L'étoile belge

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29 January 1914
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s.n. 1914, 29 January. L'étoile belge. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hm52f7m724/
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L'ETOILE BELGE Jeudi 29 janvier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES: Un an : 8S fr.; 6 mois, fr. 0.50; 3 mois, fr. 3.59 POUR LA PROVINCE : fa an : Ï8 fr.; 6 mois, fr. S.3«; 3 mois, 5 fr. p BUREAUX : rue des Sables, 13, ouveiis d« 9 à 16 h Baromètre du 29 janvier 5 li«ore» TempAr. moy9* cerra'-», 88, 2® 7 Maximum do 1% ^oTÇ'l&R/va'Uo, 2"l Minimum delà nu,;' -T" Bsmmêt. !o2s, *Jg2_ a S t.. WJ--Î Quantité d'eau // fie 8 à 8 h'=», Prtea24fcy 9^4 Observations //^ Af /; & é=> & àfî/urfi Temiiétature, / j!so/« X si«il &"i Baromètre, il pr'Sfë f il 7^9-^ Humidité( Ol'se \1~;. v& • Â¥ <^/| bum. absol.). S5 Vent dominant» VicP V&. ,4/ • JE S W D-ciin. maya. ji lSto51'8 Ephémérides p1 te 29 jc.nvicr Soleil: ^sL#. « a Lune: lever. 7 h. 24 lever. S h. 40 coucher, 10 h. 27 coucher. £0 U. 08 Prér. de l'Ob. : Vent S.-W. modéré; couvert: pluie; réchauffement Service des malles 0»Qende-Ë? entres Etat de la mer, le 29, à 4 heures : agité# 9 — ^^iiwonncmcMCMfacttu* —— ,, saunnui saa^gMagp^g ,5^g^«3l KsS&i Efiîf'.îrfc'n Sïancs. Angietem. Allemagne et l 9 ff_ . par trimesti» m . - ANNONCES : 45 o"1" la li<ïB?: minimum 4 lignes, fr 1 bo AUIUUH U . HoM^^rt-owmtPDacii; 'o fr. ! pSnîfi^T S Centimes 18 numéro Jf.œ^ïEESÏÏîïo*aiï£!'oao*ue Pubii^ ETRANGER BULLETIN POLITIQUE -®—crise portugais© Les adversaires de M. Afïonso Costa ont au moins obtenu un résultat : ils l'ont amené à démissionner, bien que ce résultat paraisse dû bien plutôt à 1 attitude du président de la république qui la tactique de l'opposition. Nous avons exposé récemment l'origine du coiillit ; aes accusations'ont été formulées au sénat contre M. Alïonso Costa, président du conseil. Ce dernier n y a pas répondu, soit qu'il jugeât que cesaccusa l>ion&ne pouvaient atteindre, soit qu'il estimât que la majorité du sénat étant antirninistériella, il se butterait à un parti-pris manifeste. Cette attitude du chef du gouvernement l'acculait tout simplement à line impasse : la constitution l'oblige a s'expliquer devant le sénat aussi bifen que devant la chambre ; M. Alïonso Costa violait donc la constitution en boycottant le sénat. Et d'un autre côté, le gouvernement ne peut se passer du sénéfr pour le vote des lois et il ne peut non plus le dissoudre, pas plus d'ailleurs qu'il ne pourrait dissoudre la chambre. Le président du conseil a voulu se tirer de la situation par une sorte de coup d'État : il a fait décider par la chambre des députés, où il possède une majorité fidèle, la convocation d'un congrès national. Ce congrès s'est réuni lundi et les deux chambres ont siégé en séance comjtnune, ce qui assurait la majorité au cabinet. Celui-ci a, en effet, obtenu un premier, succès, le congrès ayant voté, à une majorité de 21 voix, la première partie de l'ordre du jour' celle par laquelle le gouvernement demandait aux chambres de s'ajourner pour dix jours. Le gouvernement demandait en outre au congrès d'interpréter un article de la constitution dans ie eer.s d'une approbation de l'attitude du cabinet. Le président du sénat a protesté contre cette prétention et l'opp'osi-tion a quSté ïa salle du congrès. M. Costa a alors renoncé à cette partie de l'ordre tiu jour. ■ M. Costà n'a donc pasToulu aller jus- I qu'au 'bout, bien qu'il fût assuré de la fidélité de sa majorité, et il a démissionné. Il a même fait déclarer qu'il était en réalité démissionnaire depuis le 2'i janvier parce que le président de la république avait suggéré l'idée de la formation d'un ministère de concentration et d'apaisement, suggestion que le cabinet a interprétée comme un affaiblissement de la confiance du président de la république dans le ministère. La situation n'en est pas éclaircie ni simplifiée. Elle est, au contraire, plus embrouillée et plus compliquée que jamais. M. Costa démissionne à cause de l'opposition du sénat,, mais un cabinet composé de ses adversaires se heurterait à l'opposition de la chambre. Et la situation paraît sans issue, puisque la dissolution des chambres, qui permettrait de trancher la difficulté en en appelant au pays, est interdite par la constitution. Il est regrettable que M. Costa ait poussé à l'extrême le conflit avec le sénat. Ses amis prétendent que 'les accusations formulées contre lui ne reposent sur aucun fondement. Pourquoi donc n'a-t-il pas fait justice de ces accusations ? Cela eût raffermi son autorité et lui eût permis de continuer son œuvre. On peut critiquer celle-ci sur bien des points, mais il n'est pas contestable que le cabinet Costa a fait preuve de beaucoup de qualités. Il a rétabli l'ordre dans les finances,a déjoué les machinations des adversaires du régime et a déployé à l'intérieur, contre les fauteurs de troubles syndicalistes, une méritoire énergie. Peut-être M. Bernardino Machado, ancien membre du gouvernement provisoire, ambassadeur au Brésil, et qui vient d'être rappelé à Lisbonne, réus-sira-t-il à dénouer là crise d'une façon satisfaisante si, comme 11 en est question, le président de la république lui confie la tSche de constituer le nouveau cabinet. Par Téléphone et Télégraphe A Services spéciau FRANCE A LA CHAMBRE Un emprunt marocain La chambre a discuté mercredi matir projet de loi autorisant le gouvernem du protectorat du Maroc à contracter emprunt de 170 millions pour l'exécrât: dé travaux publics et le remboursement papif du gouvernement maghzénien. m Le projet prévoit, à titre d'indicatii 500,000 francs pour études de chemins fer dont la construction devra être co prise dans le programme économique. M. Long, rapporteur, justifie le choix Casablanca pour l'exécution de ti avaux vue de rétablissement d'un port, par ( raisons économiques ejfc militaires. Le protectorat fait Êes avances qu'il cupèrera par une taxe sur le tonnage. M. Doumergue annonce que la constn t.on du chemin de fer Tanger-Fez va ê résolue. Le gouvernement sera prochai] roeiït appelé à 9e prononcer sur ce proj 5\v.« qui. servirait d'amorce au grand réseau c chemins de fer marocains. Le projet est voté à mains levées et 1 unanimité. Incidélfts La chambre a continué l'après-midi discussion du projet de loi relatif a caisses des écoles. Pendant un discoi de M. Germain Périer, député d'Auti les cris de « A bas les affameurs !» « No réclamons justice 1 » ont retenti dans ! tribunes publiques. En même temps, ' interrupteurs ont lancé des flots de y piers qui sont tombés sur les bancs droite. Les huissiers ont expulsé les mai étants et le calme s'est rétabli rapic ment. Tandis que M. Ferdinand Buisson pari; dans la discussio-n sur les caisses d écoles, un nouvel incident s'est produ Deux ou trois personne? placées dans u galerie ont lancé quelques papiers et pj ïicmeé des paroles que l'on n'a pas bi entendues. On a expulsé les perturbateu: et le calme a été rétabli encore une fois. La réforme électorale La commission sénatoriale de la réfc me électorale a rejeté un projet transe tionnel présenté par le gouvernement maintient le projet précédemment vc par le sénat. Le Congrès des socialistes unifiés Le congrès socialiste s'est déclaré incoi P-tenr, dans l'affaire du député Myrens a Quel la Fédération du Pas-de-Calais refu i investiture, l'accusant d'avoir fait le j< ue la réaction en acceptant des suftrag cléricaux. H ^puté a déclaré que sa propagam ■ « était an service du socialisme seul, sa] distinction d'opinions religieuses. ■ Sur la tactique électorale du parti, congrès a adopté à l'unanimité un tex déclarant impossible la reconstitutu fJun nouveau bloc avec les radicaux, q ûe saurait être 1a. condition de l'action r publicalne du parti socialiste et qui i pourrait qu'affaiblir sa vigueur comba O JL x de l'ETOILE BELGE tante. Le texte rappelle qu'au premier tou le parti s'affirma partout contre l'im périalisrne militariste, pour l'accord fran co-allemand et pour la laïcité ; le deuxièm tour ne pourra être que la suite du pre ' le mier. înt Le congrès adopte ensuite également i un l'unanimité le programme agraire. Li on commission administrative permanent* du est maintenue dans ses pouvoirs. M. Al bert Thomas remplace M. de Pressensé. L< >rt, congrès est clos. m_ Tragique explosion Une explosion de mine s'est produit de mercredi matin au tunnel du col de Braus en sur la ligne en construction Nice-Coni Les Trois ouvriers ont été tués et deux griô vement blessés. ré- Une grève ic- De Fougères : Se solidarisant avec qua re tre coupeurs d'une fabrique de chaussu )e_ res, menacés de renvoi pour travail insuf et fisant, leurs camarades ont fait la grèv< [eg des bras croisés. Les pourparlers pour établir un nou-à veau tarif de coupe ayant échoué, 6,00( ouvriers, appartenant à 22 fabriques, on fait mercredi à leur tour la grè.ve des brai croisés, ce qui a eu pour conséquence ls ia fermeture de ces usines. 11 x La gendarmerie a été renforcée. n, ALLEMAGNE ^ Le colonel von Rentier es assigné pour diffamation •a- Au cours de son procès devant le consei ae de guerre, le colonel von Reutter avait ac-ll_ cusé l'administration des postes d'avoii L*- intercepté ou retenu des cartes postales portant des félicitations à son adresse et à "t celle du corps des officiers. Cette assertion es concernant des faits visés par le paragra-it- plie 354 du code pénal, a donné lieu à une enquête prescrite par l'administration des 'O- postes. Cette enquête a établi au'aucun en' voi postal à l'adressé du colonel ne fut in-% tercepté et que deux cartes retenues pour examen, conformément au règlement de la poste, furent remises au destinataire avec un "léger retard. Ii ne fut donc commis ni irrégularité ni illégalité. r- A la suite de cette enquête, l'administra-c- tion des postes a décidé de déposer une et plainte ponr diffamation contre le colonel t.é von Reutter. Les bruits de démission du statthalter d'Alsace-Lorraine et de M. Zorn de n_ Bulach u- Mercredi, à la séance de la commission se de la diète d'Alsace-Lorraine, le secrétaire îu d'Etat, M. Zorn de Bulach, a déclaré que es le gouvernement d'Alsace-Lorraine tout entier a tiré les conséquences des incidents ie de Saverne, mais une décision n'est pas 13 encore prise. le D'Allemagne en Amérique par T. S. F. te Les journaux de Berlin disent que l'em- >n pereur a inauguré mardi par un télégram- li me au président Wilson, la transmission é- par la télégraphie sans fil entre la rési- îe dence d'Elvese, près d'Hanovre, et Tuer- t- kerton. Une cause célèbre | Les crimes de l'instituteur Wagner L'horrible hécatombe de l'instituteu Wagner qui, en septembre dernier, mit 1 monde entier en émoi, aura la semain prochaine son épilogue judiciaire devan la cour d'assises de Heilbronn. L'instruc tion judiciaire est close et la chambre de mises en accusation de Stuttgart vient d décider le renvoi de l'accusé devant le jur pour « cinq assassinats commis à Degei loch, dix assassinats, dix tentatives d'as sassinat et neuf incendies volontaires , Muhlhausen, crimes commis dans la nui du 4 au 5 septembre dernier ». Ce procè criminel sera la cause la plus monstrueus qui aura été jugée devant les tribunau allemands. Le rapport du juge d'instruction fourni sur la personnalité de l'instituteur Wag ner des renseignements qui montrent un curieuse psychologie de criminel. Fils d'u; modeste cultivateur, il naquit en 1874 passa par l'école normale et, après avoi occupé plusieurs postes, il devint, en 1902 instituteur à Muhlhausen. Là, il antama ui roman d'amour qui finit en scandale, mai Wagner dut, sous peine de perdre sa place épouser celle qu'il avait séduite. Comme i se arovaiit appelé à un brillant avenir, c mariage lui parut une mésalliance. Cett. ;dée le poursuivit pendant des années et i faut sans doute y chercher la cause ini tiale de son épouvantable forfait. On crut, au début, que le criminel avai agi sous l'influence d'un soudain accès d folie, mais un examen attentif de son éta mental a établi que Wagner doit porte l'entière responsabilité de ses actes. Il ; cependant manifesté dans le domaine de li psychologie sexuelle des écarts qui sem blent avoir joué un rôle dans son imagina tion surchauffée. Lors de ses premiers in terrogàtoires, il dit avoir commis des ex cès d'un caractère spécial pendant son sé jour à Muhlhausen ; ii avait des raison; de croire que ses turpitudes furent con uues de plusieurs pei sonnes, et c'est ce qu lui donna l'idée de se suicider. Mais il vou lut auparavant-se venger des habitants d: Muhlhausen, puis entraîner sa famiil-dans la mort. 11 reconnaît d'ailleurs avoi: soigneusement préparé son abominabli forfait, pour lequel il acheta trois pistolet: automatiques et 300 cartouches à balle. Le rapport du juge d'instruction signal.» que, pendant l'instruction préliminaire, 1< fils de l'une des victimes tenta, sous un dé guisement, de pénétrer à l'hôpital de Bie tigheim, où se trouvait Wagner, avec l'in tention de l'égorger dans son lit. Comrni il est possible qu'u.ne tentative semblable se renouvelle lors des audiences publiques des mesures spéciales seront, prises pou: garantir l'accusé cootre un ehâtimen trop hâtif. Wagner est en effet voué à uni coadamnat on capitale : la guiilotku guette sa tête. Directeur meurtrier condamné La cour d'assises d'Offenbourg {Bade vient de juger une affaire de meurtre qu fit grand bruit en son temps. Le 20 septem bre dernier, M. Lest, directeur de la pape terie de Zell, ayant eu une altercatior avec le contremaître Wagner, se rendi' chez celui-ci h l'heure du déjeuner et pré tendit obtenir des excuses. Il y eut un< nouvelle querelle et, finalement., le diree teur fut mis à la "orte du iosis. Un insta.nl plus tard, il revint armé d'un revolver et au moment où*Wagner ouvrit la porte, celui-ci tomba mortellement blessé. Le direc tour Lest alla ensuite, avec son automo bile, chercher le parquet d'Offenbourg. L« contrematre succomba peu après l'iAter-roj i-to^re. L'accusé, un ancien officier autrichien-, a été condamné à deux ans et deux mois de prison. Wagner, lui aussi citoyen autrichien, fut jadis sous-officier sous les ordres de M. Lest, qui l'engagea par la suite comme, contremaître à l'usine qu'il dirigeait.Les prouesses du nègre Clarkson Lin nègre nommé John Clarkson, en dernier lieu employé dans un cirque, avait récemment échoué dans un cinéma de Wissembourg (Alsacej comme « anoyeur ». John s'habillait toujours avec élégance et il jouait au seigneur généreux. Il dit quil possédait un hôtel aux Etats-Unis et qu'il était apparenté au président W. Wilson. 11 offrait volontiers aux visiteuses du cinéma des blouses en soie qu il disait avoir reçues de son oncle, grand négociant berlinois. La police finit par s'enquérir des laits et gestes du personnage et elle fit une intéressante découverte. Clarkson habitait une chambre qu'une simple paroi en planches séparait du dépôt d'un magasin de nouveautés. Il avait percé un trou dans la paroi et au moyen d'une canne à pêche munie d'un hameçon spécial il péchait les blouses de « son oncle berlinois ».En moins de trois mois il avait ainsi volé pour près de 4,000 francs de marchandises. Bien entendu, le malhonnête personnage a été arrêté et il y aura une audience amusante quand il passera en justice. Dimanche dernier, Clarkson s'était fiancé à une jeune fille de Hombourg dans le Palatinat. Il avait fait imprimer des avis de fiançailles où il se désignait comme propriétaire d'un hôtel de Philadelphie. ANGLETERftg La grève des charbonniers touche à sa fin La grève des porteurs de charbon de Londres est presque terminée. De norn-: breux ouvriers oui déjà repris ou repren-! lient le travail. Le président du syndicat des porteurs de charbon a déclaré que les ouvriers ont repris le travail dans les maisons où les patrons ont accordé ce qui leur était demandé et que plusieurs autres patrons ont consenti mercredi des augmentations de salaires. Un article du maréchal Rcberts La National Reoiew publiera dans son numéro de février un article dû à la plume du maréchal Roberts qui y fait un parallèle saisissant entre la négligence de la France au point de vue de l'organisation de la défense du territoire pendant les années de 1866 à 1870 et l'indifférence actuelle de l'Angleterre qui rejette le service obligatoire et commet pour l'armée anglaise les mêmes fautes que commit la France pour sa propre armée. SUISSE Le krach de la Banque nationale du Tessin Les journaux suisses donnent les détails suivants sur l'arrestation de M. Stoffel, président de la Banque Nationale du Tessin, et sur celle de M. Bacilieri, directeur de la même banque : M, Stoffel avait déclaré il y a quelques jours à un journaliste que le capital actions de la banque n'existait déjà plus en 1890 et que les péi tes dès ce moment étaient r bien supérieures au capital actions. Cette e déclaration fut très commentée et l'auto-® rité judiciaire voulut s'assurer de son 1 exactitude. En conséquence, M. Stoffel fut interrogé et c'est à la suite de cet interro- ® gatoire qu'il a été incarcéré. M. Bacilieri 2 a été également arrêté après avoir été en- 1 tendu par le juge d'instruction. On s'attend à de nouvelles arrestations. Les mem- " bres du conseil d'administration et les re-J viseurs de Ja banque sont soumis à une ^ étroite surveillance. Les journaux ajoutent ^ que l'ambassadeur de Chine à Saint-Pé- 2 tersbourg, qui vient chaque année passer v ses vacances à Lugano. avait déposé à la t Banque cantonale, qu'il prenait pour un établissement officiel, une somme de deux l cent mille francs. La banque avait, converti r cette somme en obligations. L'ambassadeur aurait adressé une protestation au j. conseil fédéral de Suisse. ; 8TAL8E 5 Explosion dans une poudrière 1 Une explosion s'est produite mercredi 3 après-midi, vers 2 h. 1/2, à la poudrière î d'Arezzo. La détonation a. été entendue à 1 une grande distance. De Voltri, où la po-- pulation a été très alarmée, les autorités et les habitants sont partis sur le lieu de t l'accident pour porter secteurs. Il y a cinq î morts et plusieurs blessés. AUTRICHE-HONGRIE v Entente des Polonais et des Ruthènes Après des négociations prolongées une entente complète est .intervenue entre les ^ Polonais et les Ruthènefc dms la question de la réforme électorale pour la Diète de j Galicie. : L'augmentation des recrues hongroises De Budapest : Le projet de loi sur l'aug-» mentation du contingent des recrues a été > adopté. RUSSIE ; Les usines Poutiîcîï Faux bruits, dit-on à Pétersbourg î Et pourtant... ' Les bruits mis en circulation par un i journal de Paris et d'après lesquels les usines Poutilof auraient été vendues à la , maison Krupp so,nt absolument dénués de \ fondement. Ainsi s'exprime une dépêche de Saint-Pétersbourg. ' D'autre part, le Temps publie la dépêche ► suivante de cette ville : I « D'activés négociations sorut engagées i actuellement entre les établissements Poutilof qui construisent l'artillerie de campagne russe conformément au système français, et la maison Krupp. Ces négo-, dations ont pour bot" le rachat niés usines Poutilof par la grande maison allemande qui aurait ainsi à sa disposition les plans et secrets de fabrication du -matériel de guerre français. Le représentant de Krupp qui est actuellement à Saint-Pétersbourg met tout en œuvre pour reconquérir ainsi en Russie pour sa maison la situation prépondérante qu'elle n'a pas.su y conserver dans les dernières années. Il est appuyé par le groupe des banques allemandes à la tête duquel se trouve la Deutsche Bank. » Le Temps publie ensuite un démenti formel de l'usine Krupp à ce sujet. II reproduit également lo démenti ci-dessus et ajoute : « Le démenti russe reste assez obscur. L'affaire de l'usine nouvelle de Tsaritzine chargée de construire la grosse artillerie russe d'après le modèle j français et sous le contrôle de la maison anglaise Vickers n'a rien de commun avec le rachat par la maison Krupp des usines Poutilof. Il est au surplus à notre connaissance que la négociation Krupp-Pou-tilof est réelle et devait se résoudre mercredi. Nous ne publions donc ce démenti que sous toutes réserves. » L'impression au Palais Bourbon Les dépêches publiées par les journaux ont causé une certaine émotion à la chambre des députés français. Quelques-uns de ceux-ci ont tâché de se renseigner auprès du gouvernement. Ce dernier aurait, parait-il, télégraphié à Saint-Pétersbourg pour connaître la véritable portée de cette affaire, mais il ne serait pas encore en possession de la réponse de l'ambassadeur.Les dépotés estiment d'ailleurs que dans une question aussi délicate, toute précipitation serait blâmable et aucun ne songeait, mercredi soir, à poser une question au gouvernement à ce sujet -et encore moins à l'interpeller. M. Caillaux aurait répondu à M. Denys Cochin qu'il ignorait encore tout de cette affaire et qu'il ne pourrait répondre à aucune question qui lui serait posée à ce propos à la commission du budget. D'après un député, il s'agirait d'une souscription de 75 millions d'une maison allemande et d'une société anglaise pour l'augmentation du capital de l'usine russe. Ce dénuté estimait que l'incident était regrettable à la veille d'un emprunt russe en France de 600 millions. L'attitude du gouvernement français Une dépêche de Paris s'exprime ainsi : C'est dans la journée de mardi que le gouvernement a été informé des bruits en circulation au sujet de la transformation dont serait l'objet l'usine Poutilof et de l'introduction dans cette affaire de capitaux étrangers. M. Gaston Doumergue, ministre des affaires étrangères, a aussitôt télégraphié a notre ambassadeur à Saint-Pétersbourg pour lui demander des éclaircissements sur ce point et le prier au cas où ce bruit serait fondé d'appeler l'attention du gouvernement russe sur les sérieux inconvénients que présenterait la transformation de l'usine sur les bases indiquées. M. Gaston Doumergue n'a pas encore reçu de réponse de Saint-Pétersbourg. Toutefois il semble- résulter des premiers renseignements parvenus à Paris, de source non officielle il est vrai, que les informations publiées sur l'état actuel de la question ne répondent pas complètement à la réalité des faits. PQRTUC4L Grave accident A Esloriz, circonscription d'Ovar, au moment où l'on procédait à l'enlèvement d'un cercueil contenant le oadavre d'une femme, le plancher de la salle s'est effondré et les personnes présentes, au nombre d'une cinquantaine, et comprenant surtout des femmes et des enfants, ont été précipitées à l'étage inférieur. Le cercueil et les blessés n'ont pu être retirés qu'au prix dé grandes difficultés. La plupart des blessés ont les jambes fracturées. SUEDE Un cuirassé échoué Le cuirassé suédois Tapperheten s'est échoué mercredi matin, à 10 heures, dans la passe de Sandham. Deux vapeurs de sauvetage sont partis pour le lieu de l'accident.TURQUIE Un Allemand nommé directeur de l'école de guerre de Constantinople Le Berliner. Tayeblatt annonce que le lieutenant-colonel Sodernstern est nommé directeur de l'école de guerre de Constantinople.AFRIOUE DU SUD Dix chefs travaillistes déportés Le plus grand secret est gardé sur la déportation de dix chefs travaillistes. Accompagnés d'une forte escorte, ils sont arrivés du Transvaal à Durban, ajnenés par un train spécial qui est allé directement jusqu'à l'embarcadère. Les dix chefs travaillistes ont été conduits directement à bord du vapeur Unigeni, qui a appareillé aussitôt. L'incident est encore complètement ignoré dans le Sud-Africain. ETATS-LrWI3 Un train arrêté par les inondations On mande de San Francisco à Excel-sior : Un train courrier de Chicago s'est perdu dans la région inondée de Santa Barbara. Il transportait une centaine de voyageurs. ANTILLES La révolution à Haïti Un détachement de marins des Etats-Unis garde.l'hôpital français de Port au Prince, le bureau des télégraphes et la légation des Etats-Unis. Des soldats de marine allemands protègent les autres légations et les magasins allemands. Une fusillade a été entendue toute la nuit dans tous les quartiers de la ville. On a réprimé de nombreuses tentatives de pillage. Tout est calme maintenant. COLOMBIE M. Vanderbilt sauvé Le vapeur Frutera a sauvé M. Vanderbilt et ses hôtes et les a déposés à bord du steamer Almirante en partance pour New-York. Le yacht est toujours échoué. L'équipage est resté à bord. La position du bâtiment paraît assez sûre. Voir plus loi n nos Dernières Nouvelles de la nuit. ii tins ssiiis La note anglaise Adhésion de la France et de la Russie On apprend à Londres que les gouvernements russe et français ont notifié, chacun de leur côté, au gouvernement anglais leur assentiment à la proposition de sir Edward Grey relative à la notification commune aux gouvernements turc et grec de la décision des puissances àu sujet de la frontière de l'Epire et des îles de la mer Egée. L'éventuelle intervention des puissances Le Tevips publie la dépêche suivante de Saint-Pétersbourg : On estime ici que si l'Europe est sincèrement désireuse de paix en Orient le moment est venu d'envisageir une démonstration navale des grandes puissances ou de la Triple Entente pour appuyer la note anglaise, sans commettre la faute d'attendre une réponse dilatoire ou négative de la Turquie. Préparatifs belliqueux Do Belgrade : Le ministre de la guerre vient d'ordonner aux commandants des divers corps d'armée de presser ie plus possible l'instruction et l'entrainement des recrues qui viennent d'être incorporées de façon à ce que ces jeunes soldats soient en état de faire campagne éventuellement au printemps prochain. Un grand nombre de soldats bulgares seraient occupés depuis plusieurs jours à élever des retranchements sur toutes les hauteurs dans le voisinage de la frontière serbe. Les actes de barbarie au cours de la guerre Le gouvernement bulgare a remis aux légations des grandes puissances urre note circonstanciée exposant une série d'actes accomplis, dit la note, au cours de la guerre par les troupes helléniques et protestant contre un certain nombre de violations de la Convention de Genève de 1906. relative à l'amélioration du sort des malades et des blessés dans les armées en campagne et du règlement sur les lois et coutumes de la guerre sur terre ALLEMAGNE (Correspondance particulière de TEtoile rez.gej Berlin, 26 janvier. NOTES BERLLWISES Tout à l'heure, en descendant la Friedc-richstrasse, — notre boulevard Anspach — j'ai vu des électriciens qui ornaient d'un interminable cordon de lampes multicolores les devantures de magasins ; plus loin j'ai vu des étalagistes dresser, sur une pyramide de chaussures américaines, le buste en plâtre de l'empereur et roi Enfin, à deux pa3 d'ici, j'ai vu se dresser à la vitrine d'un grand marchand d'estampes, un portrait à l'huile de Guillaume II, portrait qui en toute justice artistique devrait valoir trois mois de prison à son peintre, — pour lèse-majesté. Ces phénomènes, où triomphent côte à côte Le loyalisme et le mauvais goût, sont précurseurs de la grande fête de demain. L'empereur doit avoir demain cinquante-cinq ans sonnés ; et comme chaque an née, l'Allemagne tout entière va fêter w anniversaire. Tout entière, non. Il y a beaucoup d gens qui se désintéressent de l'événemeni Le parti ouvrier notamment. Pour lui, 1 27 janvier est un jour comme tous les ai très jours ; mais pour le reste de la popi latiori c'est un grand jour de fête et d bombance. Sur toute l'étendue du terri toire, de Memel à Munich et de Brème Breslau, il y aura des prières dites d* main pour Guillaume II, il y aura.des drc peaux aiux édifices publics et a>ux mai sons particulières, il y aura un plat s»uï plémentaire à la table des petits boui geois, et même, si l'on fait bien les chose? une grande tarte au dessert, où un pâtis cier-magicien aura tracé en traits de su cre et de massepain le profil énergique o le faciès souverain du maître d.e l'Allema gne. En Franoe tout finit par des char sons ; en Allemagne, par de la noui riture. C'est une chose singulière, mais réell que ceci. L'anniversaire impérial tombai il au milieu de la plus violente bataill politique, — et c'est presque le cas actuel lement car la plaie de Saverne n'est pa encore fermée, — il se produit toujour pendant au moins vingt-quatre heure une petite détente, une sorte de trêve ta cite, parfois bienfaisante, et dont le kai ser est la cause involontaire. Le kaise n'est pas à proprement parler aimé d son peuple ; mais U est, à un degré érni nent, respecté et admiré. Son prestige après vingt-cinq années de règne et ving ans de progrès socialistes, n'a fait qu grandir. Il confère une certaine majesté i la moindre de ses manifestations et se ennemis mêmes reconnaissent cela. L mot « kaiser » n'a pas eneore fini d'avoi ici un effet en quelque sorte magique. E cette rn^gie ne vient pas tant de la fonc tion que de l'homme proprement extraor dinaire qui la remplit depuis plus d'ui quart de siècle. Cette année-ci, le 27 janvier s'annonc particulièrement favorable. L'an dernier nous étions en pleine crise politique, ei pleine guerre d'Orient, avec mille souci immédiats. Cette année-ci, cela va mieux L'empereur a comme invités d'abord s< sœur, la reine de Grèce, et par une ren contre qui n'est assurément pas fortuite Mi Venizelos, premier ministre de Grèce Autour de la table du diner de gala, oi parlera grec,, mais diu grec moderne non paa le langage divin des héro'î d'Homère, mais celui des courtiers du Pi réet Car M. Venizelos vient ici pour affai res, et sans doute, la reine est-elle ici pou: une raison politique. Ainsi, se trouveron combinées, au palais de Berlin, les îèX&, et les affaires. Car Guillaume II, mêm< au milieu des fêtes intimes de la famille n'oublie pas qu'il se doit à.son pays et au3 affaires de son pays. Ne soyez donc pa: surpris si vous apprenez que M. Venize | îoq, souis l'assiette dorée et blasonnée oi i il mangera ce soir son potage, a trouva [•un projet de contrat qui assure à un< maison allemande une grande entreprise de chemin de fer ou une grosse commando de matériel en Grèce. Les affaires ne sont-elles donc plus les affaires ? Ce soir, Berlin est en liesse. Partout, 2 tous les carrefours, des grands « W » lu ruineux surmontés d'immenses couronne? également lumineuses annoncent pai avance aux populations, l'événement. Lt kaiser aura cinquante-cinq ans demain. Et que les <£ieux soient avec.lui! X. ANGLETERERE (Correspondance particulière de «'Etoile belge" Londres, 27 janvier. Nouveaux impôts en perspective Le conseil des ministres se réunit aujourd'hui et doit se réunir au moins une fois encore cette semaine. Comme il devient de plus en plus inévitable de recourir à des augmentations des impôts actuels ou à de nouveaux impôts pour faire face au déficit prévu, la question financière ©era une des premières dont les ministres auront à s'occuper. Quant à savoir de quelle façon il sera procédé et quefrs moyens on adoptera pour équilibrer le budget, D n'est pas possible d'exprimer sur ce point une opinion plus précise que celle qui avait cours la semaine passée. En attendant, les meetings pour et contre les armements s'organisent un peu partout. Il y en aura un dans huit jours, convoqué par les pacifistes, et le 9 février il y en aura un autre à la Cité, sous la présidence du lord-maire, en faveur de la suprématie maritime de l'Angleterre. Mais quoi que l'on décide à ces réunions, il est un fait sur lequel, aujourd'hui, il n'y a plus aucun doute et que Les journaux libéraux envisagent sans enthousiasme, mais comme' une nécessité : c'est que Le public, les contribuables, doivent s'attendre, cette année, à supporter de nouvelles charges ou des charges plus lourdes. C'est une perspective qui ne pJaît à personne, mais à laquelle il faut se préparer. La grève des charbonniers La grève des charbonniers continue. Cependant il semblerait, à voir dans les rues circuler les charrettes des charbonniers et les camions des débitants de charbon en détail dans les quartiers populaires, que le chômage n'est pas aùssi général que la semaine passée ou que le travail libr^ a atténué les effets de La grève. Les chefs des grévistes qui avaient commis une grave erreur en refusant des laissez-pas-ser pour le charbon destiné aux hôpitaux ont rapporté cette mesure fâcheuse qui leur avait fa.it tant de tort dans l'esprit oublie, d'autant plus que lorsqu'on leur a fait observer tout d'abord ce que leur dé-cisiicm avait d'inhumain, ils ont répondu avec une brutalité parfaitement inutile. On leur sait gré, néanmoins, de leur nouvelle attitude, qui fait présager un mouvement conciliant. Dé plus, sir George Askwith, l'arbitre du Board of Tnade, a offert sa médiation qui a été acceptée par les marchands et que l'on espère voir ac- ( t cepter par les grévistes. Enfin, la température se maintient à quatre ou cinq degrés e aiwiessrus de zéro; et oe fait, joint à ce . que le charbon devient moins rare, peut e inspirer aux grévistes des sentiments plus - conciliants. Pour le public en général, il est assez e froid, sans le moindre jeu de mots,, à J'efi- - droit des marchands comme des char-i geurs et des charretiers, car les uns et les !- autres ne montrent aucun égarai pour lui, >* dont i3s ont cependant bien besoin. Mais ce qu'il est important de constater, >- dans les circonstances actuelles, .c'e&t-à- - dire dtans une grève qui intéresse immé-i, diatement tous les Londoniens, petits et i- grands, c'est que le public conserve un - admirable sang-froid et qu'il accepte avec i résignation et Ja ferme .résolution de na - pas se laisser intimider, la gêne momen* - ta née à Laquelle on le soumet. On a vu la '- même chose se produire au moment de la grève -des cheminots, de celle des mineur.? e et de celle des taxicabs. Cela veut dire que .- les syndicats ouvriers ont abusé des grè- e ves et que, comme moyen d'action sur - l'esprit public, elles n'ont pas d'efiètv Pen-s dant quelques années les mots de grève et s de grève générale frappaient l'imagination s et faisaient naître certaines appréhensions - parmi les gens timorés. Aujourd'hui le - public ne se laisse plus intimider et ce<fci r seui enlève aux grévistes une grande par-3 tie de leur pouvoir. Le sang-froid de la - population londonienne dans ces diverses , circonstances est une précieuse garantie t et un excellent antidote contre les grèves* La grève du bâtiment 3 La grève du bâtiment est à peu près gé-5 nérale et il y a bien une centaine de mille ,* ouvriers qui chôment maintenant. Comme t si cela ne suffisait fyas, les ouvriers 'en . grève, ou pour mieux dire leurs chefs, se-. raient disposés à demander que la querelle i fût transformée en question nationale et que l'on proclamât la grève générale, j La légèreté avec laquelle les syndicalistes parlent de grève générale devient i presque criminelle ; mais eSe est peut-être ? plus absurde encore. Elle a, de plus, le grave inconvénient, à leur propre point de , vue, de ne plus répandre la terreur parmi . le public, ainsi que je viens de le dire. Et enàn est-il rien de plus absurde que Jean, ' Jacq>u.es, Henri et tous les saints du calen-i dr.ier se réduisent eux-mêmes à la misère, ç aux souffrances parce que Pierre et Paul i se disputent? Sans compter qu'une grève générale — les faits l'ont démontré an plu-. sieurs occasions —- est, d>ans la j^ratiQue, * une impossibilité matérielle. t La grève du bâtiment soulève une ques* } tion très intéressante au point de vue d3 > la Loi sur les assurance nationales. Les ouvriers qui perdent leur emploi ont droit ■ à une indemnité de 7 shillings par se-; maine, s'ils ont été renvoyés et s'ils ne sont pas sans travail par suite d'une queréJJe ' i ouvrière. Or, les chefs des syndicats sou-; tiennent qu'il n'y a pas de querelle ou-; vriène au sens légal dû mot et que les ou-, vriers du bâtiment ont été remerciés parce qu'ils ont refusé de se soumettre à des exi-; gences qui ne sont pas dans les coutumes ordinaires reconnues. C'est un point curieux qui ne s'est jamais encore présenté , et qui va être, paraît-il, soumis aux tri-i bunaux. Or, vu limportance do cette quasi- • tion, . car si, par hasard, les tribunaux donnaient raison aux syndicats, il serait facide de provoquer des renvois d'ouvriers qui n'auraient alors qu'à demander à bénéficier de la loi ^'assurances et aa bout de quelques semaines, si le nombre des grévistes ou de© renvoyés était assez c&nr sitcLérabie, ce serait, la faillite de- la loi. La lutte entre les compagnies de navigation anglaises et aïleïnandes Une affairé d'un tout autre genre, mai3 qui est d'un grand intérêt pour la marins marchande anglaise, c'est la lutte entre les compagnies de navigation transatlantique allemandes et anglaises. L'exploitation en commun du trafic t ras ^atlantique ayant pris fin, les compagnies vont se faire une guerre de tarifs ; et l'on peut aller à New-York pour 130 francs au lieu de 209 par les lignes allemandes, alors que par les lignes anglaisés, il faut payer encore 170 ou 175 francs. On s'attend à voir les lignes allemandes venir prendire les émigranits en Angleterre pour -les transporter sur le continent, d'où ils seront embarqués pour l'Amérique, Devant ce» danger, les lignes anglaisas, celles d'Amérique et ce»îies du continent, vont probablement s'entendre pour faire concurrence aux lignes allemandes qui, déjà, se fon.t concurrence entre elles. Le monde commercial' s'intéresse énormément à cette lutte de géants. Il est cik-ficiile de prévoir ce qui arrivera. Méîs il y a eu des cas analogues; et l'on sait commerit tout s'est terminé. Au bout de quelque temps, les compagnies, qui pendent de l'argent, finissent par conclure un nouvel arrangement avantageux .pour tout le monde, sauf peut-être pour le public. En Angleterre il y avait — il y a encore — quatre compagnies cfs chemins de fer allant de Londres à Edimbourg. Elles' ont lutté les unes contre les autres, tant'ôfc en organisant des services plus rapides, tantôt ên diminuant le prix des places. Après avoir perdu pas mal d'argent il leur est venu l'idée toute simple de s'entendra au lieu de se faire concurrence. Et maintenant les trains ont Une vitesse uniforme, les tarifs sont identiques, et le public n'y a rien gagné, ni une accélération des trains ni une diminution des prixi Les probabilités paraissent être en faveur d'un nouvel accord entre les compagnies quand elles seront fatiguées dvune concurrence coûteuse. Folklore Il est peu d'études plus intéressantes i que celle du folklore, et l'on se figure d'ordinaire qu'elle ne peut se poursuivre que dans les campagnes et encore dans, les régions les plus arriérées des différents pays. Ce serait une erreur, s'il faut an croire ce qu'en dit un folkîoriste anglais connu, M. Lorett. Il a découvert à Londres même, des choses fort intéressantes et qui aroxé©, — ^P» 29

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