L'étoile belge

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s.n. 1914, 07 August. L'étoile belge. Seen on 30 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/c24qj78t1w/
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Vendredi 7 août IbH 65e &,y&£Jl&&. — PQ> ° S±& Baromètre du 6 août 16 heures norm*», le ü, 17°S veille,2î°8 nuit.1IJ°' a Ü lu, 757"'"'8 p' 24 h., 10raml de midi 2I«0 "59mn,0 hum. absol.), 64 W I2o30'5 pour lel août Lune : lever, 2 li. — coucher, 5 h. 'in PRÎX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : tT n an : H5 fr.; 6 mois, fr. tt-50; 3 mois. fr. 3-50 POUR LA PROVINCE : Un an : BŒ fr.; 6 mois, fr. &-.">©; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. 4>* province il suffit de remettre le prix de V abonnement au fadeur Edition A France, Angleterre, Allemagne et i «. ] par trimestretous pays de l'Union postale. jpayable d'avance Hollande,* 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. J mandat-poste 5 centimes îe numéro ANNONCES : 45 cmesla ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60. Le? annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité, 36, rue Neuve, paraissent le soir même. Tempor, moyn»Maximum de laMinimum do laBaromètre, le 6 Quantité d'eaude S à 8 hr« Observations Température.Baromètre.Humidité (100 = Vent dominantDéclin, magn. Ephdmerides Soleil : lever,41i. 1? coucher, 19n.2U Prévisions de l'Institut météorologique : Vent W. modéré; pluie. Service des malles Ostenrfe-Donvres Etat de la mer, le 6. à 16 heures : agitée • • L'HEROIQU TANCE DE LIÉG TROIS DIVISIONS FRANÇAISES EN TJra. appel au. cstlxxxe L'Allemagne aurait envoyé un ultimatum à l'Italie que si elle n'appuie pas l'Autriche et l'Allemagne, ses alliées, la guerre sera déclarée contre elle. Les journaux de Londres publient une dépêche de Paris disant que l'Allemagne a envové un ultimatum à l'Italie déclarant RECITS DE BATAILLE La lloîte anglaise si tente » 1588e a mis Se cap sasa9Ees porte allemands *3e Ba îiacr das Nord 3Li'i33L-V^@l03X TAILLE II Les Belges s'emparent de 7 canons allemands LIEGE N'EST PAS AUX DES ALLEMANDS La nouvelle de la prise de Liège est formellement démentie, il n'y a pour le 'moa i ni pus un Allemand en armes à Ta Cette déclaration nous ;i été faite officiellement jeudi, à 11 h. 15 du matin. La vérité, c'est que quelques cavaliers allemands ont provoqué une panique à Liège. Tous ont été tués ou faits prison- 3. Cette panique fut telle qu'on c>> tous les lils téléphoniques. Dans la matinée, les communications étaient rétablies. UN COUP D'AUDACE DES UHLANS CONTRE LE GENERAL LEMAN l'ne dépêche de Liège parvenue au ministre de la guerre annonce que des uhlans ont fait irruption, jeudi matin, à i heures,au quartier général, à Liège, tentant de tuer le gouverneur de la position, le g i, { -mensongères si- gnées de noms dju qu'au mit même façon d'agir qu'en iS70\ll> me:i alarm i la popu- lation afin d'énerver U's soldi'rovOr i ce qu'ilnovoquer en aris : la Révolution.Les îlaisseront pas prendre, vxais que chaune garde! (De notre envoyé spécial.) Mercredi matin, vers 11 h. 1/2, les Allemands ont tenté de passer dans les intervalles des forts de Embourg, Chaudfontaine, Fléron, Èvegnée, Barchon. Deux corps d'aimée, 00,000 hommes, s'étaient mis en marche. s inférieurs en nombre, les Belges ont d'abord reculé pendant que les forts canonnaient l'ennemi. Le général Léman donna alors l'ordre aux troupes de ligne de résister jusqu'à la mort, puis au général Bertrand, commandant les 11° et 31° régiments de ligne, de rejeter les Allemands derrière les lignes des forts de Barchon. Les 12° et 32° régiments devaient appuyer le mouvement d'attaque, mais ne durent pas intervenir, les 11° et 31eopérèrent de telle sorte que les Allemands furent obligés de reculer à 2 kilomètres de Barchon. D'autre part, l'ennemi s'étant faufilé le long de .la Meuse jusqu'à Argenteau et Cheratte, les canons des forts de Pontisse et Barchon eurent tût fait de le déloger. Enfin, le fort 'de Chaudfontaine repoussa par delà Forêt une forte colonne le* t dono uepsur ia hcinc. Aux forts d'Evegnée et Barchon Les Allemands revinrent bientôt à' l'assaut, appuyés par leurs grosses pièces de 21 1/2. .Mais leurs obus n'atteignaient pas les forts, passant au-dessus et allant se perdre du côté de Housse. Notre artillerie faisait de bien meilleur travail, décimant les rangs ennemis. Tout à coup, noti'e tir cessa. Les Allemands en profitèrent pour s'avancer jusqu'aux gorges des forts. C'est ce qu'attendaient les Belges. Un feu roulant des mitrailleuses et « Hotchkiss » de la 2° brigade d'artillerie eut en peu de temps nettoyé la place et comme les Allemands se retiraient en désordre, les « lignards » les poursuivirent, baïonnette au canon et changèrent la retraite en déroute. L'ennemi abandonna ses morts, ses blesdés. Il était battu, bien battu. Les officiers eurent grand'peine à retenir les soldats qui voulaient continuer la poursuite. Cette besogne incombait aux canons des forts, qui s'acquittèrent de cette tâche avec une merveilleuse précision. Les Allemands se retirèrent par delà Cerexhe Heuseux et Housse, d'autre part. De ce côté la bataille était terminée. Il était 5 heures. On se battait depuis 11 h. 1/2. Et l'on s'occupa des blessés, l'on releva lés morts. Du côté belge les pertes sont minimes. Nos soldats sont en effet très bien abrités les forts et retranchements ; ils ont mtage de la position sur un ennemi à découvert. Les Allemands ont perdu 5,000 hommes au moins. Le feu de notre artilleriesurtout fut meurtrier, et les mitrailleuses firent un terrible ouvrage. Rien que sur les glacis du fort de Barchon on releva une centaine de cadavres allemands. Ici aussi la bataille fut ardente et tout à l'avantage de nos armes. Au fort de Chaudfontaine Vers 11 h. 1. i, l'alerte était donnée au fort de Chaudfontaine. On signalait l'arrivée d'une forte colonne allemande qui, longeant la Vesdre et venant de Pephlster, s'avançait sur Forêt. Aussitôt que l'ennemi fut à portée, les canons tonnèrent. Avec une précision sur laquelle on ne saurait assez insister, les obus portèrent, et les Allemands, qui avaient déjà dépassé Forêt, reculèrent en toute hâte. Ils s'arrêtèrent là et prirent position au château de cette localité. Mal leur en prit, les obus frappaient juste et le château ne fut bientôt plus qu'une ruine, s'étant écixmlé sur la tête des envahisseurs. La reculade s'accentua et les Allemands ne furent à l'abri que passé Trooz et Nésson vaux.. On compte SCO Allemands hors de combat, tandis que les Belges ne subissent aucune perte. C'est un fameux succès. Où sont les Allemands ? Du côlé du pays de Hervé, la ligne des pes Un s'approchent des forts de Boncelles et Flémalle.'Ils seront bien reçus. Du côté de l'Ourthe et de la Meuse, les routes sont nées, barricadées. , Du enié de Visé, des détachements de cavalerie ont traversé la Meuse à gué et s'avancent vers Milmórt et Vivegnis. Par là, ils auront affaire avec les forts de Pontisse, de Liers et de Lantin. I es Allemands ont tenté à maintes, reprises d'établir sur la Meuse un Dont de bateaux, mais aucun de leurs essais ne fut couronné de suce s. Le fort de Barchon intervenait chaque fois et Quelques coups de canon détruisaient immédiatement les ouvrages commencés. L'esprit des troupes belges Nos soldats sont magnifiques d'entrain et de courage. L'esprit des troupes est bon. Les officiers ne tarissent pas d'éloges sur nos « pioupious ». Les artilleurs sont splendides. Nous avons déjà dit quels excellents pointeurs ils étaient. Quant aux lignards, un officier nous a assuré qu'on ne pourra bientôt plus les retenir. Ils sont jaloux des succès de leurs frères artilleurs et chaque fois qu'à l'horizon apparaît un casque à pointe ou une lance de uhlan, ils veulent sortir des tranchées pour courir sus à l'ennemi et montrer, comme plusieurs le disaient, que les Fiançais ne sont pas les seuls à savoir manier convenablement l'arme blanche. A Liège La capitale wallonne est calme. 'Certes, le public enthousiaste se précipite aux nouvelles, ovationne les soldats qui passent, discute. a aucune téhsu* de soi et l'on a confiance en nos braves soldats, qui font leur devoir aux forts. Les lignes de chemin de fer, les gares, les ouvrages d'art sont occupés militairement. La surveillance est active. On n'approche pas. Dans Liège même, ce sont de continuels passages de soldats, et .de « volontaires ». On s'engage en masse. Plus de 1,000 engagements par jour. Il n'y aura bientôt plus que des soldats à Liège, des femmes et des enfants. Les boulevards d'Avroy et de la Sauvcnière sont occupés par l'artillerie avec canons, caissons, fourgons et automobiles. Soldats et chevaux restent sur place. Et les habitants ont apporté matelas et couvertures pour que nos braves puissent dormir mieux à l'aise. On leur apporte aussi victuailles et boissons. On les soigne, on. les dorlote et leur moindre désir devient un ordre pour les ménagères qui les surveillent du pas de leur porte. Les autos sillonnent les rues à toute vitesse. Tout le monde s'écarte avec rapidité, les trams s'arrêtent. Des voitures et camions, il n'y en a plus guère. A part cette occupation militaire, pas de changement ou guère. A peine quelques magasins sontils fermés et c'est probablement parce que leur propriétaire a été rappelé sous les armes. La garde civique aide au service "d'ordre, caserné.e dans les monuments publics. Ce qu'il y a de plus extraordinaire dans cette ville assiégée, c'est d'entendre parler, c'est de voir circuler les braves habitants,, parfaitement à l'aise. Pas d'émoi, pas de crainte. Parfois, on entend au loin le canon. On ne s'effraye pas et, gaiement, un passant en interpelle un autre, di sant : « Voilà co quéconque di spràtchi. » (En voilà encore quelques-uns d'écrasés). Ces quelques-uns sont évidemment des Allemands. Mercredi soir, un orage s'est abattu sur la ville et le canon céleste s'est, à son tour, fait entendre. Alors ils disaient, les Lié'geois — qui sont un peu de Marseille : Il ne fait que du bruit ! Et ils haussaient les épaules. L'étonnement des Allemands Nous avons déjà raconté que les Allemands prisonniers ont manifesté l'étonnement qu& ressentait l'armée ennemie d'être reçue de la façon que l'on sait. Elle pensait passer sans difficulté. Pour donner un autre exemple de cet état d'esprit, voici un petit incident : Mercredi matin, un parlementaire allemand vint réclamer au général Léman la reddition de la placé. Inutile d'ajouter, i-ee pas, que la réponse fut catégorique : « Non ! » Alors l'officier ennemi s'écriaqu'il ne comprenait pas qu'on s'entêtât à ne pas laisser entrer l'armée allemande à Liège, où elle était si sympathique. Devant l'ahurissement provoqué par semblable déclaration, l'officier parlementaire se tourna vers l'officier,belge qui l'avait amené :

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