L'étoile belge

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s.n. 1914, 26 June. L'étoile belge. Seen on 01 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/599z02zr89/
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—— Vendredi 26 juin 1914 (lu por d'Au' PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : ^ Un as : 19 fr.; 6 mois, fr. 6.tO; 3 mois, fr. S .a© POUR LA RROYINCE^ Un an : 16 fr.; 6 mois, fr. 8.5©; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 b. r En province il suffit de remettre le pria de l'abonnement au fùcteur Edition B g y • : aaaaap—a. — ±ryFT France, Angleterre, Allemagne et i 9 f,, i par trimestre H •<* ANNONCES : 45 e»» la ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60. tous pays de l'Union postale. ( • 1 payable d'avance P Q n YI r.' 13 miItlQPn Les annonces remises avant ï heures à l'Office de PuWicité, Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6fr. J mandat-poste uOllllisi > 10 IIUIIIOI U 36, rue Neuve, paraissent le soir même. • . ., • ' \ ; ';T-t . \ Baromètre du 25 juin 92 heures Tempér. moy^ normal, 25, 16°7 Maximum de la veille, 19'3 Minimum de la Jy<<snuit, 104 Baromètre, 25, JT Vv£\ à 8 h., 769*mG - Quantité d'eau // de 8 à 8 /«â* //? 4/^às. cfi\ pr 24 ^mm|^ Observatiotis tj^r Lff f/ • \\ de midi Température. ||^0/g // lë 11 2l°f> Baromètre. Il / HpZT! Il 769mml Humidité (100= \\~T7 VA • sJ ^ S hum. absol.). 74 Vent dominant \&> Y^. J/J • g SW I>éclin. magn., 12°5i'3 Ephémérides pour te 26 juin. Soleil: Lune: lever, 31i,30 lever, 6 h. IL coucher, 20 h. « coucher, 22 h. 10 Prévisions de l'Institut météorologique: Vent faible; variable; beau. Service des malles Oslende-Douvres Etat de la mer, le 25, à 16 fleures : agitée ETRANGER Le vote de l'adresse en Espagne La nouvelle orientation de M. Maura Plus de trente séances, plus de cinquante discours, tel est, à la chambre des députés d'Espagne, le bilan de la discussion de la réponse au message de la couronne. Jamais, au parlement espagnol, on n'a prodigué, dissipé tant d'éloquence, car il faut savoir que, malgré tout, le gouvernement et le président de la chambre ont pu éviter une vingtaine de discours encore. Un orateur et ancien ministre, en abordant la tribune, accusait même à ce propos le président du conseil de vouloir étrangler le débat... Tous les chefs de parti et de groupe ont parlé successivement. Or, il y a , à la chambre des députés, des « groupes » parlementaires composés d'une seule personne. Le groupe de la défense sociale — les bonnes mœurs — n'a qu'un député, M. Marin Lazaro. Le groupe des loges maçonniques — comme dirait ici certain journal qu'on ne nomme pas — se « compose » aussi d'un seul député, M. Barriovero. Le groupe de l'ancien ministre des finances, M. Ur2aiz, n'est formé que de lui-même. Bien entendu, il y a des partis qui comptent trois ou quatre députés chacun. Comme chaque parti politique et chaque groupe qui s'inscrit auprès du président de la chambre a le droit d'être entendu dans tous les grands débats par l'organe de son chef, il y aura bientôt un jour où tous les députés de la chambre espagnole deviendront chefs de parti ou de groupe. Ce qu'il y a eu d'étonnant dans la discussion de l'adresse, c'est qu'on n'a pas dit un seul mot du sujet à l'ordre du jour. On a profité du débat pour faire le procès aux partis politiques, tous divisés par de profondes et ;iombrP|jses dissidences. Les conservateurs forcent deux tronçons, l'un avec I>aJo; .'autre libéraux du comte Romanones et ceux de Garcia Prieto. Les partisans de l'ancien régime sont divisés en deux partis : les anciens carlistes, aujourd'hui jaymistes, dont le leader est M. Varquez de Mella, et les cléricaux, au nom desquels parle M. Senante. Même les républicains disposés à se rallier à la monarchie, qui se groupaient tous autour de l'éloquent orateur Melquiadès Alvarez, ont déjà deux branches, car M. Lerroux — l'ancien radical révolutionnaire — qui vient de suivre M. Melquiadès Alvarez dans son évolution vers la légalité, n'exige pas de la monarchie pour l'accepter tant de concessions démocratiques que M. Melquiadès Alvarez exigeait. Ce dernier se montrait disposé à accorder son concours à une monarchie comme celle de l'Angleterre. M. Lerroux vient de déclarer dans son discours à la chambre qu'il est disposé à accepter en Espagne non seulement une monarchie comme l'anglaise, mais aussi comme l'italienne, « même un régime monarchique comme celui de l'empire d'Allemagne ». On se rend compte de l'effet que cette déclaration de M. Lerroux a produit parmi les républicains, bien que l'évolution de cet ancien démagogue fut prévue. Le voilà bien plus proche d'Alphonse XIII que M. Melquiadès Alvarez puisqu'il ne demande pas, comme celui-ci, la réforme de la constitution dans le sens de la souveraineté nationale. Le parti de l'union républicaine, le parti républicain progressiste et le parti républicain fédéral ont déjà fait paraître des déclarations formelles où ils désavouent et condamnent énergiquement l'attitude de M. Lerroux dans les débats de l'adresse. Le résultat de cette longue discussion parlementaire a été que la réponse au message de la couronne a été votée à une assez forte majorité, telle que le gouvernement la proposait, ce qui est un triomphe pour le ministère Dato. Au moment du vote, le président du conseil pria M. Maura de joindre sa voix à celle du gouvernement. M. Maura s'y refusa, en 'déclarant qu'il s'abstenait, puis il quitta la salle des séances, suivi par une douzaine de députés, qui liaient leur sort au sien. Dans son dernier discours à la chambre, M. Maura a annoncé qu'il voulait réoccuper le pouvoir pour appliquer sa politique conservatrice-libérale, et que, dans ce but, il entendait s'adresser directement à l'opinion publique, de manière à obtenir principalement l'appui des classes qui, se tenant à l'écart des partis, se sont jusqu'ici confinées dans une abstention dont il entend les faire sortir. M. Maura ajoute que, s'il poursuit le pouvoir dans ces conditions, ce n'est nullement par ambition personnelle, mais pour le salut de la patrie. Cette at^tudè lvi a Valu des louanges, non seulement d'importants et nombreux éléments qui s'étaient tenus jus-çju'ici iMoigp.és dp '% politique militante, m3ïî riiiiSïv ùè nï^pui.é» républicains comme M. Salvatella, qui est le chef parlementaire de l'opposition républicaine-socialiste, louanges que, dans les masses populaires, l'on a même trouvées exagérées. El Païs, qui, depuis vingtrcinq ans a toujours combattu la politique de M. Maura et condamné avec la plus extrême énergie la sanglante répression de Barcelone, en 1909, reconnaît que l'idée de M. Maura de s'adresser à l'opinion publique s'inspire d'une pensée plus honnête, plus digne que la politique de coteries qui a toujours prévalu. M. Canovas del Castillo et M. Silvela, qui furent les plus illustres prédécesseurs de M. Maura, ne s'inquiétèrent jamais que des avis qui circulaient dans les salons de la haute société, dans l'aristocratie, dans les universités, dans la diplomatie, dans les vieilles familles nobles, dans la haute bourgeoisie exerçant des fonctions politiques ou administratives. De l'opinion publique proprement dite, ils n« s'occupèrent jamais. •C'est avec le plus vif intérêt que l'on suivra la nouvelle orientation adoptée par M. Maura. CTOSS DÉPÊCHES Services spéciaux d e l"ËTOILE BELGE t FRANCE A LA CHAMBRE Proposition de taxer la main-d'œuvre étrangère M. Pugliesi Conti, de la droite, développe la motion suivante : La chambre, résolue à protéger le travail national, invite le gouvernement à déposer d'urgence un projet de loi frappant d'une taxe les employeurs de la main-d'œuvre étrangère. AU SENAT Le pillage du budget Au sénat, M. A. Peyronnet a prétendu qu'il existerait actuellement au moins 100,000 personnes qui touchent indûment la retraite ouvrière de 100 francs par an. L'erreur ,1a faiblesse ou la complaisance des administrations chargées d'établir la liste des retraités coûteraient donc annuellement 10 millions au trésor. Comment pareille chose a-t-elle été possible ? Il était tentant d'obtenir sans bourse délier la pension de 100 francs, et l'on conçoit que les postulants aient été nombreux, mais il fallait un contrôle. Or, il parait que l'administration n'opiposa pas.» la moindre résistance à ceux qui, sans droit bien établi, cherchèrent à se faire allouer aux dépens des contribuables la bonne aubaine d'une rente viagère de 100 francs. Il paraît même qu'au sein de l'administration an avoue avoir grossi autant qu'on a pu le contingent dies rentiers afin, dit-on, de pouvoir crier au succès de la loi ! Si les révélations de M. Peyromnet se confirment, on se trouvera en présence d'un véritable scandale, montrant une fois de plus combien il importe de perfectionner las méthodes de contrôle des dépenses publiques. Le contrôle parlementaire ne suffît plus. L'emprunt (Officiel.) L'emprunt de 805 millions 'de francs sera émis au taux de 91 pat 3 fr. 50 rente. Les manœuvres navalea De Toulon : L'armée navale est partie pour la Corse ayant à bord M. Delcassé, l'amiral Roussine et les officiers de sa suite. Elle a exécuté mercredi des exercices d'attaques de cuirassés par des contre-torpilleurs.Graves incidents à l'hôtel des postes de la rue du Louvre, à Paris La réponse 'du ministre aux facteurs Le niinistère des postes communique une note disant que M. Thomson en répondant aux sous-agents, a constaté que leur manifestation n'était nullement motivée. Il leur a rappelé que les promesses qui leur avaient été faites avaient été tenues. Le gouvernement et la chambre en votant les crédits ont montré qu'ils se préoccupaient de leur situation. D'autres améliorations peuvent être poursuivies. Le parlement l'a reconnu. M. Thomson a assuré les postiers de la bienveillance du gouvernement. Il les a invités à avoir confiance en lui. Il a terminé en disant que le gouvernement, chargé des intérêts généraux du pays, ne pouvait pas admettre qu'un grand service public fût entravé et qu'on lui imposât des conditions. Le conseil syndical des sous-agents des postes, estimant que les dernières manifestations sont suffisantes et considérant la promesse du ministre Thomson, invite las postiers à reprendre le service régulier.La colère des postiers Le sénat venait de voter 12 millions pour les postiers et c'est parce qu'un crédit de 50,000 francs était resté en souffrance que le désordre a éclaté. Pas la moindre reconnaissance pour l^s 12 millions ; pour les 50,000 francs oubliés oj négligés, colère I Antithèse dont on appréciera l'étrange saveur... Les Débats disent, à propos de ces incidents : « Voilà la situation des pouvoirs publias et des fonctionnaires dans notre démocratie. Les fonctionnaires os se con tentent plus de la monnaie électorale, des professions de foi et des promesses. Ils ont éprouvé la force de leur association et la promptitude des gouvernements à capituler. Désormais ils exigent : ils entendent faire céder le ministre, qui fera céder le parlement. Et le public suppor tera les frais. » La santé de Sarah Bernhardt Mme Sarah Bernhardt, entièrement rétablie des suites de son entorse, a quitté Dax, se rendant en automobile à sa propriété de Belle-Isle. Quels sont ces étrangers? La police de Nancy a arrêté une douzaine d'étrangers, parmi lesquels cinq ont été maintenus en état d'arrestation. On croit que ces individus favorisaient la désertion des soldats de la garnison. On parle aussi de détournement de munitions. Le parquet est muet au sujet de cette affaire. ANGLETERRE Un steamer belge en danger Les passagers et l'équipage sont saufs De Londres : Une partie de l'équipage du Gothland est retournée à bord pour décharger la cargaison. De sorte que, par oe moyen, allégé suffisamment, le paquebot pourra à la prochaine marée être remis à flots. Deux vapeurs de sauvetage et un remorqueur se trouvent maintenant auprès du Gothland. Les suffragettes s'attaquent aux églises On a tenté d'incendier une église des environs de Belfast. Les dégâts sont asssz importants. Des brochures suffragistes ont été tro 1-vées auprès de l'édifice. ALLEMAGNE Encore une affaire de trahison . Les journaux de Berlin annoncent qu'une affaire de trahison a éét découverte à Dus-seldorf.Trois employés de la manufacture d'armes ont été arrêtés pour avoir détourné et vendu à une puissance étrangère des déflagrateurs d'obus. Mœurs militaires De Strasbourg : L'officier des uhlans qui, il y a quelques jours, cravacha en pleine figure un charretier de St-Avold qui lui barrait la route avec son attelage, a été invité par son colonel à faire des excuses et a été condamné aux arrêts de chambre. Un général condamné Les débats du procès intenté par le Nou-■ .as» vj/'Tj-rîrf»-Kelss ctet mercredi devant la chambre correctionnelle de Colmar. Le tribunal des échevins avait condamné le 13 mai dernier le président de la Ligue militaire allemande, le général Keim, a 200 mark d'amende pour offense, mais le général Keim avait interjeté appel. Le tribunal a cassé le jugement du tribunal des échevins et a condamné le général Keim à 30 mark d'amende. Mort du duc de Saxe-Meiningen Le duc Georges de Saxe-Meiningen est mort jeudi à 2 h. 25 du matin, à Bad-Wil-dungeaxPAYS-BAS La Conférence de l'opium Dans sa séance de clôture, la conférence de l'opium pria formellement le ministre des affaires étrangères de tâcher d'obtenir aussitôt que possible les réalisations nécessaires pour l'entrée en vigueur de la conventieon. Le président de la conférence, dans son discours de clôture, a dit qu'il appartient maintenant aux puissances signataires de continuer la lutte pair leur législation intérieure.Le ministre -des affaires étrangères, après avoir annoncé la signature par la Grèce, sanjs aucune réserve à l'égard des territoires annexés, insiste sur la portée morale de la conférence et déclare qu'il fera ded* démarches pour obtenir les ratifications voiuluefe. AUTRICHE-HONGRIE Comment on apprécie la décision du roi Pierre de Serbie La proclamation du roi Pierre de Serbie a naturellement causé de la surprise à Vienne. Cependant, étant donné l'état de santé du roi, on comprend sa décision. Le roi efct sérieusement malade. Il souffre de rhumatisme aigu, d'artério-scle-rose et est atteint d'une ftfrte surdité. Il ne s'agit pas pour le moment d'abdication, mais on incline à croire que si la cure est inefficace et si l'Etat du roi ne s'est pas amélioré d'ici- quelques mois, la régence du prince Alexandre sera prolongée. D'autre part, on se rend compte de la situation difficile du roi en ce moment entre le cabinet Pachitch et le parti militaire. Sa santé ne lui permet pas d'affronter les difficultés prochaines que causera la lutte électorale. ITALIE Cérémonie commémorative La cérémonie de la commémoration de la bataille de San Martino en 1859 a eu lieu mercredi à San Martino délia Battaglia en présence des autorités civiles et militaires italiennes et des consuls de France à Milan et d'Autriche-Hongrie à Venise. Les gouvernements français et austro-hongrois ainsi que le roi d'Italie avaient envoyé de magnifiques couronnes qui ont été déposées sur les tombes des soldats des trois armées morts dans la bataille. PORTUGAL AU SENAT On préconise l'entrée du Portugal dans le système des alliances européennes M. José Relvas, ancien ministre djes finances du gouvernement provisoire, discutant certaines dispositions du budget des affaires étrangères, a insisté sur les avantages qu'il y aurait pour le Portugal à terminer les négociations engagées avec l'Espagne en vue de la conclusion d'un traité de commerce et à faire entier le Portugal dans le système des alliances européennes, en restant, bien entendu, en complet accord avec l'Angleterre et l'Espagnie. Dans sa réponse, le ministre des affaires étrangères a fait l'éloge de M. Relvas, dont les vues, a-t-il dit, concordent avec les Siennes. L'importation, des fontes Pour assurer l'es&jp' de la métallurgie La douma a v;>'"j..-as débat le projet de loi relatif à l'info rtation en franchise des fontes de l'étsai: r;er. L'assemblée a \ on même temps une résolution qui déclare nécessaire de déterminer avec précisi'j'i les besoins de l'industrie métallurgique u- bie et créant, afin de favoriser son essoi, un régime qui permette l'afflux en Russie capitaux étrangers et enfin d'encouragei. Jr.r des commandes de l'Etat, la création •■'entreprises métallurgiques en Russie. Le conseil d'En te,.contre la douma Le conseil d'em^....i voté le budget en rétablissant près,' tous les crédits qui avaient été réduit ' ar la douma. Suivant les joli 'J.ux, im conflit est à la veille de se p< :uim entre la douma et le conseil d'eirn j j à. la suite du refus de celui-ci de sa'i 'ionner Je vote de la douma spécifiantih -les crédits des budgets ne peuvent ; recevoir d'autre destination que celk - aur laquelle ils sont obtenus. Il serait poesibl1, joutent les journaux, qute, comme prof-tsttion., la douma rejette en dernière ^oore le budget de 1915, oe qui obligerait .e gouvernement à proroger oelui de 19-4 ou à prendre des mesures extrêmes. CRECE Les arne'^esis navals On assure à Atbrnes que le gouvernement hellénique auraituoieté six nouveaux croiseurs et quatre pus-marins. On croit que lei deux nouveaux cuirassés américains arriv.rù. i en Grèce dans une quarantaine de jouis. Il serait queston c? les nommer l'un Soi Georges et le serand Heine Olga. Une campagre de la presse grecque contre les juKs de Salonique La presse gpegue mène une vive campagne contre h population juive de Salonique. Cette canpasne a été-organisée depuis le début dt i'occupation grecque ; elle a déjà eu des cor .-quences désastreuses pour l'élément juif ces contrées et il est bien regrettable ?'j le gouvernement de M. Venizelos ne voit pas encore préoccupé de ces excè-. Les journaux accusent la population juive de Sa >niijj« de tous les crimes imaginables. Il y -• fasse pas de jour ,:ù les feuilles en qi .t « n'; trouvent un sujet des plus futil ■ découvrir le juif et s'attaquer à 1 , /JV, -gueur. ■ Bfes otta/p'K... >:0'À'rev'<'îisr^" nies' Ctiub-'io "uTn^S^ I?éxciïauoïi pari/11 la masse grecque, l'incitent à haïr tout oe qui est juif, et iui ont déjà fait commettre des fautes lourdes. Les journaux jrecs affirment que les j uifs de Saloniquf sont antipatriotes, qu'ils désirent le retou" à la domination ottomane, qu'ils entretiennent des relations avec les comités rivolutionnaires bulgares, etc. Et cela se réjète tous les jours. Le Makedonia -a même jusqu'à demander du gouvernenwit hellénique l'expulsion de tous les juifs œ Salonique, soit quatre-vingt-dix mille ânes, les deux tiers des habitants 1 Ce journal s'ataque aux Israélites qui continuent à porte le fez. Porter cette coiffure, c'est, à ses jeux, manquer de patriotisme ! Cette vagie d'antisémitisme cause parmi les juifs o Salonique un malaise marqué. TURQUIE Les cuirassés Djemal pacha, ninistre de la marine, a mis en demeure l<s constructeurs anglais auxquels s'est adr ssé le gouvernement ot-romains l'importaice de l'événement cons-dés à la date con/enue, «oit le 15 juillet prochain. La fiole aérienne De Constantinofle : Le ministre de la marine a commar.dé à une maison française 30 hydravions livrables rapidement. Le ministre de la guerre a commandé aussi en France 12 aéroplanes. SERBIE Le roi Pierre nmet ses pouvoirs au prince Alexandre Une note offleieust dément de la façon la plus catégorique le bruit qui a circulé à l'étranger et selon lequel le roi Pierre aurait abdiqué en âveur du prince héritier. Comme on l'a appris le roi partant pour les bains de Vraniska Bania a confié pendant son absence le gouvernement au prince héritier. Il ny a rien de plus et le texte de la proclamation royale, publié au Journal officiel, suffit d'ailleurs à mettre les choses au point Un concordat De Rome : On constate dans les milieux romains l'importance de l'événement constitué par la signature du concordat serbe auquel restera attactié le nom du cardinal Merry del Val, et l'un exprime la conviction que cet événement aura la plus heureuse répercussion dans les Balkans en général et sur certaines nations, comme la Roumanie, en particulier. D'autre part, dans les milieux officiels romains, on a accueilli très favorablement la conclusion du concordat. Les journaux de Rome publient le texte du concordat serbe. Ce texte est à peu près analogue au texte du concordat signé avec le Monténégro en 1886. Il n'y est pas fait allusion au protectorat que l'Autriche a exercé jusqu'ici, mais dans les annexes du concordat ,qui seront publiées plus tard, sera reconnue implicitement la protection de l'Autriche sur certains établissements religieux. ETATS-UNIS Un ouragan De Chicago : Un ouragan terrible a dévasté la nuit de mardi à mercredi le sud de la province de Dakota détruisant de nombreux bâtiments. Vingt-deux personnes ont été blessées. MEXIQUE Villa aurait pris Zacatecas Le colonel Orneas, commandant la garnison de Ciudad Juarez, annonce que les troupes du général Villa ont pris Zacatecas mardi soir. Les Minuits MlKaiimes LA REVOLTE ALBANAISE Nouvel échec des gouvernementaux De Duraazo : Les dernières nouvelles reçues ici confirment la prise d'El Bassan par les rebelles. En outre, des soldats de l'armée gouvernementale, les officiers hollandais, commandant de Moelsen et capitaine Reiners, ont été faits prisonniers dans oette ville, car ils s'y trouvaient à ce moment. Les troupes gouvernementajes, sous les ordres de Mereddine bey, qui avançaient depuis le sud, ont été battues de nouveau par les rebelles et ont été rejetées sur Be-rat. Deux canons seraient tombés entre les mains des rebelles. De Durazzo : Dans l'attaque de nuit de mardi, l'ennemi a eu cinq morts. Du côté des troupes gouvernementales il y a eu un Malisissore tué et un blessé. Après une fusillade d'une demi-heure, la nuit s'est passée sans incident. Le succès des insurgés La Correspondance albanaise annonce que Valona et Berat seraient tombées au pouvoir des insurgés. Le chef de la garnison volontaire de Fieri, resté fidèle au prince d'Albanie, a fait savoir que la ville ne peut plus résister aux insurgés. Pourparlers Dang la matinée de mercredi, un parlementaire s'est rendu de Durazzo auprès des insurgés et a fixé une entrevue à midi. Une première conversation n'a pas aboutL II n'est pas possible de prévoir si les négociations seront reprises. Le colonel Philips est arrivé. Il a donné des renseignements sur la situation à Scutari et sur les demandes du prince Bib-Doda. Le travail pour la confection des œuvres de défense se poursuit et le départ de la population de Durazzo continue. A Valona, on redoute l'arrivée des rebelles Le commandant du croiseur russe Terez fait savoir de Valona que la ville est tràn-quille, mais qu'on s'attend à une marche en avant des insurgés, de Fieri sur Valona. On oonfirme que Berat se trouve déjà entre les mains des insurgés. Les insurgés vont se concerter avec les habitants des autres districts La situation est moins troublée à Durazzo. Les insurgés, avec qui des pour-parleits ont été engagés, ont demandé un délai de trois, jouis, afin de se concerter itsy J.xi. —li msir.vLi. LE CONFLIT TURCO-GREC Mensonges des communautés musulmanes Le journal turc Yeni Asr reproche à certaines communautés musulmanes de la Macédoine de lui avoir communiqué des nouvelles relatives à de prétendues persécutions et à de prétendus meurtres qui, après enquête, ont pu être démenties catégoriquement par les autorités grecques. La réponse de la Grèce à la Turquie Selon les journaux officieux d'Athènes, la réponse grecque sera envoyée probablement vendredi à M. - Panas, ministre de Grèce à Constantinople. Rédigée sur un ton amical, comme le fut la note turque, elle exprime la satisfaction du gouvernement hellénique pour l*js mesures prises par le gouvernement ottoman à la suite des récentes persécutions. Jj La note insiste, ajoutent les Journaux, sur les informations inexactes que possède la Porte en ce qui concerne la situation des musulmans en Macédoine Le gouvernement grec a cherché par tous les moyens à empêcher et à réduire leur émigration sans songer à user de violences pour atteindre ce but. Après avoir déclaré accepter l'échange entre les réfugiés, à la condition que les émigrants soient laisisés libres dans leur choix, la note exprime l'espoir que le gouvernement impérial tiendra les promesses qu'il a faites de façon que rien ne viendra plus troubler, à l'avenir, les relations entre les deux pays. ÉTATS-UNIS ET MEXIQUE Les médiateurs auraient abouti An coaiTs de la réunion plénière, qui a eu lieu dans la soirée de mercredi, les médiateurs ont adopté un plan réglânt toutes les questions internationales et laissant aux deux parties mexicaines en présence le soin de régler entre elles leà questions intérieures, soit en premier lieu l'établissement d'un nouveau gouvernement provisoire, que les délégués du général Huerta et des rebelles discuteront à Niagara-Falls. Les Etats-Unis ne demanderont aucune indemnité, nit aai-•cune réparation pour les insultes a/u drapeau. Les réclamations relatives aux dommages subis par les étrangers seront réglées par la commission internationale avec les pays intéressés. Une amnistie pour les délits politiques sera accordée à tous les étrangers. Les Etats-Unis et l'A. B. C. reconnaîtront le nouveau gouvernement dès son établissement. Les trois médiateurs sont extrêmement satisfaits. Ils ont bon espoir et sont presque certains de la réussite de la médiation, et cela très probablement dans un délai assez bref. L'un d'eux uit même que c'est le triomphe absolu de la médiation. D'autres disent : Nous avons signé mercredi soir le plan de la pacification du Mexique. Ils estiment que les conversations entre les délégués du général Huerta et des reibelles commenceront très prochainement à Niagara-Falls, so-us leur tutelle morale et qu'elles aboutiront, car il est impossible que les partisans du général Huerta et des rebelles n'aient pas le patriotisme nécessaire pour s'accorder sur les questions-intérieures, alors que la médiation a réglé toutes les autres ques-tiona.La prise de Zapatecas Le rapport qui a été fait sur la chute de Zapatecas déclare que la ville a été prise mardi après-midi. Un grand nombre de prisonniers ont été faits et de grandes quantités d'armes et de munitions prises. Les reibelles ont éprouvé de grandes pertes. Deux généraux ont été tués. Les pertes fédérales ne sont pas connues. FRANGE [Corretpondance particulière de I'Etoile Belgb) Paris, 25 juin. Justice dlstrîbutive La sédition postière d'aujourd'hui n'a eu comme conséquences que la perte de quelques millions pour le commerce et une nouvelle preuve de l'impuissance, gouvernementale vis-à-vis des organisations syndicales de fonctionnaires. Des millions perdus on ne s'occupera pas. Et pourquoi ? Si la loi souhaitée sur la responsabilité civile des syndicats était en vigueur, les sous-agents des P. T. T. qui, en somme, ont gagné en vingt-quatre heures, cent francs de plus chacun par l'action directe, auraient à dédommager la communauté. Ne serait-ce pas justice"? Le bon public s'émeut sur le compte de ces parias qui ne gagnent pas tous cinq francs par jour? Mais qui les a obligés à se faire « pistonner » de façon infernale pour devenir fonctionnaires et avoir droit à la retraite? Voyez-vous ces mécaniques humaines gagnant autant qu'un- artisan intelligent, contraint à faire preuve d'initiative? Les facteurs parisiens veulent gagner dignement leur existence? D'acoord. On admettra leurs réclamations le jour où ils renonceront aux pourboires et aux étren-nes.Et si les commerçants se syndiquaient, eux aussi, pour se rembourser du dommage souffert aujourd'hui... par la suppression des étrennes. Ignore-t-on qu'en certains quartiers de négoce chaque facteur ramasse au jour de l'an un doux petit billet de cinq cents francs, au minimum ? L'enfant terrible On a toujours plaisir à lire Hervé, notre excellent Hervé de la nouvelle manière. Le voilà-t-il pas en train d'essayer de fsire du parti socialiste français et même de l'Internationale ouvrière, un grand parti de franchise ? Hervé l'Antipatriote veut obliger les socialistes français et les socialistes anglais, Vaillant et Keir Hardie, si vous voulez, à poser encore une fois au congrès de Vienne, fixé au mois d'aoû't, la question de l'insurrection en cas de guerre. Mais il entend qu'elle soit posée aux socialistes allemands.« — Jusqu'ici, écrit-il, les socialistes allemands ne « marchent pas » et nous voulons avoir leur professe formelle qu'ils feront connue .. ' Visiblement, Hervé qui possède, par nature, une adorable franchise, a assez des agissements de certains métèques qui prêchent en France l'antimilitarisme et qui, dans les conseils de l'internationale ouvrière, approuvent gravement l'opportunisme « casque-à-pointé » des genossen. La Guerre sociale s'en prendrait la semaine prochaine à un nommé Grumbach, par exemple, que je n'en serais pas surpris. Il est, en fait, écœurant de voir des ■gens prêcher l'incendie... chez le voisin. Hervé a encore cette boutade : « — Vous verrez, écrit-il, que la République sera un fait accompli en Espagne et en Italie quand nos camarades socialistes allemands discuteront encore pour savoir s'ils doivent se lever ou s'asseoir ou sortir au moment du « hoch I » à l'empereur I » Hervé, tu seras donc toujours l'enfant terrible ? Tu as manqué nous faire beaucoup de mal ! Pardonné sois-tu pour montrer, en une belle et rude prose de Père Du-chesne normalien, que la sincérité te plaît par dessus tout ! Jadis tu fis souffrir Jaurès en son modérantisme. Tu le ressaisis en son hystérique tendresse pourlous ceux qui, par ailleurs, l'encensent mais se gardent de l'imiter. Hervé, tu es cruel. Mais es-tu, au fait, de la même génération normalienne ? De celle de la kultur et du mépris de l'esprit national ? Si oui, ta belle nature de Bourguignon salé, sachant saler la vérité, a triomphé de ce poison. Hervé ? C'est le Danton (mais un Danton très pur) du socialisme. Louis Maurice. ANGLETERRE (Correspondance particulière de ('Etoile Beloe) Londres, 23 juin. Royal birthday On a célébré, hier, l'anniversaire de naissance du roi, qui est né le 3 juin 1865, et qui a 49 ans. Mais comme le 3 juin tombait au milieu des vacances de la Pentecôte, on a retardé de près de trois semaines la célébration officielle de cet anniversaire. Comme toujours, cette fête a été signalée par l'ordinaire rosée de titres, de distinctions et de décorations. Il a été créé quatre nouveaux pairs, huit baronnets et 28 chevaliers. La plus intéressante des nouvelles distinctions est celle qui a été conférée à lord Kitchener, l'agent et consul général d'Angleterre en Egypte, qui est nommé comte. Créé pair et baron en 1898, lord Kitchener reçut en même temps une dotation de 30,000 livres sterling. En 1902, il fut créé vicomte, avec une nouvelle dotation de 50,000 livres, cette fois, et enfin, depuis hier, il est comte (earl). Un titre supérieur n'annulant pas oeux qui ont été conférés précédemment (comme un grade dans l'armée) lord Kitchener de Khartoun est baron, vicomte et comte Kitchener. Les quatre nouvelles pairies ont été données à un major général en retraite, le général Brocklehunt ; au juge de la haute cour, maître des rôles, sir H. Cozens-Har-dy ; à sir Edgard Vincent, ancien, conseiller de la dette ottomane et gouverneur de la Banque ottomane, et à sir Léonard Lyell, professeur d'histoire naturelle et homme politique. Plus intéressantes encore que tout cela sont les nominations au grade de colonelles des régiments qui portent leur nom, de la reine Marie (18* hussards), de la reine Ale-xandra (19' hussards), de la princesse royale (7° dragons), de la princesse Louise, , duchesse d'Argyll (Argyll and Sutherland Highlanders). Ce dernier régiment est un régiment d'infanterie ; les trois autres, inutile de le dire, sont des régiments de cavalerie.En Russie et en Allemagne et dans d'autres pays, les princesses de la famille royale sont souvent colonelles de régiments dont en certaines occasions, elles portent l'uniforme. En Angleterre, bien que certains régiments portassent les noms de plusieurs princesses, celles-ci n'avaient pas le grade de colonelles. C'est donc une innovation que vient de faire le roi George. Peut-être un de ces jours verrons-nous la reine Marie en uniforme de hussard et coiffée crânement du colback. Pour attirer les touristes Depuis vendredi dernier, une trentaine de j ournalistes belges et français font une tournée en Angleterre, sous les auspices de la' Fédération des villes d'eaux et stations estivales d'Angleterre, dont ils sont les invités. Le but de la Fédération est de faire connaître aux touristes continentaux les avantages de ces pittoresques et agréables localités et d'attirer en Angleterre plus de touristes étrangers. C'est une excellente idée, car rien ne contribue plus à établir de bonnes relations entre les peuples que les connaissances de pays étrangers et ce que l'on peut appeler l'échange de "touristes. On ne peut nier que l'Angleterre, qui offre tant de plages délicieuses, de sites pittoresques, de vieilles villes intéressantes, remplies de superbes monuments historiques et religieux, n'ait été un peu négligée par les étrangers. C'est fort regrettable, mais cela se comprend dans une certaine mesure, car, s'il faut dire la vérité, jusqu'ici les touristes étrangers venus en Angleterre pour y passer leurs vacances, ont constaté deux choses qui les ont découra^ gés : la première, que les hôtels ne sont pas, dans les petites villes et plages, aussi bons que ceux que l'on trouve dans les eiv droits correspondants du continent, et que la nourriture y est trop exclusivement britannique ; la seconde est que les prix sont de 50 à 80 p. c. plus élevés. Si la Fédération peut obtenir quelques modifications des tarifs et quelques améliorations dans les hôtels et restaurànts, elle verra certainement le succès couronner les efforts qu'elle fait en ce moment pour attirer en Angleterre les touristes étrangers. Vl (Correspondance particulière ac Z'Etoile Belgbj Berlin, 23 juin. A Kiel « La flotte anglaise qui flotte sur les mers et qui, comme l'a dit un barde flamand, jette un regard sur notre liberté », est entrée ce matin, sans coup férir, dans le port militaire de Kiel. Elle a été reçue à coups de canon, tirés à blanc, et pendant la huitaine qu'elle séjournera dans les eaux allemandes, ce. ne seront que fêtes, banquets et ripailles, danses et Chansons. Pour un joli retour d'histoire, avouez que c'est un joli retour d'histoire. Il y a exactement trois ans — il ne s'en faut que de quelques jours — éclatait l'affaire d'Agadir et quelques semaines après, M. Lloyd George déclarait ouvertement à l'Allemagne que si elle comptait taquiner la France au sujet du Maroc, elle devrait compter avec les crocs de John Bull. L'Allemagne, on s'en souvient, maugréa, fit traîner à grand bruit son grand sabre, et parla de poudre sèche. Mais sagement, elle n'insista pas, et l'affaire du Maroc, s'arrangea. Cependant, les Allemands gardèrent une longue rancune aux Anglais de l'attachement de ces derniers à leurs amis français; et pendant plus d'un an, les relations entre Londres et Berlin furent tendues, et plus que tendues. On aurait cru à une sorte de « mésentente » et pas du tout cordiale. Aujourd'hui, la flotte anglaise vient rendre visite au port militaire de Kiel et Guillaume II viendra l'inspecter. Eh bien, ce revirement, cet heureux revirement, c'est l'œuvre tout entière de deux hommes, de deux Allemands. D'abord du kaiser lui-même, ensuite du prince Lich-nowski, ambassadeur d'Allemagne à Londres. Le kaiser a attendu l'heure qui sonne, et qui est une heure de réconciliation et de détente ; et comme il* l'a soigneusement préparée ! Avec quelle patience et quelle souplesse, quelle finesse et quelle habileté consommée de joueur d'échecs, il l'a rendue possible et il en a préparé la lente réalisation. Il y tenait infiniment, car l'empereur d'Allemagne a à l'endroit de l'Angleterre une tendresse sincère et une admiration profonde ; et il sent bien de quelle importance sont pour son pays et pour l'Europe, et pour le monde, et pour la civilisation, les bons rapports anglo-allemands. Après Agadir, que n'a-t-il fait pour se remettre bien avec ses cousins insulaires ? Récapitulons, s'il vous plaît. L'empereur commence par rendre le comte Wolff Metternich, alors ambassadeur d'Allemagne à Londres, à ses clVères études. Le comte Wolff est trop mou, trop indiffèrent. Il faut à Guillaume II un homme d'action pour le représenter à la cour de St-James. Qui envoie-t-il ? Simplement, l'étoile, le Caruso du corps diplomatique allemand, le baron Marshall, vainqueur des Turcs, l'ami des Jeunes-Turcs et le confident des Vieux-Turcs, l'homme le plus roublard, le plus retors et tbut bien pesé, le plus capable que la diplomatie aft compté depuis Bismarck. Les Anglais sont flattés. Mais le baron Marshall meurt. Guillaume II alors cherche un autre homme, et le trouve. C'est le prince Lichnows-ki, parfaitement inconnu de tous, mais qu'il devine, lui, et, qui réussit à Londres beaucoup mieux que le trop terrible Marshall n'eût réussi. Londres n'est pas Constantinople, et les méthodes du baron Marshall, excellentes, parce qu'autoritaires, autocratiques, impérieuses, excellentes, donc, sur le Bosphore, auraient été déplorables à Londres. Marshall, heureusement pour sa gloire, meurt avant d'avoir échoué là où il eût très certainement échoué,

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This item is a publication of the title L'étoile belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1850 to 1940.

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