L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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22 February 1918
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s.n. 1918, 22 February. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fq9q23s20s/
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4ème Année 121? o cents VerE«EE*ecaï sa tevrier iïjis L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal Quotidien «lu nrasatin paraissant en Hollande Beige est notre nom de Famille. rniites les lettres doivent êti-e adressées ou h,.reauderédact!on:N.Z. VOOBBDROWAL 2.54-241), SfiTËBDAM. Téléphones: 2797 et tVTK. Rédacteur en Cliel : Gustave Jaspaers. rte» uArtnr-(inn -) Charles Bernard, René Chambry, Comité de Hegaction . ^ lËmije Painparé. A h onnements : Hollande II. 1..50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au Iront et les militaires internés en Hollande II. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Si li fissurt apparaît. Lenine-Trotzkv avaient poussé trop loin leur confiance dans les gardes rouges. Ces bandes d'assassins et d'incendiaires sont ^redoutables quand il s'agit de monter à l'assaut de maisons de banque ou de dépôts de liqueurs. Elles ne valent rien contre les boches. Il paraît d'autre part certain que le parti désespéré de mener contre Jes Allemands une guérilla sans merci eut tourné contre les bolscheviks, dont la situation est de plus en plus ébranlée, toute la population russe. Lenine-Trotzky sacrifient le pays pour so maintenir encore pendant quelques jours au pouvoir. Ils livrent la Grande Russie à la merci du vainqueur. Ceci met-il fin à toutes les difficultés que l'Allemagne appréhendait en Orient? Non pas. Tout d'abord il reste à voir si elle ne va pas se créer à elle-même des difficultés nouvelles par ses appétits démesurés. Rien •ne dit qu'elle s'en tient encore aux anciennes propositions qui sont devenues caduques par le fait même de la dénonciation de l'armistice et de la rupture des négociations. De nouveaux pourparlers devront s'engager et il est probable que Trotzky n'aura pas l'occasion d'y renouveler ses procédés dilatoires pour la bonne raison que les troupes allemandes vont continuer tranquillement leur promenade militaire à travers la plaine moscovite. Chaque jour perdu en parlotes les rapprochera de vingt ou de trente ver-stes de Pétrograde et de Moscou. Trotzky, donc, signera ce qu'on voudra, même la clause de l'indemnité de trois milliards de roubles et la cession des provinces bal tiques. Pour ce qui est dis roubles, il ne peut s'agir que d'une traite sur un avenir très incertain. Quant aux provinces bal-tiques, le morceau est un peu gros à digérer, surtout pour un estomac délabré par un long jeûne comme c'est le cas' de l'Allemagne.'Pour elle, la difficulté n'est pas dans le fait de les obtenir; elle réside dans'le fait de les posséder. Il y a là beaucoup de Russes qui vont tourner au bolsche-visme. On sait que la maladie est extrêmement contagieuse et, comme il n'y aura plus une barrière de fer et de feu pour l'arrêter, ses progrès en Allemagne même paraissent certains. La paix avec la Russie, si avantageuse qu'elle soit pour les boches, ne résout pas la question polonaise. Elle ne fait que la poser avec une acuité nouvelle. N'attribue-t-on ; pas déjà à l'Allemagne le dessein d'annexer une large bande de la Pologne russe et i d'abandonner le reste du pays à son sort? Ainsi l'Allemagne renforce l'élément polo- J nais à l'intérieur de l'empire et elle forge des armes pour uue opposition qui se mon- v trera désormais irréductible. r Mais, dès maintenant et quoi qu'il arrive, s il n'est aucun avantage que l'Allemagne x puisse tirer de la paix russe qui compense pour elle le relâchement de son alliance avec l'Autriche. Déjà nous avons indiqué la fis- £ 6ure qui peut grandir jusqu'à devenir un d véritable fossé. 1/Autriche, tout d'abord, ne veut plus se battre ailleurs qu'en Italie, t: Berlin s'était flatté d'amener des régiments hongrois sur le front français; tout indique P cependant que les A ustro-Hongrois refusent C( d'aider les Allemands à garantir leur con- P quête d'Alsace-Lorraine, comme les Aile-mands ont aidé les Autrichiens à garanwr leur possession de Trieste et du Trentin. n Berlin ne cache pas sa mauvaise humeur et, pour un peu, mettrait les Autrichiens et n les Italiens dans le même sac. Ensuite, v-l'Autriche, qui a également dés Polonais S1 chez elle, prétend suivre à l'égard de la Po- r< logne une politique différente de celle *de l'Allemagne. A ce point de vue, le discours m que vient de prononcer M. de Seidler, le. ]a président du conseil autrichien, au Parle- le ment de Vienne, contient non seulement des pi indications mais des précisions. On peut dire que le gouvernement de l'empereur es Charles a capitulé devant l'attitude éner- vt gique des Polonais sur la question de l'attri- ^ bution de Cholm à l'Ukraine. M. de Seidler £ ne pouvait pas déclarer évidemment que le — traité de Brest-Litovsk serait déchiré sans plus et que Cholm retournerait à la Po- j logne. Mais, à première vue, l'Autriche a H obtenu davantage qu'on n'eût pensé qu'elle ne pouvait jamais obtenir. Elle a amené l'Ukraine à signer une clause additionnelle par quoi le sort du gouvernement de Cholm S1* demeure en suspens jusqu'à ce qu'une commission mixte, composée mi-partie de Po- *>a lonais et d'Ukra-niens, s'inspirant et de la te situation ethnographique et des voeux des ^ habitants, aura pris .ses conclusions. Le commentaire dont le premier ministre ni; autrichien a fait suivre cette déclaration sa n'est pas moins caractéristique: ,,M. le Pré- o11 sident des Etats-Unis lui-même, dans ca l'échange de vues qu'il a fait avec nous, a émis l'opinion que des peuples et des pro- ^ vincos ne peuvent pas être déplacés d'une c autorité sous une autre comme s'ils étaient les pions d'un échiquier, et que de semblables changements ne peuvent avoir lieu sans J' le consentement des peuples intéressés." e?. Et yoilà un changement de ton! M. de Seidler, ici, s'adresse en même temps à Was- Ti hington et à Berlin, mais il a tout l'air de av se mettre avec Washington contre Berlin, in Par exemple, nous ne nous faisons aucune illusion sur la sincérité de ces belles formu- P^1 les dont nos ennemis se sont toujours servis m< pour masquer leurs vues ambitieuses. Mais m< l'Autriche n'a plus d'ambitions parce que, — pour l'instant, ses ambitions sont satisfaites et au delà. Dès maintenant elle a tout à perdre, plus rien à gagner. L'Allemagne ne peut plus lui conquérir un pouce de territoire de plus, elle commenoe à faire les ^e-doux yeux à l'Entente pour garder au moins ! ^ une partie de oe que l'Allemagne l'a aidée à j vk garder ou à prendre. Il y a là une situation ! Nt nouvelle dont la diplomatie de l'Entente 1 saura tirer parti. j mi Charles Bernard. { de Un joli monsieur. S Il y a environ un mois, le monde entier fut secoué d'une violente émotion. Et franchement ce n'était pas sans cause. Au Conseil communal d'Etterbeek, M. Ernest Hannotiaux avait déposé un voeu en faveur de la conclusion d'une paix boche! ,,Et les peuples béants ne purent que se taire" ahuris qu'ils étaient devant la formidable outrecuidance de ce sinistre imbécile. Seuls le Bruxellois" et la ,,Belgique" burent du lait. Dans le premier de ces torchons censurés, „HiUimanus" s'écria: ,,Que sont les petits politiciens tels que Briand, lïibot, Lloyd George à côté d'hommes comme Hannotiaux et Picard", et, dans le second, Ray Nyst pontifia : „Administrés d'Etterbeek, saluez bien bas votre conseiller communal." Nous demandons bien pardon à nos lecteuré de les entretenir de M. Hannotiaux. Nous n'avons pas pour habitude de fouiller dans la vie privée des" gens. Cependant nous estimons devoir déshabiller ce „gentleman" pour bien montrer la valeur morale de l'individu que les Boches ont choisi comme messager et que parmi tous les conseillers communaux du Grand-Bruxelles ils ont, avec le flair qui leur est habituel, mis la main sur le seul homme capable d'accomplir une aussi répugnante besogne. Je ne veux pas raconter ici les incidents qui se passèrent à la séance du Conseil communal d'Etterbeek. Les amis politiques de M. Hannotiaux, soulevés de dégoût, le rejetèrent et déclarèrent hautement n'avoir plus rien de commun avec lui. Le collège déposa un ordre du jour affirmant la confiance du Conseil dans le Roi et dams son gouvernement et l'homme à tout faire des Boches resta dans un isolement qui n'avait rien de splendide. Quel est donc cet homme? Trois.mots suffiront pour le dépeindre: c'est un rouleur, un lâcihe, un cerveau brûlé. Tous les faits qui prouvent cette appréciation aussi juste que brève sont tirés^ du compte rendu du procès en divorce intenté par Mme Hannotiaux à son triste époux. (Voir le compte rendu de ce procès dans la collection du „Progrès", journal censuré et qui a été supprimé en 1916.) Hannotiaux se fait prendre vers la mi-janT rier 1916 en flagrant délit d'adultère. Cette affaire lui arrive au moment où tous les hommes publics devraient faire preuve de patriotisme en assurant' le concours le plus actif à toutes les affaires qu'ils sont chargés de défendre.Pour qui cet individu brise-t-il son foyer, abandonne-t-il femme et enfants et désihonore-b-il sa famille? Pour qui? Pour une infâme roulure, une serveuse de bar de quarantième ordre, ,,une femme de mauvaises moeurs qui depuis dix ans vit de prosti-sution." (Déposition du commissaire de police mi procès.) L'ihomme d'une telle femme est un ignoble ouleur pour ne pas employer un autre terme. C'est aussi un lâche qui, au lendemain de son îariage, brutalisait sa femme (condamné par a juge de paix d'Ixelles, en 1896, pour coups t blessures envers sa femme.) Celle-cr a vécu n douloureux martyre, laissée dans le dénue-lent le plus complet, travaillant pour nourrir es enfants, pendant que son mari entretenait ne misérable. L'auteur de "pareils faits est un lâohe. Enfin, cet homme est un cèrrveau brûlé, erdu de dettes, à,-janiais déshonoré1. Ses amis olïtiques l'ont tiré plusieurs fois des griffes es usuriers : nous pourrions préciser. L'attitude de .cet homme est la cause' du •iste et unique spectacle donné par le Con-til communal d'Etterbeek qui n'a pas, à tout ■ rix, maintenu l'union sacrée. 11 est le seul inseiller qui n'ait pas rejeté les honteuses 1 ropositions faites au Conseil par les Boches : :>ur l'application des lois flamingantes et il ( >t le seul qui n'ait pas voulu ou osé signer la îlle et digne protestatidn envoyée au Gouver- f sur général par le Conseil. 1 Cet homme a tout sacrifié, tout cassé : fa- « ille, position (employé aux chemins de fer canaux et mis en disponibilité pour dettes), < tuation politique, amitié, honneur. Il a tout nié jusqu'à et y compris 6on pays. f C'est un cerveau brûlé. 1 Voilà le portrait rigoureusement, fidèle du essager de la paix boche, voilà le Wallon vou-nt l'application des lois flamingantes, voilà c Belge demandant l'asservissement de son 1; iys. . _ d Le mieux qu'on puisse en dire, c'est qu'il o t fou pour ne pas être obligé de le croire C mdu. (Extrait de ,,La libre Belgique" no. du 15 1< cembre 1917.) v —os»—-V ■ cm* ' i] n Belge à la iép étape i fl On 'lit dans le journal parisien l'„Intran- a: jeant" : Dans la salle d'attente d'une petite gare de nlieue, on attend le train de Paris. L'atten- -serait longue si un héroïque orateur ne re- t lait notre attention. C'est un soldat belge * I rtant sur sa poitrine toute l'illustration, en i médailles et croix, de nos épopées colo-iles. Vieux légionnaire restitué à l'année de v patrie d'origino, il n'avait pas attendu la n erre pour avoir ,,la baraque sur les bras'V, e: nme dit le refrain militaire. ^ L'ancien a trouvé un camarade. Un petit jj irocain de vingt ans, qui a froid dans sa trop inde capote moutarde. Le légionnaire parle : r) — T'es du huitième? * — Oui..7 loutième tiralou. ^ — Ben alors, tu connais lo sergent Poche... âtais avec lui à Aibomy en '93, mais non, tu trop jeune. Tiens, une bonne chose, le hui- f-, me et la légion, on s'est trouvé ensemble j vant Fez en 1911, c'est pourtant pas vieux. i n'y étais pas non plus, à Madago? J'étais eo le lieutenant "Weiller, qui a passé juste- v' mt de la légion au huitième... Le petit Marocain ouvre de grands yeux, de is grandes oreilles et ne comprend pas un >t. Le légionnaire parle toujours, pour soi-mie. 3A al thtt> « m ■ — ni Il y a un an 22 février 1917: Les Français enra/yem, vs ; tentatives allemandes vers Bethvncowrt au nord-ouest de Nicuport et les Britan* c* rues à l'est de Vermeîles et au sud de uve ChapeUe. e Les Italiens repoussent d-es attaques enwe- ^ îs dans la» zone du monte Zebio et± à l'est | ^ Sobitt. ^ En Belgique. Comment ils procèdent La^-propagande allemande continue à prétendre qu'en Belgique occupée on procède aux élections pour nommer les pseudo délégués du peuple flamand au Parlement des activistes flamingants. Ce n'est qu'une vulgaire supercherie, car au contraire, à plusieurs reprises, les patriotes belges, ont défié l'autorité allemande de consulter les représentants réguliers du peuple belge restés en fonction, ni d'oser instituer une votation organisée dans les conditions de liberté et de secret, conformément à la législation électorale belge. Ce défi fut porté publiquement le 10 mars 1917, dans une lettre envoyée au chancelier impérial, par 70 notabilités flamandes, signataires de la protestation contre le voyage à Berlin, le 3 mars 1917, d'une délégation soi-disant ,,Conseil des Elaudres". Le défi vient d'être renouvelé solennellement par tous les députés et sénateurs flamands et wallons présent en Belgique dans une protestation, du 1 février 1918, au chancelier impérial, contre la pro- ■ clamation de l'indépendance de la Flandre. L'autoriaé allemand^ n'a pas relevé ce défi. L'aveu d'un journal activiste anver-sois, le ,,Vlaamsche Nieuws" du 8 février 1918, déclare ceci : ,,Après unie mûre délibération, les activistes se sont arrêtés à un saystème de vote par grandes assemblées populaires." Voici comment on y procède, les meneurs activistes, de concert avec l'autorité allemande, dressent d'avance une liste des candidats choisis par affiches et rédigent une motion soi-disant voté's par le peuple. Puis, pa-ravis individuels, suivis au dernier moment d'une apparence de publicité dans les journaux stipendies des koni-mandaturen, on convoque des bandes comparses dans les théâtres, cirques op cafés. Uu orateur prononce un discours et, comme conclusion, ou donne lecture de la liste des candidats et d'une motion fabriquée d'avance. L'assemblée approuve par acclamations de commande. Un bel exemple de cette façon de procéder a été donné à Bruxelles le 20 janvier ^ 1918. Le rassemblement fut annoncé seulement la veille, énig-matiquement, par lee journaux activistes, et eut lieu au théâtre de l'Alhambra. 607 personnes présentes, badauds et • protestataires compris, élurent par acclamations sur une liste lue par un orateur, 52 membres du Conseil provincial du Brabant et tous les dè-ie la province. Le Brabant compte un million et demi d'habitants; Bruxelles seul plus de 750,000 habitants; et l'arrondissement de Bruxelles plus €^e cent cinquante mille électeurs. Bruxelles Dans sa dernière séance, le Conseil communal i adopté les conclusions en rapport de la com-nission spéciale chargée, de l'examen de la situation créée par la vie chère au personnel communal. Il est alloué à tous ceux dont les traitements et salaires sont portés au budget ordinaire de la commune une indemnité de âe chère équivalente à un mois de traitement le 1918. Cette indemnité ne pourra être Infé-•ieujé à 200 francs ni supérieure à 500 francs. 2e treizième mois sera liquidé meusuellement )ar quart. Le paiement du dernier quart l'effectuera le 1er avril. Le crédit inscrit à 'article 46 du budget extraordinaire est maioré le 200,000 francs. On adopte d'urgence un emprunt de 2,000,000 le francs pour _ les dépenses extraordinaires. Il a été aussi décidé de porter de fr. 0.20 à r. 0.40 l'intervention dç la commune dans les testaurants Bruxellois. * * # IL y a huit jours il y a eu un grand départ e blessés convalescents de divers hôpitaux de i ville vers l'Allemagne. Ils sont tous partis e la gare du Nord, les uns dans des wagons rdinaires, les autres dans des wagons de la toix Rouge. Une grande quantité de bétail a été conduit •s derniers temps à l'abattoir de la vifile. La iande a été ensuite chargée 'dans des wagons îfrigérants et expédiée vers une destination • iconnué. « Près du palais de justice, du côté de la place « acobs et du côté de la rue Wynants, on a 1 istallé sur des socles en b^ton armé de- trè3 ' rands canons. Au faite du palais de justice, y a un poste d'observation avec deux canons I iti-aériens. i * * * i Un étudiant âgé de 16 ans, R...., de 1 ervûfcren, est tombé en montant sur le * ram/way en marche et a été écrase rue de : /ouvain. Il est mort à l'hôpital. * * * On jugera, par les chiffres ci-après, de la gueur que mettent les administrations com-mnales belges du territoire envahi dans leurs forts pour protéger l'enfance. Journellement, lus de 11.000 repas sont distribués aux éco-ers de la capitale. Le Comité national prend à sa charge une 1 artie des frais. Ainsi, pendant la dernière i îinzaine de 1917, le subside accordé par lui I est élevé à 127.055 francs. Dans les écoles payantes les élèves doivent îyer le prix exact du repas qui, dans les t îtres ravitaillements, est gratuit. Sont exclus t 5 ce ravitaillement scolaire les garçons do 1 [us de dix-huit ans et les filles de plus de c ngt ans. ' e A 'Anvers Un habitant de Merxem, ayant dû, en -ril 1915, loger un détachement de troupes c lemandes, réclamait de ce chef une indem- d té à la commune. Le tribunal civil d'Anvers ent, de lui donner raison: ,,Attendu qu'il a été reconnu, aux cours de R [erres précédentes, que le pays envahi pou- a nt être tenu d'approvisionner les troupes c occupation, les prestations exigées par celles- g en vue de pourvoir, comme en l'espèce, à c ir logement ou leur entretien, devraient p re considérées comme incombant non pas rsonnellement et directement au possesseur ; bien réquisitionné, mais à la collectivité des c-bitants constituant la commune occupée.... d «Attendu aue l'article 52 du règlement annexé à la Convention de La Haye du 18 octobre ] 907, en disposant que les réquisitions, dont question à cet article, pourraient être i adressées soit aux^ communes, soit aux habi-| tants, s'est borné a constater l'existence d'un j double mode de perception, l'un collectif, ' l'autre individuel, mais n'a point entendu déter-i miner, suivant qu'il serait fait usage du pre-j mier ou du second do ceé modes, le caractère intrinsèque des dites réquisitions, ni celui qui en supporterait définitivement la. charge. „Attendu qu'il est donc vrai, même sous le j régime de la Convention de La Haye, que celui i ou ceux des habitants d'une commune qui exécutent seuls'semblables réquisitions, acquit-' tent à la déchargé de tous une dette commune, et qu'ayant dans ces conditions utilement géié l'affaire d'autrui, ils sont en _ droit, en vertu du principe d'équité que ,,nul ne peut s'enrichir • aux dépens d!autrui", de se faire. indemniser par la commune de ce qu'ils ont acquitté au delà de leur part contributive " Il serait très intéressant de savoir si ce jugement' fixera la jurisprudence très indécise, en la matière ^depuis trois ans ! • A iWiailisrses La sévérité des Allemands semble avoir augmenté ces derniers jours car on ne pent guère circuler pendant un certain temps en ville sans se voir interpellé par des gens à la soldo des Allemands, demandant les passeports.* * * Les communications vont bientôt totalement manquer. Les Allemands viennent encore de démonter et d'enlever toute la voie ferrée du vicinal de Malines à Putte et au delà et celle du vicinal Malines-Aerschot. Il va sans dire que le matériel roulant a été escoffié- en même temps. C'est un rude coup pour les maraîchers qui employaient beaucoup ces lignes pour aller vendre leurs produits en ville. A Term-ionîàe L'occupant a mis la main sur les industries locales. — Actuellement, les Allemands fabriquent du fromage dans la maison Philips ,à la rue de Bruxelles. On y occupe seulement des ■ jeunes fiiiles beiges ayant acoopte volontairement de travailler. Elles gagnent un gros salaire. La maison est entourée par des soldats. Les hommes de 14 à 40 ans doivent se soumettre mensuellement au contrôle. Un café est installé pour les soldats dans la , maison Geerinckx, Grand' Place. Le corps de garde allemand est installé dans la salle du Conseil des Prud'hommes. Ces derniers temps, il y a eu beaucoup de mouvement par voie ferrée. On transporte énormément de soldats et de munitions. Bue de Malines, dans la maison Dilewyns, se trouve le casino. Beaucoup de soldats y passent la plus grande partie de leur journée. Dans la même maison se trouve la pharmacie militaire. Le docteur militaire y habite également. Les soldats de la garnisop proprement dite sont cantonnés dans les bâtiments de la gare. Aas Wallon A Binche les médecins do l'assistance publique se sont mis en grève ces derniers jours, Us exigent une augmentation d'honoraires. Leur grève a rapidement réussi et la ville de Binche leur a consenti une augmentation de 50 p.c. ♦ * * Le Conseil communa1 de Tournai s'est réuni < il y a quelques jours. L'assemblée a' pris tecte . le la démission de M. Louis C:;rbonnelle. Ce siège restera inoccupé", la liste des suppléants le la gauche étant épuisée. * *. Il paraît que la situation des arrivages le denrées au pays de Charleroi est excel- * ente et qu'en aucun moment les magasins ( l'ont été si bien fournis. En farine, notam- ] nent, iî y a un stock pour une durée d'environ un mois. A ce sujet, nous croyons intéres- < saut de signaler qu'à la date du 31 décembre 1 L917 il^ avait été réparti depuis la guerre, par < es soins du Comité National, un total de | 3-500 tonnes de marchandises diverses, représentant une somme d'environ 2 milliards de :tancs. : * * * La Ligue nationale du Coin de terre, en | .896, assistait 200 familles avec 10 hectares; m 1914, 16.000 avec 800 hectares; en 1915. ( (1.000 avec 1.700 hectares; en 1916 (au 30 no-\ remhre), 69.000 avec 3.000 hectares; en 1917 £ au 31 décembre), 118.000 avec 5,000 hectares. Cinq cent mille personnes se nourrissent à c 'heure actuelle des produits de leur, coin de 6 erre, 518 comités locaux fonctionnent dans ] s pays, groupés autour de 27 comités régio-laux do province ou d'arrondissement, fous 'impulsion du Comité central siégeant à Bru- A ■elles. Ces résultats font honneur à tous ceux ' r ui s'occupât de cette-oeuvre. * * * t Les Allemands continuent à ravager le c ECertogenwald. L'inspecteur-forestier qui 1 ivait critiqué les mesures prises pâr l'enne- ni a été condamné à 2000 marks d'amende. , # * * «■ On annonce au sujet de la catastrophe de i'iémallo Grande qu'un cinquième cadavre a té repêché à Seraing. C'est celui de Maurice I Tankin, célibataire. 19 ans, à Flé'malle-Haute n * * * u A Vieux-Waleffes des cambrioleurs ont péné- ^ ré dans les locaux du Ravitaillement en frac- -, hrant la porte d'entrée. Ils ont enlevé 50 ilos de haricots, 25 de lard, 10 de café, 400 F e riz, 22 de sucre, 16 d'amidon^ 150 de farine d t 25 de savon. t: An Swlrsniîîourâ Depuis plus de cinq mois la situation n'a pas langé à Saint-Trond. Il y a encore toujours ? es landsturmer de 45 ans. cl' * * * Dans la région comprise entre le canal et la P [euse, entre Lanaeken et Maeseyck, il est rrivé pas mal do troupes, dont beaucoup de S( ivaliers au moment de la crue du fleuve. Ces q sns paraissent affamés et sont une véritable ex large pour les localités, déjà fort éprouvées fj ar les inondations. I , « * • > ©i A Ton grès on continue à réquisitionner du livre, mais les récoltes que fait l'ennemi 6ont ' 111 a plus en plus maigres. t te K La Au M. D., officier retraité à Campenhout, fréquemment victime de voleurs, avait placé au-dessus de sa porte un bassin à bascule, rempli de vitriol. Deux malandrins, qui s'étaient introduits de nuit dans « la maison de M. D. et qui avaient reçu le vitriol sur la tête, ont été retrouvés, l'un ; à l'hôpital, l'autre, inanimé, sur la route. A&ax frontières Le 1er février, vers 8 heures du soir, les Aile- , mands ont arrêté à Putte le nommé Jean Lode- , wyck qu'ils soupçonnent être impliqué dans . une affaire de vol de chevaux. * * * Les douaniers belges, qui 'assuraient toujours ( le service à la gare de Weelde et à Zondereigen, ; ont été tous déplacés par les Allemands à Turn- ( hou t. £ Il paraîtrait que ces douaniers étaient un obstacle pour la fraude par les Allemands. j * * * T A Winterswyck des postes à la frontière ont .1 arrêté deux prisonniers de guerre anglais, 'dont ' 1 un officier. ^ j c Le 8 février, les sentinelles à la frontière ont j JAARBEURS UTRECHT LE MEILLEUR RESTAURANT RECOMMANDÉ C'EST LE CAFÉ DE PARIS 5 Leidscheweg — Utrecht. Succursale du Café de Paris, Amsterdam. Îrrêté^troÎ^aése^ îiers de guerre anglais. » * * A Esschen les Allemands ont annoncé ai noyen d'àffiches que dorénavant il est défendi l'abattre encore des arbres ou des taillis. Les ;ontrevenants seront passibles d'une amenda le 600 marks. * * * On raconte qu'au hameau De Tromp, bureau le la douane belge de Kemseke, les Allemands luraient fusillé huit personnes. D'autres disent [ue oes personnes voulaient fuir et qu'elles ont tombées sous les balles des gardes. La vie dans le pays de Waes devient insup-tortable. Tous les habitants, femmes et hom> fies au-dessus de 16 ans, sauf quelques excep-ions, sont astreints aux travaux du front pour 'ennemi. Périodiquement, un certain nombre l'hommes ou de femmes sont appelés et dirigés ers les centres qui leur sont assignés. - Les opérations militaires Un soooes français en Lorraine Les troupes du général P'etain exécutent une attaque réussie dans la contrée de Bures et font 400 prisonniers. Nouveaux succès des Anglais en Palestine. Sur ie front occidental. Opérations de détail. (Communiqué officiel) LONDRES, 20 février. Dans la partie méridionale de notre front nos patrouilles ramenèrent des prisonniers. • Nbus avons repoussé avec succès un raid entrepris par l'ennemi, ce matin de bonne heure, à l'est d'Armentières.^ L'artillerie ennemie montra quelque activité pendant la journée dans les environs de Saint Quentin et au sud-ouest de La Bassée. Trois attaques sur Trêves. (Communiqué officiel). LONDRES, 20 février. Lundi et mardi les aviateurs britanniques multiplièrent leurs raids de botnibardieoneait, de recceninafssance et livrèrent de nombreux combats. La ville de Trêves fut attaquée 3 fois en 36 heures. CeB faits donnèrent l'occasion a.ux Allemands de faire connaissance avec uflue méthode de guerre qu'ils approuvent lorsqu'on1 l'applique contre leurs ennemis. Nos aviateurB bombardèrent également un aérodrome près de Douai, de grands iépôts de munitions près de Cambrai, la ?are au sud-est de Douai, la voie ferrée et .'usine de gaz à Trêves, qui prit feu comme i'autres bâtiments encore. Thionville et Pirmasens bombardés. (Communiqué,officiel) LONDRES, 20 février. Le temps peu ilair entrava la coopération des aviateurs ivec l'artillerie. Mais nos avions prirent îéanmoins des photos. Pendant la journée ils bombardèrent vio-eement un aérodrome au nord de Douai it uiî grand dépôt de munitions au^nard-:st de Lil'le et lancèrent encore une cinquantaine de bombes sur divers cantoune-nents.D^ns les combats aériens 11 appareils smiemis furent abattus et un autre co'n-«raint d'atterrir. Nos fantassins abattirent également un appareil ennemi. Deux avions >ritanniques ne sont pas rentrés au camp. Vers le soir un brouillard survint sur la najèure partie du front Néanmoins, 150 >ombes furent lancées sur une importante >i fur ration de voies ferrées au 6ud-est de Cambrai et sur les cantonnements au nord le' Douai. /- Dans la nuit du 19 au 20 Thionville fut ._nouve.au bombardé avec succès. 26 bombes de calibre lourd furènt lan-ées sur la gare; tofiis les projectiles-firent xplosion sur le but ou aux enviroins0du but Jne forte explosion se produisit. Deux in-en^is ont été constatés. En dépit du feu 'iolent des batteries spéciales, tous nos appa-ei'Ls rentrèrent indemnes. Le 20 nous bombardâmes les grandes isines et la gare.de Pirmasens, en Allema-ne. Les projectiles touchèrent la gare, les .sines à gaz; un grand incendie éclata. Tous les appareils rentrèrent indemnes. es Français font 400 prisonniers en Lorraine. ( Communiqué officiel J PARIS, 21 février. En Argonne, près de 'our de Paris, le6 Français repoussèrent n coup de main et infligèrent de sensibles ertes à l'ennemi. En Lorraine, au nord de Bures et à l'est e Moncel, des détachements français ont : énébré profondément, sur un large.front, ans les lignes allemandes. Au cours de l'ac- ; .on les Français firent 400 prisonniers. La prochain® offensive allemande PARIS, 20 février. (Havas). Les corres->ndants au front signalent la, continuation ;s préparatifs d'une offensive qui sera des .Us violentes, au dire des déserteurs et des risonniers interrogés. Mais les officiers et soldats de l'Entente i rappellent que, depuis trois ans, les atta-les allemandes ont subi partout un échec implet et que l'ennemi dut reculer sur les onts de Verdun, de l'Aisne, de Cambrai* ^ en Champagne. ^ Jamais le moral des troupes de l'Entente > fut meilleur qu'aujourd'hui et elâes at-ndent l'attaque avec la ferme conviction a'elles réussiront à la briser,. Sur le front de Palestine. Les Britanniques étendent teurs progrès à l'est de Jérusalem (Communiqué officiel) LONDRES, 20 février. Le 19, au matin, nos troupes entreprirent une attaque sur le front situé à 15 milles à l'est de Jérusalem. _Vetr3 le soir, tous les objectifs étaient atteints sur une pr<£cnd£>ur de 2 milles. Les Britanniques enlèvent la dernière hauteur commandant le Jourdain LONDRES, 20 février. (Reuter). Après une suspension des opérations, imputable aux fortes pluies, le général AlLenby a repria hier son mouvement en avant dans la direction de Jéricho. Ses'troupes viennent d'enlever la dernière hauteur commandant le Jourdain. Sur tous les fronts L'outillage de l'armée britannique LONDRES, 20 février. (Reuter). En présentant le budget de la guerre M, Mac Phetr-sen fit les déclarations suivantes: L'année dernière on dépensa 270 millions de livres (dont 26 millions de livres pour les alliés) pour des produits fabriqués et 113 millions pour des matières premières. Toute la production de laine en Grande-Bretagne fut achetée directement aux paysans. On conclut des arrangements avec les gouvernements australien et néo-zélandais en vue de reprendre la production. On acheta également la production de l'Islande et des îles Falkland. L'armée acheta pour 67 millions de rouleaux de pansement, 2 millions d'onces de quinine, 1 1/4 million de doses d'antitoxine du tétanos et 4.700.000 livres d'ouate. L'emballage de la ration mensuelle de confitures exigea autant d'acier qu'un navire de 800 tonnes. Mais en employant du carton et de la pâte de bois on a économisé en une année 60.000 tonnes d'acier. Qn avait économisé également, en employant des produite similaires, 1800 tonnes de glycérine, suffisantes pour la production de 18 millions d'obus de 18 pouces. Rien qu'en Mésopotamie, on cultiva 1000 milles carrés tandis que l'Egypte put se pourvoir elle-même de la plupart des produits nécessaires. L'année dernière 7 millions do personne», 1/2 million d'animaux, 200.000 véhicules, 9 1/2 millions de tonnes d'approvisionnements ont été transportés vers les divers fronts. Le nombre de canons augmenta l'année dernière de 50 pour cent. En Mésopotamie la flotte fluviale a été augmentée de 700 navires de toutes sortes. La navigation sur le Tigre a été améliorée. L'année dernière plus d'un million de personnes ont été transportées. On parcourut au total plus de 230 millions de milles. La section géographique de l'état-major général publia 20 millions de cartes. _ M. Mao Pherson parla en termes enthousiastes de la discipline et du moral excellent de l'armée. Sur tous les fronts, l'année dernière, con-tinua-t-il, on captura 168 obusiers de lourd calibre, 68 pièces lourdes, 437 canons de campagne, 1053 mortiers de tranchée et i 2843 mitrailleuses. Depuis l'année dernière le nombre des cas ! de maladie constatés à Salonique diminua d'un tiers et celui de la mortalité de deux tiers. Eu quatre mois, 600.000 hommes en France ont reçu congé, les quatre dernières semaines 200.000. Depuis le 1er décembre les Allemands ont envoyé 20 divisions nouvelles au front occidental. Il est probable qu'ils en enverront encore d'autres. Mais» toutes les mesures pour £enir tête à l'ennemi ont été prises. Certes les troupes alliées-auront à accomplir une rude tâche, mais les succès réalisés par les troupes britanniques et françaises ont inspiré la confiance dans tous les rangs. Après avoir rappelé les campagnes en Mésopotamie, en Afrique et en Palestine, M. Mac Pherson conclut en déclarant que les hommes venus de toute* les parties de l'empire britannique lufcbent pour la liberté . sur. des frppte hi^tpô^ujep^

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