L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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06 November 1915
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s.n. 1915, 06 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 01 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/c824b2z77p/
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geme Annee r*ï°. 37» S cents fio Centimes) Samedi & novembre IQ1& L'ECHO BELGE L'Union fait la Force «Journal quotikllera du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. z. VOOBBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteu en Chef : Gustave Jaspaers. „ ( Charles Bernard, Charles Herlbiet, Comité de Rédaction: { „ . . ' .. _ . , ( René Clinmbry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. Voorhurgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: Hollandefl.l. SOnar mois. Etranger fl. 2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Une Révocation . » w . w w — — JIous ne nous sommes plus occupé depui quelque temps de l'oeuvre lamentable entre pn5e en Hollande par une poignée d traîtres à la patrie belge. 11 nous faut e: reparler cependant, malgré la répugnanc que nous en avons. Non point, par exemple „0ur nous réjouir do ce que d#ux d'entr tnx MM. De Clercq et Jacob, aient ét Bfé's de la liste des innombrables chefs fia misants sans troupes qui mangent an râtelier de l'Etat belge. La révocation d deux professeurs, sous l'angle des événe ments qui bouleversent l'Europe, est vrai ment un fait de trop mince importanc pour qu'on s'en occupe plus longtemps. Mais c'est un peu le travers d'un cbacui Je se croire le nombril du monde et MM De Clercq et Jacob poussent vraiment cett hypertrophie du moi au delà des limite permises. Ils ont cru nécessaire de faire con naître à l'abonné de la ,,Vlaamsche Stem' les termes mêmes de l'arrêté royal qui le condamne et dont ils reproduisent le _fac similé dans leur journal. Nous voyons là 1' début d'une campagne assez bouffonne qu tend à faire passer les deux porte-plume^ di sieur Gerretscm pour des victimes, et c'es ainsi que M. René I j Clercq voudra' bien échanger ses maigres lauriers de poeti contre les palmes plus profitables du mar tyre. Malheureusement nous vivons a un< époque où l'état de martyr est difficile \ tenir. Il faut payer, non point d'un traite ment de trois mille six ou même de quatr< mille deux, mais de tout son sang. Pour n< prendre que des exemples encore cliauds M. De Clercq, même révoqué, fait asse; piètre figure à coté de l'architecte Baucc ou d'Alexandre Franck fusillés par le* Boches. D'eux à lui il y a cette différent qui distingue les causes qu'ils servent. Or donne ea vie pour l'urne ; on consent à perdre sa plaoe poux l'autre, après, bien entendu, s'être fait assurer les plus larges compensations. M. René De Clercq est assurément plus roublard, mais il ne mérite paà de statue. Il y a quelques jours, ce même M. De Clercq publiait dans la „Vlaamsclie *»em" un mirliton que nous avons retrouvé imprimé dans plusieurs journaux allemands «vec des- commentaires flatteurs. Il y avait i-dedans quelques banalités soir le lion flamand, qui a déjà beaucoup servi comme ^pouvantail, et des injures à l'adresse du gouvernement belge au Havre. C'était avant L révocation. Oignez vilain il vous poindra. Hier M. René De Clercq protestait de son dévouement au Roi Albert. Poignez vilain il vous oindra. La seule chose, cependant, qui fut à retenir dans le charabia rimé de M. De Clercq, c'est cette affirmation triomphante: Nous sommes des Germains, que diable ! . • . - Ce serait ou jamais le moment de dire qu'il n'y a pas de quoi s'en vanter, puisqu il est apparu clairement que la fourbe, la cautèle, l'hypocrisie., le parjure et_ la basse férocité sont des ,,vertus" essentiellement germaniques. L'effort des Latins, héritiers du génie civilisateur d'Athènes et de Rome, aidés des Anglo-Saxons, n'est que de contenir le- flot menaçant de cette barbarie germanique et de la rejeter dans ses forêts profondes d'où, pour le salut et l'honneur du inonde cultivé, elle n'aurait jamais du sortir. C'est elle qui a couvert de ruines notre Flandre, c'est elle qui a détruit («admirables joyaux d'architecture que furont» l'église Saint-Pierre de Louvain et les Halles d'Ypres, fleurons d'un art né de notre sol, nourri de notre air et de notre lumière, et où le lourd Germain n est absolument pour rien. C'est à lui, au Teuton du Brandebourg qui a déjà asservi l'Allemand du Rhin au point de le rendre semblable à lui-même, que M. René De Clercq et sa clique voudraient livrer nos populations mosanes, à la sensibilité si raffinée, et les libres riverains de l'Escaut qui, dans leurs étroites frontières, ont construit plus de villes et de monuments que l'immense Bochie n'en posséda avant la moitié du ciècle dernier- Voici quinze jours, à une réunion du ,,Algemeen Kederlandsch Verbond" section d'Utrecht, il présida une réunion où le traître Min-naert dit en substance : ,,En Flandre la situation est la même qu'en Afrique australe. Botha sert l'Etat. De Wet et Fourie servirent le peuple. Nous autres, Flamands, nous avons à choisir de même et '4(1)119 choisissons le peuple". La conséquence logique d'un tel langage ne peut être que la rébellion à main armée le jour où le Roi Albert à la tête de nos braves rentrera enfin dans sa capitale. Nous sommes cependant. assez sûrs du peuple flamand, n'en déplaise à M. Minnaert, pour augurer que 1© Rqi Albert sera autrement accueilli qu'à coups de fusil. L'enredingoté Bs. Domela Nieuwenhuis %egaard (en voilà un qui se ruinera si le projet d'impôt sur les noms supplémentaire, de M. Treub, est voté à la Chambre) : assistait à la même séance. Immédiatement | a-prèa il partait pour Berlin où, dans une réunion de l'AU-Deutsch Yerband, il allait j faire le porte-parole du peuple flamand. ô sinistre pasteur appointé par le gou- j Ornement belge, lui aussi, a vraiment un culot de mortier de 42 1 Tout en regrettant nous ayons pu renter ce personnage . * ftrgeet, npus û'&ypns rien à dire I après tout. Cet (homme de Dieu, du Vieux Dieu allemand, est Hollandais après tout et il est libre. Mais l'acoquinement des flamingants traîtres à leur pays et d'une petite coterie holiando-boche, qui médite la s fin de la Belgique pour servir les intérêts . de l'Allemagne, devient plus évident chaque e jour. Beaucoup de Hollandais, et des plus 1 sage3, regrettent de voir quelques-uns de 3 leurs compatriotes s'engager dans cette voie. Ce qui pour des Hollandais peut 3 n'être qu'une légèreté (et encore une fois g ça ne nous regarde pas) pour des Belges . est un crime. x Charles Bernard. ' Mi-g ■ Q zmm ; Pour nos soldats au front St Nicolas, Noël et Etrennos Le ,, Temps" reproduit ces quelques judicieuses réflexions de VAllemand Maximilien llarden, écrivain, trop personnel au gré des pangermanistes, souvent inégal, mais qui excelle à fustiger les travers de sa race: ,,Nous ne voulons pas entendre des cla-y,meurs patrotiqu-es de la bouche de ceux f,dont la. bourse se garnit par la guerre, y,dont les revenus pnt doublé, dont la puis- ,,sance s'est accrue ,,Ceux qui gagnent présentement de Tarifent en faisant des ,,affaires" en viande, „grains, légumes, pommes de terre, sont des yybandits. ,,Ceux qui s1 approprient le beurre pour en iyfaire hausser le prix méritent d'être pen-,,dus.„Et ceux qui jeûnent pour envoyer un ,,peu de gra-sse à leurs enfants au front y,devraient avoir le droit de mettre la corde y,au cou des sordides spéculateurs. ,,Soyons calmes, réservés, modestes; vi-yyVons en piété, en humilité; n'élevons pas y,d'idoles ; ne crions pas et ne soyons point yyfollement orgu>eilleux parce que nos sol-}ydats meurent pour nibs sur le front." Voilà bien la voix du désenchantement et du véritable bon sens. Finira-t-il, par reprendre le dessus en cette Allemagne si rude, qui retentissait, il y a un an, des clameurs enivrées et ne parlait que de ,,frische frôh-lige Krieg". Chez nous point d'agiotage honteux; aucune idole de bois, fétiche bizarre qui nous ramène aux âges sombres et rouges — mais la fois ardente, ancrée cm plus profond de nos âmes, la foi en nos brades, qui veillent sur l'Yser et guettent, avec des yeux brillants d'impatiente fièvre, les premières lueurs de la grande Aurore.... Et nous, au moins, nous pouvons les considérer avec orgueil, ces vaillants enfants de notre sol, dont l'Univers entier admire aujourd'hui le sublime courage. Mais sachons aussi nous souvenir d'eux et donner à notre reconnaissance une forme matérielle. Car, hélas! s'il fa/udra peut-être qu'un jour proche ils meurent pour nous, en attendant, ils doivent vivre. Et la vie dans les tranchées n'est guère rose, si quelq.Ues doucey,rs n'en viennent atténuer de temps à autre la rigueur. Vous qui le pouvez, donnez donc; donnez pour que nos poilus, au jour du grand effort, aillent à l'assaut avec plibs d'ardeur encore et plus de bravoure, de sentir combien nous sommes fiers d'eux et quelle reconnaissante sympathie nous leur vouons. Montant des 3 listes précédentes 309.25 fl. + 137.70 frs. P. S. 1882 ... 1.00 fl. La rédaction de l',,Echo Belge" >.00 frs. A. Il 3.00 fl. St.-Nicolas aux soldats, Gcor- gette Lesenfants 0.25 „ Pour que tous les élèves de l'Ecole Belge d'Amsterdam et des autres écoles belges en Hollande suivent mon exemple 0.50 frs. Allons les soldats internés, En avant! C'est pour ? vos frères qui vont passer l'hiver dans la boue de l'Yser 0.50 ,, Peu,, mais de bon coeur 0.20 fl. Pour que la famine règne bientôt en Allemagne 1.00 frs. Un appelhol 0.10 fl. Les grandes falres aiînueiies Notre «article relatif à la foire de Bruxelles était à peine imprimé que les journaux français annonçaient que la Municipalité -et la Chambre do commerce de Lyon — suivant l'exemple donne par Londres et par Birmingham — ont décidé d'organiser annuellement en oetto ville une foire à l'instar do celle de Leipzig. i La première de ces réunions sera ouverte le 1 mars 1916 et durera une quinzaine de jours. Les acheteurs étrangers, ainsi que les producteurs des nations alliées ou neutres, seront admis à participer à cette exhibition. L'initiative lyonnaise témoigne des bons résultats attendus de ces fréquentes rencontres de manufacturiers et de consommateurs. Raison <le plus pour quo l'idée ne soit pas abandonnée à Bruxelles. Nul doute que la manifestation projetée, sous l'active direction de M. I16riot, maire et sénateur de Lyon, aura un succès analogue à celui qui couronna la dernière Exposi.ion t'ni-verselle, organisée sous ses fluspice? > I. PF En Belgique. A Bruxelles. Les arrêtés relatifs aux effets de*com-merce et aux retraits en banque sont prorogés jusqu'au 31 décembre 1915, Toutefois, une modification importante est apportée au régime qui a été en vigueur jusqu'ici: Tout porteur d'une lettre de change échéant avant le 31 décembre 1915 est obligé de faire savoir au tiré, avant ce 31 décembre, qu'il est en possession de la lettre • de change tirée sur lui. S'il s'agit d'une lettre de change domiciliée, le porteur devra i prévenir le ,,domiciliataire" ; s'il s'agit d'une lettre de change payable par l'intervention d'un tiers au lieu du domicile du tiré, le porteur devra prévenir le tiers en question. La preuve de l'avis donné par le J porteur pourra être établie par un visa quo c l'intéressé inscrira sur l'effet en y ajoutant ^ la date et en signant de ses initiales. Cette c preuve pourra aussi çtre établie par le reçu f postal d'une lettre fecommandéeeou d'une j carte postale recommandée adressée à l'in- r téressé. Le fait de ne pas envoyer d'avis s entraînera la perte du droit de réclamer s des intérêts à partir du 1er janvier 1916. c Ces nouvelles dispoitions, appropriées en ^ conséquence, sont aussi applicables aux bil- j lets à ordre% ( * * * ,n L'homme qui a fait exécuter miss. Cavell J publie l'ordonnance suivante : ^ Il est strictement interdit à tout civil . de s'approcher, ailleurs qu'au passage près- j crit, des voies ferrées ou des installations ^ des chemins de fer qui sont gardées militai- c rement. Les sentinelles ont l'ordre de tirer r sur les personnes qui enfreignent cette dé- 6 fense. Je tiens à en avertir la population. ! Le gouverneur de Bruxelles, J von Zauberzweig. J * * * A l'occasion des fêtes de la Toussaint et 1^ du Jour des Morts une foule considérable c s'est rendue aux différents cimetières de ■ l'agglomération ,,du gros Briïssel", comme T disent les Boches. H a fallu prendre des mesures d'ordre, t notamment aux cimetières d'Evere et de F St.-Josse-ten-Noode, tellement la circulation était devenue intense. Une vraie cohue se ^ pressait 'autour des tombes de nos braves ^ morts pour la Patrie. Elles furent, dans j tous les cimetières, couvertes de couronnes € et de gerbes, au point qu'elles disparu- v rent entièrement sous des montagnes de r fleurs. G • • • n L'administration communale a installé qiia- r tre salles où les indigents pourront se chauffer v gratuitement. Elles se trouvent situées rue de Berlaimont, quai du Commerce, ruo des Patriotes et rue des Tanneurs. Ces locaux, qui ne manquent pas de confort, seront ouverts de 8 heures du matin à 6 heures du soir. d * * * g Les farceurs qui rédigent 1',,Information", grâce au concours moral, pccunier et intéressé 1< des Boches, ont l'aplomb d'écriro un article sur a „ An vers-Bagdad" 1 Pour ces lâches, la jonction ^ semble inévitable entre les Boches de Berlin, • séjournant à Anvers, et les Boches de Constan-tinople, installes à Bagdad. j Et avec ça? * * * e Les Boches ont mis en vent^* une série de é livres qui ne tromperont personne. Mention-nons leurs titres : Les Auteurs responsables de ^ la Guerre. — Avis et avertissements adressés par les diplomates belges au Ministère des Affaires étrangères, de 1905 à 1914 (avec fac- P similés). La Belgique et la Gueire — Considé- d rations politiques et économiques, par W. Vo-gel. La Guerre, la Culture et la Religion, par le Professeur Dr. Engel Amor Ruibal, chanoine-capitulaire à l'Eglise Métropolitaine,. Santiago do Campostela (Espagne). La Gueire et le Catholicisme. — Appel à la foi et au bon sens des g( catholiques belges, par Dom Germ. Morin 0. ,, S. B., de l'Abbaye de Maredsous. * * * 2' L'agent do police Cortvriendt, de Saint-Gil- les, voyant descendre de la chaussée d'Alsem- 'J berg un cycliste sans lumière, voulut lui barrer ™ le passage pour l'obliger à allumer sa lanterne, 1' mais le cycliste voulut passer outre et s'ac- le crocha à l'arrière d'un tram venant d'JJccle. ce Néanmoins, le policier voulut l'empêcher de passer; malheureusement, il fut renversé et dans sa chute il se fit une grave blessure à la j tête. Il fut, en outre, blessé aux jambes par le cycliste qui lui passa sur le corps et qui dispa- ni rut rapidement. Le policier, après avoir reçu les soins d'un médecin, a dû s'aliter. Quant au cycliste, on n'en a plus eu de nouvelles 1 * * * * w Le Crédit Communal de Belgique procède f ' en ce moment à une opération importante. Il s'agit de l'émission, au prix de 98 %, timidement annoncée par la voie de quelques affiches "qui ne peuvent qu'à peine solliciter l'attention des capitalistes, de 30 millions de francs d'obligations 4^. n( Depuis la guerre, le Crédit Communal do Belgique a déjà prêté plus de 35 milliorfs aux d\ provinces et aux communes belges, en vue le: d'assurer la "bonne marcho des services com- ^ munaux et l'alimentation de la population. Le ^ produit de l'émission actuelle est destiné à fournir "aux communes les fonds qui leur permettront. d'effectuer des travaux productifs cr et d'utilité communale. * * * Von Bissing s'occupe de l'enseignement ^ primaire. Et, en trois points, il rend ses ^ ordonnances. Il dit: 1. Par ordonnance du 15 septembre 1915 ^ du gouverneur général en Belgique, M. "e J* J, Pelhomme, inspecteur, principal de l'enseignement primaire, a été admis à faire valoir ses titres à la pension ; il est autorisé à continuer à porter le titre •-honorifique et l'uniforme de ses fonctions. 2. Par ordonnance du 11 septembre 191E iu gouverneur général, M. "G. J. Evrard, nspecteur cantonal, a été admis à faire valoir ses titres à la. pension. 3. Par ordonnance du 11 septembre 1911 lu gouverneur général, MM. H. L. J. Seressia, instituteur communal à Cheve-;ogne, et A. J. Genot, instituteur commuai à Blehen, ont été nommés inspecteurs cantonaux de 3e classe. ' i A Anvers. Un habitant d'une commune rurale ayant été 'objet d'une soustraction de quatre ou cinq eiits francs, ou tout au îiioins jugeant que la lisparition de cette somme était l'effet d'une oustraction, et ayant des soupçons à l'égard ['une certaine personne, crut devoir communiquer 6es soupçons à l'autorité compétente, j'enquête, qui fut la conséquence de cette cx)m-aunication, démontra que les soupçons dont il 'agit étaient erronés. La personne visée adres-a alors à son tour à qui de droit une plainte u chef de dénonciation calomnieuse, et des 'oursuites ont eu lieu. Le plus curieux de l'histoire, c'est que, pour a. rédaction de la communication qui a eu ces onséquences désagréables, l'intéressé s'était dressé à un avocat. - C'est lui qui a écrit la ettre ; le prévenu, qui a comparu lundi devant a 3e chambre, s'est borné à apposer sa signa-uro. Son défenseur a plaidé qu'il ne pouvait tre question d'une dénonciation calomnieuse; i rédaction de la communication est telle u'elio ne constitue pas une plainte formelle, t même si elle pouvait être considérée ainsi-.'est-ce pas le droit de tout citoyen qui a des ^upçons au sujet d'un fait préjudiciable pour îi? Si ce n'est pas le cas, ajoute le défenseur, 3 n'oserai plus dorénavant faire part au re-résentant de la loi des motifs que je crois voir de recoui&r à lui ; chaque foi9 que son in-ervention aboutit à un non-lieu, je verrais une oureuite en dénonciation calomnieuse 6uspen-ue sur ma tête, même si ma bonne foi est démontrée. C'est le renversement do toutes les lées que l'on nous a toujours inculquées sur 06 droits! Le tribunal a remis à huitaine son jugement ans l'espèce, que l'on peut qualifier d'intérêt ublic. * * * Avant sa récente visite au roi de Wurtem-erg en Flandre, le kaiser est passé, dit-on, par invers. Le gouverneur de la ville, prévenu une euro avant, fit déblayer la place Verte et xplorer la cathédrale que Guillaume II voulait isiter, puis il styla le bedeau. Les autos impé-iales arrivèrent à toute vitesse.. Le bedeau, ncadré de soldats allemands, salua le kaiser vec sa masse des jours de cérémonie. Quelques ares spectateurs seulement assistèrent à la isito du kaiser. A IL s é il e. La foire aux chevaux s'est tenue mardi eraier place St. Barthélémy, place Ma-hin et le long du quai St. Léonard. Evidemment, cette foire était pauvre, tous !s beaux exemplaires de la#race chevaline yant été réquisitionnés pour les besoins e l'armée allemande ou vendus1 en Germa- ie au profit du gouvernement boche- * * * L'exposition ouverte dans la salle des itampes de l'Académie des Beaux-Arts a Ai clôturée il y a quelques jours- Les ar-stes liégeois Caron, E. Carpentier, A. Don-ay, Richard Heintz, Am. Heurion, Xa-ier Wùrth, etc. exposèrent une série de aysages de la vallée de l'Ourthe et des Ar-onnes.Salonnet très réussi. A GasseS. Une nouvelle exécution a eu lieu par les nns des bourreaux de la Belgique. On ne a apprise que par voie d'affiche. Le Kom-andant d'étape a fait, en effet, placar-3T en ville un avis disant que M. Joseph Dppard. charron à Etterbeek, a étç — à . demande de la kommandantur de étape de Gand — condamné à mort par i tribunal du gouvernement à Cologne, et : pour raison d'espionnage. L'exécution a eu lieu. On ignorait ici l'arrestation de Joseph Dppard. Ce crime a été commis en Alle-agne. L'on ignore tout, à Gand, de cette >uvelle et lugubre affaire. * * * Le docteur B., très sympathiquement nnu dans notre ville, a été arrêté sous nculpation d'espionnage. D'autres arres-tions ont été opérées et maintenues. A Ostende Nous recevons d'Ostende même quelques ; ►uvelles. La ville, nous dit-on, est toujours isolée i reste du monde. Le seul réconfort que > Ostendais puissent trouver est dans le n du canon. Ah ! s'il ne tonnait pas dans 3 plaines des Flandres et parfois sur mer existence ne serait pas possible. On Be oirait entièrement abandonné. Le ravitaillement se fait de plus en plus facilement et la misère augmente. Le setre de la famine a frappé plus d'une is aux portes des pauvres gens. Mais utes ces souffrances seraient encore sup-rfcables, s'il n'y avait autour de soi la pré-ace de troupes allemandes, de commer-tita .allemands, d'esj>i«ns allemands. Tous j ces indésirables circulent constamment en ville, l'attention en éveil, prêts à vous moucharder, à vous dénoncer. Combien d'entre nos concitoyens qui ont passé en prison de longs mois pour n'avoir pas admiré, avec des ,-hoch" de joie, la kultur ennemie 1 Il fait froid, il fait triste, on se sent malheureux. Le charbon atteint un prix énorme. On ne peut trouver que du pain gris de qualité médiocre. Les carreaux, brisés par les différents bombardements, n'ont pu être remplacés, faute de verre à vitre ! Les quartiers du phare, de la chaussée de Thourout, du Sas, etc. sont d'un-cj tristesse navrante. Il n'y .a d'animation que rue de la Chapelle, rue des Soeur9 noires, rue d'Ouest, au Boulevard Van Iseghem, près de la Rampe de Flandre. Les officiers ont pris comme lieu de ren- ! dez-vous les abords de la Gare centrale. Ils ont installé plusieurs mess au centre de la ville. On a mis également à la dispo-( sition des soldats des casinos, des cliauffoirs, etc. Mais les ,,bierhauses" sont assez nombreux et, comme ces messieurs de l'armée allemande ne sont pas de bons templiers, ils préfèrent une large rasade de ,,schnaps" à la bonne bière de notre pays, —- qu'ils sont d'ailleurs incapables d-'apprécier. Le moral des Ostendais reste inattaquable. Il est d'airain. Et, tant que l'espoir fleurira dans nos coeurs, les souffrances . nous seront légères, puisque nous souffrons pour notre Patrie 1 Au ILtaxerralbouirM, Un correspondant du ,,Journal des Débats" mande que, le 13 octobre, un Zeppelin a eu un accident en Belgique. L'aéronef est tombé, après avoir explosé, près de Poix-St.-Hubert, entre Namur et Arlon. Le dirigeable est totalement détruit. Une partie de l'équipage est sauvée. Des mesures sévères ont été aussitôt prises pour empêcher le public d'apprendre des détails complémentaires au sujet de cet heureux événement. A Nsiirraaar. Le pain est vendu à Namur, à Jambes et à Saint-£>ervais à raison de 40 centimes le kilo. On compte aussi pouvoir bientôt fournir une ration plus élevée que celle de 250 grammes, d'un pain blanc, bluté à 85 p. c. Mais, des faits assez graves se eont passés au marché au beurre, à Namur. Indignées de ce que le samedi précédent les marchands et marchandes avaient exigé le .prix de fr. 2.50 pour la livre do beurre, les ménagères se sont présentées en foule au marché et ont déclaré qu'elles ne voulaient payer que 2 francs. Les négociants exigeant fr. 2.20 et ne valant rien entendre, plusieurs paniers ont été pillés par les mégères furieuses. Quelques marchands pour éviter le pillage ont cédé leur marchandise à 2 francs mais la plupart on plié bagage précipitamment. Ceux-ci auraient déclaré qu'ils allaient vendre leur beurre aux soldats ou le mettre en conserve, afin d'amener le public à se soumettre à leurs exigences. Il serait peut-être temps que les autorités prissent des mesures énergiques. A Maubeuge D'un seul coup, sept locataires de la prison de Maubeuge 6e sont enfuis. Profitant de ,,l'obscure clarté qui tombe des étoiles", Julien Stordeur, ajusteur à Boussois; Louis Dhoogho, journalier à Cerfontaine ; François Ledieux, journalier à Hautmont: Alfred .Margueritin, garçon boulanger à Louvroil; Jules Mairesse, journalier à Wi-gnehies; Emile Cuisset, mouleur à Haut-mont ; Gustave Roose, né à Adelem (Belgique), décidèrent, de prendre la clef des champ3. Comment réalisèrent-il% leur dessein 1 On ne sait, mais il ^est certain qu'ils se ^défilèrent".Les deux premiers revinrent au bercail et réintégrèrent le domicile... pénitentiaire. Les autres courent, ou plutôt 6e cachent encore ! Au Pays Wallon. L'impérieux besoin de se jDrocurer du cuivre a donné au Kommandant d'une série de villages des environs de Liège l'idée géniale de dérober les cloches des églises. Tant pis pour les fidèles, pour les prêtres et,..^ pour M. Erzberger. H est vrai que celui-ci ne peut qu'applaudir à cette ,,réquisition", puisqu'il s'agit de cloches bal-I ges qui vont servir à fabriquer des munitions destinées à tuer des Belges et, partant, à protéger la vie des fils de mères allemandes et des époux de femmes allemandes. Que faut-il de plus aux farceurs du centre allemand ? * * * On annonce la mort, au Havre, à l'âge de 53 ans, de M. Simon Kayser, professeur à l'Athénée royal de Chimay. A Totigires, Un habitant de.Tongres voyait avec déplaisir , que les soldats allemands dévalisaient fréquem- • ment ses pommiers ; il crut bien faire en allant prier poliment le commandant .de la place do faire cesser cette petit© „erreui4". Résultat: ( ce représentant de la Kultur lui fit infliger par ( sa Justice 150 marks d'amende et un mois de . prison, car les soldats allemands ne volent ni ne pillent. ( Au ILSmIbowrâ. Pour avoir été trouvé en possession d'un vieux fusi^ de chasse, un paysan de Laeffelt j ►6'est entendu cond amner à huit ©ois et à deux I semaines de prisoiv \i ( ' // y a un an! G novembre 191Jf: Autour d'Y près offensive des alliés; escarmouches et canonnades vers la Bassée, Arra* et sur la ècarpe; au nord de^ lai forêt de, Laigue, l'artillerie française détruit une colonne de voitures allemandes; dans l'Aisne, les Français reprennent Soupir et, près de\ Berry-au-Bac, Sa-pignexul; à l'est de Verdun- et sur les Haùts-de-Meuse, ils s'emparent de tranchées allemandes .Lettre du président de la* République cm ministre de la guerre rendant hommage à l'armée française. Le grand-duc Nicolas annonce au général J offre la victoire russe en Gahcie. Les Russes reprennent Ja-rosla.v, poursuivent les Autrichiens en retrante sur la Nida et s'emparent, en* Turquie, de Keuprikeuï* A Chabaitz, les Serbes repoussent victorieusement une attaque autrichienne. La Belgique remet ses passeports au ministre de Turquie. Us pesple e»p»bh> Comment les Belges vivent sous la botte allemande Victimes d'aujourd'hui, otages de demain. Les condamnations et les exécutions qui soulèvent en ce moment l'horreur du monde civilisé viennent de révéler toute l'horreur de la tyrannie dont les Allemands accablent la population belge. Cette tyrannie est un sj^stème qui se manifeste chaque jour à tous nos compatriotes par des tracasseries, des vexations ou d'horribles cruautés. Un de nos confrères bruxellois, qui a réussi à s'échapper ces jours-ci du pays occupé, noiu adresse sur ce régime des détails d'une précision éloquente. Ils apportent de nouveaux documents à l'histoire de l'oppression allemande et de l'admirable résistance du patriotisme belge. Entre le fil de fer qui limite la ,,zone d'étapes" à l'arrière de nos lignes de feu et le câble électrique tendu en piège de mort à la frontière ^ hollandaise, les Belges du territoire occupé mènent l'existence d'un peuple relégiu dans un camp de concentration. A l'est, à l'ouest, sur mer, les alliés font le siège'de l'Allemagne, et, au sort qui nous est fait pai l'occupant, nous ne sentons que trop que hou sommes la population civile du territoire assiégé et peut-être les otages de demain. La privation de nouvelles, de nouvelles exactes, est le mal dont on souffre le plus. On se souvient des patriotiques angoisses de Chateaubriand exilé, s'appuyant contre un arbre de la campagne flamande, au grand soir de Waterloo, pour écouter le canon d'une -bataille dont il ignorait encore le nom et l'issue. Prisonniers dans nos foyers, — car, pjir la volonté du roi de Prusse, charbonnier n'est plus maître en 6a demeure, — nous éprouvons chaque jour, chaque nuit, la même . torturo morale. Ali! certain soir, derrière ses fenêtres closes, Tournai perçut le bruit d'une cavalcado précipitée: après les violentes canonnades des derniers jours, ce ne pouvait être que l'avant-garde de la déroute. La nuit s'adheva dans les transes. Avec le jour arriva la décevante vérité; un détachement de cavalerie, hussards et uhlans, venait tenir garnison dans l'ancienne capitale des Mérovingiens. Dans, les villes et les campagnès la rie s'écoule ainsi partagée en alternatives d'espérances irréfléchies et de subit abattement, heureusement bientôt suivi d'une confiante réaction. Les multiples ,,kommandanturen" capo-ralisent et au besoin terrorisent. On vit dans la perpétuelle appréhension de voir son domicile envahi : parents soupçonnés d'avoir reçu des nouvelles d'un fils au front, citoyens dénoncés comme pouvant po<œé-der une arme cachée ou comme détenteurs d'un journal prohibé, voire d'une copie manuscrite d'un communiqué allie, tous sont sûrs de voir leurs meubles fouillés et d'aller passer quelques jours, souvent quatorze, à la ,,kommandantur". Sans parler dés amendes. L'amendo est maintenant le sévice qui a les préférences de l'oppresseur. Quelques exemples. Tout est prétexte à amendes. A Chièvres, le Dr Canon fait célébrer un service funèbre pour son fils, le P. Paul Canon, jésuite, tombé au champ d'honneur à Lizerne en se dévouant pour relever les blessés. La famille était encore sous le coup de cette fatale nouvelle, quand M. Canon père est mande à la „kommandantur". L'officier prussien lui déclare: Vous avez commandé un service pour votre fils, soldat dans l'armée des alliés. Comment avez-vous su qu'il était mort. Vous communiquiez donc avec l'ennemi. Si jeudi (.on était lundi), vous no nous avez pas fait connaître vos moyens d'information, vous serez condamné à 10.000 maries d'amende. Le Dr. Canon a payé l'amende. Le 19 août, dans la soirée, M. Paul Delan-nov le sympathique bourgmestre d'Enghien, reçoit la visite d'une estafette allemande qui ui tient ce langage: ,,La vV-le d'Enghien est condamnée à 5.000 marks d'amende, vous avez ;rois jours pour les payer".. Le lendemain, M. Delannoy se présente chez le kommandant, installé au château du parc (propriété du duc l'Aremberg, mais louée à M. F. Empain). [i'officû^r. un landsturm hambourgeois. coupe mméc«%J» ment court aux demandes d'expli-;ations et aux protestations du bourgmestre »n lui faisant cette déclaration typique: ,,Esti-nez-vous heureux d'en être quitte avec 5.000 marks d'amende; il y a un an, vous auriez été usillé, vous et les principaux habitants l'Enghien, et la ville aurait été brûlée". Quel itait le prétexte de ces nouvelles exactions illem'andes? Voici: Au mois de mai 1915, une pierraille fut trouvée à Granchamp, à une Jieuo l'Enghien, sur une voie ferrée secondaire dont es Allemands ne se servent d'ailleurs pas. Le nênie prétexte valut à Pctit-.EngMen une imende de 3.00^ marks. On raziie tout. Rançonné d'une part par ce £>_ . ii a-aiendes, U pays est encore goumia à d'iiy» ^

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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