L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 30 August. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 13 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rn3028qq07/
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4eme Année N° 1400 S cents Veaa«arecti-3d aosât S ©S© L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. .loasrraaE Qi&sotldîâeri dut smiatira paraissant ers Hollande Belne est notre nom un f. -•: Toutes les lettres doivent être adressées ait» hureau de rédaction : IV. Z. VOORBUEGWA1, 234-340, iMSTEROAM. Téléphones: 3797 et t77S. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction:) rS' K°"& Chamtos>y Abonnements : Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour Îc3 militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par meis payais par anticipation. Annonces: 15 'cents la ligne. Réclames: 30 cents Sa ligne. Une Déconvenue XI y a toujours dans 1©3 grands drames une note comique. Dans la débâcle allemande qui se dessine, tandis que l'Allemagne jette désespérément ses dernières rétives au creuset de la bataille pour parer à la stratégie de Foch, ce sent ncs pangermanistes flamands qui jettent cette note boufonne. Nos lecteurs ont appris en effet que la société gennano-flamande, section do Berlin, a adressé au chancelier M. de Hert-ling un télégramme de protestation contre ]e réceait discours de M. Soif, secrétaire d'Etat aux colonies. En effet, M. Soif, dans 6on discours, a laissé entendre que, le cas échéant, l'Allemagne était prête à abandonner la Belgique sans conditions. Ce qui implique que, dans ce cas, elle lâcherait éga-janient les activistes — sans conditions ! De ceci nul n'avait jamais douté un instant si œ n'est les activistes eux-mêmes. Il v a dans le cas de ces traîtres une part de naïveté, de jobarderie, qui est tout à fait amusante. D'une médiocrité d'esprit telle qu'elle descend quasi au niveau de la bas-cesse de leur âme, fruits secs de toutes les professions et de tous les métiers, ils se sont découvert des qualités d'administrateurs et d'hommes d'Etat. N'ayant pas même réussi à jouer uu rôle, si infime fût-il, dans la politique de leur village, avant la guerre, ois se sont lancés, pendant la guerre et à l'occasion de la guerre, dans la grande politique, la politique internationale. Us ont marché comme des imbéciles à la remorque du parti de von Tirpitz et travaillé pour le „Mittel Europa" du roi de Prusse. Le fait, cependant, que le gouvernement i de Berlin refusait de suivre en Allemagne la politique pangennaniete qu'il appliquait , en Flandre, aurait dû éveiller leur méfiance. Sans doute les têtes fortes de la bande disaient: ,,Ce n'est pas pour nos beaux yeux, pour l'amour de nous et de notre cause que l'Allemagne soutient nos revendications: c'est par intérêt". Fort juste; mais il ne fallait pas en raisonnant ainsi rester à mi-aheanin. Il fallait penser que l'intérêt de demain peut ne plus être l'intérêt d'aujourd'hui. L'Allemagne, en sabotant les institutions belges, faisait la guerre. Le jour où elle voudrait faire la paix non seulement «Ile cesserait de les saboter mais elle serait Ja première à les rétablir dans leur cadre ancien. Et comme, décidément, la guerre ne lui a pas réussi, l'Allemagne en est arrivée a vouloir la paix. Ce désir de paix n'est qu'une forme de l'instinct de la conservation. L'Allemagne ' ee âat, non pour son existence comme elle veut le faire croire, car cette existence n 'est pas menacée, mais pour son existence d'avant la guerre, pour l'existence de l'empire de proie tel que l'avait fondé le traité ! de Francfort, tel aussi que l'a agrandi et fortifié le traité de Brest-Litovsk. Elle se berce encore de l'illusion de voir les puissances de l'occident ratifier le premier et ne pas trop-bouleverser le second. C'est ce qui ressort très nettement du discours do M. Soif. Mais il en ressort tout aussi nettement que l'Allemagne ne continuera pas la guerre une heure de plus, une heure qui coûte la vie de centaines d'hommes et des millions de marks, pour la réalisation du programme pangerrnaniste dans l'ouest de l'Europe. En jetant les pangermanistes par dessus bord, M. Soif y a joint tout naturellement les activistes flamingants qui sont de la même famille. Sans doute n-cus n'avons pa^ à entrer dans toutes ces considérations. La libération às notre territoire et la restauration de notre pays ne dépendront pas d'un acte l librement consenti de l'Allemagne, mais de Inous et des puissances de l'Entente. Pour noU6> il n'a jamais fait le moindre doute : le3 détestables instrumente de despotisme élevés en Belgique par les traîtres flamingants avec la complicité des Bissing et des Faikeiihausen ne soient balayés et renversés dans l'égout. Mais cette victoire des 2lliés,dont nous n'avons jamais douté, même aux mauvais jours des grandes offensives de Ludendorff,.ceux-là qui s'étaient mis un peu tôt du côté du manche la tenaient pour chimérique. Us ont cru dans la force de l'Allemagne et, par un phénomère dont on ne sait s'il faut l'expliquer par leur extrême bêtise ou par l'aveuglement de leur haine à l'égard du nom belge et du statut de la Belgique, ils ont aussi cru à la parole des hommes d'Etat allemands. Est-ce qu'ils avaient déjà oublié l'histoire du chiffon de papier? Est-ce qu'ils ne devaient pa6 se douter que là eu la signature d'un roi de Prusse lui-même était tenue pour nulle et non avenue les | promesses de trois chanceliers allemands ne pouvaient pas valoir bien lourd ? La déconvenue de ces misérables, qui ont, comme on dit, parié sur le mauvais cheval, est une chese vraiment divertissante. Ils n'ont rien à attendre de leurs compatriotes qu'ils ont trahis et livrés à l'ennemi. C'est un crime pour lequel il n'e6t peint de remission. Us n'ont rien non plus à attendre de ces Allemands au profit desquels ils ont commis leift- trahison et vendu leur patrie. C'est un service qui n'oblige à aucune reconnaissance. Tout au plus trouveront-ils en Allemagne un asile pour mettre leur triste personne à l'abri de la vindicte de leius concitoyens. Mais nulle part, pas même en Allemagne, ils ne seront à l'abri du mépris public qui marque au front les traîtres comme le fer rouge du bourreau. Lt cela, les boches le leur feront bien sentir. Us le leur font déjà sentir dès maintenant. G e6t 1© châtiment qui commence. Charles Bernard. Opinion lie la presse suédoise sur la question beige. AussS longtemps qu'elle n'est pas mise à sa vrafe place, tous les discours allemands sur la paix no sont que de vaines paroles. Après avoir tracé l'historique de la publication des déclarations dans lesquelles le comte Hertling appelle la Belgique un ,,gage" qui sera restitué lorsque certaines conditions auront été remplies, les ,,Dagens Nyheter", do Stockholm (21 juillet 1918), se demandent quelles sont ces conditions. ,,D'après un disç^rs de von Kùhlmann", remarque le journal, ,,ce sont l'intégrité du territoire allemand, colonies comprises, et la renonciation à la guerre économique après la paix"; von Kùhlmann déclara dans son discours que l'Alsace-Lorraine était le seul obstacle à la paix et qu'on pouvait s'entendre sur toutes les autres questions. ,,Mais pour les pangermanistes, c'était là un prix par trop minime pour le gage belge. Restituer la Belgique contre les colonies allemandes et des garanties écrites en ce qui concerne la liberté des mers et du commerce après la guerre, c'est, à leur avis, se mettre à la merci de l'Angleterre qui pourrait toujours annuler ces garanties. ,,Les traités sont des chiffons de papier sans valeur. La sécurité de l'Allemagne exige des garanties réelles. Seule la domination de la côte belge constitue une garantie réelle de la sécurité des colonies et de la liberté des mers ; car, de là, l'Allemagne ]x>urra exercer sur l'Angleterre une pression constante qui l'amènera à respecter les intérêts allemands. ,,0n peut aussi se demander si les partis de la majorité du Reichstag sont satisfaits de la formule de Hertling touchant les conditions de la restitution, surtout lorsqu'on fait ressortir 'que c'est le Grand Quartier Général qui décide de ces conditions. La formule compor-te, en effet, toutes les conditions qu'on voudra: U faudra que la majorité du Reichstag se montre ferme sur ce point et no permette pas qu'il se forme de nouveaux brouillards derrière lesquels le parti militaire pourrait jouer une nouvelle comédie comme celle de Brest-Litovsk. ,,Le point de vue des partis de gauche a été fort bien formulé dans un journal autrichien par le professeur Delbriick, .membre modéré de la droite. Il déplore que la théorie du gage, qui donne lieu à tant de malentendus, ait été reprise par le chancelier et il déclare que le mieux serait d'abandonner complètement la Belgique à elle-même. La Belgique ne peut pa6 participer à- des plans poussant à line nouvelle guerre, dans laquelle elle servirait de nouveau de champ de bataille. La meilleure garantie se trouve dans cet intérêt de la Belgique. La Belgique n 'est pas seulement un intérêt allemand ; c'est un problème mondial. L'Amérique a un grand intérêt à l'indépendance belge, car la domination, même indirecte de l'Allemagne en Belgique, mettrait l'Angleterre et la France dans une situation telle qu'on ne pourrait plus les considérer comme des grandes puissances. Et ce serait là une situation que .le monde ne pourrait pas tolérer. ,,Cela s'appelle^', conclut l'organe suédois, ,,remettre la question belge à sa vraie place, au lieu de faire de la Belgique un gage dont la restitution dépend de ce que le parti militaire demande en échange. Aussi longtemps qu'on peut soupçonner des plans de ce genre, tous les discours sur les dispositions à la paix ne sont que de vaines paroles".i ■ i ■ iio—i ■ — Le lisses île S'Unlversiis germano-aktivisfs ils Sand ofiioieiiemgnt établi. Il résulte du tableau des inscriptions officielles à la session des examens ©de juillet 1918, de l'Université germano-aktiviste de Gand, publié par la presse des ,,Kommau-turen", que 63 étudiants et étudiantes, en tout et pour tout, se sont fait inscrire. On appréciera mieux la dérisoire faiblesse de ce nombre, si l'on veut bien se rappeler que, avant la guerre, près de 1,000 étudiants suivaient les cours du célèbre établissement. Chose non moins remarquable, c'est dans les cours préparatoires à l'étude de la pharmacie et de l'art vétérinaire que se rencontre le plus grand nombre de récipiendaires : 16 sur 63. En revanche, pour les examens de candidats-ingénieurs, branche qui valait à Gand un© réputation mondiale et qui- attirait le6 étudiants par centaines, 6 noms seulement figurent à la liste. Il serait cruel d'insister. Que l'on observe encore, cependant, que ces résultats ont été péniblement obtenus par l'octroi de toutes sortes de faveurs alimentaires et par des promesses de libération faites aux prisonniers belges, captifs en Allemagne depuis plusieurs années. lins caScmme et. yn défi. M. Fernand Heuray, rédacteur en chef de la ,,Nation Belge", de Paris, a été cecusé par un communiqué d'origine allemande, extrait d'une brochure de propagande activiste, d'avoir écrit : ,,11 fant une offensive belge dont le but principal soit de. faire massa-crer le plus Flamands possible. Il faut avant tout rétablir l'équilibre quantitotif entre les deux races et éliminer ensuite les éléments perturbateurs pour après le guerre." Il a adresse aux journaux néerlandais, qui avaient reproduit la communication allemande un démenti catégorique et mis au défi quiconque sait trouver, soit dans la ,,Nation Belge", soit dans de ,,XXe Siècle", une phrase qui puisse justifier pareille calomnie., En Belgique. La terreur boche. Arrestations et condamnations. A Tubize, entre H al et Braine-le-Comte, cinquante ouvriers des importantes carrières de grès, qui avaient refusé de signer ce que les Allemands appellent, par. un odieux euphémisme, un- ,,contrat libre de travail", ont été mis en état d'arrestation et emmenés de force pour travailler dans la zone du front. Le départ de ces malheureux, auxquels les boches avaient, comme à des malfaiteurs, mis les" menottes, a faili amener une colli-' sion sanglante entre la population et les gendarmes allemands, qui ee sent montrés de la plus révoltante brutalité. Des femmes et des enfants, qui essayaient, les larmes aux yeux, d'approcher de leurs maris et de leurs pères pour les embrasser avant leur départ, ont été frappés à coups de crosse c e fusil : plusieurs ont été assez grièvement blessés. Une pauvre femme a été ramenée chez elle, la figura toute en sang ; un gamin de neuf ans a eu l'épaule démise par un coup violent qu'il a reçu. * * * A la suite d'une perquisition, opérée par les agents de la police allemande, trois habitants de la commune d'Erenbodegem, près d'Alost, ont été arrêtés et amenés à 'Bruxelles, où ils sont emprisonnés. On ignore d'ailleurs complètement dans le pays les raisons de leur arrestation,. * * * A Gand un habitant des plus honorablement connus, M. De Baer, qui avait éu, dans un café de la rue Courte-du-MaraÎ3, une discussion politique avec un ba6 agent du parti aktiviste et qui s'était, dans jq? propos, montré plutôt sévère pour les d'ii-geants de la bande des traîtres, vient d'être condamné par l'autorité allemande à dix jours de prison et cinq cents marks d'amende. Doux régime! Ûe qy'ora voit en Belgique. C'est une véritable catastrophe qui, après tant d'autres, vient encore frapper notre pauvre Belgique: l'été a été si clésastreuse-mont vilain que la récolte des fruits est; en général, nulle, eu peu s'en faut. On s'était déjà fortement plaint de là rareté des fraises, des groseilles et surtout des cerises. Mais que dire des prunes, des pommes et des poires? Le peu qu'il y en a doit être cueilli avant d'être arrivé à la pleine maturité, car, avec le3 pluies de ces dernières semaines, tout commence à pourrir sur l'arbre.A cette époque de vie chère, on escomptait les confitures de cette année, qui auraient. dans une certaine mesure, toi moins remplacé certains produits comme le beurre, à peu près introuvable et hors de prix. Mais tout espoir d'en faire en quantité suffi,^ante pour parer aux besoins de la population est aujourd'hui abandonné. Les confitures. les exquises gelées de fruits, les su-voureuses compotes d'autrefois ne paraîtront trucre 6ur les tableô cet hiver, ■-'t letr absence se fera sentir dans beaucoup de îhé-nasreô.* * * Dans toutes nos grandes villes, tous ceux qui ont un bout de jardin se sont empressés de remplacer les fleurs, qu'ils soignaient jadis comme la prunelle de leurs yeux, par des légumes, beaucoup moins décoratifs sans doute, mais certainement beaucoup plus utiles. Les choux, les pommes de terre et le vulgaire persil ont remplacé un peu partout les rosiers et les géraniums. Certains quartiers élégants de Bruxelles, d'Anvers et de Liège ont maintenant, grâce à ces jardins potagers qui ont supplanté les pelouses et les massifs d'autrefois, un espect tout au moins inattendu. Et cela ne manque pas de pittoresque.^ Dans querques-uns des magasins de ,,déli-katessen", que des boches sont venus installer un peu partout chez nous et qui n'ont guère d'autrê clientèle que celle des fonctionnaires et des militaires allemands, on voit depuis quelques jours s'étaler aux devantures des conserves de .,seo-kalb" en boîtes. C'est tout simplement du phoque, qu'ils appellent veau marin, et qui'est fumé ou conservé dans de la saumure. Cela vient naturellement de Bochie, où cet ,,ersatz" d'un nouveau genre a, paraît-il, uni assez vif euccès et où des usines se sont installées, notamment dans le Sehlesvvig, -pour préparer ce | nouveau produit. La Conserve de phoque se j vend cinq marks la petite boîte. Le prospectus affirme qu'aucune objection ne peut être faite contre l'emploi de cette j viande, dont il recommande de renouveler deux fois au moins l'eau de la cuisson. Et il paraît que les boches, qui en ont goûté, trouvent que ce mets n'a pas du tout mauvais goût et qu'il rappelle même la chair de certains gibiers. « * * Par contre, quelques douzaines de boîtes d'excellentes sardines à l'huile, de marque française, ont fait resserrement leur apparition dans un grand magasin de Bruxelles. Une très courte apparition d'ailleurs, car, en quelques heures, elles • étaient toutes enlevées, au prix de 40 francs la boîte. Et dire qu'on la payait 70 centimes avant la guerre ! Pas un client n'a d'ailleurs trouvé que c'éait trop cher. D'où venaient oes boites de sardines et comment sont^elles arrivées 5. Bruxelles dans un temps où rien n'y arrive plus du dehors? Mystère. * * * Nous 11'apprendrons rien à personne en disant qu'à l'heur^ qu'il est le tabac est hors de prix. On a, ces temps derniers, «ité des chiffres; or, ces chiffres eux-mêmes, si élevés qu'ils fussent, ne sont plus exacts aujourd'hui. Depuis le début de la seconde quinzaine d'août, le prix du tabac a encore augmenté dans de sérieuses proportions en Belgique ooeupée. A Liège et dans le Limbourg, le Semois vaut actuellement deux cents francs le kilo, et une boîte de cinquante cigares assez ordinaires se paie couramment cent cinquante francs! Heureux les fumeurs qui ont eu l'idée de faire à temps de suffisantes provisions ! 11 est vrai que les imprévoyants, qui n'ont pas le moyen de se payer du "tabac à un prix devant lequel Rotschild lui-même demanderait à réfléchir, ont la faculté de I fumer un de ces succédanés qu'on fabrique avec des feuilles de jeunes troènes ou de noisetier séchées. Voilà à quoi on en est réduit dans un pays, où le tabac était autrefois exquis et bon mardié. Nos compatriotes restés en Belgique 6e consolent en pensant que les boclies sont logés à la même enseigne. A Bruxelles Sait-on combien de personnes vont à la soupe dans l'agglomération bruxelloise? Leur nombre s'oiève pour Bruxelles à 250,000. Le nombre total de personnes fréquentant en Belgique les cautins s'élève à 2. millions 697,818 personnes; celui des bénéficiaires du secours alimentaire à 2 milions 537,Olô personnes. * * * ! M. Ory, cuisinier, employé actuellement dans les cantines communales, demeurant avenue Prince Léçpold, passait la nuit dernière ivers 3 heures du matin Grand'Place, larcque, devant .l'immeuble portant le 11. 31, il fit la découverte d'un volumieux paquet contenant le cadavre d'un enfant du sexe masculin. Ive petit corps fut transporté au commissariat de la rue du Poinçon, puis, envoyé à l'Institut du Parc Léopold aux fins d'autopsie. L'euquéto suit son cours. * *• * Mme Callebaut, rentière, rue de Milan, sortait d'un établissement cinématographique de la chaussée do Wavre. Elle fut soudain attaquée i par un jeuno gaillard d'une vingtaine d'an-ii'es qui lui arracha sa sacoche et prit la fuite dans la direction de la place Jourdan. Quoiqu' énergiquemont poursuivi par des passants, le banefît parvint à échapper. La sacoche contenait une sopimo d'argent assez; importante, des bijoux et des objets de toiletto »-**.. ! La Société des Tramways Bruxellois fait pro-! céder actuellement à l'établissement d'un em-j branchement de la ligne de tramway Nord-Entrepôt-paeken. e Cet embranchement commence à la place Samctelctto, longo le Luna Park, le quai de Willebroeck jusqu'au pont de Laeken, avec une bifurcation devant l'usine de l'incinération ! des immondices de la ville do Bruxelles. i Ces travaux sont poussés avec activité. Par cotte nouvelle voie de tramway, kg installa-! tions maritimes, en deçà et au delà du canal i do Willebroeck et du Bassin Vcrgote, seront mises eu communication avec le centre de la : ville. • -s & Samedi, vers 6 heures du soir, Emmanuel Wauthy, journalier, demeurant chauffe de Gand, à Molenbeek, traversait la rue Jéricho. II n'aperçut pas un tram arrivant à une allure assez rapide et fut renversé par la voiture. Relevé avec le graves blessures à la tête, le malheureux a été transporté à l'hôpital St-Pierro où son état a été jugé grave. A A raves* s ! La commune de Emblehem est décidément ; en train d'acquérir une triste réputation ; voici qu'on annonce que, sur les oor.rius de ce^viîiago | et de celui de Hazebroeck, un garçon de 13 ans qui maraudait dans le champ d'un fermier de l'endroit aurait été assommé par le fils de ce dernier. A iwSéig© Un grave accident de tramway s'est produit quai de la Batte, à hauteur d.3 la rue St-Jean-Baptiste. Deux tramways, roulant en sens inverse, sont entrés en collision. Le choc qiii s'en suivit projeta les nommés Georges Noël, ouvrier mécanicien, demeurant rue Sur-la-Fontain, sur la plate-forme d'avant de la remorquée, et Maurice Pirard, ouvrier ajusteur, sur la voie charretière. Le docteur Mcnseur ordonna leur ; transfert a l'Hôpital des Anglais. Pirard souf-; fre d'une fracture du bassin et Noël a eu la mâchoire brisée. Ils portent, en outre, de multiples contusions sur tout le corps et so plaignent de douleurs internes. Asus Pays Wallcsa Un infanticide vient d'être commis à Bor-lcz. Le chien de garde de la ferme Fréhart, à la pointe du jour, s'en va chaque ■jour errant 1 à travers le village endormi. Hier, on l'avait lâché comme d'habitude; il resta parti plus longtemps que de coutume. Quand il re)#nt, il tena:t dans sa gueule ensanglantée le cadavre à moitié dévoré d'un petit enfant nu. Or, on ne connaît dans le village aucun enfant de cet âge. M. Fréhart fit aviser le bourgmestre de Bôrlez et le petit cadavre fut déposé à la morgue. J/enfaut, né viable, dovait être âgé de deux jours. Dasi@ 3e MsalaiÊacaî Depuis de longues années, le ménage Door-man vit séparé. La femme demeure à Bruxelles et le mari est resté à La Louvière avec une fillette. Oes jours-ci, l'épouse- Doorman est revenue à La Louvière pour voir sa fille et la reprendre avec elle. L'enfant ne reconnaissant plus sa mère, la pauvre femme s'est jetée mercredi soir.au dovant d'un tramway, au Drapea.i Blanc, avec l'intention de.se faire écrasor. Heureusement, des passants purent l'enlever à temps des rails. —aggo»-g H y $ m m S0 août 1917 : Au Caucase les Russes occupent deux villages au sucl-est du lac de Zcribart Les opérations militaires. Les IHeiaiÉ recèit m klà le la Sans. Les Français progressent de W kilométrés et occupent Z® villages. — Les Anglais s'emparent de Surlu, Hardecourt, Groisilles, Bairy'Notre-Dame et Pelves. La situation aux autres fronts. L'offsnsive ries alités. Les Français atteignent la Somme entre Gizancourt et l'est ce Nesie. — Une progression de 10 kilomètres en 24 heures. — Noyon menacée par l'occupation de SuzoyJt Pont i'Evêque, Vauchelles et For* quéricourt. — 40 vinsses repris à l'ennemi. ( Communiqué officiel J PAPtIS, 28 août. (Reuter). cours de la journée les troupes françaises continuèrent de poursuivre les Allemands qui se retirent sur un front do 30 kilomètres. Elles ont atteint les hauteurs sur la rive gaucho de la Somme depuis Cizancourt jusqu'à la contrée située à l'est de Nesle. Plus au sud elles atteignirent la rive occidentale du Canal du Nord sur la plus grande partie de son parcours entre Nesle et Noyon. Au nord de l'Oise elles ont occupé Suzoy, Pont I'Evêque, Vauchelles et Porquéri-court. Les progrès réalisés par les Français aujourd'hui comportent en certains endroits plus de 10 kilomètres. Quarante villages ont été repris depuis ce matin. Parmi l'importante quantité de matériaux abandonnée par les Allemands il y a trois trains chargés de munitions-. Les Français capturèrent 500 prisonniers. Entre l'Oise et l'Aisne de violents combats eurent lieu dans la région de Juvigny, au cours desquels les Américains repoussèrent vigoureusement plusieurs contre-attaques ennemies et réalisèrent des progrès. Une violente tentative ennemie dans le but de passer la Vesle au sud de Bazoches et de Fismette a complètement échoué grâco à la résistance des Américains. La journée fut calme sur le restant du front. Les Britanniques cccupsnî Gurtu, KariTecc'jrî, C?o"ssiii€s, Boiry-Nctre-Dame ei Pelvcs ma?sré la vive résistance de Powiemi. (Communiqué officiel.) LONDRES, 28 août. (Reuter). Au sud de la Somme le3 troupes australiennes exercent une iorte pression sur l'ennemi et ont a te la ligne généralo Fresnes—Herbe-court. L'ennemi ofire une résistance énergique devant le3 passages sur la Somme près do Péronne et de Brie. Sur la rive nord de la Somme nos troupes ont conquis Curlu ot# Kardecourt et avancent après de durs combats, vers Maurepas. Entre Bapaume et la Sc'arpe nos attaques furent pourfcuivies ce matin et ncus avons ' réalisé partout des progrès. Croisilles, où l'ennemi offrit une résistanQe farouche, fut encerclé successivement par des troupes londoniennes et »est actuellement en notre possession. Les Anglais se frayèrent un chemin vers Vrancouit, et un point situé au sud-est de Fontaine-lez-Croisilles. Après un violent combat, qui dura pendant toute la'journée, les troupes canadien" nés ont chassé l'ennemi de plusieurs endroits puissamment fortifiés, d'un impoitaLt' système de tranchées et ont conquis les villages de BoiTy-Notre-Dame et de Pelves. Un certain nombre de prisonniers furent capturés. Nous avançâmes nos lignes au nord de Locôn. La portée dos récents succès de Fosh. PARTS, 28 août. (Hav'as.) La bataille s'est à nouveau étendue hier. La nouvelle offensive de l'armée Debeney réalisa un succès complet tandis que les Anglais étendiren leur progression au nord de la Scarpc. Nous occupâmes une douzaine de villages et fimes quelques milliers de prisonniers. La chute de Roye constitue un fait plein de | promesses, car cette place, où les Allemands opposèrent une résistance1 si forte, forme, tout comme Chaulnes, une charnière des lignes de défense entre la Somme et l'Oise. Au nord de Chaulnes, jusqu'à la Scarpe, les Britanniques affirment sans répit leur ascendant sur l'ennemi tout en élargissant leurs gains. L'encerclement de Bapaume acquiert d'heure en lieiue un caractère plus menaçant. C est ainsi que les deux points entro la Scarpe et la Somme, auxquels l'ennemi se cramponne sans beaucoup de chance de s'y maintenir longtemps, sont mis dans une situation d'heure en heure plus précaire. Bombardés de toutes parts, les Allemands durent faire venir de la plupart des autres secteurs des renforts qu'ils remplacent par des Autrichiens. C'est là un indice très net de l'usure de leurs effectifs .et qui fait ressortir d'autant plus le succès grandissant de Ja nvinoeuvro do Focïi. Nouveaux détails sur la retraite de l'ennemi. L0NDR.ES, 23 août.. Le correspondant de Reuter près du quartier général britannique annonce que, d'après les rapports reçus, les troupes anglaises ont occupé Croisilles C3 matin. Elles conquirent aussi Ablaincourt et Fay, tandis que les Français s'emparèrent ! de Marchejepot, sur notre aile droite. La progression des Français aux environs lîe Noyon. LONDRES, 2& août. Reuter apprend : A 11 heures du matin uotre ligne s'étendait à l'est d'Arras au delà du Bois du Sart. Nous atteignîmes aussi la lisière ouest' de Boiry-Notrë-Dame, Ramy-.^Iaucourt et conservâmes Fontaine-lez-Croisilles en notre possession. Cela représente une progression d'un kilomètre sur un front de six kilomètres.Les Français réalisèrent de nouveau d'importants progrès dans la direction de Noyon, tant à l'ouest qu'au sud de cette ville. A l'ouest ils occupèrent Dives, à huit kilomètres à l'ouest de Noyon, Dives-lez-Françe et Passel, à six kilomètres au sud-ouest do Noyon, tandis que Pout-l'Evêc^îe est aussi définitivement aux mains des Français. .Ils atteignirent également la lisière ce Juvigi.y et conquirent Chacigny, au nord de Soih-sons.La clujte de Noyon est prochaine, LONDRES, 28 août. Router apprend du quartier général français en date d'aujourd'hui: Au cours de leur retraite les Aller niands- abandonnèrent de grandes quantités de munitions, principalement à Rcye. Nos troupes s'approchent du canal près de Bethenoourt, Cressy, Ognolles et Ecuvilly. L'armée du général Hunubert poursuivit» aujourd'hui ses progrès et atteignit Vauchelles, à deux milles do Noyon, dont la chute est à présent prochaine. Détails sur la progression des Britanniques. LONDRES,( 28 août. Lo correspondant particulier do Reuter près de l'armée britannique annonce dans l'après-midi du 2S les'détails suivants: Nous avançâmes encore ce matin notre ligne à l'est d'Arras le long de la Scarpe, de sorte que nous avons progressé maintenant do plus d'un mille des deux côtes do cette rivière. Plus au sud des troupes canadiennes s'avancèrent jusqu'à proximité do Vis-en-Artois. Ce secteur de .combat a. uoo grande importance parce que les -principalca voies clé communication de la ligne Hindou-' burg aboutissent en cet endroit. C'est pourquoi nous devons nous préparer à de puissantes tentatives de la part de l'ennemi eu vue d'entraver notre marche en. avant. A la suite. des violentes contre-attaques allemandes, entreprises près du village d'Oppy, nous ne pûmes pas conserver tout le terrain que nous conquîir.03 lundi et 3ûcr. Les Allemands firent avancer des renforts qu'ils jetèrent immédiatement au feu. Ils souffriront terriblement ocu?- notre feu d'artillerie et de mitrailleuses. Plus au . sud nous remportâmes des succès importants. Croisilles fut conquis de grand matin. Encore plus au sud ncs troupes progressent sans discontinuer. Ablaincourt et Fay sont entre nos mains. La résistance opiniâtre des Allemands bricôo par lez Ôrnaiiar.s. LONDRES, 28 août. Le correspondait de Reuter près de l'armée britannique annonce que la marche en avant des Canadiens ' d'hier, sou.3 la protection clo tanks, fut un exploit audacieux. Ils pénétrèrent dans Chc'risy en combattant violemment et atteignirent déjà à 10 hëui\s Vis-en-Arteis. L'ennemi s'était très fortement retranché sur l'autre rive de la Sensée, à l'est de Vis-en-Artois. Il amena en toute hC!e d-.js -renfori'S, munis de mitrailleur s sous 1 i feu d,3 nos batteries qui avaient é o avarie' - rapidement. Au nord de la Scarpe les troupes i-riiunui-ques exécutèrent aussi de la brillants besogne. La cote dite,Groenland fut vite enlevée, tandis que de fortes ' patrouilles s'emparèrent d'Arleux. Près d'Oppy et de Grawllc, où nous croisâmes la ligne Iliuden^urg, entre Drocourt et Quéaut., 011 so battit opiniâtrement. Au nord-est de Roeux nous progressâmes le long de. la voie ferrée et atteignîmes la gare de Plonvain. A la suite du brusque 'développement de notre guerre de mouvement, notre marche en avant ne peut être indiquée que dans des termes très généraux. Le désarroi de j'ennemi. LOXDKEri, 28 août. (Reuter). La journée» a été marquéo par un développement particulièrement heureux du mouvement a 1 est d'Arran, par l'accentuation de la résistance des Allemands en quelques endroits sur la Somme et enfin par. un mauvais temps qui entrava les opérations Les Allemands lancent au feu leurs brancardiers, leurs bataillons de travailleurs, eu un mot tout ce qu'ils peuvent employer cômmo combattants peur combler les grands vides causés dans leurs rangs. Des troupes sent amenées de très loin pour tenter de briser notre action. Nous capturâmes des quantités énormes de pièces d'équipement. A MiraUmoht nous trouvâmes des* stocks considérables d'engins du génie, tout comme nous reconquîmes ! : dépôts de munitions que nous avions abandonnés au cours de la retraite de mars. Cela procure des avantages considérables k notre artillerie, qui avance très promptemenb et qui trouve de la sorte sur son chemin des dépôts alxmdamlment pourvus do munitions tout com-» me le fait allège notablement la tâche de notre service de transport. L'épuisemant des réserves allemandes. LONDRES, 28 août.. Le correspondant de Reuter près de l'armée française annonce en date du 28 août : Parmi, les documents trouvés par les Français sur h champ dç bataille et qu

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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