L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 16 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rb6vx0775b/
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2ôme Année N°. 541 S cënis CIO Centime») Dimaneiie i© avril iç:6 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer «Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est noire nom rte Famille. Toutes les lettres doivent être adressas «a bureau de rédaction: IV. Z. VOORBURGWAL, 234-340, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: ' Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbiet, Comité de Rédaction: ^ Ren^ Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal : N.Z.Voorburgwal 234—240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: Hollande fi. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Au Reichstag Au Palais Bourbon un M. Accambray a pu critiquer, de la façon la, plus' sotte ^ ailleurs, la conduite des opérations* militaires, iprès tout, cet homme trouve que la victoire ne vient pas assez vite. C'est un impatient. Mais, comme ce n'est pas le moment de donner à un danseur une place de^ professeur de mathématiques, on a envoyé din-giter le dit M. Accambray qui n'ambitionnait après tout que la place de Joffre. Au même Palais Bourbon un M. Brizon ft pu prendre la défense des bistros de Marseille contre le général d'Amade. M. Brizon, roême en temps de guerre, trouve que le marchand de vins joue un rôle plus utile dans l'Etat que le militaire. C'est au moins saugrenu. Ses collègues ont manifeste à l'égard de M. Brizon les uns de l'impatience, les autres du dégoût. En somme,- sur le moment, tout le monde a été fort scandalisé, et,, à distance, nous nous sommes tous voilés la face .d'indignation. Un ou deux mois ont passé. Aujourd'hui nous haussons les épaules. Comment voulez-vous que, dans une assemblée de cinq cents individus choisis au hasard, comme peut l'être une assemblée parlementaire^ il n'y ait ni des Accambray,ni des Brizon ? Nous rions de leurs incartades qui prouvent seulement qu'il y a des sots au Palais Bourbon. Par exemple, ils n'ont rien dit ^dont la France put paraître amoindrie. Hé! qu'eussent-ils pu dire? Rien. La France est admirable et M. Accambray et M. Brizon ne permettraient pas que l'en pensât différemment. Voyons un peu ce qui se passe au Reichstag. Nous voulons bien admettre quftl n'y'a pas-'là d'Accambray ou de Brizon pour donner la note comique. NMais ne sont-ils pas avantageusement remplacés par )1. de £ethmann-Hollweg lui-même? ,,L'Allemagne n'a pas voulu la guerre, dcclaïc cet homme, la main sur le coeur. Nous avons été attaqués par une coalition de peuples jaloux de notre prospérité. Nous ne faisons que défendre nos biens, nos foyers, nos femmes, nos enfants, notre Kultur. C'est nous, les victimes." Voilà qui est infiniment plus drôle que tout ce qu'on a vu jusqu'ici sur n'importe quelle scène parlementaire. Mais le comique de M. de Bethmann-Hollweg esu du genre horrible.'C'est celfïi de ces anciens peintres, faiseurs de diables, dont la gaieté s'inspire des .grimaces des pendus et des contorsions des suppliciés. L'Allemagne, incarnée en M. de Bethmann-Hollweg, posant un fond d'incendie et lé pied sui la montague que font deux ou trois millioÎLs de cadavres, nous dit: ,,Voyez combien je suis innocente!" En effet— Mais ce n'est pas là le parallèle que nôiis voulions faire entre telles séances au Palais Bourbon et le Reichstag. La France est naturellement unie, non par discipline mais parce que sa c^use est juste. Les critiques d'un Accambray ou d'un .Brizon ne portent que sur des détails d'organisation intérieure. Quelle différence avec Liebknecht. Cejui-ci s'élève non point contre son pays, mais contre la folie criminelle qui pousse ce pays à sa perte. Il a ét$ seul à voir clair le 4 août 1914 où il refusa de voter les crédits de guerre. Haase et les dissidents qui représentent l'immense majorité du parti socialiste et tout ce que l'Allemagne peut encore compter de gens^ raisonnables ont fini par se ranger à ses côtés. La boule de neige grandit et se fait avalanche. Et ce n'est plus nous, maintenant, ce ne sont plus les victimes de l'Allemagne militariste qui accusent M. de Bethmann-Hollweg, ce sont ces Allemands qui, un peu tard il est vrai, demandent la réparation des injustices dont notre pays n'a que trop souffert, et la restauration de la Belgique dans son indépendance et son intégrité territoriale. Et la scène lamentable, écoeurante, la scène d'un ignominieux tragique a été celle où le Reichstag a voulu bâillonner ces bouches qui criaient la vérité, et faire taire ces voix qui demandaient justice. Scandale qui ne trouve point sa cause dans' ceux qui 1 ont provooué en apparence, mais dans la violation du droit dont le peuple allemand tout entier porte aujourd'hui la terrible responsabilité. Et, comme aurait dit Shakespeare, c'est là qu'il y a quelque chose de pourri... Le Reichstag, que dans la pensée du grand état-major de Berlin le chancelier devait ouvrir par l'ahnonce de la prise^ de Verdun, a fini bien lamentablement. Liebknecht à la tribune, les poings brandis, en appelant au président contre l'énergumène qui lui avait arraché des mains les feuillets de son discours ; cent énergumèhes vociférant dans un tumulte indescriptible, furieux de découvrir tout à coup que le règlement ne les protégeait pas contre cet homme qui avait le droit de dire trois fois la vérité avant qu'ils ne pussent l'exclure. Le règlement ne fut d'ailleurs pas appliqué' et Liebknecht n'eut l'occasion que de liaisser entrevoir cette vérité qu'une fois: ,,Nous devons examiner de près d'où vient l'argent de l'emprunt de guerre, si c'est des particuliers ou des caisses publiques"... Et voilà un coup que M. Helfferich fera impuissant à parer. Charles Bernard, ■<» ■ i — . Pour la fête du Rm Nous clôturons notre liste de souscrijition dont le montant s'élève aujourd'hui à 2102.10\ florins et 2023.50 francs, ce qui, au taux actuel de l'argent belge, représente plus de 8000 francs. C'est là un résultat que nul d'entre nous aurait osé espérer, d'autant plus que, comme nous le disions en ouvrant cette liste, beaucoup de Belges sont partis et que-, parmi ceux qui restent, l'argent se fait de plus en plus rare. Aussi, nous devons remercier du fond du coeur tous nos lecteurs et amis qui, dans un magnifique élan de patriotisme et de loyalisme, çkt répondu si nombreux à notre appel. Nous devons surtout des remerciments à ceux qui ont bien voulu nous aider spécialement dans notre tâche en recueillant des, dons pour notre liste et, en premier lieu, à MM. Van Marsenille, Gcnicot, Peffer, Paul Meert, Iienrionf à M elles Elise van Gorp, Wilhelminc Rosenkranz. ' et Mme Lhoest Martin, aux officiers, sons-officiers et soldats internés, aux comités d'Arnhem, Hulst, Tilbourg et Bois-le-Duc, aux Ecoles Belges de. La Haye et de Zandvoort, au journal ,,Belgica", aux amis de l'Hôtel Astoria, à l',,Infor mat ie kantoor du Crédit Anver-so'is", à lai loge temporaire, et à M. J. M. IF. qui, le dernier jour, a bien voulu arrondir notre montant d'une somme de SOC francs. Encore une fois merci à tous et à toutes. Nous croyons répondre au désir de tous nos souscripteurs en envoyant la somme recueillie par nous directement à notre vaillant Roi. S. Ex. M. le baron Fallon, ministre de Belgique à La Haye, voudra bien se charger de faire parvenir la somme à sa haute destination..Montant des listes précédentes: 2098.8oh fl. -f 1728.50~ frs. J. M. W. 300.00 „ Etta, Bloemendaal 0.50 fl. Jeanne, ,, 0.25 ,, Martha 0.25 „ Tote ,, 0.50 ,, liannie ,, 0.50 ,, Je et je ,, 0.50' ,, Thera ,, 0.25 ,, Mette F. _ „ 0.25 „ Vive le Roi , 0.25 ,, > « «Sun. AU F&om. Le théâtre aux armées, fondé par Emile Fafore, administrateur de la Comédie-Française, aveo l'agrcment de M. le ministre de la guerre et de M. le générai commandant en chef les armées, est venu récemment donner deux représentations au front belge, l'une en présemeo des blessés de l'hôpital Depage, l'autre devant un auditoire de soldats belges et français, écrit ,,Le Courrier de l'Armée". Les artistes français, parmi lesquels Mmes Dussane et Damaury, do la Comédie-Française; Merentie, de l'Opéra; Daurand, du G^and-Gulgnol, MM. Dumény, du Gymnase; Mayer,'de la Comédie-Française; Martel, des Variétés, ainsi que M. et Mme Gabaroche, ont obtenu le plus vif succès. La section dramatique de l'aviation militaire belge a donné, à l'hôpital! Cabour, une représentation de la ,,Petite Chocolatière", la délicieuse comédie de Paul Gavault. Mlle de Cléry y tint à la perfection lie rôle de Benjamine Lapistolle. MM. Nicolas Collard et Jean Bondroit, qui remplissaient respectivement les rôles do Félicien Bédarride et de Paul Normand y faisaient pkis qu'excellente figure, bien secondés par MM. Maurice Baar, Robert, Pierre Van der Voort, Freddy Tanglie, André Saquet et Lucien Collard, ainsi que Mesdames ( ?) Félicienne Ruisseau, Fernande Eymael et André Saquet, mignonnes fillettes à îa voix rude et aux épaules carrées. Cette excellente troupe enleva parfaitement bien la pièce difficile qu'elle n'avait pas craint d'affronter; les applaudissements répétés du public vinrent les récompenser. Après le dernier acte, ce fut une ovation sans fin. C'est à Mlle de Cléry, venue en vacances à La Panne, en juillet 1914, .en cotilLon court et la natte sur le dos, n'ayant jamais joué en public, que revient principalement lo succès de la pièce. Un peu espiègle de sa nature — soyons indulgent — le rôle de Benjamine semblait fait exprès pour elle. Je ne m'étonnerais pas de revoir dans quelques mois cette délicieuse comédienne sur nos premières scènes à Bruxelles. Il ne faudra pas qu'elle dise non, car nos poillus ont juré qu'ils l'exigeront. Une section dramatique 's'est créée au sein du personnel de l'hôpital Cabour. Elle a débuté par la comédie de G. Courteline, ,,Le Gendarme est sans pitié", qu'ont joué avec brio MM. Van der G-hote,' Rivoire. De Meulemees-ter et Odevart. Les blessés de l'hôpital ne leur ont pas ménagé Iieurs applaudissements. » rm »■! . SI y a m an 16 avril 1915. — A Notre-Dam-e-dc-Lo-rette-, trais contre-attaques allemandes sont repou-ssées. Aux Epcurges, même cçhec de l'ennemi. Dans le bois de Mortmwe, trois batteries allemandes réduites au silence par l'artillerie, qui fait sauter aussi un dépôt de munitions. Des avions fran-çais bombardent les ateliers de la gare de Lcopoldshoehe, la poudrerie d& Rothweil et l'usine électrique de Maisières-lez-Mctz. A miens reçoit les bombes d'avions allemands. Des Zeppelins lancent des bombes sur les côtes anglaises, à Maldan, IIeybridge, Lcwestoft et South-wold. Front oriental: les Russes s'emparent dmvs les Çaryatlies deux, scmm&ts. En Belgique. A Sriasceîies Le joyeux Nestor- a-t-il fait école? M. le juge d'instruction Devos s'occupe d'une affaire de faux titres qui a de la ressemblance avec l'affaire Wilniart. On a découvert qu'il existe des faux titres Athus-Grivegnée. Toutefois, on n'en connaît pas encore l'importance. M. le juge d'instruction a fait distribuer lundi dans toutes les banques et chez tons les changeurs de la capitale et des faubourgs un questionnaire auquel il prie les intéressés de répondre afin d'établir combien de titres de cette société il existe à Bruxelles. * * * L'administration des Musées a fait procéder avec grand soin à l'entretien de l'admirable toile de Wauters, le ,,Panorama du Caire", qui. est placée dans le bâtiment spécial — la ,,Mosquée" — érigé au Parc du Cinquantenaire. Pendant l'hiver, il n'est pas possible d'y admettre le public avant que le système de chauffage ne soit amélioré. Dès le retour de la. belle saison, l'accès du Panorama sera à nouveau autorisé. Pendant l'été dernier, les portes du bâtiment sont'restées closes; il n'en sera plus de même cette année, à la grande satisfaction des promeneurs. * * * Une importante modification va être apportée à l'administration du Conservatoire royal de Bruxelles. M. Alfred Wotquenne, ' qui assuma de longues années le secrétariat de notre premier établissement d'enseignement musical, va prendre sa retraite. L'émi-nent fonctionnaire est un musicologue réputé. Avec feu Gevaert, il se consacra à l'accroissement de la bibliothèque, qui peut rivaliser actuellement avec les premières du monde. * * * ■Depuis le commencement de.la guerre, le Musée international avait clos ses portes, en l'àbsence de son directeur, M. P. Otlet, parti pour l'étranger. Le Musée international, qui forme u'ne intéressante annexe aux Musées scientifiques, qui sont abrités dans le Palais du Cinquantenaire, est destiné spécialement' au groupement des travaux intéressant le mouvement mondial des idées, ainsi que des relations entre les différentes nations. La documentation qui lui est destinée continue à être réunie avec grand soin et les collections seront complétées dès que <5e sera possible. * Or -5P L'administration communale d'Evere porte à la connaissance des habitants l'avis ci-après : ,,Des cultivateurs ont vendu en ces derniers temps des pommes de terre par petites quantités a-ux (habitants du Grand Bruxelles et ce, à des' prix, plus élevés que le maximum fixé. A ce sujet, nous faisons remarquer que toutes les pommes de terre exportées de cette fiaçon seront, sans exception, aucune, saisies et les personnes qui tes transporteront seront punies. Afin de ravitailler régulièrement la population en pommes de terre, il est stricte-1 ment interdit de vendre celles-ci à des personnes ne possédant pss de permis d'exportation. En cas où le trafic in*égulder des pommes de terre continuerait à persister, l'administration se trouverait dans l'obligation de prendre des mesures rigoureuses, afin de réprimer ces abus." A Anvers Hier a eu lieu une assemblée des membres du Conseil d'administration du Musée des Beaux-Arts. Etaient présents, MM. lé bourgmestre, l'échevin des beaux-arts Louis Franck, Th. Smekens, président, honoraire du tribunal de première instance, Henry Luyten, artiste peintre, De Mont, conservateur du Musée. Il a été décidé dans cette assemblée qu'à partir du 16 avril les tableaux des Anciens qui, depuis le mois de septembre 1914, ont été descendus dans les vastes caves de l'établissement en vue de les préserver des dangers du bombardement, seront réintégrés dans leurs salles respectives, et celles-ci seront réouvertes au public. On assure toutefois que les pièces les moins facilement transportais demeureront provisoirement où elles 6e trouvent et où elles se trouvent bien: une inspection minutieuse a fait, reconnaître qu'elles n'ont pas souffert du tout. * * * L'administration communale fait savoir que le colis mensuel de vivres d'une valeur de 5 francs offert par la Ville sera dés-or-mais remplacé par un colis de 10 francs tous les deux mois à partir d'aujourd'hui. Les familles des prisonniers peuvent donc, jusqu'à nouvel ordre, envoyer un colis de 5 kilos en mai, juillet, septembre, etc. On a tout intérêt à ne pas envoyer de colis n'ayant pas le poids maximum. Les personnes qui désirent renoncer au don de la Ville sont priées d'avertir sans tarder le 3e bureau de l'hôtel de ville, rue des Serments, 6. * * * Devant le tribunal civil a été Tamené le procès en copieux dommages-intérêts qui est la conséquence d'un accident d'automobile qui s'est produit il y a quelques années, rue du Pélican, à la hauteur de la passerelle du chemin de fer; la voiture de M. le député socialiste Terwagne renversa deux dames, dont l'une succomba et dont l'autre fut grièvement blessée. L'endroit où a eu lieii cet événement est tristement célèbre. C'est près de là que fut tué antérieurement, par une automobile aussi, le frère de l'auteur dramatique M. Gittens, et que d'autres accidents se sont produits. Des enquêtes furent ordonnées par le tribunal, et c'est sur ces enquêtes que des plai- ] doiries se sont engagées, Me Lens occupant pour les demanderesses, et Me Descresson- ' nières, du barreau de Bruxelles, pour le défendeur. Le ministère public donnera son avis à une prochaine audience. ÂLIége Le beau temps aidant, l'animation a été moins grande à la Bourse que les autres lundis. Les cafés sont rares et restent demandés. On a traité: le Samtos prime, de fr. 6.40 à 6.60 ; le Robusta, de fr. 6.00 à 6.20; le ( Caracoli, à fr. 7.20; le Minimal, defr. 6.00 ] à 6J.0; le petit Moka, vers 6 fr. ^ Le sucre cristallisé se traite à 170 fr. les j 100 kilos. Le sucre rangé à 190 fr. , Les chocolats des grandes marques hol- ^ landaises sont demandés plus chers qu'il y ( •a huit jours, entre fr. 8.00 et 8.20 le kilo. La giraisse de boeuf se vend cintre fr. 8.00 ( et 8.50. La graisse végétale B.U.K. abonde ; à 12 fr. . < Quant aux savons, ils répètent lés prix 1 de la semaine dernière : Le Sunlight fait ; 230 fr. la caisse; le Santiago 170 fr. et ] le National 210 fr. ; les savons de toilette ( sont traités de 8 % 10 fr. la douzaine, sui- i va-nt la qualité. Les savons mous s'obtien- j nent à fr. 5.60 la, Ire qualité et à o fr. < la seconde qualité. i * * * , ( Des stocks très considérables de pétrole " viennent d';arriver à Liège. La Ville pro- j cédera incessamment à la répartition de ] 20,000 litres de pétrole entre les ménages i qui ne disposent pas de l'éclairage au gaz i ou à l'électricité et ceux qui habitent un immeuble raccordé au gaz indirectement ou | « ravitaillés par une société industrielle ou autre. La distribution se fera à raison de : 1 litre par ménage et sur la présentation i des bons préalablement remis. A MaïtîMr Une affaire peu banale retient, pendant j toute une audience, l'attention des juges. ( Soixante-dix-huit habitants de la commune ( de Spy font appel d'un jugement du tribunal de simple police de Namur, en date du 16 février 1916, qui les a condamnés à ( des amendes variant entre 2 et 10 francs du ', chef d'avoir refusé de se conformer à un ( règlement communal établissant un service de patrouilles et chargeant de ce service tous ^ les hommes de la localité, âgés de 18 à 55 ans. ,Les prévenus, qui sont représentés par j Me Saintraint, se retranchent derrière les lois sur la garde civique et déclarent que le Conseil communal est sorti de ses attributions en légiférant en matière de patrouille. M. le substitut Tahon, qui a suivi l'appel, prononce un réquisitoire au cours duquel il ] fait un très intéressant commentaire de : l'art. 43 de la Convention de La Haye. Il requiert la confirmation des peines prononcées. Après plaidoirie du défenseur, les débats sont clos. Le jugement sera, prononcé le 14 avril. A MaiMrae© Un délégué de von Bissing a eu un long entretien avec Mgr. Mercier. Le cardinal reçoit continuellement les visites d'officiers supérieurs. On ignore la nature de ces entretiens prolongé^ A CSearasS Les cours pour chômeurs obtiennent à Gand les résultats les plus satisfaisants. Au cours do la dernière séance du Conseil communal, M. l'échevin De Bruyne a présenté un rapport détaillé, * Les cours pour chômeurs sont organisés en partie par la Ville, en partie par les écoles libres existantes. ' Le nombre de chômeurs des deux sexes .qui -fréquentaient fin février les cours officiels est ' de 4,934. (En septembre, il y avait 6,676# ' inscriptions.) Pour ce qui concerne l'enseignement libre, il y a d'abord les écoles catholiques : 3,478 élèves ; les cours pour chômeurs de l'English Club sont fréquentés par 302 élèves. Dans les faubourgs, les cours officiels comptent 957 élèves, les écoles privées . 496. Cela fait un total de 11,800 chômeurs des deux sexes. Donnons encore quelques chiffres assez intéressants : A l'Ecole industrielle, les cours pour fileurs, chauffeurs-mécaniciens et électriciens, auxquels les élèves ne sont admis qu'après examen préalable, sont suivis par 134 chômeurs. Pour l'examen professionnel, il y avait 515 inscriptions; les cours de typographie, de lithographie, etc., donnés à l'Ecole du livre, sont suivis par 40 élèves ; 803 chômeuses suivent les cours de travaux manuels et do comptabilité; 39o ceux de couture, de lavage et do repassage. Les cours généraux : lecture, écriture, calcul, 1 rudiments de la langue française, sont suivis par Sf,185 chômeurs. Pour ce qui concerne les écoles libres le rap- j port ne donne pas de détails. * .*. * I Un député de la ville de Gand a fait des lémarches auprès du miniétre hollandais lour pouvoir obtenir le bétail de boucherie lécessaire pour augmenter la ration de la >opulation comme nous l'avons annoncé. Actuellement on envoie aussi de la Hol-ande du pain pouf la population gantoise. La semaine dernière on en a envoyé 58,000. Uette quantité sera augméntée dès que les boulangers belges, qui ont été envoyés,par a ville de Gand en Hollande, y seront arrivés. Ceux-ci seront payés à raison de 15 florins par semaine. Dans peu de temps, 500,000 kilos de sommes de terre seront expédiées à 5-aiid, qui seront vendues à raison de l fr. 50 les 100 kilos. Afin de pourvoir aux besoins de lait pour les hôpitaux et pour les infants, 100 vaches seront envoyées à Gand. * * *- La fille de M. Pelseneer, professeur, à .'Université de Gand, a été condamnée à m an de prison, sous prétexte que cette lemoiselle aurait outragé des autorités mi-itaires allemandes. Dans les Flandres Dixmude, la vieille cité flamande réduite ;n cendres, où se déroulèrent en 1914 de si îéroïques combats et qui demeure un des joints les plus tragiques de ce qu'on appelle e front de l'Yser, a toujours joué un.rôle considérable da.ns les guerres qui se dévelop-îèrent, si souvent, hélas! dans les plaines les Flandres. Dans la Revue bleue, MM. L. Socquet et E. Hosten consacrent une étude, l'après des lettres et des documents inédits t Turenne à Dixmude. Cela date de deux :ent cinquante ans, au lendemain de la ba-aille des Dunes, et l'on vit alors, comme aujourd'hui, les Français et les Anglais com-)attre ensemble contre les ,,impériaux" de Ion Juan d'Autriche et aussi contre les roupes du prince, de Condé. Il s'agissait en >rincipe d'enlever Dunkerque, ,,vieux nid le corsaires", pour l'Angleterre, et Graveli-îes pour la France. Dunkerque conquise, ïravelines, Bergues et Furnes restaient aux Espagnols, et ce fut pour couvrir les. forces rançaises assiégeant Gravelines que Tu-■enne reporta ses opérations sur l'Yser, Dix-nude apparaissant comme la clef de la situa-ion entre Nieuport et Ypres. Les impériaux songèrent un moment a ten-Ire une vaste inondation entre l'Yser et le Beverdyck, c'est-à-dire à peu près dans la égion où les eaux habilement amenées et naintenues ..actuellement ont créé, depuis L914, une zone infranchissable pour l'en-îemi. Mais les Espagnols rënoncèrent à 'entreprise, parce qu'une première expé-■ience faite pour protéger Bergues et.Dun-cerque n'avait point donné les résultats ju'on en attendait, les Français ayant fran-;hi à la nage les Moëres, converties en agune. Turenne entra à Furnes le 4 juillet 1658, ït il écrivit à Mazarin que le prince de 2ondé et don Juan d'Autriche se trouvaient îritre Ypres et Nieuport, tout près'de Dix-nude — ou plutôt ,,Dixmuide", comme il îcrit le .nom à la flamande. Le 6 juillet, Tu--enne écrivait à Mazarin qu'il se proposait l'établir un pont sur la rivière, à une poi\-:ée de canon de' la ville. Ce rappel d'une vieille guerre, là où tant le sang généreux est répandu aujourd'hui Dour la cause du droit et de la liberté, est ntéressànt, car il montre qu'à plus de deux siècles et demi de distance, la lutte entre es hommes demeure la même dans les vie^x iécors. Il n'y a que les moyené qui changent ;t qui, d'époque eu époque, déterminent plus complètement la ruine et la mort. ASA Sbinr&feioasrâ Les Allemands font savoir que les chômeurs qui refuseront du travail seront frappés de peines sévères. C'est ce qu'ils appelant le régime de la liberté pour le peuple flamand asservi ! * * * Quelques nominations: M. Convents, éche-i/in de Pael, est nommé bourgmestre en remplacement de M. Quebedo, démissionnaire. iVI. Broeckx, échevin des Neerpelt, est nommé bourgmestre en remplacement de M. Moonen, qui a quitté le pays. * * * On annonce les décès de M. Reynders, îhef de division à la province, de M. Ger-meau, bourgmestre de Houppertingen, M. Vanmoelsden, bourgmestre de Boorsheim, M. Weytjens, ff. de bourgmestre de Bee-ringen.* * * On exploite de nouveau la mine de Win-terslag,' à Asch. ■» * * On annonce la mort, à Borloo ,-de M. Auguste Massa, grand fermier et industriel.le série le défaites allemandes Ées à riiéïo'Me le Bas troupes Les prouesses du sergent noir Bunza. Les Allemands n'étaient pas seulement actifs du côté de Goma et du Lubatu. Ainsi le 26-septembre, 50 soldats commandés par un Européen attaquèrent le poste d'Uvira. Il n'y avait là que 12 hommes ot le sous-lieutenant d'artillerie Couturiaux. Notre compatriote fit des prodiges. Les Allemands furent repoussés liim y 111 I Mil— Il 1 iEiEràOI mvâÉ Hofweg 11 | LA HAYE. fM Costume fljj|i sur mesure depuis/27.50 Mad. Crispiels MODES Noordblaak 1 Rotterdam, B¥iA8SQM BELGE. » ^ après avoir perdu cinq hommes tués, dont lo blanc, dit-on. Le o octobre, apparurent devant Baraka, sur le Lac Tanganika, deux vapeurs et un canot automobile armés en guerre qui se mirent à bombarder le poste. Ils tirèrent cinquante obus. Sans résultat aucun. Il n'y eut ni pertes humaines, ni même de dégâts matériels. Le 10 octobre, les Allemands détruisirent Luvungi, sur la Ruzizi, à mi-chemin entre le Kivu et le Tanganika, un pos^e qui n'était . pas occupé. Le lieutenant-colonel Henry répondit à ce vandalisme inutile par le destruction de Sliangugu,-un poste allemand sur la Rujrizi, situé en face de notre station de Nia Lukemba. Le 18 octobre, les Allemands reviennent devant Uvira et bombardent encore, sans résultats notables cependant. Si j'en parle, c'est pour marquer le courage dont fit preuve ce jour-là l'agent militaire Springael. L'ennemi avait- pour objectif principal le magasin à munitions. Il voulait y provoquer une explosion. Pour qui connaît la difficulté du ravitaillement en projectiles et en cartouches dans cette Afrique centrale où les caisses mettent des semaines à parvenir, il est évident qu'une destruction de poudrière a une importance capitale car elle désarme virtuellement les soldat pendant longtemps. M. Springael, voyant le danger, se dévoua pour évacuer les munitions. Il courait le double danger d'être atteint par un projectile allemand ou de sauter avec les nôtres. A certain moment même un obus éclata tout près de lui qui lui brûla. les cheveux. Il ne perdit pas son sang-froid et mena sa tâche à bonne fin. Le 29 octobre, près de Mulera, à l'est du Kivu, un détachement de 60 hommes attaque le lieutenant Rose qui ne dispose que de oO hommes. Cependant il repousse l'ennemi et va occuper la position dont celui-ci était parti pour l'attaquer. Le lieutenant Rose, au cours du combat, est blessé à l'épaule. Le 27 novembre, les Allemands en reviennent à leur ancien projet de débarquement sur la' rive occidentale du Lac Kivu. Après avoir concentré derrière l'île Tsliofu une cenr taine de pirogues que convoyait le fameux canot automobile, ils essaient de prendre pied par surprise près du village de Rushombo, au nord de la mission de-Katana. Mais le capitaine Hommelen,. un vieux Congolais, était près de' là avec sa compagnie et il faisait bonne garde. La flottille fut repoussée. Ce fut le dernier engagement de l'année. L'attaque de Tshahafi. Tshahafi est une colline isolée, sentinelle avancée d'un massif de petites chaînes rocheuses et de cônes volcaniques. Elle est enserrée entre le petit lac qui baigne un de ses flancs, très escarpé, et auquel elle emprunte son nom, et une plaine de vieilles laves, large de près d'une lieue, couverte de broussailles épineuses, à peine praticable pour un homme isolé et que fe^me la majestueuse pyramide du Muhâvura. La colline était couronnée de tranchées et ceinturée d'abatis d'épines. Il y avait un seul chemin d'accès, large de dix mètres au plus et courant sur un contrefort de la colline. Conditionné comme un glacis, Tshahafi donnait l'impression sûre d'une position imprenable. Cette position qui couvrait Kigezii et la route qui mène de M'Be|ara, la capitale do l'Ànkole (la province occidentale du Protectorat britannique de l'Uganda) à Rotshuru, était tenue le 1er janvier 1915 par M. le lieutenant Albert Coutu-riaux et un peloton de 75 hommes de la Force Publique, qu'appuyaient le lieutenant Sullivan, un fonctiomïaire du servieg territorial anglais et 30 policiers indigènes de l'Uganda. Elle fut attaquée par 150 Allemands commandés par 6 Européens. Lo combat.dura depuis le point du jour jusqu'à la tombée de la nuit.Les Allemands furent repoussés. Un Européen avait été tué et un autre avait été blessé. Six soldats avaient été tués et 9 avaient été blessés de leur côté. Du nôtre, nous n'avions eu qu'un soldat blessé. Un témoin oculaire, bien plus, un acteur do ce combat qui ne dura pas moins de treize heures, a bien voulu me raconter ses impressions à là condition que je liy garderais l'anonymat et en m'assurant modestement quo ,,cela ne valait pas la peine d'en parler,,. Je lui laisse la parole: ,,Pourquoi les Boches vinrent-ils se frotter à la position de Tshahafi, qui était naturellement bien défendue ? On se le demande. Il est vrai que l'on m'a rapporté par la suite que des • indigènes ,,bien renseignés" leur avaient raconté qu'il n'y avait à Tshahafi que deux blancs, une vingtaine de soldats congolais et quelques policiers de l'Uganda. Ils se sont dit peut-être qu'avec six Européens, 150 hommes et des mitrailleuses, ils auraient raison de ce petit groupe en se mettant trois contre un; avec au surplus, la supériorité du matériel, car nous n'avions pas de mitrailleuses. L'attaque vint donc le 1er janvier. Nos étren-nes. A cinq heures du matin une salve allemande salua nos tranchées^ Nous ne rendîmes pas la politesse. Enhardis par notre 6ilence

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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