L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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25 September 1916
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s.n. 1916, 25 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cf9j38mj66/
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23ème Aîinée N°. VOS 5 cents Ï-Aaracii S£5 septeirsulbre 3916 L'ECHO BELGE L'Uni dm tait ta For08, Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Belae est notre nnm rie Fc-mhs* Toutes les lettres doivent Stre adressé*1 au bureau tio rédaction: N. 25. VOORBURGWAL 234-240, AMSTEHDAi Téléphone: 3797, Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: S CharIc3 Bernard, Charles Herbîeî, / René tf*.h 5» *-»-* IDMII ^ »-* -T _ s~ Abonnementsi Hollande fl.l.SSi par mois. Etranne-fl -> ni)»»,». Annoncest 15 ftpnts In lînn». 9. ' -.UUDapliîO Un seul Coeur Souhaitons la bienvenu© à un nou\ ponfrère: ,,Lo Socialiste Belge." Pourquoi ,,Socialiste Belge"? Il i semblait qu'en ce moment Belge tout et rendait un son assez fort et assez pur p que nul n'éprouvât le besoin d'y ajouter étiquette... Mais si, après deux ans guerre, nous avons comme au premier j la ferme volonté de faire face à l'enn-em do tout sacrifier pour assurer le triom d'une cause qui se confond avec l'humai elle-même», il est une chose, hélas!, que 11 n'avons pas su maintenir comme il 1 aui fallu ; l'union eacrée. Nous sommes tous coupables. En p chant cette union, parfois avec un© certa vivacité, nous ne sommes pas bien sûrs !ne pas lui avoir donné de temps en ton un petit accroc. Faut-il qu'encore une f nous présenteras nos excuses à ceux de 3 lecteurs -qui auraient pu s'en froissa Aussi nous nous garderons bien de conda 21er sans le lire un journal qui arbore drapeau rouge à côté du drapeau tricolo On peut être socialiste et belge comme peut être catholique et belge ou libéral belge. Seulement, lorsque la patrie est danger de périr, quand un ennemi, qui vante de porter par le monde le fléau Dieu, fait chanter le coq rouge "Sur l'hui ble toit de nos chauminos comme sur front radieux de nos cathédrales, quai six mille de nos femmes et do nos enfan ont répandu ce sang innocent qui jaillit 1 gémissant vers le ciel et quand les mân inapaisss de trente mille morts lia-ntent to jours les champs do Liège et d'Aerschc les bords de la Nèth© et de l'Yser, il 1 peut V avoir pour nous, à quelque parti < à quelque confession que nous puissions a-partenir, qu'une seule formule : Bel* d'abord ! Formule unique, action unique. Et disor tout de suite qu'avec ou sans fonnule le socialistes belges ont été admirables dar l'action. Ils se 6ont montrés les plus déc dés à suivre le chemin de l'honneur où 1 Rôi Albert nous entraînait le 4 août 1914 Je ne pense pas qu'il y en ait un qui s soit écarté de cette voie, depuis, et, para: les trois grandes fractions qui se partagon l'opinion en Belgique, le parti socialist est le seul qui puisse dire : Il n'y a pa chez inoi d'Henderickx ou d'Augusteyns. En effet. Et dans .ee flot pourpre qu continue de couler au flanc béant de notr< patrie héroïque et martyre, ca sang don nous 11e voulons s'avoir qu'une chose c'esi qu'il est notre sang, puisque nous en som< mes à faire des distinctions, ne us ne ferons aucune difficulté à avouer que les socialistes s'en sont montrés admirablement prodigues. Mais quelle misère, quelle diminution morale dans ces discussions irritantes où la part du sang versé par chacun est soigneusement pcoée et contrôlée, moins fcour s'en faire un sujet d'orgueil, pour soi-même qu'un motif de mépris pour les autres. Aussi, combien nous regrettons que notre nouveau confrère, en magnifiant ces fils d'ouvriers qui composent la majorité de notre armée, se laisse aller à un ton amer où perce la haine des classes : ,,Nous sommes de la classe sociale de ceux qui", pour les 90 pCt-., composent l'armée belge. On oublie un peu trop que cotte armée est une armée de prolétaires. Douze classes sur treize étaient des prolétaires de l'ancienne loi et la 13ième était encore mélangée. Ce sont donc les ouvriers ^ui> surtout, ont payé leur tribut au pays. Ce sont les ouvriers surtout qui ont été martvrisés on Belgique. Ce sont les ouvriers oui ont été les victim.es les plus éprouvées de l'invasion. Ce sont les ouvriers qui ont dû se serrer le ventro. Mais i 13 n'ont pas fait de bluff. Quand on a conduit les ouvriers do Luttre en captivité en Allemagne, on ne les a pas envoyés dans des prisons d'officiers ou dans dos châteaux entourés de parcs. On les a marqués d'une croix blanche, on les a parqués dans des ■wagons infects, on les a nourris de détritus immondes et on les a frappés comme on ne frappe pas, des animaux. Le roi d'Espagne n'est pas intervenu. Le barreau de Genève n'a pas bougé. Ceux qui sont intervenus ne se sont pas oncore nommés, et ceux qui sont revenus n'ont pas fait de réclame. Ils ont souffert en silence, pour l'indépendance de leur pays, c'est-à-dire po.ur une cause de justice. Ils ont tout perdu et n'espèrent riou gagner. Mais leurs camarades n'entendent pa3 que leur cause soit compromise par dp» faibles —, eapé* par des ingrai-s ou vilipendée par des niais." A ar exemple, les bourgeois belges n'en peuvent mais si le roi d'Espagne ou le bar-i\ au ce Gbnpvo no sont pas intervenus et ils n.t encore moins responsables de l'igno- (îos brutes- teutonnes qui ont-usé les ouvriers de Luttre. Après - Onction entre les soldats, la i-' c'.v,!n e.ntf3 les martyrs, comme si la 9 0, distinguait! Quant aux faibles, J " • i /frats^ aux niais dont parle ce niani- : V?1 ^i- nous aussi nous voudrjcHi# les coïimytre pour les clouer au pilori. . .'.'ïsi nous nous demandons si ce n'est pas -0 de ,,cette' basse politiquaille", que pourtant notre nouveau confrère réprouve, OU» (je semsr ainsi des ferments de Lia™ dans les consciences? C'est- par là que peut être rendue inféconde, une union assez forte pour tondre, sans qu'elles s'y abolissent les opinion* le» plus contradictoires, fiarl si j nous pouvons penser différemment, il i porte que nous n'ayons qu'un seul ooei Que nous sentions ce coeur battre à l'un son du nôtre, peu nous chaut que la tête trouble des nuages de l'internationalisme eau d'autres chimères qui aussitôt se dissipe au contact de la réalité. Le ,,Socialis ou^ Belge' est Belge, ne lui demandons p >U1 plus. Pour le reste, s'il y a de quoi 0111 disputer il n'y a certes pas de quoi se ha UI.ie mais, tout de même, si on ne se disputa dd pas? 1 our Charles Bernard. l et phe m—1 , dp , ita llte 0 B ' a __ _ ■" La lui lie Aliemands ~ P® !t Biigiqu ips Les ,,Hamburger Naehrichten" du ois septembre 1916 publient un article d'ur 10s hostilité sauvage contre la Belgique et k >r ? Belges. m- En voici l'analyse : le ,,11 s'en faut que la politique allemand re. use de toutes les armes dont elle dispose on Les Anglais ont violé le droit des gens su et mer, ils arrêtent tous les approvisionne en ments, toutes ^les matières premières i se destination, de l'Allemagne; pourquoi le Allemands ne réquisitionnent-ils pas tou n- les produits alimentaires et toutes les in a 1° tières premières qui se trouvent en Belgiqu 1C* et dans le Nord de la France? Pourquo ts détruisent-ils pas toutes les usines de ce, ?n pays ? Ils atteindraient ainsi un triple but es ils supprimeraient pour longtemps la con J" currence d'adversaires qui, sur le terraii > économique, pourraient redevenir dange 10 ,reux après la paix, ils alimenteraient leu] U propre population et leur propre industrie ?" enfin, en affamant dix millions de Belges ,d et de Français, ils obligeraient bientôt leurs ennemis à mettre le6 pouces. L'indemnité LS de 40 millions par mois qu'ils lèvent eo 18 Belgique est dérisoire. Ce n'est qu'un# s bagatelle à côté de oe que l'Allemagne est ■" obligée de dépenser pour se défendre. Ce e sont des milliards qu'il faut exiger. On objecte qu'il est difficile de convertir de ? pareilles sommes en argent liquide. Les t Belges n'ont qu'à vendre à l'étranger les trésor» de leurs musées. Ils en tireront faci-g Ieaient des millions. S'ils trouvent ce tribut insupportable, tant mieux. Ils feront la . paix. C'est ce que nous demandons. Comme ie dit Hindenburg, plus la guerre est cruelle, plus elle est humaine, car plus elle est courte. Or, celle-ci a déjà duré plus de deux ' ans." ' , De tels cris de haine ne nuisent qu'aux furieux qui les profèrent. Ils ont cela d'utile, cependant, do montrer aux neutres dans quel sentiment sont administrées les infortunées populations, contraintes de subir le joug d'un ennemi sans scrupule. m» Il I ^ Il I *7tfl I !■" L'adresse du Srntdg Belgique au Congrès Hâtions! éi Orésii, Voici le texte de l'adresse envoyée par M. Goblet d'Alviella, vice-président du Sénat de Belgique, au congrès National du Brésil: ' ,,Le vote significatif par lequel le congrès National des Etats-Unis du Brésil vient de décider l'insertion, dans ses annales, de la belle et éloquente conférence de M. le Sénateur Ruys Barbosa ne pouvait manquer d'obtenir un profond retentissement de ce côté de l'Océan. Votre congrès a montré que le souci de la neutralité, comme le fait ressortir l'émi-nent jurisconsulte et diplomate, ne doit pas porter atteinte au devoir de prendre ; parti moralement dans les conflits où sont engagés la justice, la liberté et l'avenir de la civilisation. En na vous contentant pas de répudier en termes généraux les violations du droit où elles peuvent se produire, mais en couvrant de votre haute autorité les déclarations où Mr. Barbosa indique de quel côté se sont rencontrées les atteintes aux règles de la justice et de l'humanité, vous avez ] donné au monde une leçon qui portera ses 3 fruits et vous avez apporté à ceux qui com- ! battent pour la bonne cause un encourage-ment dont ils ne perdront jamais le sou- c venir. ( La Belgique, en particulier, après tout * ce qu'elle a souffert, y est profondément sensible. Notre Parlement ne peut se 5 réunir pour vous le témoigner. .Mais je suis convaincu de me faire l'interprète do ~ tous mes collègues en me joignant au Pré-sident de notre Chambre des représen- F tants, l'honorable Mr. Schollaert, pour d confier à MM. Mélot et Buysse, membres P de la Chambre des représentants, que le P gouvernement belge vient de charger d'une d mission spéciale près du gouvernement et c: du peuple brésiliens, Je soin de vous dire notre admiration et notre reconnaissance. a: C( —— «ssy-»- H y a un î m ~5 septembre 1916: Les troupes anglaises se progressent près de Zoos et d'Arras, les '■ le Français, en Champagne, retaillent les AVe ui mands sur un front de 25 kilomètres "et A font 10,000 prisonniers, j p, # En Belgique. et ^ A Bruxelles as La suppression ou l'inactivité de la p p b»lge, jointe à l'interdiction holland d exporter le poisson, ont vivement aff le régime de l'alimentation en Belgique, rapport 3ur les ventes effectuées à minque de Bruxelles, pendant le i ^ août dernier, est des plus suggestifs à égard. Pour desservir une population plus de 800.000 habitants, augmentée core par la présence des troupes allemac d'occupation, la minque a reçu, en toul pour tout, 89 colis, dont 87 de poissons ■j rivière. Le tout fut vendu 2140 frs. 7J • D'autres envois, composés de poisse 5 moules et crevettes, venus du pays, a: e que d'une quantité d'anguilles hollan'daii g ont produit la somme de 5.742 frs., de se que la ^vente totale du poisson dans i aoo^°m®ration d'une densité aussi éle 0 que celle de Bruxelles atteint, pour tre . jours, la somme dérisoire de 7.926 frs. r •* * * Bos séances de pêche sont organisées, bénéfice de l'oeuvre du Sou de Woluwe, d: ^ les magnifiques étangs de la commune( J * * * La cherté des vivres en Belgique* est i 3 putable non souloment aux Boches, m L également à quelques mauvais patriotes c ^ tâchent d accaparer certaines denrées réalisent ainsi des gains scandaleux. A ce sujet, nous apprenons qu'une as: ciation s'est constituée dans un faubourg la capitale pour l'achat en bloc de la ci gaison des petits bateaux spéciaux qui an nent les moules à Bruxelles. Cette assoc: ti°n traite directement avec les pêcher avant leur arrivée au canal, leur paie d prix excessivement avantageux et débj elle-même la marchandise au prix qu'il 1 plaît de fixer. Les revendeurs doivent p* ser sous les fourches caudines des accap reurs et les femmes du peuple qui venai' s'approvisionner au canal s'en retourne: aujourd'hui les mains vides, en raison c prix inabordable que l'on exige d'elles. Les bénéfices ainsi réalisés seraient éno mes;^ nul doute que le holà ne soit bient< mis à de tels agissements. * * * A St-Gilles. eu cours do la dernière 6éanc on approuva le budget pour 1917 de l'église < baint-Gilles\ on vota — à l'exception des socii listes un subside de 100 francs à la Bouri du travail paritaire de l'agglomération bruxe Le rapport de la Caisse do prévoyance d« veuves et orphelins des fonctionnaires, en ployes et agents communaux, compte de 191; est également approuvé. 7 Conseil approuve aussi les compte (le 191o dés ecoles gardiennes, des écoles d'adu tes do^ l'ecole professionnelle et ménagère, d 1 academio do dessin, do l'école industrielle, d 1 ecole de musique, des cours libres, du cour de travail manuel aux écoles primaires de gar çons et de l'atelier d'apprentissage pour jeune tilles Meme accueil est encore fait à une de mande do majoration de crédit de 100 franc pour assurer jusqu'à la fin de l'année le ser vice d'analyse des denrées alimentaires. Su une somme de 1,200 francs prévue au budge pour ce^ service, il y avait 1,000 francs poui indemnito à payer au chimiste, 100 francs poui indemnité à l'agent chargé do l'achat des don rees, et 100 francs pour le coût des produits l analyser. L urgence est demandée d'un crédit nouveav do 8o0 francs pour le curage de la Senne. On adopte et l'on fait bien. C'est de bonne administration.* # * ,,Le Bruxellois ' racontait récemment une histoire de brigand. Il prétendait que, dans un commissariat de police de l'agglomération bruxelloise, on avait outrageusement passé h tabac un vieillard. Et il demandait, lui qui est en admiration devant la douce Allemagne, si les moeurs d'apache allaient continuer à sévir dans nos commis-jariats de police. Aujourd'hui, changement de ton. ,,Le Bruxellois" dément l'information d'un cor-espondant occasionnel, dit-il, un nommé M. Victor Maechtelynck, domicilié 75 Bou-evard Anspach. Et c'est tout juste s'il l'enguirlande pas ce dernier. C'est bien ait. On no s abaisse pas à écrire dans le .Bruxellois", même occasionnellement. Au urplus, ce journal organise sa vente en iollande. Mais voilà qui va montrer de uei argent le nommé Belvaux, dit Marc le Sa]ni, vit. C'est à propps de l'interven-lon de la Roumanie qu'il publie: ,,Donc la Roumanie, qui compte 90 p. c. e paysans et 60 p. c. d'illettrés, entre dans I bagarre, écrit la ,,crapule" de Belvaux - pour employer l'expression de ,,La 'atrio". Elle y fut ardemment sollicitée ar 1 Entente, c'est de toute notoriété. Sa ecision fut le résultat d'une longue cam-agne do la presse nationaliste, subsidiée ar l'Entent» (dont coût: 20 millions) et irigée ou inspirée par une bande de politi-ens coudoyés. ,,Mais, ce qui stupéfie, c'est que l'Entente ^ jugé indispensable de s'assurer le con-lurs d'un aussi mince collaborateur.... ■ ■Cela donne aux Russes l'accès dans les alkans. Mais a qui fera-t-on croire que la îerre doive se dénouer là-bas, dans une êlée de Bulgares, de Roumains, de Rus-s, de Hongrois, de Turcs, alors que déjà 3 Russes ont, chez eux, les Allemands sur i front immense, alors que Français et nglais s'épuisent depuis deux mois pour j çiidra quelques sillages, alors que les | Français, à Verdun, mettent tcutes : aspirations à se réinstaller dans ce mon k-ke décombres qu'est Eleuryî" aiso •aura-t-il des Belges pour achets seté torchon 2 Le ia A Anvers nois tin arrêté du bourgmestre, relatif à l'i cet parement des denrées sur uos marchés, i de d'être lu aux intéressés par les soins' d en. police : des ®ans Ia suit0> f sera défendu de faire > et 011 ventes en gros sur les mai , d'Anvers. ce Les fabricants de conserves, boutiquier colporteurs,^ qui achètent aux marchés des us, rées destinées à la revente, devront se m nsi d'un certificat indiquant leur qualité, de. les, Par l'administration communale sur produc <rto fe leur patente et moyennant l'engager ,ne lormel de ne faire aucun achat aux mar > . <1.ui no soit exclusivement réservé à l'appi k sionnement des magasins situés en ville ou < Qte les faubourgs ou à la revente dans les me ( 0. limites du territoire. Les marchandises achetées en contraven au de ces prescriptions doivent être remises ms vente immédiatement, sinon elles seront posees dans un magasin communal. Les den sujettes à se gâter à bref délai seront mise m- i • "isP°8ltlon des hospices civils, du Bureau n* bienfaisance ou do tout autre établissem *is charitable. [ui l>e prix sera réglé conformément à la loi et les réquisitions ou conformément aux t maxima en vigueur. !0_ Les contrevenants seront tenus de quitte] de marche et, le cas échéant, l'autorisation ir. occuPer un emplacement et leur certificat 1 seront retiros ; ils seront eu outre passibles amendes et des peines d'emprisonnement i a- vues par le Code pénal, rs * * * es Afin de remédier au manque de pneus te réquisitionnes par l'autorité allemande — ui ingénieux Anversois a fait fabriquer, pour bicyclette, des roues en bois. Il a eu un a- G'.lcc s curiosité et l'expérience n'a pas i , réussi. * * * ^ ™nc'omeii|i des pommes de terre, do u toute la province, a été très pauvre. Peut-s en etonner, sans engrais ! r- )t A Liège ?• .?¥ le,22 septembre, la ration de pain se le reduite » 280 grammes par personne! I 1- pommes de terre n'existent plus qu'à l'état ie souvenir. On se demande ce que la populati 1- ^a devenir? Bon nombre en sont réduits dormir une bonne partie do la matinée po s taire 1 économie dh -déjeuner. C'est souve le ventre creux que nos malheureuses ménap ,, re3 font dos heures entières le pied do cri daus les magasins de ravitaillement, s Et tout çà par la faute des Allemands q - nous ont enleve tous nos vivres, toutes n e provisions, en réquisitionnant, à outranc o des Je début de 1 invasion! s * * * " ,,Vlng,t mil!e kiIos de graines sont arrivé 3 Mais ils no sont pas destinés à la populatio - Le sont les pigeons qui en feront leurs délice A CB £1 m «3 • P M,110 PcIsene<f.> toi avait été arrêtée par le Boches pour s etre spirituebement payé 1er t"amw?y' a. é,té remise en liberté su i intervention du roi d'Espagne. * * > Il ne se trouvera personne, hâtons-nous do 1 an^vf0 il t ?X-e ?,iècie"> P°,lr conteste aux Flamands le droit d'avoir dès le lendemai: de la guerre une université où ils puissen recevoir dans leur languo l'enseignement su perieur. ^ous nous sommes exprimés asse clairement la-dessus plus d'une fois pour qu'i soit superflu de rappeler notre sentiment. Signalons plutôt un article où un journa Tiamand, jouissant d'un très grand crédit au près des Bei6eg de l'armée et des Belges exilés H. et T adcrland, se prononce, lui aussi, contr< 1 Université flamande de Gand. Notre confrère flamand bien connu Léor V an (xoethem y expose les nombreuses raisom qui lont, qu au lieu d'une université flamande par étapes et faite de restes et do morceaux v faut, dans l'intérêt flamand, une grande Uni versite nouvelle, conçue largement et largement organisée. Cette université, dit-il, ne peut trou-Ari" D ô Par^ un s^ège plus approprié qu'à Aux raisons historiques et de sentiment qui fondent ce choix, notre confrère en ajoute d autres qui méritent vraiment l'attention de tous ceux qui s'intéressent à ce grave problème. r Citons un passago de son argumentation: „Au point de vue technique aussi, écrit le redacteur en chef du „Vaderland", Anvers est par excellence le terrain fertile où peut fleurir notre Université. La création de notre flotte de commerce montre la volonté de la Belgique de tenir haut sur mer après la guerre son drapeau et sa force nouvelle; le long du fleuve libre s'élèveront de grands chantiers navals qui auront besoin d'être dirigés par d'habiles ingénieurs. Qui pourra les mieux former que l'Université flamando d'Anvers? F>t n'y aura-t-il pas un avenir brillant pour nos fils? Et dira-t-on que la faculté do médecino n'aura pas sa place à Anvers? Anvers n'est-elle pas la clinique du monde et ne rencontrait-on pas dans ce port tant visité toutes les maladies de la terre? N'est-ce p!is à Anvers qu'on trouve iesplus grands hôpitaux du pays? Et les-docks n ofrrent-ils pas <7haque joùr, par les inévitables accidents de travail qui vont de pair avec les travaux des ports, une occasion sans é^ale pour I enseignement pratique de la chirurgie? Et en ce qui concerne la philologie ou l'étude des langues, Anvers n'est-ello pas la tour de i J ou résonnent tous les dialectes du I mopderi \ ' { ■ a uentâ Et notre confrère met de même en k les facilités que trouvera à Anvers l'ensi ment du droit et de l'art, pour conclu saluant le lustre nouveau que vaudra au t flamand, aux yeux des nations qui se do enrq r^ndez"v°us dans notre métropole, l'én d un temple où renaîtront les gloires lit ceau res, scientifiques et artistiques do la FI d'autrefois, pour le plus grand déveloi>p< r ce des fils de la Flandre de demain da Belgique libre, grande et forte. A M.£?.lirafôs$ icca- ieat A Malines, la traditionnelle distribi c la des prix a été remplacée par la remis simples diplômes. Dans sa simplicité vo' des « la petite cérémonie n'en conservait ches moins un certain caractère, et un me s et I lnen'' rï0 v'v® émotion patriotique accu den- la Procla™atiori des brillants résultats i unir nus au concours de 1914 par Victor ivre Quellenborgh, de Capelle-au-Bois, élèv tion rhétorique, volontaire de l'arméo b lent tombé glorieusement au champ d'hon mes en janvier 1915. 1°™- Et ce n'est pas le seul nom dont l'A mes uee.r?yal do Malines a le droit de s'e gueilhr. Deux autres de ses élèves, Va tion velde (rhétorique) et Van Boxelaere en conde) ont conquis la croix de chevalie do- 1 Ordre de Léopold, les armes à la m -ces au service de la patrie. Ce sont là des ei s à pies impérissables de ; ent sur Aés Brsitscani 'rix * yans les campagnes de Haelen, où, ■ le i août 1914, les Belges livrèrent un victori d'y combat à la cavalerie allemande, les tert sur | sous lesquels reposent les soldats de ; des j gique, sont toujours fleuris par des m; rt amies. Non loin de là, à Loxbergen, s héros sont enterres dans le cimetière s®*20 autres, dans un endroit isolé où un : un nument provisoire rappelle leur souvé sa au^ passants. On y lit cette inscription rif vers flamands: iaI ,,ïïier slapep gestion helden, ,,Die lieten in deze velden, „Voort 't Vaderland hun bloed, q* ,,Geeft hun een Eeregroefc, ,,Voor hunne zielevrede, ,,Stort ook uwe bede." (Ici reposent seize héros, Qui versèrent, dans ces champs, Leur sang pour la Patrie, ra Passant, salue-les ! e8 Pour le repos de leur âme, i© Donne aussi ta prière.) jn * Ans Pas»-® WaJ2©E" it à- I ■C'est l'huisser Paul Brogniet que les me 1G bres du Conseil des Prud'hommes de Cira rie viennent d appeler à recueillir la succession ui feu Louia Bataille. DS * * » e, Le mauvais temps a nui à l'état des vigi blés du pays hutois. L'an dernier, la qi lité du vin fut bonne, saais plus ! Cette a elle dépendra du temps dont nous joi , ' rona d ici à la récolte. Les grappes sont p fournies en grains. Actuellement, la réco' moyenne est de 70,600 litres, alors qu' 1631 et 1677, les droits frappèrent respe tivement 626,768 et 747,340 litres récoltf s Dès le XVille siècle, le nombre de lit-r ,. réioltés diminua. A l'époque de la Rév r lution, il était tombe a 400 pièces * * » La reprise^générale de l'activité dans l'i 0 dustrie verrière belge, que d'aucuns esconr r tèrent il y a quelques mois, ne s'est p 1 réalisée.^ On annonce, en effet, le chômaj du bassin de Courcelles, arrêté* pour gros: s réparation, qui suit le chôiîiago de Mari j mont et de la Coupe. Jemappes, en raisc de la rareté des matières premières, a décic I de chômer pendant un mois. La plupart ' des verreries, en raison d( , difficultés que rencontrent les expéditior ; outre-m©r, sont obligées d'emmagasiner un notable partie de leur production. ( La meme situation se présente pour 1 gobeletterie. Dans cette branche les .ordre diminuent d importance et le chômage es prévu. * * * Conformément aux instructions donnée récemment par la Centrée des huiles, l'ad ministration communale de Iîornu a procéd au recensement des ménages utilisant 1 pétrole pour leur éclairage et fixé la quan tité d'huile nécessaire pour le prochaii hiver. Le nombre de maisons éclairées ai pétrole est de 436. La quantité nécessaire sera de un quar; do litre par jour et par famille, soit pou] la période d'octobre à avril, 19,620 litres Divers industriels en demandont également ce qui entraînerait l'usage de 500 litres er plus. La bibliothèque populaire de la commune jouit d'une vogue toujours croissante. Pendant les six 'premiers mois de l'année, plus de 4000 volumes ont été donnés en lecture * * * Jugez par co qui suit du régime do liberté sous lequel vivent les populations des frontières franco-wallonnes. Les baguettes de saules no doivent pas être coupées la mi-octobre 1916. Les propriétaires de machines à battre sont tenus de posséder un registre sur lequel doivent être portées les quantités do céréales qu'ils au-ron^battues, ainsi que les noms des proprié- Les quantités d'orge glanées dans les champs par les nécessiteux doivent être livrées pour le 1er novembre, contre paiement comptant. On ne peut employer pour l'établissement des. portes ^'identité que des photographies 13 *'"nc- "ecamesi 30 cents la ligne. nùère neuves. Néanmoins, les anciennes^Z^ • igné- jusqu a ce jour restent valables. re en II est interdit do récolter"des pommes i Kîuple terre avant complète maturité. P anent Et ainsi de suite. Les Boches feraient mioi iction d indiquer ce qu'il est permis de fafrel terai- Lo premier mariage de mutilé à E» Louvièi autorités et la population pour la r'éceotio Hiou pas leurs, ainsi que de nombreux amis Une mess £ - "I»™ "ï )bte- ' * 7ad: A Spa 3lg6' mnLrf - ,?Pad°fa »PPrend™nt avec douleur 1, !leur n^ort^a l.ennemi du oaimirado Albert Huct, d, thé- , fufi t?"0110* d'une façon tragique sur lei nor- Ss à qUe'ÎUes des Aile ^se 1 „ ^, P°l"?Ia.tion spadoise n'oubliera pas B~ (se- entants généreux qui donnent leur Tfe r de la plus sainte des causes. 1 ain, Quatre Spadois viennent de tenter :1e fran em" teb^hes? & &happer à la tut<'!i,= Un d'entre eux S., vient d'an-iver dans un centre d instruction belge; un do sc-s ,-om lignons K.. fut électrocuS et les deux au^ u '' urfnt f^ts prisonniers. en Honneur à tous ces braves I res' î 3 ^ t s L6 Socialiste Beige. 4 œs» ':,£;r i mr 1 union des Travailleurs belges résident en Hol-Ca lande. Nous publions ci-dessous quelques extraits de son programme: Nous sommes des Belges, parce que nous voulons une Belgique indépendante Le gouvernement allemand n'a rien à reprocher à notre pays. î»ous le disons hautement : La gouvernement belge a toujours gardé la neutralité commandée par des conventions dûment signées et seul peut-être le gouvernement de irjmee aurait p„ se plaindre de la manière îûLr m ^"e' Ies OI'ganes officieux et cléricaux fulminaient contre les institutions de la Eepubhque, avec une mauvaise foi qui contraste Singulièrement avec leur platitude d aujourd hui. 1 Nous croyons que le bloc belge est nécessaire presence de 1 occupation ennemie. Nous \ i^S-les institutions constitu- tionnelles de la Belgique et nous n'avons ja-, a's mar ?de notre concours à ceux que lo roi ^Sar,d des clrc°nstances a investi do la mis-de n°u« représenter. Mais, aveç nos amis rctug.es en l'rance, nous sommes d'avis que j Je temps^d assurer le contrôle parlementaire m- arm' î">us Pensons que la collaboration des partis sera peut-être encore nécessaire a- après la rentrée, pour rétablir le pays dans il- uno situation normale et assumer los charges u_ nécessaires a l'oeuvre immense de la reconsti-tution.to t Mais nous sommés aussi des internationalis->n :eS' ,lls Iuttons pour créer en Europe et à c_ travers le monde un ordre juridique qui ex»b-stituera le droit a la violence. Tous los peuples ont lo droit de librement disposer d'eux-es mêmes, et nous sommes donc antiannexionnis-o- te décides. .Nous regrettons sincèrement qu'à i Oouference de la Paix de la Haye les (lelegues du gouvernement do Léopold II se a_ ' soient prononcés contre l'arbitrage obligatoire > P°"r plaisir à Guillaume II. Une poéi- ^ tique d arbitrage obligatoire eût sauvé la Bel- 'e C'est ^noo,ro ,p^llr ct5tte politique que :® ]'"e,nt.les ariuees de l'Entente, au témoignaga do M- Asquith, souligné par M. Briand. Nous 3- j no croyons pas a la nécessité et à l'éternité des n | massacres d hommes et nous no voulons pas (. ^ que les réactionnaires, quelque soit lo pava auquel ,15 appartiennent, puissent rééditer !S Ô!.S vm£t ans les horreurs d'aujourd'hui, s 1 ?° 60nt des idéologies et des utopies, ^ nous luttons pour ces rêves-là. Nous préférons 9 lutter pour un idéal, ot des Allemands qui. pour les idees de liberté, risquent des oon-a damnations de 4 années de forteresse, commo s ijlebkîieçht, nous sont plus sympathiques quo t patriotes d© café-concert, sans distinction d'origine. Ceci nous amène à dire un mot de la querelle linguistique en Belgique. Nous no sommes ni Flamands, ni Wallons - en ce moment. Nous nions l'existence néces-. saire d une question wallonno ou flamande b pendant la guerre. Si nous repoussons la po-. litique de ceux qui, aujourd'hui, voudraient , lier lo sort do la Belgique à celui d'autres ( puissances, nous repoussons également la politique des partisans de la séparation administrative a la sauce flamande du dr, Jacob ; comme à la sauce wallonne de feu les frères Chainayo. La Belgique est un bloc indivisible et chacune des deux nationalités y doi^ I des droits égaux. Nous sommes par- ■ tisons de I Université Klamandà de Gand nia-'s a une condition: c'est qu'elle soit créée par le gouvernement belge. Nous repoussons donc le don de M. von Bissing et nous n'avons qui mépris pour ceux qui, après avoir mis netro pays a feu et à sang, veulent simplement b>-;. ser le bloc belge et démoraliser notre popula tien. Nous combattons également de toutes nos forces la tentative de certains qui veulent créer en Belgique des oeuvres de séparation entre Flamands et Wallons. Les ouvrier ment que lo Comité National bslgo traite autrement les Flamands qu'il ne traite les \\ allons et en des entreprises, comme la Y olksopbeurmg, nous ne vfeyons qu'une tenta-tivo inspirée par d'autres considérations quo le desLr de nous venir en aide. Nous no demandons pas à nos lecteurs d'être en tous points d'accord avec nous. Si nous n imposons nos opinions à personne, nous com-| prenons parfaitenent qu'on le/ combatte mais I à condition ç[u'on cesse de les suspecter» Amenî

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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