Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 26 April. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 30 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7h1dj59c8h/
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Dimanche 26 Avril 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Dimanche 26 Avril 1914 Franco en Belgique Un an : 1B w » » 6 mois : 8 ff, » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 ir. » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE S67 JOURNAL DE LIÈGE Annonces. » s la iigr.a, 2® cen& Réclames. . 0 . . »> 40 cent Faits divers franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés u pcwe «est 30 cent Émissions. . . „ » *• 1 franc RÉDAOTIOM TÉLÉPHONE 9t? FEUïLLE POLITIQUE.. LITTERAIRE ET COMMERCIALE, - FOHDEE EN 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION g BOULEVARD DE LA SAWEMËRE, 25 ELECTIONS LEGISLATIVES du 24 Mai 1914 du 24 Mai 1914 Arrondissement do Liège LIBERAUX-UNIS CANDIDATS EFFECTIFS ■M Paul VAN HOEGAERDEN-BRACO- ; NIER, industriel, ancien député, ancien sénateur, Liège. M. Xavier NE'UJEAN, avocat, député, conseiller communal, Liège. M. Alfred JOURNEZ, avocat, conseiller communal, Liège. M. Victor BOULENGER, cultivateur, bourgmestre. conseiller provincial, Beaufays. M. Lèopold CHAUMONT. avocat, conseiller communal, Herstal. M. Julien DELAITE, industriel, conseiller communal et provincial, Liège. M. Auguste PONSON, médecin, bourgmes-tre, Jupille. M. Gustave GIELEN, industriel, Seraing. M. Albert JANSSEN, fabricant d'armes, Liège. M. Victor HODEIGE, bourgmestre, Grive-gnée.M. Jules NOIRFALISE avocat, conseiller communal, Liège. M. Jacquos BODY, ingénieur agricole, Hol-logne-aux-Pierres.M. Théodore COLLIGNON, avocat, Liège. CANDIDATS SUPPLEANTS M. Julien DREZE, avocat, conseiller provincial, W&rsage. M. Emile IDUGNIEFFE, industriel, conseiller communal, Liège. M. Léonce NEEF, avocat, conseiller communal, Tilff. M. Joseph MARCOTTY, industriel, bourgmestre, Angleur. M. Fernand MALLIEUX, avocat, Liège. m! Emile JEiNNISSEN, avocat, Liège. ÉTRANGER FRANCE ; Doux torpilleurs disparus j Toulon, 24. — L'enquête ouverte par le commissaire spécial et la gendarmerie maritime sur la disparition mystérieuse des torpilleurs Siayne et 174 vient de révéler que le premier de ces petits bâtiments a été volé à sun poste d'amarrage, au port Pot'huau, par un remorqueur dont le signalement est connu. L'opération a été accomplie la nuit, alors que l'année navale se trouvait aux Salins-d'Hyères, afin de laisser supposer que le torpilleur-but avait été pris par un navire de guerre pour servir à des exercices de tir. Les premiers renseignements recueillis ont permis d'établir que la direction prise par le- remorqueur serait l'Italie, où le Siagne a dû être complètement démoli. Le torpilleur M, qui se trouvait coulé par 25 mètres de fond, dans les parages de Ja pointe Lequin, à Porquerolles, a également disparu. Cependant, comme le ren- . flouement présentait de grandes difficul- ( tés, en va rechercher si les vagues de fond ne l'ont pas déplacé. On sera définitivement fixé s'il y a eu "vol quand les scaphandriers de la direction du port, envoyés ce matin sur les lieux, auront terminé leurs sondages.ALLEMAGNE Los saucisses de l'emporeur ot le repos hebdoniadairo Les tribunaux de Berlin viennent de décider, dit le Daily Telegraph, que les lois visant le repos dominical ne pouvaient être violées, mémo pour le service de l'empereur.Il s'agissait d'une commande de saucisses et ue jambons qui avait été faite, un dimanche matin, par le département des cuisines de l'empereur -à un charcutier de Potsdam. ,Le charcutier, recevant la communication téléphonique de la bouche même du boucher de la cour, n'hésita pas un seul instant et, en dépit des lois, envoya par un livreur cycliste les marchandises demandées. tCe livreur fut arrêté par la police. Le fournisseur impérial invoqua pour sa défeiîsu qu'il avait agi d'après l'article a Travail pour l'exécution immédiate de ce qui est d'intérêt public » et dit que les provisions qu'il avait livrées devaient servir h la réception des dignitaires de la oour. Le tribunal répondit que les dignitaires de la cour pouvaient être traités avec autre chose que des saucisses et du jambon, et qt'.e les cuisines impériales devaient se munir de provisions pour le dimanche com- ( rue le fait toute «iwnne ménagère; ensuite «que l'empereur n'occupait aucune position exceptionnelle devant la loi. Le charcutier ; fut condamné à cinq mark d'amende. Il y a des juges à Berlin ! L'emporeur à Athènes L'orlin, 24. — Suivant une dépêche d'Athènes, au Lolcal Anzeiger. l'empereur Guil- | la.'mj assisterait aux fêtes du vingt-cin- • «hiiifte anniversaire du mariage du roi Çoiitfijntin et de la reine Sophie, sœur du kaiser, 3La germanisation de l'Alsace-Lorraine Berlin, 25. — La Gazette de iAllemagne j.ih Aonl apprend que, sur l'ordre du Chancelier, un important échange de fonctionnai, es entre le gouvernement d'Alsace-Lor-raine et l'Empire est en préparation, afin de rah'ermir en .Alsace-Lorraine le sentiment d'unité et de loyalisme allemand. Les 'ioïK-tivbinaires alsaciens ayant reçu une culture universelle seront envoyés temporairement en service dans d'autres pays •de 1-Empire," notamment en Prusse et in-(versement <ios fonctionnaires du reste de l'Empire et do Prusse seront envoyes en Alsace-Lorraine. Il s'agit. explique la Oa-xetie, de fonctionnaires des trluonaux, de préfectures et de l'enseignement. Ceux-ci, grâce à des mesures financières ordonnées en Haut lieu, pourront recevoir des traitc-we.iis spéciaux. La Gazette île l'Alternat)ne du Sont ajoute qu'on «s.sjière obtenir, par cette mesure, que les fonei;.onnaires alsa-ciens visé# étudient les conditions- de cul-tu 1-e intellectuelle et les problèmes itcfl.no-iniques de l'Empire allemand et do la Pru^ ne, tandis que \ez fonctionnaires envoyes tan Alsace-Lorraine y àoepierront la com-wrâhfii:siqn des questions w^tionales et éco-nojnifïiie.s du pays d'Empire. Qfj ne pourra, tîpiîcluî-olle, q-:e se réjouir <&* VQW ^ échange de fonctionnaires Q&- yeloppement plus considérable. t?'rdy3C.ée du bourgmestre de Koeslin . Berlin, 25, —• Le nommé Thormann qui, | sous le titre et le nom d'assesseur docteur en droit Alexandre, a occupé le poste de deuxième 'bourgmestre de Koeslin, en Po-méranie a eu, raconte la Gazette berlinoise de Midi, de nombreuses affaires de cœur. A Bramberg, une jeune tille se serait mê-empoisonnée à cause de lui. En tout cas, le procureur de Bramberg ,a ordonné l'exhumation du corps, parce qu'on soupçonne maintenant Thormann de l'avoir empoisonnée.L'enquête se poursuit également dans d'autres directions. Dans pn grand nombre de villes, notamment de l'est de l'Allemagne, Thormann, raconte-t-on maintenant, a posé sa candidature à diverses fonctions communales et presque partout, malgré le grand nombre de candidats, Thormann fut admis au choix restreint. Ce n'est qu'au moment du vote que sa candidature fut repoussée. A Forst, dans la Lausitz, il fut même invité à venir se présenter personnellement. Cependant, il semble que l'impression qu'il fit ne fut pas des plus favorables, car au moment du vote, iî no recueillit que peu de voix. ANGLETERRE M. Winston Churchill en panne d'hydravion Londres, 24. — On sait combien M. Winston Churchill, ministre de la marine, aime l'aviation. 11 est lui-même pilote aviateur, mais en général il vole comme passager, et son amour de la « cinquième arme » lui a déjlà valu de sévières critiques de journaux: amis qu'inquiètent les dangers que Semble rechercher M. Winston Churchill. L'incident qui a marqué le voyage en hydroaéroplane entrepris aujourd'hui par le ministre de la marine, de l'île de Grain à ILanvich, va probablement les inciter à renouveler leurs récriminations. En face de Clacton-on-Sea, le moteur de l'appareil eut des ratés, l'hélice ralentit et 10 pilote dut amerrir. Il parvint à le faire en bonne place, près de la jetée de Clacton, sans incident. Puéivfcnuel par télégramme, la station d'aviation la plus proche envoya un autre hydroaéroplane, et M. Winston Churchill put continuer sa route sur Harwich, non sans avoir été assiégé sur la jetée, où il s'était réfugié, par des jeunes filles qui désiraient avoir son autographe, et ailssi par deux suffragettes avec lesquelles du reste 11 refusa d'entrer en conversation. L'organisation de la révolte de l'Ulster Londres, 25. — On se rappelle que le vapeur norwégien F an y prit à son bord, au commencement du mois, une cargaison d'armes apportées par une allège allemande au largo de l'île de Langeland. On téléphone de Belfast, d'après les déclarations d'un chef unioniste, que le Fany a transbordé hier soir 70.000 fusils à bord d'un autre vaisseau et que celui-ci les a débarqués sur plusieurs points de la côte de l'Ulster pendant que les volontaires détournaient l'attention des autorités. Ces armes auraient été ensuite transportées dans l'intérieur du pays par 2CÔ automobiles. On ajoute que le Fanyt pour arriver à destination, a dû passer près d'une escadre anglaise à Lamlash. Suivant les journaux du soir, le Fany aurait débarqué également 5 millions de cartouches. AUTRICHE La 9a.-îté de l'empereur Vienne, 25. — Les nouvelles de Sch-oen-brun n sont aujourd'hui très contradictoires.L'Empereur s'est levé ce matin plus tard que de coutume. Il était très fatigué par suite des nomlbreux accès de toux qu'il avait eus pendant la nuit. Néanmoins, iî a insisté pour qu'aucun changement ne soit apporté au programme de toute la journée. Il a déjeuné d'une tasse de thé, mais il a refusé le biscuit que, jusqu'à présent, il avait toujours pris. Le changement subit de la température a eu sur lui une influence défavorable. A la Bourse de Vienne le -bruit court, au contraire, que l'Empereur se trouve mieux aujourd'hui qiue les jours précédents. Les cours, là la Bourse, se sont relevés un peu. A Budapesth, par contre, on semble avoir reçu die très mauvaises nouvelles de Vienne, car on se montre très inquiet. On publie le communiqué officiel suivant : La nuit a été meilleure en ce sens que durant la première moitié, le sommeil a été bon et peu interrompu. La deuxième moitié a été troublée par de fréquents accès de toux. L'appétit, les forces et l'état général sont comme hier. TURQUIE Les Crocs expulsés do Smyrne Athènes, 25. — On annonce que le consul de Grèce à Smyrne s'est rendu chez le vali afin cïe connaître sa réponse définitive au sujet des ordres d'expulsion pris vis-à-vis des sujets grecs. On déclara au.consul que le vali était à la campagne. Les agents de police auraient néanmoins avisé hier, à midi, les sujets hellènes qu'ils aient à quitter immédiatement le pays. GRECE Polémique gréco-turque Athènes, 25. — La réponse des puissances estimée favorable à 1a Grèce par les Journaux approchant le gouvernement est jug£e inversement par les autres journaux dont certains déclarent que la Grèce ne remplira pas les obligations qui lui inccim'bent tant que la Turquie ne reconnaîtra pas le statut des Iles établi par les puissances. La. Nca Ilellas ignore si l'évacuation améliorera la situation en Epire et si elle aggravera le mouvement insurrectionnel. Mais elle ne croit pas pourtant que les deux puissances navales de la Triplé Entente permettront que le retrai' des troupes hellènes soi.t suivi de l'occupation de l'Epirè par les bersaglieri et les soldats autrichiens. Le gouvernement a donné hier des ordres formels pour l'évacuation de l'Epire qui commencera probablement aujourd'hui. En ce qui concerne les Grecs de Turquie, l'opinion publique s'ét-ait calmée à la suite de nouvelles rassurantes disant que la Porte avait pris des mesures efficaces. Le fait que le vali /Se Smyrne n'a pas reçu le Consul de Grèce venant réclamer contre les expulsions de ses nationaux, capse ce iftatin une nouvelle émotion. Le® Grecs de s'myvije se sont, dit-on, enfermés dans leurs maisons. lis refuseraient d'obéir. GhaJib bsy, dans uno interview, dit que 200.000 Turcs de Macédoine ont eu eux aussi à quitter leurs foyers. Ghallb bey reconnaît le bon vouloir du gouvernement, i/nis c'est, dit-il. la partialité des autorités s^haHernes de Macédoine qui provoque les 'tWer/i iwUifivts et les réclamations portées I dova.T* WïMWj» 4e Turquie sont jus qu'à présent restées vaines. Giialib fcej ajoute que lefc clauses du traité grécoe turc n'ont pas été appliquées jusqu'à pré sent par la Grèce. Telles sont, dit-il, le: questions des communautés turques, de* muftis, des vakoufs, des propriétés privées Il espère que M. Venizelos, au cours di voyage qu'il fera prochainement en Macédoine, mettra ordre à cette situation. MONTENEGRO Incident à Fa frontière autrichienne Cettigné, 25. — Des soldats autridhiens au nombre d'une centaine ont traversé la frontière et, malgré les protestations des gardes frontières, se sont avancés à 5 kilomètres à l'intérieur. L'incident cause une vive émotion là Cettigné.MONGOLIE Les bandits Kounghousea Kharbine, 25. — D'après un télégramme reçu de Mouline, une bande de Kounghou-ses a fait prisonniers deux employés russes d'un commerçant en bois et pour lesquels elle exige une rançon de 15.000 roubles. Les Kounghouses déclarent que si cette somme ne leur est pas remise, ils tueront les prisonniers, chasseront' les ouvriers. et brûleront les provisions de bois. Un détachement de gardes-frontière russes est parti pour délivrer les prisonniers. JAPON Une épidémie de peàce Tokio, 24. ■— On signale plus de quinze cents cas de peste bubonique pulmonaire à Tokio et dans les environs. Le Conflit Mexieo-Âmérieain Fusillade à la frontière du Texas New-York, 24. — On télégraphie de La-redo, dans le Texas, qu'après avoir fait sauter à la dynamite les bâtiments publics de Nuovo-Laredo (Mexique), les troupes fédérales ont pointé leurs canons sur la frontière. D'après les dépêches, trois Américains auraient été tués. On a vu tomber dix ou douze Mexicains quand les patrouilles américaines de la frontière ont riposté. Parmi les bâtiments détruits à Nuevo-Larcdo, il faut citer le consulat américain, les bâtiments municipaux, le bureau do poste, la douane et le théâtre. L'incendie se propage rapidement" à travers la ville, qui semble vouée à la destruction.Toutes' les troupes américaines disponibles ont été requises pour faire face là la situation. Laredo, 25. — Nuovo Laredo a été dynamité et est en ruines maintenant. Des coups de feu ont été tirés hier par les fédéraux de plusieurs maisons. Les Américains ont riposté avec des mitrailleuses. Deux Mexicains ont été tués. Il n'y' a aucun espoir de pouvoir se rendre maître de Korosend où l'on commence là allumer des incendies, Laredo n'a subi aucun dommage matériel. Deux Mexicains ont été tués pendant qu'iils essayaient de dynamiter le pont international.Pillage d'u.-a magasin américain à Mexico Mexico, 24. — A minuit, la fouie a mis à sac- un magasin de bijouterie appartenant ià un Américain. La police a assisté à ce pillage sans intervenir.Les ressortissants anglais, français et allemands de Mexico sont prêts à se réunir au premier signe sur certains points qui sont approvisionnés de façon à soutenir un siège. Le gouvernement a fait renvoyer tous les employés américains des voies ferrées mexicaines. Les seuls trains qui circulent sont sous la surveillance du gouvernement.Los réTUgié3 à. la Vera-Cruac La Vera-Cruz, 24. — Un train sur lequel flottait le pavillon britannique a amené ici hier soir 500 réfugiés de Mexico. Les réfugiés ont fait un récit émouvant des dernières heures passées par eux dans la capitale. Des bandes parcourent les rues, piétinant le drapeau américain, crachant dessus et criant : « Mort aux Américains 1 » La foule brisa les fenêtres du ceroLe américain et se dirigea vers l'ambassade des Etats-Unis. Mais celle-ci était gardée par des troupes mexicaines. Le train spécial commandé par la légation britannique se composait de douze voitures. Il était sous la protection de M. Hailer, premier secrétaire de la légation. Le train passa devant les troupes du général Maas, à 25 kilomètres de la Vera-Cruz et s'arrêta à 5 kilomètres "de la ville, la voie étant coupée. Les réfugiés parcoururent -à pied une distance de l.'OO mètres sur les rails brisés, escortés d'un détachement de marins anglais sans armes ; puis ils montèrent dans un autre train qui les attendait et oui était sous la direction du consul anglais, -M. Ilutchison, et de deux officiers du croiseur Es s ex. Ce matin, au lever du lour, on a affiche sur les murs de la ville, une proclamation de l'amiral Fletehor. on espagnol, annonçant ciu'il n'avait pas l'intention d intervenir dans les affaires commerciales ou privées des habitants. Les boutiquiers, pour la plupart des Es-nagnnîs, Apres au gain ont aussitôt mis à profit l'occasion de faire des affaires avec les Américains ayant la poche hier garnie. Des ordres ont été donnes pour la re prise du service des tramways, pour l'éclai rage des rues et pour la réou\ertuie des marchés. Dès avant midi, plusieurs navires em barquaient et débarquaient des marchan dises, Los pertes mexicaines à la Vora-Cru: La Vera-Cruz, 24. — Les Américains on découvert les cadavres de so;xante-quatr soldats mexicains, parmi les ruines de l'Aca démie navale et des casernes qui furen bombardées oar les navires de guerre. Ceux ci, le Chaster, la Prairie et le San-Francis co, dirigèrent lors du bombardement, u: feu meurtrier sur ces édifices, tandis qu les marins américains chargeaient sur 1 jetée de la quarantaine. Cette information porte à 182 le nomt/r actuellement connu des morts mexicains Depuis hier, à midi, Ifc pér$.qi)npj 4e ' pital San-gebastian a été très occupé enterrer les cadavres. Cinquante ef. u morts ont été inhumés séparément, tai dis que vingt-deux autres étaient enfoui •clans la môme tranchée, près de la douan« sous la surveillance des troupes amér c aines. Vingt-trois cadavres ont été enlevés d l'hôpital militaire. Douze d'entre eu» furen enterrés par les familles, tandis que dis ' huit furent incinérés par les soins de 1 société de la Croix-Blanche. Ce fut un spec tacle douloureux, mais absolument néces saire. Le service des tramways a repris ; le: maisons de commerce continuent à rouvri leurs portes. Des groupes, dans les rues lisent avidement la proclamation de l'ami ral Fletcher, invitant les fonctionnaires ci vils à assurer, comme par le passé, le* services municipaux, et garantissant au: habitants la protection américaine. Les équipages de la flotte méritent touf les éloges pour le prompt rétablissement d( l'ordre. Les Américains Ont .prescrit à tous lef habitants de ne pas sortir de chez eu* après sept heures et demie du soir. iLes Américains sont maîtres de toute la vrille. Ils avaient fait environ trois cents prisonniers dont ils ont relâché un grand nombre. Ultimatum des révolutionnaires au commandant de Tampico Brownsville, 24. — Le quartier général des révolutionnaires à Matamoros annonce que ces derniers ont donné au commandant Zaragoza, commandant des troupes fédérales, vingt-quatre heures pour rendre Tampico. Les renforts américains Washington, 21. — Aujourd'hui, à Gai-veston, des troupes s'embarquent, pour la VeraXruz sur des transports militaires. Elles se composent de la cinquième brigade d'infanterie, avec-son artillerie, et froment un effectif d'environ quatre mille hommes. Avec l'infanterie de marine déjà diébarquée, les Etats-Unis auront donc, mardi, près de dix mille hommes à la Vera-Cruz.L'infanterie de marine paraît être en possession de quelques ouvrages Vn dehors de la ville. Quand les renforts seront arrivés on commencera sans doute les opérations pour occuper les ponts du chemin de fer. Ce n'est qu'avec la plus grande répugnance que le président a consenti à l'envoi des troupes. La raison pour laquelle plusieurs régiments ont été envoyés à la frontière, de San-Francisco et d'ailleurs, c'est •que la population, alarmée par la déclaration du général Carranza, demande à être protégée. Le plan, éventuel, en cas d'une invasion réelle du Mexique, est de remplacer, à la frontière, les troupes régulières par la milice.La réglementation de l'emploi de la T. s. r. La Vera-Cruz, 24. — Les amiraux américain et anglais ont décidé de se réserver chaque jour six heures respectivement pour remploi de la télégraphie sans fil. Les douz heures restantes seront laissées aux vaisseaux de guerre des autres nations, qui se les répartiront entre eux. Le cuirassé français Gond' se trouve parmi ces vaisseaux. Le- coîjstitutfonnahstes négocient avec ÏVS. Bryan Washington, 24. — Les représentants des constitutionnalistes ont eu, avec M. Bryan, une conférence, à l'issue de laquelle ils ont télégraphié au général Carranza pour lui conseiller de rester neutre. L'cpinicn à Washington Washington,, 24. — Il règne ici un calme relatif Au Congrès et dans les bureaux du gouvernement, on considère que la guerre a commencé. Il est probable qu'avant ce soir une loi sera votée, plaçant sous le contrôle de l'autorité centrale les volontaire?. qui pourraient être enrôlés. Cette précaution n'avait pas été prise pendant la guerre avec l'Espagne et on avait eu à le déplorer. La mesure législative suivante sera une loi ordonnant la formation de corps de volontaires : il en est grandement question. Le président a répété ce matin que ce n'était p;iis la guerre. Il est décidé à procéder avec toute la lenteur possible contre le général Huerta. Il y a des raisons de penser que malgré la note du général Carranza, il a l'espoir que les constitutionnalistes pourront faire oau-se commune avec les Américains contre le généra] I-Iuerta. Des dépêches de presse disent que le général Villa a annoncé hier à son arrivée à El-Paso qu'il n'avait aucun différend avec les Américains et qu'il ne pouvait comprendre comment quiconque pût farie le moindre cas « d'un vieil ivrogne comme H u or ta ». Mais le général Villa, c'est notoire, est peu digne de confiance. Ses paroles ne pèsent guère dans l'opinion publique, en regard de la déclaration précise du général Cai ra nj&a. Le président Wilson croit aussi possible, dit-on, si les événements peuvent traîner en longueur, que le gouvernement du général Huerta. tombe de lui-même comme un corps privé de vie. Toutes ces éventualités et d'autres encore ont été discutées ce matin en conseil cle cabinet, mais les ministres n'y ont pas trouvé beaucoup de raisons d'être rassurés.On craint que le général Huerta ne précipite les. événements, profitant* fTe ce que son défi aux Etats-Unis a exalté le patriotisme des Mexicains. On craint,de plus que le président Wilson. en dehors d'un vague désir do voir établir au Mexique un gouvernement constitutionnel, n'ait pas une politique bien définie à mettre en avant quand la question se posera : « Qui remplacera Huerta > Villa aurait emprisonné Carranza New-York, 24. — Une dépêche d'Albuquer que dit que selon des nouvelles reçues pai l'administration du chemin de fer, le gé ; néral Villa a arrêté et emprisonné 1e gé né ral Carranzo. L'excitation à Mexico La Vera Cruz, 25. — On raconte que li fils diu président Huerta se trouvait à h tête des manifestants quand ceux-ci abat : tirent Ja statue dp Washington, à Mexico t et qu'il a ftttudhié lui-même la corde qu i servit à renverser la statue. ^ Sept Américains et un Anglais ont ét arrêtés dans un train à Fierro-Blonco, pa les fédéraux. On dit que les Américains se ront probablement exécutés. i La réponse à Carranza e Washington, 25. — Dans le message qu': x a envoyé hier au général Carranza, .Y Bryan déclare crue les Etats-Unis retireror e leurs forces du Mexique quand ils auror reçu satisfaction. Il ajoute que si le g< i. néral Carranza observe une attitude ho: i tilj}, il gptraînpj.'ft top t. lp Mexkfug flans' I a guerre. ka 'eâus.e 'déts rebefitis ' sera" afpi "perdue car ainsi Je 'général Huerta ser s nommé en permanence. j, Démarche d'am'oasçadourg [, e*wopêen Washington, 26. —■ Les ambassades,re a g lemand, français et espagnol ont rendu vi t site à M. Bryan. On croit qu'ils se sont enquis du statul i concernant les navires étrangers en rade de la Vera Cruz. A Tampico New-York, 25. — L'amiral Mayo télégra-; phie que les rebelles ont renouvelé hier r l'attaque contre Tampico. Les troupes de Panama Panama, 25. — Le gouvernement a dé-■ claré que les troupes de la zone du canal ; de Panama seront placées sur le pied de guerre. Des patrouilles ont été ordonnées. Comment Ruerta reçu l'ultimatum américain Un envoyé spécial de la Daily Chronicte, qui ne quitta Mexico qu'avant-hier, décrit de cjjuéMe curieuse façon l'ultimatum des Etats-Unis fut communiqué là Huerta. Quand le télégramme du ministre d'Etat appuyvant la demande d'exouses formulée par l'amiral Mayo arriva à Mexico, on eut la plus grande difficulté à trouver Huerta pour lui communiquer la nouvelle. Avec son insouciance habituelle, le dictateur, qui avait annoncé en quittant sa maison de campagne qu'il se rendait directement au palais national, n'y parut point. M: O'Slhiaughnessy, le télégramme dans sa poche, se mit alors personnellement en quête de Huerta. Il se rendit d'abord au Café Colon, où iH'uerta. prend généralement son premier cognac. Le dictateur n'y était pas et la 'visite de trois autres cafés resta également sans résultat.Enfin M. O'Shaugh-nessy le découvrit au bar dfu Jockey-Club. — C'est moi que vous cherchez ? s'en-quit Huerta, du plus loin qu'il aperçut le diplomate. Celui-ci expliqua brièvement qu'il désirait s'entretenir avec le Président de questions extrêmement graves. — Etes-vous venu en automobile ? demanda, le Président. — Oui, dans ma voiture neuve. — Eh bien •! allons nous y asseoir et causons. Et les deux interlocuteurs, quittant le Jockey-Club, s'installèrent clans la voiture de M. Q'Shaughnessy et trois quarts d'heure durant discutèrent en pleine rue, et en présence de nombreux curieux, l'ultimatum et ses conséquences : le diplomate, courtois et souriant, tandis oue Huerta, après s'être emporté là plusieurs reprises, finit par refuser tout net d'accéder à la requête des Etats-Unis. Il rentra alors au Jockey-Club, tandis que M. O'Shaughnessy regagnait l'ambassade et y rédigeait le rapport dont on sait le résultat. Dernière Heure Marseille, 25. — M. Antide Boyer, ancien sénateur, a été attaqué cet après-midi, au cours d'une tournée électorale dans la banlieue de Marseille, par un individu qui lui a jeté du poivre dans les yeux et lui ia tiré deux coups de revolver, dont l'un l'a atteint au bras. M. Antide Boyer a été transporté à TÏÏ3-pital. Son état n'est pas grave. •5€" Londres, 25. — M. Asquith, qui rfviait quitté Londres au commencement de l'après-midi pour aller, comme d'habitude, passer l'après-midi à la campagne, a été rappelé d'urgence ià Downing-Street où il est arrivé en automobile à 4 heures. MM. B.irrell, Harcourt, et le général Mac Beady, récemment nommé commandant militaire de Belfast, et plusieurs autres officiers de l'armée de terre, l'y attendaient. Après une conférence qui a. duré une heure environ, le premier ministre est reparti à la campagne en automobile. ■k- Berlin, 251 — Le chancelier de l'empire est rentré ce matin à Berlin, venant de Corfou. ■3f Cettigné, 25. — Le gouvernement monténégrin vient de se plaindre auprès de la légation d'Autriche d'une nouvelle incursion sur le territoire monténégrin par les troupes autrichiennes, cru i auraient pour la seconde fois franchi la frontière au cours de manœuvres à Obsobitza. ■¥: La Vera-Cruz, 25. — D'après un organe local, El Dictamen, 4 Américains auraient été tués par la population dans les rues de Mexico. Trois des victimes ont été emportées sur une charrette, et la 4e a été conduite au siège de l'association chrétienne cles jeunes gens. •K* Washington, 25. — M. Bryian a informé l'ambassadeur d'Angleterre que le sujet britannique arrêté à Orizaba se trouve avec 19 Américains. Il pense qu'aucun prisonnier n'a été exécuté. Le consulat brésilien a demandé leur mise en liberté. Les Assurances sociales Le projet gouvernemental, qui avait été approuvé par la cléricale Fédération îles Sociétés Chrétiennes de mutualité, a cessé de plaire ù cette dernière depuis qu'il a été revu par la Commission. Voici en quels termes la Fédération s'adresse aux mandataires catholiques : « Le projet de loi, tel ou'il a ét.é présenté par le gouvernement, répond aux nécessités actuelles. Il a été exposé dans les milieux mutualistes et syndicalistes, aux ouvriers industriels comme aux ouvriers agricoles, il a été très bien accueilli par tous. » Les dispositions complémentaire! ayant , trait au service médical et pharipaceuti-[ que, notamment, introduites pftf ïft Côm-; mission spéciale de la Chambre, soiit à tout point de vue condamnables, • » L'obligation d'organiser le service*mé' dica.1 et pharniaceutiq/ue élèvera- dômeeu^ ^ rément le coût de l'assurance. Elle met, dans, lss communes rurales, aussi bien que dans les grands centres les mutualités à la merci des médecins et des pharmaciens, partant des syndicats établis par eux. En Allemagne, comme en France et en Belgi-^ que, les Fédérations,et Sociétés mutualis- • tes ont toujours protesté contre cette pré-t tention. Les mutualités veulent passer des accords libres avec les praticiens de le>n: !* choix et se priver de leur 'i£ti m'& : ment <fue }puj.g Éruditions sont exagérées Ll ou que 1 entente est impossible. f » Ce régime de liberté est le seul qui ga-rantissc l'.vutonomie et la tonne gestion des sociétés de secours mutuels. >) f.e libre choix du médecin' par ïfteflV s bru 'enlèvera^ air^ sociétés la respopsa-l- bilité du eboix des praticiens, il est de na ture à engendrer des abus, à mettre leurs finances en danger. Les mutualités chrétiennes surtout ne peuvent consentir à semblable ^abdication qui léserait les intérêts religieux et moraux de leurs membres. >i D'autre part, voici l'aveu dépouillé d'artifice que M. Brunet, député socialiste, a fait ces jours-ci dans un meeting, à Char-leroi : « Il faut que le projet soit retenu, que nous l'imposions au ministère. Il est mauvais sans doute, mais nous pourrons apporter quelques millions' malgré tout à la classe ouvrière ; nous améliorerons ainsi sa situation ; nous grèverons peut-être le budget, mais la situation des finances nationales sera le cadet de nos soucis, car nous aurons affirmé co principe essentiel de la protection de l'ouvrier contre la maladie, la vieillesse et l'invalidité prématurée. » A noter que la Chambre granducale discute déjà les 'modifications à apporter à la loi votée par elle il v a moins de deux ans. Voici ce que nous lisons dans le compte-rendu de la séance du 23 avril : « M. Welter constate d'abord que la loi est à peine en vigueur depuis deux ans et que cette loi, oui fut votée à l'unanimité, est violemment combattue depuis plus d'un an déjà par la petite presse cléricale et par les réunions cléricales. » M. Welter, après avoir rappelé qu'au référendum organisé dans un syndicat d'agriculteurs, sur 700 membres 694 se sont prononcés contre l'assurance obligatoire, constate qu'aucun des députés qui représentent les cantons agricoles ne s'est prononcé pour le principe facultatif. Il provoque ainsi un incident assez vif. » La Politique apéritive Le vocabulaire parlementaire s'est enrichi d'un nouveau terme. Nous avions déjà la politique du poing tendu, la politique des pieds nickelé^ la politique de la surenchère, la politique du sourire. Désormais, nous aurons la politique apéritive. C'est ià M. Camille Huysmans que nous devons de déguster cette nouvelle expression,•< Je ne puis mieux qualifier le projet du gouvernement (assurances sociales) qu'en l'appelant le projet... apéritif. M. Hubert invite les ouvriers là un dîner, mais il les tient dans le vestibule, où il leur fait servir du Boonekamp, de l'amer Moreau, du Cu-senier, voire du porto et du madère, et il leur dit : « dînez ! » Les ouvriers, naturellement, s'étonnent et constatent que tout ce ou'on leur offre ne peut que leur ouivrir l'appétit au lieu d'apaiser leur faim. » Pour un flamingant, M. Huysmans a beaucoup d'esprit. Nombre de députés de la. droite ont eu à essuyer ses saillies. Ce fut, pour eux, l'occasion de faire connaissance avec les imprécations de Camille. Pourrait-on mieux qualifier de politique apéritive celle que, depuis quelque dix ans, le parti clérical et M. Hubert en particulier ont adoptée vis-à-vis des ouvriers ? Sous prétexte de remédier à des abus qui) n'existaient que dans l'imagination des démagogues, le gouvernement est^ entré délibérément dans la voie des réformes dites démocratiques. Il a dressé l'échafaudage qui doit servir d'armature à la législation du travail. Il ne nous a donné que d'informes -tentatives. Aussi les socialistes ont-ils qualifié de lois de façade cet embryon de réglementation. De loin, cela paraît un bel édifice, mais de près, on voit que tout est truqué. Toutes ces improvisations gouvernementales se reconnaissent à un trait commun, sorte de marque de fabrique : c'est qu'elles sont faites dans l'intérêt du parti clérical. C'est d'ailleurs à ce seul titre qu'elles ont dû de trouver grâce devant les conservateurs les plus endurcis de la droite. Telles Quelles, ces fantaisies destinées plutôt à désarmer l'opposition socialiste qu'à protéger les intérêts des ouvriers, ont eu pour effet de laisser croire aux travailleurs à la toute-puissance du dieu-Etat quand il s'agit d'extirper les causes de la misère et du malheur. Sans doute, le ministre avait bien soin de faire en sorte que ces lois soient inoffensives, d'une application tout à fait hasardeuse. Mais cela n'empêche (qu'elles consacraient en principe l'intervention de l'Etat là où elle n'a que faire, et qu'elles excitaient la fringale socialiste. Dès ce jour, il a fallu aller de l'avant, pour satisfaire aux exigences croissantes des intéressés. Bref c'était la politique -apéritive. La limitation des heures du travail ne s'applique qu'aux charbonnages. Ce fut d'abord neuf heures et demie, puis neuf heures. Demain, ce sera peut-être huit heures. Et bientôt toute l'industrie sera soumise -à la même réglementation. C'est la-politique apéritive. La pension de l'Etat fut d'abord' octroyée aux ouvriers hovilleurs. Aujourd'hui, elle va être étendue à tous les ouvriers ne gagnant pas 2.400 fr. On discute le taux de la pension. Les uns disent 120, les autres 1G5, d'autres encore, 365 fr. Puorquoi ne pas décréter tout de go une pensiop de deux francs par jour, pensiop qyi naturellement sera gratuite, obligatoire et peu laïque ? Politique apéritive. Repas dominical, politique apéritive. Assurance contre les accidents du travail, par l'Etat, politique apéritive. Minimum de salaire, politique apéritive. Malheureusement, à force d'apéritifs, la voracité des socialistes devient phénoménale, et ils ne se gênent pas pour dire aux cléricaux qu'ils les feront aller de plus en plus loin. Avec ce régime, que deviendra te pays ? Qu'importe, aux défenseurs ou peuple ! Ils sont de l'école du çariàidat de Forain qui déclarait à ses électeurs : « Nous ferons quadrupler votre salaire... et nous ruippyofts l'usine ». Revue de la Presse «a q» — T1NE MANŒUVRE CLERICALE L'Indépendance Belge souligne l'échec que M. Woeste et la vieille droite viffîftÇ:wl de subir à la Chambre à pXQ.'f>>Q& ilèn ttssu-rançe •> social£§ : LJ, Wuoste et la droite ont subi hier un échec à la Chambre et cet édhec leur sera d'autant plus sensible qu'il leur enlève, (v la veille des élections, toute appapepp^ dv* prétexte pour exploiter ençQre }\idieuse légende suivant laquetfs çç sont les gauches qui $uya,i§pj empêché le projet relatif aux act.f.vir«neos sociales d'aboutir parce qu'elles ont fuit durer pendant des mois la discussion du projet scolaire. M, Vandervçlde a énergiquement remis les choses au point : il a démontré que, si l'on a commencé la discussion des assurances sociales en fin de session, c'est que la question n'a pas été en état plus tôt. En effet, le rapport n'aj été déposé que le 14 janvier 1914 ; il n'a été distribué aux députés que le 2? février, et la commission chargée d'examiner le projet se réunissait encore le 18 mars. Il est donc absolument faux de dire que l'ampleur donnée par les gauches au débat scolaire est cause de la discussion tardive du projet relatif aux assurances sociales, et il est inouï qu'un membre du gouvernement, M. Hubert, se soit permis d'affirmer ainsi en pleine Chambre une contre-vérité.INVOLONTAIRE HOMMAGE Le Bien Public, relevant les remarques de notre correspondant « occasionnel » sur la propagande libérale à la campagne, les commente comme suit .- Il est assez piquant de constater qu'au témoignage du Journal de Liège, le vieeux parti lierai a besoin, pour affirmer son ^jstence, de3 voix qui ont fait défection en Le parti libéral n'est pas mort, nous lui en délivrons volontiers le certificat. Mais le « vieux parti libéral » se réduit à peu de chose, et notre confrère liégeois a dû s'en rendre compte l'an dernier, vers ce temps-ci, lorsqu'il bataillait courageusement contre la grève générale, et qu'il adjurait le ministère de ne pas céder à la menace. Combien de journaux libéraux, combien d'associations politiques libérales, ont fait écho à ses articles et ù ses exhortations ? Sans doute, la réunion des industriels convoquée par MM. Warocqué et Boël démontra que le Journal de Liège n'était pas isolé. La petite bourgeoisie libérale affirma aussi, très carrément, son hostilité auxi prétentions révolutionnaires. Si un référendum des électeurs libéraux avait été organisé, la ligne de conduite préconisée pai* le Journal de Liège eût obtenu, peut-être,' 1 assentiment de la majorité. Comment expliquer que ce vieux parti ré. duit à si peu de chose eût pu recueillir Vas-sentiment de la majorité ? LES PROMESSES ELECTORALES La Province, de Namur, montre une fois de plus que M. Woeste connaissait bien ses amis quand il a dit que les promesses électorales étaient sans valeur : M. de B roque vil le avait promis de nous étonner par sa modération et son gouvernement, quelques mois plus tard', provoquait par son intransigeance une grève ruineuse et déposait le projet de loi le plus sectaire, le plus ironique, le plus anticonstitutionnel que les cléricaux aient jamais perpétré. Les cléricaux, en mai 1912, avaient promis de ne pas augmenter le temos de service : nous avons eu la réforme?* militaire qui nous assure1 une armée dans une quinzaine d'années et .laisse la Wallonie à la merci d'une invasion étrangère. Et les impôts ! Ils avaient promis de n'v pas toucher... Ils ont tout frappé : les obligataires, les opérations de bourse, les titres étrangers, les ouvertures de crédit, les donations entre vifs, les ibâux, les h'vDo-theques", les polices d'assurances, les successions, les autos, les motos, les bateaux les cinémas et l'alcool. Et ça n'est qu'un commencement... S'il fallait rappeler ici toutes les promes-ses des cléricaux qui se sont envolées on realisees a rcoourt, les quatre pages de co journal n'y suffiraient pas. Et ces gens-lù osent encore faire appel à la confiance des électeurs ! ——oi-o-ec— M. de Broqueville et les Candidats Wallons Il y eut quelque étonnement dans les divers comités du Mouvement wallon, oiuànd on apprit que MM. de Crawliez et G Bra-comer avaient l'intention de se présenter rî,P™^mes..é,ec«ons comme candidats wallons. On sait qu à la suite d'une inter-"Attendue de M. de Broqiue-, '. / de Crawliez et Braconier aban-donnèrent leur projet. Aujourd'hui, les ex-candidats wallons adressent aux groupements wallons la circulaire que nous reproduisons ici à titre documentaire ; A Messieurs les Président et membres du Comité, Chers Messieurs, Nous avons ^honneur de vous faire parvenir la copie d'une lettre autographe que nous avons obtenue du chef du "Gouvernement, Monsieur le baron de Broqueviile Comme vous pourrez le constater, le Goul vernement se montre complètement disposé, à recevoir et à examiner avec la plus grande' bienveillance, les revendications wallonnes et les désidorata de la Wallonie. Vous pouri-çz iuger que ces promesses sont formelles et <Eue nous allons enfin entrer dans uno ère nouvelle. Noua sommes chargés d'être votre porte parole auprès du Gouvernement. Nous sommes fermement décidés ù. défendre vos légitimes revendications de toutes nos forces, de tout notre pouvoir, do tout notre dévouement. Nous sommes Wallons et rien que Wallons, c est vous dire, chers Messieurs, que nous n entendons pas nous écarter d'une autre ligne de conduite que la défense de la Wallonie. Nous n'adïûâltrons ' aucun empiétement sur le terrain politique, l'Union wallonne étajit totalement impossible d<ans cet ordire aidées. Nous pouvons déjà vous donner cette garantie par l'association de nos personnes d'opinions* politiques différentes. Nous n'çu^siions pu nous réunir sur un autre terrain que celui cle la défense de la Wallonie. Nous marchons la main dans ia main et portons fièrement l'étendard du Cocr wallon. _ Nous formons les mêmes vœux pour l'Union de Tous. Notre but est simple, nous nous contenterons cle transmettre toutes vos revendications & qui de droit pour autant qju'elles aient un caractère officiel. Notre ipiûsion n'est pas de juger les griefs que- VOUm nous confierez, mais de les transmettre auprès du Gouvernement en lea ai> puyant de tou-s les arguments que vous nous ferez parvefti*. Voulant infini en pratique dès maintenant les. iw-riiies dispositions du Gouvernement, *>ous vous prions de vouloir bien no/Us adresser, aussitôt que possible, tout ce qui pourraient constituer vos réclamations dûment justifiées et l'objet de vos désirs. iDans cet espoir, nous vous, prions de croire, Messieurs, à notre entier dévouement.Baron Joseph de CRAWHEZ, Georges BR.\CONI®R-dç HEMRICOURT.

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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