L'étoile belge

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17 February 1914
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s.n. 1914, 17 February. L'étoile belge. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7w6736nd08/
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L'ÉTOILE BELGE Mardi 17 favrier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : li fi\; 6 mois, fr. C.5«; 3 mois, fr. 8.5® POUR LA PROVINCE : Un an : i<! fr.; 6 mois, fr. S.."iO; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue dos Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h» Edition G iHh&t'jsS* S centimes le numéro SS Barometre du 16 fevrier 16 heures Tempër. mo}'®* normale, Maximum de la ^^TTqI A R / veille, li>(.» Minimum «le la JyC<\ '/Pa\ nuit, G 1 Baromrt. !e 1G, /r Ar>\ à, S h., 7G2,ûmS Quantité dVau //\ de 8 a s h <*, !(Ê? uf 4 cp\ PrJes24h., Qœ!I,j Observations ( ff i ^ \ de midi Trm|>érature, ||=So/fi X Q4œ K% 1 11e-': Faromp-tro, X hi-^ 1 763*n;r'» Humidité('O1 la \ik 7j II kum. ab&ol.), Venr. dominan \\c^ 3/ • jB S Dnclin. mayn. /I I2"5:i*8 Ephèinérides ^ [ézrb^r Soleil: c -a Lune: Iev<-r. G h.53 lever. lh.23 coucher, 17h. 1 coucher, '9 11. 12 Prévisions de l'Observatoire : Veut faible; couvert; un peu de pluie-Service «les malles ONteni]e-Ubuvre<i Etat, d© la mer, le 17, à 4 heures : calme ETRANGER I^<es opèrent ein uc Nous avons signalé la campagn* entreprise en Allemagne et en Autriche par les catholiques intégristes contre le catholiques tout aussL^orthodoxes ai point de vue doctrinal, Wais qui s'inspi rent dans certaines circonstances d< considérations opportunistes. On sai que le cardinal-archevêque de Breslau le chef des intransigeants, a dû retire: les accusations ou imputations qu'i avait formulées contre l'évêque de Pa derborn, arni des opportunistes. Le; évêques du Bas-Rhin viennent d'adres ser à leur clergé une lettre colleclivt dans laquelle ils s'efforcent de concilie: lés deux tendances, mais qui ne réali sera probablement pas leur but, qui es dé mettre un terme à ces discussions Les intégristes opèrent également er France. Nous avons déjà reproduit à c< sujet une information du Temps. Voie ce qu écrit à ce propos le correspondan romain du Journal des Débats : Un personnage bien connu dans les mi lieux romains pour son adresse à décou vrir et son ardeur à dénoncer les erreur; ?! 0X1 prétendues, M. Pab j Ma«netfi, accuse un jour te supérieur de3 Frères de Saint-Vincant-de-Paul d< airas ds « faiblesse dans son administra toon « et de « modernisme sociafl ». La Con gregation des Religieux ordonne aussitô uine enquête. Un « visiteur apostolique ; est envoyé à Paris, pour procéder à l'exé cutian des mesures que l'autorité romain, a reoownues utiles. Par les soins du « visi tenir », l'abbé Anzian, supérieur, et se: deux assistants, sont relevés de leurs char g&9 et remplacés par les nouveaux fonc «îonnaires que Rome a désignés. On pourrait penser que cette procédure serait mieux à sa place dans quelque pav: de miasaon, in partibus infidelium, qu'ai chef4ieu du diocèse de Paris. Mais on sa tromperait : Rome envoie des visiteur: apostoliques partout où la gravité des cir constances lui semble exiger une interven non immédiate. Le visiteur — observera fc-on encore — aurait-pu se mettre d'accorc avec rOrdinaire du diocèse. I] n'y a pa: manqué. En arrivant à Paris, le délégua de-ïauXorité noraaine a fait connaître°ai cardinal Amette le but de son voyage e les instructions dont il était porteur. Il es vrai que, cette formalité accomplie, le visi tour apostolique a procédé pour soi compte et qu'il a attendiu, pour exécuter î« sentence de Rome, que le cardinal-arche vêque de Paris eût quitté sa résidence One note officieuse, publiée pair uïî jour ttaJ romain, nous assure même que toutes les mesures ont été prises d'un ccmmuj accord entre le visiteur et 'l'archevêque. I ast regrettable que la note officieuse ro. maine affirme le contraire de la vérité. Mgr Amette a fait ce qu'il a tpoa pour etfi> pêcher une intervention qu'il jugeait inopportune, désobligeante pour lui et propre à affaiblir son autorité. CVn ne prétendre pus qu il lui ait été parti cul ièrememl agréable «rapprendre à Rome, ,par les journaux, l'exéoutiioja survenue à Paris er son absence. Il .paraît cependant que les catholiques de France doivent rendre grâces au Vatican de ce qu'ii a confié cette mission délicate à an religieux français. Le Père Sau-bat, qui est venu dicter des ordres dans le diocèse de Paris et, à ce qu'on jorétend, dane quelques autres diocèses de France, est un personnage de distinction, assistant général à Rome des prêtres du Sacré-Cœur de Bétharram, consulteur de la Congrégation des religieux et du suprême tri-bunai de la Signature apostolique. En d'autres temps, les fonctions qu'il a remplies eussent été confiées peut-être au représentant officiai dfu Saint-Siège : Le nonce à Munich, Mgr Fruhwirth, ne put se dérober naguère, quelque envie qu'il en eût, à des corvées analogues. Ce n'est pas la faute du Saint-Siège s'il n'y a, plus de nonce à Paris et si l'autorité romaine en est rédfuite à donner pleins pouvoirs à un nioine dans un diocèse dont l'ordinaire est prince de l'Eglise. Le moine lui-même a Hé si frappé de cette anomalie qu'ii en a publié la discrétion et l'humilité que semblait lui recommander son état. Ii n'a '■aissé ignorer à personne quô sa qualité de Msiteur apostolique le rendait supérieur aux évêques et qu'à son avis l'épiseopat français avait besoin d'être surveillé de très près. Que cette étroite surveillance puisse aujourd'hui s'exercer .librement, le père Sau-jJa,t sen félicite : « Vo-ilà, dit-il, les bienfaits de la séparation. » L'opinion que pro-$s$e le .père Saubat est fort répandue à Rocoe; nous n'entreprendrons .pas de la "iscuter. Mais i] y a quelque chose de PJUs extraordinaire ; de plus significatif •pe la « visite apostolique » de ce religieux | 'fans le diocèse de Paris : c'est le motif qui a déterminée. Après avoir accusé, à tort ne nistes, l'abbé Klein et le comte Albert d£ he Mun, les ralliés et les catholiques sociaux les labbé Maignen dénonce le supérieur d< au Saint-Vincent de Paul. C'en est assez poui pi- qu'on ouvre une enquête contre ce prêtre (P^ur qu'on le dépose. Depuis quelque; ait ajin^e5' 11)11 jeu, ou plutôt c'est une fonction sacro-sainte pour quelques déla lli t/eurs professionnels de désigner aux soup er çons et aux rigueurs de l'autorité romain< 1 il les catholiques qui ne pensent pas exacte >a_ ment comme eux. Nous voulons admettre ,es en effet, que ces délateurs soient de bonne îs- ^'.cîue lLe zèle qui les anime soit toujours ve désintéressé, et qu'indifférents aux per qp sonines, ils ne se soucient jamais que de la doctrine. De la doctrine catholique, de 1e , pu»re, de la plus parfaite, ils se soni iSl institués eux-méînes les gardiens. Ils 1s is. possèdent tpaj* principe, par définition, en d une manière absolue et indiscutable ; ils Ce sont les « catholiques intégraux ». Quicon ici clue 118 partage pas sur tous les point? nt ^euns aPirions ou même leurs préférence^ devient sus^pect, et bientôt coupable. Lee organes officiels de surveillance, multiplié: !l1- daais ces -dernières années, ne <paraissen1 ,ll~ pas encore suffisants aux intégraux » : ils ^ se défient des évêques, des supérieurs d'ordres religieux, des directeurs d'œuvres cathodiques ; l'enseignement des Facultés ^ e catholiques leur apparaît plein d'erreurs ^ dangereuses, et celui des séminaires n<e trouve même pas, toujours grâce devanl fleur criUque. Alors ils accusent, ils dénon-" cent. « Ce qui est extraordinaire et plonge dans le désarroi, c'est l'étendue de la dé-ne nonciation », ainsi s'exprimaient, il y a un un mois, les Pères Jésuites, rédacteurs des que la délation <les catholiques in-u'~ tég.raux n'a point épargnés. ^ Les Pères Jésuites s'étonnent avec rai* son que des évêques, des instituts catho-liques, des ordres religieux puissent être censurés, accusés, dénoncés par des indi-vidus sans autorité et par des publicistes L_s sans doctrine. Ils observent que les • _ <( étrangers » qui s'érigent en juges dan* >n con^roverses difficiles ne sont même Pas capables, le plus souvent, d'en çom-rd ^ren^rô l'objet. De fait, les ho m m'es qui as gmxlent si sévèrement les portes de Vor-thodoxie sont rarement des théologiens : au cô sont 011 (ics" Patres iou.i,naIj«4.es'1 ou même des laïques. Les noms de l'abbé ^ Maignen, de l'abbé Barbier, de M. Roca-si- quelques autres inquisiteurs très on sont assez connus en France. T,a Mais, d)ira-t-on, ce qui fait Ja force de ie_ ces accusateurs incompétents, de ces délaie. ^eurs mia*l qualifiés, n'est-ce point la fai-ir_ blesse même de ceux qu'ils accusent et ;e5 qu'ils dénoncent ? Des évêques, des supé-m rieurs d'ordres religieux, des directeurs j! d'instituts catholiques, en sont-ils réduits 'o- ^ rendre comjjte de leurs opinions et de leur conduite à des hommes qui n'ont ni ^ les moyens ni le droit de les juger, à se dé-,p_ fendre contre les critiques et à trembler ^ devant les menaces de ces inquisiteurs d'ec-ra casion ?— Voilà en effet toute la question ; n,f et il n'est pas facile d'y répondre. Car, en-^ fin, si ceux qui accusent et qui dénoncent m n'étaient pas assurés de trouver, dans des sphères très voisines du pouvoir, un appui es énergique et des encouragements, ils ne ti_ poursuivraient pas avec tant de zèle et jj_ d'audace une besogne ingrate et odieuse. u_ La délatiOin ne fleurit que sous les gouver-ns nements qui la provoquent ou qui tout au moins la tolèrent. Ici encore, il faut met-;e? tre hors de compte, comme formant heu-is. reusement des exceptions, quelques fonic-■é- tionnaires subalternes que leur intérêt n- fait agir plutôt que leurs convictions, et -i- qui, intransigeants sous un Pape intransi-in géant, eussent été modernistes hardis sous n- um Pape libéral. Mais il y a, dans les hauts e- conseils de l'Eglise, des intransigeants de n- bonne foi, que préoccupe uniquement le se souci de maintenir intacts les principes de sn la doctrine et de la discipline Catholiques, is Redoubler de vigilance et de sévérité, tel le est, à leur jugement, le seul moyen de dé-!n fendre l'orthodoxie. D'où que vienne l'ac-ji cusation, elle ne leur paraît pas négligea-st ble : comme ils voient le danger partout, a tous les soupçons leur semblent fondés. Ils a approuvent le zèle de ceux qu! dénoncent n- 'le mal, ou même l'apparence du mal : et 'a cette approbation est si évidente, si incon-le testalde, que les suspects ou les accusés, si i-r forts qu'ils soient de leur bon droit, de La it rectitude de leurs intentions et de leurs le actes, n'envisagent pas sans inquiétude l'humiliante nécessité de se défendre. Les 1- délateurs, quelque indignes qu'ils soient, i- s'érigent en représentants de l'autorité 1- romaine, en défenseurs de l'orthodoxie catholique : et ils ne snnt pas désavoués, à « Il ne reste plus d'autre moyen de vivre a en communio'n avec Rome, — constatent ie tristement les jésuites des « Etudes », — if que de se mettre à la suite et à la merci x des meneurs de cette campagne. » Et, cha-ii que jour, les meneurs de cette campagne rt se montrent plus exigeants et plus témé- NOS DÉPÊCHES Services spéciau FPTANCE Les « affaires » Védrines Les témoins de l'aviateur Védirines n • ,er^retenus lundi avec ceux de VUinton, MM. Painlevé, député, et I rw' Pr®sitlen,t de la Société des armes mrt* j A suite de l'entretien, les ins M. Quinton ont adressé à. 1 n°tajnrnent i8^tre clans io(3U€^e ^ dis h ayant refusé satisfact inerît v °VX' aVait offensé publiq rtgoureusemerit suivie en 1 d aonneur ne nous Dermett.aif. nas? discuter l'incident soulevé ultérieure) entre M. Védrines et vour;. Nous a ajouté que le télégramme du prési de la Ligue aérienne-, organisateur du se Paris-Le Caire, ne donnait à M. Véd; M- aucun prétexte à une dernanxle de 1 ■ r- ration. » de A l,l.E M ACNE Ur La santé du kronprinz nt La fièvre dont souffre le prince imp a diminué pendant la nuit de dima.nc on lundi. On constate une amélioration f ie- raie de l'état du malade. La princesse m- périale, qui avait l'intention de rever Mort de la princesse Guillaume de Bad La princesse Guillaume de Bade est d< cédée lundi matin, vers 5 heures. Ministres surpris Le comte von Roedern et le baron vo btein, nouvellement nommés au ministèr l'ALsace-Lorraine, semblent avoir <ké m i enseignés à Berlin sur le compte de la p( ^ .Hilation qu'ils sont appelés à gouverne; ■ ' Dans les couloirs du parlement, on« r£ I Mite que le nouveau seciétaire d'Etat II dit à la suite des trois premières séances e <c J'ai été agréablement surpris de cor stater que les députés sont pour la plupai ie des hommes très sérieux, entendus aux a a faires publiques, et qu'ils ne nourriss^r Q aucune prévention contre le nouveau goi vemement. Je crois que dans la majeur partie des cas nous pourrons facilemer e- nous entendre. » e. Le baron von Stein a dit à un député d ie la Haute-Alsace ; « Les premiers jouis d es ma présence à Strasbourg, j'ai eu pou P m'accompagner cians mes promenades de a agents en bourgeois. J'ai prié la police d ' les retirer quand j'ai vu que je pouvais m ' promener le soir, entre 10 et 11 heures, s»an 11 être l'objet d'une manifestation déplaisant a et sans même être importun*é par une ci 1, riosité indiscrète. » ls II n'est pas douteux que ces deux haut 1 fonctionnaires avaient entendu parler d £S la population d'Alsace-Lorraine en terme ^ peu flatteurs. On s'étonnera en particulie _ que la police ait cru devoir faire protège p M. von .Stein par des agents quand M. Mai i:' del, ls. sous-secrétaire l'Etat le plus impe it puiaire que Strasbourg ait connu, a p ls toujours circuler en public sans avoir 'j£ r- mais été importuné. ® Procès politique ,s Lundi, à Strasbourg, comparait, en coi [i6 rectionnelle, le rédacteur Mink, du Journc d'Alsace, pour diffamation envers le m; nistre de la guerre. 1 L'accusation lui attribue la paternit •e d'un article où il était dit qu'en cas d é- guerre germano-française, les soldats a n saciens-lorrains seraient mis au premie ,s rang, comme le firent jadis les Prussien 2_ avec les soldats polonais. Ce procès a déjà été jugé il y a quelque semaines. A ce moment comparaissait e: outre un autre rédacteur, M. Jung, en s > qualité de gérant. Il ne fut pas possibl -e d'élucider la question de la paternité d i- i'article, mais la cour condamna le géran ;s à trois semaines de détention et remit Jg une date ultérieure le procès Mink pou supplément d'instruction. Au cours d cette nouvelle instruction, le parquet cil e plusieurs journalistes, mais tous refusé 1; rent de déposer dans une affaire concei ii nant la discrétion professionnelle, r- Dans ces conditions, il est peu probabl : que l'accusé puisse être condamné. L'ai u ticle incriminé a été écrit paivune seul |é personne, et comme M. Juiïg a déjà sut sa peine, on comprendrait difficilemen l~ qu'un autre journaliste fût condamné pou !S ce même motif. Une dépêche nous apprend que, com e me le prévoyait notre correspondant, le tri bunal, n'ayant pu rassembler les preuve nécessaires à établir la culpabilité de M t Mink, celui-ci a été acquitté. î- La Ligue agrarienne contre le reichstac s et la démocratie s e La Ligue agrarienne a adopté dans soi [i congrès annuel, un ordre du jour de pro , testation énergique contre les tentative: I de restreindre les povvolrs de l'empereu rnHe- astreindre les pouvoirs de l'emperi ; j" e' et des princes confédérés et de fortifier ; ^ cc" parlementarisme qui se sont manifest ;tion ; ^ ja suite des incidents de Saverne et 1 r, en- sont des symptômes de l'évolution dér ncent cratique qui se font jour depuis peu is des Allemagne. ANGLETERRE i'e et A LA CHAMBRE DES COMNUNES eu se. uver _ La frontière albanaise ut au M. Newman a demandé lundi aux co met- munes s'il était encore dans l'intention heu- la Triplice de donner à l'Albanie la régi tons- ciu ,,ùrci de l'Epire dont al population pa itérât 'e 8rec et si. en présence de l'intention ( îs et llabital;i's <le cette région de s'opposer ' . une telle décision par la force des arm ■ajisi- le gouvernement anglais tolérerait des n saiis sures de coercition à leur égard. lauts M. Acland a ï'épondu que des converi ts de tiuns ont été échangées avec le gouveri nt le ment grec au sujet du règlement de la fre es de tière méridionale de l'Albanie sur les 1 rues ses acceptées, à l'unanimité, par les gr; s' ( , des puissances. Cette décision est celle c " puissances et non celle de la Triplice seu e, " J'espère, a dit M. Acland, que la questi 1 de la coercition ne se posera pas. igea- La diplomatie de la Triple-Alliance icent De Londres au Temps : Le gouverneme 1 : et anglais vient d'être saisi d'une propositi i c on- de M. Sasonof, à laquelle il réserverait b s, si accueil. M. Sasonof, frappé des lentei de la 'nôniables des communications, au coi des derniers mois, entre les trois puissa leurs ces jje ja Triple-Entente, se propose :tude trouver une combinaison qui accélérer! Les ces communications pour les questions q 'Sent, restent à régler. Le ministie des affaii orité étrangères de Russie propose, en con: loxie quence, que toutes les questions de la co: 3Ués pétence des trois puissances fassent, : «ivre Pliable, à Londres, l'objet d'un exam ^ entre sir Edward Grey, le comte de Ber ïtent kendorf et M. Paul Cambon. Ainsi, les co: », — municatioas soumises au gouverneme ne.rci français et au gouvernement russe se tre cha- veraient conçues dans des termes iden agne Çues, et le premier filtrage auquel ell émé- auraient été soumises dispenserait les go vernements d'un examen ultérieur. Le b du ministre russe est de donner ainsi à mon diplomatie de la Triple-Entente une cot sion et une rapidité d'action supérieures celles dont elle a témoigné au cours d derniers mois. Un jugement important Le jugement vient d'être prononcé da ment le procès intenté par un particulier eont vons sir St. u art. Samuel pour le recouvreme ident des amendes auxquelles il s'est exposé i raid prenant port au vote d© la chambre d rines communes alors qu'une maison, dont il e "épa- l'associe, avait uît contrat pour achet, de l argent au nom dn ministère des I défi, violant ainsi un point technique de constitution. Le jugement ordonne le paiement d érial amendes, soit 13,000 liv. st.. »t m^t 1 lie à frais du procès à la charge de sir Stua té'né- Samuel. ; im Le tribunal a fait droit à une demani lir s\ rîp fiusnftnsion H'pvApntirvr» rj,, ■: de RUSSIE dé- Le gouvernement et la douma On mande de Saint-Pétersbourg a Temps : Au cours d'un conseil privé d< ministres, M. Goremykine, le nouveau pr 'on sident, a exprimé l'avis que le cabinet d' i vait chercher avant d'établir son progran ria nie de gouvernement, à améliorer les reli P°" tions réciproques du gouvernement et c ier- la douma. ra_ Le ministre de l'intérieur, M. Maklaki J a s'est élevé contre ce projet. Selon lui, 1( ■f ■ ministres doivent rester sans contact ave le parlement. La majorité des membres du conse erii atloPta l'opinion de M. Goremykine. P™ Le ministre du commerce, M. Timache °r" déclare lui-même qu'il quittera sou post ent rï3-118 un aven>r prochain. La réorganisation de du ministère des finance de )ur La démission des trois adjoints du m les nigtre des finances, MM. Pokrovsky, Wi ber et Novitzky, a été acceptée. On atten me également la démission du directeur de 1 ms chancellerie particulière de crédit, M. Dé nte vrdof ; du gouverneur de la banque d cu_ l'Etat, M. Konschine, et du directeur de 1 chancellerie générale, M. Lvof. Ude SUEDE Le nouveau ministère ier . Ter Bt£n que la composition du nouveau m a.n- nirttère ne doive être officielle aue mord po- le Tagens Nykester et le Svenska Taal.lt pu det publient une liste du cabinet, qui con •ja- prendra notamment M. Hammersk.jold la présidence du conseil et au ministère d la guerre et le sénateur Knut Walenben banquier, aux affaires, étrangères. Ce m or_ nistère, selon toute apparence, aura por aal but principal de donner une solution à 1 question de la défertse nationale. Les ai très ministres, en* dehors die leur girand lité compétence, n'ont pas de.couleur poLitiqu prononcée, ai TURQUIE ier La convention iranco-allemande ins Le projet de convention franco-allemaj res de au sujet des chemins de fer en Turqui en d'Asie et des questions financières a ét sa paraphé dimanche matin à l'Office imp< ble rial des affaires étrangères d'Allemasm de par les négociateurs français et allemands mt Ce projet revêt la forme d'une con ver : à tion entre, d'une part, la. Deutsche Ba-ni >ur laquelle représente en même temps la Se de ciété des chemins de fer d'Anntolie et cell iia des chemins de fer de Bagdad, é|, d'autr sè- part, la Banque impériale ottomane, la er- quelle représente en même temps la Se ciété du chemin de fer de Syrie et îa se ble ciété encore à créer des chemins de fer d a'r- bassin de la mer Noire. aie Les Q'û'Jvernements fra.nç:^ aUeman rbi ont l'intention de prendre offrciellem-m mt acte, au moyen d'un échr^nge .de notes, d ►ur contemu de cette convention après l'avoi examinée. Pour que cette convention entre en vi -i'i- gueur, il est absolument indispensabl ''es que les deux parties se mettent d'accor M. avec la Turquie au sujet des questions e suspens. ag Les négociations franco-allemandes relatives à l'Asie mineure Or»« mande de Berlin au Temps : ro A Berlin, on estime que la signature d " l'accord franco-allema.nd sur î'Asie-Mi neure, aura lieu dans deux mois environ , On doit attendre, pour oet acte définitif, 1: ; conclusion des '.'é^ociations turco-allemari ' j des et anglo-allemandes. jme°n ROUMANIE Les élections Dimanche ont eu lieu les élections à la chambre par le premier collège électoral. :s Ont été élus : 5G libéraux, 5 conservateurs et 5 démocrates. Il y a 13 ballottages. 30m- AFRIQUE n de Les négociations anglo-allemandes gion •aile Suivant une information communiquée des à la presse de Londres et puisée dans les er & m lieux diplomatiques, les négociations mes ancrlo-allemandes relatives à l'Afrique, qui me- °ut été paraphées l'été- dernier, n'ont pas encore abouti à une conclusion. On attend >rsa- P^r signer la convention définitive, la fin irne- certaines discussions engagées. Ce qui ron- a été paraphé l'été passé a trait au déve-ba- loppement commercial, économique et fi-ran- nancier des colonies portugaises et à la part des qu'y prendraient respectivement l'Angle-»ule. terre et l'Allemagne, mais on répète que -tion ce3 conventions ne portent pas sur les colonies allemandes et anglaises et n'ont aucun rapport avec une répartition de terri-foires appartenant à une tierce puissance. L'Allemagne et la Libye tfon ^,rle nt>^ publiée à Rome, dit : bon Quelques journaux ont recueilli des bruits eur,. qui ont eu leur écho au parlement et d'a- Durs Pr^s lesquels l'Allemagne aurait manifesté san- 611 l'intention d'exercer une action po- (jp litiffue en Libye. Ces nouvelles sont dé- ,rait nuées de tout fondement L'action de l'Al- Quj lemasne avant, pendant et après la guerre, ires n'aurait pas pu être plus loyale ni plus nsé_ amicale envers l'Italie. '°n> EGYPTE au men Pourquoi Adiz El Masri a été arrêté On télégraphie du Caire que Adiz El ient Masri était un officier égyptien dans l'ar-rou. mée turque. Il s'était distingué dans la campagne de Libye. Il a été arrêté et ren->lle> v°yé devant une cour martiale de Constan-j-qu- tinople pour avoir donné sa démission plu-but ^t que d'obéir à l'ordre de se rendre en ^ Asie Mineure. Cette arrestation a produit une assez vive émotion au Caire, notâmes £ ment dans certaines familles de la haute des société, avec lesquelles l'officier est apparenté.HA9TI Les rebelles en déroute ,tre Une dépêche du Cap Haïtien annonce ient que les troupes du président Zamor ont , en mis en déroute dimanche, les troupes re- (l€î belles du sénateur Théodore. Deux enga- esf Tements ont eu lieu l'un à Plaisance et 5ter l'autre à Port de Paix au nord d'Haïti. Es'la AUSTRALIE La grève des abattoirs les La grève des employés des abattoirs de lart Melbourne a commencé. On s'attend à et: ' que Ta viande fasse défaut demain. nde i A Sydney, les ouvriers des abattoirs se ient ; sont mis en grève. La viande commence à . manauer. JAPON Le scandale de la marine au Le ministre de la marine a annoncé des la chambre des paii«s que l'amiral Fuju e pré le capitaine Sawasika, accusés de corruf de- tion, seraient traduits en conseil de guerrt am Répondant à la question de savoir pou» ela- quoi le président du conseil et le ministr , de de la marine n'ont pas démissionné, le prt sident du conseil a déclaré qu'il faut al ikof tendre la décision du conseil de guen les parce qu'on ignore actuellement si le char ivec tage est général ou s'il s'agit de cas isolé* sei] Un emprunt Le 'département des finances annonc hef. qu'un emprunt de 2,500,000 livres sterlin aste à 4 3'4 p. c .sera émis à Londres pour le chemins da fer. z Les Miiits îallanis IVe- end L'activité italienne en Turquie d'Asi< ? l«n j)a. On télégraphie de Koniah que le gou (|(, vernement italien déploie en ce momei! e la une grande activité à Antaiia, qui est l'u. des sandjaks les plais importants de la pre vince de Koniah. De nombreuses famille italiennes arrivent tous les jours pou s'installer à Antalia ; la plupart d'entr elles appartiennent à la classe ouvrière mi- Des ingénieurs italiens s'occupent de 1. rdi, c.°nstruction d'un vaste hôpital à Anta lia- ^a' ^ gouvernement de Rome y a fai orn- ^uvrlr écoles de garçons et de jeune j à filles où les élèves de toutes confession î de sorîk acceptés gratuitement. Il est à note ire. 01116 maj°rité de la population d'AntaJi: nd es^ musulnîane, Le reste se compose d our Grecs- derniers ne voient pas d'un boi l la l'activité des Italiens et empêchen leurs enfants de fréquenter les écoles ita na£ lietmes. que outre» on annonce de Jérusalem qu les travaux de l'hôpital italien de cett ville, construit par les soins de l'Associa tion nationale pour La protection des mis s-.'oninaires italiens à l'étranger, sont acti vement poussés. On assure qu'il pourri ouvrir ses portes au mois d'octobre pro '2 chain.. Il est question d'élever dans 1 même enclos un hôtel pour le consulat sé ^Pe néral d'Italie. Tout en face de l'hôpita les SaJésiens ont acquis dernièrement hui ias^ mille mètres de terrain et ils se disposen à y construire une nouvelle école. Les soeurs Franciscaines italienne viennent de s'installer à Gaza où la popu elle latio-n est en majorité musulmane. itre T la- Le prmee d'Albanie So va se rendre à Londreî s°- du u"ne note officieuse annonce que le prin ce Guillaume de Wied viendra à Londres uid °n u a l'intention' de pi^ésenter ses homma Ant ( =es au r°i et de s'entretenir avec sir Ed (j.:, ward G'ey." 'oir déjeuner sera offert en son honneu: au palais de Buckin^ham. ,v}- Les îles du Dodécanèse ±>îo ord La Patris, d'Athènes, commentant les ré en sultats du voyage de M. Venizelos, écrit Nous sommes en mesure d'affirmer qu'à h suite d'un accord anglo-italien, les îles di !S Dodécanèse ne seront pas restituées à h Turquie, qui a prouvé son incapacité d< les conserver. On éviterait ainsi des con flits internationaux difficiles à régler. Um olution préférable à la rétrocession de; &rj îles à la Turquie et offrant toutes garan jo ties de durée, sera prochainement trouvée an- La frontière de l'Epire D'Athènes au Temps : Au cours du oon seil des ministres tenu sous la présidence du roi. M. Venizelos a communiqué les de tails de son voyage et a assuré ses collé la gues de la cordialité des rapports gréco <aj roumains. Il considère comme rertaine l'ar urs reptation par les puissances de la rectifi cation de la frontière de l'Epire. Le roi et le gouvernement, au cours di même conseil, se sont trouvés d'accord sui la nécessité du renforcement immédiat des > forces navales grecques. lée - * ;i FRANCE ) as NOTES PARISIENNES fin Le malaise du théâtre ve- ^ n es^ un mystère pour personne que fi. la saison théâtrale n'est pas bonne. Les art Pièces qui durent sont rares. Des ouvra-;Je- ges, même, qui furent salués comme des [ue succès n'ont qu'une courte carrière. Quel-co- ques directeurs se trouvent dans une si-ju- tuation difficile, tant qu'ils fassent con-tre fortune bon cœur et qu'ils « plastronnent». Dans le monde dramatique on entend un concert de plaintes. On constate it : nne certaine désaffection du public pour j ts le théâtre. 'a- — C'est la faute du cinéma 1 disent les sté gens qui se contentent d'une prompte et 30- facile explication. lé- Je ne crois pas qu'elle soit suffisante. Le cinématographe rafle, évidemment, des n4 spectateurs au théâtre, mais beaucoup de ces spectateurs seraient tout prêts à revenir au théâtre, qui a, tout de même, plus d'attraits, la parole ayant été donnée à £ l'homme pour qu'il s'en serve. D'ailleurs, il ne serait pas impossible que le cinéma-E1 tographe eût, lui aussi, sa crise prochaine, ir* due à s-a monotonie. Et, en effet, sauf la tna partie d'actualité, c'est toujours la même 'n[ chose. Les fabricants de films ne- se sont ju_ vraiment pas donné assez de peines et on en a déjà exploité tout ce qui avait un véri-rit table intérêt. Le nouveau devient malaisé, m- Non, la vraie raison d'une apnarente di-'te minution de curiosité pour le théâtre, elle ,a" est dans tout ce qu'on a fait pour en'éloi gnor ceux qui l'aimaient et qui continuent à l'aimer, mais un peu platoniquement. C'est tout simplement qu'on l'a rendu ce inaccessible à la masse par l'élévation successive — et excessive — du prix des -e_ places. C'est une distraction trop coû-a- teuse. et II en résulte, puisqu'elle exige une dé pense devenue appréciable, qu'on ne la fait plus, communément, que pour les spectacles dont on parle particulièrement, qui ont eu la chance, pour un motif ou pour un autre, de faire quelque bruit, leur vo-gue ne fût-elle que le fait d'un hasard. fc La destinée des pièces, à présent, c'est 5e tout ou rien. Et-, naturellement, c'est beau-à coup plus souvent « rien » que «tout». Il ne qui offraient de quoi passer une agréf >le soirée. On est surpris de voir disps •aître rapidement de l'affiche des ouvre î < r,es qui en valaient bien d'autres, qui, e e* Le meilleurs temps — et des temps mêm écents — se fussent maintenus honore U^J >lement. Puisqu'il faut faire un sacrifie Ip, vssez lourd pour aller au théâtre, on v ré >ù est le courant, dût-on regretter, à 1 at- -ortie, d'avoio* été un peu moutonnier, nt L'un des plus efficaces remèdes à 1 in -rise actuelle serait de revenir à des tarif ^ alsonnables. C'est au moment où les théf très se déchargeaient sur le public d ^ ( Iroit des pauvres, le lui faisaient paye n,' lirectement, où, par conséquent, ils rér lej lisaient une économie, qu'ils ont augmer té le prix cie leurs places, et l'ont acor ^noore d'une foule de petites dépense obligatoires. TLs ont trop tiré srur la corde le public s'est rebiffé. Mais il y aurait aussi d"1 autres réfoi mes. Jadis, chaque théâtre avait son ger 3ie '"e et sa troupe. Par là, il avait ses hab >u- tués, qui ne manquaient pas une de se mt oièoes nouvelles. Il n'y a plus guère d ui. troupe, à proprement parler, dans le ro Théâtres : il n"y a plus que des « étoiles -"tornades, qui sont ici un jour et là le 1er lernain. On a, sur l'affiche, des distribi re tions éclatantes, mais cela vaut-il l'ar là 'vienne cohésion ? ta Et puis, jadis, la « combinaison » — u ait mot qui veut dire tant de choses, et crue îos qu,e fois pas très avouables — ne régna 'ns_ pas comme elle règne actuellement su J?' presque toutes les scènes. On jouait un ^ pièce parce qu'elle inspirait confiance, e on non à cause de tel ou tel arrangement... >nt. Les directeurs sont bien forcés de refi< ta- chir et de faire quelques retours sur eu: mêmes et sur leur façon de comprendr ,ÎP leurs intérêts — qui ne se-mble pas être 1 bonne. L'excès de leurs fautes pourra iaf bien, 1a saison prochaine, les amener plus de sagesse. Paul Ginisty. Ta " r0. i Correspondance particulière de TEtoiib belgi 1 e Paris, 15 février. jetai LES THEATRES A PARIS iiit mt « Philotis » à l'Opéra ies L'Opéra vient de représenter Philoth ju- danseuse de Corinthe, ballet en deux actei de M. Gabriel Bernard, musique de M. Ph lippe Gaubert. eg Le sujet de Philotis doit son origine une légende publiée par M. Gabriel Bei in- nard. Nous sommes à Corinthe, à l'époqu es, briflante de Périclès. La belle danseus Ja" Philoti- aime profondément L.ycas, Le c( ' ' lèbre joueur de lyre qu'elle a un jour er ,„p trevu et qui parcourt la Grèce en* se fa; sant entendre avec succès par les diver peuples. Or, voici que Lycas apparaît Philotis ; il se laisserait séduire par la su ré- perbe danseuse, s'il n'avait une compagne it : Thétis, la joueuse de flûte. Or, Philotis de la ploie toutes ses séductions devant Lycas rtn Matis voici que Thétis entre avec un poi gnard à la main pour tuer Philotis. Et 1 (ïl_ statue d'Apollon s'éclaire de lumière sui ne naturelle : le dieu ordonne à Philotis d ^es renoncer à Lycas, car il faut que l'artist n- vive pour son art. îe. Sur ce thème habilement évocateur, M Philippe Gaubert, qui est un de nos meil leurs musiciens et chefs d'orchestre, a bro in" dé une partition claire, gracieuse, chan tante, commentant de près l'action. Se idées ont de la grâce et de l'élésance et elle !0. sont serties dans des harmonies qui n< {c fleurent pas la banalité. On a fait fête à b fi. danse des esclaves, aux danses pastorales à la Bacchanale pleine de mouvement; 1î 3u danse de Philotis au deuxième acte et le: lir danses générales ont été particulièremen es applaudies. La grâce expressive de Mlle Zambell (Philotis), le charme vivant et animé di Mlle Urban (Thétis) et de M. Aveline (Ly cas), les groupes de nymphes, en tête des quelles se sont fait remarquer Mlles Meu nier, .Barbier et Laugier, ont recueilli le* suffrages chaleureux des dilettante di ballet. ie L'orchestre éta.it conduit par M. Henr es Busser, avec précision, et a été applaud a" à plusieurs reprises. Louis Schneider. :J; ïjvb'e':i*ei<:uii4 n- * i nouveaa Paraguay 3t Notre article sur le nouveau Paraguay semble avoir ému le XX' Siècle. -e II paraît regretter que nous ayons pris •s un exemple, aussi connu et aussi dé- e modé. Il est bien diflicile à satisfaire : ^ les exemples sont toujours pris dans ^ l'histoire. A moins qu'on ne préfère les 3i inventer. Peut-être est-ce la manière de i- notre confrère ; ce n'est pas la notre. 3, Quoi qu'il en soit, il daigne nous ap- a prendre ce que c'était que la république ie cléricale du Paraguay, et profite de l'oc- 11 casion pour nous poser quelques ques- n tions, — sans guillemets. î" Voici comment il s'exprime : i- Le Paraguay était une république reii- e gieuse. Pouvoir temporel et pouvoir spi- i rituel étaient dans la. même main. Les Je- il suites pouvaient dire du Paraguay, comme t Louis XIV de la France : l'Etat, c'est moi. u Ce n'est pas le moment de discuter si ce n régime ne fut pas, en son temps, un pro s grès sur la sauvagerie antérieure ou si I- c'est l'intérêt de quejques aventuriers au Lieu de l'intérêt des indigènes que l'Es- ■ pagne servit en supprimant brutaJcment, [i les fameuses t; réductions ». Bornons-nous s à inviter l'Etoile à citer un seul catholique, i député, journaliste, missionnaire ou con r férencier, qui ait proposé à la Belgique de i- se destituer, au profit des Jésuites, de sa souveraineté sur le Congo. Qui a jamais t demandé que les Jésuites fassent les lois, - nomment les fonctionnaires, dirigent et 1 surveUlen.t l'administration? Le XX° Sièr/e fait le naïf, ce aui lui a- sied merveilleusement. Mais sa naïve a oublie quelques petits faits, qui sont i a téressants. :n Ne se rappelte-t-il pas qu'un jouni clérical, qu'il connaît fort bien, a repi ce ■ luit avec une évidente satisfaction, > ,n l'altribuant à de hauts personn;%r>. la cette opinion qu'il faudrait laisser fai aux missionnaires, sur le territoire, d la missions et dans une zone tracée a fs tour de lu], tout ce qu'ils voudraien N'était-ce pas une manière de îvvem quer pour les missionnaires le droit er se mettre en dehors et au-dessus d lois civiles, en d'autres termes de „u faire à eux-mêmes leur loi ? ^ Ne se rappelle-t-il pas qu'une aut » ; feuille cléricale a demandé que 1 membres des Loges soient exclus r- toutes les fonctions coloniales ? Et cel n- prétention ne ressemble-t-eHe pas bea »- coup à une ingérence de l'Eglise da !® l'administration de la colonie? ^ Pi les désirs de ces deux gazettes „ réalisaient, est-ce que les missionnair n[ ne deviendraient pas les maîtres de u. colonie ? n- ;r Saoseil conial te Brisiis j'J. SËANeE DU LUNDI 16 FEVRIER ie Le conseil communal de Bruxelles s'' et réuni lundi après-midi, sous la présider de M. Max, bourgmestre. L'enceinte réservée au public est comb X- LA QUESTION DES HOSPICES re On reprend la discussion de la questi la des hospices. jt M- le bourgmestre engage les oratei à encore inscrits à être brefs, le conseil i raissant d'accord pour terminer 1e dél aujourd'hui. (Adhésion.) .V/. Pladet (motion d'ordre). — Certal journaux ont annoncé qu'avant' la séar dernière l'infirmière avait téléphoné à Oepage pour lui donner certaines expli< . tions. J'ai reçu une lettre de cette inl mière affirmant qu'elle n'a pas téléphe à JV1. Depage. Une autre infirmière dont il a été qu s* tion m'a fait savoir quelle n'avait subi t s, cun préjudice du fait qu'elle avait, été ri- service de M. Bauwens, qu'elle a passé gulièrement son examen d'infirmière, à M. Depage aurait dû s'éclairer. Il a < r_ dupe et il n'a pas été dupe à demi, je ,M.' le bourgmestre. ~ Je prie M. d'ajourner sa répo.nse jusqu'à son d ' cours, puisqu'il est inscrit. ~~ U- Anapack-Puissani. — On a, dans rç- question qui nous occupe, cherché à de ,i- ner le change à l'opinion publique. On s'< rs très adroitement attaché à des faits c à n'ont guère, de rapport avec la question c hospices. Je ne pense pas que l'on parvi( dra à tromper l'opinion publique. Je cc ' sidère, quant à moi, les membres des lu pices comme de parfaits honnêtes gei s- Leur soif de tout réformer provient d' i- désir sincère et utopique de tout amél la rer. Mais la sincérité ne-suffit pas à fa r- de bons administrateurs.- La campagne j je litique menée dans la presse ne me f: ^ pas agir. J'ai, avant cette campagne, critiqué 4 gestion du conseil des hospices. Vous a\ I* été en brztte à des critiques au point de v i- politique parce vous êtes, au sein du cc 3- seil des hospices, des politiciens. (Rires s i- les bancs socialistes, et radicaux.) M. Bg ÎS wèns n'a'pas été envoyé au conseil des ii« 3S picès à cause de ses aptitudes àdmiriisti ,e tives, mais il y a été envoyé parce q radical,.et pour y représenter les iiitért radicaux. Pour M. Pladet, ce sont les n s' mes raisons qui l'ont fait nommer, a M. Pladet. — C'est M. Max qui Ta f< js nommer. it M. Lemonnier. — Et les autres? Et . Verheven ? U M. Anspach-Puissant. — Soit, j'adrne que M. Verheven ait représenté les intért de la Ligue libérale. M. C. Huysmans. ~ Et M. Boucqueai 5* Il n'a jamais existé ! i- M. AnspachPuissant. — I] est admis s J'heure actuelle que pour être nommé da u las services dépendant des hospices il fa être membre de l'Association libérale. I. membres du conseil des hospices ont fê ,. preuve souvent do poJiticiens. Chacun des opinions politiques, mais chacun n'e pas nommé .parce qu'il doit représenter d b opinions politiques. M. M. Hallc.t. — Et jadis, lors de l'adn nistration doctrinaire ? M. Anspach-Puissant. — Vous avez J déjà cela cent fois. M. le bourgmestre. — M. Hallet n'inte rompez pas. M. Hallet. — Je n'ai rien dit d'inconv nant. M. Anspach-Puissant. — Reportons-no; au teimps d'Ad. Demeirr et Polydoi ■ De Paepe. Pei^onn.e ne leur a jamais r pnoché 4e faire de la politique aux ho , pices. De .plus, je reproche à la majorr 5 actuelle d& conseil des hospices d'être lia " tile à l'Université libre. : M. Bauwcvtë. — C'est monstrueux ce ai : vous dites laJ M. AnspacifyPuissant. — Il y a eu u ? aveu de M. Sp©hl. 5 M. Jauqxiet. — C'est une calomnie. Il y eu aveu dans une lettre écrite à un- journ; de cette ville. M. Anspach-Puissant. — M. Spehl ! avoué avoir combattu une candidature aj puyée par l'Université libre. M. Jauquet. — Je ne puis vous laisse dire cela. M. le bourgmestre. — Je ne puis, moi sieur Jauquet, vous laisser interrompre < surtout parler de calomnie. Vous pron-oi cerez tantôt un discours éloquent, n'irisi; tez pas? maintenant. M. Anspach-Puissant. — On a parlé a gabegie à propos de certains faits. Il n-' a pas eu de gabegie, mais il y a eu un légèreté coupable. En ce qui concerne j barfquet, on n'a pas songé qu'il y aurait e anriKs une approbation administrative réclamer. Au sujet de la vente d'immeubles, il y eu également des légèretés. Pour l'orph* linat, on a fait une diversion à la dernièr séance pour tâcher de distraire notre a tention sur les critiques qui sont faite contre la gestion de l'orphelinat. Vou avez gaspillé les fonds de la ville d'une iru nière impardonnable saiïs avoir été autc risés par ie conseil communal à faire ce gaspillages. Il y a, à l'hôpital Saiht-Jear un asile provisoire. Que fait ie conseil de hoenices ? Il est-me qu'il faut, outre Toi phelinat.une cité des orphelins. Il commet ce nar or crawls er une maison des orphelin 658 année. — N8 48

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