L'étoile belge

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s.n. 1914, 01 April. L'étoile belge. Seen on 01 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tb0xp6wk5f/
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Mercredi r avril IS?4 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Ctt an • 13 fr.; 6 mois, fr. G.SO; 3 mois, fr. 3.54» POUR LA PROVINCE : Un an : I© fr.; 6 mois, fr. S.âO; 3 mois, » fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En province il suffit de remettre le'prix de l'abonnement au facteur Edition G €5£»e snn t~> ée. — TSX* 9i Baromètre du Ier avril . 5 heures Tempér. moyn« norrai*. le 31, 7*4 Maximum de la R/veille» 1 ;,3 Minimum delà nuit, 7°0 Baromet. !eU /T/£\ àuh., TT1«?4 Quantité «l'eau // de 8 à .s h?*, cP \ Pr^es^4li- O®0# Observations [fff j/ ^\\ de midi Température, I So/S £/ Si® Il H°9 Baromécre, Il jf 19 772^0 Humidicé(lO()= \\ ->» Vp, ffi ^IS Hum, absol.). 54 Ventdominan \\ ci? &/ r-' IJ SW Déclin, maijn. .y 12«ô4'2 Ephémérides pour le lor avril Soleil: Lune: lever, o li. 20 lever, 7 h. 10 coucher, 18 h. 13 ^ coucher, ~ ii.— Prévisions de l'Institut motéorolog.: Vent S. à S.-W. modéré; beau, Service des malles Ostende-Mouvreg Etat de la mer, le 1er, à 4 heures : calme. L' TOILE BELGE France, Angleterre, Aj et ) q r \ par trimestre a fi « ANNONCES : 45 em™ la ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60. tous pays de 1 Union j • i payable d'avance gfflgv BiÊh Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité. Hollande, 7 fr. — Gra \ 6 fr. ) mandat-poste vwoBttlBtsC^ I© igWSaftOo v 36, rus Neuve, paraissent le soir même. ^LlsT GKEIR» JL© comte Tisza et la Triple-Alliance La revue populaire hongroise Igaz-raondo publie un article du comte Tisza, président du conseil des ministres, sur la récente visite de l'empereur Guillaume à Vienne et sur les manifestations germanophobes d'une fraction de l'opposition parlementaire en Hongrie. Voici le principal passage de cet article tel qu'il est transmis par le correspondant du Temps : Le maintien inébranlable de la Triple-AUiance est maintenant plus que jamais la condition sine qua non de la sauvegarde de la paix européenne, car depuis la défaite de l'empire ottoman certains Bymptômes et certaine efforts se manifestent de plus en plus inquiétants qui pourraient très facilement mettre en feu tout l'univers si l'existence de la Triple-Alliance ie rendait par avance impossible toute tentative dans ce but. En effet, la population et l'armée de l'Allemagne s'accroissent constamment tandis que la population de la France n'augmente pas. Pendant la. première période qui suivit la gxierre franco-allemande de 1870, l'Alles-mat-13 aurait dû consacrer toutes ses forces pour lutter avec succès dans une guerre de revanche française, mais à présent trois cinquièmes de la puissance militaire allemande suffisent déjà pour tenir en échec les armées françaises et les deux autres cinquièmes restent disponibles pour agir dans l'est de l'Europe au cas où une gran<^ guerre mondiale éclaterait. Il n'est pas nécessaire de prouver la haute importance de ce fait pour les intérêts de la monarchie austro-hongroise. L'Allemagne a aussi peu de velléités d'expansion que nous-mêmes, et ses intentions sont aussi pacifiques que le sont nos intentions à nous. L'augmentation de la puissance militaire allemande ne menace donc personne et ne sert que la cause de la paix. Dès lors, nous garantissons aussi la paix pour notre part en unissant notre puissance militaire avec celle de l'empire allemand. Notre alliance sauvegarde l'Allemagne contre l'attaque simultanée de la Russie et de la France, mais elle nous fournit en même temps la certitude que si jamais nous étions menacés par l'ambition et la soif de conquêtes de la Russie nous pouvons compter sur l'appui de la moitié de l'armée allemande à peu près. Il résulte de ce qui précède que l'alliance de l'Autriche-Hongrie avec l'Allemagne répond aux intérêts des deux puissances et il est inconcevable par suite qu'il se trouve des Hongrois pour attaquer cette alliance qui rend des services inappréciables à la paix européenne et à la nation hongroise maintenant plus que jamais. Il est vrai que les membres les plus sérieux, les plus cultivés de l'opposition, le comte Andrassy, li comte Apponyi, continuent à être partisans de la Triple-Alliance ; mais, d'autre part, certains éléments de l'opposition proclament des principes diamétralement opposés. Cependant, l'opposition a montré dans un moment d'oubli que ce double jeu ne visait qu'à créer des embarras au gouvernement, et cela étant elle ne devra éprouver aucune surprise si la nation hongroise retirait sa confiance à des partis politiques qui prêche deux doctrines à la fois. L'article du comte Tisza est d'autant plus important que le reproche qu'il adresse à une partie de l'opposition hongroise vise le parti clérical qui se vante de posséder la confiance et de traduire les sentiments de l'archiduc-héritier. Il y a quelques jours encore, l'agence Die Information, organe de ce parti, s'en prenait vivement à la presse allemande et à l'Allemagne. Déjà peu auparavant elle avait averti l'empire allié que « l'Autriche-Hongrie n'acceptait plus, les yeux fermés, la politique de la Wilhelm-strasse ». Elle mettait elle-même en jeu l'archiduc François-Ferdinand. « Par l'individualité très forte et très énergique de notre prince héritier, disait-elle, cette alliance a pris un caractère bien plus conscient de sa force et de suffisance personnelle (sic) ». Et elle soutenait cette thèse que l'Allemagne a bien plus besoin des bons services de l'Autriche-Hongrie que celle-ci de ceux de la première. Elle préconisait aussi une entente cordiale avec la Triple Entente. Revenant sur ce sujet, elle développe cette idée que l'Autriche-Hongrie n'a rien à redouter de la Russie, de sorte que c'est surtout à l'Allemagne que l'alliance serait profitable L'article du comte Tisza tend donc a faire croire que le gouvernement hongrois juge nécessaire de réagir contre cette attitude du parti clérical, parti in fluent à raison de ses accointances. NOS Services spéciaux d FRANCE A LA CHAMBRE La prescription L'impôt complémentaire i M. Cecealdi, radi-cal, demande l'urgence pour une proposition tendant à interrom- : pre la prescription en matière criminelle ou correctionnelle par l'arrestation du condamné et aussi par tout acte de l'autorité compétente en vue de faire exécuter la peine. 11 explique qu'il s'agit d'empêcher un escroc de rentrer en France après un séjour de 5 ans à l'étranger et de reprendre des opérations douteuses. L'escroc visé est Rochette. Le centre et la droite protestant contre semblable mesure d'exception. L'urgence, que le gou- , vernement ne combat pas, est votée par ; 324 voix contre 10, et la proposition renvoyée à la commission avec le consentement de M. Ceccaldi. La chambre reprend la discussion de l'impôt complémentaire. M. Jules Roche combat énergiqueinent le projet, contraire aux principes de la Révolution. (Interruptions à l'extrême gauche). Pour l'orateur, le projet représente la doctrine socialiste et non plus la doctrine républicaine. C'est, dit-il, un projet de ruine, de guerre civile et de troubles perpétuels. L'orateur supplie la chambre de réfléchir avant d'adop'ter en vingt-quatre heures un projet qui risque de ruiner ia France. (Vifs appl. au centre et à droite, violentes exclamations à l'extrême gauche.) M. Renoult, ministre des finances, reproche à M. Jules Roche d'avoir exagéré. Le projet, dit-il, n'est ni vexatoire, ni in-quisitorial. Il s'agit de créer de nouvelles ressources pour faire face notamment aux dépenses nécessaires à la défense nationale. Le ministre rappelle que la chambre et le sénat oiit voté dernièrement une partie importante de la réforme fiscale, #mais cette réforme incomplète- appelle un redressement qui est l'impôt complémentaire sur l'ensemble des revenus. M. Modeste Leroy, au nom de collègues républicains, lit une déclaration disant çUe, résolus à procurer des ressources nouvelles pour la défense nationale, ils ne se font pas d'illusion sur la possibilité de faire aboutir devant les deux chambres un projet-modifiant notre régime fiscal et insistent sur la nécessité de voter le budget. Ils refusent de voter le projet d'impôt, ne voulant pas s'a.ssocier à ce qu'ils considèrent comme une pure manifestation, et demandent en conséquence à la chambre de consacrer la séance du lendemain matin au vote des derniers articles de la loi des finances.M. Dubois développe une motion de surseoir à la discussion jusqu'après le vote de la loi des finances. M. Renoult en demande le rejet, qui est voté par 340 voix contre 155. M. Doumergue combat la motion Leroy. Pour le gouvernement, il n'y a pas d'autre moyen de réaliser l'impôt de superposition sur les revenus que de l'inscrire dans la loi des finances. La chambre a la possibilité de réaliser cette réforme. Le gouvernement ne prendra pas la responsabilité de voir la chambre y renoncer. Le maintien de l'ordre du jour, demandé par le gouvernement et la commission, est voté par 334 voix contre 155, puis la séance est levée. e l'ETOILE BELGE AU SENAT Les dépenses non renouvelables Le sénat discute le projet de dépenses non renouvelables pour la guerre et la marine déjà voté/ par la chambre. M. Milliès-Lacroix, rapporteur, proteste contre le "système adopté par le gouvernement pour obtenir ces dépensess, dont les ressources correspondantes ne sont pas prévues. La commission consent à accorder 500 millions seulement au lieu du total demandé par le gouvernement Le reste serait compris dans le projet de douzièmes provisoires. M. Noulens, ministre de la ^guerre, se rallie à la méthode financière de la commission et promet de régulariser la situation actuelle. Plusieurs sénateurs protestent contre la situation faite au sénat qui se trouve, en fin de session, obligé de se prononcer sur •des projets extrêmement importants^ sans avoir eu le temps de les examiner. La discussion générale est close. L'ensemble du projet est adopté à l'unanimité. Le sénat discute ensuite le projet portant ouverture, sur l'exercice 1913, de crédits supplémentaires et extraordinaires concernant les opérations militaires au Maroc. Après quelques mots du ministre de la guerre, le projet est adopté à l'unanimité. L'impôt sur le capital On a distribué lundi, •' la chambre, le rapport de la commission de législation fiscale sur le projet établissant un impôt personnel sur le capital et sur l'enrichissement, dont certains demandent l'incorporation dans la loi de finances. Le texte proposé par la commission ; comporte : la personnalité de l'impôt sur | le capital, l'annualité de l'impôt, un tarif progressif, la déclaration contrôlée et, à défaut de déclaration, la taxation, des déductions pour les familles nombreuses, une taxe sur l'enrichissement, etc. L'impôt sur le capital est établi annuellement sur la valeur du capital des biens de toute nature, meubles ou immeubles. Sont redevables de l'impôt « toutes les personnes de nationalité française ou étrangère, dont les biens, meubles ou immeubles, sont soumis aux droits de mutation à titre gratuit en vertu des lois existantes ». Sont affranchies de l'impôt les personnes ^ont le capital ne dépasse pas 30,000 francs. Le taux de l'impôt est fixé par fractions de capital : de 30,000 à 100,000, 0 fr. 05 par 100 f-ancs; de 100,000 à 250.000, 0 fr. 10 par 100 francs ; de 250,000 à 500,000, 0 fr. 15 par 100 francs ; de 500,000 à 1 million, 0 fr. 20 par 100 francs ; au-dessus de 1 million, 0 fr. 25 par 100 francs. Il est perçu en sus une taxe sur l'excédent d ? capital imposable d'une année à l'autre. Cette taxe est de 1 p. c. pour la fraction d'enrichissement entre 5,000 et 100,000 francs, de 2 p. c. pour la fraction entre 100,000 et 250,000, de 3 p. c. pour la fraction de 250,000 à 500,000, de 4 p. c. pour la fraction de 500.r00 à 1 million, de 5 p. c. au-dessus de 1 million. Chaque redevable possédant un capital de plus 30.000 francs souscrit une déclaration du montant total de sa fortune avec faculté d'appuyer sa déclaration KB wfcwjwuiwm.ijjn—i .JBgEMP————BH cl'u ation détaillée. A cette déclarai egistrement peut opposer un chil élevé. A défaut de déclaration 'ibuable est taxé d'office. Il i une taxe spéciale, égale à cinq 'axe d'enrichissement, pour chaqi . ble, sur l'excédent net de sa s <ar rapport au montant total du ^our lequel il a été imposé en der avant son décès. Ava le pierres en Savoie Un éh de rochers a coupé la voie du e fer Paris^Turin, entre Saint^Mk ipraz. Un autre éboule- ment a c voie près du tunnel de la Madele. onit-Am-afez. Les trains subissent i Is. V3AGNE Un ii ^ russe arrêté sous l'inculi ausse d'espionnage Les jouri Saint-Pétersbourg annoncent qi ieur Popoff, chargé d'une mission inistère des voies et communicatic rouvant. en compagnie du consu - que à Mitau, a été arrêté à Brieg, 3reslau, et conduit au commissari a été fouillé, lue consul de Belg. nt pu établir sa qualité se portt garant du fonctionnaire russe remis en liberté après trois heurt ention sous l'inculpation d'espio. Une belle haute un dirigeable Le nouveau Zevp a battu mardi matin, à Fri|edrki le record diej la hauteur des diri : n s'élevant à une altitude de 3,0t Â&3GLI • A LA CRAMER^ DES LORDS Lord Morley occupe son siège habituel à l'ouverture de la séance. Il n'est donc pas démissionnaire. Lord Curzon reprend la discussion de la veille et dit qu'il a relevé des contradictions entre les déclarations de lord Morley et celles de M. Winston-Churchill. Lord Morley s'explique. La première démission du colonel Seely n'avait pas été acceptée par M. Asquith pour la raison que lui, lord Morley, se croyait particulièrement responsable des deux paragraphes sensationnels ajoutés par le colonel Seely. Si cette première démission avait été acceptée, il aurait dû, lui aussi, se retirer. De plus, lord Morley n'avait pas eu connaissance de la lettre du général Gough demandant certaines assurances au gouvernement, tandis que le colonel Seely l'avait lue. On reprend la deuxième lecture du home rule. M. Long, ancien ministre conservateur, propose le rejet du bill et demande des éclaircissements au sujet des déclarations à a président du conseil. Sir Edward Grey propose que les conversations soient reprises sur la base dé l'établissement d'un système de fédération pour tout le pays pour dix ans. Le général French écrit aux officiers Le général French, qui a démissionné, a adressé une lettre à tous les officiers et commandants en chef faisant ressortir que sa démission a été donnée pour des raisons personnelles et déclarant qu'il se fie à eux pour qu'aucune démission ne suive la sienne. Menaces de démission d'autres officiers Le Daily Telegrayh déclare que dans les coûtai, j de la chambre des communes lundi soir M. Asquith avait reçu une dépêche du vice-roi des Indes indiquant que de nombreuses démissions^ auraient lieu dans l'armée des Indes si le gouvernement ne concluait pas la paix avec l'armée au lieu de la forcer à l'insurrection. AUTRICHE-HONGRIE Visite du tsar Ferdinand Les journaux de Vienne annoncent que le roi des Bulgares viendrait dimanche prochain à Vienne où il ferait un court séjour et assisterait à la première représentation d'un opéfa dû à des auteurs bulgares. STALÎE Le traité de la Triplice ne prévoit pas la question de la Méditerranée Revenant sur la question de l'extension de l'accord de la Triplice à la Méditerranée, le Popolo Romano dit en substance que c'est là actuellement une question inexistante. Lorsque précédemment cette même question fut posée on la résolut de façon négative, des bases d'utilité réciproque faisant complètement défaut pour une entente à ce sujet. Le traité de commerce italo-espagnol On annonce à Rome que le traité de commerce italo-espagnol a été signé lundi à Madrid. RUSSIE Singulière épidémie Deux cents soixante-douze ouvriers de différentes usines de Saint-Pétersbourg sont tombés malades lundi. 4-4 cas analogues ont été enregistrés à Riga et l'on en signale 116 dans différents autres endroits.Un conseil de spécialistes en psychiatrie, réunis par le ministre du commerce, a exprimé l'avis qu'il s'agit, d'accès d'hystérie revêtant un caractère quasi-épidé-mique.DANEMARK Cargaison suspecte Une allège allemande ayant à bord 300 tonnes de fusils a jeté l'ancre lundi dans la matinée au large de Daggelykke (île de Langeland). La cargaison a été transportée l'après-midi et la nuit à bord d'un bateau à vapeur norvégien qui venait d'arriver. Les deux navires sont partis dans la direction du nord. L'Islande était indiquée comme lieu de destination du vapeur norvégien, mais on croit que c'est l'Irlande. Il y a à bord de ce vapeur deux personnes parlant anglais. Les fusils viendraient de Hambourg. L'affaire a été soumise au ministère des affaires étrangères du Danemark.TURQUIE Une loterie d'État concédée à un syndicat belge On télégraphie de Constantinople à la Franckfiirter Zeitung : Un syndicat balge a obtenu la concession définitive, pour une durée de cinquante ans, d'une loterie d'Etat turque. Elle a été accordée en faveur du comité de la flotte. Le sjnadicat s'engage à faire à l'Etat un prêt d'un million et demi de livres aussitôt que sera constituée la société en vue de l'exploitation de ce monopole. MEXIQUE Le combat continue à Torreon Une dépêche de Juarez reçue à New-York dit que la seule nouvelle de la situation à Torreon est une dépêche qui a été remise par l'agent confidentiel des rebelles disant que le combat continue. Le combat de Gomez Palacio Une dépêche d'El Paso reçue à New-York annonce qu'un photographe, qui a quitté les rebelles à Torréon samedi, raconte que les rebelles ont été deux fois vaincus à Gomez Palacio mais que les fédéraux n'en ont tiré aiicun avantage, et que le général Villa revenaÈ; .à l'attaque a pris la ville. Les fédéraux capturés racontent que le général Velasco étant devenu fou dans la tranchée courait de long en large en donnant les ordres les plus absurdes. J^es officiers" ont dû le mettre à la raison. Le photographe estime que les pertes à Gomez Palacio s'élèveraient à 2,000 hommes. Il ajoute que le colonel Victor Huerta, fils du président, est parmi les morts. Le général Villa a envoyé un message au consul anglais à Torreon proposant que le général Velasco se rende. REPUBLIQUE ARGENTINE Le frère de Guillaume II à Buenos-Ayres Tous les ministres ont rendu visite lundi après-midi au prince et à la princesse Henri de Prusse. Un banquet a été offert par M. de la Plazza, faisant fonctions de président, au cours duquel ce dernier a porté un toast à Guillaume II, à l'Allemagne et au prince et à la princesse Henri. Le prince a répondu pair .un toast à la République Argentine, à son président et à M. de la Plazza. Le prince et la princesse sont partis mardi pour le Chili par le chemin de fer de la Cordillère. Ils seront de retour à Buenos-Ayres à la fin de la semaine. Le prince et la princesse de Prusse sont partis mardi de Buenos-Ayres dans le wagon présidentiel, à destination du Chili. Ils ont été salués à la gare par le ministre des affaires étrangères, le ministre d'Allemagne et par un officier de la maison du président de la République. CHINE Les exploits du Loup blanc A Lao-Ho-Kou, le docteur Freyland, de la mission luthérienne norvégienne, a été tué, et le révédend O. M. f;ama., de la même mission, a été sérieusement blessé. La plupart des auues etiailiers de Lao-Ro-Kou ont gagné San-Tchang. On a des nou7 velîes de tous les missionnaires de Lao-Ho-Kou, sauf de Mmes Black, trois dames anglaises âgées, qui, depuis trente ans, ont été au service de la China Iniand Mission. Une arrestation sensationnelle vient d'être faite à Ying-Ko.u. Un riche Chinois, nommé Tsang-Sang-Paï, dont la fortune est évaluée à un demi-million de taëls, a été arrêté sous l'inculpation de complicité avec le Loup blanc. La conférence de l'opium Le ministre de Chine à Berlin, Yen-Hoeï-Ching, a été noçimé plénipotentiaire chinois à la conférence jde l'opium, à La Haye; JAPON La crise ministérielle On annonce que le vicomte Kiyoura, chef d'un parti puissant à la chambre des pairs, a été chargé de former le cabinet. Il a accepté. Encore un contre-amiral arrêté Le contre-amiral Matsumo, commandant de la station navale de Kuro, a été mis en prison après un examen prolongé pendant lequel il a été confronté avec MM! Iwakara, Matsuo et le contre-amiral Fujii. M. Iwakara est directeur de la compagnie japonaise Mitsii Bussan Kaisea, et M. Mctsuo inspecteur général des constructions navales de réserve. vvvvvvvvvwwwvvvvvvvwvvvvvvvvvvvvvvvvvixvvvvt/vvv* Voir plus Soin nos Dernières Nouvelles de la. nuit. Lira aujourd'hui en feuilleton la « CHRONIQUE MUSICALE », par M. L. Solvay. vvvvvvvvwvvvwvvvvvvvwvvwvvwvvvvvvvwvvvvvawvv» Les éféunts iailaïuv La question des chemins de fer orientaux Une note de la Neue freie Presse déclare que les négociations' relatives aux chemins de fer orientaux semblent traîner en longueur. Le nouveau délégué serbe M. Bukovitdh est reparti fiourrBelgrade où il va chercher de nouvelles instructions. La discussion du projet Vit-ail n'a pas encore été abordée. On croit savoir que le baron Vitali ^partira vendredi de Vienne. Il reste peu d'espoir d'arriver avant cette date à une entente de principe. Une municipalité attaquée par les Albanais La population albanaise d'Ostrozub, localité située au nord de Prizrend, a attaqué le 25 la municipalité de Bania, blessant plusieurs employés. Des renforts serbes envoyés aussitôt à Bania ont engagé un combat meurtrier. Le nombre des morts est inconnu. On dément que des attaques aient été dirigées contre la frontière serbe. L'évacuation de l'Epire et l'opinion austro-hongroise Les événements d'Epire commencent à préoccuper l'opinion austro-hongroise. Le fait .que l'évacuation de l'Epire par les troupes grecques n'est pas terminée mardi, terme fixé par les puissances,provoque un certain malaise à Vienne. On semble craindre que cette question ne devienne une question européenne et que la Grèce, dont la loyauté est d'ailleurs reconnue, ne soit plus maîtresse d'un mouvement aussi étendu. On perçoit aisément dans les commentaires des journaux une légère déception du fait que l'Autriche-Hongrie et l'Italie n'ont pas été autorisées par ies autres puissances à rechercher une solution ra- imigTWnr"" .nmmwtB pide de la question. La Nouvelle Presse Libre croit savoir que le major Thompson retournera prochainement. en Epire pour y conférer avec M. Zo-graphos. En outre, un échange de vues aura lieu entre les puissances au sujet des mesures à prendre au cas où il deviendrait impossible de réprimer le mouvement épi-rote par les moyens diplomatiques. On compte beaucoup ici, ajoute le journal, sur l'action médiatrice de l'Angleterre. On semb'le croire que le cabinet de Londres serait disposé à. proclamer son désintéressement et à confier le règlement de la question aux deux puissances adriatiques. Il ne paraît pas impossible également que l'Autriche-Hongrie et l'Italie, qui jusqu'ici ont témoigné de grands égards à la Grèce, parlent désormais d'une façon plus énergique tout .au moins pour obtenir l'évacuation complète de l'Epire. La Reichsposl, qui n'a pas perdu l'espoir d'une solution pacifique, croit savoir que les premières négociations entre l'Albanie et l'Epire ont obtenu un résultat assez positif pour laisser espérer la possibilité de trouver une base d'entente. FRANCE lL,'atïiai2*e ïâocliette La Commis^n d'enquête La commission d'enquête sur l'affaire Rochette saisie à nouveau par M. Jaurès de l'incident auquel donna lieu l'article publié par Yhidépendant des Pyrénées Orientales a décidé de convoquer mercredi matin tous les membres du cabinet Monis pour un supplément d'information qui ne peut avoir pour effet que de retarder le .dépôt de ses. conclusions.. Un incident assez vif s'est produit mardi après-midi à la commission d'enquête, au cours de la discussion des conclusions rédigées par M. Jaurès. Les amis de M. Cail-laux ont obtenu qu'elle revînt sur le passage, adopté la veille, constatant l'ahus d'influence. Par 11 voix contre 8, elle a voté la suppression de ce passage. M. Jaurès a déclaré alors qu'il ne pouvait continuer à présider et donnait sa démission. Il a été remplacé au fauteuil, pendant une dizaine de minutes, par M. de Folleville. L'émotion causée par la détermination de M. Jaurès s'est manifestée dans la. discussion qui a suivi. La majorité est finalement revenue sur son vote. M. Jaurès a consenti à retirer sa démission. La commission reprendra la discussion mercredi matin, après l'audition des membres du cabinet Monis. Les passages restant à examiner sont ceux relatifs au rôle de MM. Briand et Barthou. Les conclu- i sions se terminent par Une phrase conçue : dans le même esprit que celle qui a pror ! voqué les protestations des radicaux-socialistes.On pense que la discussion des conclusions en séance publique'pourra avoir lieu vendredi. INTÉRIEUR Qi discours éMai La campagne électorale vient d'être ouverte, — et par le gouvernement. Nos maîtres n'ont pas dit à l'opposition, selon la célèbre formule de Fonte-noy : « Tirez les premiers, messieurs ies gauchers ! » Ce sont eux qui ont mis le feu aux 1 poudres. M. Carton de Wiart, ministre ; de la justice, a prononcé un grand discours électoral. L'auteur des Vertus : bourgeoises a fait usage de sa carabine Flobert, ou, comme le diraient ses flatteurs, de sa carabine Flaubert. Sa harangue est reproduite avec attendrissement et délice par le Journal de Bruxelles.. Ge morceau d'éloquence ne manquera pas d'être discuté. Pour éviter qu'on nous reproche de le travestir, commençons par le mettre in extenso sous les yeux de nos lecteurs. Voici le texte publié par l'organe du gouvernement, applaudissements compris : Dans moins dé deux mois, a dit l'honorable ministre, quatre, provinces du pays auront à procéder au choix de leurs représentants. Cette échéance prochaine évoque pour tous le souvenir de la jour-nse du 2 juin 1912, où, malgré le formidable effort tenté par le cartel, le pays témoigna si nettement sa confiance au parti catholique, en portant de 6 à 16 voix notre majorité à. la Chambre. Depuis cet échec, quelle a été ràttitude de. l'opposition ? On a vu d'abord quelques-uns de ses membres faire appel à la séparation administrative des provinces flamandes et. wallonnes, thèse impie qui n'a guère trouvé d'écho, Dieu merci ! D'autres ont organisé la fameuse grève générale, qui a avorté piteusement, après avoir condamné, du 14 au 23 avril 1913, le tiers des ouvrière industriels du pays à un cr.uel chômage. Quant au gouvernement, étroitement uni avec la droite, il n'a profité de sa victoire que pour poursuivre avec plus d'autorité une politique vraiment nationale. Les circonstances extérieures nous ayant prouvé à quel point il importait de mettre la Belgique en état de défendre son indépendance, nous n'avons pas hésité, au prix de lourds saicrifices, à appeler toute la jeunesse valide au service de la patrie et à mettre notre établissement militaire à. la hauteur de sa mission défensive. Notre armée de guerre «.n sera accrue de 160,000 hommes. Et tandis que cette réforme a fait de la patrie belge une réalité plus vivante et plus respectée dans le concert des nations, elle contribuera, par le coude-à-coude entre tous nos enfants, à rapprocher tous les citoyens, quels que soient leur rang social et leur langue maternelle. D'autre' part, un régime scolaire nouveau s'élabore. Il assure l'instruction obligatoire et gratuite, réclamée par la situation économique du pays. 11 organise l'enseignement'du 4e de gré et l'inspection médicale des écoles. Respectueux des droits de tous, il ne supprime pas une seule des écoles communales et majore même les sacrifices que fait le Trésor public pour ces écoles. Mais il entend que toutes les écoles^ sérieusement organisées, répondant aux mêmes exigences hygiéniques et pédagogiques, aient un-droit égal à l'intervention de l'Etat. A services égaux, traitement égal. (Vifs applaudissements.)Chose curieuse, ces deux réformes enlèvent précisément au cartel les deux principaux articles de son programme. Or, qu'a fait l'opposition ? Ceux de ses membres qui ont voté avec nous la réforme militaire n'ont pas eu le courage d'aller jusqu'aux conséquences logiques de ce beau geste, en votant les ressources financières que la réforme réclamait fatalement. Quant à la réforme scolaire, l'attitude des gauches a prouvé qu'elles étaient moins soucieuses d'assurer le développement et l'obligation de l'instruction populaire que d'empêcher les progrès des écoles libres. Ces deux réformes ont été complétées par quelques lois excellentes : habitations à bon marché, revision du régime des sociétés commerciales, distribution d'eau potable, crédit des petits commerçants, et demain : assurances sociales. Si énorme que soit le surcroît de dépenses dont le budget de l'Etat a été grevé en ces dernières années, le budget général n'a pas cessé de se clôturer en boni, tandis que le dernier cabinet libéral nous avait fait assister à des déficits annuels. Les charges fiscales nouvelles, nécessitées par la réforme militaire, n'ont en rien atteint les classes modestes et la classe moyenne. Le gouvernement n'a voulu ni relever les impositions directes qui sont les plus générales, telles la contribution foncière, la contribution personnelle et la patente, ni frapper ou augmenter des impôts indirects au risque de grever les objets de consommation usuelle, nécessaire ou utile. Il s'est adressé à la richesse mobilière, par un droit de timbre très modéré, aux choses de luxe et d'agrément, c'est-à-dire aux cinémas et aux automobiles. Et il ne semble pas que cette légère taxation ait empêché la multiplication des uns et des autres. La charge fiscale totale, avec les nouveaux impôts, revient à une moyenne de 45 fr. 80 par habitant, contre 82.06 en Angleterre et'78.98 en France. Voilà la vérité ! (Applaudissements.) Nous n'avons certes pas la prétention d'attribuer au gouvernement et à la droite tout, l'honneur ^e ia prospérité sans cesse grandissante de notre pays, qui arrachait, il y a quelques semaines, un article dithyrambique à M. Herriot, maire et sénateur radical de Lyon, dans la Grande Revue de Paris. Mais nous avons le droit de dire qu'en face dJune opposition, qui ne pourrait gouverner qu'en se coalisant dans la lutte contre nos libertés et nos traditions religieuses, notre politique a été et demeure une politique vraiment nationale, respectueuse des droits et des intérêts de tous. Accueillante à toutes les bonnes volontés, soucieuse de tous les progrès, cette politique,* si elle prend son point d'appui sur un parti, n'en gouverne pas moins dans l'intérêt supérieur de la Nation, en assurant à tous, sans distinction d'opinion ou de foi politique, la protection de tous les droits, la garantie de toutes les libertés. Notre politique confond sous son drapeau des hommes de toutes les conditions: industriels, commerçants, ouvriers, paysans. Elle discipline toutes les forces sociales, elle les maintient dans le domaine des revendications justifiées et des concessions réciproques. Notre politique ne fait pas seulement appel à la reconnaissance du pays comme elle en aurait le droit, elle fait surtout appel au sentiment que chaque électeur doit avoir de ses propres intérêts et des intérêts de la Nation. (Longs applaudissements.) Il Sieat SEANCE DU 31 MARS La séance est ouverte, à 2 heures, sous la présidence de M. de Favereau. INTERPELLATION Suite de l'interpellation de M. Hanrez au ministre du travail sur l'étendue excessive des concessions de mines qui ont été accordées en Campine. M. Hanrez répond au ministre. Il persiste à maintenir qu'on a accordé des concessions trop étendues. Son interpellation, dit il vise l'avenir. Il espère que le ministre n'accordera plus des concessions trop étendues.— La discussion est close. MOTION D'ORDRE M. Wiener demande que le rapport sur le projet augmentant les traitements de la magistrature soit déposé promptement. Le rapporteur. — Il sera prêt jeudi. M. Leclef dépose le rappoit sur le budget des finances. LE CHENAL DE L'ESCAUT ENTRE LE RUPEL ET ANVERS M. Hanrez interpelle le ministre de l'agriculture sur c< les profondeurs assurées à marée basse dans le chenal navigable de l'Escaut entre le Rupel et Anvers ». Il faut qué les navires calant 6 mètres puissent, en tout état de marée, aller de Bruxelles à Anvers. Or, il paraît qu'il n'en sera pas toujours ainsi à cause du chenal. M. Wiener. — Le ministre sait-il qu'il faudra dorénavant demander la permission à la Hollande pour que des navires étrangers puissent pénétrer dans l'Escaut ? M. Helleputte. — Cela né se rattache pas à rintei<pellation. M. Wiener. — Mais c'est intéressant pour le pays. M. Helleputte. — Il y a tant de choses intéressantes pour le pays ! M. Hanrez continue son interpellation*. Il demande au ministre s'il est décidé à faire les travaux nécessaires pour que les navires puissent passer même à marée basse. Il faut que, pour l'ouverture du canal maritime de Bruxelles, qui est proche, nous ayons les profondeurs nécessaires, sinon le canal sera discrédité. 1111 « —11 M. Helleputte— Je pourrais me borner à répondre un mot : oui. Mais quelques détails complémentaires ne seront pas inutiles. La situation est excellente, car, pour permettre le passage dans l'Escaut à tout état de marée, il suffira de draguer certains petits hauts fonds pendant quelques heures. Ces dragages seront faits en temps utile. M. Coppieters. — Tant mieux ! M. Hanrez. — J'en prends acte. Mais M. VandJervin, dans une lettre du 20 mars 1914, écrit que la situation n'est pas aussi rassurante que vient de le dire le ministre. — L'incident est clos. LA LOI SCOLAIRE LA DISCUSSION COMMENCERA JEUDI M. Fléchet se dit prêt à déposer le rapport sur la loi scolaire, en regrettant qu'on ne lui laisse pas le temps de le corriger. L'épreuve qu'on lui a remise, dit-il, fourmille d'erreurs. M. Hiibert. — Vous aviez promis de lé déposer ! M. Fléchet demande à ne déposer le rapport que demain, après corrections. (Non ! Non ! à droite.) M. Descamps. — Il y a eu décision que le rapport serait déposé aujourd'hui, mais il est entendu que le rapporteur pourra faire les corrections nécessaires. M. Fléchet. — Dans ce cas, je dépose le rapport. M. J. Vandenpeereboom propose de disputer jeudi. M. Lekeu combat cette proposition. On veut marcher au vote au pas de course. S'il vous plaît de commencer jeudi, il en sera ainsi, mais pensez-vous que ce soit de votre intérêt ? Vous fixerez la date ; vous n'êtes pas maîtres de l'ampleur de la discussion. Ne vous étonnez pas si, menée à la schlague, l'opposition entend faire résistance. Vous aurez l'opposition que vous mériterez. (Très bien ! à gauche.) M. J. Y andenpeereboom. — On ne veut pas vous mener à la schlague. La commission a été réunie le 23 février. Elle a tenu treize séances. Elle a marché avec une lenteur inusitée. Un rapporteur de droite aurait marché plus vite. Nous avons accordé au rapporteur le temps nécessaire. Ce n'est pas mener l'opposition à la schlague. Nous n'entendons pas l'empêcher de discuter' à fond la loi. Mais faites attention qu'après la discussion il y aura des budgets à voter et des lois sociales. Donc, il faudra ne pas perdre inutilement le temps du Sénat. M. Lekeu. — Vous voulez nous faire abi*1-der le débat scolaire dès jeudi. C'est une loi de parti. Les opprimés ont le droit cle qualiliei' votre attitude. L'opposition est unanime à la combattre, et si vous fixez à jeudi la discussion, vous aggraverez votre loi de parti par un coup de parti. (Protestations à droite.) Pourquoi ne pas inscrire le projet à son ordre normal, c'est-à-dire à la suite de l'ordre du jour? (Protestations à droite.) Quànt à retarder les lois sociales, il n'en est pas question. Nous sommés à votre dus-pp^itioiï pour autant de séar&es supplé* men'.aires qu'il faudra. Obl'ger le rapporteur à déposer son rapport dans les condiiî'ons actuelles, c'est vraiment inouï.. On n'agit pas ainsi, avec cette hâte féîbrile, pour les lois sociales. Renoncez à vos prétentions insolites I (Aux voix ! à droite.) M. Wiener. — Donc, on* veut discuter jeudi le projet scolaire dont nous ne possédons pas encore le rapport. Cela me paraît absolument impossible. M. Fléchet s'est livré à un rapport consciencieux, très documenté. Il examine la' constitutionnalité du projet. Après cfette question primordiale, M. Fléchet examine toutes les dispositions du projet. . Spectacle peu fait pour relever le prestige du Sénat, d'une façon continue, systématique, la majorité de la section a repoussé tous les amendements. En voyant cela, je me rappelais les paroles du duc d'Ursel disant que toute mesure pour relever le Sénat serait vaine s'il ne pense pas lui-même à son prestige et à sa dignité. J'espère qu'au Sénat on ne suivra pas l'exemple de la commission qui à oublié ces paroles. On a repoussé les amendements les plus utiles, les plus fondés. M. Fléchet a fourni en quinze jours an travail écrasant... M. Berryer. — C'est parce qu'il l'a bien voulu ! itf. Wiener. — On devrait lui être reconnaissant du travail qu'il a fait. M. Woeste a pris un mois pour faire le rapport. En une circonstance, il a pris cinq mois... M. Berryer. — Il n'était pas un usurpateur comme M. Fléchet. (A l'ordre l à gauche.)M. Wiener. — L'histoire nous apprend que les usurpateurs qui ont pris la place de certains fainéants ont rendu service à leur pays ! (Applaudissements à gauche.) A droite. — Elevez une statue à Fléchet. (Rires ironiques.) M. Wiener. — M. Fléchet a examiné 1a loi, détaché de tout esprit de parti. Son œuvre mérite d'être examinée, méditée. Qu'on nous en laisse le temps. Qu'on s'occupe de la loi sur les habitations ouvrières, puis qu'on s'occupe de la loi scolaire. Il n'y a. aucune urgence à la discuter. Elle est combattue par la moitié du pays et c'est une loi que vous voulez nous imposer dans l'orgueil de vos victoires,! Pourquoi la discuter avant les lois sociales faites en faveur du pays, votre loi faite en. faveur de votre parti ? Nous n'avons pas fait d'obstruction. Nous avons voulu discuter dignement cette loi importante... M. Poullet. — C'est le vœu de tous. Commençons donc tout de suite... M. Wiener. — C'est cela ! Tout de suite ! Sans même prendre connaissance de nos critiques ! Sans avoir lu le rapport !... Pour ma part, je m'oppose à ce qu'on discute jeudi. (Très bien ! à gauche.) M. Poullet estime que la proposition de M. J. Vandenpeereboom est conforme à tous les précédents. Il cite la loi scolaire de 1895, votée le 16 août à la Chambre et discutée cinq jours après au Sénat. M. Wiener. — On avait fait au Sénat le rapport d'avance. M. Poullet. — Pourquoi pas? En 1895, quand on fixa au Sénat la date de la discussion, le rapport n'était même pas déposé.En 1884, il en fut à peu près de même aussi pour la loi scolaire. Enfin, en 1879, la loi scolaire fut votée dans les mêmes conditions. Donc on a tort de nous reprocher de vouloir précipiter le débat. Voilà six semaines que la loi, a été votée à la Chambre. Demander son examen jeudi, n'est donc pas 'se livrer à un coup de parti. Il y a des motifs pour discuter tout de suite, à savoir la décision que l'obligation scolaire devra fonctionner à partir du 1er octobre. Il faudra du temps pour l'or-

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