L'étoile belge

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07 February 1914
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s.n. 1914, 07 February. L'étoile belge. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q23qv3dk4t/
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Samedi 7 favrier S9I4 « PRIX DE L'ABONNEMENT; POUR BRUXELLI S : a an : lî fr.; 6 mois, fr. «..lO; 3 mois, fr. ».3 POUR LA PROVINCE : l n an : 16 fr.: 6 mois, lr. #.50-, 3 mois, 5 fr. liLAUX : rue des Sables, 13, ouvei ts de 9 à 16 inraéincc il suffit . <3S' année. — N' SB Baromètre du 7 février •» heure» Tômp^r. moy** iwrmi®. ®. «H Vn vimum île a îkR/voile. I '.j Mnimmn.iola Jer. ^ $5^^. lm î ta- i Baronet. >e «i. Jr *S >/£\ a rf h" 76"' 1 Quantité dVau // de S a 8 h //^/f t 'S'A Prïes24h.. 0»»0 Observations II. Û? J ÎV oa \ de midi TYmrémrure, I So/f & ai» 'e II -,0§ Hammctr»*, / I/°E?;I ^'|4rniu.:^ ihubi.i uw 0»= IitT yfe • 3j Zgjl hum. al*»oi.).Jg Vent, dominait \\cî^ ^ J,i r' / j2*,® D' Clin. malrn. 12";>4l Ephcméridea y\ // pr te 7 fée/ ter so.c»i : r Ll,ne '■ lever. 7 h. 10 leV(T l?h'J£ coucher, 16 ii. 43 coucher. .m. 29 Prtjv «le l'Olia. : Vent S.-VV. mo léré; nuageux; hausse de la tenip. Service «les mai es O^tende-IS-ouvres Etat, de la nier, le 7, à 4 heures : peu agitée L'ETOILE BELGE Edition G Franc». Angle'srre. Alle'nagns «tu. , par trimestre m ,, > . ANNOTONS • <.r> e-" la t!<rn >; minimum 4 Mene«. f-, 1 «>. t..»- piys .19 l'I mon piis>aie, I * t paya >to .2 awint* KÀ MnfimpQ IA fillîrPPfll Les annonces remise^ arair s l,eui-e< à roûloj île l'ubUcité, ÉTRANGER SJaae nouvelle alliance balkanique? La présence simultanée à Saint-Pétersbourg de M. Venizelos, président du conseil grec, et de M. Pachitch, président du conseil serbe, n'est pas sans inspirer des inquiétudes à la presse autrichienne. 11 est incontestable que le départ de M. Pachitch a été retardé afin de lui ménager des'entrevues avec le chef du gouvernement grec et les représentants des autres Etats balkaniques. On va jusqu'à soupçonner à Vienne le gouvernement russe de vouloir ressusciter l'alliance balkanique. Que le renouvellement de cette alliance soit dans les vœux de la Russie, la chose n est pas douteuse. On sait maintenant que la première alliance balkanique fut l'œuvre de la Russie, 311 elle fut, du moins, conclue à l'instigation de cette puissance. Et il est certain aussi que la Russie n'avait pas seulement en vue 1 émancipation des populations chrétiennes encore sous le joug de la Turquie, mais qu'elle voulait encore créer une nouvelle puissance balkanique dont elle se serait fait, par la reconnaissance et par les affinités de race, une alliée ou plutôt un instrument contre l'Autriche-Hongrie. La guerre qui a éclaté entre les alliés à cause du partage des dépouilles turques a déjoué ces calculs. La Bulgarie est à présent l'ennemie de la Grèce et de la Serbie qui l'ont dépouillée du fruit de ses^ premières victoires et qui ont annexé des populations passionnément bulgares. On a parlé en ces derniers temps de négociations qui se poursuivaient entre la Bulgarie et la Turquie pour la conclusion d'une alliance ; certains ont même prétendu que 'cette alliance était un fait accompli. Le gouvernement bulgare l'a démenti et il est probable, en effet, que les choses ne sont pas aussi avancées. Mais il est vraisemblable aussi que les pourparlers conlinuent. il est certain qu'il n'existe plus actuellement d'antagonisme profond entre la Bulgarie et la Turquie, car le nombre des Bulgares qui demeurent soumis au joug turc egt insignifiant. Il y a plutôt solidarité d'intérêts politiques entre ces. deux pays. Elle se traduirait /prochainement par un paclè formel (qu'il n'y aurait pas lieu d'en être sur-\pris.} En ce moment donc il semble que ce Userait, une entreprise absolument chimérique que de vouloir tenter la reeons-j titution de l'alliance balkanique. Il n'est f pas impossible pourtant qu'on ait envisagé cette possibilité à Saint-Péters-suourg. Les dépêches publiées ces jours f derniers tendraient même à faire croire - _ I qu'on voudrait y essayer de réconcilier la Bulgarie avec la Serbie. On a parlé, en effet, d'une suggestion russe en vertu de laquelle la Serbie rétrocéderait à la Bulgarie lstip et Kotchana. Ce serait assez habile si, par ce ; moyen, on pouvait satisfaire la Bulgarie. Nous avions insisté jadis sur la faute que commettaient les Serbes et les Grecs en exploitant à outrance leur victoire sur la Bulgarie et en frustrant totalement celte dernière du fruit de trente années d'efforts obstinés. Nous avons dit qu'elles créaient un nouvel ordre de choses aussi instable que le précédent, parce qu'il était toujours fondé, comme ce dernier, su!r l'oppression d'une nationalité chrétienne ; peu importe que les oppresseurs soient devenus eux-mêmes des chrétiens*; leur tyrannie est plus insupportable encore aux Macédoniens asservis que wlle des anciens maîtres dont l'oppressifon n'était que matérielle, tandis que la nouvelle est en même temps nationalje. Il est probable que M. Pachitch se rallierait assez facilement à la suggestion russe — bien que devant s'attendre dans ce cas à une IWts violente opposition à la skoupchlina — au cas où la Bulgarie s'en déclarerait satisfaite, c'est-à-dire s'engagerait à ne pas exiger par la suite d'autres réparations. Mais c'est une promesse que la Bulgarie ne peut pas faire ; si elle la faisait elle manquerait de sincérité et ne pourrait guère inspirer confiance à la Serbie. Le langage des journaux bulgares montre d'ailleurs que la Bulgarie refuse de se lier. De sorte que la diplomatie russe en sera pour ses efforls en vue de reconstituer l'ancienne alliance balkanique. Ce qu'elle pourra peut-être abienir. ce sera la consécration nouvelle de l'all'iance qui s'est formée fors de la •guerre entre les anciens aînés, alliance serbo-gréco-monlé-négrine, à laquelle la Roumanie adhérerait sans se lier formellement car il est peu probable que cette dernière puissance veuille aliéner complètement sa liberté d'action et surtout entrer dans une combinaison qui serait à l'entière dévotion de la Russie. Ajoutons qui] est regrettable que les fautes commises par la Serbie et la Grèce rendent impossible la constitution d'une alliance embrassant tons les Etats balkaniques, y compris la Bulgarie et la Turquie, car cette fédération assurerait mieux que toutes les autres combinaisons la véritable indépendance «es États balkaniques et aussi le maintien de la ptfix en Orient. NOS DÉPÊG J3L 232 £3 Services spéciaux de l'ETOILE BELGE FRANCE AU SENAT L'impôt sur le revenu M. Ainïond, rapporteur, parlant dans la discussion du projet d'impôt sur le revenu, déclare que le système voté par la chambre ne tient pas debout, qu'il est incomplet, injuste et qu'il aboutirait à un déficit important. Le rapporteur demande au sénat do .voter le projet de la commission, lequel, conformément à l'article 3 de la dernière loi de finance, aboutit au remplacement de la contribution personnelle mobilière et de la contribution d>es portes et fenêtres par un impôt général sur le revenu. M. Aimorbd préconisa pour la détermination du revenu la diéclaration combinée avec la taxation et les signes extérieurs. A LA CHAMBRE L'interpellation sur l'Ouenza La chambre a discuté vendredi l'interpellation sur l'Ouenza. M. Joseph Thierry, ancien ministre des travaux publics, a expliqué comment il fut amené à solutionner Taffiire de l'Ouenza pan la convention signée le 16 octobre dernier avec une société nouvelle. Puis, il a énuméré les avantages que l'Algérie retirera de la convention. * Après des discours de MM. Pechadre, Fernand Davis et Jaurè's, l'ordre du jpiw pur et simple, accepté par le gouvernement, est voté par 3-i8 voix contre 184. Les bons du Trésor M. Caillaux a avisé la commission du budget qu'en présence de la situation favorable du budget, il avait décidé de ramener de 800 à 600 millions le chiffre de 1 émission des bons du Trésor. La réforme électorale On envisage dans les couloirs de la chambre la possibilité de proposer le retour au scrutin de liste pur et simple. Un député notoire, ancien ministre, se proposerait de déposer une motion qui amènerait le sénat à voter sur la réforme électorale. Le sénat repousserait sans <'ôu-ito encore la représentation propoTt':on>-nelle. Le projet reviendrait encore à la chambre, mais celle-ci n'ayant p~s le 'emns de voter la représentation pronnrtionnelle, le même député demanderait de voter le scrutin de liste considéré comme un acheminement vers la réforme électorale. » Le drame de l'hôpital de Nevers LTn cultivateur de Monti^ny-anx-Amo-£uo>s (près Nevero) a arrêté, dans un champ, Fabre, l'auteur de l'assassinat commis mercredi matin à l'hôpital de Ne-vers sur u.n gardien surveillant. ALLEMAGNE Une mystification Le Journal (VAlsaco-Lnrraine raconte ! que l'interdiction de La conférence que de-i vait faire récemment un publicité fran-j çais est le résultat d'une mystification. Un inconnu avait adressé" à la police et au propriétaire de l'hôte] où devait avoir ' lieu La réunion une lettre anonvme dans < laquelle il demandait sur un ton comminatoire l'interdiction de la conférence, en raison, disait-il, de san caractère pol tique I et de sa tendance a.ntiaîleenande Le pré < 1 fet de police fut dune de son authenticité et interdit la réunion. La révélation de oeftte mystification provoque la iraité Ue lî population. Son auteur explique ou il a ae:i ainsi < parce <;u il estimait que le bénéfice mo-al qui pouvait résulter de La fréquentation ; de la conférence par un nombre, en som- i me restreint, d'auditeurs, était loin de valoir le bruit que ne pourrait manquer de faire son interdiction. , : PAYS-BAS Les Etats-Unis n'ont pas préposé une troisième ccnférence de îa pa'x De source autorisée, on déclare inexactes j les nouvelles suivant lesquelles les Etats , (Jnis auraient fait des pimpositions pour j une troisième conférence de la paix. Avant que cette conférence puisse se réunir, une commission internationale de- , vra.it en étaUIii l'organisation et l'ordre da , jour. Une telle commission rv'existe pas en core, mais le gouvernement néerlandais , s'occupe de sa formation. AUTRICHE-HONGRfE Le prcccs des Ruthènss Au cours de l'audience tenue vendredi ' par le tribunal de Marmaro^-Sriget, on a entendu après le comte Bobrinsky la déposition du détective Duliskovicy qui, faisant part'e de la police de la frontière, a été ch.nr é de surveiller les agissements r des pn.nsïavistes de Hongrie. Duliskovicy a su se mettre en rapports ( avec le comte Bo'orin ky. H lui a fait 1 croire qu'il voulait passer du culte catholique grec ou eiilte grec oriental et le comte t l'a chargé de recruter des Ruthènnr, ayant j une certaine culture nour les faire passer : en Russie à ta religion orthodoxe et leur donner l'instruction religieuse nécossai'-e. r Ces gens sont revenu?? ensuite en Fïonçrie pour faire de la propagande parmi leurs r compatriotes. i Le témoin dit avoir reçu 2.000 roubles iu comte Bobrinsky pour décider un mem jre de la chambre des députés hongroise ï interpeller sur la situation faite aux Ru-hènes.Le détective prétend que, grâce à la puissante protection du comte Bobrinsky, il a >u voyager gratuitement en Russie où In )olice russe ne lui a demandé aucune pièce l'identité. Il prétend également que h ;omte disposait de sommes très impor-antes pour la propagande panslaviste )armi les Ruthènos de Hongrie. Le comte aurait déclaré dans un mo-hent d'exaltation, à l'époque de la guerre les Balkans, que la Russie ne démobili serait pas avant que le drapeau russe fiot-ât sur les Carpatnes. Le comte Bobrinsky répond qu'il s'est intretenu sur toutes esnèces de sujets avec Duliskovicy, mais qu'il n'a jamais tenu contre la monarchie austro-hongroise les n-opos à ce sujet à lui attribués. Au sujet les -2,000 roubles, il garde le silence. Duliskovicy prête serment. Le tr;bunal refuse de recevoir le serment iu comte Bobrinsky qui est laissé libre de >e retirer. On croit qu'il va quitter la ville. STALÎE Grève au port de Naples Les journaux de Rome signalent que la ?rève général© a commencé vendredi ma-'in dans le port de Naples à propos d'urn1 question concernant les contrats de tra La Triple Alliance et la Méditerranée La Vita dit, à propos de la constitution d'une base navale allemande dans la Méditerranée que Les bas-e^ navales de la Triple Alliance doivent être italiennes. ESPAGNE Prochaine grève de marins Les armateurs de Bilbao iv'ayant pas ionné satisfaction aux revendications des capitaines, des pilotes et des mécaniciens ie la marine marchande, ceux-ci ont dé ?idé de faire grève dans le délai prévu par ia loi. PORTUGAL La crise ministérielle On continue à envisager comme possible la constitution d'un ministère pris en lehors des partis. Cette combinaison serait, dit-on, la seule susceptible de donner satisfaction aux divers partis. M. Bernar-àino Machado a l'intention de soumettre au parlement un projet d'amnistie et de présenter le même jour le nouveau cabinet. On croit que les chefs des différent^ mouvements qui ont été tentés contre le gouvernement ne seront pas amnistiés, mais bannis temporairement. 1VÎ. Machado compte sur plusieurs ralliés pour la formation du nouveau ministère. vaiî. SUEDE > Pour la défense nationale 30,C0Û paysans chez le roi Trente mille paysans suédois environ sont arrivés vendredi à Stockholm, des points les plus éloignés. Le but tout patriotique de Leur voyage est de faire connaître au roi et au chef du gouvernement cpie les paysans sont prêts à supporter une augmentation des armements destinés à la défense nationale et de demander que des mesures de défense soient prises sans retard.Le cortètre des paysahs a été admis dans la cour intérieure du palais où un diseurs a été lu exprimant les sentiments des paysans. Le roi, après avoir adressé ses remerciements aux paysans, leur a déclaré qu'il partageait leur opinion et que la ouertion ie la défense nationale devait recevoir un^ solution complets et immédiate ajoutant lue sur ce noint capital il ét.nit ferme ment résolu a ne pas céder malgré le courant contraire qui se manife te." La flo't.\ i ajouté le souverain, doit être non seulement entraînée, mais augmentée. La fi ri d u dis-cours royal a été accueillie par d'enthousiaste-: acclamations. Les paysans ont ensuite défHé dans les appartements du roi devant le souverain î.nto'uré de la reine, des princes et des or in cesser. Le soir le roi et la reine ont reçu à dr-aer 2.300 d'entre lec paysans désignés par e comité de réception. Après la réception chez le roi, M. Traeff. rra d pron-iétaire foncier, parlant au no n le 10 représentants de chaque province a vdressé au président du conseil u.n di^ *ours dans lequel il a déclaré : Vou« vou ons rrue notre pays rev-to libre et indien lant et nous ne considérons pas cnmme suffisant1* movens d^e dér«»nse nctuel"-. Le président du conseil lui a répondu • ^îous espé"ons q^.e la mi^e A e'xé/'ution dir iroj-et gouvernemental rendra nos moven-le défonse assez puissants pour que non: soyon à-même de dépendre not^e nav^ ivec succès contre ^u.icontre voudrait roub'er notre paix. L'on:nion de-: ex^e't îe saurait décider à elle seule. La saine ïp'préciation de profane^ a des dro't ; raux .à l'avis des experts. PuisTre je par e devan<t un grand nombre de compatr'o es appartenant à toute- les régions de la Suède, je tiens à vous dire qu'en pré^nce In i,i vive agitation qui ^o,st mn.nifestéo au sujet de to quest'on de la défen-e n-'tio laie, il a circulé des bruits inexact- p^ove tant de dive-ses part:es du pays ; 'es uns •acontaient des actes d'esn'onhacce ; d'an res parlaient d'une invasion imminent ■ »e nôtre pays : je vous prie, une fols de -etour choT vous, de faire en sorte rue i"1 'oll2ctiv:té n'attache pas foi à ces bruits Tvv proviennent d'une imagination sur ex itéo ou d'un caractère nen ^crup-uleuv. L'a nour delà patrie commune nous un'f tou^ >t nou« espé 'ons que 1^-- décisions oui se •ont prises dans La nue^.mn de I" déf'-ns^ nationale par le- élus du ne'-nîe •--e.^o^t •raiment profitable^ A notre c"ède ché^e e vous invite à acclamer avec moi notre hère patrie. PEROU L'ordre règne Le nouveau ministre des affaires étran ^res vient d'nd>esser aux reprégentar.-ts f-angers une circulaire les invitant ù ritrpr en relations avec le gouvernement »rovi=;oire. L'o"dre est actuellement tout à fait ré-abli à Lima. Le comité provisoire La lé°-at:o,n du Pérou à Paris coramu-liqûe la dénêche suivante : « Lima, 5 : Le pré^dent R,'llin'Th,':rf"t iva.nt donné ^a démission, le congrès s'e^t éuni et a décidé, à l'unanimité, de con fier le pouvoir executif à un comité prov ■soire qui est aincsi composé : président d oomité et minist'e de la guerre et de 1 marine, colonel Bonavides ; intérieur, N Vrturo Cfcores ; justice, M. Rafaël Grao] finances, M. José Balta ; travaux public vl. Benjamin Boza ; affaires étrangère M. J. N. Manzanilla. Ce comité a pri* po ses>sion du pouvoir le 4 courant. L'ordu est rétabli. » MEXIQUE Pertes des rebelles Le département de la guerre annon que les fédéraux ont tué 71 rebelles F. cours du combat d'El Puerto, près de Tai pico. Exécutions sommaires Une dépêche de Juarez annonce que 1 rebelles ont exécuté sommairement pr de Casas Grande 22 hommes de la banc de Castillo. ANTILLES La révolution haïtienne D'après des nouvelles parvenues au n nistère de la marine, à Washington, d matelots anglais et français ont débarqi à Port-au-Prince afin de se joindre aux d tachemente américain et allemand qui a surent la protection de la vie et des bie des étrangers. La tranquillité règne da: la ville. La situation reste très indécise. Le président du comité permanent < sénat vient de convoquer les chambres y vue de procéder à Télection présidentiel! De nombreuses candidatures se sont d clarées. On se demande à Port-au-Prince si général Zamor, dont l'arrivée paraît imn nente, ne se fera pas nommer président < recourant au be. oin à la force. Le sénateur Théodore s'est allié au e néral Monplaisir et s'est fait proclam chef du pouvoir exécutif au Cap Haïtier* rNDES ANGLAISES Le feu au bazar de Bombay Le feu s'est déclaré dans une pâtisseï du Bazar de Bombay. Une centaine 1 personnes se trouvaient dans les étag supérieurs. Quelques-unes ont réussi s'échapper par l'escalier en traversant 1 flammes. D'autres ont sauté du cinquièr étage sur un bâtiment voisin. Huit p< sonnes ont péri dans les flammes. EGYPTE Des essais de glisseur M. Schneider, faisant vendredi de* € sais de glis9eur avec 4 passagers, a fait < 14 minutes les 22 kilomètres séparant 1 Caire de HamanciiDh. JAPON L'affaire de corruption L'instruction ouverte à la suite des a cusations de corruption portées contre ui maii-on allemande et fondées sur les d positions de l'Allemand Richter deva les tribunaux allemands, de rMîemai Hermann, a.gent de la maison allemand et de M. Pooley. journaliste anglais, d van t les juges japonais, continue. La jn tlce japonaise examine les comptes co rants et les chfèoues des banoues avec 1-e quelles les maisons allemandes et les i culpés avaient de^ rapports. Ub jou.nial de hop position, le Koknmi annonce ^ue da ns ur-e de ces banqrw?s on trouvé 160 chèques qui. en ces siv demie mois, avaient é-té pavé* h de* offï^-rs « !a marine jar»nn >;<s.e. Leur total s'éJève la "somme de 80 000 yens. Voir plus loin nos Derniè res Nouvi»!!-! de la nuit. Les srsMsls faisan jas La réponse de la Triple Alliance à la note anglaiî Suivant une information communiqu à la presse de Londres, vendredi soir, l .mibassadeurs de. la Triple Alliance o communiqué verbalement et séparéme: au Foreign Office la réponse de leurs go vernements respectifs à la dernière no brxtamiqne relative à l'Albanie et ai îles de la mer Egée. Selon une imfo mation cornmuniouée la presse de LoncL es. les milieux dlplom tiques estiment que la réponse verbale ( la Triple Alliance >era suivie par une r nonse d'un oarnetère plus formel. On a sure que. quoique quelques modifientior puissent être* faites, il y a en principe r accord général sur la proposition brita: nique. On suge-ère rue l'évaeuation gre me *era effect-j^^ entre le 1er et le 31 mar Les relations diplomatiques groco-bulgar Le ministre de Bulgarie à Lon-dres e chargé d'assurer ve-balem mt'«ur Gré'» la Bulgarie n^ conclu ave^ la Turquie a: ■une convention militaire host'le à La Gr et n'a aucunement l'intention d'en .o' dure une. Le ministr e de BrJ^arie déc'a' TiLe la reprise de relations' dinîomatiom toco bulgares' serait un fait déjà accor "1\ mais que I.e tr-i Iterrent irpbé par 1< G--ec< pendant In guerre aux prisonne bulgarese-t la seule pierre d'achoppecnen A la frontière greco-aîbanaise On mande d'Athènes au Temps : On n , pris encore aucune décision sur la mod; 'lté de l'évacuation de l'Epire donnée l'Albanie. Il scm!»ie-qijo M. Venizelos Lu même hé ùte enc- »re entre le procédé de 1' ' Viicuatioh par écheJîon qui aurait le désj vantage de lais.er une responsabilité a gouvernement hellénique de incident ci noueraient se . produire et le . procédé c , 1 éva-. untion immédiate et Générale q ii, lu •aurait Le grave.défaut d'abandonner bru rquement les populations épirôtes aux bri talltés albanaises. D'autre part. In question de la resrt:f cation de la frontlè e fi^éo par la comnti: ûon intemation-ale de délimitation ai donnerait une partie de la vallée d'Àrgyn cast-o à In Grèce n'a pas encore reçvi d •olution définitive. T1 semble bien rniif1 \e diverses grandes puis-*nnce.<; ont acc^-pl le principe de cette rectification, ma s ^e t.nines puissances tout en y étant favorr bles esfiTr,n1nit qu'il vaudrait m:euv d'r bord notifier h la Gr-èce la déLim.it'tm nrimltive établ.io A Florence nar les mrr m'maires internationaux et r?o-iner pnsuit • i ia G^èce 1° terntoi^c *upnTémemtaire d la vallée d'ArgyroCastro comme « prim i- de l'évaouation ». Il entrerait même dans v es idées de l'Italie de donner à cette ces « >ion, non plus Le caractère d une décision l. nternationale consentie par toutes le : jhanoelleries, mais celui d'une gracieuseté v personnelle. ^ La Banque d'Etat albanaise ie Sujivant la Correspondance albanaise les puissances de l'Adriatique estiment qu-les concessions qui leur ont été accordée* nar le gouvernement provisoire relative ment à la fondation de la Banque d'Eta libanaise subsistent en droit, mais les né ' -ociatlons continuent au sujet de la parti ' ipation des capitaux étrangers. Suivam la même correspondance, l'Autriche et l'Italie s'opposent à l'internationalisation de la banque, mais sont prêtes à admettie lr. politique de la porte ouverte. CDAiirp k a .T a « ; ■ *<rs ,, Notes parisiennes ^ a Lo théâtre » é Ce sont d'intéressantes et piquantes ob-s nervations, non seulement d'un auteur ie dramatique, mais d'un philosophe de la Vie ^ jontemporaine que vient de réunir M. Alfred Capus, sous ce titre : Le Théâtre. Ces lu observations ne sont d'ailleurs nullement >n pessimistes ou même chagrines. M. Capus e. laisse à d'autres les doléances sur la déca ^ lence du théâtre, parce que, en fait, elles ne sont pas fondées : » On a toujours dé-^ sespéré du théâtre, dit-il spirituellement, în et c'est même à ce désespoir qu'on recon naît le véritable amateur de spectacle et é le critique digne de ce nom. » Depuis qu'il &r y a des auteurs et des spectateurs, on a toujours immolé une génération à la génération précédente. Non, il n'est pas exact qu'il y ait infério rité actuelle du théâtre. Il n'y a même jamais eu. peut-être, un tel ensemble de ta-*e lents, et il serait injuste de ne pas recon-*e naître la somme des efforts considérables ef qu'on fait de toutes parts sur la scène. La es vérité est qu'on est dans une période fécon ^ de d'évolution. Tous les genres, ancierine-r. ment déterminés, ont, en quelque sorte, craqué dans leurs limites. Le nubl c n'- xig-plus les distinctions auxquelles il tenait jadis, il ne se soucie plus des règles : il ne juge plus que d'après son émotion personnelle immédiate. s- Il a de vastes curiosités, et, par là, une "J indépendance qui ont créé de nouvelles dif "e Acuités au théâtre. L'existence présente a accoutumé ce public à vivre dans le ha. sard et le tumulte. Comment ferait-il, com me autrefois, une séparation bien nette entre le drame et la comédie, puisque dan* c_ la réalité, drames et comédies se mêlent ie sans cesse sous ses yeux ? Cette division é- des genres était bien commode pour l'au-nt teur dramatique, qui était suivi, par tou->*1 tes sortes de conventions acceptées d'a-e- vanoe, là où il voulait être suivi. Ï1 restait dans les lignes générales qu'il avait choi-^ sies, avec le consentement du spectateur. 8_ Mais ce spectateur a trop vu de choses, au n. jourd'hui, et toutes ces choses lui ont trop donné le ?oût de la vérité pour nu'il ^ con n, tente maintenant de lignes "-énéra'es. Il a est très informé par les divulgations de la ^ presse, par les comptes-rend us de nrocès ^ caractéristiques, par le retentissement de quelques scandales. Le* classes soni->les se connaissent et se pénètrent mieux. Ce m spectateur moderne, plus averti, est • prompt à discute'' ce qu'on lui présente. Les grande* comédies peignaient d#1* tv _ pes représentatifs de la société, ou de* ca ■■ raotères tout d'une pièce. Mais, comme le remarque subt lement M. Capus, il y a de moins en moins des traits communs e tre le* individus appartemnt au même gro -p.-», «< chaque individu, désormais, doit être ob ;e servé, étudié séparément, avant d'être ^ lancé dans des combinaisons seéniques et ^ les événements qui font l'objet du drame... ^ que de nuance^ nouvelles d'humanité no-tre époque est en train de dessiner, dont u- l'arrivée au théâtre en modifie le ton. les te sujets, la technique ! » Les caractères sont ix de plus en plus complexes. Une pièce qui prétend à donner de notre époque une à image fidèle peut elle être pendant trois, ^ quatre ou cinq actes, continuellement gaie ^ ou continuellement tragique? Cette épo R_ que est, pour le moraliste, singulièrement 19 intéressante, mais elle est pleine d'un m n prévu et d'une mob.]lté qui ne laissent i- ru ère le temps de la fixer. Il va de^ phy sionomies extraordinairement curieuse* s- qui. pourtant, ne sont pas, à proprement parler, seéniques au moins avec les pro-s cédés qui ont servi même à de* nnître^ du théâtre. Une transformation s'opè'e donc, peu à peu, de* moyens d;amatioues. Com-^ ment les trouverait-on tout d'un coup ? Mais qu'est devenue la pièce « bien faite » ^ d'autrefo:* ? Ce sont peut être sa rigueur » et son ordonnance parfaite qui lui don vs nent ses ride*. i Que de préjugés aussi ont d'"son ru ! C'é ^ tait un axiome admis, au théâtre, que le* ^ pièces sur l'arTent n'avaient pas de nri.se sur le public. Il n'en e*t euère. mai t'en-v t où la question d'argent ne joue son rôle — a comme dans la vie. ] En peu de page*. M Alfred Cnnus a ra-à massé tous le* nroblème^ du théâtre — oui i- dépassent par for* le thé-lt^e Af r-oç. pages - sont singulièrement substantielles. l" Ce qu'il e^t jvst^ de constate", c'est que. u dans des circonstances au*si molai^ée*. 1 v a nombre d'o^uv^es curieuses e* fo te j cui donnent au théâtre actuel son oricri , n alité et *a personnalité. O^ <?'en pperce i- vra. nLin* tard. avep le recul nécessaire nour iu'Tor équitablem^nt. Paul Ginisty i. ' :1 LôiTesponriance part'nninr* rip /'Ftorf rrrer > Paris. 6 février. 6 Victoire suffrasrette é Les suffragettes parisiennes — nous l'a '• vons d;t — viennent de remno»'ter une '■ grande vict»oire. PI ..sieurs d'entre elles ont obtenu d'être inscrites sur les listes ( électorales en ce moment déposées dans p les mairies de la capitale. Plusieurs, mais p pa* toutes. Car, sur ce point, l'ac'm'nis- e tration municipale n'est pas d'accord. Comment donc, madame ou mademoiselle, e-pliquèrent plusieurs maires, tandis que i'autres excipaient que pour être électeur il fallait être Français. Français, an masculin. Grâce h cette aimable incohé (ence, la doctoresse Edward Pillet a été inscrite par les scribes du 1er arrondissement, tandis que ceux du neuvième firent saisir Mlle Maria Vérone, avocate, par le* igents de la force publique. La galanterie change avec les arrondissements. Aujourd'hui, les aimables électrices et les dames qui enragent de ne l'être point, donnent copieusement leur opinion. Un peu de réclame ne messied jamais. Elles disent d'abord leur prétention d'être au moins aussi intelligentes que le plus bête des électeurs, et la chose est possible. Ensuite, elles font valoir que contribuant à la prospérité de la nation comme les hommes, elles doivent avoir les mêmes droits que les hommes. Une seule excep lion : les femmes ne sont pas encore soldats : j'écris pas encore. A quoi elles répliquent qu'un certain nombre d'hommes qui ne sont pas militaires sont électeurs tout de même. D'où il faut conclure qu'un homme réformé ne pourra continuer d'être électeur qu'autant que mesdames les dames seront électrices. On annonce que la Ligue des droits de la femme va être saisie de la question. Les droits le la femme 1 A quand les immortelles principes ? La femme, avec ses droits, sort victorieuse de la première escarmouche. Néan moins, il lui reste la bataille à gagner. Reconnue apte a « suffrager » par le maire, il lui faut maintenant être maintenue par la commission de revision électorale. A supposer, ce qui est douteux, que cette commission lui soit favorable, il restera encore toute une hiérarchie administrative à convaincre, hiérarchie en haut de laquelle se place le parlement. Là, aucune chance. Si les partisans du droit de vote pour la femme sont assez nombreux parmi les socialistes, ils sont, par contre, extrêmement rares dans les autres partis. Ce n'est donc pas encore demain que nous nous écrierons, parlant à la plus belle mo'tié du genre humain : Aux urnes, 'pas d'abstention 1 Et, ma foi, je ne le regrette ?uère, .car nous avons certainement des discours plus aimables à lui tenir. J.-M. Gnos. RUSSIE ICorrespondance particulière 'te TEtoit.e BEt.GF St-Pétersbourg, 21 janvier/3 février. L'affaire des usines Poutilof Le bruit de la vente des usines Po-utilof à La firme Krupp a soulevé ici une grosse émotion et provoqué de violentes polémiques. On a.pprit. pourtant le lendemain que la nouvelle lancée par les journaux fran-, çais était fortement exagérée et qu'il ne s'agissait en aucun cas de la vente de 1 usine à une firme allemande, mais bien d'une augmentation de capital de 20. millions de roubles que devait souscrire un groupe allemand ou bien anglo-allemand. Autant qu'on peut le démêler, car dame-les siphères officielles et financières on se montre très réservé sur tout ce qui tou/ he cette délicate affaire ; il y a eu, en effet, des pourparlers entre l'administration des usines Pout.lof et Krupp au sujet d'un i.pport de 20 millions; mais ces pourparlers ne furent engagés qu'après que les financiers français, auxquels on s'était ■l'abord adressé, ourent marchandé leur concours et posé finalement des conditions très difficiles. Il semble bien, en tous cas, que si les journaux français n'avaient jeté le cri d'alarme, on concluait ici avec krupp, ou plutôt avec la Deutsche Bank. ja.r on considérait primitivement cette affaire à Saint-Pétersbourg comme une -impie opération financière qu'il fallait conclure le plus vite possible et aux meilleures conditions, sans que les considérations militaires et politiques aient à intervenir.Le gouvernement ru*se a, depuis,- changé de point de vue devant les représentations énergiques de M, Delcassé. Ce seront donc les groupes français qui financeront les usines Poutilof, et cette affaire peut être considérée comme définitivement solutionnée à la satisfaction de nos alliés. Jô crois pourtant intéressant de noter oue le mécontentement qu'excita ici dans le public et dans la presse fut Provoqué d'un côté par l'attitude indifférente et passive du gouvernement dans une affaire de cette importance, et de l'autre par la campagne de certain-journaux français en faveur de* intérêts le l'industrie française en Russie. On fait remarquer ici que si les pro duits de l'industrie française ne trouvem ■ia* toujours en Russie un débouché assev large, la faute en est surtout aux métho ies commerciales françaises et aux prix omparativement élevés des produit:-français. Si les Anglais et les Allemands obtiennent plus de commandes, c'est que non seulement ils vendent meilleur mar ché, mais qu'ils accordent de plus grandes facilités de payement. Ce n'est pourtant pas une raison, parce que les Français ?ont nos alliés, pour que nous soyons obligés de leur acneter de marchandises même quand elles coûtent plus cher que celles de leurs concur rents. Ainsi raisonne-t-on ici. Tout ce .qu'on peut exiger de nous, ajoute-t-on. c'est qu'à prix égal nous donnions la pré férenee aux Français ; c'est ju*tement ce qtie le gouvernement fait toujours. Même là R°tchy connue pour ses sym pathicjs françaises et anglaises, fait remarquer que nous pavons de très beaux intérêts pour les emprunts que nous concluons en France et que les Français font, en nous prêtant de l'argent, une excellente affaire qui ne peut être considérée comme un bienfait ; si nous étions toujours tacitement obligés d'acheter en France les marchandises qu'on nou* pro-po e d'autre part à beaucoup m^il'eur , marché, du coup les emprunts devien- , draient très désavantageux pour nous, car en plus des commissions et des intérêts prévus tors de La conclusion de l'emprunt nous devrions encore payer, en réa^ iité, un intérêt supplémentaire très élevé. Au lieu de récriminer, me disait un grand commerçant russe, les Français feraient bien mieux de profiter des leçons que leur donnent leurs concurrents allemands.Les journaux conservateurs et antisémites allèrent plus loin encore, et décla^-rèrent ouvertemetat que les articles publiés par la presse française avaient été certainement inspirés par les firmes intéressées.V est interdit de reproduire nos cor• resvondances% à moins d%en indiquer la INTÉRIEUR Flamingantisme Un flamingant masqué — le carnaval approche — fait part au XX" Siècle d'une trouvaille peu ordinaire. 11 y esl question de certaines expériences pédagogiques dont s'est avisé le personnel enseignant de nous ne savons quelle maison d'éducation. Il s'agit — vous l'aurez deviné — de la langue véhiculaire et du sacro-saint principe pédagogique qui exige que la langue véhiculaire soit la langue maternelle.L'expérience aurait démontré que les écoliers flamands que l'on a instruits en flamand sont devenas forts en langue flamande, — ce que nous croyons sans peine ; mnis elle aurait démontré aussi que les enfants flamands élevés en flamand apprennent plus facilement le français que s'ils avaient été' instruits en français. Devant cette trouvaille, il sied de faire cnmme devant la toque de Gessler : saluer très bas. La langue flamande possède un génie tout à fait opposé >au génie de la lnngue française.. Aussi; les Flamands élevés en flamand éprouvent;ils de grandes difficultés à parler et à écrire élégamment le français. Si l'on en doute, nous en appelons ii tous les Kaeke-broeek et à tous les Beulemans de notre pays. Or.jusqu'à présent, nous.avions la naïveté de croire que ces grandes difficultés provenaient de la contradiction flagrante qui existe entre le génie de la langue rip Kats et le génie de la langue de Voltaire. Le flamingant dont il s'agit nous révèle que si beaucoup de nos compatriotes parlant et écrivent un français douteux, c'fst parce qu'ils n'ont pas reçu une instruction primaire strictement flamande ! M°rci. <*> flnminiranf ingénieux. D'un seul c"up, tri nous expliques pourquoi lns Français connnissnnt si mal leur langue et powrquoi les fl^min-crants In pr>sq?>ilr<nt sur le hotit dp la langue et. de la plume, comme s'ils l'avaient inventée. Nous demandons pour la lettre du flamingant les honneurs de l'affichage. I la Chambre SEANCE DU 6 FEVRIER La séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. Schollaert, la loi scolaire La discussion est reprise sur les amendements Féron et Vandervelde. M. C. Huysmans. — Que demandons-nous? Que l'instituteur s'abstienne de toute attaque contre les personnes et contre les co.i'vict.ons philosophiques ou religieuses. M. le ministre a combattu ces amendements. Il a parlé d'équivoque. L'équivoque est du côté du gouvernement. Mais M. le ministre nous dit qu'il est armé contre le6 abus. Il n'en est rien. Nous ayons vu des instituteurs libres attaquer violemment les convictions d'autrui. Avez-vous sévi '? Non, vous n'oseriez pas sévir. ^ Voyez ce qui se passe notamment dans le Limbourg. Mais on dit qu'à Bruxelles .VI .Jacqmain a fait distribuer des tracts électoraux dans les écoles. Mais si le fait est exact, c'est une raison de plus pour réprimer ces abus. M. Le ministre. — Lés abus doivent être réprimés. C. Huysmans. — Mais M. Woeste n'est pas d'accord avec le ministre. M. Woeste. — Tout à fait d'accord. M .C. Huysmans. — Vous revendiquez le droit de nous outrager. Vous avez réédité l'histoire des apaches. Vous avez entendu ses théories sur la propriété. Pour M. Woeste. il y a deux catégories de catholiques, ceux qui veulent entrer au ciel et ceux qui veulent entrer à la Société Générale .(Rires à gauche.) Les catholiques sont pleins de morsue et de suffisance en* matière de morale. L'Eglise a excommunié les plus grands savants 2t s'est prostituée à Napoléon Ier.' Aujourd'hui. M. Woeste prostitue l'Eglise aux propriétaires. Mais qu'a-t-on voulu dire en parlant i'apache* ? Je vais vous le dire. Voici une brochure catholique dans laquelle on dit Tue les écoles officielles sont des péoiniè-res d'apaches. Voici encore les Bulletiis paroissiaux, qui disent qvie l'air des écoles communales empoisonne les enfants. V Ft ron. ----- One pense de .cela le ministre de l'instruction publique? .1/. C. H.uy rmans. — Tout cela trahit vos e-nda'vces. Votre but, c'est la main mise sur mutes le* intell-genees. Je regrette que M. e ministre n'o*e pas désavouer ce* ten-tnncex réactionnaires d'une génération ïui disparaît .(Applaudissem. à gauche.)

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