L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 24 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pg1hh6db93/
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gèBie Année IV®. 549 a cents no centimes) Lundi 24 avril I9ÎC L'ECHO BELGE L'Union fait la Force Journal Quotidien du iratin paraissant ers Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les Iettces doivent être adressées ai! bureau de rédaction: N. z. VOORBUSGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. „ , . . ( Charles Bernard, Charles Herbleî, Comité de Rédaction: „ , . ' | René Chambry, Emile Painpare. JPoatr les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.35. Voorburgwal 234-240, Aoisterdam Téléphone: 1775. Abonnements: HoSlantleft,!.SOpar mois. Etranger E.2.0S parmoia Annonces: Î5 cents !a «ane. Réclames: 30 cents la ligne. L'Ecole des fauves 11 y a quoique part eu Allemagne u' jniviurà chenapan, qui est probablement d' Nuremberg, et qui est certainement candi d&t à la Croix de For de' première classe Son nom, malheureusement, n'est pas en core révélé ; il le sera, soyez-en certains . E il le mérite: oet homme a reculé les limi tes de l'infamie en s'att&quant, en oetb guerre, à oe qui était généralement oon sidéré comme sacré, comme intangible, com me fermé à jamais à toutes les querelles, i tous les attentats, à tous les crimes. I 6'cst attaqué à l'âme des enfants. Il n< suffisait pas à la gloiro de l'Allemagne d< combattre les non-combattants, d'incendiei les églises, de supplicier les prêtres et d< violenter les nonnes. Derrière les lignes de l'armée allemande, un liomme s'inquiétai' déjà de la déformation possible et complète de la mentalité des Allemands de demain et, craignant que les enfants boches ne suivissent pas d'assez prèî les traces sanglantes de leurs pères: il redoutait qu'ils ne se détournassent d'instinct d'une route qui mène l'Allemagne par de3 détours abominables, à la défaite irrémédiable. Il a donc voulu que les to-ul petits aimassent la guerre avant de savoii lire et suçassent avec le lait — le maigre lait do la guerre — l'amour du pillage et de la rapine. C'est une grande et noble idée. I. a bien mérité la Croix de Fer, celui-là ! Son invention consiste en un jouet qu: fait fureur actuellement en Allemagne. Cela s'appelle ,,Das zerschossenc Dorf" (k Village bombardé),*et l'Illustration nous on donne une reproduction qui permet de iu-œr de la mentalité, et dos joueurs, et de l'inventeur. Ce sont des feniLles coior^éesj ercosicremenit illustrées et que l'on découpe conformément à de3 instructions compliquées, mais savoureuses. Il s'agit de reconstituer le village bombardé, — le village français détruit pp.r la mitraille boche. Une des feuilles représente l'église, dont le toit est percé de tous d'cfcus, une autre la mairie, qui n'est qu'un amas de ruines grisefe, une troisième, l'hôtellerie, avec ses murs noircis et croulants. Et il y en a d autres. Il s'agit de rassembler tous ces feuillets pour rcoonstituer, dans l'état où l'a réduit l'artillerie allemande, le village français détruit , dévasté, souillé !.... Je veux croire qu'il y a dies Allemands qui ne donneront pas à leurs enfants un pareil jouet, mais il n'y en a pas beaucoup. Il faut ponsor, au contraire, que dans plusieurs millions de nurseries allemandes, des moutards s'amusent innocemment à rebâtir, selon le voeu de l'inventeur nurembeigeois, lo village que leurs pères ont travaillé à réduire en cendres, lies centaines de milliers d'enfants apprennent ainsi dès leur enfance qu'il est bon, juste et salutaire de détruire des villages, pourvu qu'ils soient français, et, en les reconstituant dans leurs têtes inconscientes, admirent aviant de rien comprendre les crimes paternels, en attendant de les imiter, de les continuer et, si possible, de les parfaire. C'est avec de3 moyens pareils qu'on prépare à l'Allemagne une g<inération de petits fauves, ceux qui brûleront Louvain et détruiront les cathédrales françaises, si l'histoire leur permet jamais une nouvelle agression, après colle, ratée, de 1914. Déjà lors de Noël, l'an dernier, le comte Ee-ventlow, un des pires maniaques du pangermanisme intégral, recommandait aux parents allemands de ne donner à leurs e»u-fants, filles et garçons, que des jouets militaires, fusils de bois, panoplies et uni-formés. Cela, c'était pour les enfants de 8 à 15 ans. Aujourd'hui, on s'attaque aux moindres bébés, en leur expliquant, à ces pauvres gosses, qu'on ne nourrit plus décomment, qn^'il n'y a rien de plus baau au monde, et même de plus arau-laut qu'un village détruit par la mitraille. Lee résultats d'un enseignement semblable sont faciles à estimer. Avant de savoir marcher. l'enfant boche demande, non de la poudre et de3 balles, mais son ,,village bombardé". Plus tard, vient le ridicule „Kricgspiel" (que d'authentiques professeur, à lunettes ont recommandé comme excellent et exaltant!). Vers la dixième année, oe même enfant apprend, avec la ge0~ graphie et l'histoire, le maniement d un sabre do bois et d'un canon de carton. Quai-«iies années encore, le voilà versé dans les /, boy-scouts" où il mettra en pratique, dans la mesure où la polioe le lui permet, son goût savamment développé de destruction et de brutalité. Quelques années encore, et le voilà soldat. Dès lors le jeune fauve est mûr. Il n y a plus qu'à le lâcher— René Feibelman , u y a un bu %)h avril 1915: A près remploi des gaz (wphyziants, la veille, les A U emands multiplient. leurs efforts contre le front d'Y près. Us rencontrent une résistance qin déconcerte tous leurs calculs. Anglais, Belges et, Français regagnent une partie de leurs positions V^ùbres. Ils reprennent JJzerne. A Beaw-séjour, au saillant nord d'un fortin, cinq wînes allemandes font explosion près des tranchées occupées par les Fiançais; ceux-s'emjiarent aussitôt des entonnoirs et s maintiennent. Aux E par g es et à la ),Têt à-Vache" (forêt d'Apremont.), attaques e nemies repoussées. Dans le bois d'Aill combats acharnés pour la possession < tranchées que les Français perdent, me x reprennent bientôt. D'autres attaques ail * mandes sonp enrayées au sud- de la foret < Farroy et. au lleïchsaherkopf. Front orie tal: les Russes s'emparent dans les Carp thés de nouveaux sommets. t ' La utilisation ries milliards. L ; Depuis quelques jours, le Trésor allemar | s'est mis à encaisser lo prodait de son qu; 1 trième emprunt: 10,667 millions de marks, < 13 milliards 174 millions de francs environ. ' cette nouvelle, on se dit: quel remue-ménaj : -de milliards ! Et l'on croit voir les caissie: « se débattant au milieu des liasses de billets c > banque, avec d'autant plus d'agitation que premier jour de paiement tombait le 31 mar date particulièrement fertilo en échéance Aussi est-ce avec un certain étonnement qu'c lit dans le ,,Berliner Tageblatt", sous ! signature de l'économiste Norden: ,,Notre nouveau succès financier, nous le s: vons, n'inflige pas do grosses secousses a marché monétaire". Voilà un économiste bien rassuré. Que i passe-t-il donc? A peu près ceci: on ne paie pas et c n'encaisse pas; on passe des écritures, sin plement. Quand le Trésor allemand a besoin d'arger il ne fait pas comme 1e Trésor français, qt déclare- franchement par la voix do Al. Ribot ,,J'offre des bons de la Défenso nationale, < tout le monde saura combien j'en place", o bien: ,,J'emprunte à la Banque, dont tout ] monde lira le bilan". Non. M. Helfferich e plus discret. S'il a des fournisseurs à paye; il règle en traites commerciales, à 90 jours pa exemple. S'il a des paiements non commei ciaux à faire, il prie confidentiellement la Bar que d'Empire de lui acheter dos bons à cour terme. Ces bons portent un nom fait pour r< jouir un ministre des finances: ils s'appellen ,,bons sans intérêts" ; seulement il se trouv quo la Banque d'Empire, en les achetant, d« duit du prix du bon une somme qui correspon précisément à un intérê/. de o % l'an. Ainsi 1 père du ,,Bourgeois gentilhomme" ne porta point le titre de drapier, et pourtant il vendai du drap. Traites et bons, naturellement, ne rester pas chez les fournisseurs de l'Etat ni dans 1( caisses de la Rcichsbank : ils émigrent dans le établissements do crédit, grands ou petits, qi en boun-ent consciencieusement leur port< feuille. Do préférence, ces établissemenl repassent les bons à leurs déposants ou bie aux caisses d'épargne. On arrive alors exact< ment au même résultat que le Trésor frança quand il place ses bons do la Défense nati< nale, seulement on ne donne jamais de tota et M. Helfferich peut raconter au Reichsta quo l'Allemagne consolide au fur et à mesur toute sa dette flottante. Vient le jour d'un emprunt: on n'a qu' battre lo rappel des traites et des bons, € leur armée docilement mobilisée accourt pou se changer en titres de rente: ,,Ainsi, constat triomphalement M. Norden, on a pris d'avanc les précautions nécessaires pour que le flot de milliards coule sans bouillonner." Cependant, qbjectcra-t-on, tous les fournis seurs de PEtat et tous les possesseurs de bon ne peuvent pas transformer leur papier à troi mois en titres de rente perpétuelle. Plus d'un parmi eux, a besoin de son argent pour paye cp qu'il doit. — C'est vrai; mais quand u: Allemand a besoin de payer, tout un systèm perfectionné de chèques et de crédit lui perme de réduire au strict minimum l'emploi des bil lets de banque. No pourrions-nous pas imite un peu plus ce système? Cela dépend moin des banquiers quo de l'Etat et du public. 1 faudra revenir là-des6us. En attendant, on comprend pourquoi 1 Trésor allemand a choisi, pour commence l'encaissement de son emprunt, une échéanc aussi encombrée que celle du 31 mars. Un masse énorme de traites et de bons étaien sans doute payables ce jour-là : ou les a con vertis bon gré mal gré, en titres do l'em prunt, et la semaine prochaine M. Helfferio! va pouvoir annoncer: ,,Le Trésor n'avait pa plutôt ouvert 6es guichets qu'on lui apportai 10 montant de se milliards de souscriptions Comme ces immenses sommes d'argent s déplacent facilement et spontanément! Nous ne nous laisserons pas tromper par c< bluff. Nous n'envions pas la situation d'ui pays qui dissimule lo montant de sa dette flot tante, et qui oblige ses fournisseurs à s< laisser payer en titres do rente. Mais il y < tout de même un enseignement à tirer de: méthodes allemandes. Non seulement l'Allemand s'applique à em ployer le moins possible des billets de banque comme instruments dé paiement, mais encore 11 s'abstient soigneusement de les employei comme instruments d'épargne, de les mettre de côté dans des coffres. Et là il a absolumenl raison. L'instrument d'épargne, ce n'est pas 1( billet de banque, qui ne produit pas d'intérêts et qui risque tôt ou tard de s'envoler vers des dépenses superflues ou vers de mauvais placements étrangers. Les Allemands ne thésau-i risent pas leurs billets — les bilans de leui Banque d'Empire l'indiquent. îls préfèrent | thésauriser les Schatzscheine qui rapportent I des intérêts, qu'on prend pour le temps qu'oc veut et sur lesquels on se fait avancer de l'argent quand on veut. Nous avons un instrument I d'épargne aussi parfait, et qui, lui, ne craint pas de se montrer : c'est le bon de la Défense nationale. 11 enrichit la pays en fixant la I richesse. Nous ne nous en servirons jamais assez. („L'Echo de Paris.") Jean Herbette. ..1» ■ 9 En Belgique. — lt te Régime de h Terreur Un des horticulteurs les plus connus d< Gand, Hollandais de nationalité, après de nom l~ breuses démarches, reçut les passeports néces 7" saires pour se rendre en Hollande, à la oon dition qu'il ne retournerait plus en Belgique pendant la durée de la guerre. Une déclaratior écrite fut exigée dans ce' sens. Son -jeune fils, qui était souffrant, écrivr une lettro d'adieu à son instituteur et la remil à un petit garçon de son âge. Celui-ci oublia la lettre qui lui avait ét< remise sur le tramway par une servante. Ct fait, observé par un agent do police, déclanchs d les recherches. Lo garçonnet fut suivi, pisté ei i- la morale de l'histoire est la condamnation s >u trente marks d'amende du père du jeune honv A me pour transport de correspondance! |0 ^ j/. .y •s Arrestation de M. Jean Belpaire. le Jean Belpaire, le militant socialiste bien le connu de Nivelles, vient d'être arrêté et jeté s, en prison. Les raisons de cette arrestation s. sont inconnues. n —- a A fSraisfelles U _ y a un mois une vente de 138 bons tableaux rapportait 35,000 frs. Mercredi passé, une nou-56 voile vente a eu lieu à la Galisrie royale où ont été dispersées les collections de M. H. Ril-n laert, de M. L. de Bruxelles et d'autres, soit l~ 89 tableaux. La vente a produit exactement 00,855 frs. et 7 tableaux ont été retirés faute t* de mises suffisantes, notamment un Forain, qui 11 avait acquéreur à 28C0 fr., un Gustave Cour-'■ bet à 3000 fr., un Fan tin Latour à 4500 fr. et une ,,Laitière flamande" de Jan St»ob-11 baerts à 5,500 francs, ©te., soit pour 17,945 frs. 0 quo les amateurs auraient donnés de grand ^ coeur... ' Les minuscules podhades sont adjugées à des r prix de 75 et de 50 francs. ,,La Cathédrale", eau-forte, de J. Ensor, partie de 20 francs, va à 60. Impeus Josse, ,,Marché en Flandre", C est adjugé à 1,500 francs. ' Un Jan Stobbaerts, ,,La Cuisine", va à 4-500 frs! Un Franz Courtens, ,,Au beau pays de n Flandre" est adjugé 7000 frs. ~ Alfred Verwée, lui aussi, fait respecter ses prix. Des tableautins d'une trentaine de cen- 0 timètres, des vaches, un étalon en prairie mon-"k tent à 950 et à 900 francs. ,,Animaux en prai-^ rie", de 56 sur 44 centimètres, atteint 2000. E. Claus, monte par bonds à 2000 également. Une vue de canal, de V. Giîsoul, fait 2200 s francs, un Verboeckhoven 3000, un Vogels 1400, ? et un autre du même 1300; ,,Singes et chiens", 1 de Joseph Stevens, 1200; une Rêverie", de son frère Alfred 1000 fr. ; la plage de Viller- s ville, d'E. Boudin, do l'Toole française, est ad-11 jugée à 2400; le ,,Laboureur", de Jakob Smits, fait. 1000 francs. s La romantique ,,Mort du cerf", dans la vafl-l<*". de Dubois, a changé de possesseur pour '> i 1500 francs, ainsi que la ,,Mer du Nord", S ' d'Artan, pour 2000 francs, e * * * ^ Les administrations communales du Plus t Grand Bruxelles viennent de donner des r ordres sévères aux commissaires de police e pour que, dans l'intérêt de la circulation e dans les rues et sur les places publiques, s on empêche les chanteurs ambulants de provoquer des rassemblements. Aucune autorisation pour la vante de chansons sur ia voie publique ne sera plus délivrée. * * * L'administration communale d'Ixelles vient dé prendre une sage mesure en ce qui ® concerne les expulsions des locataires en retard de ^paiement. Le mobilier de ces. mal-^ heureux restait parfois, on le sait, une jour-s née entière sur le trottoir... D'après des 1 instructions qui ont été données à la police, les objets mobiliers abandonnés sur la s voie publique pourront être remisés dans l" les locaux ou sous-sols de l'aile droite de 2 l'Hôtel communal, en attendant que le bâ-j! t-iment. du fond.de l'immeuble, sas rue de Berlin no 20, puisse être affecté à cet usage. Le service d'hygiène est chargé de l'en-i lèvement et de la mise en dépôt des meubles s après que la police en aura fait l'inven-t taire. • * * Le projet de oréation de nouvelles écoles à , Schaerbcck est grandiose. Il comprend: io. L'agrandissement du groupe scolaire de 1 la chaussee d'Helmet et de la rue do l'Agriculture ; ! 2o. La construction de l'école primaire de ! filles du groupe de Linthout; 2o. L'érection, rue Eenens, d'une école professionnelle ménagère, avec adjonction d'une ' section froebelienne et d'un crèche; 4o. La construction d'éooles moyennes pour ! filles et pour garçons dans le quartier Lint-hout-Dailly ; 5o. La construction d'un athénée communal;Oo. L'agrandissement de l'école des filles rue Josaphat ; 7o. L'agrandissement de l'école des filles rue Rogier ; 8o. La surélévation d'un étage sur les bâtiments du groupe Gallait-Quinaux ; 9o. La construction d'un groupe scolaire pour les déux 6exes aux environs du cimetière de Schaerbeek ; lOo. La construction'd'un groupe complet près de la gare de Schaerbeek ; Ho. La construction d'école6 primaires pour filles et garçons dans les environs du chemin de fer Sckaerbeek-Hal ; 12o. La création d'une école primaire pour garçons à proximité de l'église Sainte-Marie ; ' 13o. La réalisation du projet d'écoles en plein air , La commune possède déjà les terrains nécessaires pour la réalisation des projets des articles 1, 2. 3. 6, 9 et 10. 4 A Anvers ' On annonce les fiançailles de M. Arthur Cornette, avocat et membre du Conseil communal, avec Mlle Lambrecht. Depuis le lundi 17 avril, dix locaux — un s par section — seront désignés où les bons de pain blanc pourront être retirés tous les jours de la semaine. Les porteurs do pain ont reçu l'ordre do sonner journellement de porto en porte pour délivrer leur marchandise ; ils ne peuvent pas vendre le pain à la charrette ni réclamer la | carte do rationnement aux personnes qui leur présentent un bon comme oela s'est déjà vu. Le service s'améliore do jour en jour et donnera bientôt pfeine et entière satisfaction. La Ville avait commandé dès le début un nombre de 150,000 pains blancs; les souscriptions faites jusqu'ici laissent, comme on l'a vu par une de mes précédentes communications, un certain écart entre ce chiffre et celui des pains demandés la première semaine; lo reliquat de pains a été distribué aux pauvres de la ville et employé dans les distributions de soupe aux indigents. La deuxième semaine, une centaine de mille bons ont été vendus, mais ce nombre sera certainement dépassé ; une grande quantité de personnes, ignorant sans doute quo les bons devaient être retirés dans les écoles samedi dernier, avaient négligé do le faire. * * *■ La deuxième session de la Cour d'assises de la province d'Anvers, pour l'année 1916, s'ouvrira le lundi 15 mai prochain, sous la présidence de M. de Lichtervelde, conseiller à la Cour d'appel. A E-,3<ègge Ce n'est pas le R. P. Yvan de Pierpont qui est condamné à trois ans de prison par les Allemands ; il est missionnaire au Congo. Il s'agit du R. P. René de Pieqxmt, ancien préfet du collège Notre-Dame, à Tournai, qui est condamné à deux ans d'emprisonnement en Allemagne. A Voici à la suite de quelles circons...uces le professeur Pirenne a été emmené en Allemagne. Von Bissing avait mandé l'éminent 'historien. Il lui offrit de devenir recteur do l'Université de Gand flamandisée. Pirenne ré- ' pondit noblement que, seul, le gouvernement belge avait qualité pour lui offrir les fonctions do recteur. — Donc, vous refusez? questionna le gouverneur.— Do toutes mes forces, fut la réponse. — Très bien. Vous me voyez contraint de vous envoyer en Allemagne. Le brillant professeur, dès ce moment, lie put plus retourner à Gand et sa femme dut venir à Bruxelles l'embrasser pour la dernière fois. Lo professeur Frédéricq ayaut refusé dans les mêmes termes la même offre, le même traitement lui fut réservé. * * * Nous apprenons la mort, à l'âge de 81 i ans, du R. P. Gustave Steyaert, qui comptait 61 ans de vie religieuse ; il avait été < préfet du collège des Jésuites de Gand, rec- ; teur à Alost et à Turnhout et supérieur de la résidence de Gand. • m » Une triste nouvelle vient de parvenir au ministre d'Etat et à Mme Cooreman : leur ] gendre M. Willy Verspeyen, le second fils j de notre éminent et regretté confrère Guil- J laume Verspeyen, vient de mourir à Gand, j à la suite d'une courte maladie. ( M. Willy Verspeyen était à peine âgé de f 36 ans. c * * * € Voici quelques chiffres payés par la Ville à des entrepreneurs pour l'exécution des tra- ( , vaux ,, com mandés" par l'autorité allemande: : Baraquement, tables, bancs ... fr. 5,720,000.00 c Bâtiments communaux occupés ,, 193,760.00 ; Casernes ,, 193,700.00 . c Entretien des gares ,, 32,900.00 c Bâtiments civils ,, 338,395.00 i Terrassements Saint-Denis ..... ■ ,, 509,054.07 c Bureau des réquisitions ,, 2,552,144.80 r Aux sommes ci-dessus, il faut ajouter c fr. 2,728:878.54, payés à des entrepreneurs i pour les travaux exécutés depuis la guerre pour | compte de la ville. 1 A Louvain j Malgré les difficultés que rencontrent les ' déplacements en ces temps de guerre, la i Société des propriétaires de Louvain, convaincue de la nécessité de la fondation d'une forte fédération nationale pour la défense J de leurs intérêts communs, organise néan- y moins une assemblée régionale pour délégués de sociétés de propriétaires du pays flamand p et surtout des provinces de Brabant, Lim- bourg, Anvers, Flandre orientale et Liège. n Une pareille réunion aura lieu à Mons, lj le vendredi 28 avril prochain, pour les J sociétés de propriétaires du pays wallon et }( principalement de la province du Hainaut. j A ces réunions on discutera la fondation n d'une Fédération nationale de sociétés de t propriétaires, ainsi que son règlement et les I intérêts particuliers qui peuvent et doivent P être soutenus et défendus par une telle fédération . s A Verviers £ Le Comité de secours "aux victimes de la ; s' guerre publie la liste des souscriptions men- j n suelles versées du 1er mars 1915 au 29 fé- j vrier 1916. Nous remarquons parmi les plus i: importantes (10,000 francs et au-dessus), p les postes suivants : Peltzer et fils, 200,000 j fr. ; Peltzer et Cie, 65,000 fr. ; Iwan Si-mems, 245,000 fr. ; Société anonyme La Vesdre, 141,500 fr. ; Hauzeur Gérard fils 130,000 fr. ; Alfred Hauzeur, 50,000 fr. ; Société anonyme verviétoise de peignage et • filature, 32,500 fr. ; François Voos, fr. 22,444.70; Banque Générale Belge, 24,000 fr. ; Banque de Verviers 23,000 fr. ; Crédit Anversois, 24,000 fr. ; Tissage Hauzeur fils aîné, 24.000 fr. ; Jos. Zurstrassen, 21,000 fr. ; Société anonyme l'Ensivaloise, 21,000 fr.; Grandjean-Hauzeur, 15,000 fr. ; Léon Lejeune, 13,000 fr. ; Tramways Ver-viétois, 10,950 fr. ; Erasme Dessin, 10,000 fr. ; J.-B. Gobert et Cie. 10,000 fr. ; Th. Houben., 10,000 fr. i Au total, les souscriptions atteignent la somme de fr. 1,396,726.77, à laquelle il faut ajouter les souscriptions antérieures au 1er mars 1915, soit fr. 490,5p3.10. L'ensemble se monte de la sorte à fr. 1,887,229.87. ' En outre, des bons en marchandises pour une somme de fr. 1.176.27. A A ir Hosia ■Lo Conseil communal vient de consentir urie concession de sépulture gratuite et à' perpétuité pour les militaires de toute nationalité tombés pour leur patrie et morts sur le territoire de la ville d'Arlon, ainsi que pour les civils belges victimes de la guorre ct inhumés su cimetière de la ville. Ata Pays WsiSEora Suivant le projet soumis par le ministère de 1 agriculture à l'approbation du gouverneur général de Belgique aucun négociant ne sera admis a faire le commerce de beurre s il ne fait partie de l'Union professionnelle des marchands et producteurs de beurre de sa région. < ; Afin de régulariser toutes les situations, l Union professionnelle des marchands et producteurs de beurre do Cha.rleroi et environs s'est réunie eu assemblée générale. Le droit d'inscription, fixé à 15 francs jusqu'au 15 avril, sera porté à 50 francs après cette date. Il est inutile de faire ressortir l'importance et l'intérêt que présentera cette réunion pour les marchands et producteurs de beurre. La Centrale des Beurres, suivant toutes les probabilités, sera prête à fonctionner les le 1er mai prochain. -# * * Quatorze wagons de pommes de terre, exclusivement destinées à la plantation, viennent d'arriver. Elles seront réparties entre ces communes : Antoing, Bruyelles, Calonne, Chercq, Gaurain-Ramecroix,^ Iiol-lain, Tournai, Rumillies, Vaulx, Warchin. En ces derniers temps, de nombreuses réclamations se sont élevées dans nos campagnes concernant la disette du son ; cette situation- va changer : la prochaine production est exclusivement réservée au Tournai- , »is. On possède actuellement 67,000 kilos de : ourteaux et 65,000 kilos de farine de tour-eaux.De plus, le Comité régional met à la disposition de la Ville 2,150 kilos de sulfate i ammoniaque. Les demandes doivent être idressées à l'Hôtel de Ville. A Lierre L'administration communale a déjà fait 'éparer en partie les dommages occasionnés ' >ar le bombardement allemand en 1914. -.es arbres brisés par les obus ont été rem- ( >lacés par de, jeunes plants. La chaussée l'Anvers a été repavée en partie. Les [jonts 1 ont en bon état et on ne voit plus la trace ' les obus qui avaient creusé de si profonds, ntonnoirs dans le sol. î Les poteaux indicateurs portent des ins-. riptions allemandes. Le long de la Nèthe •n a planté des arbres et des taillis. ( En octobre 1914, la contrée fut inondée ( t le génie belge avait fait des routes fausses [ui, d'après des poteaux indicateurs ' 1 nexacts, menaient tous vers des bas-fonds; ela dans le but d'égarer les troupes aile- î aandes qui se seraient perdues dans l'obs- i urité. ; Les Allemands ont fait enlever tous ces £ oteaux. i La ville de Lierre a contracté un emprunt j ans le but de couvrir les frais occasiomiés t ar les travaux publics communaux. i ( Au Limboisrg < Les rations sont fixées comme suit par se- ° laine et par tête: 1£ kilo de farine, 200 gr. ( e graisse, 100 grammes de café, 1 kilo de iè- ,c es, kilo do farine de maïs pour les ménages ^ e 1 à 3 personnes, 1 kilo pour 4 personnes et ] lus. Les marohés prennent de plus en plus d'ani-lation, à causo de l'approche de l'été, et si le ôtail de boucherie est encore rare, do même ue lies veaux et 1e beurre, par contre, il est résenté en vente beaucoup de jouncs porcs; >s prix, en général, diminuent rapidement. c ies paysans veulent garder leurs stocks do pom- ( les de terre en vue de leur propre alimenta- r on et dans l'idée que le prix va augmenter. r our ne pas les donner en nourriture à leurs ores, ils préfèrent rendre ceux-ci. * * * En vertu d'un arrêté du sieur von Bis- 1 ng, les gouverneurs (militaires) et les oom- j îandants de Maubeuge et de Beverloo ont > droit, conformément à des instructions 1 ^éciales, d'ordonner la saisie des arbres r on abattus, soit isolés, soit dans les forêts. S Du train dont marchent les Boches qui ]1 îfestent notre pays, il n'y restera bientôt i ^ lus un arbre ! j ^ —. " | v- " Il '"■« Ml IJM' §y ME0DENS&Z90H Hoïweg 11 LA HAYE. Costume 1 pp m mesure j Jepuis/ 27.50 J I propos É la mort du maréchal ion der leliz, 12 n est pas sans intérêt de rappeler qu'à S0}} c,ntTr?-e en B^gique von der Goltz s'ar^ reta a Liège, dont il vit l'évêque, Mgr. Rut-Pr^s comme otage avec les principaux notables de la ville. Le courageux prélat osa nu reproenèr les horreurs de Mouland, Vise, etc., dont l'histoire, dit-il, serait la hon-te éternelle de l'Allemagne. ,,L'histoire -Monseigneur, reprit von der Go Ils avec un dédaigneux sourire, mais c'est nous qui l'écrirons. Nous serons victorieux; et la gloire efface tout. , .11 se croyait déjà à Paris° faisant cortège au char triomphal du kaiser, puis à Berlin dans lo prestigieux rayonne-[nent du nouveau Charlemagne. Et> voilà que, depuis lors, les armées allemandes, toujours impuissantes, prétinent sur place, !e décevant mirage de Paris sous les yeux, et que von der GoJtz vient de mourir misérablement dans un lazaret, confondu et déses, péré, sans nul doute possible, de l'écroulement de, ses folles espérances. Cette mort 11'est-elle pas symptomatique :Ie l'Allemagne elle-même, déjà réveillée avec stupeur de sou rêve d'iïégémonio uni- , rersellè et se débattant, affolée, aux bords le l'inévitable abîme? —— 1 a> •• , . — as iiiiratioial das ligues aiili-p«i^iiss. Récemment a eu lieu à Paris la réunion des Ligues et Associations anti-paugerma-niques des pays alliés» — De nombreux délégués représentaient la France, l'Angleterre, l'Italie et la Belgique. Celle-ci ivait envoyé l'adhésion des cercles suivants : Ligue de3 Patriotes, Commerce ivec les Alliés, Ligue du Souvenir belge de ?lessingue, Ligue anti-pangermaniste belge. Des délégués de 21 associations avaient eçu l'autorisation de vote immédiat, les lutres Ligues devant consulter leurs cer-?les respectifs. Lundi 3 avril eut lieu las *éunion plénière des sections dans le salon m premier étage du Grand Hôtel, sous la irésidence de M. Clément Philippe, de la -»iguo des Patriotes de Belgique, promoteur lu bureau international. Après le discours du président les mo-ions suivantes furent proposées à la ratification des ligues fédérées : Proposition de a Ligue anti-tedesca Italiana, président >rofesseur sénator Bossi; Ralliement à la iguo des grandes industries, de la grande nuance, des gouvernements ; propositions le la Fédération des ligues nationales francises : (a) S'interdire de recevoir parmi es membres des Austro-Allemands, des na-•uralisés d'origine austro-allemande, (b) Exiger de ses membres la déclaration ex->resse qu'ils ne so it pas, sous quelque for-ne que co soit, représentants d'intérêts iustro-allemands. (c) Interdire à ceux de es membres, directeurs de sociétés, de liaisons do commerce, ou d'irxlustries, de •rendre ou de conserver, comme commandi-aire ou intéressé, un Austro-Allemand ou lu naturalisé d'origine austro-allemande, d) Exiger de ses membres l'engagement ie n'occuper aucun serviteur, employé ou >u vrier austro-allemand ou naturalisé l'origine austro-allemande- (e) Exiger de ce membres l'engagement de 11e point aire usage de produits manufacturés de >rovenance. austro-allemande, sinon quand sera matériellement impossible de se pro-urer des produits similaires nationaux >u venant, des pays alliés ou neutres, et auf autorisation expresse do la Ligue ou ssociation dont fait partie le membre qui ntend profiter de l'exception. Art. 2- — •haque ligue ou association fédérée de-leure juge de la manière dont elle assure, ar ses membres, l'exécution des engageants pris. Le bureau provisoire a décidé de remet-ro à un mois la nomination du comité di-ecteur de la Ligue, exception faite pour 5 Dr. Clément Philippe. Voulant recon-aît-re son initiative, l'assemblée l'a décla-û dès ce jour investi du titre de secrétaire énéral permanent du Bureau internatio-al des ligues ant-i-pangermaniques. Toutes ïs communications1 peuvent donc lui être dressées au Palace Hôtel, Bloomsbury treet, Lopdon, W.C.

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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