L'étoile belge

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s.n. 1914, 16 May. L'étoile belge. Seen on 16 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4f1mg7h32j/
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L'ÉTOILE BELGE ii IIKi< 1IH BasaaMMKfaWJMttidBEgag; Samedi 16 mai 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : ( ffl an : 13 fr.; 6 mois, fr. «.âO; 3 mois, fr. S.&» POUR LA PROVINCE : Un an : Ifi fr,; 6 mois, fr, $.50; 3 mois, 5 fr, BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 11. Eh prcvùice il sic/fit de remettre le prùo de r abonnement au facteur Edition G Baromètre du !6 mai 5 heures TempÊr. moy«* normale 15. i- Maximum do la R/veille. 14 Minimum de U 'fît,.ntlifc, ^ Barnmét.. !e 15, JT ^ V>£\ à81i., 769" Quantité d'eau // de 8 à 8 br<*, [f^yF /<f%\ cï\ ^24 h" Qm* Observations l/^ la Af wy de midi Température, ||;E5o/f 'f ^ Baromoire, Il slSlH j ai°r^ II 769^: Humidité(lO()=» 11^, Yr Jn I lium. absol.). Vent dominan Xfé? J// r' // ^ Déclin. ma«m. /f 12"51 Ephêméridcs < c_/^// pour le 16 m Soleil: Lune: lever. 3 h. 53 lever, 1 h. coucher. 19 h. 25 ^coucher. 10 lu1 friôvis. de l'Inst. met. : Vent N W. mod.; beau; hausse de la tempi Service des niai les Oslende-Doiivres Etat de la mer, le 16, à 4 heures : agitée et I 9 fr. I P*r trimestr» M .. . , ANVONOES : 45 o«« la li?ne: minl-niiTB 4 lignes.,fr. 1.60. HollaJ;?7 îrï-GrJlluuchi, ' 6fr. 1 ^mandat^u' *5 06111111168 10 IHimÔrO ^VrNëirvo'pS^saen'uloir Xl'' °'QC9 ^ PabUuiW- ETRANGER Ouverture du parlement ottoman On n'a pas attendu, pour ouvrir 1 parlement turc, que tous les député fussent élus. Il en reste encore une quir zaine à élire. Sur les 230 élus, 180 étaieri réunis jeudi à Constantinople pour es tendre le discours du trône. Le nombre des députés présents iir porte d'ailleurs assez peu, puisqu'il n' a pour ainsi dire que des députés minis tériels. L'opposition est anéantie. Jamai le pouvoir du comité Union et Progrè n'a été aussi prépondérant. Il n'aur donc pas à redouter les dissidences pol tiques. Les dissidences entre nation; lités seront elles-mêmes atténuées. L'élf ment turc sera représenté par 150 d< putés, l'élément arabe par 61, l'élémer arménien par 15, l'élément grec par 1( l'élément juif par 3. La perte de la Macf doine, de l'Albanie et d'une partie de 1 Thrace a supprimé les représentation bulgare et albanaise et réduit les reprf sentalions grecque et juive. De plus, 1 plupart des représentants des nation; lités dans la nouvelle chambre sont d'a< cord, au point de vue politique, avec 1 comité Union et Progrès. La nouvelle chambre a été inauguré par un discours du trône. 11 rappelle d'abord les malheurs qui s sont abattus sur le pays depuis la cl( ture du précédent parlement en aoC 1912. Une haute cour militaire a reç mission d'en rechercher les causes, d'e dénoncer et d'en punir, les auteurs, faudrait, si l'on voulait faire réellemer justice, remonter bien loin et faire 1 procès à tout un régime et presque toute la nation. Qu'on s'efforce plutôt d tirer la leçon de ces tristes événements de façon à prévenir le retour de pareil désastres. Les guerres contre l'Italie et contre le Etats balkaniques sont finies, mais n sont pas pncore entièrement liquidées L'Italie détient toujours les îles du Dod^ carièse qu'elle a promis de restituer à 1 Turquie,.et la Turquie ne se résigne pa à perdre définitivement les îles de Chi et de Mytilène, attribuées par les puis tances à la Grèce. Le discours du trôn exprime l'espoir que l'Italie s'exécuter prochainement. Au fond, la Turquie n se fait pas de grandes illusions ; elle sai fort bien que l'Italie n'invoque que de prétextes pour prolonger son occupa lion. En Ce qui concerne Chio et Myti lène, le discours du trône renouvelle l réponse faite par la Porte à la note de puissances : il déclare à nouveau que 1 Turquie ne peut accepter leur décision Sans vouloir mettre à nouveau la pai: en péril, la Turquie maintient ses reven dications. Cela exclut donc toute pai: i réelle entre la Turquie et la Grèce ; 3 celle-ci devra toujours craindre une - entreprise turque contre les îles. Voilà t qui ne va pas faciliter les négociations - encore en cours entre les deux nations. Passant à la politique intérieure, le - discours du trône rappelle la néces-{ cité de soumettre l'administration des - vilayets à l'inspection et à un contrôle s sévère. Il signale la nomination d'inspec-s teurs généraux pour les vilayets d'Ana-i tolie habités par les Arméniens, nomi- - nation récente qui a couronné les labo-.- rieuses négociations engagées à ce sujet - entre la Turquie et la Russie. Toujours - au point de vue de l'Asie-Mineure, le t : discours rappelle les concessions do ', chemins de fer alln de donner à ces pro- - vinces une vie nouvelle. a La Turquie entend donner tous ses s ! soins à la défense nationale. En même - temps qu'elle reconstituera son armée, a elle veut acquérir une flotte puissante, - dont la dernière guerre a démontré la ■- nécessité. Elle a confié à des spécialistes e étrangers — des Anglais pour la flotte, des Allemands pour l'armée — la réor-e ganisation de ces services techniques. La situation financière de la Turquie e n'a jamais été brillante. Les dernières guerres l'ont singulièrement aggravée, t On s'occupe d'y remédier. Un important j emprunt a été conclu à Paris en vue de -! liquider la dette flottante. Des négocia-1 i tions se poursuivent avec diverses t grandes puissances afin de procurer à e l'empire des ressources nouvelles. Il \ s'agit notamment d'une augmentation 3 des droits de douane, ;à laquelle la France a dernièrement donné son assen-5 timent. Celui de l'Autriche et de l'Italie avait déjà été obtenu antérieurement. , Les négociations avec l'Angleterre sont , près d'aboutir et on a espoir que l'accord avec l'Allemagne et la Russie se réali-] sera à son tour. t Le discours du trône passe enfin aux , relations extérieures. Voici ce qu'il .en j dit : Notre politique étrangère, fondée sur le a principe de l'entière sauvegarde de nos J droits jointe au respect des droits d'au-a trui, comporte comme par le passé des re " lations cordiales avec les puissances " amies. Les sentiments réciproques de con-3 corde et de paix font constater de tous - côtés que la situation au point de vue ex- - térieur se présente plus sereine et pljs l satisfaisante. 5 Cela ne nous renseigne pas sur les i intentions que l'on a prêtées de divers . côtés au gouvernement turc. Le mieux c qu'il puisse faire, d'ailleurs, nous l'avons - déjà dit, est de ne s'inféoder à aucun des ; deux grands systèmes d'alliances. tvt «sa -r* Ter". t=» t&". n -i=r tt. <sa ["OS DE3PÊ3GEC] Services spéciau: FRANCE Pour la revision de la Constitution M. Lasies, député bonapartiste de F l is, vient d'adresser au président du cc seil une lettre l'informant qu'il l'intc pellera à la rentrée sur l'urgence qu'il a pour le gouvernement de proposer revision de la Constitution, pour rétab enfin dans la République la responsaibil et l'autorité qui seules peuvent rendre a classes laborieuses la tranquillité et l'( dre. Le parricide condamné Après une longue délibération du jur la cour d'assises de la Seine a condami Mehemed-Ben-Ramden à vingt ans de tr vaux forcés. Le tuteur de ses frères n neurs, partie civile, a obtenu le franc ■ dommages-intérêts qu'il réclamait. Les manœuvres navales De Bizerte : Des signaux interceptés o appris jeudi que le parti B gagnait Phili peville et-que le parti A gagnait Bizer pour barrer le passage et livrer combat l'escadre ennemie. Vendredi, au petit jou les sémaphores ont signalé que les part étaient en présence et qu'un combat éta engagé à hauteur du groupe des îles Fr telli. Le premier thème terminé, les fore navales sont parties pour se ravitailler Alger, Ajaccio et Bizerte. ALLEMAGNE AU REICHSTAG Le budget des affaires étrangères Le débat Le député socialiste Bernstein demam au secrétaire d'Etat s'il compte publier i livre blanc sur les derniers événemen des Balkans. Il se plaint qu'aucune cor munication directe n'ait été faite au reie stasr à l'occasion du renouvellement de Triplice et de l'attitude de i'Allemagr dans la question de l'annexion de la Bo nie. L'avenir de l'Albanie ne le trouve p; optimiste. Derrière le mouvement insu rectionnel il y a le gouvernement gre Le devoir de l'Europe eût été de représeï ter les principes de l'égalité des peuple Il est nécessaire d'établir une pressic sur la Turquie pour obtenir des réform< en Arménie. En fait de chauvinisme, l'Allemagr est aussi coupable que les autres pays. C ne peut pas affirmer aue la poutre e dans î'œil du peuple français. L'oratei rappelle les nombreux articles de jou naux et l'ordre du jour' récent du kro uxde l'ËTOILE BELGE prinz. Le chauvinisme n?a jamais, dit-i été plus faible en France. Il ne s'est j n mais élevé autant de voix en France poi p demander qu'on laisse la question de l'A sace-Lorraine en repos et désirer un ra; . " prochement avec lrAllemagne. La mei ;il y Politique de paix pour l'Allemagr , serait de donner à l'Alsace-Lorraine ui complète autonomie. ilité L'orateur termine en faisant ressort aux P°litique pacificatrice et conciliatric l'or_ de tous les socialistes dans tous les pay Le prince Lôwenstein-Werthein (Centr< accuse l'Angleterre d'avoir donné Texen pie des armements à outrance pour la m? îry, rine. Si le voyage récent du roi d'Angl< nné terre à Paris n'a pas amené la transfo: tra- mation de la Triple Entente en alliance mi- nous n'avons pas, dit-il, à en tirer de coi : de clusions favorables. Une flotte allemand forte est la condition de nos bons rapporl avec l'Angleterre. Pour la France, nou sommes prêts à entrètenir avec elle &€ ont amicaux et nous lui avons donn lin- assez preuves de nos sentiments pacif *rte ma*s nous avons appris que nous n ït à devions pas lui imposer notre amitié. Boi m r nous-nous à une attitude correcte et affE rtis k*e- tiit L'orateur rappelle la campagne récent ^ra- ^ laquelle ont donné lieu les armement , ~ russes accus-G la presse russe d'avoi r x' commencé cette campagne dexcitatio: contre l'Allemagne. Pour ce qui est du renouvellement d nos traités de commerce avec la Russie continue l'orateur, nous devons être prête bien que la Russie ait plus à perdre qu nous dans une guerre douanière. Le député Richtofen, national libéra doute que l'on puisse toujours éviter le heurts avec la Triple Entente comme o nde est arrivé à le faire jusqu'à présent, un M. Heckscher, progressiste, dit que le :nts résultats des dernières élections frança ses laissent espérer des tendances plu ich- pacifistes, mais il constate cependant qu » la l'idée de revanche ne peut pas dispara ?ne tre en France. îos- L'orateur parle de la. légion étrangère pas Les Français, dit-il, 'devraient pourtan ;ur- réfléchir à la colère qu'ils éprouveraien ™ec. si l'on créait quelque chose d'a,nalogue e en- Allemagne pour attirer une partie de 1 les. jeunesse française au service de l'Alleme ion gne. Soit dit sans aucune hostilité contr nés la Franee, nous regrettons la situatioi que crée l'existence de la légion étran jne gère, mais nous ne pouvons qu'en appe On 1er à une pluis exacte appréciation de est choses de sa part pour qu'elle prenne l'ini eur tiative de mettre fin à l'enrôlement de ur- Allemands. on- La discussion générale est close. Le <( Vive la France ! » de M. Wendel Au cours de la discussion en secon lecture du budget de la chancellerie l'empire, M. Delbruck, secrétaire d'Etat, fait la déclaration suivante : « Les soci listes sont portés à chercher leur activi politique en dehors des limites que no fixons à notre politique en restant sur terrain national. Hier, M. Wendel a ci « Vive la France !» Si ce .cri était sériei i ; les socialistes ne peuvent rien objecter ie mes-déclarations ; mais si c'était une sa , - lie, alors ils ne s'étonneront pas qu'il ï été repoussé par les partis bourgeois et IS gouvernement. » (Vive agitation sur 1 S. bancs socialistes.) M. Gradnauer, socialiste, dit : « Le s crétaire d'Etat n'a pas lu le discours s" VI. Wendel qui n'offensait pas le sen îS ment national, mais faisait seulement i |e marquer qu'une réconciliation entre ] deux peuples serait salutaire. » 'M. Delbruck, secrétaire d'Etat, repreni Te déclare que je n'ai pas été informé d i- faits auxquels se rapporte la conclusii du discours du député Wendel. D'aut part,:il reste établi que M. Wendel a pr duit un effet en terminant son discou par le cri de « Vive la France ! » Cet effi le qui était voulu, a causé au dedans et i le dehors de la chambre un sentiment de m laise. M. Scheidemari, socialiste, discute l'at tude de la chambre des députés de Fran îS quand on cria «Vive l'Allemagne-! ». ie vous connaissez ce qui s'est passé, dit-rj il est impossible à tout honnête homr e' d'exploiter le cri de M. Wendel adressé 5, la France en réponse à ceux qui ont ci la « Vive l'Allemagne ! » Le discours de M. von Jagow et la presse r- Les déclarations de M. von Jagow so généralement bien accueillies par ie presse-. Si quelques organes les trouve ÎS un peu optimistes, presoue tous sont d'£ p cord pour souligner le ton décidé de partie du discours se rapportant aux ] ^ lations avec la Russie. C'est ainsi que le Berhner Tageblatt (libéral) écrit : Apr a_ avoir constaté le vague voulu dans ] quel est resté le secrétaire d'Etat au s , jet du succès obtenu par l'attitude de a Triplice, on peut espérer que le ton de Il discours fera peut-être une certaine il n pression à l'extérieur comme à l'intériei I Le Lokal Anzeiger (neutre) dit : Les a ia plaudissements qui ont accueilli ce d i- cours montrent que la politique actjel ie ment suivie trouve l'approbation de ^ majorité, et il souligne les bravos qui o j accueilli le ton énergique dfu sécrétai d'Etat au sujet de la campagne germar "d phobe en Russie. [. La Gazette de la Croix (réacti on,n air-la Deutsckes Tages Zeitung (réactio naire), la Germania (libérale), aussi bi x que là M or g en Post (libérale) s'exprime n d'une manière analogue*. Par contre, la Post (réactionnaii trouve que M. von Jagow n'a fait que li ,e un mémoire qui disait peu de choses et 5s taisait beaucoup d'autres, particulièi u- ment au sujet de la Russie, et que son c e timisme n'est pas partagé par les milie 3S financiers. ' n_ La Gazette de Voss (libéral) et le Vc luaerts (socialiste) trouvent les déclar tions absolument insuffisantes et consi x' tent qu'elles ne disent rien qui ne Sv déjà connu de tout le monde. jg La contribution de guerre -g D'après les évaluations faites par le fi „ sur les travaux préparatoires de l'impi on peut estimer que la contribution ls guerre s'élèvera à 1,200,000,000 de mark. 'S Les pseudo-députés du reichsiag Voici le reichstag arrivé à la fin de n session législative et toujours il reste " certain nombre de députés dont le ma da.t n'a pas encore été validé. La fat n'en est pas à la commission d'exame mais à la grande complication du rég ment sur la vérification des pouvoirs. . lendemain des élections de janvier 191 le reichstag fut saisi de plaintes cont [I les élections de .86 députés. Sur ce noi a; bre, 57 mandats ont été examinés depi jr et il en reste donc encore une trentaint j. liquider. Le reichstag en a validé 45 ni séance plénière et a prescrit des enquêt j «ur neuf autres qui sont ceux de M' von IJolko, Pachnicke, von Winterfel ,e List, comte Oppersdorf, Glowatzki, Pëi Reck et Lene. Dix députés ont été inva ■ dés : MM. von Halem, von Oertzen. vi " Liebert, Pauli, Hoesels, von Kroeche ; Karkhof, Koelsch, Vietmeyer et Haur M. Kaempf, président du reichstag et d puté de la circonscription Berlin-Centi démissionna pour se faire confirmer nouveau son mandat, et M. von Haie '' démissionna aussi, la commission pari mentaire avant émis nour la seconde fo up avis concluant à l'invalidation. Parr I les mandats non encore examinés par * commission parlementaire de vérificatic ;s des pouvoirs figurent ceux de MM. Ra IS sermann, Oertel, Naumann, von Graef ® le comte Schwerin et Boehme. Il y a doi ;e encore actuellement, après deux an né 1_ de législature, vingt-neuf députés qui si e sent au reichstag sans savoir s'ils en o: r le droit. Une telle situation a quelqi l" chose d'anormal et, on peut le dire, d' moral. e ;s Un nouvel incident en Saxe-Gobourg r et Gotha Les incidents se succèdent dans le di ché de Saxe-Cobourg et Gotha où le di ï régnant Charles-Edouard s'est ouvert nient mis du côté de la chambre des final p ces de la cour contre l'opinion publiai et contre M. von Richter, son ministre d'I tat qui a démissionné en guise de prote l' tation. La chambre des finances de la cou s dont lté siège est à Gotha, se trouve mail II tenant en conflit avec la ville de Walter hausen. Cette cité, qui compte enviro •s 7,200 habitants, avait obtenu en 1879 d i- duc Ernest II alors régnant le droit ci s capter deux sources situées dans un d< e mairie appartenant à la courtine, trava -- pour lequel une somme de 190.000 franc fut dépensée. Or, après trente-cinq ans, 1 >. chambre des finances de la cour a décoi t vert que la cession des source^ par le di it Ernest II fut illégale, car d'après le stf n fut dé famille les agnats participant a a fidéicommis n'avaient pas donné leur a: i sentiment préalable. Parmi les agnats f e gure le duc de Connaught qui. sans dout n l'instigation de son neveu, le duc Cha: i- les-Edouard, a intenté un procès à la vil] î de Waltershausen et le tribunal a^natiqu s déclara effectivement la nullité de la ce i siôn. La chambre des finances de la cou s aussitôt exigea de la ville de Waltershai sen l'enlèvement de la canalisation et 1 rétrocession des sources. Mais la ville n fuse de céder et elle attend les mesures > que prendra sans doute le duc Charles ; Edouard. , ANGLETERRE . Aviateurs tués ^ Pendant un vol d'Ecosse à la plaine d< î Salisbury par l'escadrille royale aérienne î un des aéroplanes est tombé près de Nor . thallerton, dans le comté de Yorkshire. L< i pilote et le mécanicien ont été tués sur 1< - coup. [ Le pilote de l'aéroplane détruit i ? Northallerton était un lieutenant, le méca 5 nicien était un sirrfple soldat. Les deux aviateurs essayèrent de parti: au milieu d'un épais brouillard, mais l'ap » pareil heurta une haie et capota, écrasan les deux hommes sous son poids. L'escadrille dont faisait partie cet appa 5 reil était composée de 10 biplans. Ceux-ci surpris par le brouillard, se virent dant ï l'obligation d'atterrir. Dans cette manceu ? vre, quatre autres aéroplanes furent plui i ou moins endommagés.* SUISSE ^ Ouverture de l'Exposition de Berne i L'ouverture de l'Exposition nationale i - eu lieu vendredi. Au banquet donné i cette occasion, M. Hoffmann, président d< la Confédération, et M. Beau, ambassa 1 deur de France, doyen du corps diplomati i que, ont échangé des allocutions. J ITALIE J La visite du président du conseil albanais Vendredi matin, au Quirinal, a eu lieu en l'honneur de Turkhan-Pacha, jjn déjeu ner auquel assistaient le marquis di Sar t Giuliano, ministre des affaires étrangères x et le ministre d'Italie à Durazzo, baror ^ Aliotti. L'après-midi Turkhan-Pacha a eu . au ministère des affaires étrangères, ur i entretien avec le marquis di San Giuliano. A cet entretien assistaient également M, j de Martino, secrétaire général, et le baror 5 Aliotti. Le président du conseil d'Albank . a ensuite continué ses visites aux ambas-. sadeurs. Il partira pour Vienne samedi, i à 9 heures du matin. Conférence sufîragiste Une réunion suffragiste féminine a eu . lieu vendredi au Théâtre National de . Rome. Plusieurs femmes et notamment . Mme Maria Verone, ont parlé en faveur de i la paix universelle. L'assistance a poussé t quelques cris de « A bas la guerre ». Un » homme, qui avait protesté pendant que - Mme Marie Verone parlait, a été expulsé par l'assistance féministe. Le conseil international des femmes - avait annoncé qu'il était étranger à l'or-\ ganisation de cette réunion. AUTRICHE-HONGRIE [ La santé de François-Joseph 1 Le sommeil in'ayant pas été troublé - pendant la nuit de jeudi à vendredi, a été - réparateur et l'état général s'en trouva < amélioré. Les prochaines grandes manœuvres La Zeit apprend que les grandes ma nœuvres auront lieu cette année du 2-\ ' au 27 juin en Bosnie, en présence de l'archiduc héritier François-Ferdinand. L* journal estime que ces manœuvres auronl une grande importance politique grâce à - la présence de l'ar^hiduc-héritier et ai: » fait que les contingents qui y prendronl 3 part auront des effectifs renforcés. RUSSIE x Les grèves du Ier mai russe i Tous les ouvriers des boulangeries et imprimeries,des établissements de mécanique î et des entreprises d'électricité de St-Péters-, bourg sont en grève. D'après une statis- - tique officielle le nombre des grévistes es1 i de 160,000. Une manifestation monstre a , été tentée, mais la police l'a réprimée im-î médiatement. A Reval il y a 5.870 ouvriers en grève. 5 On mande de Nijni-Novgorod que le tra-i y ail a été suspendu aux usines de Sor-i novo. Le nombre des grévistes est de 9.000. ; A Kiev, la grève est complète ou partielle dans beaucoup d'usines et imprimeries. La plupart des journaux n'ont pas paru. , A Odessa il y a grève dans quatre imprimeries de journaux. A Tiflis le travail a i été suspendu dans plusieurs usines. Le nombre de grévistes est de 3,000. A Moscou, la grève atteint 35 usines et . 27 imprimeries. Le nombre des grévistes est de 22,000. L'ordre n'a pas été troublé dans tout l'empire. NORVEGE L'exposition de la Baltique L'exposition de la Baltique qui a lieu à Malmoe a été inaugurée solennellement vendredi, à midi, par le prince et la princesse royale en présence de tous les princes et princesses de la maison royale et d'un grand nombre d'invités. Toute la ville est pavoisée. L'exposition du jubilé L'exposition du jubilé norvégien qui a lieu à Christiania a été inaugurée solennellement vend^di par le foi et la reine, en présence des membres du gouvernement, du storthing et de tout le corps diplomatique, ainsi que 2,000 invités. La ville est richement pavoisée. TURQUÏE Pour surveiller l'application des réformes en Syrie Un iradé impérial nomme l'ancien ministre de la guerre, Izzet-Pacha, inspecteur général en Syrie pour l'application des réformes. GRECE La famille royale à Salonique Le roi Constantin, la reine, le prince Alexandre et la princesse Hélène sont arrivés à Salonique vendredi à 9 heures à bord du croiseur Psaba. Ils ont été reçus par les autorités et toute la population. L'enthousiasme est général. Le roi visitera quelques points stratégiques. MAROC Détails sur les combats autour de Taza Un télégramme du général Lyautey au ministre de la guerre "complète les précédentes informations. Il expose notamment que le 12 à midi, après un combat qui fut un des plus beaux et des plus durs qui ont été livrés au Maroc, les troupes françaises culbutèrent sur le revers s nord de la crête principale précédeo - ment occupée par les Tsoul et El Had; mi l'ennemi qui prit la fuite, sauf qu ques fractions cachées dans les ravins les villages, qu'il fallut écraser à cou d'obus à la mélinite. Les pertes franç; ! ses sont de 9 tués, dont 7 Européens, pf ' mi lesquels un officier, et de 30 blessi dont 16 Européens, parmi lesquels 4 i i ficiers européens et un officier indigèr l L'ennemi a laissé cfe nombreux moi sur le terrain et avoue plus de 200 tu< i Le général Gouraud, dont le cheval s'< renversé dans les rochers, a eu de série ses contusions, mais il est remis. Le té r gramme du général Lyautey ajoute q presque toutes les fractions Tsoul, ri t tamment celles établies sur la route Taza se, sont soumises. ETATS-UNIS > Le commandant de la milice du Colorai traduit devant un conseil de guerre On mande de New-York au Daily 1 legraph : A la suite des récentes bataili sanglantes entre les mineurs grévistes i Colorado et la milice de l'Etat, le co; mandant Hamrock, qui commandait ] i troupes à Zudzaw, a été traduit deva i un conseil de guerre. Il est accusé d'avt s brûlé un camp de mineurs et d'avoir t une douzaine de ces derniers, leurs fe: - mes et leurs enfants. Bea'ucoup d'officié et de soldats ont à répondre devant conseil de guerre. Le commandant Ha: rock a déposé que les balles de ses tre pes avaient été dirigées contre les grév tes armés qui avaient pris position a 5 delà du camp et près du chemin de fe: , Explosion meurtrière t De Détroit (Michigan) : Une explosé de gazoline a détruit l'usine mexicaine [ caoutchouc. Il y a douze tués et de noi breux blessés atteints grièvement. 1 ■ T !■ ri IBIII- : Les muniits Mttgw La situation des chrétiens en Thraci On drit que les conseillers du patriarc œcuménique ont décidé de faire une il portante démarche au sujet de la Thrac i Ils adresseront aux puissances une dé.cl : ration portant qu'aucune améliorati< : ne s'est produite et leur demandero > d'introduire en Thrace les mêmes réfc i mes que celles qui ont été décidées po i les vilayets de l'Anatolie orientale. ■ Etaîslis et fti® Huerta refuse de démissionner On mande de New-York au Daily Te. graph : Trois Mexicains bien connus o i suggéré au général Huerta, au. nom d ; délégués mexicains à la conférence ■ î Niagara, que ces délégués obtiendraie de meilleures conditions des Etats-Ur s'ils apportaient à la conférence la c mission du général Huerta. Le Préside . a reijeté énergiquement cette idée. Il •y offert à ses auditeurs son pistolet en 1 priant de le tuer,, et il a déclaré qu'il , donnerait jamais sa démission. t Menace de déchéance des exploitant; 1 de mines i t Le gouverneur de la région de Parral publié une proclamation dans laquelle déclare que si les Américains et les étra gers ne reviennent pas dans la région d'i une quinzaine pour recommencer à e ploiter les mines, celles-ci seront saisi et exploitées au bénéfice des Mexicains » Des fonds étrangers s'élevant de tren ' à quatne-vingts millions de dollars, s raient placés dans les mines de Parral. La ville de Tampico est détruite Une dépêche de Tampico au New Yo'. Herald dit que la ville est à peu, près r sée, l'incendie ayant achevé ce que 1 obus commencèrent. Les insurgés ente rent leurs morts et ceux de l'ennemi. A cun étranger n'a été tué ni blessé, s Le général Gonzalez estime que les féd raux eurent 280 tués et 600 blessés. Les i surgés perdirent 34 hommes et eurent li blessés. A Tampico Suivant une dépêche officielle du contr amiral Mayo, le général rebelle Gonzal a assuré lie consul américain à Tampi< que toutes les propriétés des étrange dans la région de Tampico, y compris 1 puits de pétrole, seront protégées par s^ troupes. vw\'wavu\tw\vvi\'VW'v\wvvi\vwvmvwvwwmA Voir plus loin nos Oerniè res Nouvelles de la nuit. AVVWWWWVWVWWW\'V'V\,VW'»/WV\X\VWWVVVVVVVVV FRANCE !COTTesponaance particuliùre de /'Iyioile Belg Paris, 15 mai. Vingt mille fous ! Dans un pays où le parlement se dê honore en refusant, pour des raisons éle torales, de supprimer la consommation c l'absinthe, on ne saurait s'étonner de vo l'alcoolisme en progrès constant, l'alcooli me fécond en résultats... C'est ainsi que le département de la Se ne se trouve contraint de bâtir un septi me asile d'aliénés. En 1867, on hospital sait autour de Paris 5,440 aliénés. En 190 il fallait interner près de 15,000 de ces ma heureux. Leur nombre dépasse actuell ment 20,000 ! En plus de Bicêtre et de la Salpétrièr on dut successivement construire Saint Anne, Ville-Evrard, Vaucluse. On doub] ensuite ces deux derniers établissements « il fallut encore bâtir Villejuif. Cela sans préjudice d'une douzaine c colonies pour .« inoffensifs », Paris po sède des refuges de ce genre jusque dar le Cher. Et l'encombrement augmente. Les asile débordent. On cherche du terrain. On î trouvera peut-être sur l'emplacement de fortifications désaffectées. L'idée est suf gérée par l'Homme libre : Entourer de ma 9ons de fous la capitale où règne le « Li: tro ». A force d'être horrible, le spectad de cette ceinture infernale deviendra peut-être préventif? n- Il est plus que temps d'agiùr, de ne plus a- laisser le peuple s'empoisonner librement, par respect pour les intérêts du commerce le moins respectable. Lj_ M. Georges Berry hurlera... Et après? r. La Loire vient justement d'envoyer à la is, chambre le maire de Firminy, le coura-»f- geux Emile Lafont, qui lutta pendant des e.- années contre les estaminets multiples de ce pays de mineurs et qui réussit à y im-s- poser la décence. Que celui-là prennent en I mains la cause de Paris saturé d'alcool, 1 de Paris que ses propres élus n'osent dé-je fendre, car ils sont les élus des « bistros ». « 2^ Cloches d'Anvers Voici que reprend chez nous l'amour des j carillons, des beaux carillons qui chantent, le soir venu, et qui poétisent l'adieu à la io dure journée vécue dans la ville noire. La { municipalité de Lyon vient de commander 1 e_ un jeu de vingt-quatre cloches à un maître S £3 fondeur anversois. C'est M. Gustave Brees \ lu qui surveillera la fonte et qui ira, à Lyon, i n mettre au point les « chanteuses » die la j es métropole des Gaules. j ?t Quels airs adoptera-t-il ? Tout ce que } souhaitent les Lyonnais, c'est qu'il accli- ^ mate chez eux les vieux airs flamands, le ' rs Mijn Maiederspraak de Peter Benoît, la I le Chanson à boire d'Herberg Princes de 1 n- Blockx... Qu'il les enchante comme il fait ( u- des Anversois et ils goûteront des joies s pures. u" Les cloches de Belgique seront les bienvenues. D'ores et déjà, on leur prépare une , réception solennelle. Louis Maurice. j in ( a! ESPAGNE i (Correspondance particulière de TEtoilb BelgiS 1 Madrid, 13 mai. J Tous contre la guerre du Maroc { ^ La nouvelle de la prise de Taza par les troupes françaises, arrivée la veille de l'ou- 1 a.t verture du débat, à la chambre des dépu- ^ n- tés, sur l'affaire du Maroc, avait produit e- une profonde sensation, et cette sensation augmenta considérablement après les ^ séances d'avant-hier et d'hier, loirsque le r_ pays connut des lèvres mêmes de ses hom-ir mes de gouvernement, conservateurs et libéraux, la véritable situation dans laqiuelle nous nous trouvons dans le nord de l'Afrique. Le résultat de ce débat — le comte Romanones l'a avoué franchement — est j que l'Espagne n'était pas et n'est pas pré- , parée pour établir le protectorat sur le Mar roc, tel que la République française l'a réalisé.e- L'ancien président du conseil nous a * it fait savoir également que pendant quel- j ss ques jours, après l'occupation espagnole, j tétoeuan'fut en grand daniger par suite du ! ? soulèvement en masse des indiigènes de \ | Wad-Ras contre nôtre domination, et que i n.t notre armée d'Afrique, renforcée en vue de j a ces circonstances, atteint le chiffre de 80,000 1 îs soldats. Le comte ajouta que les Espagnols, ie habitués à établir leur souveraineté ex- J clusivement paj* la conquête des armes, ne > comprennent pas bien ce nâgime intermédiaire que les Français appellent protec- i a torat et qui est une souveraineté déguisée, c ^ Ce système, qui consiste à gouverner le Ma- I roc ein conseillant le sultan et en nom-ci maint un khalifat pour exécuter nos ordres, j s- afin de laisser aux Marocains l'illusion j que ce sont leur sultan et leuir khalifat qui r les gouvernent, est pour nous trop nou- c k® veau et trop compliqué. i C'est dans ce langage sritmple et sincère que s'exprima le chef du parti libéral. £ Donc, il nous faut encore apprendre tout 1 k cela. En attendant, nous nous trouverons, " i- vis-à-vis de la Finance, dans une évidente ^ w infériorité. c r- Le comte Romanones eut bien soin de i faire constater qu'il n'est pas l'auteur de f s cet état de chosès défavorable. Cette situa- 1 ^ tion existait Lorsqu'il se chargea du pou- ^ !8 voir- r Le ministre des affaires étrangères s'attacha aussi à prouver que le cabinet actuel a n'est pas non plus responsable de notre c ^ présente situation au Maroc. — « C'est la c q fatalité, dit-il, qui nous a obligés à y aller, -s une fatalité historique et géographique. | ;s La France nous invita à y aller avec elle, ^ :s nous avertissant que, si nous n'y allions ^ pas avec elle, élle irait toute seule. Mais, m une fois là-bas, nous ne pouvons pas aban- d donner nos positions. » — Le gouverne- Q ment,- ajoute-t-il, désire la paix et il fera J1 tout son possible pour la rétablir. Le gou- J ^ vemement n'aurait jamais, de sa propre volonté, créé une situation comme celle qui v existe aujourd'hui En arrivant au pouvoir, 3 nous avons été forcés de l'accepter. Mais r s, notre politique au Maroc est d'accentuer c de jour en jour l'action pacificatrice. 9 La note saillante de cet important débat parlementaire a été que tous les partis po-3_ litiques espagnols sont opposés à la guerre. M. Maura fils lut une liste des victimes, e dues à la guerre du Maroc, liste extraite s, r des dépêches officielles. L'impression pro- d 5. duite par cette lecture émouvante fut énorme. L'orateur signala très particulière-i_ ment ces faits : dans la région de Melilla s. la paix existe, mais il n'y a pas de protec- n i_ torat ; le régime créé là-bas est celui de la conquête par les armes ; dans le Garb (Lar-1- rache, Arzile, El-K'z^r) il n'y a pas de c; î- protectorat, ni de paix; à T'étouan, où le n protectorat est officiellement établi et où ^ réside le Kalifat, on est en pleine guerre, au P point que les Espagnols ne dominent pas a d'autre terrain qup celui où ils sont cam- ^ -t pés. le Détail éloquent que la plupart des Espa-e gnols ignoraient jusqu'à la séance d'avant- l£ ;- hier à la Chambre, pour la défense de Te- 1£ s touan contre les agressions quotidiennes P des indigènes, nos soldats occupent vingt-s quatre positions fortifiées. e Malgré les répugnances unanimes con-s tre la guerre du Maroc dont tous les pairtis p :- politiques espagnols ont fait preuve dans d ces deux mémorables séances, le seul re- é* 1- mède efficace que le cabinet Dato et le chef c du parti libéral offrent au pays, c'est celui {!( t que Voltaire recommandait pour des cas extrêmement difficiles : le temps. INTÉRIEUR La loi scolaire De guerre lasse, la droite du Sénat e: iarvenue à. voter le projet de loi se aire. Ce vote, dans les circonstances pr entes, ne surprendra personne. L'opinion publique, il y a trois an 'était prononcée contre la nouvelle ef reprise scolaire du gouvernement cl. ical, et la protestation avait été si viv :ue le père putatif du projet, M. Schc aert, tomba du pouvoir. La questic." emblait enterrée ; mais le nouveau cc linet, profitant du malentendu déplr able qui s'éleva entre la gauche !ib<' aie et une petite partie des élément nodérés et flottants du corps électoral emporta une victoire inattendue. Il ei busa au point de présenter un nouvea. irojet de loi scolaire, plus hypocrite, nais tout aussi mauvais que le précé lent. Et depuis, l'opinion, fatiguée pa on effort, sembla céder à la lassitude. Aujourd'hui, le tour est joué. La loi scolaire que le Sénat vient d' 'oter, si on la débarrasse de ce qui ne ni est pas essentiel, n'est qu'une auda-;ieuse manœuvre de parti dont l'effel era d'affaiblir encore renseignement mblic et de rendre indirectement à 'Eglise le monopole dont elle était priée. C'est le plus insolent coup de cam-iriolage légal dont notre édifice consti-utionnel ait jamais été victime. Le pays connaîtra bientôt par ses ruits une réforme qu'il n'a pas eu la irilité de repousser. Il Sénat SEANCE DU 15 MAI (MATIN) La séance est ouverte à 10 heures, sous a présidence de M. t'Kint de Roodenbeke, ice-p résident. LES HABITATIONS A BON MARCHÉ Le baron Ruzette se plaint de qe que les Dis sociales ne soient pas applicables aux narins pécheurs. Il y a là une injustice à éparer. Puis il examine la question de applicabilité de la loi en discussion aux iiarins pêcheurs. Cette applicabilité ne ait pas de doute, à la condition que le mi-dstre des finances consente à les faire ouïr, ainsi que les autres travailleurs, de exemption de la contribution personnelle. M. de Ro exprime le vœu que la loi puis-e être mise en vigueur au plus tôt. Il fau-.rait pour cela renoncer à l'amender. M. H. Brunard s'associe à ce vœu. M. de Droqueville. — Je n'ai déposé moH mendement que pour le cas où le Sénat ésirerait amender la loi. Sinon, je suis irêt à le retirer. M. Ii. Brunard se déclare heureux de la éclaration de M. de Broqueville et engag« assemblée à voter le projet tout de suitei »uis il passe en. revue les divers amende* lents présentés et s'attache à montrer u'ils ne sont pas assez importants pour lotiver le renvoi du projet à la Chambre. Si la droite insiste en faveur de ses mendements, c'est que le désir qu'elle exrime de voir aboutir le projet manque de incérité. (Très bien ! à gauche.) M. Poelaert votera également la loi mal-ré les imperfections qu'elle présente et u'il signale. Il considère le projet comme ne étape vers une- solution meilleure et lus complète. Là question a un caractère ational. J'espère, dit-il, qu'elle rencon-rera l'approbation générale. M. Vinck renonce à la parole pour ne as allonger le débat, M. délia Faille présente des observations u sujet de l'octroi aux sociétés localês du roit d'exproprier des immeubles pour ause d'insalubrité. M. J. Vandenpeereboom annonce qu'il arlera aux articles. Il émet i'espoir que 3s amendements rencontreront l'approba-on unanime du Sénat. Puis il fait l'his-)rique du projet. Et voilà qu'on nouis met en demeure 'adopter le projet sur l'heure ! dit-il. Si uelqu'un désire le voir aboutir, c'est bien loi ! Mais, si urgente que soit la loi, j'es-' me qu'un retard de quelques mois n* lit rien si on peut l'améliorer encore M. Coppieters se déclare heureux df. Dir que lies conservateurs consentent à livre les. socialistes, qui n'ont cessé de îclamer des logements salubres pour la asse ouvrière. 11 votera la loi telle n'elle est, malgré ses imperfections. La discussion générale est close. La séance est levée à midi. SÉANCE X>E L'APRÈS-MIDI La séance est ouverte à deux heures, tus la présidence de M. t'Kint de Roo-mbeke, vice-président. LES HABITATIONS A BON MARCHÉ On examine les articles. M. de Broqueville demande au Sénat de 3 pas accepter la modification à l'article r proposée par la commission. M. Poelaert appuie. Modifier cet arti-e, dit-il, nuirait au bon renom du Sé-it. Il s'agit d'une simple rectification de rme. Or, on a vu, à de nombreuses re-'ises, le Sénat refuser, dans des lois irn->rtantes, de- semblables modifications. :cepter celle qui est proposée, ce serait ontrer qu'on veut retarder le vote de la i. M. Desmaisières, rapporteur, explique portée de l'amendement présenté par commission. Toutefois, 11 ne s'oppose ls à ce qu'il soit écarté, il/. J. Vandenpeereboom non plus. L'amendement est repoussé. L'article du projet est adopté. A l'art. 2, M. J. V'andenpeereboom ex-fapje qu'il s'agit de créer une société un caractère juridique spécial. Elle est ablie sur des bases solides. M. Hanrez a proposé des amendements ii jettent une grande incertitude sur insemble. Il prie le Sénat de les repous^ r. M. Hanrez. — Puisqu'on donne à la so- 0S" armée. _ TST*

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