L'étoile belge

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18 December 1918
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s.n. 1918, 18 December. L'étoile belge. Seen on 27 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n872v2dt3c/
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1€f ©èMîmës I© aumér^f 3Ér 69® &tiriëèi *• àl i Mercredi 18 déeëmbro 1918' MISE SOUS PRESSE : 4 HEURES DU MATD L'ETOILE BELGE BUREAUX : RUE DES SABLES, 13 Prix de l'abonnement : Pour toyte la Belgique, 24 francs l'an; fr. 12.50 pour 6 mois; fr. S.50 pour 3 mois. Pour l'étranger le port en plus ÉTRANGER Le.gâchis augmente à Berlin La situation à Derlin, qui était déjà convoquer cette assemblée danj une passablement embrouillée, vient-enco. e ville de province. Il estime que le reich de s'aggraver. Le gouvernement est dis- slag représente toujours la volonté de li Juqué et il LSt entré en cunllit avec le nation, ce qui n'est l'avis ni du gouver président du reichstag. Lie sorte que ce nemcnl ni des libéraux, (les dernier! qui reste du pouvoir exécutif a perdu soutiennent que la révolution n'a p;v uue bunne partie de son autorité — seulement renversé le pouvoir exécutif d'une aulor"'* déjà contestée—et il n'y mais qu'elle a rendu caducs lej pou a pas, :>our le moment, de pouvoir lé- voirs des assemblées législatives, gislatif reconnu. _ _ Dans une déclaration adressée at Le gouvernement comprenait six com- gouvernement, M. Fehrenbacli exposi missaires du peuple, trois représentant qlle |a ,.ajson qUj a molivé sa démarchi l'ancien parti socialiste majoritaire, est uniquement d'établir les condition: libert, Scueidemann it Land foerg, et préalables nécessaires à la conclusioi trois représentant le parti socialiste p|ils prochaine possible des prélimi indépendant, liasse, Uaik et Ledebour. naires de paix. « Le mandataire du neu D'après des dépêches de Berlin, ces p)e Eberti ;.joule-t-il, a été loyalemen trois derniers auraient démissionné. On [enu au courant de mes inlentions et d n'indique pas les causes de celte rc- ['accord g ce sujet des chefs de partis, traite. Il est probable nu ils craignent je j0„rna| (|„ groime indépendant. I de se compromettre davantage vis-à-vis prétend que le prince Eilel des éléments extrêmes du paru. Frédéric, l'impératrice, l'amiral llinlze Ce parti indépendant est une sorte de ^ pehrenbacli auraient, le 21 nn parti amphibie. Il a très vivement coin- vem[)rei comploté à Po^dam le coup d " jL/?-? i'o e^cpli1Si«a nmfec 'dp 'a convocatir. - du reichstag, <1 ns un bu cours des t. ois dernieie3 années d con^re-révolutionnaîre. Le président d eux' aus^'vot^l'es^renS's'crédU^^e' reichstag dément, cette affirmation. Irerre et 'îucui d'ei x it nrotesté 11 n»raK nue l'armée serait divise- I contre la violation du territoire b»l«e aii s"iet dp cetle question de conveca guis la révolution aucune qu estion dé Uoo d« reichstag : plusieurs conse: s d principe ni de tactique ne les sépaie soldats se seraient fUclaiés liostiK plus des socialistes majoritaires, mais m'![S-e conseil de 'a. ' ' •''' î')", ^J®.1] ils ont nendant des années fait sei' ('es soldats du commandement . .1 cause commuue avec les gens du groupe Pr®me ont réclanu.^"erpniiemenl I Spartaeus et du groupe internationa- convocation f-.il reichsta et se sont m. liste, et ils sont un peu gênés de collabo- 11 ';i disposition (je M. Fehien.i^h pou rer avec ceux qu'ils représentaient tout assurer la protection de 1 a semblée, récemment encore comme des traîtres l ne autre assemb.ée se?t reun: su parti. Leur influence s.ir les niasses lundi, qui prétendra sans doute s arrr n'est pas très considérable et fans dou;e Rer des pouvoirs suprêmes : c'est I s'est-eile encore affaiblie depuis leur en- congrès des conseils d'ouvriers et sol trée au gouvernement, nu profit notam- dots de toute l'Allemagne; La nré'en'io ment des extrémistes de gauche. La ré- est insoutenable, puisque les délégués pression du mouvement du 7 décembre ce congrès — délégués dont personn Ses a compromis tout à fait aux veux de n'a contrôlé l'élection — ne renréseri ces derniers, ils auraient dû profiter de terit que deux catégories sociales f l'occasion pour rompre complètement n'ont par conséquent pas le droit de rr avec ces bolclievisles, dont ils répu- véndirjuer le litre de représentants d dient les méthodes, mais ils n'en ont pas la nation allervtnrfe. le courage. "-Ma ne leur profilera d'ail- Le pouvoir législatif est, donc revend1 leurs pas et il est à prévoir ou'ils per- qué à présent nar le reichstw, par 1 dront de plus en olus d'influence. congrès de3 Arsols (abréviation de ,4; Délesté de cet élément nui le paraly-r beiter und .SoldatnnrAte, conseils d'or Bail, le gouvernement Ebert-Scheidef vriers et de soldats, équivalent do iw mann fera-t-il preuve de plus d'énergie russe.srwjeO, et nar la constituant contre les éléments perturbateurs, dis- dont l'élection a été fixée au mois d ciples des brlehevisles russes? février, mais que l'on voudrait réuni Une autre difficulté surgit qui le met déià plus tôt. en opposition avec les éléments tout on- Pour résoudre toutes ces difficultés prmfia, nvec loi partis bourgeois. Elle il faudrait un gouvernement solide, cc vient de la décision prise par M. Feh-1 lièrent, ferme. Ce sont des qualités qi renbach, président du reichstag, de • manquent au gouvernement actuel. - - «P. f* i«K ... i- —, , ILe passage des troupes allemandes à travers le Limbourg hoîlandai: Expirations gouvernement belge. Lorsque, après l'ai du gouvernement hollandais .mistiee, il fut procédé à la libération de . , , , internés, communication en fut faite a En ce qui concerne la note du gouver- de Belgique- par le chof de i Bernent belge adresse a la presse, le dé- sectioD liti au départemGnt fles a) fortement des affaire» etrangeres neer- faires étr ère avec ière d>informe landais dans une depoche.de La Haye le rnemeIlt néerlandais aussitê en date du 16 décembre, fait observer que que\-si{.uation de la Belgique pennel la lettre du 12 novembre envoyee au gou- ^ le retQur des internés. Cette corr vernement belge contenait la reponse a mvraî(,ation a été uite la 13 novembr< la lettre du ministre de Belgique du 4 oc- aT£mt 1Wre?ue au cour9 de ia Ue 0 tobre demandant au gouvernement néer- commun; et expliqv!a au min;K(r3 U landais de libérer les internes belges du gonFvftrièment à l'égâî «lus sa propre responsabilité attendu, deB tr0 03 all{fmandes. principalement, qu une nonmture sutn- T • • i eanta ne pouvait leur être donnée. Dans aftfres étrangères s V, , ■ reserve de revenir sur I<>s autres obseryt .cette reponse, le gouvernement neerlan- ^ du raement dais expliquait pourquoi il n avait pas ° « le droit de procéder ik cette libération Ri^îïlSS du gouvernement belge. pour cette raison, sans l'acquiescement jj es{ exart que ia lettre du de l'autre parti belligérant. Le sujet de3 affaires étrangères, le baron Fal'.or traité dans la lettre du 12 novembre n'a- en date du 12 novembre, était une rc ..vait aucun rapport avec l'armistice con- ponse à une note belge du 4 octobre clu le 1 1 novembre. La lettre avait déjà Dans celle-ci, le gouvernement belo-e de .été rédigée antérieurement. mandait la libération dés internés belge Il résuite de ceci que la corrélation aux Pays-lîas ou, du moins, de certai établie entre la réponse dos Pays-Bas à nés catégories d'entre eux, en se basp.n la demande du gouvernement belge, en sur le fait que la Hollande ne parvonai date du 4 octobre, et l'armistice conclu, pas à les nourrir suffisamment et que repose sur un malentendu de la part du d'autre part, les belligérants eux-même 1 avaient décidé de libérer mutuellement I les prisonniers de guerre ayant plus de dis-huit mois de captivité, les conventions réglant la matière n'ayant jamais prévu de guerres d'aussi longue durée. A cette note, le gouvernement néerlandais répondit, le 12 novembre, qu'il devait s'assurer au préalable auprès du : gouvernement allemand si celui-ci n'avait pas d'objection à faire à la libération ' des militaires belges internés aux Pays-. Bas qui désireraient quhter ce pays. Or. ■ c'est le même jour que, sans consultation ni autorisation préalable des gouverne- - ments alliés, le gouvernement des Pays-Bas permettait le passnge du Limbcairg I par les troupes allemandes en retraire : .• c'est cette différence d'attitude qu'a ' mise en lumière le gouvernement belge. > La réponse hollandaise no la justifie ' nullement;. Au surplus, la libération des internés j alliés qui se trouvaient aux Pays-Bas au , mo-ment de l'armistice, ne peut se com-, parer à l'autorisation de passage donnée , à l'armée allemande en retraite. Pour les premiers, les conditions de l'armistice indiquaient suffisamment que 1 les gouvernements belligérants étaient » d'accord pour leur libération, puisqu'el-1 les stipulaient même le renvoi des e pri-1 sonniers 9 alliés d'Allemagne et d'Au-trii'he-Hongrîe. Mais les termes de l'er-? mistice ne stipulaient pas la réciprocité " et disposaient (article 2) que les troupes allemandes qui n'auraient pas évacué • les territoires occupés dans les délais fixés seraient faites prisonnières de •j guerre. Il n'y a donc pas de doute que le. s gouvernement néerlandais 11e pouvait p donner aux Allemands des facilités en vue de l'évacuation. Tonte assimilation c entre le passage du I.imbotirg et les li-1- bérations d'internés doit être écartée 0 a p priori » coaime non recevable, l FRANCS e Le prisident Wiison ] Lundi, le président Wilson s'est rendu à ' Versailles. Il a été très acclamé. L'après-" midi, il a été reçu à l'hôte! de ville de Pa-^ ris. Le 24, il se rendra au grand quartier généra] américain et, ie 25, il se trouvera parmi les troupes 'américaines au front. R AreSLETERnE ( 8:r Eoiigtes Haig e Le commandant en chef de l'armée an-C glaise, sir Douglas l-Iaig, rentre en Angle-r terre? Il sera reçu solennellement à Douvres et, jeudi, dînera avec le roi George , au palais de Bucliingham. Les généraux - anglais Plumer, Byng, Rawlinson et Bird-;i wood assisteront également à ce dîner. Il est entendu qu'après la signature du traité de paix, sir Douglas Haig fera à Londres une entrée triomphale à ta tête de délégations de toutes les unités qui ont été sous ses ordres. « — Les ministres es rendent à Paris Le « Daily Express » annonce que MM. Lloyd George, Bonar Law, Balfour, •- les autres ministres et de nombreux fonc-g tionnaires partiront samedi pour Paris. " ALLEMAGNE La garde-robe impériale r On mande d'Amsterdam qu'un inven-t taire des biens personnels du kaiser, opéré ;- à Berlin et à Potsdam, a amené la décou-.. vert» de la fameuse garde-robe de i'ex-empereur, qui ne comprenait pas moins n de 598 uniformes militaires, allemands et s étrangers. Dans les écuries impériales, on a trouvé plusieurs milliers de chevaux, dont l'ex-souverain réclamait la propriélé, bien e ou'ils eussent été achetés avec les fonds de. 1- l'Etat et qui ont été confisqués. AUTRICHE-HONGRIE Mact'.er.sen interné e Selon le journal « Az Est », le gouvevno-' ment hongrois a ordonné l'internement clu feld-maréchal von MacUensen. !TAL£~ s Le pape proposerait un nouveau concordat . Le « Giornale del Popolo » dit que te pape demanderait à M. Wilson d'interve-' nir amicalement en vue de résoudre, par ■ une solution bilatérale, le différend exis-s tant entre l'Italie et le Vatican. La ques^ tion ne serait, en aucun cas, portée à la Conférence de la paix. Le « Giornale d'Italia » trace las grandes lignes de ce concordat. PORTUGAL L'assassinat du président d« fa république Le président de la république a été atteint, à l'entrée de ld gare de P.ocio, par deux balles dont une perfora le poumon et l'autre traversa le foie. Transporté ft l'hôpital, M. Pàes expira presque aussitôt. Le meurtrier, immédiatement arrêté, était grièvement htessé. Il est mort peu après. Le frère du président. M. Antonio Paes, a été blessé d'un coup de sabre au cours la mêlée qui se produisit au moment de l'attentat. On croit que l'assa3sin appartenait à la Ligue de la jeunesse républicaine. Son compagnon demanda la protection de la police contre le lynchage, attendu qu'il avait d'importantes déclarations à faire. La nouvelle de l'attentat a causé une agitation extraordinaire. De nombreux officiera sous-officiers et civils parcouraient les rues en criant : « Vengeance I ». Le bruit court ù la présidence de la république que M. Taknagnini Barbosa, actuellement ministre des finances, succéderait à M. Paes. Le président constituerait un gouvernement militaire. Le président provîssîrs L'amiral CantQ Castro a été élu, mardi, président provisoire de la République, par 137 voix. Le président définitif sera élu après le vote du nouveau statut cjnstitutioxine! actuellement à t'élude, ETATS-UNIS Le pregremma naval L'amiral Badger. président du Comité exécutif du conseil de la marine, dans un discours prononcé dèvrnt le conseil naval de la Chambre des représentants, a déclaré qu'en 1926 la marine des Etats-Unis sera aussi forte que celle de n'importe quelle autre puissance. Si la Ligue dos nations est créée par la Conférence de la piix, les marines britannique et américaine devront faire respecter la paix mondiale. La marine des Etats-Unis devra aussi servir à protéger la marine marchande américaine et garder le pays contre une invasion. Le programme naval prévoit la construction d'un grand nombre de sous-marins et do contre sous-marins. La déclaration du contre-amiral Badger est considérée comme une réponse du gouvernement à i insïstànce avec laquelle les hommes d'Etat britanniques ont récemment maintenu que la flotte anglaise devrait exercer la suprématie navale. Les partisans du gouvernement déclarent que M. ' Wilson déîire que, sous l'égide de la Ligue des Nations, la puissance navale soit internationalisée, mais que si cette proposition est rejetée, 11 se fera le champion d'une marine américaine occupant la première place dans le monde. EXTREME-ORIENT Attentat oontra !8 gouverneur-général de l'Indo-Chtns Un télégramme d'Hanoï annonce qu'un individu a tiré des coups de revolver sur M. Sarraut, gouverneur-général de l'Indo-Chine. M. Sarraut a été blessé au côté droit. Son état est satisfaisant. LA MARCHE DES ALLÉS Lee Français à Wlc3baden Les Français, sous le commandement du général Lecomte; sont entrés lundi à Wiesbaden où sera établi te commandement de la teie de pont de Mayence. L'attitude de la population témoigne d'un dépit et d'une consternation indiscutables : les femmes p'.cu-Kiient ; les hommes détournaient la tête. Les troupes ont déf-'.é en face de l'hôtel de ville, devait lé château du kaiser. Le général Leoomte a déclaré aux autorités que malgré la guerre inique imposée par l'Allé!»"grue et la façon barbare dont elle fut conduite, les habitants ne devaient pas redouter de représailles indignes du caractère de la race et du p"ssé français. Le général a ajouté qu'il compte sur le concours loyal des fonctionnaires pour maintenir l'ordre. INTERIEUR REMISE AU POINT Le Peuple fait semblant de répondre j mettre un gouvernement. Quiconque à notre article sur le « Coup d'Etat par- porte une main sur notre pacte fonda- leinentaire ». mental, porte la main sur les droits de Il commence sa Réponse par un oubli, tous et compromet notre patrimoine. Il feint de croire qu'en nous opposant à ' commun. Quand un pays perd le senti- la revision par le viol, en réalité nous ment du Droit et de la léiwJi é. il est faisons campagne contre le suffrage u.ii- mtlr pour toutes les entreprises extre- versel. ÎVous n'exigeons pas de notre mes. confrère qu'il passe son temps à lire et à Pourquoi donc aurait-on recours h relire nos aiticles; mais nous sommes cetfe procédure-éclair ? Pourmrii vote- cepeadant en droit de lui demander rajt_on )e suffrage universel d'une ina-ou'il ae nous prête pas un langage que | njère inégale, alors qu'il esl certain nue nous n'avons jamais tenu ni des atlitu- je suffrage universel serait voté légale- des '-ue n. -s n'avons jamais prises. ment dans cuelques mois ? Les C.iam- II y a, en effet, des années que nous jj,.es actuelles, en effet, peuvent décré- nvons reconnu que le suffrage universel ter qU ij y a |jeu de reviser les aiticles est inévitable : et non seulement nous (|e notre Constitution qui règlrnl le l'avons reconnu, mais nous avons ajou- électoral. Si elles sont unanimes té que l'immense majorité du pays est ej aussj impatientes que le l'euple le de notre avis. Celte opinion, que nous r„-éiend, qu'elles déclarent donc qu'il avons émise des centaines de fois avant y a |iou de reviser. Des Chambres nou- la guerre, nous l'avons émise encore il belles les remplaceront à brof d'Mai et si y a huit jours et même, si n' ire méin ire et|pS font diligence, la revision peut êlre est Wus fidèle que celle du Peuple, dans taije avant !e printemps, IrHe viol* On"nou^aîfco 1^" rà^u^c'est Quel areument sérieux nourrait-on pousser loin Tétourderfe passionnée. ^ opp° Puisque le Peuple a ! oreille si dure, ^ Llsé deruN il "uerre éhns cer- nous allons le lui dire encore une fois : sest P^é °epms la - hP„rel,x. nous ne sommes pas enthousiastes du n° lîfcl^ons nAs au'on v ait violé suffrage universel pur et simple ; mais cL^ ution el nour nous nous le noire manque d enthousiasme pour lohle'li nueslion-esl de savoir celte réforme ne nous enlève point no- ' P,™^ tre lucidité. Nous sommes convaincus f,' ftL fnâitnîions neuvent s'abstenir rue le suffrage universel est inévitable, ,hfi0ss r'e"SneC pr Ft l'Ôn W qu'il faut le décréter le plus tôt possi- ^8'^e3e de l'étran^r f'isSns rè- ,ble et que la revision de la Constitution ' r4n°leterre nrocède en es ne rencontrera d'opposition sérieuse i dw^élections^ générHes e^que dans aucun es deux grands paitis histo- nermettre à tous les citnvens de riques. Enthousiasme a part, nous som- n ^n- n' rt ' la consultation du pays, mes donc d'accord avec le Peuple ; no- nt a "maciné Ts mS tre désaccord ne porte que sur la pro- ^S^Tsimplefque nou' rous £Upourquoi1enT^vem°ëment neTe"- ^™esttons de recommander à nos diri- pecterait pas la Constitution qu'il a juré S-ants. j. d'observer et à laquelle les membres des Nous voulons bien que ï on revise fie- deux Chambres ont prêté ie serment de main : ce que nous trouverions d >p ora- fidé'.ité. Nous pensons que vio'er la bie, c'est eue I on révisât contro la^ léga- Constitutinn pour la reviser plus vite lilé et contre le Droit, sous ie miseraDlj est l'acte le plus grave que puisse com- prétexte de gagner du temps. ♦!» Aux ministres protecteurs la Belgique reconnaissante Usie i'fce£|s>tf2©îa œti iTaSat® «S© 8a Kallon La eaîie des sôîir»ces <3e In Chambre des A partir de 4 h. 15, la sa.e se r«empui rs- Représein'tanls a sarvi de cadre, nuardi apj'ès pd-dement et l'-on remarque ^ 1>011" rriiidd, ù la réception orgariiisée par le Parle- ge du cardinal Mercier au nwùneu des r^d.a*, mmt en l'honneur de MM. le marques de gotes et des jaquettes noires des depuaôs eô Villatobar, ministre d'Espagne, Brand sétnabeurs. _ Whitleck, mmistre des Et-ats-Und®, van Vo!- A 4 h. 30, la voix grave d un huissier lenhovon, mimisire des Pays-Bas, qud, du- nonce : rant la guiemne, ont assuré la tâche souvent M Messieurs les ministres protecteurs! • feiri difiicile de défendre le peuple contre '.es I mm é d Maternent, Les d-épuiés et senateurs exigences brutales et sains bornes des chefs se lèvent et une ovatxxn chuleu-reuse salue de l'armée allemande. l'en/1 rée des trois 'ministres, qui sont intro* Des plante* massées çà «t iô, dès ^Par !es du Stol et l'entrée du Pa.leis, dissùniilajeiit les tracet. (-lanara .... laissées an peu partout par les Boches qu. . ^ "pplauduesemente reprennent à p u- ont vécu en maîtres dam/i'éâilîoe. BUos don- sl^rs «tPfs®» et lcs Pjaf '3 daû3 f na;«it en même temps un air de fête aux tobimïs s empressent d ajouter leurs acc.a^ saïes, d'un style assez sévère. . ma-bans à cel-.es des députe et sénatoora. Rien n'avait été changé à la décorat.inn Lorsque le silence est rétabli, M. de Fa* appariée à ta salle das séances pour la '-é- vereau se lève et prouono: ie premier dta? eeption du Roi et de la Reine. Drapeaux eT. cou'r3- écus aux couleurs des nations aKiées sont D5S6SUHS DE M. OE PAVER6AU lestés à leur p'-'ace. La tribune préside-nUete Attaquée, dit le ministre, ptur la plus gran-1 seule a été. transformée. ELe forme 1 ap,pu: d® puissance militaire qui ad1! existé, la Lîel-d to massif de verdure fort agréable à voir, j giq,uo paraissait vouée à la destruction. Sa Deux drap » -ux nommés de Victoires ailées résistance inattendue irrita, l'envahisseur, flanqujemit ce massif. qui luâ fit senitir le poids de sa vindicte efc Do nombreux ânviiés son-t installés dans de sa haine. toutes tes tribunes publiques e4 derrière les Promenant la torche et le fer, n'épargnant bancs des dépu-tés. La tribune diplomatique ri-cn ni personne, il menaça de d-estrjetixm est également fort remplie par les membres I-a race et lies œuvres des générations fu.- du personnel des légations. Les dames sent tures. fort nombreuses dans l'assistance. Dons ce ma'heiur, lé Belgique ne fut pas Des fairte<uiUs sont placés dans l'hémicy- abandionnée. Elle trouva de puissants pro* de, devant les bancs des députés. Ils seot tiecteurs fidèles. Les uns l'ont triam»piiu.le- desitinés aux ministres belges, qud les occu- m?an/t dé-îivrée par la tu/tlé la plus glg;intes- perant duuamt U cérémonie. Des fautteurls que, les autres lui ont rendu les services es* placés à la coule de l'arc formé par les bancs sonrtieîs qu'elle pouvait a^tl^endre des seules des députés attendent les ministres étran- natioAs" neutres. gers et MM. de Favereau, président' du Sé- Nous sommés' réunis, Messieurs, pour "ait, et Pouiî'et, président de la Chambre. coinmémai'fer ces services et offrir à trais La misère à Tournai On nous avait dit : La situation économique, sanitaire et morale de la région tournaisienne .est déplorable. Plus que toutes les autres parties du pays, elle a été, elle demeure éprouvée par la guerre. Occupée par les Allemands dès le mois d'août 1914, elle a été comprise dans l'étape après la bataille de la Marne jusqu'en août 1916. A ce moment, elle fut replacée dans le gouvernement général; mais ce ne fut que pour quatorze mois à peine; en octobre 191G, elle était à nouveau remise dans l'étape, por.r ne plus en sortir. La contrée a été ainsi bal-loiée d'un régime à l'autre, réquisitionnée par l'un, pressurée par le suivant, pour recommencer sur nouveaux frais à cîiaque modification. Simple exemple : le chef de la Kommandaritur de Velaines fa vantait de a recueillir » tous les mois I de inq à six cent mille mark d'nmen-dos. Enfin, placé à l'écart, dans un coin du pays. Tournai demeure en dehors de circulation de notre armée et du charroi général. Ainsi, aucun journal belge t1» »' Moniteur» compris), n'y est encore Parvenu, et h plus forte raison, aucune ttartliaaiiise — Tournai se sent au bout I du monde, dans un Karncîiatka de misère et de désolation. 11 est urgent qu'on s'en occupe tout particulièrement. » .Nous sommes allé voir. Le voyage est suffisamment interminable et cahoté pour qu'on l'épargne le plus tôt possible aux voyageurs, en rétablissant la voie ferrée. Personnellement, toutefois, nous n'avons pas le droit de nous en plaindre; pendant les quatre heures d'automobile qu'il nous a demandées, nous n'avons fait que remonter le flot kaki des divisions anglaises en marche vers l'Allemagne. Infanterie, artillerie, charroi n'ont pas cessé do nous croiser, suivant leurs corps de mu"ique aux harmonies singulières, dans un éblouissement de cuivre : les boutons dos uniformes sont en cuivre, les buffle-teries, les harnais étinccllent, jusqu'aux moyeux des carrions qui sont ebapeauiés de jaune. Ah ! ils en ont, en Angleterre; Coiffés du casque plat, qui ressemble à une î culotte » de mineur, et aussi un peu à l'immortel armet de Mambrin, îef tommio9 faisaient un tête-à-gnuche général et souriant à notre passade, et nous avions un peu l'air du généralissime pas sant la revue de ses troupes avant la bataille; or, la bataille étant gagnée d'avance, notre imagination en ressentait quelque fierté... Hélas, il n'est vraiment pas possible d'exiger qu'une armée anglaise défile chaoue jour devant les voyageurs allant de Bruxelles à Tournai. Le voyage doit manquer de pittoresque héroïque ou autre. On y peut suivre cependant les traces laissées par les années d'occupation. Las arbres manquent beaucoup; à partir de Hal, c'est le massacre; à Biorghes, tout un bois a^été rasé jusqu'au sol. Et dès la sortie d'Ath, le chambardement commence ; les Allemands en retraite ont fait sauter la double voie ferrée avec un soin minutieux ; ils*ont placé une cartouche de dynamite tous les vingt-cinq mètres, et les morceaux de rail se dressent un peu partout, enroulés en boucles déchiréeo. Ils ont fait sauter de même la voie vicinale qui court à travers les villages, en même temps qu'ils ouvraient à coups de mines les carrefours des routes. Les soldats donnaient aux habitants dix minutes pour s'enfuir, et les dix minutes passées, tout sautait en l'air; des cratères énormes s'ouvraient, les toitures s'effondraient avec les planches et fracassaient les pauvres intérieurs, les châssis éclataient et les rails volaient par dessus tout. A Gauraia. <ja rail demeuré entier et plié en deux repose sur les murs nus d'une maison, comme un long ruban noir oublié sur une boîte sans couvercle. De là jusqu'à Tournai, maintes murailles ont été percées par les obus, dos entonnoirs s'ouvrent dans les champs, il n'y a plus de vitres aux fenêtres et les tuiles dégringolent le long de3 toits éventré9. Tournai, lui aussi, a souffert. Evidemment, à qui revient de Dixmude et de Poelcapelle, le dégâ'o paraît mince ; mais la ville n'en a pas moins été soumise, on octobre et novembre derniers, à trois semaines d'investissement et do bombardement intense. Les Tournaisiens ont passé dans leurs cave3 des heures longues et répétées. Tous les quais de l'Escaut ont été touchés par les cbus et les bombes; et aucune maison n'y est habitable; toutes les voies de sortie; cinq obus ont atteint l'hôtel de ville, sans dommage irréparable toutefois; d'autres ont endommagé quelques maisons de- la Grand'Place ; le pied du beffroi est écorné; une fenêtre de la cathédrale a été percés, et de grosses pierres «ont ?om-bées dans le chœur. Si l'on ajoute que la marquise de la gare, bombardée à de multiples reprises par les avions alliés est en miettes, que trois ou quatre cents maisons ont été plus ou moins atteintes, et que tous les ponts (sauf un) c-t les écluses de l'Escaut ont été démolis, on aura le total à peu près exact des dégâts soufferts par la villo. Les' faubourgs, eux, ont été plus mal arrangés; le vaste pont Morelie a sauté d'une pièce, avec toutes les voies de la gars, et plus loin, les maisons ouvrières sont ravagées; beaucoup ne sont que décombres. Il en est de même aux faubourgs de Marois, Lille, etc. Enfin, vingt-cinq personnes ont été tuées et une cinquantaine sont blessées. Eh bien, tout cela n'est rien. La catastrophe est autro. La situation économique, passable jusqu'en 191G, devint terrible par la suite. Le bétail tout entier do la région a été rèq; isitionné; il faut en excepter les vaches 'le la ville même, mais leur lait ne pouv ait être distribué, sous peine de trois cents mark d'amende par litre, qu'ans, malades et aux nourrissons ; et encore ne donnaient-elles pour ces d"nx seuls lu âges qu'une quantité de lait in-insuffisfinte de moitié. Donc ni lait, ni beurre, ni viando, ni graisse. Ni cents, la totalité en étant réquisitionné!. Tvi vin, ni fruits, pour la même raison. NTbière, les brasseries étant fermées. AWs. il restait aux Tournaisiens leur ration de pain, soit quatre cents grammes pendant, un temps fort court4 et( en général, deux cent trente grammes ! A ceux qui pouvaient se le precurer, il restait la viande de cheval, à vingt et un francs le kilo, et ce que les frnu-deurs parvenaient à passer, on devine t quels prix. Les couséquences furent rapides. Ainsi. un rapport de M. le docteur Lentz, président de la Ligue contre la tuberculose, établit que la mortalité, régulière entre 620 et 0B5 avant l'année 1914, s'est élevée progressivement au point d'atteindre douze cents en 1017. La tuberculose, que d'importantes mesures d'hygiène avaient fait tomber de 91 à 46 pendant les treize années qui ont précédé la guerre, a bondi jusqu'au chiffre de 221 en 1917. Et le docteur Lentz ncu» disait : « Il n'y a plus à Tournai, mêma parmi la bourgeoisie, un seul enfant qua ne mine une affreuse misère physiologique ; tous sont rachitiques, adénoïdes, ganglionnaires. Ce qui leur manque) c'est, avant tout, la graissé; Elle manque d'ailleurs à toute la population, qui demeure .affamée et débilitée, car rien n'a changé encore. Songez que le Comité ne dispose pas d'un gramme de graisse-, même pour la suralimentation d^s tubor} culeux. Nous en sommes réduite à leui donner de la viande en boîtes.. » (A suivre), BosKQUN.

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