Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 25 April. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gx44q7rr7x/
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Samedi 25 Avril 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Samedi 25 Avril 1914 Franco en Belgique Un an ; î§ 'M. » » 6 mois ; 8 fr. » » 3 mois ; 4 îr. Franco en Hollande Un an : 22 fr. » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du journai et dans tous tes bureaux de poste ADMINISTRATION ÎÉLÉPHOKE S6T JOURNAL DE LIÈGE Annonces-, « . ia ligne, 20 eenfc. Réclames. . , , , » 40 cent Faits divers. , . . » ï franc Réparations Judiciaires » 3 franc# informations financières » 3 francs A.vis de sociétés i« pet»« Ugat 30 cent, émissions. , » « , » 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 91? FEUILLE POUT10UE. LITTERAIRE H (M1ERCSÂLE. - FOHDEE EN r/U JÉIIACTÏON ET À DM iNISTIt ATSOK ? BOULEVARD DE LA SA1JVEMÉ|$, 25 ELECTIONS LELlLfflîES du 24 Mai 1914 Arrondissement de Liège LIBERAUX-UNIS CANDIDATS EFFECTIFS M. Paul VAN HOBGAERDEN-BRACO-NIER, industriel, ancien député, ancien sénateur, Liège. M. Xavier' NEUJEAN, avocat, député, conseiller communal, Liège. M. Alfred JOURNEZ, avocat, conseiller communal, Liège. M. Victor BOULEiSOER, cultivateur, bourg-mesr.ro. conseille)- provincial, Beaufays. M. Léopôld CIîAUMONT. avocat, conseiller communal, Herstal. M. Julien DELAITE, industriel, conseiller communal et provincial, Liège. M. Auguste PONSON, médecin, bourgmestre, Jupille. M. Gustave GIELEN, industriel, Seraing. M. Albert JANSSEN, fabricant d'armes, Liège. M. Victor HODEIGE, bourgmestre, Grive-gnfo. i M. Jules N01RFALISE avocat, conseiller communal, Liège. M. Jacques BODY, ingénieur agricole, IIol-logne-aux-Pierres.M. Théodore COLUGNON, avocat, Liège. CANDIDATS SUPPLEANTS M. Julien DREZE, avocat, conseiller provincial, Warsage. M. Emile IDIGMEFFE, industriel, conseiller communal, Liège. M. Léonce NEEF, avocat, conseiller communal, Tilfx. M. Joseph MARCOTTY, industriel, bourgmestre, Angleur. M. Fernand MALLIEUX, avocat, Liège. M. Emile JENNISSEN, avocat, Liège. ÉTRANGER FBANÇE Ce dépa/t dos souverains anglais Paris, 24. — Le Roi George, et la Reine Mary ont quitté Paris aujourd'hui par la gare des Invalides à 10 V* heures, par train bpé-.ial, avec Sir E. Grey et les personnes de leur suite. M. et Mirne Poincaré les ont accompagnes à la gare. . Sur le désir exprimé r>ar le Roi, les honneurs n'ont pas été rendus sur le quai du départ et la musique de la Garde républi-c'\hiv avait été renvoyée. L i:-i ta/. Sa? ".on de ÏV2- Fàtire a la. Cour d'Aide Jdmcille, 23. — Cet après-midi a eu lieu à L' nour d'appel d'Aix, en judic-nce solen-nelli*, 2'installatldn de M. Victor Fabre, ancien pi^ureur général à Paris, comme pnMtiç? » •■ftsiflenl de- ia cour d'appel d'Aix. ï\ 'possession- de st>n siège, le nouveau ;>fwiïiêr président a prononcé une allocution d&»Q$ïurjé!le il a exprimé toute la juif- fin'ii îes'^rU ijt de revenir à Aixoù il uêbuia dans la carrée. judiciaire. — La splendeur de P-V-ri*, a-t-il dit, ne m';, pa;\ fait oublier le ciel bltjjj H J'éclatant sol^; du mon pays, et, malgré lo temps fît i'êh '!ïi.' meut, j.v n'ai jamais p'er'diu le r>ou-venir dt:; distingue-s magi-.trato dont je im fcélU) Je collaborateur. On vague pres-nient. me disait que- je reviendrais parmi vous nu Oîtflpu de cette compagnie dont j'avais gardé au JôJh'i du cœur le souvenir ému. » Puis l'orage vint, te-rribk* et dévastateur, inais les orages de la vie .sont comme ceux de la nature : un doux rayon Ù6 &Q«-leii vient t.:ujoùr3 en dissiper les nuages.» Un -torpilleur égaré Tou?<>n, 23. -- La marine utilise, pour ses tirs et se* lancements de torpilles, de vieux torpilleurs déclassés. Ges torpilleurs-buts jouent déci armant de malheur! Le mois dernier, deux d'entre eux étaient partis à la dérive et l'un d'eu* coula, Voilà maintenant que rèx-«174» vient de coulpr également aux Salins par une vingtaine de mètres de fond. Les scaphandriers ne sont du reste pas parvenus à repérer sa position. jriais on rocohie une histoire beaucoup <p'lu;-> surprenante. Un autre tôrpilleur-but, je Siagne (ex-« WS ») aurait bel et bien disparu du port Pothuauj où il était amarré en vue de iirs prochains. On a cherché partout le Siagne ; impossible dé le retrouver! A-t-il été volé? Là gendarmerie enquête sur rte fait îumme daws Jfs annale» maritimes. «$>*.' D'E LUXEMlîOl' i!U Un évoque condamné Luxembourg, 24. — Au Congrès catholique de Metz, l'an dernier, l'évoque de Lu-îamfboiii'ff, Mgr Koppes, avait parlé de la situation politique du Luxembourg et rapproché la nouvelle' loi scolaire, que combat! ont !os catholiques, dft.3 concessions minières. Il avait dit que dans le pays on accusait ie bloc anti-clérical d'avoj»* imaginé cette loi scolaire pour détourner l'attention publique des concessions minières que l'on voulait cétfer à vil prix aux gros industriels libéraux. Les députés de gauche foi intentèrent une action en calomnie. Le tribunal correctionnel a rendu ç.e matin son jugement: Il condamne l'évêque , ii 200 francs d'amende, 200 francs de dom- j mages-intéivts à chacune des parties civiles et l'insertion du jugement dans trois jour-:iaux du pays et dans trois journaux étrangers.AÏÏGLEïJiiJKE L'affaire do S UIster On mande de Londres au Temps ; On a public hier un certain nombre de documents oifiçiels relatiis aux récents évé. nanicms d'Irlande. Ils coniprennent entre autres une lettre de sir Arthur Paget, le cojniû/indant en chef en Irlande, où celui-ci explique que c'est lui, de sa propice autorité, qui a parle au $ officiers de la possibilité d'opérations âcûvés contre l'Lister ; le ministre de la guerre ne sembla.it pas croire que les mesures de précaution qu'il avait décidé de prendre puissent soulever des incidents graves. Sir Arthur Paget n'était pas du même ! avis, et c'est pourquoi dans les explications données aux officiers, il a été peut-être plus.loin que ne le désirait le ministère. Mais les documents les plus intéressants sont les ordres donnés par l'amirauté : il n'est point douteux que ces ordres prévoyaient autre chose que des opérations purement préventives. Les ca pitaines de plusieurs croiseurs avaient rc çu l'ordre de se rendre dans certains vil | lages, d'y descendre en civil pour s'enter dre avec les autorités militaires sur le mesures à prendre. Enfin, dans un cas pai ticulier, il était stipulé cru'un de ces villa «es déviait être défendu à tout prix, qu le croiseur pourrait faire usage de son ar tillerie. Un des cuirassés devait également em barquer un certain nombre de canons di campagne. Ces ordres, donnés par M. Chur chil.1 le 9 mars, ne furent connus du pre mier ministre que le 21. Celui-ci fit immé diatement donner contre-ordre. ATJTitlOHE 4.a santé de l'empereur Vienne, 2-i. — Les médecins estiment que le sommeil de l'Empereur François-Joseph quoique troublé fréquemment par de» quin tes de toux persistantes, est cependant suffisant. La solution du catarrhe du côté droit a fait de nouveaux progrès. Malgré le conseil de ses médecins et l'insistance de son entourage, l'Empereur refuse de se rendre <lans le midi dès qu'il sera c-n état de voyager. L'Empereur préférerait se rendre avec la Cour à Budapesth pour retourner ensuite à Schoenbrunn et passer les vacances d'été à Ischl. Il est cependant probable qu'il n'en sera pas ainsi car les médecins conseillent au monarque, au cas où il ne voudrait pas faire un séjour dans le Midi, de se rendre à la villa Hennés, à Lainz, près de Schoenbrunn. TU11Q.UIE L'exode des Crocs cie Thrace Une note officieuse ottomane,au sujet des doléances des Grecs de Thrace qui seraient persécutés par les autorités ottomanes dans ic but de les pousser' à l'émigration, déclare : (( On ne peut certes nier qu'il se soit produit, depuis quelque temps, un courant d'émigration intense ,'des régions de la Thrace restées au pouvoir de la Turquie. Mais il serait souverainement injuste d'attribuer ces mouvements de population à une pression venant de la part des Turcs ou à des vexations dont les autorités ottomanes se seraient rendues coupables .La vérité est qu'il faut tout simplement voir là un phénomène économique qui se produit souvent consécutivement aux guerres qui sont suivies de rectifications de frontières. En Orient, notamment, chaque fois que la Turquie a été dépossédée des territoires qu'elle occupait, ses sujets ont été à ce point molestés et la vie a été rendue tellement intenable à ses ressortissants, qu'ils ont, tôt ou tard, fini par abandonner la lutte et par emigrer. Tel est en ce moment le cas pour Salonique et la Macédoine où, aifirmo-t^oh, avec indignation dans les milieux turcs de la capitale, les autorités helléniques usent, à l'égard des populations ottomanes des procédés les plus vexatoires, parmi lesquels la prison, la bastonnade et la dépossession illégale des biens figurent comme les plus bénins. Quoi d'étonnant, dans ces conditions, que les Grecs, attirés par l'appât de fructueuses opérations, quittent la Thrace et viennent s'installer dans les territoires annexés, à la Grèce ? Que du côté turc on voie, cet exode d'un œil favorable, nul no peut sincèrement soutenir le contraire. Mais go sont les autorités helléniques elles-mêmes qui font tout ce qui est en leur pouvoir pour attirer en Macédoine les Grecs et amènent indirectement cet exode dont elles se plaignent. » Le boycottage des chretiens On mande de Constantiriople au Temps : Un communiqué officiel, publié par le Tartine, dément que îe boycottage dont se plaignent actuellement les chrétiens établis dans les diverses régions de l'empire, et particulièrement en Asie-Mineure, ait été décrété par la Société fraternelle pa-nislamique.Le ministre de l'intérieur m'a de son côté, au «ours d'un entretien que j'ai eu avec lui hier soir, formellement confirmé ce démenti, en ajoutant que s'il parvenait à sa connaissance qu'une semblable décision avait été réellement prise par la Société fraternelle panislamique, il se vsrraiit dans la nécessité de sévir énergiquement. MONTKNEGAtO Un démenti Cettigné, 2-i. — Le gouvernement monténégrin dûment que les troupes monténégrines aiont dépa^â l^ frontière et aient pénétré sur le territoire dg la tribu albanaise dé Castrati. Les troupes monténégrines ont reçu l'ordre de se tenir fr un kiior métro de la frontière. TRIP0LITAJNE Convoi italien attaque Benghazi, 24. — On mande de Slonta qu'un convoi de ravitaillement parti de celte localité le 21 avril à destination de Maraua a été attaqué aux environs de Birgandul, dans une région très accidentée, par une troupe d'Arajbes comprenant environ 4$) hornjnes armés, L'escorte a soutenu vaillamment l'attaque en effectuant elle-même i deux reprises une contre-attaque contre les rebelles. Elle s'est ensuite retranchée dans une bonne position en assurant. la protection dkxj iblQSSéfc ot du ' convoi. Le combat s'est prolongé pendant toute/ la nuit. Au matin, des troupes de renfort sont arrivées de Slonta et de Maraua et J'ennemi, qui avait déjà subi des pertes très séricu^s se trouvant pris à revers. s'est enfui précipiJiimgpj.; laissant sur le terrain une centaine de cadavres "parmi lesquels ceux de deux chefs, et eu emmenant de nombreux blessés. Les peritesi italiennes s'élèvent à 13 blancs et '3 éry-thréens tués et 29 blancs et 6 érythréens blessés, CHINE La révolte militaire cio TsitsfKar Tsitsikar, 24. — Après l'arrivée du détachement de cosaques. !c gouverneur, qui avait fui devant les officiers et soldats chinois révoltés, est revenu dans son palais. Les émeutièrs se sont rassemblée dans la caserne et ont demandé télégraphiquement au président Yuan Shi Kaï d'abolir les ré-'ornies qui ont été la cause de l'émeute en lui faisant savoir que. dans le cas contraire, ils détruiraient la ville. Les sujets russes résidant à TsitsiHar se sont réfugiés au consulat de Russie, ETATS-UNIS Or^ve saiigianté dans Jo Coiorar'o New-York. 2j. — Dars. le- Colorado, où les mineurs gont en grève, la situation est très critique. On rapporte que, depuis quarante-huit heures. 39 personnes ont été tuées dang <î§3 rënbuJîtres entre miliciens et grévistes Des renforts de milice ont quitté Denver, mais on craint que leur arrivée ne précipite les événements. On annonce, eai effet, qu'un millier d grévistes bien armés s'assemt/lent prè d'Aguilar et- se disposent à attaquer le s trains militaires. Les ouvriers des autres mines s'arme raient aussi. Le Conflit igxica-Méricaln Déclaration du président W il son Washington, 23. — Le président Wilsor vient de publier une déclaration, dont voici les principaux passages : « Mais je tiens à exprimer de nouveau avec la plus grande énergie le désir et l'intention du gouvernement de respecter dans toute la mesure du possiible Ta souveraineté et l'indépendance du peuple mexicain.Les sentiments et les intentions du gouvernement dans cette question ne reposent point sur des considéra.tiOnê" politiques ; ils ont des bases plus profondes : ils reposent sur une véritable arni'.ié pour le peuple mex cain et sur le vif intérêt porté au rétablissement du régime constitutionnel. (Mais nous sommes en présence des faits. Toutes les l'ois qu'on se rit de la dignité des Etats-Unis, en quelque lieu que ce soit, le gouvernement! doit s'adresser à ceux qui y détiennent le pouvoir. Il s'adresse en ce nument au général Huerta, sur les territoires -qu'il administre. Qu'il ne les administre pas légitimement, cela n'empêche pas qu'il les administre. Notre querelle n'est pas une querelle avec le peuple mexicain. Nous ne voulons pas imposer notre manière de voir dans lés affaires intérieures du pays, mais nous devons exiger que ceux qui représentent à l'heure actuelle l'autorité établie dans les lieux» où notre action s'exerce fassent droit à nos justes demandes. » La situation Washington, 23. — Bien qu'il soit dangereux de prophétiser, la situation semble devoir se présenter ainsi : Toute intervention étendue sera retardée aussi longtemps que possible. On éprouvera peut-être d'abord l'efficacité du blocus contre le général Huerta aussi bien que contre le général Huerta aussi bien que contre les constj&ntionnalistes. Il est très vraisemblable cependant que des troupes seront envoyées à la Vera-Cruz. Le contre-amiral Badger rapporte qu'il considère comme indispensable de saisir et de garder les deux ponts de chemin de fer situés l'un à 16 et l'autre à 28 kilomètres do la Vera-Cruz. Si cette opération est approuvée à Washington, i! faudra peut-être de 1 infanter:^ et de l'artillerie de campagne pour aider les marins à l'effectuer. Le général Huerta conserve son attitude à l'égard des, étrangers. Il paraît,,qu'il a satisfait à la requête dos légations tendant à ce que des trains fussent fournis aux fugitifs. Bien qu'il y ait de l'agitation dans le peuple, il semble que le général Huerta main-tiétiric l'ordre- à Mexico. La nouvelle de la remise de ses passeports à M. 0' Shaughnessy est parvenue ce matin de bonne heure au ministère des affairés étrangères. Dans son télégramme le chargé d'affaires dit qu'il (quittera Mexico aujourd'hui où demain. Washington, 21. — .--.e chargé d'affaires mexicain est parti pour Montréal. Le chargé d'affairés à Mexico s'est rendu *à la Ver.a Cruz. Washington, 23. -— L'exportation des armes est de nouveau interdite. Les résidents étrangers Washington, 23. — Le- contre-amiral Mayo annonce de Tampico au ministère de la marine quo grâce à la courtoisie des commandants des croiseurs anglais et allemands,' 1.Î3X réfugiés étrangers, américains et autres, ont été recueillis à bord de ces navires. Le contre-amiral ajoute que d'autres réfugiés arriveront demain de points plus elo.gnés, I',!-Paso, 23. — Les sujets britanniques résidant au Mexique ont reçu aujourd'hui l'avis de quitter le pays. Cet avis a été envoyé par sir Cecil Spring-Rice, ambassadeur d'Angleterre à Washington, à M. Myles, consul d'Angleterre ici, qui, à son tour, l'a télégraphié immédiatement aux autres consuls dans tonl,-Je Mexique. Il y a environ 700 sujets anglais au Me-xiqyç,Le- ^oi«e>rai Villa n ouarez Juarejs, 23. — 1-e général Villa est arrive av<_u utjux cents soldats. Los troupes aunéricaines sont arrivées à El-Laso, sur l'autre bord du Rio-Grande. El Paso, 2i, (Texas). — Le général Villa a informé i agent spécial du département d Ltat qu'il refuse de se laisser entraîner dans une guerre contre les Etats-Unis. II tient à- prouver que son attitude reste amicale,Lu agent du. général Carranza dit que 1a note de ce dernier au Président Wil-son ne contenait aucune intention hostile et avait cté l'aite dans l'espoir d'ouvrir la voie à de nouvelles négociations, L'idée des rebelles est que les Etats-Unis devraient rappeler leurs troupes et reconnaître le général Carranza. A la Ve<ra-Cru* Washington, 24. — D'a,près des renseignements complémentaires reçus hier soir, n ûuU a^uter 3 tués et 27 blessés aux pertes des Américains au cours de la. prise "c]e la Vera Cruz. Les troupes d'occupation sont, à l'heure actuelle, de 0. DO hommes. Le feu a cessé hier soir, ta 9 heures. Les Américains Opèrent des perquisitions. chez les habitants afjii de les désarmer. Le bâtiment allema,nd Ypiranrjua opère son déchargement à la douane. L'amiral Met cher annonce l'arrivée ià la Vera Cruz d'-un train amenant 50' Anglais, 76 Allem,nids, flôO Américains et 3J0 réfu-gié-s mexicains, venant de Mexico. Les réfugiés déclarent que la position des étrangers à Mexico n'est pas très alarmante. L.;C rc.nfo. es américains Galyeston, Si, — Quatre régiments d'in-fanterip, une batterie d'artillerie, six régiments de cavalerie, comprenant en tout 47Ç3 lioifiî^es, se préparent à partir aujour-d'nrai pour la Vera Cruz afin d'y renforcer les treupos d'occupation. Le géiiéral Funiton. qui a de laillants états de service aux Phili|)pines, commandera ces troupes. A IViexSco Mexico, &i. — Presque toute la colonie française, malgré les facilités qui lui avaient été accordées en vue de son départ, a préféré rester à Mexico. Quelques manifestation» se'sont produites contre les Ainé- 3 ricains. L'ordre règne néanmoins dans 3 ville. j La Vera Cruz, 2-i. — Selon des réfugi qui arrivent de Mexico, la situation d Américains dans cette ville devient cri que. La population se montrerait de pl: en plus menaçante à l'égard de ceux qui promènent dans lés rues. La foule a p: tiné le drapeau américain dans la rue. Américains attaqués San Diego, 24. — Le consul américain Essenada télégraphie crue les fédéraux la populace attaquent lès Américains. I bâtiment est déjà en route ù. destination < cette ville. Derniere Heure V % Calais, 24. —> A 2 h. 51, le train royc eiilre.--j.eiL gare et stoppe en face du yacb royal. Le Roi porte l'uniforme de grand amira Il passe en revue les troupes, tandis qu la musique joue llbiymue anglais. Les souverains montent .ù bord du _yach royal, puis prennent congé des autorité; La colonie anglaise, massée sur les quaii pousse des hourraiiis frénétiques. Le yacht Alexandra quitte le port à 3 h. 12 vf Douvres, 2-4. — Le yacht royal Alexandra portant le roi George et la reine Mary, es air:vé à. Douvres à 4 h. 30. '£ Lcncires, 24. — Le Roi et la Reine son arrivés à Londres à G h. 40 en gare de Vie toria, où se trouvaient la reine Alexandra ia princesse Victoria et M. Asquith. Une loule immense ^ fait aux souverain; une ovation frénétique sur tout le parcour; . jusqu'au palais royal, Saint-Pétersbourg, 24. — Le Courrier d' St-PétersTjOurg croit pouvoir confirmer k nouvelle selon laquelle, pendant le séjoui dés souverains anglais à Paris, la bas* d'une convention .militaire anglo-françaisi a été jetée. Cette convention, dont la Rus sie a pris 1 initiative, avait déjà été pré parée et approuvée après quelques modifi. cations par les diplomates de la Triple En tente avant l'arrivée des souverains anglais à 'Paris. Le projet doit être soumis prochainement aux milieux compétents russes, pai conséquent au Tsar. •* 'Berlin,. 24. — La Gazette de 8 Heures s'est informée téléphoniquement ce soir, à 6 heure», auprès du cabinet de l'Empereur d'Autricihe, au château de Schoenbrunn, de l'état de santé de l'Empereur. Il a été répandu q;ue tous les bruits relatifs à une aggravation, sont absolument sans fondement, •X* Vienne.. 24. — Le bulletin de santé d-9 l'Empereur, publié ce • soin dit : Il n'y ! a pas de changement sensible là signaler. L'état des forces, le fonctionnement du ccê»r et l'appétit sont ament satisfai-. sauts. L'Empereur a passé de nouveau aujour-! d'hui une heure au soleil, dans une petite ; galeria Cc-nstantiriople, 24. — Le bruit court dans les sphères diplomatiques très bien infor-I mées, que la Porte a repoussé, comme insuffisantes les propositions du gouvernement hellénique concernant le règlement clé la question des îles. -X- La Vera Cruz, 24. — Les cuirassés Lovi-siar-c et ?<fiss(Shpi sont arrivés ici et ont débarqué des marins, ainsi que des aéro-i phones. Les avant-postes sont protégés par 12 mitrailleuses et par plusieurs pièces de ; campûigne. Le quartier général du contre-amiral Fletcher est gardé par des mitrailleuses et des pièces de compagne sont tenues en réserve. murm.— —«35 M» LES BIJOUX de îa eoursnïie îtlagleten'e On a beaucoup admiré le merveilleux diadème que la reine d'Angleterre portait au dîner de l'Elysée. Le diadème qui fut ciselé pour la reine Mary, femme de Jacques II, fait partie des bijoux de la couronne d'Angleterre ou Rc-galia et participe à leur dramatique et curieuse histoire. Jadis, les Regalia étaient enfermés à Westminster, dans une chambre du cloître oriental, sous la garde du sanctuaire inviolable consacré par saint Pierre et sanctifié paj' les ossements d'Edouard le Confesseur (1042-1066). Trois des plus hauts fonctionnaires de l'Etat, munis de sept clefs gigantesques, avaient seuls le droit de les visiter. Cela n'empêcha cependant pas les rois Henri II, Edouard III, Henri V et Henri VI de les en sortir po'Ur les besoins de l Etal et de les déposer chez des prêteurs. En 1485, -Richard III — « Mon royaume pour un cheval ! » — désirant effectuer , an emprunt personnel, les offrit en garantie aux orfèvres londoniens. Sous le règne de Henri VIII, les Regaua, par mesure de prudence, furent déposés à la Tour ds: Londres. A la veille d'un couronnement ils sont de nouveau portés de La tour ù Westminster et confiés au «Dean», en vertu du droit de garde reconnu à l'abbaye par la l-'oundalion Charter et confirmé par lés bulles de Nicolas II, Pascal II et Innocent III. Fn 1649, la révolution anglaise ordonna leur destruction, ce qui fait qu'à quelques rares exceptions près, les véritables Tiega-lia du temps d'Edouard le Confesseur n'existent phù. Onze ans plus tard, Charles II montant sur le trône, le joaillier sir Rob'ert Viner fut chargé d'en fabriquer de nouveaux, d'après le modèle des premiers. Ce sont {ceux qui forment le trésor actuel. Ajoutons que la couronne de saint Edouard, (respectée par Cromwè-11), en or massif, et d'un noids énorme, reste la seule cpurohde officielle. On l'enlève aussitôt après l'avoir po^ée sur le front du souverain, et on la remplace par la couronne d'Etat, dite du Parlement. Jamais un monarque ne porte deux fois la couronne de saint Edouard. La romanesque aventure Sous le règne de Charles II, un audacieux faiseur, Harry Blood, faillit, avec laide de quatre complices, s'emparer d'un lot fort important des bijoux royaux. Déguisé en clorgyman, il se présenta à la tour Saint-Martin, autrement dite tour Uei a Bijoux, qui, à cette époque, servait d'ahi au fameux trésor. is Une femme accompagnait Harry Blooc :s II sollicita la faveur de visiter les bijou* i- pliisj une fois dans la salle, sa compagn is feignit de se trouver mal et fut transpoi ie tée à Tétag'e supérieur chez le gardiei j- Tadbot Edwards, vieillard de quatre-vingt cinq. ans. Blood put donc, ce jour-là, cons tater combien la surveillance' était illusoi re. Il revint le surlendemain, offrit de; ^ gants là la vieille mistress Edwards, renou 1 vela sa visite et se lia avec son mari qui 1 deux jours plus tard, l'invitait à diner. Le e soirée se termina par une longue partie d< cartes, et pendant trois jours encore, Blooc retourna dîner chez le gardien en compagnie <]fi sa maîtresse. , Le dernier soir, les complices étant $ • leurs postes dans La cour et à la porte ; d'entrée, la jeune femme parla bijoux, dé-\ clara qu'aile serait curiouse de visiter la fameuse collection et, après bien des hésitations, l'octogénaire consentit à la conduire dans la petite pièce où se trouvait ce précieux- trésor. Lorsqu'elle descendit à ; la salle à manger, elle c-n fit une description si 'enthousiaste à Blood, qrae celui-ci, déclara, lui aussi, qu'il serait très dési-1 reux de le voir. Le vieil Edwards eut la faiblesse d'accéder à son vœu et lui permit même de soupeser le sceptre de saint Edouaid. Harry Blood n'eut pas plutôt ce sceptre en main qu'il en assomma son trop confiant cicerone, mit dans un sac le sceptre royal, l'orbe et la baguette d'ivoire et descendit en toute hâte. Sa compagne, oui avait étranglé mistress Edwards,- était aé-jlà' loin. Par mail'heur, Harry, dans sa fuite protégée par ses quatre complices qui faisaient le guet, buta sur l'escalier, juste au moment où le fils du veilleur, officier dans la garde, venait faire visite à ses parents. TJne courte lutte s'engagea dans l'obscurité, Harry Blood nut se sauver mais en. abandonnant une partie de son précieux butin. Il y eut un semblant d'enquête, on pendit deux ou trois -pseudo-complices qui, disait-on, faisaient le guet pendant que Blood commettait le vol, mais deux ans plus tard, celui-ci était nommé sous-argentier du roi, sa. maîtresse pensionnée, et deux de ses acolytes promus officiers — ce qui permit aux historiens de déclarer que le vol avait été perpétré par le roi lui-même. Un peu d'histoiro. Ajoutons encore que la Chaise du couron-ncment, faite sur l'ordre d'Edouard 1er, dit l'Ancien, en 902, ne sortit qu'une seule lois de l'abbaye de Westminster, le 26 juin 1900, pour servir à l'installation, comme lord protecteur, d'Olivier Cixxmwell. C'est sur cette chaise que les souverains, sauf Mary, fille de Henri VIII et de Catherine d'Aragon, furent couronnés depuis Edouard il le Martyr, qui régna de 975 à 978. La Pierre du Destin est placée sous le siège de cette chaise. La légende, veut que cette pierre, importée d'Asie-Mineure en Irlande, puis d'Irlande en Ecosse, et enfin d'Ecosse en Angleterre en 1296, sous le règne d'Edouard 1er (de la dynastie de Plan-to.g -ne':), serait celle même qui soutenait fia tête de Jacob lorsque ce patriarche fit le lameux songe de l'échelle des anges. •Ce qui est certain, c'est que pendant plusieurs siècles les rois d'Ecosse furent couronnés assis- sur cette pierre. Le roi écossais Keniieth la prit au château de Duns-taJfnage et la fit. transporter à:l'abbaye do Sccne en 750. Elle y demeura jusqu'en 1296. Edouard 1er s'en empara à cette époque et la fit déposer à Londres. Une clause du traité de Northampton, en 1328, exigeait sa restitution à l'Ecosse, mais le peuple de Londres s'y opposa avec une énergie victorieuse.En 1814, on découvrit derrière une boiserie de la Jewel-IIouse, où il avait été oublié pendant près d'un demi-siècle, le sceptre que portait pour son. sacre la reine Mary II, épouse de Guillaume III. Ce sceptre, le plus riche de tous, est orné d'une colombe. Depuis, les Regalia n'eurent plus de périlleuse aventure. Le peintre Haydon rapporte cependant que la couronne qui, en 1820, servit au sacre du roi George IV fut empruntée au joaillier Rundell, qui voulait, la VendVe i.750.000 fr.mcs. Mais lord Liverpool, ministre des finances, refusant d'homologuer une telle dépense, Ruridell prêta la couronne moyennant 175.000 francs pour huit jours. Le roi,l'ayant gardée trois jours de plus, Rundell exigea 75.000 francs de supplément... et les obtint. Lo trésor Quels sont maintenant les joyaux de la couronne, estimés, depuis l'adjonction du f. meux Cullinan, à cent vingt-cinq millions de francs? Tout d'abord, si vous voulez, le Cullinan, diamant du Cap pesant 3.025 carats offert par les « fidèles Boers » du Transvaal à. Sa Majesté Edouard VII. iLe. Cullinan qui, disent les spécialistes, ne serait lui-même qu'un fragment d'une pierre d'eux fois plus grosse, encore enfouie clans la terre sud-africaine, « Premier Mine » fut taillé par les frères Osscher, d'Amsterdam, et donna trois pierres, dont la plus grosse, pesant mille carats, affecte la forme d'une poire. Deux de ces pierres ornent actuellement le sceptre et la courtine ; la plus petite embellit un pendentif de la reine. La taille demanda neuf mois de travail. Au centre de la nouvelle Jewel Room se trouve la couronne actuelle, dominant celle cles siècles passés. Elle fut faite en 1838 i sur l'ordre de la reine Victoria. Cette couronne est un édifice de diamants, parles, rubis, émeraudes et saphirs, enlevés aux diadèmes démodés de jadis. L'intérieur est en velours rouge doublé de soie blanche, aux rebords d'hermine. Poids total : 1.500 grammes. 'Sur le devant de. la couronne, se trouve une croix de Mjiîte en diamants, dont le centré est le fameux ru,bis que don Pedro de'Castille donna au or in ce Noir, eh 1367, après la bataille de Nn.jera. Il ornait le casqué de Henri V à la bataille d'Azin-c >urt. Ce rubis est percé de part en part et eu renferme un autre en son centre. Après le CuWnan, le Kàh-i-Noor ou Montagne de lïïmUre. "Ce: diamant est. à Windsor ; la salle dos bijoux n'en possède qu'une copie. Suivant une légende, ce fameux diamant aurait été découvert, il y a cinq mille ans, dans le Godavéry et. norté par le héros du poème épique le Mohabharata. De vainqueurs en vainqueurs, il arriva jusqu'au roi de Lahore et fin offert en 1850 à In reine Victoria, lors de l'annexion du Pendjab. Deux officiers l'escortèrent ' jusqu'aux bords de la Tamise, mais le prince consort, trouvant le Koh-i-Noor mal taillé, le remit à un bijoutier qui, en trente-huit, jours, à douze heures de travail par jour et contre la somme de deux cent mille francs, lui donna une forme nouvelle et un incomparable éclat. ij j Outre le Cullinan et le Koh-i-Noor, } autres ornements de la couronne sont tri croix cle Malte, quatre fleurs de lys , quatre branches de chêne avec glands ■ ) perles fines. Une croix de saphirs et < _ brillants la surmonte. ! La Couronne de saint. Edouard, port par Edouard le Confesseur et conservée Westminster, jusqu'au joui- où elle en f enlevée pendant la guerre civile, soi i Charles 1er, fut restaurée pour le sacre ( Charles II La Couronne dû prince de Galles, en < , et sans pierreries, est placée devant fauteuil du prince, lors des grandes cér monies. L'Ancienne couronne de la reine est e or, garnie de perles et de brillants. El! fut pertée par la malheureuse Anne de B< leyn. Lâ Diadème ou Cercle d'or fin porté pa la reine Marié, fe/nme de Jacques II. Sin pie cerclé orné de'perles et de diamant: est estimé trois millions. C'est celui qu les Parisiens ont pu admirer au dîner d l'Elysée. L Orbe que le souverain tient à la mai: pendant le sacre est un globe d'or serti d diamants et de piètres rares. Une amé thyste ovale sert de piédestal à sa croi: de brillants. Le Sceptre de saint L'tlouard, .porté pen clant le Sacre par un chambellan précédan le monarque, est on or. Une croix le sur monte. Le Sceptre royal est en or également mais sa poignée est enrichie de rubis, d'é meraudes, de diamants et d'un fragmen du Cullinaii. Le Sceptre à la colombe, sur monté d'une croix et d'une colombe, es confié à une dame d'honneur, car la rebu se réserve le Sceptre de la reine, plus petit que celui du roi, mais du même dessin La Baguette d'ivoire faite pour la reine Marie, épouse de Jacques II, est surmon tée d'une croix et d'une colombe Le Sceptre de Mairie II, dont nous avon* déjà parlé, et qui fut retrouvé en 1814. L'Ampoule et la Cuiller, qui ont échap-: pé à la destruction do lGi9, remontent au douzième' ëiècle. L'Ampoule ou Aigle d'or qui, d'après la légende aurait été donnée à Thomas Bec-kot par la Vierge Marie en un flacon d'or pur surmonté d'un aigle aux ailes éployées et dans lequel on renferme l'huile sainte. Eli*'- est haute de dix-huit centimètres,sans le socle, et pèse 280 grammes, On dévisse lu tète de l'aigle afin de pouvoir introduire l'huile, qui sort par le bec. Cette huile est 'recueillie dans la Cuiller en argent doré, ■ sur le manche de laquelle sont incrustées quatre perles. Le peigne sert à lisser les ! cheveux du monarque après l'onction. Les Epées de justice (spirituelle à pointe acérée, temporelle à pointe émousséè) sont portées de chaque côté du souverain lors dc.i grandes'cérémonies, tandis qu'un haut dignitaire brandit Curtanu, l'Epée de miséricorde ou de Clémence, à lame dorée, à pomto arrondie. Citons enfin les Arniillac, bracelets du ri i en o" m assit, ornés de roses, de perles, cle chardons, de lleurs'cle lys et d'une har-'pe ciselée, le tout représentant La Rose d'York. Lci Eperon$ dyor, qui ne sont pas chaussés par le roi, niais qui touchent simplement ses talons le'jour du sacre. Par charte spéciale, ce sont les descendants cles comtes de Hastings, lord Grey et lord do Ruthyn qui les portaient sur un coussin lors de la cérémonie du sacre. La Bague, représentant l'union du roi avec son peuple, est ornée d'un gros rubis eri table sur lequel est gravée une croix de Saint-Georges entourée de trente-six brillants.La Salière d'Etat, réduction de la Tour blanche, qui ne quitte ses écrins de la Tour de Londres qu'à l'occasion d'un baptême dans la Camille royaie ; la Bible, dont la reliure en or massif est sertie de diamants et d'émeraudes ; les Masses des hérauts d'armes, en or rouge ; la Chaise du couronnement et la Pierre du destin, le Colobium syndo?iis ou surplis, la Dalma-tique, YEtole et le Manteau impérial. Rappelons que les joyaux du trône d'Angleterre sont estimés à 125 millions de [francs. Camille AUDIGIER. Autie cnisliiier, autre sa&ce Il faudra bien qu'on finisse par nous dire où l'on compte trouver l'argent. Le bon contribuiable belge qui est la patience incarnée s'attend sans doute à être arrangé. Mais il ne lui serait peut-être pas désagréable de savoir à quelle sauce il doit être accommodé. Maître Levie lui a fourni un petit échantillon de sa manière. Ce fut la mise à la broche, ni plus ni moins. Depuis, il y a eu du changement dans le personnel de La cuisine gouvernementale. C'est le ministre Van de Vyvere oui est promu au grade de maîtrû-qjueux. A la cuisine wallonne va succéder la cuisine flamande. Tout porte à croire qu'elle nous coûtera plus de 47 millions. 11 serait bon que le gouvernement nous donne à. ce sujet quelques éclaircissements. Serait-ce trop exigea de nos sérénissimes ministres que de leur demander de se prononcer avant les élections ? Pourq/uoi toutes ces cachotteries ? Pourquoi ce mutisme obstiné ? Attendra-t-on que le 24 mai soit passé pour recouvrer la parole ? Ou and on aura tordu le cou à ce bon dindon qu'est le contribuable, il sera trop tard pour lui dire à quelle sauce il sera servi. M. Levie a déserté ses fourneaux juste au moment où devait sortir 1e .gros morceau de l'emprunt anglais. Cette fuite lui a évité d'embarrassantes justifications et peut-être aussi une avalanche de torchons de pommes. Il nous reste le maître d'hôtel, M. de Broqueville, à qui nous pouvons demander des explications. Si on s'imagine que le départ de M. Levie satisfera l'opinion publique, un se trompe. Quelle que soit la main qui tient la broche, nous savons que noiis serons rôtis, et cela suffit. S'il faut en croire les pronostics des experts, nous allons assister à une belle flambée. L'appétit de M. Van de Vyvere ne le cède en rien à celui de M. Levie en voracité sinon en délicatesse. En sa qualité de flamand, il est capable de "doubler la ration. Les embarras d'argent du gouvernement ne font que croître et embellir. Il v a d'abord le Gon.^o, dont le déficit sera de 20 millions en 1914. Les 'dépenses prévues au budget des voies et moyens dépasseront de 6 millions les recettes prévues. La loi scolaire, qui est en train de mijoter au Sénat, coûtera annuellement au gouvernement quelque chose comme 8 millions. es <Eit puis nous aurons la loi sur les assu->is rances sociales, dont les charges fmanciè-et res sont évaluées avec une étonnante déjà soi'voiture, la loi sur Les pensions des le mineurs qui vient de revenir du Sénat à la Chambre, la loi sur les habitations ou-âe vneres, «/ans citer l'augmentation du trai-à toment des curés dont on parle sous ro-it clio. is Les charges de la dette publique ont le Prip des proportions inquiétantes. Notre dette atteint à peu près 5 milliards. Et il >r va falloir emprunter ençore, pour faire le face aux engagements de l'Etat qui s'élè-vent à 870 millions et à ceux de la colonie qui dépassent 700 millions. n Suivant une déplorable habitude, toutes 0 ces dépenses ont été votées sans qu'on sa->_ ebo de quelle façon elles seront payéess. Voul-.imt Justilfitei- la création insolUe r des impots de 1912, la droite a déclaré que i- ces millions devaient couvrir les dépenses de la loi militaire. e L'opposition a fait justice de cette af-e firmation.. Mais en supposant qu'elle fut vraie, le 1 gouvernement se trouve en face du dilem-3 me suivujit : ou bien les 47 millions préle-. "vès sur les .contribuables ne sont pas né-c ' cessites par la défense nationale, et alors le gouvernement a trompé le pays • ou bien . ces impôts ont couvert les frais de la ré-t l0rine militaire, et alors le gouvernement doit aujourd hui créer d'autres impôts ipcur faire face aux nouvelles dépenses. > M. Lévie a déjà indiqué à quelle source . il faudrait puiser pour alimenter les be-t soins du trésor. « C'est à [a propriété mobilière, disait-il ■ à la Chambre le 23 décembre 1913, que vraisemblablement on devrait s'adresser de r.Aûn6'!11 ]0,yr où l on devrait encore ciéer de nouvelles ressources fiscales » ; ?st .arrivé. Les industriels h il X1, été* 8aj°nes 1912. Contribuables, cest votre tour de broche. fiera® de la Pressa L AJOURNEMENT NECESSAIRE ^Indépendance Belge estime, elle aussi,' H1À-aV ? " d'ajourner d la prochaine session la question de l'assurance contre turle ? et ?0ntre ^invalidité préma- m^e. grand* défaut du projet du gouvernement c est, comme nous Lavons fait obser-SSr*1 11 fU)t déposé à la Chambre, de ivauber les assurances sociales avec la seu-le préoccupation de servir des intérêts de parti II porte par.là, comme toutes les lois sacrales de ces dernières années, la marque cueneate Par l'ensemble des dispositions dy projet, le parti catholique entend s'emparer des mutualités ; il veut drainer vers les organisations cléricales à tendances îie emc-nt politiques la grande masse des travailleur;. En réalité, au lieu de prendre un ajppui dans les mutualités, on dresse. celles-ci au-dessus des conseils régio-n. ux, dont la clientèle ne se composera plus que de véritables déchets sociaux — et comme l'organisation des mutualités ca-tnoLioues -a un caractère essentiellement confessionnel, comme elles constituent des œuvres de parti, ce régime nouveau des assurances sociales servirait surtout lin--fluence clericale. dij*ou,rs 9u'il a prononcé hier, M. Pecner, député libéral d'Anvers, a fait ressortir ce caractère avec une précision remarquable et, partant de là, il a fait une critique serrée du projet du gouvernement, il est. certam que ce projet n'est, pas suffisamment mûri, qu'il pèche par la base et qu il conduirait, a l'expérience, aux plus graves déceptions. La Chambre pourra-t-elle résoudre ce vaste problème avant sa séparation à la veille des élections ? Cela semble douteux, et déjà on laisse entendre çà et là qu'on se contenterait de se nrononcer actuellement sur la partie relative à l'assurance contre la vieillesse, en réservant pour la prochaine session la question de l'assurance contre la maladie et contre l'invalidité prématurée. L'œuvre de la Chambre, ainsi réduite, n'aurait plus que le caractère assez banal d'un geste électoral. UN PERIL NATIONAL La Gazette de Charleroi met en garde les Wallons de tous les partis contre une manœuvre cléricale qui veut empêcher toute relation entre Wallons et Flamands : Nous signalons ù l'attention des Wallons de tous les partis, l'extrême gravité de cette manœuvre. Le jour où elle aura réussi, — et elle réussira si l'on n'y prend garde, immédiatement, — la Wallonie uni-lingue depuis toujours sera devenue bilingue. Les Flamands exigeront des Wallons la connaissance de leur dtialecte, et ils auront vite monopolisé, nar ce moyen, tous les emplois publics dans notre petite patrie où ils agiront en conquérants : La maison est à nous, c'est à vous d'en [sorlir. Les petits Wallons et les petits Flamands. élevés loin les uns des autres, en des écoles différentes et parlant des langues différentes, se sentiront totalement des étrangers et se considéreront vite comme des rivaux et des ennemis. La population sera divisée en deux races hostiles. 11 y aura dans les conseils communaux et rorovinciaux, des mandataires wallons et des mandataires flamands. La classe ouvrière wallonne et la classe ouvrière flamande se disputeront et se battront jusque dans les usines et au fond des fosses. La sécurité publique sera troublée journellement par des agressions et des bagarres. Les Wallons, exaspérés de se voir dépossédés cbez eux, de l'héritage de leurs ancêtres, par des envahisseurs aux dents longues et favorisés ouvertement par les sympathies du gouvernement central et La protection dit clergé, essayeront peut-être de se défendre comme leurs aïeux de. 1830. Mais il sera trop tard et la défaite ne fera que rendre plus lourde l'oppression d'un vainqueur sans générosité. Partout s'élèveront des magasins flamands, avec des enseignes flamandes, où les. émigrés se fourniront exclusivement, boycottant les magasins des fransq.uilions abhorrés. Les résolutions, prises par le congrès clérical de dimanche mettent la Wallonie en péril. C'est l'organisation d'une conquête savante et méthodique, destinée à submerger la Wallonie sous le flot d'immigrés inassimilés, entretenus par une presse « moe-dertalienne » dans la haine sainte de la langue française et de ceux qui la parlent. Prenons garde, Wallons ! Notre langue, nos droits les plus sacrés sont menacés, et la terre -natale, celle où dorment nos pères qui l'ont enrichie de leur travail, est en danger de tomber d'ans des mains étrangères.

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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