L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 05 March. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sx6445jn84/
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gemo Année s No. 499 S cents CIO Cenumes) Dimanche S mars I9re L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal auotirïien du matin paraissant en HoIIans Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: JM. 35. VOORBiJRGWAL, 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. _ , _ . „, . I Charles Bernard, Charles Herblei, Comité de Rédaction: j J?en6 chamhry, Emile Painparé. P'ontf iiosa annonces, abonnements et vente au rittiM£.»•:••©, l'adresser A l'Administration du joarajal: N.3. Voorbargwal 334—240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnera cei ls: ^olfondcîl. i.59parmoï$. Etranger fi. 2.00 par mois Annonces: !5 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Le Revirement Nous assistons à la seconde pliase d la, bataille de Verdun. Les Allemands n'en pas sacrifié cent ou cent cinquante mill hommes, dont la Meuse charrie les cadavre ■jusque scus le pont de Dînant, pour gagne quelques kilomètres carrés de terrain. Il avaient cru, à ce prix, prendre Verdun -emprunter dix milliards et laver cm* cents millions d'impôts nouveaux. Certes, il sera toujours plus ^ facile, d prendre cet argent que de prendre la cita délie. Déjà les Boches fortunés s'occupaieu fort de mettre en sûreté leurs économies, d préférence dans les banques suisses. Car il n'ignorent pas les moyens que leur gouvei nement tient à sa disposition pour le* persuader de placer leur argent en rente allemandes à cinq du cent. Lors des emprunts précédents, les grands établisse monts financiers, les compagnies d'assu rance et les sociétés anonymes ont été obli gés de souscrire defl montants non poin librement consentis par eux mais fixés pa le département des finances. C'est au ton des particuliers, maintenant, à être expro pries. Or, Verdun constitue la garantie de titres de rente qu'ils recevront en écliang de leur fortune, titres qui, sans cela, ne son que de vulgaires chiffons de papier. Ils paie ront, même si Verdun n'est pas pris, _ c'es certain. Mais il crieront, et 1 art consiste . tondre les contribuables sans les faire drtàr Non point qu'en ce momont on puiss « soucior chez nos ennemis de faire d< l'art. Seulement tant de choses font crier tu Allemagne, qu'il deviendrait dangereu: peur l'empire qu'on criât davantage. E ki chute de Verdun ferait un tel brun qu'elle ferait taire cette clameur. Donc, puisqu'on n'a pu prendre Verdui au prix de tant de fleuves de sang on ; ajoutera, quelques fleuves de plus. L'Aile magne e: 1 ïiene de ce liquide rouge, infini jnent plus riche que d'or et de blé. Tou ce qu'clAe en a pu répandre jusqu'ici n'en pas encore tari la source. Et, puisque le Bavarois et les Saxons rechignent, ce son les Prussiens, cette fois, les Prussiens tenu en réserve pour les ruées suprêmes, qu ell lancera on avant. Leur assaut ,,irrésistible", comme Gui laume II s'était hâté un peu trop tôt d dire, se bosera-t-il une seconde fois eontr la ténacité du poilu de l'Argonne, contr lo génie de J'offre, de Castelmau et d'Hura bert? Nous avons confiance, oui, et ceh .d'autant plus que la confiance de nos en nemis est ébranlée. Car, ce que von F al kenhayn, Deimling, le kronprinz et l'em pereur lui-même n'ont pu obtenir une pae mière fois de soldats qui se sont laissé massacrer sous leurs yeux, sans broncher, i faut leur rendre cette justice, il est for douteux que l'obtienne jamais M. Helffe rich, qui attend dans son cabinet de B#rln le coup de téléphone qui lui annoncera 1: prise de Verdun pour lancer ses prospectus Les Brandebourgeois, pour s'y_ être frot tés un peu rudement, se sont ^piqués a k Rosalie des coioniaux. Malgré toute leui bravoure et leur discipline, ils ne doiven plus avoir le coeur aussi solidement che ville à la même place que lors du premie assaut. Ce sera leur façon à eux de recon naître la bravoure de l'adversaire. Car voi là qui est caractéristique. Comme nous 1< montrions avant-hier^ les Allemands, qu n'ont d'ailleurs jamais sous-évalue les forces profondes d'une France qui se ressaisi rait à l'heure du danger, commencent « prodiguer des marques d'estime à leui ,,principal ennemi". — ,,Ah! les brave gens!" s'écriait Guillaume 1er, en voyan charger les cuirassiers de Reiclisoffen. Ce braves gens ne purent que mourir. Aussi quelles furent les pensées de Guillaume I! quand il vit ges Brandebourgeois culbutes par le magnifique élan de l'infanterie fran çaise? Par exemple, il n'a pas songé un in stant à répéter les mots de spn inoubliable grand-père. Ces braves gens, cette fois, nor seulement savaient mourir, mais ils savaien encore vaincre. Une fois de pins ils brisaieni l'essor de l'aigle germanique et obligeaienl la bête saignante à reculer. ^ Ah ! dans quelle aventure l'avait-il jetée et quel étaient donc ces hommes assez forts poui lui casser le bec?... Et la presse allemand) semble fournir un commentaire à la sombra mélancolie du kaiser quand elle recon naît, comme la ,,Gazette de Voss", les qua lités du soldat français ou quand le majoi Mohrat, dans le „Berliner Tageblatit écrit ces lignes: ,,Nous sommes asse: justes pour reconnaître la bravoure de l'en nemi... Devant Verdun, une génération d< trrande valeur militaire descend au tombeau ou se retire mutilée dans ses foyers Vol.à l'attristant dans ce massacre de deuj nations qui auraient pu, ensemble, domine: le -onde et porter la civilisation à ses extrêmes limites, et qui, aujourd'hui, s'entre (déchirent. Et nous penons que, pour aucun< des deux, il n'y avait des motifs suffisant-pour tomber l'une sur l'autre". Regrets superflus. Ce n'est pas la Franc* qui a attaque l'Allemagne, c'est l'Alie magne qui, de propos délibéré, a vouh détruire la France arracher partout dan le mondé les fleurs de la civilisation et d< l'esprit français. Pour cette oeuvre de hain< et de mort l'Allemagne militariste et l'Aile magne scientifique, 1 Allemagne de Bern hardi et l'Allemagne des quatre-vingt-dix s'étaient donné la main. Aujourd'hui, qu le coup n'a pas réussi, l'Allemagne mil: taire en est déjà à reconnaître qu'il eu mieux valu ne pas commencer. C'est u peu tard et les Français, qui avaient s peu voulu la guerre qu'ils ne l'avaient pa 6 préparée, sont bien décidés, maintenant, t aller jusqu'au bout. 0 Charles Bernard. 'S —c—. r - Pour Sa fête du Ro ï ■ Nous remercions vivement ceux qui déjà 3 a])rès notre 'premier appel, ont répond, tomt de. suite à noire appel. Nous espérom t que de nombreux dons suivront encor e afin que nous puissions, à l'occasion d s Vanniversaire du Roi Albert, apporter < - nos braves une aide efficace. ? Que chacun donne su/ivanvt ses moyens s que chacun surtout songe aux souffrance qu'endurent vos hommes blessés. Distray - ans quelque chose au superflu,rognons quei - que peu sur le bien-être et sur le lu-xe qui en ce moment, constituent presque une in 1 suite à Végard de ceuv qui meurent i r héroïquement là-bas, de ceux qui combat tent j)our que nous puissions un jour re . constituer vos foyers détruits et retourner s à nouveau indépendants, dans notre cher 3 Patrie, grandie par le malheur aux yeux d\ (. monde. Quelques sous, grapiUés sur la dé pense quotidienne, constitueront le geste < (. la> fois charitaible et patriotique que tou bon Belge doit faire à l'occasion du t avril, jour anniversaire de votre Roi bien aimé. Un interné à Maestrichi 0.25 fl Collecte faite au couru d'unie petite soirée organisée à la Corn - - tine de* internés à Maassluis par M. Gênant. //., directeur de l'harmonie du camp. Plusieurs soldats, 2)r,rmi lesquels nous citerons Leclercq J., Deçoch Th., Brams H., Marchand A., Degueîdre 0., Par-mentier, Noé et James J. se sont fait entendre dans le 'r s répertoire et ont égayé l'audi-b taire par leurs chansons cluxl-s sies. Reçu par l'entrexmiso de 3 M. le 1er sergent-major Ch. vari Stevens 13.81 „ .- En sauve nir d'Alex. Fronclc et e de Joseph Baeckelmans, les e deux glorieux, martyrs 1.00 fl e La petite Reine Losange pour son Grand Roi .... * 6.00 fr Simple observatiai ^ Extrait de ,,La libre Belgique": Pourquoi le dernier fascicule de là Pasicri sic 1) contient-il uniquement les jugement qui admettent la légalité des arrêtés du gou verneur allemand en Belgique? La thèse nationale soutenue par les tribu naux de Bruxelles, Mons, Anvers, Liège, etc et par la cour d'appel de Liège, n'a pas l'hon neur de ce recueil belge. Elle en est systémati quement écartée. On nous dira, sans doute, qu'avec sa largeu: de vue coutumière, le grand censeur n'aurai pas laissé passer cette jurisprudence contr ai r< à la thèse allemande. Mais alors il ne fallait rien publier du tout.. Personne, je suppose, n'est venu mettre 1< revolver à la tempe du conseiller à la cour de cassation, directeur de la Revue, ou de l'imprimeur, ancien échevin de la ville de Bruxel les, éditeur de la Pasicrisie, en.sommant ce: Messieurs d'avoir à faire paraître un fascicuh contenant les jugements qui donnent raison ï nos maîtres et rien que ceux-là. Il no fallait rien publier ou tout publier. La conséquence est que le service de la Ro vue est fait dans le pays. La Pasicrisie vt donc dire partout: Voici ce que les tribunaux ont décidé au sujet des arrêtés du gouverne ment allemand. Ils lui donnent tous raison. Or, ce n'est pas vrai. Il y a de nombreux magistrats qui se lèvem et protestent avec uno patriotique énergie. Il y a une thèse nationale, franche, nette solide et droite, que des subtilités juridique: n'ébranlent pas. Il fallait avoir le courage de le dire ou h dignité de se taire. Ffdélis. 1) Revue des arrêts et jugements belges. il y a un m 5 mars 1915. — Les troupes française! reprennent leur ancienne tranchée avancé* à N otre-,Dame-de-L or ette, font de nombreux prisonniers et s'emparent de mit-rail leuses. Bombardement ininterrompu di Reims. Autour de Perthes, une compagnit de la garde prussienne prisonnière. A1, nord-est de Mesnil-les-IIurlus, nouvelle conquête de,600 mètres de tranchées allemandes. Même succès à Bc-auséjovr. A Vau quois, les Français occupent le village, ayant repoussé deux violentes attaques en-vernies. .4 Badonviller et à Celles, l'avance française atteint le' réseau de fils de fei barbelés des tranchées allemandes. A VJ]artmannsii)Ulerhopf, conquête de tranchées allemandes, d'un fortin et de deuj mitrailleuses. Front- oriental: offensive russe en Pologne, région de Grodno; combats acharnez dans les environs de Sutner, Dans les Carpathes, les échecs autrichiens se multiplient-. Dans les Dardanelles, boni-, j bar dément de.s forts M edjidieh -et Nagara, En Belgique. a ' La Fiamaradisation di l'Université de Oand, M. von Bissing est, sans doutô, un t: ~ grand général, un très habile gouvernei un serviteur zélé de l'Allemagne, mais c' v un styliste obscur. Nous disons M. von B ' sing, car nous ne lui ferons pas l'injure croire un instant qu'un Wertheimer qu » conque a pu' écrire la lettre à M. Lo 1 Franck que le gouverneur général sigi s Peut-être, si nous en avons très exactean* 5 saisi le sens, n'avons-nous pas traduit e lettre dans son mot à mot. Mais nos lectei n'y auraient rien compris. Nous avons de été contraint de mettre un peu de clai 7 dans traduction française (pardon géi 3 ral!) de la missive qu'il assène, à la faç d'un gourdin, sur la tête des Flamands hc nêtes qui ne veulent pas recevoir de cade ' de ceux qui ont réduit en cendres Aersc! " et Louvain. 1 Le gouverneur général a reçu, ainsi qu' sait, d'un grand nombre de Bruxello d'Anversois et de Gantois, fonctionnaire# ' majeure partie, une lettre par laquelle le prie de renoncer à la flamandisation l'Université de Gand. Les signataires £ > puient leur requête sur des motifs d'orc moral et politique. Dans une lettre adress J à M. Louis Franck, le gouverneur géné] répond dans les termes suivants : ,,L'information de la presse, d'api laquelle le budget belge de 1916 de . nerait' les moyens de transformer l'U; versité de Gand en une faculté f mande, est exacte. J'estime trop à juste valeur l'oeuvre que doit accomplir l'i struction supérieure, pour priver la jeunes durant longtemps encore, des bienfaits cette instruction. Depuis longtemps, j'ai f; examiner la question de faire reprendre cours à l'Université de Gand. Au cours cette enquête, j'appris à connaître les jus' désirs du peuple flamand en même tem que j'étudiais les moyens de flamande l'Université de Gand. Par oette mesui j'accomplis un acte auquel je suis tenu p le droit et la loi et au nom de la justic (Sic!). nj „Vous ne pouvez donc plus parler d un d superflu que les Flamands ne pourraient p accepter de mains allemandes. Vos moti: . d'ordre purement intérieur à mon avis dont la force occupante n'a pas à se souci< ne sont pas solides. Je ne puis pas admett que les droits de i ' Allemagne soient atteinl en quoi que.ee soit. D'autre part, notre a ministration est également dans l'impossil lité de suivre minutieusement les circonsta ces émanant d'un état de choses créé p l'emploi de deux langues dans , le pays c cupé. D'opinion que les Belges collaborant à " création d'une université flamande auraie 3 une attitude déloyale vis-à-vis de l'Etat < fausse. Ce que vous et vos amis avez jac annoncé, à savoir que l'institution d'u: Université était une condition nécessaire • la culture spirituelle et économique et au i • lèvement de la partie flamande du pays, n 1 pas perdu de sa valeur aujourd'hui. Cet opinion règne du reste dans beaucoup 1 ' cercles flamands. Je ne puis donc vous r ' garder, vous et les autres signataires, comr les interprètes de tous les Flamands. L'a\ s nir nous apprendra s'il est pratiquement ir possible de poursuivre l'oeuvre de la fl ■. mandisation de l'Université do Gand. Vot allégation sur les opinions concernant l'at ' tude internationale de la Belgique chez to 1 les Wallons et tous les Flamands est ine ' acte. Il existe à ce sujet de grandes dive gences de vues entre eux. Comme je vo • l'ai déjà fait dire par le gouverneur d'A: • vers, je nfe peux pas tolérer que l'attitu» hostile de quelques personnes contre la fl ' mandisation de l'Université de Gand poursuive et prenne les proportions d'u propagande politique. Je m'opposerai fo mellement à toute tentative qui aurait poi but de détourner les professeurs de coll borer et les étudiants de participer l'oeuvre de flamandisation. Cette lettre, après tant d'autres, est e core un chef-d'oeuvre. Lorsque l'honorât M. von Bissing parle du droit et de la jt tice auxquels il obéit impérieusement, < ne peut s'empêcher d'éclater de rire. U a des humoristes de talent qui chercb raient longtemps à provoquer un rire au: sonore. Mais M. von Bissing, comme te bon Allemand, n'a pas le sens du ridicul ,11 y a, dans ses méninges très fi pées par un travail excessif, une de de naïveté contre laquelle il ne pe pas réagir. En toute impartialité, une seu partie de la lettre est de quelque poids: c'e lorsque le gouverneur rappelle a tous les fl mandiseurs qu'ils ont reclame la flainanc ! sation à cor et à cris au nom du peuple fl mand martyr et qu'ils veulent brul aujourd'hui ce qu'ils ont adoré hier. Cepe: dant, M. von Bissing perd de vue — ô, v ioutainement, croyez bien! que, depu août 1914, une gqeinde révolution a bouscu les hommes et les choses et qu'on peut avo aimé jadis l'Allemagne que l'on détes aujourd'hui. C'est le cas pour M. Lon Franck, si nous n- nous trompons pas. Cette lettre du gouverneur général, no voudrions qu'elle fut lue attentivement p. tous les Hollandais qui ont écouté les bal ; vernes des flamingo-bcches réfugiés en Hc lande parce qu'ils ont été trompés odieus ment sur la question flamande. Ils y ve a raient que M. von Bissing est le soutien mo-£ ral des De Clercq , Jacob, Minnaert, Picard, Van Roy, Rudelsheirn, Clauwaert, Borms, et autres individus qui ne valent pas la corde pour les pendre, qu'il trouve une véri-"cS table opposition parmi les Flamands cons-ir> 1 cients et, qu'à tout prendre, il est le perfide es^ ■ ennemi du peuple flamand. 1S" I II termine sa lettre par dea menaces, de Quoi d'étonnant à cela? Le chef menace et &i" les juges exécutent et, malheureusement, •us font exécuter. C'est dans l'ordre* Mais si ie^ l'honorable M. von Bissing veut bien nous le permettre, nous ajouterons en réponse à sa a dernière phrase que les Belges qui accepte-Lr# lont de professer à ,,son" université fiaman-do auront à répondre devant un tribunal f ^'honneur d'avoir manqué à l'honneur et l0" ' aux devoirs envers leur Patrie. Les patrio- ; on j tes belges s'en chargent. Quant aux ébu-, diants, nous serions curieux de connaître ^ leur nombre. Ne terminons pas sans prévenir l'honorable M. von Bissing que nous publierons les noms des traîtres belges qui •s occuperont les chaires de ,,son" université. 3r' Il verra, non sans satisfaction, que nous yn sommes prêts à faire de la publicité autour cje des noms de ceux qui ,,estiment à sa juste valeur l'oeuvre que doit accomplir l'instruc-*e tion supérieure et qui ne voudront pas pri-£0 ver, durant longtemps encore, la jeunesse .aj flamande des bienfaits de cette institution." ès Le régime de la Terreur. Nous écrivions hier, à propos de la condamnation de Mlle Marguerite Blanckaert, que nous annoncions comme ayant été n_ sensiblement réduite: ,,Cas de magnanimité si rare que nous ne le passerons point ^ sous silence." Nous avions raison de nous étonner. Notre correspondant particulier ' s de Bruxelles nous fait savoir en effet que ^ Mlle Blanckaert,dactylographe à Bruxelles, est condamnée aux travaux forcés à perpé-^ tuité sous l'inculpation de ,,trahison en p temps de guerre" (encore!). M. Alexandre Daune, est l'ancien commissaire de police e' de Woluwe St. Pierre. Quant à M. Gusta-ar <ve Mignolet, à Auderghem, il était cafe- 10 * tier. Ces condamnations sont été prononcées 311 par le tribunal de campagne, siégeant à as Bruxelles, le 25 février dernier, s, et a-, A Bruxelles re Ou a vu — avec quel sentiment de pitié ! 'S> — de braves artilleurs et des guides, bles- d- sés, dans leurs anciens uniformes' et qui gagnaient l'hôpital militaire. D'où ve- 11 " naient-ils? Personne n'en sait rien. Us mar-ar cîbaient smis bonne escorte et on ne pouvait c" pas l'our parler. La nouvelle s'était répandue comme une traînée de poudre. Bientôt, la large artère fut remplie de monde qui accompagnait, dans une bousculade fantastique, le cor-liS tècre en criant ,,Vive le Roi! Vive la \e Belgique". Ce fut du délire. a Bientôt, on arriva à l'hôpital sous la ," porte duquel nos dhers soldats s'engouffrè-rent, pressés par les senti ne lies allemandes. La foule resta longtemps aux environs du bâtiment, espérant revoir nos braves sol-ÎG dats ou apprendre quelque détail à leur e_ propos. Mais on ne sut rien de plus et on ne les revit plus ! A * * * a~ Le ,,Gesetz und Verordnungsblatt", contrefaçon de notre Moniteur, annonce '1_ que l'importation des allumettes est dé-ls fendue. * * * 1 La Banque Xationalie <3e Belgique ne paiera pas de dividende pour l'année 1915. r- # îe II règne un calme plat aux Halles. La pé-a- nurie des arrivages est telle que les demandes 3e ne trouvent presque pas de contre-partie. Rien ie n'est arrivé de Hollande. Un a coté: r_ Coq Faisan 6.75 à 7,50 fr. pièce Pintade Z.C0 à 7.50 ,, Poulet Brux.(gros) 12.50 à 15.00 ,, av~ 1*011 let moyen 7.50 à 9.50 ,, a Poulet de grain... 4.50 à 6.00 ,, Grosso poule 6.50 5. 9.00 ,, ti- Poule moyenne ... 3.50 à 4.25 „ le Pigeon 1.75 à 2.00 ,, s. Canard 8.00 à 9.50 )U Lapin sauvage ... 2.75 à 3.C0 ,, Lapin domestique 2.60 à 2.70 le kiJo J Les bea/ux fruits sont toujours très demandés e" et les envois sont réguliers. Le marché est as-!S1 sez animé ■it Raisin Colinan ,, 1.00 à 2.00 le k. 1 e. Pommes reinettes ,, 0.45 à 0.50 ,, j •i- ,, belles-fleurs ... ,, 0.30 à 0.40 ,, s© ,, court-pendus ,, 0.45 à 0.60 ,, i Ail ,, 2.75 à 4.25 ,, | je Oranges 10,00 le cent , La viande est abondante et de belle qualité.'1 Les prix sont soutenus avec une légère ten-dance à la baisse. 1_ Boeuf : i- Jarret ,, 1.50 à ^.80 le kilog. ^r Poitrine ,, 2.50 à 2.90 ,, a- Plate côte ,, 2.S0 à 3.30 ,, 0_ Fla.nchet ,, 2.80 à 3.20 rt C-arbonado 2.80 à 3.00 ' T, .. Filet et contre-filet 3.60 à 4.40 ,, . Filet détaché de fr. 5.75 à 6.25 ,, lr Grosso cuisse ,, 4.60 à 5.25 te Plate cuisse ,, 4.00 à 4.20 ,, is Filet d'Anvers „ 4.00 à 4.80 ,, Côte de boeuf „ 3.60 à 4.00 „ ls Veau: , Blanquette ,, 2.S0 à 3.30 ,, Jarret ,, 1.40 à 1.60 „ Cuisse „ 4.00 à 4.o0 Morceau de filet ,, 3.60 à 4.00 ,, e" Côtelettes „ 3 60 à 4.00 r- Porc entier „ 4.30 ie kilo. J^a question de la viande n est pas résolue j il s'en faut. On attendait do la viande, abai tue de Hollande, niais elle-ci n'arrivera pas i Bruxelles pour la raison toute simpfc que le Allemands, à Rotterdam, achètent à de.s pri: fabuleux les consente donnés tous les moi-pour l'exportation, nous écrit l'un de no lecteurs. Ils paient en moyenne 1.60 florin, e qui, en monnaie belge, à Bruxelles, repre' i sente 4.56 francs, sans compter les droits d douane, de transports et autres. Les Boches 6ont obligés d'acheter à tous pri: afin d'apaiser la faim des richards allemands Vodllà pourquoi les pauvres Belges doivent s serrer le ventre. *• * * Depuis quelques semaines s'est constituée une nouvelle oeuvre de bienfaisance, scus 1< titre: ,,Les .Amis des enfants de nos sol dats", la présidence d'honneur de M. Jule; Delhaise et la vice-présidence d'honneui de M. Alphonse Mabille, ancien directeui des beaux-arts et de l'instruction publique de la ville. Le comité exécutif est présidé par M. C Devos, philanthrope bruxellois, qui a sou* sa direction une vingtaine de messieurs d< bonne volonté. La société a uniquement pouir but de re cueillir des fonds pour secourir moralemenl et matériellement les enfants des 6oldat£ belges qui ont fait la campagne, en leui donnant dea bons conseils et en leur rem soignant les autres institutions qui peuveni venir à leur aide, en leur fournissant de* vêtements et des secours etn argent et en les avantageant par tous les moyens possibles.La société comprend des membres d'hon-neur, dea membres- actifs et des membres protecteurs. A Anvers La grosse question du jour, c'est celle de« pommes de terre, écrit à 6pn tour ,,La Métropole". 11 n'y en a plus. Ni les gros marchands, ni les détaillants n'en possèdent et, £ l'exception des familles aisées qui ont en la pré voyance — et. les moyens — d'en faire un< bonne provision l'automne dernier, tout 1< monde en est dépourvu. D'autre part, iL paraît bien certain que) cette fois, les paysans ne sont pas en cause et qu'ils ne possèden plus que la quantité strictement nécessaire pour subvenir à leurs propres besoins/ Cette pénurie du tubercule populaire qui plu© peut-être que le pain, est la base de notr< alimentation, crée une véritaible famine. Or ne se fait pas idée de la privation véritable qu'entraîne Ile fait de rester huit ou quinze jours sans avoir à se mettre sous la dent une vulgaire ,,patate". On a beau dire qu'on peui la remplacer par un supplément de pain, oi par d'autres légumes féculents comme les poi: chiches et les fèves, il faut avoir passé par h pour savoir ce que représente dans notre vit l'humble légume „inventé" par Parmentier Les restaurants, dont lia plupart possèdent des provisions, ont fait d'excellentes affaires ce* jours derniers. Plus d'un bon bourgeois a dé laissé son intérieur pour se payer le réga d'un simple ,,bifsteak et frites". Quant à la classe populaire, la perturbatior qu'y crée le manque elo pommes de terre es1 i illustré© par les véritables bagarres qui se sont produites devant l'unique dépôt du Comité d'alimentation — celui de la rue des Chevaliers — où l'on distribue des tubercules. Dès que les détaillants ont été dans l'impossibilité de satisfaire aux demandes habituelles ce dépôt a été littéralement pris d'assaut. T s'ouvrait chaque matin à 9 heures. Or, cette semaine, on a vu des gens commencer à faire queue devant sa porte à partir de minuit! E>i c'était vraiment un triste spectacle que celui do cette foule d'ouvriers sans travail, de fem mes mal vêtues, accompagnées le plus soruveni de plusieurs enfants, battant le pavé pendant tout une nuit pour obtenir — ou ne pa6 obtenir ■— un kilo de patates. Aux premières lueurs du jour il y a déjà cinq cents personnes, à huit heures deux mille, et pour qui connaît le caractère peu discipliné de notre population, prompte à rejeter toute la responsabilité de ses malheurs sur les „autorités". on elevine si la police a eu fort à faire. D« véritables bagarres ont eu lieu rue des Chevaliers^ et c'est miracle qu'elles n'aient pas dégénéré en scènes plus graves. Au printemps dernier, tout était ,,aux patates." Chacun voulait avoir son coin de terre pour en planter. De nombreux terrains vagues furent mis en friche. L'administration communale encouragea par tous les moyens ce mouvement et de nombreuses distributions de tubercules do plantation eurent lieu. D'autre part, la récolte fut bonne. Où est-elle passée? La consommation a-t-ello augmenté dans des proportions supérieures à l'accroissement de l'a production? C'eèt difficile à croire. Ce qui est plus probable, c'est que Tes petits producteurs et_ les cultivateurs d'occasion n'ont pas conservé, ou pu conserver par devers eux. leur récolte, qui leur aurait permis de passer l'hiver sans encombre, mais qu'ils l'ont vendue à bas prix (pour avoir un peu d'argent liquide) à aes marchands travaillant pour le compte de l'Allemagne, où les pommes de terre belges ont sans doute servi à l'alimentation du bétail. Il serait extrêmement intéressant, à ce point do vue, de connaître le nombre de wagons (relevé par les Belges) chargés de pommes de terre, ou d'allèges, qui ont quitté Anvers à destination de l'Allemagne pendant le dernier trimestre do 1915. Je vous ai écrit au moment où la ,,patato-•manie", officiellement encouragée par les Allemands, faisait ra^e, que ceux-ci avaient probablement imaginé ce coup à leur avantage. Ils n'ont pas saisi la récolte, il est vrai, mais ils l'ont achetée pour la plus grande part à vil prix, en spéculant sur la misère générale et sur l'ignorance et le manque de prévoyance de la population. En fait, l'effort fait l'an dernier ne pouvait être avantageux pour nous que s'il s'était fait sous la surveillance directe de la Commission intercommunale, qui aurait dû réquisitionner elle-même la récolte à un prix moyen et la distribuer pendant l'hiver au prix d'achat. La commission ne l'a pas fait. Peut-être en a-t-elle été empêchée par les Allemands eux-mêmes P Je veux le croire, et on le saura sans doute plue tard., oar, en ce mo- , .ment, tout le monde est musele. b il en était - autrement, on peut espérer que la leçon no t sera pas perdue et que, faute de pouvoir ré-quisitionner la récolte, on n'encouragera plus c les ouvriers à planter des patates... pour le 1 Toi de Prusse. Avoir faim pour avoir faim, il s vaut mieux avoir l'estomac vide sans le re- mords eP'avoir nourri l'ennemi... Ce. qui est mieux, c'est que personne ne se 2 fait ici ce raisonnement. Le sentiment populaire attribue exclusivement la pénurie de : pommes do terre aux... Hollandais! S'il fallait en croire les bruits qui courent, le gou-) vernement de La Haye défendrait l'exportation des pommes de terre vers la Belgique dans lo seul dessein de nous emb...nuyer, alors ; que des stocks immenses de tubercules pour-, r;r;vetït (sic) elo l'autre côte du Moerdijk ; de même, il contrecarrerait de toutes les maniè-^ res 1© ravitaillement d'Anvers, retiendrait à ; Messingue des navires chargés de riz, ferait monter artificiellement le cours du change (actuellement on paie le florin de 2 frs, 09 à ; 3 frs. 70 en billets d© la Société Géuéralo), bref, nous exploiterait çle toute cette façoiu Une véritable campagne est menée actuellement ici contre la Holland© et elle n'est pas seulement entrepose > ar !a dissémination do bruits qui volent de bouche eu bouche, mais par l'apposition sur les murs de la ville d'étiquettes injurieuses pour nos voisins du nord. Je ne suis naturellement pas on mesure ele vérifier l'a véracité ele ces assertions, mais je vous assure qu'elles font ici un déplorable effet et créent une véritable hostilité anti-hollandaise.Je ne serais pas étonné du tout, cependant, que œtte campagne ait été incitée par les Allemands qui connaissent à fond l'art do répandre les bruits, dans le seul but de détourner l'attention do la véritable cause de la pénurie des vivres, à savoir les réquisitions allemandes, directes ou indirectes. Elle paraît provenir de la même officine que. celle où on lance les accusations contre l'Angleterre, coupable d'empêcher le relèvement de l'industrie belge par son interdit sur les exportations. L'administration communale d'Anvers est forcée de se taire, mais le gouvernement des Pays-Bas pourrait peut-être, sans sortir de sa neutralité, donner à œ sujet des explications officielles ou officieuses qui seraient connues ici par la presse hollandaise tolérée, dont les correspondants ne peuvent, pour des motifs , évidents, toucher cette que6t:'on, et qui met-, traient fin aux manoeuvres de l'ennemi. ; — 9 Wm La violation il la jeÉalité feelp Deux journaux hollandais, le ^Vaderland" et ; le _,,Nederlander", ont publié, récemment, concernant la violation de la neutralité belge par . l'Allemagne, des considérations que nous croyons intéressant de rapprocher ci-dessous. ; Sous le titre „La question belge", le général , Staaî, poursuivant dans ,,le Vaderland" la série d'articles qu'il consacre à la guerre, discute l'opinion du professeur Niermeyer, prétendant que la Hollande doit prendre les armes contre l'Allemagne parce que cette dernière puissance constitue une menace pour les petits Etats. ,,Si le professeur a la conviction, écrit le général Staaî, que la Belgique était innocente et qu'elle a été entraînée dans la guerre sans qu'elle ait commis de faute, je comprends son appel en faveur d'une résistance contre toute tentative de la part d'une Allemagne victorieuse d'annexer la Belgique en tout ou en partie ; dans ce cas, son idée mérite un meil-, leur jugement et je suis, quant à moi, prêt à • , lui exprimer ma sympathie, pour la question de principe. Mais la question est de savoir si le professeur a cette conviction à bon droit; repose-telle sur des bases solides? Au cours de cette guerre, j'ai de plus en plus adopté la point de vue qu'il n'en était pas ainsi. La question, que je suis bien obligé de traiter actuellement, est d'un caractère très délicat, mais cela ne peut pas m'empêcher d'exprimer mon avis. Et tout d'abord, la Belgique est-elle réelle-mont innocente? J'ai déjà écrit précédemment que je n'estime pas que sa faute soit établie par les documents trouvés par les Allemands dans les archives belges. C'est la tâohe de l'état-major général do tout© arméo d© faire des préparatifs et d'élaborer des projeta pour les différentes éventualités de guerre qui peuvent se présenter, et c'est ainsi quo l'état-major belge aurait , également dû projeter des plans, en ayant en vu© les cas do guerre- possibles et les violations de neutralisé. Et, à c?t égard, il n'aurait nullement été injuste que oet état-major eût, en rapport avec le traité de 1839, élaboré ces divers plans, de concert avec chacun des Etats qui s'étaient engagés par ce traité^ à maintenir la neutralité de la Belgique, et à la faire maintenir pour le ems où l'un des autres Etats violerait sa neutralité. C'est ainsi qu'on aurait pu se coneserter avec la France et (ou) l'Angleterre, pour le ca6 où l'Allemagne devenait infidèle au traité, ou avec l'Allemagne, pour le cas où la France et (ou) l'Angleterrecommettaient cette infidélité. Mais il ne fallait pas un concert unilatéral pour une de ces éventualités seulement. Il n'y a jamais eu ele concert avec l'Allemagne, mais rien n'a été révélé non plus d'un concert avec la Franco; quant à un concert déterminé avec l'Angleterre, il n'y a rien elo décisif qui ressorte des doemments qui ont été trouvés, bien qu'on pourrait prétendre qu'une certaine imprudence s'est manifestée dans l'engagement d'une conversation entre un officier d'état-major belge et un attaché anglais! D'après moi, il n'y a pa6 ici une faute bien déterminée. Il en est autrement des déclarations et des actes de Belges et môme d'autorités belges à l'égard de la France et des Français. Je suis d'avis que l'Allemagne n'avait pas oonfiance et ne pouvait pas avoir confiance dans la neutralité de la Belgique, et, à cet égard, la Belgique ne peut être réellement com sidéréf comm-> innocente, à mon avis. (!) A cela s'ajoute encore, ce que j'ai exposé à maintes reprises : que l'Allemagne 6e tnwa-vait, en août 1914, dans un cas de nécessité,

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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