Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 20 July. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8k74t6g16m/
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Lundi 20 Juillet 1914 un numero cinq centimes Franco en Belgique Un an : Î5 H\ » » 6 mois : 8 fr. » >3 mois ; 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr, » Union postais » 32 fr„ On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE Annonces, . ? ia ligne, 20 cent, Réclames. . ■ « . » 40 cent» Faits divers . 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés u petit* Hsw 30 cent. Émissions. . . , , » 1 franc RÊDACTIOM mm if pmmniiF i ittpruipf ft r.nMMFRr.iai f - FnstnFF fn nu RÉDACTION ET ADMINISTRATION g BOULEVARD DE LA SAUVENIÉRE, 25 ÉTRANGER La Semaine politique Dans les Balkans Si cotte histoire vous ennuie...... C'es •de l'Albanie qu'il s'agit. Le Prince de Wiec continue à régner sur Durazzo, mais le dé sordre domine dans le reste du pays. E quel désordre ! Il ne suffisait pas d'une querelle entre musulmans et catholiques d'une opposition au maintien du priuc< Guillaume comme souverain, d'une anarchie inénarrable dans la direction du pouvoir ! Voilà que les Epirotes, assistés de soldats grecs réguliers, sortent de la zône neutralisée par la conférence de Corfou. Plusieurs villes sont déjà occupées. Malgré les déclamations de M. Zographos, chel du gouvernement provisoire épirote, nous ne pouvons nous résoudre à croire que les bataillons sacrés, jadis si disciplinés, fassent tout à coup preuve de pareille insubordination, au point que leur chef soit impuissant à refréner leurs élans. Tous les démentis ne nous enlèveront pas cette impression, que les agents grecs poussent à la réalisation d'un programme soigneusement conçu. Doit-on voir dans cette assurance des Epirotes la conséquence des entretiens tenus à Corfou, entre le Kaiser et le Roi Constantin, ou le résultat des dernières négociations austro-grecques. Toujours est-il que les mouvements actuels sont moins inquiétants pour le gouvernement albanais que pour les visées italiennes sur les côtes de l'Adriatique. Rome n'a pas été sans s'émouvoir. Le rappel des classes d'infanterie de «1901 ressemble à un début de mobilisation. Quoi qu'on en dise, cette décision est prise pour faire face à des éventualités redoutées en Albanie, plus que pour permettre la marche normale du procès des communalistes de Ravenne, ou pour pallier les effets d'une grève générale des cheminots. Sans vouloir nous prononcer pour l'un ou l'autre des deux camps, nous constatons que l'avance grecque, malgré les promesses de M. Venizelos, menace les intérêts que l'Italie affirme posséder sur* la côte et dans le hinterland de Valona. Les complications que la commission des frontières d'Albanie avait cru pouvoir écarter surgissent de façon inopportune. Nous ne pensons pas que l'Italie laissera le fait s'accomplir, non seulement sans protester, mais aussi sans agir énergiquement, <Sa diplomatie a des raisons de se défier des agissements grecs, dont les inspirateurs s'imaginent pouvoir pratiquer un jou de balançoire entre la Iriplice et la Triple Entente. D'un autre côté, l'Europe croit devoir demander à Constantinople d'intervenir en Albanie pour mettre fin au soulèvement; musulman. La Turquie fera de très belles promesses, mais n'en continuera pas moins à soutenir par son 01* et par la présence de nombreux officiers, le point de vue des musulmans. Après tout, 0x1 peut se poser la question de savoir si les Turcs n'ont pas autant de droits d'assister leurs frères en religion, que les Autrichiens qui conduisent les Mirelites et les -M'alissores catholiques. Ces deux interventions sont également dangereuses pour la paix, et contraires aux décisions prises à Londres par les puissances. Il faudrait réprimer l'une et l'autre et c'est là J'écueil. Les moyens manquent et U confiance diplomatique est loin de régner.Les rancunes austro-serbes ne désarment pas. François-Joseph reste toujours hostile à l'idée de démarches menaçantes auprès de la Serbie. Celle-ci garde tout son sang-froid, et répond par des précautions militaires aux mesures de môme espèce prises en Autriche à l'instigation du parti clérico-militaire qui persiste à vouloir passer outre aux conseils de l'EImpereur et cherche .à lui forcer la main. A Belgrade ,les Autrichiens ont provoqué uno panique ridicule en se réfugiant à Semlin. Cette démonstration était de nature à pousser ies Serbes à commettre des excès. Heureusement, ils sont restés très impassibles et ont prouvé aux Autrichiens que la Serbie n'est pas une Bosnie. Les diplomates genre Prodhaskha en ont été pour leurs frais de tentative qui les rend plus grotesques encore. L'interview du fils du ministre d'Autriche à Belgrade, montre à suffisance que les représentants de la monarchie dualiste ont perdu leur calme, à moins qu'ils ne poursuivent un but ténébreux. Malgré tout, le gouvernement serbe reste très patient et parait disposé à laisser poursuivre sur son territoire, l'enquête commencée à Serajevo, pour autant qu'il n'en résulte aucune diminution de son prestige. Les attaques et les dispositions prises dans tout ce qui est Etat germanique, contre ce qui se rapporte au pan-serbisme, indiquent une recrudescence de la rivalité entre Germains et Slaves. En Allemagne et en Autriche, on préconise l'adoption d'un véritable ostracisme à l'égard des étudiants slaves. Ces mesures ne sont pas faites pour atténuer les haines et faciliter la pénétration réciproque des deux races. La chose doit être considérée comme très regrettaible, en ce sens qu'au lieu de travailler a une fusion, elle tond à former deux blocs ennemis qui devront s'entrechoquer tôt ou tard.-Les esprits qui s'acharnent à préparer ce formidaible combat, àii lieu de chercher à apaiser les rancunes, seront, devant l'Histoire, chaînés d'une lourde responsabilité. ■¥: Malgré la reprise des relations diplomatiques entre Sofia d'une part, et Bucharest, Belgrade, Athènes d'autre part, un senti-mont d'hostilité persiste. Repliée sur elle-même, la Bulgarie a entrepris de panser ses blessures. 'Silencieusement, elle a réorganisé son armée. Son mutisme n'est j>as sans inquiéter ses voisines qui commencent à s'énerver. C'est pour les Bulgares, le début de la revanche. Leurs vainqueurs se demandent anxieusement quelles sont les intentions de Sofia, et cherchent même à irriter la Bulgarie pour lui faire découvrir son jeu. Les derniers incidents de frontière rouma-no»-bulgares, serbo-bulgares et grécovbulr gares sont survenus avec trop rie simultanéité pour ne pouvoir en conclure qu'ils étaient voulus. La Bulgarie est restée impassible. Elle attend son heure. Déjà, son rôle pendant la guerre commence à être plus nettement déterminé. Les révélations de la mission Carnegie sont là pour démontrer que s'il y a. eu des atrocités bulgares, les Grecs et les Serbes, malgré leurs dénégations, ne sont pas demeurés inactifs sur le chapitre tortures, pillages, vols, viols et massacres. Ni les uns, ni les autres ne sauraient être excusés, et il serait inji de charger un seul de toute la respons lité des horreurs balkaniques. Sous ce 1 port, il faut méttre Serbes, Grecs et I gares dans le même plateau. C'est de te équité. k * ' Turcs et Grecs continuent à examinei à répondre aux notes échangées entre Al nés et Constantinople. On suppose que les deux gouverneme t, arriveront à conclure un accord régi [ l'échange des émigrés de Macédoine d'Asie-Mineure. Les drogmans des Légations partis pi . la province de Smyrne où les incidents s< survenus, viennent de rentrer à Stambi : pour remettre leurs rapports aux amb sadeurs des puissances. On attend la cc munication des résultats de leur enqué Toutefois, il ne faudrait pas se ben d'illusions et croire que la bonne entei sera rétablie de sitôt entre la 'Turquie et Grèce. Même la décision de l'arbitre eurcroé que les deux pays se proposent de chôi pour évaluer les propriétés abandonnées j les émigrés de Macédoine et d'Asie Mineu 11e parviendra pas à résoudre les litiges suspens. Il y a trop d'ambition chez les Grecs, tr d'opposition chez les Turcs pour qu'une pr définitive puisse intervenir. Tout ce que 1' obtient en ce moment, n'est qu'un délai ( paible de retarder la i*encontre finale. En Autriche Le Conseil des ministres communs s'< occupé des conséquences du drame de S I rajevo. Il fallait également établir les r< . ponsabil'ités. Sous ce rapport, les autorit I civiles et militaires se les renvoient réi proquement, La tâche du comte Berchto était plutôt difficile et comme il s'aigissf de prendre de nouvelles meures à l'éga de la Bosnie, le comte Tis>za est venu à rescousse de l'élément civil. Celui-ci ch.-che à instaurer un régime qui empèch rait l'extension du pan-serbisme, sans po" cela faciliter les progrès de l'irrédentisn ou même l'expansion de la théorie du tri lfsme auquel la Hongrie est nettement hc tiie. C est pourquoi le ministre hongrois a so tenu le point de vue de son collègue po-la Bosnie contre les propositions prése tees par le ministre de la guerre. Ce de mer proposait le remplacement de l'aut rité civile par un gouvernement militaii Il traduisait m£me le désir de l'armée qi la mort, de l'archiidinc fût vengée. Il n'a heureusement pas été suivi. C dit même que, pour ce oui concerne les d marches à Belgrade, il n'v aurait pas d'i tervention diplomatique, selon la volonté < 1 Empereur qiui recommande au gouvern ment de prendre comme but suprême dai ses décisions, le maintien de la. paix\ Cor me nous le disions déjà plus haut, le pai militaire est exaspéré et voudrait brusqu les choses. La Serbie ne lui donnera pj 1 occasion de se distinguer et tout fait su poser qu'à Belgrade on fera de son miei et avec dignité, pour contenter TAutricl lorsqu'il faudra continuer l'enquête en te ritoire serbe. Nous avons cependant comn un très vague soupçon que ce n'est pas ' que se trouve l'origine du complot, Malg: tous, lours efforts, les magistrats enq,uêteu de Serajevo ne paraissent pas encore avo découvert, la piste qui devrait les conduii à Belgrade. -X- Les journaux allemands commentent avi une presque satisfaction, la disparition d Ministre de Russie à Belgrade, M. de Har wig. On lui reproche surtout d'avoir favoris la nolit.iq.ue (russe dans les iBalkans ( particulièrement d'avoir réussi. Cette att tude est assez étonnante, car après ton si la diplomatie russe n'avait pas renconti le succès à Belgrade, c'eût été à l'avantag des Allemands-Autrichiens qui v poursu vent une politique totalement hostile au si; vu s me.. Certes, M. de I-Iartwig a beau cou contribué à l'expansion de l'influence mo oovite. C'était son devoir, et s'il n'ava ■pas été là. un autre l'aurait fait, à sa plac< Ce qui désole surtout la presse allemanc de Vienne, ce n'est pas tant que le dipl< mate défunt ait fait triompher la. cause qu' défendait, mais c'est surtout qu'il sera ren place par un successeur tout aussi cap; ble et aussi slavophile que lui. La Russ peut consacrer toute son attention aux Ba r-Mns y env"oyer ses meilleurs diplomate Elle n en manque pas pour l'instant, et n plus de bien grandes préoccupations en Asi C est cela qui désespère la presse pange; maniste, pour laquelle la mort de M. d Iiartwig n'a été qu'une occasion de con: tater une fois de plus, la force de l'influei ce russe à Belgrade et à Bucarest. L'armée française Le sénateur Humbert vient de découvr; qu il manquait l.ien des boutons aux gui très des soldats français. Il manqi aussi, paraît-il, des millions de paires ci chaussures dans les magasins, des canor dans les forts, des obus dans les arsenau: dos tracteurs, vies installations de téli graphie sans fil, etc., etc. Beaucoup (. ces affirmations n'ont pu être démentie par le ministre de la guerre. A l'intervei tion de M. Clémenceau, la commission s nateriâle de l'armée fera une onquête ' déposera son rapport à la rentrée. Cet incident rappelle en partie celui qi permit avant 1870, au maréchal Lebœu de lancer sa fameuse réponse : « Il ne mai que pas un bouton de guêtre ! » Mais noi disons en partie seulement, car s'il faut c croire le ministre de la guerre, la situi tion de l'armée française et l'état de se matériel ne sont pas tout à fait dans la ^ tuation dénoncée par 1111 orateur qui s'e fait cependant une spécialité des questioi militaires. Certes, les armements doivent être con tamment maintenus à la hauteur des pr grès de la science et nous croyons que ! chose existe en ce qui concerne nos voisii du Sud. C'est pourquoi, il n'y a pas à tre s'émouvoir de révélations qui sont quelqi peu exagérées dans le but de convainc: le Sénat français et de l'amener à vot sans trop tarder les crédits demandés p; le ministre de la guerre. Le fait à relever est que les principal reproches doivent aller aux bureaux de l'a niée qui se mettent à faire de l'administr tion avec trop d'exagération. C'est un d faut auquel se laissent aller presque tout les armées du monde, et sous or-, rappoi la nôtre n'a rien à envier aux autres. A. M. FRANCE L'affaire Cailiaux Encore quc'ques heures et Mme Caillai comparaîtra devant ses juges. C'est a jourd'hui lundi que les débats doivent s'o vrir. Hier, Mme Cailiaux a été transfér de la prison Saint-Lazare à la Concierc iste [ ric» °ù elle demeurera pendant toute la ibi- ré° tiu procès. ap- Sameui a eu iieu une dernière forma >ui- judiciaire : la citation des témoins de utc • Ueicn.^e, qui sont : 1° Docteur Pozzi ; Z° Docteur Proust ; 3° Docteur Fraisse, à Ilyères (Var) ; hè- 4-J Docteur Doyen ; 5° Docteur B'althazard ; nts 6° Docteur Welsch, médecin légiste int Liège ; et tu Colonel Aubry, commandant le ' d'artillerie, à Laon ; >ur Docteur Gaillard, chirurgien-dentisti )nt 9' Docteur Marcigné ; >U1 10° M. Dugor, coiffeur, 48, rue Cambc as_ C'est, nous l avons dit, M. le conseil; m_ Albanei qui dirigera les débats, ayant co. me assesseurs MM. Katz, Dagoury et Roi ;pp ce dernier assesseur supplémentaire, lté s'ège du ministère public sera, no la l'avons ait aussi, occupé par M. le proc reur général Herbaux, aux côtés uuqi en s'assoira M. l'avocat général Mornet. Mr jjr c'est M. Herbaux qui portera la parole. ar Au banc de la défense : Me Fernand L re tori, ancien bâtonnier de l'ordre des av eij cats, assisté de ses collaborateurs, Mes I beau et Adrien de P'aclimann. 0p La partie civile fera soutenir ses inféré ■lx par Mes Chenu, ancien bâtonnier, et Seli >n œan- . a_ Est-il besoin de dire que le sensationn procès qui va s'engager soulève d'innor t.rables curiosités ? M. le président Albanei est obsédé de se st licitaticms et, pour contenter la vingtièn e- partie des quémandeurs, il aurait beso. ■S- de tout le Palais de Justice. Lin dehors < és la presse judiciaire, de fort rares cartes oi •i- été délivrées : leurs détenteurs, toutefoi ld ne se caseront point sans quelque peine, lit La presse judiciaire elle-même, pour l tri! journaux de Paris, de province et de 1' ia tranger, s'est fait accorder 150 cartes ; r- il a fallu lui consacrer plusieurs bancs di e- témoins. ir Premièrement, une consigne rigoureu: le avait prescrit « Pas de femmes ». Tout a- fois, il n'est point de règle sans exception s- et quelques privilégiées, dissimulées de rière le grillage du couloir par où entrez 11- les jurés, verront sans être vues, jr La bienveillance administrative a pris d< u- soins inaccoutumés. On pouvait craindr J- eu égard à la saison, une chaleur torridi 0- Mais dix ventilateurs fonctionneront, pei e. dant les suspensions et renouvellerai ie l'air de la salle. En outre, grâce à de noi veaux appareils automatiques dont on le n a munies, les portes s'ouvriront et se fe g- meront sans bruit. ■i- Enfin, un service d'ordre minutieux ser le organisé autour de la cour d'assises. Dar e- les couloirs, eles gardes républicains forrm 's ront des barrages et ne laisseront passe \ que les personnes dûment autorisées. Plac ti Dauphine, d'importants detachemenfe d 'r troupes seront massés et empêcheront toi IS te manifestation hostile 011 favorable à Mm v Cailiaux. x ie Le voyage de M. Poir-caré 1*- Paris, 19. — Par radio-télégramme, 'e bord du cuirassé 1France, via Libau, 18 jui ^ let, 6 h. 30 soir. — Le cuirassé France s y trouve ce soir à 50 milles environ à l'es "s de l'île Bornholm. Il a passé, dans la m; |r tinée, vers 6 heures, à hauteur du canal d 'c Kiel. Ce bâtiment neuf, de 23.500 tonnes, peine sorti des chantiers, a fait, sous ] commandement du capitaine de vaissea :c Grandclément, une traversée de deux joui J1 a\ec la vitesse d'un paquebot rapide. Il t- ralenti légèrement au passage de l'endro difficile du grand Belt. Sa marche aetuelb e volontairement ralentie, est d'une moyenn de .15 nœuds, ce qui suffit pour arriver N l'heure fixée. Le Jean liart suit à une di: J» tance de 500 mètres. Le"s deux torpillein 'é Stylet et Tromblon, qf(ii étaient allés fair ,G du charbon à Copenhague, ont rejoint dan la matinée ^le reste de l'escadre, à 11 1. heures et font route en tête à tribord et P bâbord. Le Président de la République pai ?" tage son temps entre son cabinet de trr '*• vail et la promenade sur la plage arrièi - avec M. Viviani et l'amiral Lebris. Il ir c vite à sa table, à chaque repas, les off !" ciers du bord. L'équipage reçoit double n '' tion de vin. Le temps est splendide. L |" voyage so poursuit sans incident. £ ALLEMAGNE '• Un lock-out des patrons tisseurs ^ Berlin, 18. — Ainsi oue nous l'annoncior hier, trente mille ouvriers de l'industrie d tissage ont été lockoutés dans la Lusachi 0 L'état d'esprit parmi les ouvriers est asse >" découragé, et ils semblent assez peu dispe l" sés à la lutte. D'après leurs calculs, celle-ci durera un quinzaine de jours, ce qui fait une port r de salaires de 25,000 marks environ par s< i. maine. 0 Tous les fabricants sont d'accord et pa: e faitement unis. Si l'un d'eux manquait au 1S conventions passées, il serait susceptibl d'une amende de 1,000. marks par métie ,/ à tisser, soit 80,000 à 100,(XX) marks par pe: e sonne. iS Ls trafic des décorations }- et des titres en Allema^n Berlin, 18. — A la suite des révélatior îl sensationnelles du docteur Lie'bknecht, d puté au Reichstag, sur le trafic das titn j.1 et des décorations en Allemagne, le parqu ' berlinois a'ouvert une enquête. Ces iouss derniers, il a découvert l'exi ls tence, là Berlin, d'une agence de renseign 11 ments nommée « le Sphinx », qui serva d'intermédiaire pour l'achat de titres et c ?l décorations. Au 'bureau de cette agence on a trouvé h adresses de nombreuses personnes qn ls étaient en pourparlers, dans ce but, av< le <( Sphinx », entre autres celle d'un con s" merçant très connu die FrancforUsur-1 3" Mein, qui aspirait au titre de conseiller d a commerce et à une décoration. 19 Une perquisition opérée par la. police 0 P domicile de ce dernier, actuellement a. 10 sent de Francfort, a relevé l'existence c *e lettres compromettantes. -r On parle d'autres perouisitions dans pl Lr sieurs villes d'Allemagne. £ AUTRICHE 1- Une note aux puissances ê- Vienne, 18. —La MilitaerUche Runtlsclu 2s annonce qu'une note de l'Autriche aura t, été r-ommuniquée aux puissances et fers l'objet d'un échange de vues dos cabinei Cette note aurait un caractère d'ultimatu „ avec délai très court. L'instruction serait terminée et on atte drait seulement cpie la démarche soit < fectuée pour la publier L'officieux Vrtujer Tagblatt. mande q ,x la. note est. prête et oue sa remise au u" lieu aujourd'hui ou demain. I,o bruit c: V" cule d'autre part, ce soir qu'un article la Samouprava, dont la. paternité est att: c" buée au ministre de l'intérieur. M. Protic ^u" va faire l'objet de représentations. . On continue, par contre à douter de 1' llte thenticité de l'interview prêtée à M. 1 la chitch par le corr- spondant d'une feuille Leipzig, quoique 1 interview ne soit pas core démentie. SUEDE Les préparatifs de la réception < à M. Pomcare Stockholm, 18. — Une magnifique réce !9e tion attend le président Poincaré en Suèc Le roi, les autorités gouvernementales ï ; la municipalité de Stockholm désirent si sir cette occasion pour marquer la gran n. sympathie do la nation suédoise pour er France et sa culture, de même que la hau n- estime qu'elle éprouve pour la personne ( y, président. A l'endroit où -Ni. Poincaré débarque: □s on édifie un paVilPn qui sera très luxue u- sement décoré. el Le roi donnera un déjeuner de gala e is ao.u ^honneur au splendide château c Drottningliolm. t ALBANIE e- A Durazzo ts Durazzo, 18. — 8 h. 30 du soir. — Les i g- surgés ont accepté de négocier égalemej avec les ministres d'Allemagne et d'Auti el che-Hongrie. Ils envoient des lettres ci a- mandant une entrevue pour le 22 juillet. Durazzo, 19. — 12 h. 30 soir. — Une f: ,1- sillade et une canonnade très vives oi 10 commencé à 11 h. du soir contre les il ix surgés. Le feu a duré jusqu'à minuit 30. C le s'est aperçu à ce moment qu'il s'agissa it d une fausse alerte. s, Le capitaine Fabius a démissionné à i suite d'observations que lui avait faites îs Prince pendant une inspection des travai è- de défense. ît Vienne, 19. — On mande de Durazzo is Deux officiers de gendarmerie albanais, qi avaient déserté à Yalona, viennent d'ôti ;o arrêtés ici. r.. Le Prince a visité hier soir l'emplac \t ment des batteries afin de déterminer h i*. positions les plus favorables pour les pi ces de montagne nouvellement arrivées. C fut cette inspection qui causa le départ d •s capitaine Fabius. Comme le Prince s'adre *t sait au sculpteur Gurschner, récemmer arrivé ici, pour lui. demander son avis, ! i_ capitaine Fabius, commandant respons ah ,t de l'artillerie qui accompagnait le Princ [. se jugea offensé et donna sa démission. s A 11 h. a commencé sur toute la lign de feu une attaque faite par un ennen en nombre inconnu qui s'était glissé à pr< a xiniité des lignes. Les troupes gouverneme] s ta^p répondirent aussitôt par un feu v ». gtMrepx de toutes les positions. Les batti r ries ptii-ent également part au combat. A q bout d'une heure, tout était rentré dans 1 e silence. i- Autour de Valona e Valona, 18. — Le capitaine Ghillard, ave S00 volontaires et V'ux mitrailleuses, es parti cette nuit de v'aiona et marche cor tre les insurgés qui spnt campés au-delà d à Voissa. I- Les fugitifs continuent d'arriver de l'ir e térieur. La ville est tranquille. MEXIQUE ? Les troupes ccnstitutionnalistes vont occuper IVicxico J Monterey, 18. — Sept mille constitutior nalistes ont reçu l'ordre de se rendre ; Mexico pour maintenir l'ordre en cas d 't troubles. é JAPON k Les scandales navals 1- Tokio, 18. — La cour a rendu aujour s tl'hui son verdict dans l'affaire Mitfeui, qu e se relie à celle des scandales navals, s Les directeurs de la maison Mitsui-Bus 2 san-Kai!sha; représentant le. grande firm à anglaise Vickers, étaient accusés de coi ru p tion d'officiers de marine et de fonc tionnaires japonais. e- L'un de ces directeurs, M. Iada, est con i- damné à dix-'huit mois do prison. M. Ha segaa est condamné à 4 mois, et MM. Mat ir sud ) et Kano à trois mois de prison chacun e tous avec sursis de trois ans dans l'exécu tion de la sentence. M. Iwahara, directeur de la maison Mit sui, et le vice-amiral Matsuo, ont été con damnés à deux ans de prison, et M. Kama moto, de la maison Mitsui, à dix-huit moi s de prison. Aucun sursis n'a été accord 11 pour ces derniers. x Le Concours de ballons J de l'Âéro-Glub de Franc Un terrible accident marque cette epreuvi Paris, 10. — 23 ballons, dont 17 frar G çais, 3 allemands, 2 belges et 1 italien, sor ,s partis cet après-midi, de -i à G h. 30, de Tuileries, concourant pour le grand pri !S de l'Aéro-Club de France, concours de di: ^ tance. Les ballons belges sont : le Bclgica, mont S' par MM. De Muyter et Vlcnicnck, et la lie ne-Elisabeth, monté par MM. Gérard < 11 Van Iiuffel. e Le vent pousse les concurrents vers l'A lemagne ou Ja Hollancfe. ^ L'accident >c Un terrible accident a marqué le. dépa (les ballons. Un des meilleurs pilotes M. Blanchet, u "u tout jeune homme, partait le dixième, avi comme passager, M, Duval, de Rouen. Le ballon, un vieil aérostat, s'éleva p nibleinent pendant quelques instants] pu ie se mit à descendre, bien que M. Blanch jetât du lest. Il allait, atteindre un d< j_ arbres qui entourent le Jardin des Tuilerie quand 'M. Blanchet tira la corde de ! soupape, provoquant ain^i une grande d chirùire. Le filet, qui était probablement en mai vais état aussi, se déchira et l'enveloppe d m ballon passa à travers. it La nacelle et le filet tombèrent dans it Jardin des Tuileries. ,s Le/s deux aérona.utes furent précipités si m le sol. On les releva atteints de contusioi multiples. n- M. Duval est blessé à la tête. On crai: :f. qu'il n'ait une fracture du crâne et que se état ne soit désespéré. ie Quant à M. Blanchet, il a été relevé av •n d';.S' contusions sur toutes les parties c r- corps, mais il n'a pas perdu connaissant le La nacelle est tombée sur une voiture •i. bras, ce qui a amorti un peu la chute, h, M. Blanchçt a été conduit à l'Aéro-Clu Il se plaint de douleurs internes. Il a, e iu- outre, des blessures a la jambe. >a- M. Duval a été transporté à l'hôpital, de Le ballon, après s'être échappé, est moi in- té à une centaine de mètres de hauteu. puis est tombé près de l'Obéliseiue, ble saijt légèrement une fillette de 7 à 8 ans. Nouveaux détails le ignore encore les causes de l'acciden Le ballon que montait M. Blanchet ava appartenu à M. Leprince, eiui s'est tué 1 e 8 juin de cette année à Sezamme (Marn< par suite d'une explosion provoquée pa • l'imprudence d'un fumeur. . On se souvient de cet accident, au cour , duquel soixante personnes furent blessées t Une enquiète judiciaire a été ouverte su I ^es causes de l'accident. Jusqu'à présent, on ne peut que l'attri ,a buer à une fausse manoeuvre du pilote. ( En partant des bassins des Tuileries. 1 ballon a rasé le sol. Si M. Blanchet avait jeté un sac ou deu: [v de lest, il aurait évité l'accident. Le ballon a continué sa route en montan un peu, puis arrivé près des arbres du côt< de la place de la Concorde, la nacelle s'ac crocha aux branches. Le ballon, poussé par le vent, se coucha opérant une traction terrible sur le filet I dont les mailles ont dû céder une à une. I La nacelle est alors tombée prête ele le grille et l'enveloppe libérée s'est élevée è une centaine de mètres, où elle a éclaté. L'état des blessés est pour le momenl aussi satisfaisant que possible. M. Blanchet, qui est le moins atteint, a " une forte entorse au pied et une fracture • ! de la cheville. Après un pansement, il a pu quitter l'Aérc a Club et retourner cfhez lui. ie M. Duval est plus gravement atteint. L x a une forte blessure à la tête, mais on ne croit pas, au premier examen, qu'il ait une fracture du crâne. jj Par contre, on craint des lésions internes et une grave contusion épigastrique. On ne pourra se prononcer sur son étal qu'après un examen approfondi des bles-fg sures. Pour le moment, on ne croit pas que ■q ses jours soient en danger. u J° • 5- Sofia, 19. — Les groupes d'oppe>sition, à t l'exception des socialistes, avaient conve>-e que ce matin sur une place publique leurs e adhérents afin de protester contre l'em-prunt. Trois orateurs ont pris la parole. Pendant le discours du dernier, une ba-Ç garre s'dst produite qui a amené l'inter- II ventioh de la police. La foule a été dis-persée. Au cours de la bagarre, plusieurs }- pei sonnes ont été blessées légèrement. Durazzo, 19. — La lettre envoyée par les a rebelles en réponse à celle des ministres, e est signée par le chef Mustapha. Dans cette lettre les ministres des six grandes puissances sont invités à se rendre à Chia,k c mercredi, dans l'après-midi, en vue de t pourparlers. La lettre exprime l'espoir que - Tes ministres'se rendront à l'invitation, at-e tendu que les rebelles ne voudraient pas que la nation albanaise fut souillée do - sang à cause do Durazzo. On décidera de main ne ia reponse a mire. — Revue de la Presse * rOVR OBTENIR LA REVISION La Flandre Libérale a reçu une lettre combattant Vidée de la grève comme moyen d'obtenir la revision de notre législation électorale. Nous détachons de cette lettre : - D'après moi, il existe un meilleur moyen i d'obliger le gouvernement à rendre justice au pays et de couper court à la mystification de la commission des XXXI : c'est 3 la résistance à l'exécution de la loi scolaire par les communes anticléricales. Cette résistance est absolument légitime. La loi scolaire est l'œuvre el'un parti qui n'a la majorité dans les Chambres lé- - gislatives que grâce à un système électoral dont l'expérience a démontré l'injus- , tice et -dont nous demandons justement la rc vision. La loi scolaire est aussi inconstitutionnelle, les orateurs de la gauche l'ont démontré ; elle est inutile au pays ; et les charges nouvelles qu'elle lui impose sont 5 créées au profit des couvents. Promulguée S le 19 mai dernier, ses auteurs étaient désavoués cinq jours après par la moitié du pays, dans les élections du 24 mai. Pourquoi les communes anticléricales ne 1 continueraient-elles pas contre cette loi, qui ! n'a que les apparences de la légalité, l'op-j position énergique et tant louée des gauches dans les Chambres, par les moyens légaux dont elles disposent ? U leur suffit de dresser leur budget comme si la loi scolaire n'existait pas, sans y porter les ressources nécessaires et - les dépenses prévues pour son application. B Cela ne peut faire du mal à' personne. Remplaçons la grève des bras croisés par celle des porte-monnaie fermés. Pas un contri- > buable ne s'en plaindra. ~ Si le gouvernement veut absolument pren-dre son argent Vi celui-ci pour le elonner s aux couvents, qu'il se fasse lui-même son x . détrousseur ; qu'il lui envoie ses commis-saires spéciaux, pour lui vider les poches ; mais oue nos administrations communales e ne se fassent pas docilement les exécuteurs de ses basses oeuvres. Qu'elles le mettent en( présence ele cette alternative : la revision ou pas de loi sco-l- laire, et l'on verra qui l'emportera. Les cléricaux eux-mêmes 11e pourraienl pas leuir reprocher leur manière de faire •t puisqu'elles no feraient que suivre, et de très loin, l'exemple de la résistance qu'il.' n ont opposée à la loi sur renseignement pri ;c maire de 1-879. C'est par l'énergie qu'il montre dans l'op t- position qu'un parti prouve qu'il est ca :s pable d'exercer le pouvoir. Faisons cet.t( 3t preuve encore une fois, comme nous l'avom ;s faite à propos de la loi des couvents^ ele: s, ministres Langrandistes (1857), et du proje a de loi scolaire de M. Scbollaert, et nom û- obtiendrons la. revision des lois électorale: quoi qu'en dise .Ml de Broqueville. Mai: 1- pour l'amour de Dieu, pas de grève ! u La Flandre Libérale [ail suivre cette let Le tre de ces réflexions : Nous réservons au sujet des moyens pré u' conisés notre opinion. îs Nous avons déjà dit <fue nous n'enten dion? pas saboter la loi scolaire, mais hier it la combattre par tous les moyens légaux n Nous avons trop souvent reproché aux ad mi/n.istiratibns communales cléricales d< "•c s'être mises en1 révolte contre la loi de 187! !u durant les annéete 80, pour suivra l'exempli e. donné par elles : nous justifierions ains à leu»' attitude de jadis. Nous croyons, au demeurant, qu'il es b. hpp pour l'édification de l'opinion que h 11 loi soit appliquée telle quelle est par cei qui en sont les auteurs responsables et noi 11e désirons fournir à ceux-ci aucun pr 1- texte pour n'en pas appliquer eux-mêmi certaines dispositions. 5- Nous comprenons, d'autre part, parfa tcrr.ent l'exaspération ele nombre de ni amis contre une loi qui livre l'enseignemei L public aux congrégations et permet au ^ couvents d'émarger au budget des con c munes et leur désir de secouer l'opinio publique par le refus d'inscription aux bue r çets communaux des subsides à allouer au écoles du clergé, mais nous croyons qu'il s peuvent obtenir le même résultat par d'aï très moyens parfaitement légaux. Ce moyens sont actuellement étudiés par le échevins de l'instruction publique des vi! les anticléricaleis. LES WALLONS A GBOENINGHE A propos de Vanniversaire du massacr c des Eperons d'Or, les flamingants se son livrés à des manifestations forcenées contr t la Wallonie et contre la France, tantôt ave i une franchise brutale, tantôt avec perfidie ' D'ans la Lutte Wallonne, M. Ivan Pau étudie le sens anti-français et anti-wallo\ de ces manifestations. Après avoir rappel le massacre de Grœninghe, il écrit : On essaye, dans nos milieux officiels, d faire passer cette assez peu honorable af faire d'embuscade pour une manifestatioi glorieuse du patriotisme belge dont on vou drait ainsi attester la conscience dès le dé but du XI Ve siècle. Le premièr des Belges d'aujourd'hui, h 1 baron de Broqueville, ne révélait-il pas eler nièrement au Sénat que toujours, « quo qu'on en ait dit, les deux branches wal lonne et flamande ont été unies à traven les siècles et les âges. A la Bataille de^ Eperons d'Or, disait-il, à côté de Breydel e de Coninck, combattaient pour la caus< commune Jean de Namur et Guillaume d< Juliers. » M de Broepieville, qui ignore tant de choses, peut bien ignorer que le Jean de Namur en question incarnait alors l'âme liamuroise de la même façon à peu près doni Guillaume d'Albanie incarne de nos Jours l'âme albanaise, qu'il était fils élu comte de Flandre, qui avait acheté poui lui le fief de Namur sur lequel il î'avail installé, et que cela, l ien mieux que ses attaches à la branche wallonne ld© la « grande famille belge », explique sa présence dans ies rangs de l'armée flamande de son père où il était, en outre, appelé par les devoirs qu'il devait à son suzerain.Ce que le professeur de Broqueville aurait pu « révéler » encore à ses élèves du Sénat, c'est que si Jean, dit <c de Namur » par voie d'achat et wallon par hasard, était du côté flamand, Jean de Hainaut et Henri de Luxembourg, wallons de race autant qu'alors déjà dos princes pussent encore être d'une race (la race des princes, c'est aussi difficile à démêler que celle des chiens de rue) étaient, eux, avec leurs troupes, du côté français, eù cependant no les appelait nul devoir de vassalité. Et après la tuerie, on retrouva leurs cadavres à côté de ceux de Godefroid et de Jean de Brabant qui, à la tête de 800 dh)e-valiers de Dotharingie, avaient eux aussi, ô M. de Broqueville, combattu contre les Flamands ! Que les professeurs d'histoire officielle nous présentent maintenant, du recollement de tous ces morceaux-là, un specimen de la grande âme belge née des vapeurs du ÉCHOS EPHEMERIDE Nous avions autrefois de beaux dimanches dans la ville. C'était le bon temps. Léona Dar se promenait au bras de Monsieur le bourgmestre d'Andrimont, sous les arbres du Jardin d'Acclimatation, puis elle montait dans les nuages sous son grand ballon doré. Il y avait des fêtes sur l'eau, avec des bateaux fleuris, la baleine de Jouas, un dragon qui crachait du feu. Il y avait les feux d'artifice gui fleurissaient dans la nuit, au bout de leurs longues tiges. Il y avait des cavalcades, avec de belles déesses blondes et roses, sur des chars hauts comme des cathédrales. Il y avait des fêtes populaires, le repas des aveugles, des mdts de cocagne. Et puis, tout à coup, il n'y a plus eu de ballons, de feux d'artifice, de bateaux fleuris, de mdts de cocayne. Les dimanches de Liège sont devenus mornes. La ville, li. vrèe aux prohibitions aux taxes, devient grise ; on s'enfuit, abandonnant JJége à la ban lieu ci Prenons-y garde et songeoiis au vers du poète : Le monotone ennui de vivre est en chemin. Compère Guilleri. 000 4 "'e que Berlin consomme de benzine. Comme suite à une statistique des voitures automobiles que vient de publier la présidence de police ele Berlin, un journal spécial a pris la peine de calculer la quantité de benzine consommée chaejue jour pai les autos circulant dans les limites de la capitale allemande. Il y a 1.962 autos-taxis qui, pour un parcours moyen de 150 kilomètres par jour consomment chacun 24 litres de benzine (16 litres par 100 kilomètres) ce qui donne un total de -47,088 Titres. Il y a ensuite OU autos particulières qui, à raison d'une consommation moyenne de 10 litres, four nissent un total de 6,430 litres.Il y a envireu 1C0 camions automobiles de l'armée qu fournissent un service intense et qui à rai sou de 20 litres exigent un total de 2.00< litres. Environ 500 camions lourds appar tenant à des industriels donnent, à rai'soi . de 50 litres, une consommation ele 2,50< [ litres par jour. Il y a aussi 792 automobi I les louées à des particuliers, soit au jour [ soit au mois, et qui jouissent d'une tell ! faveur qu'on peut au'ssi aelmettre le tau: ; de 2\ litres, soit 19.008 litres par jour. Le autobus dont le rendement est très élev consomment en moyenne S0 litres par jour ce qui pour 310 voitures de>nne une ce>n sommation totale de 21.800 litres. Le nom bre des petites autos servant pour le trans port rapide defc marchandises atteint en viron 2,000, co qui, pour une consomma tion moyenne ele 10 litres, donne un total el 1 20.000 litres de benzine. F.fnfin, il y a en viron 500 motocyclettes qui. à raison de litres .exigent un total de 2.500 litre sde ber * zine par jour. Toutes ces catégories de xt * Wicules automobiles consomment donc pa * jour une moyenne de 12i.3£6 litres de ber ' zine. On peut facilement se rendre compte d t fa. valeur que représente cette corisommr 1 tion journalière. Le cours actuel ele 1 benzine légère (motonaphte) est de 55 à 50 francs pour 100 kilos (octroi compris), celui de la benzine lourde de 32 à 38 francs, celui du benzol 31 à 32 fr. Comme la consommation des trois espèces est sensiblement égale on peut admettre un prix moyen de ii à 45 francs par cent kilos, soit 45 centimes le kilo ou environ 35 centimes par litre. Il faudra donc compter une dépensa journalière de 43,514 francs pour alimen-n ter les véhicules automobiles de Berlin, ca [. qui donne par an le coquet total de 15 111.il-x lions 882,600 francs, s 0 0 • Parlant de l'Albanie et des petits Etats g d'Europe, un de nos confrères apprend s à ses lecteurs — qui ont dû penser : « Ja le savais... » — que le plus petit Etat d'Europe est le Val d'Andorre. Quelle erreur ! Mais le Val d'Andorre a 5,250 habitants, c'est un monde ! c La plus petite république du monde, bien l des gens l'ignorent, est celle de Tavolara, c petite île située à 12 kilomètres environ des ^ côtes de Sardaigne. L'île a une largeur do 2 kilomètres et compte une population de l 55 habitants. 1, Tavolara n'eut qu'un roi, Paul 1er, qui 5 tenait du roi Charles-Albert la souveraineté et régna sur son île durant près de cinquante années, de 1836 à 1882. A sa mort, î le roi Paul 1er et dernier exprima le désir qu'aucun de ses parents ne lui succédât, es-1 tin.ant que ses sujets pouvaient se gouver-- ner eux-mêmes. I>es habitants proclamèrent donc la ré-publiejue ,et, en 1887, l'Italie reconnut l'in-5 dépendance de cet Litat minuscule. Le, Constitution de Tavolara donne aux 1 femmes le droit de vote. Pourquoi les suffragettes n'iraient-elles pas s'y installer 7 000 ; XJne exce^ente raison. ' Nous sommes en Cochtinchine. Un An-J namite bat « comme plâtre » un petit noir. 1 C'est devant une ferme. Passe un officier. Cette brutalité l'ineligne. — Pourquoi bas-tu cet enfant ? Qu'a-t-il' ; fait ? — Ce qu'il a fait, moussu officier. H a ouvert ma cage aux poules et les poules ont foutu le camp, toutes, mousisu officier. — Et puis après, cc n'est pas grave, puisque les poules reviennent toujours à leurs poulaillers. — Et justement, mou'ssu officier, ces poules n'étaient pas à moi. 000 f^alino s'est fait végétarien. — Vous êtes toujours amateur de théâtre ? lui denianele un ami. — Oui, mais, vous comprenez, je ne vais plus qu'au théâtre de verdure. • 00 (_)n parle politique) chez les parents du jeune Toto. — Notre pays meurt de nos divisions, s'écrie son père... Toto, vivement. — Alors, pourquoi tiens-tu tant à ce que le professeur m'en fasse' faire ? lifilffilL wjjjîîl DE USE Le Conseil communal se réunira le mercredi 22 juillet, à S heures du soir. Principaux objets à l'ordre du jour : Voitures de place : Règlement de police et cahier des charges. — Automobiles de place : Règlement de police et cahier des charges. — Bassin communal de natation : Cahàer des charges de l'entreprise de l'exploitation. — Plan, devis et cahier des charges eles travaux de pavage à exécuter rue Henri Maus, aux abords du viaduc. — Plans, devis et cahier des charges des travaux d'égout, terrassement et pavage à exécuter dans la rue et la place publique décrétées entre les rues des Wallons et du Laveu. — Projet d'amélioration de la rue Gaillard-Cheval, limitrophe entre Liège et Vottem. — Cahier des charges-type applicable aux travaux exécutés par le Service des bâtiments communaux. — Pavage définitif de voies de communication au nouveau quartier des Vennes. — Construction d'un tronçon d'égout, impasse des Ursulines. — Quatrième extension au puits régulateur d'Awans. — Renforcement de l'usine éléva-toire des eaux do la rue Naniot. — Renforcement de l'usine du puits de secours de Voroux-Goreux. — Chemins de fer vicinaux : Fusion des capitaux de la ligne Liége-Til-leur-Iiollogne-aux-Pierres-Ans et de l'extension Montegnée-Jemeppe-sur-Meuse.— Tramways communaux : .1. Prolongement vers le Layeu de la ligne n. 2 ; 2. Equipement de quinze voitures à deux moteurs. — Distribution de l'électricité : Extensions du réseau. — Liaison entre usines centrales d'électricité. — Centrale d'électricité ele Rivage-en-Pot : 1. Construction de cabines pour, transformateurs et accumulateurs ; 2. Construction d'un bâtiment pour forge et magasin. — Distribution de l'électricité : Placement de nouveaux feeders. — Distribution de l'électricité : Proposition de mettre en service des cç»mpteufs sans indication de maximum. — Règlement sur Ja mise en disponibilité pour cause de maladie, accident ou infirmité, eles membres du personnel de l'administration communale ; Modifications.Au huis-clos : Demandes de subsides : a) de la Société Liége-Attractions ; b) de l'Aéro-Club Liége-Spa ; c) du Comité d'action wallonne de l'arrondissement de Liège ; d) du Comtié liégeois de la. Croix iRoing^ de Belgique ; e) de la Société el'apiculture du bassin de la. Meuse. — Hospices civils : Nomination de doux chirurgiens-adjoints ; | Proposition concernant un membre du ser-| vice médical ; Renouvellement du mandat 1 d'un médecin titulaire. Personnel de la police : nominations et ' promotions. — Mont-ele-piété : nomination 1 du Directeur. — Crédit spécial pour avan-" ce à la Société anonyme dos bains, douches ' et lavoirs mécaniques de l'Ouest, à titre de garantie d'intérêts, pour 1913. — Ael-| ministration communale : promotions et ' nominations dans lo personnel. — Ecoles primaires : nomination d'un médecin-ins-» pecteur eles classes auxiliaires. — Deman-J des de subsides : a) de l'Œuvre des Nour-c rissons annexée à la policlinique do méde-^ cii 10 infantile de l'Université ; b) de Mme } Walch-Kérens on faveur de la Consultation » des nourrissons du quartier du Laveu ; c) do l'Œuvre dos Mères et des Tout-Petits ; d) de la Société géologiepie de Belgique ; e) de l'Association eles licenciés de l'Ecole des hautes études commerciales et consulaires; f) de l'Asse>ciation médico-pédagogique lié-3 geoise : g) de l'iEcole polytechnique supé-; rieure de Liège ; h) de l'Œuvre de l'Asile 3 de la mère. — Question du barême des musiciens de l'orchestre du Théâtre royal. — Service du gaz et. do l'électricité : 1. Nomi-r nation, à titre définitif, do membres du personnel ; 2. Création d'emplois de chefs de section ^éventuellement, nomination à 0 ces emplois. - Service des eaux : Création d'un emploi de chef de l'entretien et des k réparations.

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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