniers des école 3 dont l'enseignement échappe à sa survei lance. Vous dites qu'elles seront soumise t à l'inspection de l'Etat. Mais en quoi dot pourra s'exercer cette inspection ? Le m nistre nous ia dit hier qu'elle pourra s'exe; t cer sur le choix dos livres. C'est la pr< 3 mière fois, je pense qu'il s'exprime ains ï Mais je reste sceptique. En réalité voti inspection sera illusoire. Elle ne servir : qu'à justifier l'octroi des subsides, t II y a quelques années lorsque, à prope 5 du budget, nous discutions les question > scolaires on nous reprochait de souteni i des questions épuisées, le pays voulant 1 ; paix scolaire. Jamais le clergé ne voudr l de cette piaix. Plus grands seront les avar - tages accordés aux écoles libres, plus ai dente sera sa lutte ccntre les écoles natic . n al es. La loi que vous allez voter va ravive la guerre par les primes considérable ! que vous accordez à un enseignement oi . i ganisé dans l'intérêt de l'a- prédominanc . j de vos doctrines. ; ; Pour nous, nous ne cesserons de défen ; die l'école tolérante, accessible à tous, oi tous viennent puiser, avec les connaissan ces d'un solide enseignement primaire l'amour du bien* et le respect de nos ins titutions dans un esprit de fraternité se ciaio. (Très bien ! à gauche.) ■a» —«SX& Sera ne la Presse  LES PARLEMENTAIRES ET LA FIN ANC} S'il faut en croire le Bien Public, les par Icmentaires cléricaux gui occupent des si tua (ions enviables dans la haute banque le doivent surtout à leurs grandes facultés La Flandre Libérale se gausse d'eu$ e\ ces termes : Vous doutiez,-yqus qu'U y eût tant d'hom mes éminents à droite ? Dans tous les cas ils ne sont pas pressés de renoncer à leu mandat. Nous n'aurons pas la cruauté de présen ter à notre confrère la liste de ces éminen tes personnalités de la droite, de ces liom mes aux facultés si remarquables. Il ne faudrait pas aller loin pour trou ver des exemples de ces fortunes finançii-; res acquises en cultivant avec areieùr l ' politique ftt si nous en pan-Ions, c'est simplemen ' parce que certains journaux cléricaux on agité avec un peu trop d'inconsciente au ' duce le cas de M. Cailloux, comme si le libéraux pouvaient, en quelque manièr être atteints' par cet exemple. Ce fut toujours Dhiqnnèur des ministre libéraux ele se retirer du pouvoir comn\ ils y étaient venus, ej souvent baàucou , PV>K Lqs ïlogier, les Frère-Orbai; le,:; BtUC«, les Graux nous sont des exeir pies enorgueillissants et qui n'ont jamai été imités par leurs adversaires, de Malo " à de Su-.et de Naoyer et à Francotte, e: J passant par tant d'autres. ^ Mais nous savons que pour certains hon mes d affaires cléricaux, ces ministres n'f talent que des imbéciles. i,\ Dto BltOQVEVlLL. AUX CANDIDATS WALLONS l L'Indépendance Belge fait la part de l j malice électorale dans ce geste de notr 3 Premier et montre fout ce qu'il y a d'etrai r ge dans le petit arrangement conclu enti r le chef du cabinet et MM de Crawliez < iiraconier-de Hemricourt. ,• 1 J.o ?ouyrrr:ç,;^..vijv, mut au moins M. d : isztetjiflDVilio, se rend compte aujourd'ln . que cette politique est de nature àexaspi 2 rer les Wallons et les Belges de cultui (> fraiiçaiso. Cette manifestation se produ _ sant à quelques; semaines des élections, o e peut croire qu'il y a là une part de ça e cul ; mais telle (juclle. plie à reteni t Seulement M. de tiroiiueville règle les çh-i. ses a sà guise ; il établit une petite com3] x liaison familière qui consiste en ceci : M3N cle Cmv/hez et Braconier auraient ur à délégation de leurs amis en vue d'établ i. un contact régulier et permanent avep i. gouvernement ; ils seraion- }es i^verprèt e des desiderata des, uyiu .s' wallonnes. M. ( r tiiqauevifle leur donne l'assurance que o gouvernement est disposé à entrer dai cette voie ei qu'il recevra toujours « là (br: G ouverts »> M1M. de Crawhez et Braconier i.. Qu'est-ce que cela signifie ? Quelle c cette délégation permanente des ligues w< ;S lonnes que M. de Byoqueyille prétei^d ai si instituer de sa pronre autorité,' sa: i- même que les' ligues wallonnes soient co 3, sulicCs ? Dé quel droit M. de Broquftvil e chef du cabinet, accrédite-t-il auprès < 5_ gouvernement -une prétendue dé.lésatù permanente ejçs ligues wallonnes, alors q i_ le gouvernemnet en régime constitutioni is ne peut connaître que les représentants g. la nation librement choisis par le corps éli toral ? Que M. de Broqueville soit très < [e sireux d'écarter les candidatures wallc i- ,ies dans l'arrondissement Huy-Waremn i- cela se conçoit, mais qu'en sa qualité ,n chef du cabinet il conclue un petit arre n- | &cment engageant le gouvernement ion 4gux canelidats qui n'ont aucun manei îtte officiel, qui ne représentent à aucun til la nation, cela n'est certainement pas ï. .te, nal. Vraiment, il n'y a qu'en BeTgiq 'E- qu'un ministre du Roi puisse se permet! ces fantaisies-là. re. Nous sommes curieux de savoir ce q rti d'autres membres du gouvernement cath :ne lique et flamingant pensent du petit arra [ui gement de M. de Broqueville ; nous sor du mes curieux surtout de savoir ce qu'en pe ué sera le Parlement. Quant aux ligues wc ce lonnes, qui n'ont confié aucun mandat sp îst cial à qui que ce soit pour les représenti re auprès du gouvernement elles s'amuseroi >ie beaucoup de la grosse malice électorale e é- M. de Bre>queville, mais elles estimeroi lie «ans doute que le moindre acte de rési lu tance à la poussée flamingante eut mieu it- valu. li- es S UNE INTERVIEW DE- 1 M. de Broqueville 1. e» Les candidats wallons. 'e iLiëgo ©t Spî ts D- De notre correspondant de- Spa : l" Le retrait de la candidature dui baroi :S de Crawhez, bourgmestre de Spa, a pro e duit ici une impression diversement com 3" mentée. On disait qu'il fallait voir là-des p sous une pression locale et on citait mêm< les noms de personnes influentes qui étaiea s intervenues. On disait aussi qu'on s'étai ému d'un article paru dans un journal d< â la ville — Le Mémorial, pour ne i>as 1< ,c nommer — et qui reprochait au bourgmes L~ tre de faire une campagne trop wallonne et de nature à déplaire à nos hôtes estimé* du pays flamand. Spa compte, vous le sa vez, une très importante colonie anversoise £ La lettre du président du Conseil remettait les choses au point, sans toutefois nous dire tout ce que nous aurions aim& savoir, ® C'est pourquoi nous sommes allés intervie J5, vver lo ministre de la guerre au nom bien terribie pour un homme aussi amiable el aussi .prodigue de bonnes paroles (1). « C'est un ami commun, le comte de Lie-dekerke, nous a-t-il dit, qui a. fait lutter lo J solution de ce problème qui n'était pas de nature à donner aux Wallons ce qu'ils sont r en droit d'avoir. La candidature du baron de Crawhez et de M. Braconier n'avait pa-grande chance d'aboutir, mais 'bien de mé- 2 contenter bon nombre d'électeurs de MiM. Imperiali ei, Giroul — Wallons tous deux — et de jeter ainsi le trouble dans un ar- 1 rondissement, sans résultat net, sans solution tangiiblc lî'ai fait part à ces Messieurs, que je con-' nais et estime, qu'il y avait pour eux un _ moyen beaucuop plus efficace et plus certain d'arriver à dlitfendre le prog^apune des ligues dont ils sont les porte-parole-s. C'était de s'adresser directement au gouvernement, de causer plus souvent avec lui et aussi de fomier un bureau permanent qui1 serait chargé de recueillir tous les gri.-is et aussi les 1 desiderata des Wallons et je suis persua-' dé qu'ainsi on obtiendrait satisfaction de part et d'autre. Je comprends, par exemple, que le guide bilingue soit agaçant pour vous autres, énervant même et je vous 2 (assure que je ne l'aurais point proposé. Je ne suis pas d'avis non plus de supprimer . l'Université de Gand parce que les cours s'y donnent en français; la langue d'un peuple ami, ni de la transformer en une [ Université flamande. — Et êtes-vous partisan d'une exposition universelle à Liège et des travaux ele recti- - fication de La Meuse demandés depuis si » longtemps r — Le gouvernement ne pourrait, à l'heure actuelle, se prononcer ni pour Liège, ni - pour Anvers. En règle générale, il ne faut pas abuser des expositions. Les gouverne- - ments étrangers ne sont plus d'avis d'y participer d'une façon aussi fréquente et - il nous semble qu'en 1930, c'est à Bruxelles, - la capitule que reviendra ce droit pour de t multiples raisons. La question des Jeux Olympiques prime t Oout'efois} celle de l'Exposition. Nous ne t pouvons pas vous affirmer qu'ils auront lieu en Belgique, mais nous l'espérons et s nous faisons le nécessaire pour cela. An-ï vers possède déjà un stadium qui conviendrait et qui pourrait même être agrandi, s J'ai souvent po,r!é de ces questions à M. 2 Van Hoogaerden, qui défenel toujours avec j chaleur la cause l'une ville qu'il aime et , où lui-même compte tant de sympathies. - Quant aux travaux importants de la Meuse, s le gouvernement pourrait ajouter aux sub-i sides epui sont nécessaires à leur exécution 1 la somme qu'il donnerait pour une exposition.— Et pour Spa ? — Pour -Spa, cette ville si jolie, où je passe de si belles viacances et où les excursions sont plus attrayantes les unes que ï les autres, où j'aelmire avec joie les horizons et les panoramas merveilleux, no\u 2 Spa, le gouvernement doit intervenir. Sps c a vécu_ sous la foi des traités et si même on a >ait le choses un peu grandemenl ' dans la fièvre des beaux jours, il faut ne ,f P.a$: abandonner cette cité que je relie à l'intérêt général du pays. Il importe qu'il y vienne beaucoup de monde, que les étran e gers y trouvent tout ce qu'ils peuvent elé l1 sirer pour que leurs impressions soien i- heureuses. Le site est incomparable. Il fau e mettv x en valeur nç§ eaux minérales, no; i- bains — le .gouvernement fera les travau; n scientifiques nécessaires (la commission 5- créée par M. Berryer lui en donnera h liste) — et enfin, il me semble probable qui > la loi sur les jeux se m révisée. Mieu: }- vaut une loi réglementant les jeux une foi 1. pour toutes, qiie tp.us ces à côtés qui n ;e donnent pas ^ ta ville les ressources don ir elle h besoin, alors, vous pourrez faire 1: •v é'rande publicité qui vous manque et qu 39 est la base de votre renommée, de vos ai e faires. Mais, en attendant, évitez les excô le qui pourraient compromettre les meilleu is res intentions. Nouft sommes heureux d ts voir M. Leinop^i^r rapporteur de la loi c •• le rétablissement normal des jeux nous pc ?t raîj de nature là sauver Ostende et Spa. d- Nous n'ajouterons aucun commentaire n-, cette interview que nous avons reproduit 13 avec autant de fidélité aue possible Tou n- ceux qui connaissent M. de Broqueville s; e, vent combien il est accueillant et aimabli U\ Pour Spa, il nous fait entrevoir de juste »n et utiles réalisations. ue -N^us nous en réjouissons d'autant pli: ,el Que nous attenelons avec courage les temi: ae meilleurs depuis de longues années. Qi: >c- le ministre de la guerre mette le feu au e- poudres pour qu'éclatent les fanfares de 1 n- victoire ! 'e> Paul DOMMARTIN. de — ■ n- (1) On voit epie l'eau bénite de cour r eo coûte pas cher rue de la loi ! (N.D.L.R.). Belgique re Rentrée de la Chambre -*e S'arrachant aux douceurs des vacances de Pâques, nos honorables reprendront leurs travaux mardi prochain. ~ L'crdre du jour prévoit la discussion sur .' la prise en considération des propositions de loi accordant la personnalité civile : 1. A la Ligue patriotique belge contre l'alcoolisme ; ^ 2. A l'Œuvre du Grand Air pour les pe- tits, à Bruxelles ; | 3. A la Société belge des Ingénieurs et Industriels ; x 4. A la Société protectrice des enfants -martyrs ; 5. A la Société royale ibelge de Géographie ; 6. Au Touring Club de Belgique. La grosse epiestion de l'assurance en vue de la maladie, de l'invalidité et de la vieillesse viendra également en discussion C'est d'ailleurs la seule loi qui fera l'ob-^ jet des délibérations de la Chambre. La Ici scolaire au Sénat Le Sénat consacrera encore huit séances à la discussion générale du projet de loi scolaire ; il consacrera également huit : séances à la discussion des articles ; puis il abordera l'examen du budget. Telles sont du moins les dispositions prises par le bu-l reau. La danse des millions Le ministre des chemins dfe fer vient de ■ répondre, au sujet dê la jonction Nord-, iMidi, à quelques questions aussi indispen. ' sables à l'édification des bons contribua-' nies qu'elles ont dû paraître indiscrètes ; à MLMl les fonctionnaires : | Il en résulte que les dépenses pour les travaux faits qu en cours d'achèvement > dans la traversée de Bruxelles s'élèvent au 1 chiffre de 6,257,678 francs. Que les dépenses prévues pour l'achèvement dé la jonction dans la traversée de Bruxelles s'élèvent au total de 25 millions de francs. Que la gare à créer sur l'emplacement de 1 ancienne gare de l'Allée Verte est une gare secondaire. Elle sera raceïordée aux lignes principales seulement, occupant l emplacement du raccordement actuel de la gare de l'Allée Verte. La dépense à faire pour la création de cette gare ainsi restreinte est estimée ù S.DM.OOO francs. Le ministre auquel il avait été demandé à combien on estimait la valeur des terrains qui deviendraient disponibles si la gare du Nord était supprimée, a dit que cette éventualité n'était pas à envisager. "De tout cela, il n'est pas inutile de prendre acte. Au raiïway On annonce qu'incessamment aura lieu, au ministère des chemins de fer une aeîju-e.ication portant sur 80 locomotives et 2304 wagons à marchandises. Est-elle suffisante ? Il faudra que le gouvernement prenne des mesures pour éviter une nouvelle débâcle l'hiver prochain. Non seulement le récent désarroi du rail-way a été désastreux pour le commerce et 1 industrie, mais il a fait fléchir très sérieusement les re:ettes du chemin de fer. Un confrère redoute que cette situation ne fournisse «au gouvernement un prétexte pour réaliser l'augmentation des tarifs. D'après certains renseignements, il se proposerait de faire voter l'autoneunie des chemins de fer et c'est la nouvelle Société Nationale qui aurait recours au relèvement des prix. Bref, nous serions menacés de cette désagréable mesure Çjui serait due, dans tous les cas, à la mauvaise gestion du gouvernement clérical, provoquant le désarroi dont on a eu tant à se plaindre pendant plusieurs mois. M. Raoul Warocqué Après un voyage aux Indes qui a duré trois mois, !Ml Raoul Warocqué est rentré à Bruxelles en excellente santé. Il se rendra dans l'arrondissement de Thuin où il organisera la nropagande libérale. Trois listes seront en présence et vu la R. P., chaque parti est assuré de faire passer un candidat. Le chiffre électoral de chaque liste dira toutefois de quel côté est le progrès élans le recrutement des voix. Le 2 juin, il s'est produit un certain fléchissement dans le total des suffrages de l'opposition, fléchissement dû au cartel. Celui-ci n'existant plus, l'on peut espérer que les suffrages libéraux seront aussi nombreux le 24 mai qu'il y a six ans. La cavalerie A la grande revue que le roi de Danemark passera lors de son séjour à Bruxelles. sis régiments de cavalerie, les guides, deux régiments de chasseurs et deux de lanciers, défileront devant le souverain étranger que le Roi accompagnera. En dehors des troupes do la garnison de Bruxelles, il n'y aura pas d'autre régi-menï d'infanterie. Mais un bataillon du génie d'Anvers représentera cette arme d'élite.Bref, c'est la cavalerie qui dominerai dans cette parade et les curieux s'en montreront enchantés. Conférence du commerce La conférence interparlementaire du droit commercial se réunira au Sénat de ; Belgique les 18, 19 et 20 juin, à l'initiative du conseil -parlementaire belge du com-[ mer ce. | Le programme des questions qu'elle au-( ra à résoudre ne sera arrêté.qu'au début ele juin prochain. Mais plusieurs ont déjà \ été proposées. Au Conseil général i de l'Union Interpariomentaire j Le conseil général de l'Union Inter.parle-1 mentaire s'est réuni samedi dans une des } salles du Sénat, sous la présidence de lord 1 Weardale. Le président a tout d'aboid rendu hom-s mage à la mémoire de M. Goba, secrétaire général honoraire de l'Union, puis il 6 a rendu compte de la. démarche du co-t mité exécutif du conseil administratif de la cour d'arbitrage de La Haye en vue de l'institution du comité oréparatoire de la ^ troisième conférence de la paix, e Le conseil a ensuite abordé l'ordre du s jour. Il a voté un nouveau, règlement, a.p-L* prouvé les rapports du secrétaire général «et du trésorier, ainsi que le programme s du bureau pour 1914. Le conseil a fixé la date de la conférence 3 à Stockholm le 19 août prochain, sur la s proposition du groupe suédois, et a réglé e comme suit l'ordre du jour de la confé-x rence : a 1. Juridiction permanente internationale et arbitrage obligatoire. Rapporteur : M. La.fontaine. 2. Rapport du groupe suédois sur fins* ie titution suédoise d'un procureur général du Parlement.

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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