L'étoile belge

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16 February 1914
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s.n. 1914, 16 February. L'étoile belge. Seen on 11 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cj87h1g097/
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L'ETOILE BELGE Lundi 16 fevrier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : I- fr.; 6 mois, fr. 3 mois, fr. 3.5fl POUR LA PROVINCE : l"n an : l« fr.; 6 mois, fr. S.SO; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h En province il suffit de remettre le prix de C abonnement au factewt Eîdit.irm r! Baromètre du 16 février & heures Tempér. moy®* norm'°.le, 15 3»1 Maximum delà veille, i-'S Minimum -le la jf\k >\W™L£ nuit, b»t» Barom.'t. le 15, jT »8h., 761»»- Quantité dVau „ de 8 a 8 h «, / t <P\ prles241î" Observations I uij ffî \J c3=»\t de midi Température, || So[f X gio I _ 1!B?2 Baromètre, Il f 3/°~ I 76'),r"M Humilité(:0')=s l\ % \& Sj ^Il hum* absol.).tft Vent domiiian \^v 3/ ./ ÇW Doclin. mâs*n. \\ /] I2"5;Vâ Ephêmérides ■ P* telb février Soleil: nSl#- c -» Lllne : lever. 6 h.54 lever. «h. •* coucher, 16h.59 coucher. 811.48 PréV. de rohserv.: Vent S.-W. à N.-W. modéré ou assez fort; ondées Service des malles Ostende-Donvrcs Etat de la mer, le 16, à 4 heures : agitée mtm A V a jmu®? JÊLM ^ Franue, Angleterre. Allemagna et i „ f , par trime^tr» a& .« * s ANNONCES • 4f> c™ la liffne; minimum 4 lignes, f- l.«i. tiius paya île l'Union posiule, ( "• l payable d'avance bëv COfltimBC IQ MlmCfft Les annonces remise* avant 2 heure- à l'Offica (le Publicité. Hollanue, 7 Ir. — uruad-Oucité, 6 fr. j Uiaiidal-posie y UulilïllluO IV llUfillwl v 3ô, rue Neuve, paraissent ie soir même. U Hollande, 7 fr. • lÉITIR/.A.Isr QBE, Lia miestion d p>« otrc Une dépêche de Sofia annonçait il y a quelques jours que la question des Pomaks n'existait plus dans la Nouvelle-Bulgarie, que le gouvernement bulgare avait donné aux autorités dans les territoires récemment acquis l'ordre formel de laisser aux Pomaks convertis la plus grande liberté de retourner à l'islamisme. Il ne s'y trouve plus, ajoutait la dépêche, un seul Pomak converti au christianisme. Toutes les mosquées qui, au cours de la guerre, avaient été transformées en églises ont été rendues à leur destination primitive. On n'entend plus aucune, plainte de violences ou d'une restriction quelconque de la liberté religieuse de la population. Le mufti du département de Gumuldjina en a donné lui-même l'assurance à MM. Radoslavof et Tontcheff. en présence des correspondants du Times et de la Gazette de Cologne qui accompagnent les mmistres dans leur tournée en Thrace bulgare. Les Pomaks sont des Bulgares qui habitent les montagnes du Rhodope et qui ont été convertis à l'islamisme au xvn* siècle. Cette conversion fut sans doute bien plus le résultat de la violence ou de la pression que de la persuasion, mais dans le cours des siècles les Pomaks sont devenus des musulmans très attachés à leur religion. Lors de la première guerre balkanique les territoires occup"és par ces Pomaks furent conquis et occupés par les troupes bulgare®. Ces Pomaks furent obligés de se convertir à l'orthodoxie. Cette conversion forcée n'était nullement dictée ou inspirée par le gouvernement. Le tsar des. Bulgares, an début de la guerre, avait, bien proclamé qu'U s'agissait d'une croisade entreprise en commun par les Etats chrétiens des Balkans contre l'ennemi turc héréditaire, mais c'était une façon ne légitimer aux vwu-s de l'Ewope la guerre entreprise contre la Turquie. C'étail. si l'on Veut, une guerre de libération, mais de libération nationale plutôt que religieuse, bien qu'en Orient nationalité et religion soient fort intimement unies. C'est sponta nément, animés par ce sentiment natic naliste ou poussés par des prêtres orthc doxes, que les Bulgares obligèrent le Pomaks à se convertir. Les Turcs ont protesté contre ces cor versions forcées et par le traité d paix le gouvernement bulgare s'es engagé à faire respecter la liberté d conscience dans ses territoires nouve' lement acquis. Le gouvernement bu gare a souscrit d'autant plus aisémer à cette condition qu'il a toujours prat qué la tolérance la plus large en nu tière religieuse. On peut même dire qu' n'y a pas un pays plus tolérant que 1 Bulgarie. Les juifs, par exemple, qi sont traités avec tant de rigueur dân lés pays chrétiens avoisinants, notan ment en Roumanie, jouissent en Bu gaiie absolument des mêmes droits qu les Bulgares et y sont traités avec le mêmes égards que ces derniers. D même les musulmans sujets bulgare; encore relativement nombreux en Roi mélie, n'ont jamais élevé la moindr plainte au point de vue de la liberté d leur culte. Que, malgré cela, il y ait encore e certains excès de zèle nationaliste dan le Rhodope, la chose est'bien possiblt Mais il n'est pas douteux que le gouve: nement bulgare n'y est pour rien < qu'il est bien résolu à exécuter l'en g; gement qu'il a pris envers la Turquie t qui est entièremnt conforme à la pol tique traditionnelle et aux mœurs bu gares. S'il se produit encore des abi; isolés, ils seront réprimés sans que 1 gouvernement turc ait besoin d'envoyf des notes comminatoires à la Bulgari ou de rompre les pourparlers relatifs a traité de commerce turco-bulgare. 0 dément d'ailleurs de Sofia que la Tu; quie ait fait remettre aucune note de c genre. La Bulgarie n'a besoin que de restf fidèle à etie-mêrne pour pratiquer la toit rancn religieuse. Ajoutons qu'elle s garderait d'autant, plus de fournir de griefs à la Turquie qu'elle entretiei maintenant avec celle-ci les meilleure relations, puisqu'il est même questio d'une alliance entre les deux pays. s e e t i-i-ila' li s i-l-es e h e e u: s !t 1-|i-i-Se r e u n e T e •s it ;s n NOS DÉPÊCHES Services spéciaux de l'ETOILE BELGE services spéciaux FRANCE MM. Briand, Barthou et Chéron au Havre MM. Briand, Barthou et Chéron, vena: conférencier au Havre, au nom de la F Aération des gauches, sont arrivés d'ima che matin. Une manifestation avait é organisée contre eux. La -plupart des m infestants étaient des jeunes dockers. Mî Briiand, Barthou et Chéron, acôompagn de plusieurs parlementaires et amis o. e&é reçus par un représentant de la mur «©alité et de nombreuses notabilités 1 cales. MM. Briand, Barthou et Chéron ont ter a prendre une voiture découverte po'e aller à l'hôtel. Dès leur sartie de la ga des coups de sifflet et des enis hostiles r tentirent, mais une chaleureuse contr manifestation s»e produisit aussitôt. MM. Briand et Barthou ont été partie lièrement acclamés., Sur le parcours quelques coups de siffl fuirent également poussés. Cinq ou six pie jes furent lancées sur la voiture sans a teindre les occupants. . D®ux cents convives assistaient au d jeumer offert à MM. Briand, Barthou Chéron, par l'Union locale des gauche *-a conférence a eu lieu ensuite. Après le déjeuner, MM. Briand^, Barthr et Chéron gagnent la salle des conf rences où les diçcours sont prononcé Quelques coups de sifflet et des vivats soi poussé® par les groupes placés -près de salle. MM. Briand, Barthou et Chéron so très acclamés au marnent de leur entn la sa,le 3ui est comble et où plus < 0,000 personnes sont réunies. De nombre ses autres personnes restées dehors réu sissent à faire céder.les portes .sous lei Poussée. ;M. Chéron parle le premier. Il est fr QUemment applaudi. M. Chéron discourant se réjouit des en wjues violentes dont la Fédération & Sauches a été l'objet dès sa naissance pième die la manifestation organisée a jourd'hui contre elle. .M Chemn expose ensu/ite le programn social d»e la Fédération qui,ne prêche p; Ja haine des classes, mais veut;une rép olique fortifiée par une politique de tr vail -et de concorde. M Barthou. parlant ensuite, signale conduite équivoque des partis qui apn avoir dénoncé la loi die 3 ans dans Leu congrès d'opposition comme urne mesu: uariïereuse, en affirment le lendemain jtécessité ©t. promettent une appliccetic ^.yale lorsqu'ils sont parvenus au pouvo Par "Mi coup de surprise, et cependant dai *? /nème moment ils mettent toute I0roe administrative au, service de leur JJii? atliés du socialisme révolutionnai *un (Tarracher au suffrage universel d sonenté, déconcerté et trompé, le désav< Jurie loi de sécurité nationale imposa P3r lies armements eKtérifeu'rs. Parlant ensuite de la question fina: M. Barthou constate ironiouemei m'ip '.e que sous le ministère précédent c fonçait comme un mal se transforn v» avec ministère Dournergue. M Barthou concliiit que l'injustice, L calomnie^ et les rr«pnaoes n'empêcheroi pa? la Fédération des gauches de préc •user une politique nationale inspirée pj ae 1 E1OILE BELGE le souci prédominant des intérêts gén raux et substituée à la politique de clie tèle. Le discours de M. Barthou est accuei it Par une. longue ovation, é. M. Briand, qui parle le dernier, expo Q. Cfue les membres de la Fédération s'ui té rent pour défendre la grandeur de a- France, son passé, ses traditions, sa \ 4 nationale. §s M. Briand dit : Nous ne permettrons j mais qu'on sabote la loi de défense nati j. nale que nous avons obtenue du par 0_ ment. (Applaudissements). j M. Briand constate que le gouverneme ,u actuel a promis d'appliquer loyalement. Lr loi de 3 ans. Puis il signale la campag: re faite actuellement à propos de l'état sai e. taire de l'armée. Il ajoute que le pays . e- se laissera pas égarer. M. Briand nie faire le jeu des droite u. mais il affirme la nécessité d'un apais ment. Il combat les doctrines mesquin et de ses adversaires et conclut en montra r_ la nécessité de l'union républicaine po t- la défense de la patrie et pour le tnieu | être de la République. é- I Une longue ovation lui est faite. ( at adopte par acclamation unanime un ord s. du jour flétrissant les manifestations c j ganisées par les éléments ploutocratiqu ,u et révolutionnaires, constatant les libr é- acclamations de la population répub s. caine et approuvant pleinement la poli if que définie par les orateurs. lia MM. Briand, Barthou et Chéron, accor paghés des sénateurs et députés arriv it avec eux dimanche, sont'repartis du Hav te pour Paris à 6 h. 54. Ils avaient été pr le : cédés à. la gare par un grand nombre < j- membres du comité de l'Union des ga s- ches, qui les ont vivement acclamés. D ir coups de sifflet se sont de nouveau fait e tendre devant la,gare pendant que, sur é- quai, MM. Briand, Barthou et Chérc s'entretenaient avec leurs amis politique i- Les manifestants ont continué à siffl îs après le départ du train, puis ils se so 2t dispersés sans que les agents ou les ge i- darmes aient eu à intervenir. le Mort d'un, multimilionnaire ts Le multimillionnaire américain .Toi J" Harges est décédé dimanche après-midi, Grasse. ia Le duel de Védrines -s Après de nombreuses démarches, Jul *s Védrines a chargé M. Henri de Jouven 'e et le comte Henri de la Vaulx de dema •a der à M. René Quinton une réparation p; ;n les armes, Lr ,TAL!e !a La santé de la reine-mère rs Ije bulletin de santé de la reine-mè é- constate une amélioration continue.*- 1 u catarrhe et l'influenza persistent. La ter pérafcure est normale. i- ESPAGNE ^ Les élections ie Le Journal officiel publie d>e^ décre convoquant pour le 8 mars le collège élè ?s toral législatif, pour Le 22 mars les éle it teurs de la parue élective du sénat • > fixant au 2 avril la réunion des nouvell ir chambres. ALLEMAGNE La santé du kronprinz Le kronprinz souffre d'une inflammatic des amygdales. RUSSIE La politique financière et le monopole de l'alco< io- Le premier moment d'enthousiasme pa [10- ^es journaux examinent maintenant les Por^e des réformes projetées et tout ( reconnaissant et en soulignant leur néce sité, ne laissent pas d envisager les con on- quences sérieuses qu'elles peuvent avo (jg sur le budget de l'Etat. , _» Le Yetcheme Vremia, le Novoie Vrem esL et le Courrier de Saint-Pétersbourg com de dèrent que ce n'est pas tout que de ne p: ^el- baser la politique financière sur le mon lUj_ pôle de l'alcool, encore faut-il remplac les ressources qui manqueront de ce fa. Kilt Pour sa part, le Novoie Vremia se d ati- mande où M. Bark trouvera les ressourc na- nécessaires aux énormes besoins de l'er •jj pire ,et voit une aide puissante dans . Crédit communal et la Banque d'Et 1 après la réforme radicale de cet établiss qui ment. De toutes les réformes indiqué ing dans le rescrit impérial, il se dégage i esprit national bien marqué qu'on ne sa ( " rait trop souligner. ,Ll1' Dans les couloirs de la douma, dit jue Retch à ce sujet, on estime qu'en ce q les concerne la politique financière, il est d pv" ûce de réaliser une œuvre de nationalis tion, la Russie se trouvant dans des co 'es, ditions différentes des autres pays et q ou- la rendent tribulaire de l'étranger. dre de TURQUIE Les finances eu En réponse à des informations pesî in s mistes publiées à l'étranger sur les fina ces de la Turquie, le Tanine constate q ' le budget sera équilibré, l'an prochai " grâce à l'augmentation projetée de l'ii eti pôt immobiliier et de l'impôt sur le revei ga- mobilier. 3 ej Selon le Jeune Titre, Djav.id bey nés ' I • cierait à Paris un deuxième emprunt d'i U1J" milliard qui serait émis en tranches sv )Ul- cessives et serait affecté à la mise en v dus leur de l'empire. le SERBIE ver ir-e Le départ du diadoque au Le prince héritier de Grèce est parti s Qn rnetdi à 11 h. de Belgrade par train sp oial. Il a été salué à la gare au nom c ur~ gouvernement par Le prince héritier de S< : ce bie et l'aide de camp général du roi. I Pachitch, président du conseil des min; très, les ministpes de la guerre, des fina j ces, des travaux publics et du commerc 3le- ]e maréchal de la cour, les aides de càn se du roi et du,prince héritier, le ministre « des Grèce à Belgrade, le personnel et de noa "J breiLx membres de la légation, la colon enT grecque, le maire de Belgrade, plusieu res officiais supérie-urs ainsi que les hau ion fiwijct'i'ormaires du ministère des affair étrangères et les autorités civiles ass: taient au départ. Le prince de Grèce, ava de monter en wagon, a passé en revue u: S" compagnie-d'honneur avec ^drapeau et m sique. Il est accompagné jusqu'à la fr-o tière par le colonel Toufegdchitch, attad à. sa personne, et par le secrétaire du, n ni'stère des affaires étrangères. REPUBLIQUE ARGENTINE fne" Le nouveau ministère Len- La Nacion annonce que le nouveau c eilli binet est ainsi constitué : M. Miguel C tiz, intérieur ; M. Henrique Carbo, fina >ose ces ; M. José Luiz Murâtore, affaires étra uni- gères; M. José Malbran, agriculture ; I la Manuel Moyano, travaux publics ; le gén vie ral Velez, guerre ; M. Horacio Caidero justice et instruction publique; M. Sae: ja- Vaiiente, marine. Les décrets nommant 1 .tio- ministres (paraîtront -Lundi. .rie- M. Muratore était jusqu'ici pédacteu/r * chef de la Nacion. *ent tla URUGUAY ^îie t , . « , ani- Le nouveau président ' ne M. Blas Vidal est élu président de République. .Si EGYPTE nés L'arrestation d'Aziz bey Masiti •ant ^ our Du Caire : On annonce ici l'arrestatu îux- à Constantinonle sur l'ordre d'Enver pael d'Aziz bey Masri, l'officier égyptien q On commanda le secteur ouest en Cyrénaïqu •dre Cette nouvelle provoque une vive émotic or- dans la presse. iues JAPON Prévarications dans la marine liti[ Au Parlement Cinq officiers de marine, dont un co on,:i- tre-amiral, accusés de corruption, so lvés détenus à Tokio par l'amirauté en atte vr.e dant l'instruction du conseil de guerre. 3r^J" Le parlement a tenu une séance tuini "e tueuse par suite de l'obstruction faite p; ^u_ l'opposition. Pendant la discussion d Des nouveaux impôts, un individu a pénét e^" dans la salle où le comité siégeait et a £ r Ie taqué un député qui a dû être transpor ron à l'hôpital. L'individu a été arrêté. les. fjer Une séance orageuse à la chambre ent jj y & eu ^ ja charnbre une séance or »en~ geùse à l'occasion d'un amendement c parti Seryukai accepté par le gouve m ment devant la commission, amendeme: au .projet comportant une réduction ( -»hn 18 millions de'yens dans les impôts, i, à A l'ouverture de la séance, î'opposditû a déolaré que les questions qu'elle ava posées n'a.vaient pas reçu de réponse et , q demandé le renvoi de l'amendement n ^Jefj cominissiou. Des protestations se sont él mel vées et ont dégénéré en tumulte. Les urn aJl" ont été brisées et la chambre, après ui par discussioin infructueuse, s'est ajournée minuit. "s Lbs éyœierà tattaiiianes em- ^ La note des puissances sur l'attribution des îl< Voici le texte de la note remise par. 1. puissances à la Porte au sujet de l'atti -ets bution des Mes : lèc- « Nous soussignés, ambassadeurs d'A Iec- triche-Hongriiie, d'Italie et de Grande-Br et tasrne, chargés d'affaires de France, d'.a lies lemagne et de Russie avons l'honneur, pi ordre de nos gouvernements, de porter la connaissance du gouvernement imp< rial la communication suivante : » Par l'article 5 du traité die Londrc in du 30 mai 1913, entre la Turquie et le litats alliés des Balkans et l'article 15 d traité d'Athènes entre la Turquie et 1 Grèce du 1" novembre 1913, la Porte s'es engagée à laisser aux six puissances J 11 sotin die décider du sort des îles de la me Esée. s- » En conséquence, les six puissance; La après un examen attentif de la questioi ■ii et après un échange de vuies, ont décid s- que la Grèce restituerait à la Turquie le îé îles Embros et Tenedos, qu'elle conservi ir Vaât la possession définitive des autre les de la Mer Egée qu'elle occupe actue la lement. Castellonizo est également laissé ;i- à la Turquie. Les six puissances ont égî is lement décidé que des garanties suif o santés seront données à la Turquie pa 3i la Grèce. Les îles ne seront ni -Xort.fiées r t. utilisées, dans un but naval ;ou militaii e- et des mesures effectives seront prises e 3s vue dé prévenir la contrebande entre lie n- îles et le territoire ottoman. le Les six puissances se sont engagée ît à user de leur influence sur le gouverna e- ment de la Grèce pour assurer l'exécutio îs loyale et le maintien de ces condition: m Les six puissances ont exigé en outre d u- la Grèce des garanties satisfaisantes poi; la protection des minorités musulman* le clans les îles qu'elle acquiert. La Grec ai re>çoôt des six puissances de lk eonférenc i- l'assurance que ces décisions seront lovs a- Lement respectées par le gouvernemei n- ottoman. Q1 La note des puissances et la presse grecqu La note des puissances est diversemer commentée à Athènes. La presse rema que que si la Grèae conserve les îles prii d- cipales de la mer Egée, elle perd par coi n- tre trois des îles du Dodécanèse ot su îé tout une partie importante de l'Epire av< n, 200,000 Grecs. On fait remarquer aus: n- que si la note montre le souci de l'aven iu cles minorités musulmanes qui restent la Grèce, elle ne souffle pas un mot d o- sort, des chrétiens de l'Epire ni de ceu m des îles non plus que de l'évacuation d c- Dodécanèse et ne dit pas comment 1< a- puissances obligeront la Turquie à acce] ter leurs décisions en ce qui concerne 1< îles. Dans sa réponse le gouvernement gre insistera certainement sur ces différen points qui feront ce soir l'objet de a- délibérations du conseil des ministre é- convoqué pour se réunir sous la prés lu dence de M. Venizelos à son arrivée c J"- Salonique. »'L Gette note, dit VAthinai, (p/ouve ur s- inouvejie victoire • de la Tripiice, car 1 n- Grèce n'est pas même certa^ie de poi e>, voir a^i-iw-xer les. îles si ^ l'Upii ip avant le délai fixé. 3e Le Nea Iraéria écrit : La douleur d< Epirotes sera partagée par tous les He i© lènes, mais il faut s'incliner .d.ervant h rs nécessités de la politique. ■ts La, Patrie dit : Quelque douloureux qt es soit le sacrifice, la Grèce tiendra ses pr s- messes, mais l'évacuation de rEpàie con nt merucera seulement lorsque la Turqu: ^•e fera connaître qu'elle se soumet à la d u,- cision des puissances en ce qui concerr n- les îles. Des garanties devront être doi ié nées également aux populations du Dod- ii- oanèse. Les îles de la mer Egée La réponse de la Port Voici la réponse de la Porte à la no des puissances au sujet des îles de la m< ^ Egée : r" Le grand-vizir, ministre des affaire Q" étrangères de S. M. Impériale le Sultai JJ" déclare avoir reçu la note collective d 4* M courant, signée par les ambassadeur e" d'Autriche-Hongrie, d'Italie et. d'Angl terre, et les chargés d'affaires de-Franc 12 d'Allemagne et de Russie. &s Le gouvernement impérial, ayant donr mandat à l'Europe de décider du sort d< >n îles, a expliqué plusieurs fois les consid rations qui exigeaient le maintien à la po session ottomane des îles avoisiriant 1< Dardanelles et des îles qui faisaient pa tie de l'Asie-Mineure. Le gouvernement impérial espérait qi la les grandes puissances profiteraient de ( mandat de façon à résoudre la questio des îles suivant les intérêts réels des pa ties intéressées. Le gouvernement impérial constate ave in regret que les six grandes puissances n'oi la pas pris en considération les besoins v taux de l'empire et n'ont pas donné à cetl e question une solution évitant toutes le graves difficultés. Le gouvernement impérial, prenant e considération ses devoirs et les bienfai cle la paix, prenant acte de la décision de puissances .concernant les îles d'Embro: de Tenedos et de CasteWorizo, cherchera assurer la réalisation juste et légitime ci n- ses demandes. nt . La réponse a été remise au doyen d n- corps diplomatique, l'ambassadeur d'Aï triche-Hongrie, à 6 h. 1/2 du soir. ^ Les différends qui subsistent es entre la Turquie et la Serbi ré De notre correspondant de Salonique Voici, d'après des informations d.e sou; ce autorisée, les différends qui subsister entre la Turquie et le Serbie et ont fa. suspendre les négociations de paix : a_ Nationalité. — La Serbie demande qu les individus originaires des territoires a r e_ nexés qui sont domiciliés en Turquie aier un délai de trois ans pour opter en faveu de la nationalité serbe et que pendant c temps iils soient exemptés du service m Iitaire. La Sublime Porte rejette cette de jx mande et insiste pour l'acceptation d la formule insérée dans les traités d\\th< , nés et. de Conistantinople. ' Droit de propriété. —- Le gouvernemer serbe refuse d'accepter la 'disposition d traité d'Athènes aux termes de laquelle ni , ne pourra êtie privé cle sa propriété, d rectement ou indirectement, que pour ut li>té publique» auquel cas les intéressés ai ront droit- à une indemnité convenable Domaines. — Le délégué serbe demand une liste exacte des domaines particulier de la famille impériale ottomane que 1 Porte ne peut pas encore dresser, se réseï vant de le faire devant la oour d'arbitrag de la Haye. iS Le cabine# de Belgrade demande pou les Serbes le droit .de préférence pour l'e bs chat .des biens . vakoufs qui seraient e> ■i- propriés. Une telle disposition n'exist pas dans les traités d'Athènes et de Com ii- ian-tinople. e La Serbie exige que le £?ouvernemen .1- turc reconnaisse les biens déclarés serbe ir sans toutefois pouvoir préciser quels son à ces biens. La Sublime Porte refuse d'y cor i- sentir déclarant que pareils principes n'ont pas été adoptés pour les traités con- s dus avec le Bulgarie et la Grèce. En ce qui concerne les biens vakoufs, u la Serbie refuse leur indemnisation au ca« a où elle modifierait le système de leur ad .t ministration, En outre elle refuse de re- e connaître des droits civils et poditiefues r aux habitants des» territoires cédés. Une communauté serbe légalement reconnue j, n'existant pas en Turquie, le gouverne- l, ment ottoman rejette la demande de la é Serbie prétendant que Les Serbes résidant s en Turquie relèvent du patriarcat grec, i- Le délégué serbe avait d'abord accepté s la oompétenoe des muftis dans quelques l- affaires de droit de famille ,mais iil a, par e la suite, retiré «cette concession. La Porte i- insiste sur la compétence des muftis ai'isi i- que sur Les pensions alimentaires et sur r la tutelle. lî La Serbie . demande la reconnaissance e des, écoles serbes en Tu.rquie sans pouvoir n cependant spécifier où se trouvent ces éco- s les. La Porte demande que le personnel du mausodée du sultan Mouirad, à 'Cos- s sova,' soit- nommé par le gouvernement ot- ^ toman qui en supportera tous les frais, n La Serbie refuse de reconnaître comme vakoufs les cimetières musulmans se trou- e var# dans les nouveaux territoires serbes, r s L'impression produite en Turquie e par la note des puissances e t. Quoique la décision des puissances au Lt sujet des îles fût déjà connue, le texte de la note a produit dans les milieux politiques . de Constantinople une pénib'e impression. Il semble que les milieux officiels e escomptaient une plus grande atténuation. Les ministres se sont réunis en séance it privée samedi soir pour réchercher les ba r_ ses de La réponse dont Les termes seront arrêtés lundi en conseil des ministres. La i- presse locale a reçu l'ordre de s'abstenir r~ de tous commentaires. Les milieux autorise sés considèrent la décision des puissan-^ oes au sujet des îles comme devant ren-r dre la situation du gouvernement très diif-& ficile. L'opinion pubJLaue se montre très u intransigeante dans l'abandon de Chio el x Mvtilène. u Ig WWWWWVWWVW\VWV\'WW\V\'WWVVVVWVWW\'WW Voir plus loirs nos Derniè-c res Nouvelles de la nuit. 5 __s Lire Aujourd'hui en feuilietor •1 « LES THEATRES A PARIS », pa» e M. Schneider. p VV'VV'VVVVVVVVVVVVVVVVVVV'WVVWWVWVWVVVVVVWVWVW FRANCE (Correspondance particulière ic l Ktoile belge s i_ Paris, 15 février. 'b Les voyages de Ba chanson II y a deux ans, une délégation français* ^ s'en fut en Amérique participer aux fêté: e données à l'occasion du troisième cente §_ naire de Cha.mplain. Champlain . est ne !e dans notre Saintonges, entre oes province: i- si savoureuses que sont le Poitou et h Guyenne. C'est, de Saintonges- qu'il parti pour explorer le Canada qu'il fit françai: et qui est resté français. e La délégation, composée de MM. Hano taux, Lamy, Bazin, de l'Académie ; Vida ;e de Lablache, géographe, professeur à h Jr Sorbonne ; Barthou, député ; d'Estour }S nelle de Constant, sénateur : général Le \ bon, membre du conseil supérieur de lf u' guerre, célébra notre compatriote commi 's il convenait. Promenée de ville en ville, i 3- y eut, on l'imagine, profusion* de banquet: 3» et cascadcs de discours. Un aimable Amé , ricain. excellent lettré, M. Henry Way e land Hill, vient de se faire l'historiographi de cette expédition dans le monde où l'or ^ commémore. Ci : un volume. !S Ce volume serait sec et destitué d'intérê r- s'il n'était qu'un mémorandum relatant le: faits au jour le jour. M. Hemy Waylanc e Hill a fort heureusement évité cette aridité :e en entourant ses notations de commen " taires dont Champlain est le prétexte e r" le centre. Et dans cent anecdotes glanée; IC au fil des siècles, comment ne pas releve; avec émotion que là où Chamolain es i- passéj il reste encore du Champlain, pous e sant de fortes racines. Il est venu avec se: 'S compagnons et ils ont chanté. On chante encore leur>s chansons. Tout là-bas, prè: n des grands lacs ou sur les bords de la ri ^ vière de Québec, les vieux refrains célè bres au temps où régnait notre roi Hen à ri IV, restent toujours en honneur : e Dans ma main droite, y a-t-un rosier <Qni fleurira, Manon Ion la U Qui fleurira au mois cle mal. j_ Entrez en danse, joli rosier I Et embrassez. Manon Ion la Et embrassez, qui vous plaira. Cela fait danser. Mais il n'y avait pas e que des danseurs avec Champlain ; il j avait surtout des navigateurs. C'est à cette / circonstance que nous devons sûremen ^ cette vieille chanson laissée par nous qu ^ aide aujourd'hui les Canadiens à tirer sui les rames : û Fringue, fringue, sur la rivière, i Fringue, fringue, sur l'aviron. £ La chanson, le refrain populaire sur e tout, est le meilleur véhicule d'une Lan . gue. Chacun comprend pourquoi. On doi i- s'estimer fort heureux lorsque ce véhicule e conserve un véritable cachet d'élégance comme c'est le cas au Canada. Malheureu sement, il n'en est pas toujours ainsi. Je t me souviens d'une fête offerte, il y a une "l vingtaine d'années, par des Français df _ passage à Christiania à Ibsen. A la sortie I- du banquet, parmi le populaire, un Norvé - sien, pour nous faire honneur, chantail i à tue-tête : Joséphine, elle est malade, tan e dis qu'Ibsen, ignorant le français, lui ser s rait vigoureusement la main pour le re-1 mercier de sa délicate attention. e Dans le même ordre d'idées, je conserve le souvenir d'une soirée assez triste dan? r un petit village d'Asie-Mineure. Après dî- - ner, j'errais très prudement dans la nuit - noire à la recherche de ces impression? 6 inconnues que poursuivent plus-ou moins tons les voyageurs. Subitement, j'entendis ^ une voix. M'étant rapproché d'elle, j'en- ,, tendis qu'elle modulait en français, mais t quel fmnçn^ ! C'était'« Vien« Pou poule» - rengaine célèbre alors, chantée par un artisan grec ou arménien s'il n'était turc Mieux vaut certes le rosier de Manor des Canadiens que Joséphine ou Pou poule. Mais mieux vaut encore ces héror nés un peu vulgaires que rien. Cela prou ve, comme disait Le soldat de Balzac (c qu'il y a de la France partout. » J.-M. Gros. ALLEMAGNE /Correspondance particulière de VEtoile belgï Berlin, 13 février. NOTES BERLINOISES Scherl Une note publiée aujourd'hui dans le journaux annonce que M. August Scher vient de céder à un nouveau syndicat, la tête duquel se trouve M. von Kruegei l'entreprise de publicité qu'il avait fondée Ce nom, « August Scherl », cela ne vol dit peut-être pas grand'chose, en Belg que. A Berlin et dans toute l'Allemagm il est universellement connu et général" ment admiré. Car M. Scherl est le fondî teur du journalisme moderne en Aliénas gne. C'est lui qui a rendu possible la révi lution qui s'est produite dans le joumali me et, surtout, dans l'industnie du journj depuis trente ans. Ou mieux, cette réVi lution, c'est lui qui l'a commencée. Mai] tenant qu'elle est consommée, il se retir ayant bravement accororpLi sa tâche < creusé son sillon. Il ne so retire pas, ma heureusement, avec tous les honneurs c la guerre, de la terrible guerre qu'il a m née depuis un quart de siècle. Mais le journalistes étrangers eh fonctions à Be lin doivent à ce précurseur un salut de plume au moment où M. Scherl se voit fo cé de prendre sa retraite. August Scherl est arrivé à Berlin il y une trentaine d'années, venant de Dusse dorf, où son père était libraire. Il rt'ava * pas un pfennig, mais il avait des idée Il en avait notamment sur la presse c son pays, qui était alors plongée dans u sommeil d'où rien ni personne ne sen bîait pouvoir l'arracher. Cet éveilleur, e Siegfried, ce fut August SJcherl. Il fut premier dans oo pays e£ui sonîgeât à ut , liser le télégraphe et le téléphonie dans ; presse. Dans le Lokal Anzeiger, qu'il foi da comme hebdomadaire en 1883 et dont . fit un quotidien dès 1885, il montra ce qu' pouvait faire : Un journal vivant. On e saya de tuer cette feuille sous le rictieui On l'appela Skandul Anzeiqer, potir lui r procher son amour de la ^sensation. Rie n'y fit. La clientèle allema nde, qui ne 1 sait chaque matin que des colonnes d"^: terminables commentaires ^ur des évérï ments déjà rancis, se frotta les yeux lor 1 qu'elle vit un journal nouveau, informé ' rapide et ne, prenant pas parti dans 1< ; querellés politiques, tout en exposant i 5 thèses dès adversaires et permettant ai 5 lecteurs de se faire une opi nion. Et ce f: 1 aussitôt le succès. En 1889j le Lokal A t zeiger dut devenir bi-quotid',ien. Son dire 5 teur, marchant avec son époque et mên la devançant, appointa eies correspoi " dants dans toutes les grandes villes d'A ' lemagne et d'Europe; il dépêcha des ea L voyés spéciaux» aux quatre coins du gl " be avec mission d'en rapporter de « ] ■ bonne copie». Il fonda d'autres journau L notamment la Woche, cet hi^bdomadaii ; illustré à couverture brune q ue l'on vo 1 partout en Allemagne et à F étranger, > Tag, Sport im Bild et Garlc-rilaube, sor ■ de magazine assez fade à T.usage des f; ■ milles ; il ouvrit dés succursales dans Be î Mn et dans les provinces ; 'il obtint la co: 1 cession de l'Annuaire de Berlin et .de c lui d'une douzaine d'autres grandes ville : Cet homme fait vivre aujourd'hui un pe » pie de près de 10,000 persa nnes. Les b l reaux de la Zimmerstrasse sont colosstau le nom si bref, si net, si précis de Scliei y est inscrit partout, — sur les murs jusque dans les traditions de cette entr prise mondiale qui est comme sortie c son cerveau. Et cet homme pratique est une sor d'idéaliste. Sans doute, dira-t-on, il a fa fortune; mais beaucoup d'idéalistes oi fait fortune. Ce sont des idéalistes q ont réussi, , voilà tout. M. Scherl ava dans sa jeunesse une grande icïée, u « dada » : rendre le peuple plus heureu et cela par la diiffusfo^ de la lecture. Ne seulement il a fondé dans ce but les jou naux que j'ai dits, matfs aussi une Ôbrs rie circulante, il a institué un noirves système de caisses d'épargne populaire et niême soutenu des théâtres populaire ce qui est peut-être un peu. naïf, tout ( . même... ' Et cet homme dont le nom est si'r , pandu en Allemagne, ^bien peu de pe sonnes peuvent se vant?6ïr de l'avoir j; [ mais vu. C'est le Pierre I' Hermite du jou, . nalisme/ Il est presque aussi difficile d-o tenir une audience de lui\ qu'il est.malais d'en obtenir une de l'empereur. Il diri^ son énorme entreprise du-fond de son c; binet, donne ses ordres ,à • deux ou tro ' secrétaires qui las communiquent aux r dacteurs en chef des journaux. Cet isoh ' ment lui réussit. T1 lui permiet de pense ' aujourd'hui à des solutions aucpje 11 es s< cioncurrents ne soiïgeront ejue dans si mois. A côté de ses affaires, il n'a -qu'une pa sion, les oiseaux# Et cet amou^ voué à i gent qui vole et qui piaille — j'entends le oiseaux — a une origine singuliè re : Aloi que le jeune August était, encore \un pet maraudeur, il vola un jotir un nid II e conçut un violent remords qui ne lo^quitt pas durant des années ; il résolut de n parer le mal qu'il avait fait, et tous ifes an il fait placer à ses frqis des perchcfirs e des cages dans les allées.du Tierg^rter pour que les oiseaux de passage et leW <o seaux blessés y trouvent asile. Et' û' temps à autre, les colonnes cfu Lokal-Ar zeiger entonnent un « los » en 1'honnGu des oiseaux que vçnère M. August Sch?Ti C'est donc une physionomie bien origj nale que celle de M. Scherl, • fondateur d journaux,, grand, brasseur, d'affaires, — e oiseleur. Et chose étrange encore, cet hom me qui a tant fait pour le progrès de L presse illustrée, n'a peur que d'une chose i d'un appareil photographique braqué su lui. Et c'est en vain que l'on chercherait ; - Berlin une photographie reproduisant se - traits... X. LE BILAN DE SA VERNE Nous tenons de bonne part que les au torités militaires ont décidé le retour ; Saverne du régiment d'infanterie n° .99 qu fut envoyé aux camps de Haguenau et d Bitche au lendemain de la fameuse cor férence de Donauescliingen qui suivit elle même le vote de défiance du reichstag er vers le chancelier. A ce moment on cons: déra cette mesure comme la juste sanctio des regrettables incidents dont Saverne fi le théâtre le soir du 28 novembre derniei Mais depuis lors un revirement cornple s'est produit. Les lieutenants Schadt et vo Forstner ont été acquittés, le colonel vo Beutter a non seulement été acquitté, mai il est devenu un héros national pour le milieux patriotiques allemands, le génén von Pelet-Narbonne, qui présida le coi seil de guerre et qui était encore colonel : y a six mois, a reçu le commandement d la division de cavalerie de la garde pru: sienne. Le chancelier de l'empire, blâra le 5 décembre dernier, a pris l'offensive son tour et il a critiqué la prétendue fa blesse de l'administration civile en Alsaa Lorraine. Le gouvernement de Strasbour répondit par sa démission. Maintenant un nouveau ministère e: nommé et tous ses membres sont des fon tionnaires prussiens. Le statthalter imp ie rial est encore à son poste, mais c'est u 3" intérim et avant peu il sera remplacé ÎS son tour par un personnage encore il ri connu. Enfin, une information officieux a dit que le général von Deimling, en q1 l" tous les Alsaciens-Lorrain voient le vér table metteur en scène des incidents c â Saverne, restera à son poste. ?" Le bilan.de ces importants, événemen ^ peut dès à présent être dressé. Les aut 3- rités civiles sont sacrifiées et les autorité e militaires triomphent sur toute la, lign n Les officiers qui'ont été personnelleme: engagés d'ans les incidents ont été dépl ^ cés avec avancement. Le ministère cl'A ^.e sace-Lorraine a été mis dans l'obligatic 1_ de se retirer et il est remplacé par un ir a nistère prussien. î- il LES DEBITANTS ALLEMANDS ET LA LOI " Depuis plusieurs années le gouvern s" ment impérial étudiait les vOie« ef moVe] e* de rernéelier à certains 'tbus constat e~ da.Tis Tinauscrte hùiehere eidaris i\-s déî>j f1 de boissons. Cette étude a abouti à un pj jet de loi réglementant à nouveau la m tière et qui a maintenant été soumis î i reichstag après avoir reçu l'approbatie s" du conseil fédéral, donc des différen ^ gouvernements confédérés. Le projet tei ^ ' à donner aux- autorités les moyens d'i iS contrôle plus sévère et d'une surveillan lx plus efficace. Il veut soumettre à la co ^ cession préalable non seulement les débi v de boissons alcooliques, mais aussi lès a c" très débits où d'une façon illicite on se te \cles boissons suspectes et où se comim lent d'autres abu»s dont la surveillance e cC'autant plus difficile que ces débits n'o 1 ! peas besoin de demander la concession à i police. Comme les règlements actuels a suffisent pas pour éliminer des personn ^ j trop peu sûres, il convient de montrer pl y [ dTexigences quant à leur moralité. La cc ^ cession sera refusée si ces conditions ■e sont pas remplies. D'autre part il ne se "e accordé de concessiorss que si le besoin t vratoent établi. r" Ces questions de concessions actuel v ment réglées par des statuts locaux ou c e" | arrêtés préfectoraux relèveraient dési i mais d'ime loi unique pour l'empire. i- ■ ' .... I AFRIQUE DU SU] et jCorrespondance partUntliète de l'Ètoile bel Kiniberley, 22 janvier La grève des employés de chemin :e fer et la grève générale. — Comme 1, est appjéciôe l'attitude du gouverr ^ ment. it Le service clés trains est maintenant n peu près rég.Uliçà', la plupart l^s mines t: î, vaillent comme d'habitude, IOîs grévisf n demandent à! être réintégrés dar.Ns leur e r- ploi et le retenir à Fétat normal qV-s choi i- ne semble pliis être qu'une question u jours. s, Le parlement doàt se réunir le 30 cc s, rant. Qn pensait que la date de sa .renti Le serait reculée, il n'en est rien, paraît Le gouyernement ' est sans doute déA ire 5- de liquider au plus tôt toutes les quesV'ic r- que ne. manqueron t pas de soulever v i- derniers événements?, en même temps qb r- peut lui tarder d'o'btdnir, un vote oouvra 3- les dépenses de mobilisation partielle d ;é troupes de « Defence I^'orce ». II n'est- p, e à prévoir .qu'il rencontre la moindre dif i- culté. ls D'abord le parti, dutch n'a jamais fa §- montre d'une grande tendresse vis-à-vis e l'ouvrier et quélqiie>-uns de s'es 'niembr- r sont portés à considérer la grève comn « un aote de rébellion plutôt que comn x l'exercice d'un droit qu'il faut respecter. I parti ne saunait donc dôsapprouver les m s- sures prises par l'autorité, si extrêmes, a autocratiques même qu'elles-aient pu êtr !s D'ailleua's, .s'il le fa-isait, ' il devrait, e •s bonne logique, refuser de sanctionner l it dépenses encourues en cette occasion, n cela, il ne peut guère y songç*r, quand o a dépenses représentent en graiicJe partie :- paiement des dutchs appelés ' sous les a s mes. t Le parti de l'opposition ne cesse, dar u ses journaux, cle féliciter le gou verneme.' i- pour l'énergie qu'il a déployée) Ses prii e oijp.aux représentants au parferaient .sor v des chefs de l'industrie minière, dX leur a] r\ probaî.ion est évidemment acqi'if?e au goi ve.rnement toutes les'fois qrre ses HCtesC se - \\ent les intérêts de l'exploitatiorr ;^es m 3' n^s. Dans lés." circonstanoes présentes t ne ,peut donc faire autrement que* de h - accéder son appui. i Le parti hértzogiste, quel cpie soit so 85' année. 3Nr° 4T

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