L'étoile belge

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13 January 1914
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s.n. 1914, 13 January. L'étoile belge. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sf2m61d69z/
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Mardi 13 janvisr 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT: I POUR BRUXELLES: .'n ac : il fr.; 6 mois, fr. S mois, fr. 9.50 POUR LA PROVINCE : l'n an : t6 fr.; 6 mois. fr. 3 mois, 5 fr. SUREAUX : rue des Subies, 13, ouTerts Je 9 à 16 iw ?n province il suffit de remettre le prix de fabonœix&itau ftteteut Edition G 65" €ua.33,<3<e. — 2ST ± S L'ETOILE BELGE Baromètre du 13 janvier 5 heures Tampé?. mov*» nor-nv», 12. VA Maximum <iê la P' vei'e. — ?3 N inimum <J« 1 » V^li, — 7 (> .fcirom*tr«. 12, J/ ^ J4£=^ s£\ *«'». 17â-«-l Qvhm U) d'eau //<fr \ û«' 1 S tir • lj ^ fi? ^Vv Pr H h*. Observations $1/# J? V c^\ Température, fI ~$rJf! jr g4® il — .<>•# Earouwtre. *1.—'^rtt gl^zz] il ? 4*--I Humidiféd0=» sl^ Va BJ I bum.ahs<n.>. 'V* 'Vexu do;oiaanr \\ tP Y^. J?/ • M NK Dec, m na^ru, y, /$ 1«S Eph m rides \v pT le l'3 janvier Soleil : Nsf#\ . „ Lune lever, 7h. i: 1lever, 17h."7 coucjier, lolt. '-2 couour. 3 t. jU Prévisions do l'Observatoire: Vent E., faible*, beau; gelée Service clos bu & tics ONlendO'l^onvreit Etat de la mer, le 13 a 4 heures : tris agitée JsxtsasiiBSk 'J!k l'SasJSs* S ceatims b raaéra ETRANGER BULLETIN POLITIQUE IL» Prusse et S'empire Les conservateurs prussiens, qui sont base. C'est d'accord avec une pareil! les maîtres au parlement prussien, majorité et pour lui donner satisfactio grâce au système électoral des classes, que le gouvernement impérial aaccorc veulent bien s'accommoder du régime à l'Alsace-Lcrraine une constitutio impérial, mais à la condition que l'em- relativement démocratique, qu'il a coi pire se modèle sur la Prusse. A leurs senti à une revision du règlement d yeux, c'est trahir la Prusse que de lais- reichstag permettant de donner au ser les idées démocratiques s'infiltrer, interpellations la sanction d'un vote ; si peu que ce soit, dans la législation et a accepté le concours de cette majoril daus ies institutions impériales. Ce sont pour le vote de la dernière loi militaii ces idées que le comte York de Warten- et sa couverture financière. burg a développées samedi à la chambre Voilà ce que les réactionnaires pru: des seigneurs de PrusSe, avec talent siens ne pardonnent pas au gouverni d'ailleurs et même avec une modéra- ment impérial et c'est ce que signifia tion, dans la forme, qui contrastent l'ordre du jour présenté par eux. Il heureusement avec les harangues habi- eussent même volontiers donné à ce vol tuelles des hobereaux prussiens. la signification d'un blâme, mais en I 11 ne paraît pas, à première vue, que faisant ils se mettraient en contradii la Prusse ait à se plaindre de la part tion avec eux-mêmes et avec leurs prir d'influence qu'elle exerce sur les affaires cipes, puisqu'ils se proclament advei impériales. Elle est plutôt trop avaa- saires du régime parlementaire. tagée au détriment des autres Etats con- La situation de M. de Bethmann Hol fédérés. C'est le roi de Prusse qui est le weg était assez embarrassée. Ce ma souverain de l'empire. Le chancelier de tre Jacques de la politique étant à 1 l'empire est aussi président du conseil fois chef de la politique impériale < de Prusse et la plupart des ministres chef du gouvernement prussien assum prussiens occupent en même temps les j deux rôles assez difficilement conc fonctions de secrétaires d'Etat impé- i liables en cette occasion. 21 s'en e: riaux, c'est-à-dire, en fait, de ministres ! d'ailleurs assez bien tiré. Sans devoi de l'empire. Le nombre des voix dont la j changer de tunique il a d'abord déclar Prusse dispose au conseil fédéral em- qu'il était également consciencieux dan pêche qu'il soit jamais pris dans l'em- l'exercice de l'une et l'autre fonctions pire aucune décision législative à la- puis, en sa qualité de président du cor quelle elle serait opposée. Le comte de seil prussien, il a proclamé son attache Wartenburg se plaint que le reichstag ment aux traditions et notamment au veuille étendre ses pouvoirs au détri- institutions militaires prussiennes, s ment du landtag de Prusse, mais dans défendant d'avoir jamais diminué o la pratique n'est-ce pas au contraire la d'avoir jamais laissé porter la moindr fnsjorlté réactionnaire du parlement : atteinte à l'influence et au rôle de 1 prussien el la représentation prussienne Prusse ; , puis alors, parlant ccmm au conseil fédéral qui entravent el em- chancelier de l'empire, il a proclam pèchent l'évolution démocratique de qu'il représentait aussi l'idée impériale l'empire? Ét est-oe que la Prusse ne Bien entendu, comme il parlait devan finil pns par imposer In plupart de ses ! une 'assemblée composée en majoMt institutions aux autres Etats allemands? | de hobereaux prussiens, M. de Bett Mais il est vrai que le reichstag, qui mann Hollweg a surtout insisté sur so; 1 représente l'ensemble de la nation aile- attachement aux institutions prus mande, a réussi parfois — pas aussi siennes. Malgré tout, il est probable qu souvent toutefois qu'il eût été désirable les réactionnaires n'ont été qu'à moiti I — à faire triompher des idées qui sont satisfaits de ses déclarations, fi rest ? en opposition avec celles des hobereaux suspect à leurs yeux et il n'obtiendr J prussiens : le gouvernement impérial jamais leur confiance entière. L'ordr s'est parfois aussi accommodé de déci- du jour voté à une énorme majorité n' L sions de la majorité démocratique du donc pas le caractère d'un ordre du jou reichstag ou du moins d'une majorité de confiance. C'est bien plutôt un aver ; dont l'élément démocratique formait la tissement au chancelier. Par Téléphone et Télégraphe Services spéciaux de FRANCE « Le Figaro » el M. Caillaux Tou9 les journaux analysent plus ou f moins longuement l'article de M. Cal-5; mette qui prend quatre colonnes dans le ;î Figaro. Le Rappel et le Gil Bla3 seuls le com-4 mentent Tous deux estiment que les preu-| Yes de Mi Calmette ne prouvent rien et font . - observer que les lettres cJtées furent tou- j tes écrites postérieurement aux accusa- ; tions portées par le directeur du Figaro. L I.e ministre des finances communique lu note suivante : | « M. Calmette, après avoir accusé le Jeudi 8 Janvier le ministre des finances des £ faits les plus graves, est resté quatre jours sans apporter la moindre preuve à 1 ap- è put, Il publie aujourd'hui des lettres i écrites avant-hier, desquelles il paraîtrait r I ressortir que M. Caillaux a reçu t >1. '-Chneider, représentant des héritiers £ Pneu. Une fois de plus, M. Caillaux dé- % l cmre quil n'a jamais eu de relations ni v I directes ni indirectes, pas pi us avec ")!' Schneider, dont la campagne de , Calmette lui a révélé l'existence, ► qu avec tout autre mandataire des héri- r tiers Prjeu. Il oppose de même un démenti c lormel à la ridicule histoire du prétendu t concours financier fourni par le directeur n ; d une grande société. La fable ne supporte 1 ; pas d ailleurs la discussion. » { I ia^1' Ale^.^0Stand' Président de la So- p î dété de crédit dont 11 a été question à pro- s • 9°°** j Cailla ax ; M. Emile uilmann, di- r recteur de la mime société et M. Emile c | Lauon qui avaient été mia en cause à pro- V ■ pos de la même affaire, communiquent au v Temps le texte des lettres qu'Us adressent » ; séparément au directeur du journal du ma- u tin qui les a mis en cause. v M. Rostand déclare qu'à aucun moment g et sous aucune forme, un subside n'a été s. demandé, discuté o-u promis r>ar un mem- n tre quelconque da la direction de l'éta- b ! Ûlisscment ou par un de ses asonts n M. Uflmann déclar sur l'honneur qu'à f£ aucun moment il n'a été question d'un ; concours quelconque à donner par la s©_ E stété de crédit dont il est directeur. -VI. Laffon affirme également sur l'hon- n E neur qu il est étranrer au versement en n j SÇuœtioB et qu'il l'ignora ' " l'ETOILE EELGE Ls nouvel ambassadeur à Saint-Pétersboure Pour remplacer If Delcassé, qui a de nandé à rentrer définitivement en France e président du conseil, ministre de ifîaires étrangères, a fait signer lund aatin un mouvement diplomatique qu lomme M. Paléologue ambassadeur i Saint-Pétersbourg. M. de Margerie es; ippelé à la tête de la direction des affaire lolitiques laissée vacante par le départ d A. Paléologue. M. Chevaley est norme ninistre plénipotentiaire à Christiania. M. Venizelos à Paris M. Venizelos est arrivé lundi à 2 h. 42 . Paris. Il a été acclamé. M. Venizelos a rendu visite l'àprès-mid . M. Doumergue. M. Venizelos s'est rendu ensuite au mi ilstère des finances où il a eu un entre ien avec M. Caillaux. Avant de rentre la légation M. Venizelos est allé rendn isite à ftî. Clemenceau qu'il n'a pas trou é et chez qui 11 a déposé sa carte. Les dépenses militaires Le ministre de la guerre a terminé l'exa ien des dépenses qui résultent, d'une part u vote du service de trois ans, et, d'au re part, de la nécessité d'améliorer l'ar lement. Les conséquences financières d( v loi de troife ans, pour les dépenses uni >is faites, sont de 650 millions. Ces dé enses, qui comprennent surtout la con truction de nouveaux casernemenits se ont réparties en trois années. En ce' qu encorne le programme d'améli'oration d< armement, le montant en atteindra en iron 1,400 mêlions, dont 220 millions ni int pas considérés comme de premièn rgence, leur utilisation n'étant pas pié lie avant 1919 ou 1920. Le reste du pro ranime, soit donc moins de 1,200 mi]l;'o*>.< îra. réalisé en sept années. Sur ces 1,20( liliions, 400 mili.^oons seront payés par le udget noiTual (4a section de la guerre). L istera donc 800 millions pour lesquels i. -udra t/rauver des ressources spéciales. pidémie de méningite cérébro-spinale Une soixantaine de marins de Toulon résentant des symptômes de méningite irébro-spinale ont été dirigés depuis udi do la caserne du 5" dépôt des équi pages de la Botte sur l'hôpital Ste-Aime Des mesures prophylactiques sévères on été prises par les autorités. Aucun décè: ne s'est produit. Une panique Lundi matin, à S h., à la station nord sud de la rue de Berlin, par suite d'ut court-circuit, une panique s'est produiti au moment du départ d'une rame. Plu sieurs voyageurs ont sauté sur le quai Une dame s'est fracturé le bras. Plusieurs autres ont été contusionnées. ALLER/! fl "NÉ Comme Gladstone On mande die Berlin au Temps : Sut le e conseil de ses médecins, l'empereur Gui} ;1 laume se soumet depuis quelques jours è ^ un régime d'entrainement physique. On 1< " voit tous les matins dans le parc de Sans Souci couper, à coups de hache, de groi troncs d'arbre et les réduire en petites bû u ches. x PAYS-BAS '' Une académie de droit international é e Lo comité consultatif de l'Institut d< ► droit international pour le Carnegie en dowment for international peace de Was ' hington et le comité exécutif du comité '** néerlandais pour la fondation d'une aca it démie de droit international à La Haye S viennent, dans une réunion qui a eu liei e au Palais de la Paix, de décider la fonda e tion d'une académie da droit intematio nal à La Haye. i- Fin de la grève des pêcheurs Lea armateurs d'Ymuiden ayant décld< de donner satisfaction à quelques de I- mandes secondaires aux pêcheurs et ma I- rins en grève celle-ci peut être considéré* a comme terminée. t e ITALI5 i- Le testament du cardinal Rampclla ^ Lundi après-midi on a enlevé les scellés r apposés sur l'appartement du cardinal é ftarnpoila en présence du Juge cTinstruc- S ton italien qui est intervenu à la suite de • la dénonciation formelle concernant la dis- _ parition du testament du cardinal. Le juge _ d'in$tructio.n du Vatican et les représen-tants des héritiers y assistaient. Le jug« italien a déclaré qu'en raison cte la dénon- G ciation il devait procéder à une penquisi- J tion et que celle-ci, afin do ne pas entraver e la procédure civile, aurait lieu en même 3 temps crue l'inventaire. La grève maritime conjurée La grève maritime a été conjurée pai ' l'acceptation au dernier moment par les ' deux compagnies visées des conditions é fixées par les équipages. ! TtTRQUtB - Modification des attributions s du général allemand Les cercles de la Porte considèrent que = le relèvement du général, Liman de San-1 ders du commandement du premier corps 3 d'armée à Con-stantinopLe et sa nomination î comme inspecteur général de l'armée et r des écoles militaires sont aujourd'hui définitifs. Dans les mêmes cercles, on déclare que ce changement d'attributîons n'est pas dû à une démarche quelconque ^ de la Russie, niais est dû exclusivement à i'initiative du ministre de la guerre, Enver pacha, qui a fait connaître samedi, dans un entretien, au général Liman de San-ders, son intention de lui conférer l'inspection générale de l'armée et de le décharger du commandement du premier corps d'armée. Le général Liman von Sanders aurait répondu qu'-il était prêt à réorganiser l'armée ottomane sous quelque titre q.ue ce soit. On reconnaît pourtant que ce change-[ ment est de nature à satisfaire la Russie. Mécontentement en ^Allemagne ^ Dépêche de Berlin : Le changement d"aif-° fectation à ConstantiJiople du général Li-j man von Sanders surprend (iésagréahle-k ment l'opinion publique. C'est une mise à pied très nette malgré 1 les paroles mielleuses avec lesquelles on ; la motive, disent les Berliner Neuùften l Kachrichten. Qui s'excuse, s'accuse, dît la Taegliche Rundschau qui ajoute : Il est évident que c'est à cause de la Russie que fut prise la décision d'Enver pacha. Le Courrier de la Bourse et plusieurs a>u-[ très organes cherchent les motifs qui ont amené cette volta-face du gouvernement turc et ils croient les voir dans les intentions belliqueuses de la Turquie à l'égard . de la Grèce, intentions qui obligent la Tur-, quie à ménager la France et la Russie ' pour s'assurer, dans un conflit prochain l'appui financier de l'une et l'amitié de l'autre. Une démarche de l'Angleterre Le correspondant du Temps à Londres croit savoir que le gouvernement britannique a insisté de la façon la plus nette auprès du prince Lichnowsky au cours des derniers jours pour obtenir une solution satisfaisante de la question de la mission militaire allemam.de. BULGARIE Demande d'enquête parlementaire Lundi a été déposée au sobmnié une proposition demandant une enquête parlementaire sur la gestion des cabinets Gues-chof et Danef en général et particulièrement après la déclaration de guerre. ETflTS-'JNJS L'alimentation de New-York en eau potable Les deux sections de l'aqueduc destiné à amener à New-York les eaux des monts Cutskill ont été rénnies dimanche. Cet important travail, qui a coûte 40 millions de dollars, permettra, quand il sera complètement terminé, de fournir à New-York 500 m.aiions de gallons d'eau par jour. J MAROC Espagnols attaqués Les rebelles ont attaqué la position c Mogote. Quatre ont été tués et 5 ont é; blessés. AFRIQUE DU SUE» I la grève des cheminots La situation De Durban : La grève s'étend de plus e plus. Le syndicat des mécaniciens a pr< clamé la grève. De Johanneslnirg : Le directeur des cîii miras de for annonce que la situation et très satisfaisante et . que les hommes qi i travaillent sont assez nombreux pour asai rar le service^ Le travail continue toujours dans te : usines de Piotermaritzbujrg. Du Cap : La moitié de? ouvriers occupé dans les usines construisant du matérif de chemin de fer à Sait River, près du Car sont en chômage. Ce sont des Jeunes gan pour la plupart Après la déclaration de grève, les grévis tes se sont mis en marche dans la dira tion du Ci'M, dans l'intention de manife! ter sur la Grand'Pla»ce de la ville. En coui de route les grévistes ont essayé d'entra «en- les employés des tramways à se sol dariser avec eux, mais cette tentative n' pas obtenu de succès. , De Johannesburg : La ville est bien pouj vue de vivres et U y a dans les dépôts fr gorifi<juee des provisions pour deux mois Attentat D© Kimberley : On a tenté la nuit d«o : nière de faire sauter lo nont du chemin d fer de Fourteenstreams. Ce pont est situ sur un point important traversant le Qeuv Vaal, sur le tronçon de chemin de fer cor duisant à Johannesburg et à Mafeking Cette tentative a échoué, mais les aigui lages de Jonction des lignes ont été endoir magés et les rails déplacés. De forts p: quets de garde stationnent maintenant su les lieux. M. Harrisson, agitateur socialiste bie; connu, a été arrêté lundi après-midi a* Ca.p, à la siuite d'un discours prononc dans une réunion de grévistes où il excl tait les cheminots à faire sauter le chami de fer. MEXIQUE Une ligne ierrée coupée Réclamations anglaise. Les communications par chemin de fe sont interrompues entre la Vera Cruz e Mexico depuis samedi soir, les insurgé ayant fait sauter un train à la dynamit ù Boca-Del-Monte, occupant ainsi la lign entre les deux villes. I,e ministre d'Angleterre, M. Cardon, fait des représentations au général Huerta la ligne appartenant à des Anglais. Le contrat de concession prévoyant 1 cas où 11 sera nécessaire de faire garde la ligne par des troupes britanniques oi se demanda jusqu'où l'Angleterre est dis posée à aller dans l'usage de son droi pour protéger les intérêts de ses nationaux Les insurgés marcheraient sur Mexici Le général Villa déclace que son objec tif actuel est Mexico. CHINS La dissolution du parlement Le président Yuan-Chi-Kaï a déclar dans un édit qu'il dissolvait le parlemen parce qu'il lui est impossible d'être ei nombre pour délibérer. Dans un secon< édit il s'attache à dïmontrer la nécesslt de modifier les lois concernant le parle ment et les élections et promet solennelle ment de convoquer le parlement après 11 modification de ces lois. Il charge et même temps le conse'l d'administration d lui faire connaître le résultat de ses déli bérations touchant l'institution d'uni commission chargée de s'occuper de la ré forme de la constitution. JAPON Une éruption volcanique Une violente éruption volcanique a ei lieu dans l'île de Sakourachima. La v i 1 i. de Kaù'ochima et les villages environnant: sont en flammes. la Miisîs mis Les conspirateurs devant un conseil de guerre albanais Samedi après-midi a été constitué, sous la présidence du colonel Weer, comman dant de la gendarmerie, un conseil d< guerre qui comprend trois offirciers e trois juges civils. Dimanche matin, ont commencé devan; ce conseil de guerre les débats du procès intenté à Bekir, aga, principal accusé, ainsi qu'à 6 officiers turcs et à 5 chefs u( bandes qui sont arrivés lundi dernier <5 Valona avec 200 hommes à bord au Alerati afin de provoquer un mouvement antiguu vernemental dans le but de mettre sur t< trôae d'Albanie un prince musulman el qui échoua par suite de l'arrestation, en temps opportun, de tous les membres du complot. Quelques civils compromis dariï cette affaire doivent également comparaître devant le conseil de guerre. Le3 débats dureront probablement 5 ou G jours. A Elbassan La situation de la ville d'Elbassan continue à être très critique. On craint que len bandes qui l'assiègent n'enlèvent la place. Défaite d'Essad pacha Lors de la dernière rencontre entre «es troupes d'Essad pacha et la gendarmerie du gouvernement provisoire albanais, les troupes d'Essad pacha ont été battues. Elles étaient commandées par le fils adop-tif du mufti de Tirana et par des neprié-seutants du mufti de Dibra. "M"» • ■ JgmrgTJcaTr- «"» irgaacaagsss En Albanie On xnaiïde de Vienne au Temps : Dans e les miiîieuix gouvernementaux on continue ^ à affecter un très grand optimisme à l'égard des affaires d'Albanie et on annonce comme imminent Le départ d.u prince de Wied. Cependant les communications qiui ont eu lieu entre Romo et Vienne au sujet d'une action navale ou militaire éventuelle ont provoqué dans les mômes milieux d'assez vives discussions. h On mandé <ie Berlin au Temps : A la Wiilhelmstrasse on se montre nettement " hostile à tout projet de démonstration na-j vaie eji Albanie. Autour de la Banque d'Albanie On mande de Rome a-u Temps : Le gou-s vennement italien parait disposé à contester la thèse des puissances de la Triple s Entente au sujet de la Banque d'Albanie. ! Le© puissarfcces de la Triple-Entente esti-'» ment que l'internationalisation de l'Alba-s nie ne comporte aucune restriction et epu'en matière financière notamment, réçaJjté exacte de la situation faite à toutes les * puissances doit être maintenue. Le gouvernement italien prétendrait, dit-on, que les initiatives prises et les contrats obtenus par les banques italiennes s'opposent à cette égalité et rendent impossible l'in.ter- a nationalisation de la banque. •- La question des îles Bruit d'entente italo-grecque La Liberté de Paris se dit en mesure d'annoncer que les entretiens du président du conseil de Grèce et des membres du go-u-e vernement de Rome ont abouti aux résul-g tats les plus favorables et à une entente g déifinitive entre les deux puissances sur la question des îles. ! La Liberté ajoute que cette entente sera * incessamment confirmée par la communication au gouvernement anglais de 'la réponse des puissances triplicien.nes différée r sur le désir de l'Italie jusqu'à l'aboutissement des pourparlers avec M. Venizelos. -j D'autre part une dépêche de Rame s'ex- 2 prime ainsi : On constate dans les milieux g bien informés que le3 prétendues révélations sur les entretiens de MM. Venizelos 1 et di San Giuliano, lesquelles ont la forme de simples hypothèses ou de prévisions, sont basées : 1° soir l'attribution de Chio et de Mîtylène à. la Grèce déjà décidée avant l'arrivée de M. Venizelos ; 2° sur la 3 prorogation du terme d'évacuation de F Albanie, laquelle est imposée par le retard [ de la remise de la note de la Tripla ce ; 3° sur le maintien de la ligne frontière fixée s par la conférence de Londres avec qnel-® ques modi/fications de détail proposées par ~ T Angleterre, et à ce sujet les intentions de la Consulta étaient connues avant rarri- * vée de M. Venizelos; 4° enfin, sur le nê-' gime spécial auquel seront soumises les régions évacuées par le3 Grecs. C'est là le " seul détail vraiment nouveau et, concîut-r on, rien ne pe^t être définitivement décidé 1 à ce sujet sans entente avec les autres puis-! sances. La réponse de la Triplice } Une note communiquée à la presse de Londresj dit : Tous les ambassadeurs à - Londres de ia Triple-Alliance ayant maintenant des instructions complètes relativement aux îles de la Mer Egée, le Foreign Office recevra probablement mardi la réponse de la Triplice à la note de silr Edward Grey. Cette réponse sera courte. Elle â ne renfermera rien tendant à priver-la t Grèce des îles que l'Angleterre semble vou- * loir laisser sous l'administration grecque ; 1 maife, tout en acceptant dans ses grandes ^ lignes la proposition de sir Edward Grey, elle formulera certaines réserves sur des points secondaires quoique imposants. !• Elle envisagera notamment non seulement ' le statut administratif des îles, mais en-5 core les statuts naval et militaire, la con- ■ trebàiide de guerre et les garanties pour - les minorités. L'unique désir de la Triplice ■ Ôtant de voir une base unique donnée au statut des lies, de mani'ère que la question soit réglée à tout jamais de façon satisfaisante, il en résulta une prolongation des échanges de vues, laquelle retarda la remise de la note. Le retard n'est nullement 1 dû à un sentiment hostile à l'égard de la * Grèce ou de la Triple-Entente. Voir pBtss 5©in nos Dernière ivouvolles d© la nu§t. Noies parisiennes i La maison dôcouronnée Qu'allons-nous faire d'une vieille émo-' tion qui ne vaut plus rien ? Sur la rive gauche, dans la petite rue Visconti, qui fut autrefois la rue des Marais, il y a une vieille maison qui était un lieu de pèlerinage pour les feivents de l'histoire du théâtre. En cette maison avaient successivement habité des reines de la scène française, la Champmeslé, Adrienne Lecouvreur, Mlle Clairon, et, peut-être, avant elles, Marie-Andie Duclos. Mais ume grande omibre était là, surtout : celle de Racine. Sans doute, l'hôtel d'autrefois avait été modernisé en quelques-unes de ses partî'es, sans doute ses jardins avaient disparu, sans doute, il avait été divisé en appartements : on pouvait cependant, avec un peu de bonne volonté, retrouver les dispositions anoiûnnes. Racine avait donc vécu là les dernières années de sa vile, dans sa période de dés-abusement. L'inventaire dressé après sa mort en mains^ il était possible de recon»-stituer son existence se terminant dans une large aisance, mai3 non dans la sérénité. On l'imaginait, dans la grande chambre tendue de tapisseries de Ber-gamo, qui lui servait de cabinet de travail, assis sur son fauteuil aux coussins ; or et argent, rêvant mélancoliguemeht, « revoyant les étapes de sa vie, ses aventures de jeunesse, puis la période des succès et de la faveur royale, puis les heures d'inquiétudes morales. Une pensée lui traversait parfois l'esprit, peut-être. Dans cette pièce d'un lo^is qui lui appartenait, maintenant, n'avait-il pas été reçu, jadis, avec tous les transports de la tendresse, par cette Champmeslé, à laquelle, par une suite singulière de circonstances, il succédait comme hôte de cette maison ? Nous le suivions dans sa bibliothèque, sa « librairie », feuilletant, vêtu de sa robe de chambre de satin violet, coiffé d'un bonnet do velours rouge et or, quel-ques-uns de ses livres rares, ou, malgré sa lassitude, jetant un coup d'œil sur ses porcelaines de Chine, dont 11 avait été curieux, en un temps où il avait plus d'in«-térêt pour les choses profanes. Nous cherchions même dans la cour, l'emplacement de la remise où se trouvait son carrosse doublé de velours rouge, et celui de l'éourie où reposaient ses deux ehavaux « vieux et caducques ». Rien pouvait-il être indifférent? Eh bien, nous en étions pour notre recueillement, pour nos souvenirs, pour notre hantise du fantôme du poète ! Voici que M. Beaurepaire, de la Bibliothèque de la ville de Paris, vient d'établir que cette maison, devant laquelle nous ne passions, pour ainsi dire, que religieusement, n'avait jamais été la maison de Racine... Ce n'était pas là qu'il habitait, mais plus loin, au coin de la rue, et l'hôtel qui fut le sien» a été démoli depuis longtemps. Il n'en subsiste rien. Les preuves que donne M. Beaurepaire sont irréfutables. Alors, que deviennent nos attendrissements qua n'ont plus de raison d'être! Les stations que nous avons faites, en rêvant, devant cette porte, ont été dérisoires. Le temple où nous nous livrions à nos dévotions n'avait rien de divin 1 Faut-il regretter ces méditations, maintenant que nous savons qu'elles se trompaient d'adresse, et que la maison de la rue Visconti est pour nous découronnée? Non, après tout, l'émotion est dans notre imagination. « La vérité des dieux, a dît Renan, est en proportion des autels que nous leur élevons. » Paul Ginisty. (Correspondance particulière de I'Etoilb Relo*' Paris, 12 janvier. Les remplaçantes Le chien est l'ami de l'homme, c'est connu. 1} l'est tellement qu'il est devenu son domestique. Faut-il rappeler ici à quelles besognes nombreuses et variées on l'emploie : il accompagne son maître à la chasse, 0 garde La maison, il conduit led moutons aux pâturages ou surveille les vaches à l'enclos, il aide les douaniers à surprendre et à saisir les fraudeurs et les agents de police à cueillir les apadies, il s'attelle à la charrette et porte le lait à domicile, il guide la marche hésitante de l'aveugle et fait la quête au profit de es-eelui qu'on peut dire,sans euphémisme, son protégé. Quel Homère chantera tous les mérites du chien», qu'il soit épagneul, fox ou bull ? La liste des sauvetages accomplis par l'ami de l'homme, à la mer ou à la montagne, voire tout simplement au village, serait longue à dresser. D'aucuns font la fortune des bateleurs, dans les foires, d'autres font la joie des belles dames et des enfants dans les salons. Toue sont attachés à leurs maîtres — ce qui n'empêche pas qu'ils soient souvent attachés à leur chaîne — et, si nous en croyons la légende, aucun n'a l'âme mé- j chante et rancuncère. Aussi sont-ils généralement traités, moins en bons serviteurs, qu'en familiers aimés. Ils ont leur cimetière et les pierres tombales sous lesquelles reposent leurs restes s'adornent d'inscriptions qui témoignent de regrets que quelques esprits forts essaient de ridiculiser en y relevant le défaut de sensiblerie, mais que la majorité des gens approuvent en reconnaissance d'une affection qui ne se dément point et qu'on rencontre bien rarement chez les humains. Voici qu'on annonce que le chien, qui a déjà été mis à toutes les sauces — et ce n'est point là une image car, durant l'arc-née terrible, que de Français durent de subsister à une gibelotte dont Médor ou Folette avait fourni les éléments ! — aura désormais un nouveil emploi auprès de l'homme. On a découvert qu'il peut être nourrice et nourrice excellente. Pourquoi pas bonne d'enfants? Mais c'est un savant austère, l'illustre chimiste Armand Gautier, membre de l'Institut, qui l'affirme. Nous n'avons pas le droit de mettre en doute sa parole qui fait autorité. Le l'ait des remplaçantes à quatre pattes est, paraît-il. excellent, plus riche en caséine — c'est-à-dire en principes nutritifs — que celui de la femme. Et la chienne accepte bénévolement, nous assure-t-on, de donner le sein à des petits « animaux de l'es-nèce humaine». Nous sommes au siècle des surprise*, c'est vrai, mais celle-là, avouons-le. dépasse l'imagination. Cependant soyons certains que la pratique d'avoir des chiennes nourrices deviendra vite commune pour peu que le snobisme s'en mêle, et ee sera peut-être une chose excellente. Car n'est-il pas exact que le chien est réf raclai re à certaine maladie terrible crue M. Brieux stigmatisa ivaguôre en une nièce noble qui souleva bien des passions, bien des débats, pour finalement remporter le plus légitime des succès ? Et si la chienne nourrice préservait de précieuses vies de toute atteinte de ce mal implacable, oe ne serait pas le moindre service qu'aurait rendu à l'homme son plus fidèle et son plus sûr ami. On pourra blaguer dant* des couplets de revue le bon « toutou-nounou », mais il est ies circonstances où l'esprit perd ses Iroits et porte à faux. Ce serait ici le cû3 assurément Le tan&'o et les évêques Le tango se meurt, le tango est mort ! Vprès avo'Jr été dénoncé et même interdit 3ar plusieurs chefs d'Etat, il lui faut a-u-ourd'hui subir la censure des évêques. Le jardinai Amette, archevêque de Paris, es prit libéral à ce qu'on assure, venant après beaucoup d'autres épîscupes, blâme à soa tour « cette danse inconvenante... qui est de sa nature lascive et offensante pour la morale ». Y a-t-d tant de péchés dans le tango ? J'avoue l'ignorer, pour deux raisons, dont la première est que je ne suis pas grand clerc en matière de péchés et, la seconde, que je ne vis jamais danser le tango. Cette dernière circonstance me suggère une réflexion irrévérencieuse peut-être, maJs en somme naturelle. Les évô* ques, puisqu'ils jugent cette danse, sont sûrement mieux renseignés que moi. Ou demande non pas s'ils dansèrent le tango — ce serait excessif — mai!s simplement s'ils le virent danser avant de le condamner? Cette dernière hypothèse, pour modeste qu'elle soit, ne manque pas de piquant.A tout le moins, on peut constater que la pratique du tango ne les a pas mis terriblement en colère. Parmi toutes les lettres écrites par Nos Seigneurs, pas une ne mérite d'être cités, pas une ne manifeste une indignation sincère, pas une ne contient de ces mouvements somptueux et souples comme ies plis d'une soie, faisant penser à Bossuet. Les récents billets épiscopaux amènent cette décevante constatation qu'on ne sait plus écrire dans le monde violet. L'ult2me texte, fidèle du genre, a été> rédigé par M. Anatole France tenant la plume pour Mgr Guitrel, évêque de Tourcoing. C'est dans l'Anneau d'awé-ihyste qu'on retrouve le dernier bon modèle, et. à l'occasion aussi dans certains articles de M. Jean de Bonnefon, dont ie style a conservé tout l'éclat de la pourpre cardinalice. La responsabilisé de cette déchéance doit être imputée à la séparation des Eglises et de l'Etat. Autrefois, on s'en souvient sans doute, les évêques étaient choisis par M. Dumay. Ce bon M. Dumay, dont on a tant médit, avait des lettres. Son grand-père, son père, ses oncles écrivirent des féerites pour le Châtelet et je crois bien que lui-même fit représenter dans sa jeunesse plusieurs petites pièces dans de vagues ca-féis-concerts. Par quelles voies détournées cet auteur dramatique arriva-t-il à la suprême direction des Cultes ? Ce sont là des mystères administratifs qu'il est inutile de chercher à pénétrer. Empêché d'écrire par sa fonction, M. Dumay goûtait les écritures de « ses évêques », comme il disait. Promenant leurs lettres dans ses poches, il les faisait admirer à tous ceux que ce style pompeux pouvait intéresser. Aussi pouvait-on dite de M. le directeur général des cultes que sa plus grande satisfaction était de recevoir des messages remplis d'insolences sacrées. Après quoi, s'étant délecté le plus ingénûment du monde de ce miel au vitriol, il traduisait l'auteur devant le conseil d'Etat qui le frappait « comme d'abus ». M. Dumay s'en est allé lorsque la séparation arriVa. II comprit que son rôle était terminé non seulement dans ses bureaux de la rue Bellechasse, maifc encore sur la terre. Si ce fut une grande perte pour l'administration française, ce fut une perte plus grande encore pour l'é^iscopat Car depuis que Rome est seule à désigner dea évêques, son choix ne s'est plus porté que sur des gribouilleurs, écrivant comme des scribes. M. Dumay. qui en raison de la magie de son style aurait fait de Renan un pape, s'il en avait eu le pouvoir, ne se serait pas consolé de cette dégringolade. Quelles belles lettres eussent été écrites contre le tango, &iJ M. Dumay avait continué d'être en exerci'ce 1 Je voua accorde que le tango ne s'en serait pas porté plus mal. Mais au moins ceux qui ne pratiquent pas cette danse et ne fréquentent pas les endroits où on la célèbre auraient eu comme compensation la lecture de mande* ment-s onctueux sur des sujets profanes et lascifs, comme dit Mgr Amette. J.-M. Gros. Paris, 10 janvier. LES PREMIÈRES A PARIS « L'Enfant supposé » et « Pour l'Honneur vers la Gloire * au Théâtre Antoine Le Théâtre Antoine vient de donner un. spectacle coupé dont la première partie était Y Enfant supposé, en quatre actes, de M. Georges Grimaux. C'est un drame intime quî nous montre le ménage Herland fort heureux jusqu'au jour où le mari devient amoureux de sa telle-sœur Annette ; il fait de cette jeune fille sa maîtresse et il la rend mère. Mme Herland, très héroïquement, consent, pour sauver l'honneur de sa sœur, à faire croire, girâce à une absence de quelques mois et à la complicité d'un docteur, que cet enfant est le sien. Puis elle conseille à son mari d'épouser Annette ; mais la fille de M. et Mme Herland, Emilienne, qui1 a surpris le secret de ses parents en écoutant aux portes, meurt de saisissement. Et la ptëce se termine sur un long dialogue de regrets tardifs et de larmes vaines. C'est le début d'un jeune auteur, et ce début ^trahit quelque inexpérience. MM, Sailterd, Malavie, Mlles Dermoz et Jeanne Fusier, ont fait de leur miteux pour ajii-mer ces quatre actes. Le spectacle se terminait par Pour VÏipnneur... vers la Gloire, deux tableaux assez maladroits extraits par M. Georges Fabri d'une belle nouvelle du regretté écrivain Charles-Louis Philippe. C'est une étude à la fois réaliste et romantique de la jactance et de cette sorte 1e déformation de l'héroïsme qui pousse les apaches à tuer et à risquer la guillotine sans aucun intérêt pécuniaire, par une simple biavade ; c'est l'amour du crime pour le crime, comme certains artistes, s'il est permis d'employer cette comparaison, font de l'art pour l'art. Un apache, Totor, ayant lu dans les journaux qu'on vient de rétablir la peine capitale et qu'on va le lendemain exécuter Jeux assassins célèbres, assassine un bourgeois inoffensif pour démontrer à la société qu'il brave la répression. Ce tableau cruel el d'observation aiguë ï été présenté avec quelque emphase et

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