L'étoile belge

1993 0
15 February 1914
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«■<"' Dimanche f5 fevrier 1914 PRIX DE L'ABONNEMEWT i POUR BRUXELLES : Un an : 12 fr.; 6 mois, fc. e.j»; 3 mois» fe. 3>ô« ' POUR LA PROVINCE* Du an : IC fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 Ja BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts d& 9 à 161k. Enpnviace il Surfît de renteUreleprixete l'abonnement au- facteur Edition G 65' année. — 46 L'ÉTOILE BELGE France, Angleterre, Alleinigue et 1 9 ^ , par trimastre M .■ i r ANNONCES : 45 cm" la ligne; minimum 4 lignes, fr 169 HoSan<Ê!y|lï-SS^ j| 0611(1016$ ffi HUMefS smr0 mlLe.r0ffiCa "e PaMW*' Baromètre du 15 février à heures Tempér. moyB* normale, 14 o°0 Maximum do la ^ille, pJ9 Minimum de la " l Baromèt.,le 14, '/<$K à8 h-> 761*rau Quantité d'eau de 8 à 8 h"*, o>\ Prles241i., 8mm4 Observations (j lZj [h i çA c& \ de midi Température, I] iEBoffl X niS )| 1?°G Baromètre, |i-=r^;aP * nlQ~2|| 761mra2 Humidité(100= l\.*.x • éj B lium. absol.), 84 Ventdominan vvcî? J?/ r* B SW Déclin, maga. V // I2°54'2 Ephémérides /M VT le Yo février Soleil: Lune: lever, 6h.f>8 lever, "h. ♦» coucher, 1Gii.58 coucher, 8h.o0 Prévisions de l'Observatoire : Vent W. modéré; pluie Service des maSles (Dslendc-Douvres Etat de la mer, le 15, à 4 heures : agitée ÉTRANGER •J-.&4. filOtiî CleS SJAi. 3jO il~l*ù.n. «atf *. la 'Ei^sjeBW.auSiO* Les puissances 'de la Triplte 'Allianc se sont enfin mises d'accord avec celle ;de la Triple Entente au suj«t de la nol :i,i-laise relative aux frontières mér dionales de l'Albanie et aux îles de 1 .mer Egée. Cette note vient d'être remis a Athènes et une démarche a été fai! simultanément à Cons'iantinople. Lu solution imaginée par l'Angleteri ronstitue un compromis. La Grèce l'a îles sacrifices en Albanie, mais ell obtient de larges satisfactions dans 1 pe'r Bgée. Lu Grèce récCamait. on le sait, I'ar nexion de toutes les îles de la mer Égé< aussi bien de celles encore occupées pt l'Italie que de celles dont elle a fait ellt mt-ine la conquête. On sait aussi que le puissances s'étaient réservé le droit d : i .t uer sur le sort des îles et de détei miner les frontières de l'Albanie. 1 lUtlie a prétendu que la questio des îles qu'elle occupe est à régler un quement entre elle et la Turquie et qu les autres puissances n'ont pas à intei venir. Mais l'Angleterre a rappelé qu I Italie s'était engagée, vis-à-vis de l'Ei ■ ope, à évacuer les îles dès que seraier i > ru plies toutes les stipulations du trait de Lausanne. Le gouvernement italie •i biwi dû renouveler cette assurance II u été entendu que ces îles, les îles d JioOécanèse, seront restituées à la Tui (jfiie lorsque les derniers soldats turc •auront quitté la Lvbie et que la Turqui ile\ïa accorder à ces îles unë large aut< 'iiomie. Ces îles échappent donc à 1 Grèce. Mais la Grèce se voit attribuer toute le- autres îles de la mer Egée qu'ell a\ait conquises et qui, de plus, son lubitées par des populations grecque Cc 9ÙX est aussi d'ailleurs le cas de îles du Dodécanèse. La Grèce devra ce pendant restituer à la Turquie les deu petites; îles d'Embros et de Tenedos, qi ' uiuiandent l'entrée du Bosphore e luftt la possession est, par conséquen! liceessaire à la Turquie, ainsi que 1 petite île de Castellorizo. sur la eût l Asie-Mineure. La Grèce conserv ainsi les îles de Chio et de Mytilène que la Turquie revendiquait avec fore parce qu'elles ont une importance stra tégique considérable à raison de leu ••proximité des cotes de l'Asie-Mineur 1 I du port de Smyrne. La Grèce devr. seulement s'engager à ne pas en fair une base navale et à n'y exécuter aucui «ménagement qui pourrait constitue e une menace pour les possessions voi-:s sines de la Turquie,. £ Comme enrnpfinsatinn. la Grèce doit, renoncer à la rectification de frontière a qu'elle réclamait du côté de l'Albanie, e de façon à incorporer au royaume les ,e districts de Koritza et d'Argyrocastro,. qui sont habités par des populations en ,® majorité grecques. Peut-être cependant M. Venizelos, au cours de son récent e voyage dans les capitales européennes, a a-t-il obtenu quelques concessions peu importantes. J" Il doit en coûter à la Grèce de renon-' cer à des territoires grecs comme celui 1 de lvontza. Mais le gouvernement se •" rend compte que la transaction lui fait encore, en somme, la partie belle. Il se e rend compte surtout qu'il serait vain pour lui d'essayer de résister. D'autant plus que les puissances déclarent 1 qu'elles ne reconnaîtront définitivement la souveraineté grecque sur les îles e qu'après l'évacuation des territoires " épirotes attribués à l'Albanie et encore ( occupés par les-troupes grecques, éva-euation qui devra être terminée au \ 31 mars. La Grèce devra, en outre, refn-;l ser tout appui aux bandes volontaires, aux bataillons sacrés qui s'étaient cons-j tit.ués pour résister à l'établissement de la domination albanaise. g II n'est pas douteux que la Grèce pro-e cédera à l'évacuation dans les délais !_ fixés. Mais les bataillons sacrés désar-a meronl-ils ? Et dans la négative qui est-ce qui les mettra à la raison ? Les forces g albanaises sont tout indiquées, mais ^ elles pourraient bien n'y pas suffire. Les ^ puissances se sontrelles mises d'accord pour exercer, dans ce cas. une action commune ? Et la Turquie se résignera-t-elle à x renoncer à toute revendication sur Chio I et Mytilène ? On disait le ministère t résolu à repousser toute solution qui impliquerait la perte de ces deux îles ( pdur la Turquie. 11 est vrai que les ptiis-e sances ont un moyen de l'amener à com-e position : c'est de lui refuser tout appui financier au cas où il refuserait de se g soumettre à leur décision. Mais les _ puissances qui ont à leur disposition r ce moyen de pression voudront-elles ■ renoncer aux avantages qu'elles cornp-x tent précisément retirer de l'aide finan-3 cière qu'elles s'apprêtent à donner à la i Turquie ? Les puissances ont-elles envi-r sagé d'autres moyens de pression ? NOS DÉPÊCHES Services spéciaux d e l'ETOILE BELGE FRANCE Prochaines visites royales Au conseil clés ministres, tenu samed jnatHi, M. Douniergue a entretenu ses coj legites du prochain voyage en France de souverains d'Angleterre et de Danemark J.a visdte des souverains anglais aura liei 1 -1 avril et celle des souverains danoi ''' on 16 mai. 1/6 1 erripa d'it que la diurée du séjouir dft scruveradns! anglais en France sena de u*o.i; jours. La date des élections ' 'es mmisti'es n'ont pas encore arrêté 1) ^làte des élections législatives, mais il s< confirme qu'eWes auraient lieu le 26 avril Védrines veut se battre en duel Yédrineè, qui vient de rentrer à Paris ? dit qu'il allait immédiatement constitue; ' ; témoins contre M. Qudnton, présiden 1 la Ligue nationale aérienne, auquel i truandera réparation par les armes, dan; ' " y i- heures, car il refusera des excusas ' -i on objecte que Vedrines est disquali 1 ayant refusé, au Caire, de se battre contre M. Roux, il télégraphiera à M. Rou> f'u -'1 est prêt à se battre avec lui à sor -'"tour au Caire. ^'édtrines veut avec 'M. Quinton, un >d/u>e i! !t) pas au revolver td^ordomnance ; el • -mme on objectait qu'aucun témoin n'ac-•ptera de paineilles conditions, il a dit : L ^i"i f qu'uin de nous soit fauehé. ^ éd rimes est d'écidé à 'Se livrer à dei v ' •• de fait s'il n'obtient pais satisfaction. Vprès avoir réglé son différend avec M. " inton, Védrines compte aller à Limou> v" 1 <a fiamille et faire une oam-pagne élec- I " 'le de 3 ou 4 jours en vue des élections • ' i Natives ; puis il ira au» Caire d'où il '' ■'idra au Ca.p par la voie des airs. U estime que son voyage durera 15 jours. Explosion de machine ï p machine à vapeur a fait explosion samedi matin, dans une usine de blanchis Si"-~^ à Boulogne-sur-Seine. Le chaufîeui £ ^ tué. Six ouvriers ont été blessés, donl •'-s femmes, assez grièvement. ALLEMAGNE La popularité du kronprinz f*n télégraphie de Berlin au Temps : U' kronprinz et la princesse Cécik II ' : l>as assisté a.u second bal de la 1 'r l e fait est. fort remarqué. Leur ab- se/i, e du plumier bal de la cour avait déjà " lite lieu à bien des commentaires. Cer-| > journaux berlinois laissent enten* | que les rapports de l'empereur avec fils ne sont pas aussi satisfaisants 'M pourrait le désirer. '•a fiazette de Francfort signale le fait J' "* le kionprinz accepta l'an dernier con-t' é ! ; i volonté de son père la présidence ^n.inneur df l'exposition coloniale qui Couvrira cette ajxuée à Daa>es-Salain. « La chose se passa, dit ce journal, au moment du différend qui survint à l'occasion de la représentation du drame en i vers de Hauptmann à Breslau. » Dauti-es galettes rappellent que le s kronprinz, après avoir promis d'assister . au bal de l'Association de la p-nesse ber.li-i noise le 31 janvier dernier, ne put y aller s par suite d'une invitation à la cour survenue en dernière heure. On cite encore ? bien d'autres histoires au sujet de l'héri-5 tier du trône. Le kronprinz et la princesse Cécile aiment fort le tango que l'empereur vient t d'interdire aux officiers. Des mesures 3 vont être prises contre le port de la moustache taillée à l'anglaise que l'héritier •du trône paraît avoir-mis à la mode dans l'armée. Le commandait en chef du corps de la garde, le général de Plettenberg, vient de lancer un ordre du joua* où il déclare que « la mode qui consiste à tailler la moustache de manière à ne laisser que quelques poils sous le nez ne sied point a.u soldait prussien et est en désaccord avec les traditions allemandes ». La Cor-respondance militaire croit savoir que le ministre de la guerre lancera prochainement pour toute l'aiimée une circulaire d'un genre analogue. ! Fous ces petits potins colportés sous )e manteau avec des airs mystérieux, des réticences et des clignements d'yeux, font peu à peu du jeune prince arrivé de Dant-zig le point de mire de cette cour prussienne ordinairement assez morne. Le gros public de la capitale, toujours très désireux de savoir ce qui se passe au château, s interesse à cet héritier du trône dont on ' parle tant «en haut». On salue et on sourit quand il passe , les Tilleuls, renversé dajis son auto- ' mobile, la cigarette aux lèvres, avec l'allure fort négligée d'utn jeune officier de cavalerie riche et peu soucieux de faire carrière. Malgré ses inclinations politiques ultra-conservatrices, il ést populaire dans cette foule berlinoise qui, comme toutes ; les foules, est fantasque, capricieuse et s'éprend volontiers d'un joli garçon. Les gazettes de droite se complaisent à rapporter les menues anecdotes dont le futur souverain a été le héros. Un jour, il sort d'un cortège de cérémonie pour aller prendre dans la foule une supplique que tend une vieille femme. Il donne 20 mark à la petite bouquetière qui lui offre ses ' violettes, il accoste dams le Thiergarten ■ deux hussards de son régiment, de Dan t. ' zig et leur parle comme Napoléon à ses ' grognards. La presse cle gauche le ménage. Un journal radical se glorifie de l'avoir interviewé. Un autre lui ouvre volontiers les pages de son supplément illustré. Ceux qui jugent excessive cette popularité du prince devraient se -dire que chaque incident, de cour le grandira. Son absence i à une fête de la cour suffit pour que le ( lendemain tout Berlin pa/rle de lui. Rien i ne sied mieux à la renommée du jeune I héritier du trône' qu'une pointe d'esprit < d'opposition et de turbulence. L'évident déplaisir que son attitude cause parfois au palais luii gagne de nouvelles sympathies daais ce public injuste, bizarre et inconstant de grande capitale. Pouvoirs en conflit Gouvernement et reichstag Le gouvernement impérial élabore actuellement un projet de loi d'administration de l'empire pour délimiter exactement les attributions des pou voies législatif et exécutif et qui sera sans doute soumis l'an prochain au. reichstag. Une loi semblable fut déjà élaborée en 1877, mais il ne fut pas possible d'arriver à un accord entre le reichstag et le conseil fédéral, car sur plusieurs points touchant la constitution les deux facteurs législatifs différaient totalement d'avis. 11 fallut recourir à une loi provisoire de contrôle à durée limitée, qui fut renouvelée en dernier lieu en 1910 pour cinq ans seulement en prévision de la loi définitive attendue pour 1915. La nécessité de cette loi est devenue plus urgente ces temps derniers, et c'est ainsi que le gouvernement impérial s'est à nouveau attelé à cette difficile besogne. La loi actuellement à l'étude tentera de résoudre un certain nombre de questions de droit constitutionnel et budgétaire qui donjient constamment lieu à des conflits d'attributions. On sait en particulier que le gouvernement impérial et le reichstag ne sont pas d'accord sur la façon d'exercer le droit budgétaire. Ils ne sont pas non plus d'accord sur lie droit du reichstag de fixer le budget des recettes et celui des dépenses, de réduire ou d'augmenter certains chapitres, de prendre des décisions concernant la dette publique et son amortissement, de fixer le contingent matrieu-laûre des Etats confédérés... Les restrictions à la liberté en Alsace-Lorraine La Gazette de Francfort annonce qu'on a dépo-sé au conseil fédéral un projet de loi complétant la loi d'Empire sur les associations par le droit de dissolution des associations, et un autre projet sur l'a presse donnant au gouvernement d'Alsace-Lorraine le droit •d'interdire dans les pays (d'Empire, même les écrits publiés en Allemagne, mais en langue étrangère. Sur la date de prése/ntation de ces projets de loi au reichstag il n'y a rien encore de décidé. Les négociations iranco et anglo-allemandes On mande de Berlin au Temps : Selon des informations parues dams la presse berlinoise les négociations franco-alleuiandes avancent rapidement. L'accord .pourra étue sous peu paraphé par les négociateurs directs sous réserve d'examen par les deux gouvernements. MM. Sergen t., Ponsot et .klapka partiront probablement pour Paris la semaine prochaine.Les négociations anglo-allemandes sont également en bonne voie. Les arrangements relatifs à l'Asie Mineure paraissent être terminés. négociation^ qui se rapportent à l'Afniique centrale demanderont quelque temps encore. Un remède périlleux D'après les Berliner Neuesten Nachrich-ten l'Office impérial d'hygiène songe, vu les accidents qui se sont produits par l'usage du 606 a in terdire son emiploi en Aile magne ou à ne l'autoriser que sous le contrôle de l'Etat. Le 23° Zeppelin On mande de Berlin au Temps : Le 23e ballon Zeppelin, vient d'être terminé aux chantiers de Friedrichshafen. Il sera aussitôt, après ses premiers ess>aûs, acheté pour l'armée et numéroté « Z 8 ». Il -sera provisoirement stationné à Trêves, puis transporté à Dusseldorf dès que le hangar qui lui est destiné sera construit. Le médecin et la morphinomane Le docteur F.ranz Mû lier qui dirige dans les environs de Bonn un établissement où il traite les gens ayant abusé de la morphine, de l'alcool et autres stupéfiants, re-oevait, en 1903, une patiente atteinte de morphinomanie. Quand, quelques semaines plus tard, elle sortit, elle n'était pas encore complètement guérie, mais le médecin crut cependant pouvoir lui donner une ordonnance pour la morphine. Elle abusa de l'ordonnance, aussi dut-elle retourner en 1909 dans un asile et elle mourut en 1911 des suites de l'intoxication. C'est alors qu'on découvnit le rôle du docteur MùïHer. Il fut traduit en correctionnelle et condamné à 375 francs d'amende pour grave imprudence dans l'exercice de son ministère. La cour suprême de Leipzig vienit dte confirmer l'arrêt de première instance. ITALIE La reine-mère indisposée Le Giornale d'italia dit que la reine-mère est atteinte d'infruenza depuis le 12 Février. Le bulletin médical dit cependant que la température qui était vendredi de 39 degrés est descendue samedi matin à l'était normal. Une amélioration notable s'est produite samedi après-mid/i. RUSSIE Le remaniement ministériel et l'alliance franco-russe A r occasion de l'arrivée de M. Paléoto-gue, la Gazette de Saint-Pétersbcru.rg déclare que, de même qu'un changement de zabiriet français n'a jamais compromis la sta.biMté de l'alliance, la modification ministérielle qui se produit actuellement en Pcusjsiie n'amènera pas un état dte choses nouveau susceptible de créer des difficultés à M. PaléoJogue. D'ailleurs, les idées le M. Goremykine sur la [politique étrsn-?èa*e ne diffèrent pas de celles de M. Ko-iovtzof en ce qui concerne le maintien de la paix européenne et la pacification -de la presqu'île balkanique. Le journal estime ïue M. P.aleologue, par sa connaissance les affaires balkaniques, contribuera utile-nen-t à., cette dernière œuvra SUEDE La crise ministérielle Se conformant à -une nouvelle invitation lu roi, M. de Hammarskjoeld, gouverneur le la province d'Upsal, a promis d'essayer le former un nouveau ministère. Le roi a présidé une réunion du conseil les ministres. BULGARIE Pour les agriculteurs des provinces conquises Le conseil des ministres a décidé d'autoriser la Banque agricole à accorder des emprunts jusqu'à concurrence d'une somme globale de cinq millions aux agriculteurs des territoires nouveaux qui auront, au printemps prochain, un- grand besoin d'argent pour se procurer des instruments aratoires afin de labourer et d"ensemencer .les clwnps. Des fonctionnaires spéciaux seront Cahargés de la fixation des crédits à accorder aux agriculteurs. GRECE Prochain mariage princier La Gazette de Voss de Berlin annonce de Bucarest que 1-e prince Georges de Grèce a demandé en mariage la fille aînée d'il prince royal. C'est en avril, à l'occasion de la visite du conjpifce royal de Grèce à Bucarest, qiue les fiançailles seront annoncées officiellement. AFKBOUE Un village exterminé Un voyageur, récemment arrivé à Noi-robi (Afrique orientale) venant du Nord, raconte qu'un village entier, de la tribu des Rendille, comprenant 200 hommes, femmes et enfants, a été exterminé par les indigènes Borani. Les Borand foraient une tribu habituellement paisible, niads ils sont continuellement pillés par les Rendille. Les autorités gouvernementales de Sam-buru ne purent pas empêcher leurs incursions. Des combats se produisirent près du marais de Lorion. PERSE Prochain couronnement du chah le .prince régent vient de lancer une proclamation aux ternies de laquelle le chah avant atteint sa majorité, sera couronné à la date du 31 j'uillet. ETATS-UNIS L'hiver Une abondante chute de neige retarde les communications entre New-York et la banlieue, et cause de vives souffrances parmi les sans-travail et les sans-abri. Les églises et les temples servent d'asiles de nuit. ANTILLES Les événements à Saint-Domingue Le gouvernement haïtien vifl#t de faire notifier le blocus diu -port du tap Haïtien qui est occupé par les partisans de Théodore.JAPON Les -scaudalos ue la ii-arine Répondant à uine interpellation, devant la chambre haute au sujjet de l'affaire des scandales maritimes, Le ministre de la marine a reconnu que les0]aits déjà découverts imposent le renvoi » e l'affaire devant le conseil d'e guerre. Voir plus loiiri r&os Dernières NouveSIes cS© fia. nuit. Les mirais Mes La remise de la note des puissances à la Porte La réunion des ambassadeurs à Cons-tauitinople <a décidé que le doyien dm coups diplomatique,, l'ambassadeur d'Autriche, remettra au grand vizir une note collective rédigée dans le sens suivamt : la Turquie et la Grèce ayant remis la solution de la question des îles entre les mains des grandes puissances, celles-ci ont décidé que toutes les îles appartiendront à la Grèce à l'exception de Tenedos, Embros et Cas-tellorizo. La Grèce devra prendre envers la Turquie, certains engagements parmi lesquels ceux de ne pas fortifier les îles de Chio et de Mytilène, d'empêcher la contrebande fit d'assurer la protection des musulmans qui sont en minorité dans ces iles. La question des Pomaks De source officieuse bulgare on diéolaa*e entièrement dénuée de fondement la nouvelle publiée par la Wiener Allgemeine Zeitunsi relative à la remise à Sofia d'une prétendue note comminatoire de la Turquie sur la questicm, des Poina&s, question qui aurait provoqué la rupture par la Turquie des pourparlers relatifs au traité de commerce turoo-bulgare. Le gouvernement turc n'a fait remettre aucune note de ce genre à Sofia. La question des Pomaks n'a du reste été liée à aucun moment à oeil® du traité de commerce. FRANCE (Correspondance particulière de Z'Epoile belge) Paris, 14 février. La liberté de l'erreur Le ©rime de la Grand'Palud promet d'être véritablement ce que J. J. Weiss appelait <c un beau crime. » Nous voulons dire par là que l'assassin ne se fait pas arrêter d'un seul coup, qu'il y a du mystère, de l'imprévu, des péripéties, du drame en un mot, un vrai drame qui se déroule sous les yeux du public installé là en spectateur et en spectateur qui ne paie pas sa place. M. Cadiou, lui, a payé de sa vie. Néanmoins, il n'est pas la seule victime de cette affaire. Il y en a une autre : M. Louis Pierre, accusé dès la première minute et arrêté incontinent non point parce qu'il était coupable, mais parce qu'il était possible qn'il soit coupable... comme vous et moi. Contre lui, pas de preuves, à peine des soupçons, constitués par l'affirmation d'une voyante extra-limpide ou lucide et les clameurs compréhensibles d'un frère réclamant justice et conduit par sa douleur à vouloir qu'on arrête n'importe qui, dans le but de découvrir le meurtrier de son frère. Que le frère raisonne ainsi, cela s'admet. Mais le magistrat? N'empêché, le magistrat instructeur a été pris de la même émotion et sans hésiter il fit mettre M. Louis Pierre sous les verrous, quitte à s'expliquer avec lui par la suite. Ici, nous touchons au grand problème du respect de la liberté individuelle, problème qui se pose non pas seulement en France, mais d'ans tous les pays du monde. La liberté individuelle n'est qu'un vain mot. Dans la recherche d'un accusé, la justice doit errer, c'est fatal. Eille a le droit de soupçonner à tort, puisqu'elle ouvre tout grand le champ des hypothèses. Qu'elle tienne à l'œil un individu parfaitement innocent, cela lui est permis ; mais qu'elle Je fasse arrêter sur un simple soupçon, cela dépasse la mesure. La j ustice répond : l'individu se sentant soupçonné prendra la fuite s'il est coupable. Pas du tout : il suffira de le faire surveiller par la police. La justice étant faite pour protéger les citoyens, c'est les protéger de la meilleure façon que de ne pas arrêter, au nom de la loi, des citoyens qu'après quelques semaines d'incarcération on reconnaît comme innocents. Voyez ce qui arrive à M. Louis Pierre. On l'a arrêté sur des indices vagues. Depuis, tout ce qui est révélé par l'enquête tourne en sa faveur. Parle-t-on de le relayer ? En aucune façon ; le juge n'y pense même pas. La question n'est plus pour ce magistrat de prouver que M. Pierre est coupable, il attend que l'inculpé démontre son innocence. Pour ma part je ne connais rien de plus odieux, je ne connais pas de pire supplice pour un honnête homme. D'autant que le préjudice est à la fois moral et matériel. Un prévenu, «dont on reconnaît l'innocence, reste plus ou moins taré après son incarcération*. Pense-t-on que M. Louis Pierre pourra s'employer aisément lorsqu'il aura été libéré ? Tel n'est pas mon avis. Il portera le poids de l'erreur du juge d'instruction. C'est cela qui n'est point admissible et c'est cela, d'ailleurs, qui explique pourquoi ces juges en prennent tant à leur aise avec la liberté... des autres. Ah ! s'ils étaient responsables de leurs erreurs !... J. M. Gros. ANGLETERRE (Correspondance particulière de i étoile belge) Londres, 13 février. Nouvelles de la cour Les détails du voyage du roi George à Paris, au mois d'avril, ne sont pas encore réglés. On sait seuiement que le voyage aura lieu du 21 au £4, et que le programme ne sera pas aussi chargé que ceux des voyages présidentiels français à Londres. Un petit détail amusant et caractéristique est qu'il n'y aura pas de représentation de gala- ù l'Opéra de Paris, La vérité est que le roi et la reine, au contraire d'Edouard VII et de la reine Alexandra, ne sont pas du tout amateurs de musique et encore moins de 'la musique d"Opéra-On les voit rarement, dans la saison, à Covent Garden et ils ne sont au théâtre que rarement. Quant les souverains anglais vont passer quelque temps chez un de leurs sujets qui a l'honneur d'être de leurs amis personnels, et que celui-ci veut les distraire, il ne leur donne qu'un concert, composé ©n général de chansons de genre ou de piécettes courtes, qui délas^ sent et amusent sans fatiguer. C'est un point fort compréhensible, à une époque où la musique a pris un caractère nouveau et où tout opéra demande, pour être compris et apprécié, des connaissances musicales techniques et une étude préalable. Quand le roi et la reine reviendront de Paris, ils recevront ici, au commencement du mois de mai, la visite du roi et de la reine de Danemark, et il est question, pour l'été, d'un voyage officiel des souverains anglais en Ecosse et d'un séjour au château d'Holyrood. Ce soir aura lieu au palais Buckingham, la première cour de Tannée et la sadson officielle aura commencé. De l'avis général, la saison 1914 doit être très remplie et très animée et l'on doit espérer que les événements politiques ne viendront pas l'interrompre ou en compromettie le succès.La question irlandaise D'ailleurs l'atmosphère politique, si chargée, si menaçante, la semaine dernière, s'est éclaircie un peu les deux premiers jours de la session. Il n'est pas douteux que cette accalmie est due au passage si grave et si important du discours du trône relatif à l'Irlande. Ainsi que je l'ai fait remarquer le jour même de l'ouverture de la session, il était impossible aux chefs de parti de ne pas entendre l'appel à la concorde q.ue leur faisait le souverain ou, par sa bouche, les ministres, puisque le discours du trône, on le sait, est l'œuvre du cabinet. Cependant, ce n'est un secret pour personne, que le problème irlandais est une des préoccupations principales, sinon la principale du roi George, qui. très patriote, très Anglais dans le vrai et le meilleur sens du mot et dont la sollicitude pour tous ses sujets est si grande et si sincère, ne désire rien tant qu'un règlement amiable de cette question. Il y a donc lieu de croire que ce paragraphe du diistQOurs du trône a été rédigé sous la forme si remarquable qui lui a été donnée snr le désir même du souverain. L'effet a été immédiat sur les chefs de parti et notamment sur M. Bonar Law, sir E. Carson et M. Redmond. Autant qu'on en peut juger actuellement, M. Asquith est disposé à exclure l'Ulster du home rule ; et sir E. Carson et M. Redmond paraissent disposés à adopter cette solution. Peut-être sir E. Carson la consi-dère-t-il comme définitive ; mais il n'a pas moins reconnu que si les nationalistes sont adroits, ils peuvent attirer à euxTUl-ster. Quant à M. Redmond, il est bien certain qu'il a la conviction qu'au bout d'un certain temps, l'Ulster se joindra a.u reste de l'Irlande. Ce q.ui est à noter, c'est que M. Redmond, comme sir E. Carson, ne parle que d'une Irlande et d'un peuple irlandais, ce qui est un bon signe. Chose assez remarquable, les gens les rnoin<s conciliants, en ce moment, seraient les libéraux anglais. Us estiment que M. Asquith a été ■ trop conciliant en reconnaissant d'une fa- 1 çon aussi chaire la possibilité d'une guerre i civile en Irlande et en assumant la respon- « saibilité de proposer lui-même des concessions aux Ulsteriens et certaines modifications dfu home raie Mil. Cela s'explique aisément. Les libéraux ont pendant longtemps eu la conviction que la résistance de l'Ulster était simple mauvaise volonté et que son intention de recourir à la force était du simple bluff. Les journaux libéraux ont adopté ce point de vue, et il est gênant, aujourd'hui, pour eux, d'être obligés de reconnaître qu'ils s'étaient trompés. Néanmoins, ils ont adopté le point de vue du premier ministre, et l'atmosphère politique s'est éclaircie. Car les unionistes, de leur côté, sont en faveur d'un accord en ce qui concerne l'Ulster, mais c'est un principe pour eux que le, meilleur projet de home rule ne vaut rien et que, s'ils seront satisfaits de l'exclusion de l'Ulster. ite n'approuveront jamais le projet .du/ gouvernement. A ce point de vue, il y a bien des choses à dire, car les hommes impartiaux trouvent q.ue le projet de M. Asquith n'est pas aussi bon que ceux de M. Gladstone et les nationalistes eux-mêmes croient que, lorsqu'on en viendra à l'application de la loi, on s'apercevra, qu'il y a bien des améliorations à y introduire. C'est là, même, le côté faible de la situation pour le ministère, car on ne voit pas très bien comment, avec cette exclusion de l'Ulster, le projet de loi actuel pourra fonctionner. On va même jusqu'à dire que le gouvernement rte sait pas encore comment il s'y prendra poiur remanier sa loi et la rendre acceptable d'ici au mois de juin. En un mot, si l'atmosphère est meilleure et p'iuis claire, si les esprits sont plus calmes, les difficultés pratiques demeurent, et si l'on doit avoir bon espoir, il est impossible d'être affirmatif snr les chances d'une solution satisfaisante. La question sud-africaine à la chambre des communes M. Ramsay Mac Donald a proposé hier, un amendeanent à l'adresse demandant que le procureur général réserve son assentiment au bill d'indemnité demandé par le général Botlia jusqu'à ce qu'il ait '^té fait une enquête sur la proclamation de la loi martiale en Afrique du Sud et sur la déportation des chefs de la grève. M. Mac Donald a dit de fort bonnes choses et fort justes au point de vue du droit, mais qui ne sont guère de mise dans un pays neuf, où les blancs sont dans la proportion de un contre quatre vis-à-vis des noirs. De plus, les lois sud-africaines ne sont pas les lois anglaises, ce qu'ont bien de la peine, à comprendre beaucoup d'Anglais qui se figurent que ce qui est reconnu comme un dogme à Londres l'est ou le doit être à Melbourne, à Sidney, au Cap ou à Québec et à Montréal. Mais il y a un argument plus fort que tout cela : c'est celui dont s'est servi M. Harcourt, le ministre des colonies, argument qui est déjà familier an-x lecteurs de cette correspondance. C'est que l'Angleterre a donné le self goverrwient aux Sud-Africains et qu'elle ne peut, après cela, intervenir dans les affaires des Dominions. « Rappelez-vous, a dit M. Harcourt, que l'empire est maintenu par un cordon de soie. Prenez garde de faire de ce cordon la mèche d'un fouet, car le claquement die ce fouet serait le glas de l'empire. » C'est le point sur lequel, dès le début de la crise africaine, ils a été insisté ici-même. Les colonies, les dominions, sont de véritables Etats indépendants qui se considèrent comme les éganx de l'Etat britannique et comme associés de l'empire, et ne reconnaissent d'autorité et de liens que ceux d'e la couronne. L'autorité du parlement lui-même est regardée par eux comme égale, mais non supérieure à celle de leurs parlements. Le jour où cette autorité voudrait s'affirmer, les dominions se déclareraient indépendants. Finalement, et cela est fort significatif, l'amendement de M. Ramsay Mac Donald a été repoussé par 214 voix contre 50. La participation à l'Exposition de San Francisco Malgré tous les efforts des comités et associations formés pour obtenir que le gouvernement consente à faire représenter officiellement la Grande Bretagne à l'Exposition de San Francisco, M. Asquith est inébranlable. U a déclaré hier encore a>u 1 parlement que le gouvernement a de nou- i veau examiné la question et qu'il lui est ' impossible de modifier sa première déci1- 1 sion. Comités et associations ne se tiennent ^ pas pour battus et vont renouveler leurs 1 efforts pour tâcher de convertir le gouver- 1 nement à leur manière die voir. i Le cinéma et les enfants La question des cinématographes est 1 devenue très importantes au point de vue i de l'effet qu'ont sur les enfants et les jeu- I nés gens les représentations de certaines 1 scènes. t On abuse dans ces reproductions des re- i constitutions criminelles et les clergymen 1 et les instituteurs déclarent que cela a un c effet déplorable sur les jeunes spectateurs, f Us réclament l'interdiction de tout film «re- r présentant des scènes de violence ou des crimes, car ils attribuent à ces spectacles l'augmentation du nombre des jeunes criminels. s D'un autre côté il est beaucoup de gens qui prétendent que le cinématographe est a un élément, un moyen d'instructiorï et ,c d'encouragement au bien. A quoi les ad- i versaires, non du cinématographe, mais d le certains spectacles, ripostent que si Tin- s PIuence du « cinéma » peut être bonne, que e plus même elle esit bonne, plus, aussi, eille f" peut être nuisible et qu'il est indispensable a le supprimer, d'interdire les spectacles n iangereux pour la morale publique et l'es- g >rit des jeunes gens.. Q Une lignée d'ancêtres Il est des gens qui aiment à se targuer rr le leur naissance et de l'illustration de le eurs ancêtres. C'est, dans certaines limi- e »es, un sentiment fort louable. Les Irlan- c lais le possèdent au plus haut point ; et aarjaagKaaiBagn mnrmfni—asa je n'ai pas encore rencontré un fils die lai Verte Erin qui ne descendît d'un des rois d'Irlande. Cela n'a rien d'impossible, étant donné qu'aucun pays n'a possédé autant de monarques. Mais est-il, même en Irlande, un homme qui puisse prétendre être d'une race aussi illustre que l'était un M. Whitehead, secrétaire de la municipalité die la ville de Burton, qui, d'après la pierre tombale qui sera érigée dans le cimetière local, était : ' Descendant à la 37e génération du roi Alfred le Grand ; à la 36° du roi Edouard l'Ancien, à la 35e du roi Althelst.on, à la 34e de Guy, comte de Wan.rill, à la 30e do Levfric, comte de Mercia, et de lady Go-diva, son épouse, et à la 9e de Jeanne, sœur? de William Shakespeare ! ! Excusez du peu ! RUSSIE (Correspondance particulière de I'Etoilb belgsï Saint-Pétersbourg, 26 janvier/8 février. L'impuissance de la douma Il y a déjà deux semaines que Je palais Tawritchesky a rouvert ses portes, mais personne ne songe à la douma, pas même les députés eux-mêmes, qui s'intéressent} beaucoup plus à ce qui se passe dans les hautes sphères, au conseil de l'empire, qu'à! ce qu'ils font eux-mêmes. Ils ne font rieq d'ailleurs. La douma est frappée de paralysie, de-< clarait hier un journal du soir, et il n'y ai certainement pas d'exagération dans cette» phrase, qui caractérise très justement, au contraire, la situation au palais Tawritchesky.Il devient de plus en- plus évident qu'il est impossible de créer une majoriité durable dans cette douma; les octobristes, divisés en trois groupes — centre droit, centre central et centre gauche — ne par* viennent pas à s'entendre et tirent chacun* de son côté. Il se forme des groupes de huit ou dix députés qui s'organisent en parti autonome et refusent de conclure avec leurs voisins des alliances durables; chaque groupe veut être indépendant ; il en résulte qu'il se forme sur chaque ques* tion une majorité différente. Pendant une seule et même journée, au cours d'une séance, on voit s'unir et s'accorder les groupes les plus opposés, s"échafaudjer les combinaisons les plus baroques : centre (M gauche contre droite, puis droite et gauche contre centre, socialistes contre cadets» avec nationalistes, octobristes contre car* dets avec réactionnaires. Il n'est jamaâst possible de prédire ce qui va se passer et de quel côté va pencher 1a. balance. Le hasard, dans ces conditions, joue nau tureïlement un grand rôle dans les résultats des votes de nos représentants; l*ab-sentéisme sévissant, il se trouve parfois que des décisions sont prises qui mécontentent tous les grands partis, aussi bieaï les nationalistes que les progressistes eif les constitutionnels-dénx>cmtes et qui sonil dues à l'intervention de tel ou tel petiti groupe que le hasard a rendu maîtee dd la situation. Par bonheur, se rendant bien compte dm danger, le bureau de la douma et le conseil des représentants dies grands partis qui l'assiste, ne portent à l'ordre du jouu que des questions secondaires, et de peu d'importance. L'examen de tous les projets-de loi plus ou moins importants est remis' à plus tard, pour l'époque où une majorité se sera enfin constituée. Cest à quoî tendent en ce moment tous les efforts des leaders, efforts qui restent pourtant sang résultat. Ce qui vient encore compliquer cette 讫 tuation déjà si difficile, c'est que M. Rod* zianko, le président actuel, veut quitte!! son poste, soi-disant pour raisons de santé, rout le monde sait d'ailleurs que oe n'e|2i îu'un prétexte et que M. Rodzianko, em réalité, se voit forcé de quitter le faarieuii présidentiel, à cause du mécontentement» nullement dissimulé qu'on lui manifeste k la cour. Depuis longtemps déjà l'empereur ne ÎQ reçoit plus en audience ; la dernière fois ïu'il fut reçu par le tsar, celui-ci ne luî accorda que quelques minutes. M. Rod-sianko voulait démissionner immédiate-nent après l'ouverture de la session et ne ïonsentit à rester que jusqu'à ce quë les partis aient réussi à se concerter poui» :hoisir son successeur parmi les octobrisj* es du centre. On comprend que, dans ces conditions, a douma ne peut avoir aucune action sur a marche de notre politique intérieure, et? )erd tout prestige tant aux yeiïx du mondé mreaucratique que dans l'esprit des mas-;es ; il y a quelques jours, un député pay-lan montra à ses collègues une lettre qu'il! menait de recevoir de ses électeurs : « Nous i*e comprenons pas, lui écrivaient ceux-ci, )ourquoi tu restes à la' douma. Vous ne aites rien et il est clair que si vous conv inuez encore à parler pendant un aiï, vous! le pourrez rien changer à ce qui se fait* leviens dans ton village et dis à tes amis) le faire de même II n'y a rien à faire, iî aut évidemment encore attendre des tempg-oeilleurs. » Un amusant quiproquo Il vient d'arriver une histoire bien amu-« ante à nos reporters pétersbourgeois. En voyage en Russie, le célèbre écrivain* nglais Wells vint passer quelques jours àJ aint-Pétersbourg. On alla immédiatement interviewer ; mais, au grand étonnement es interviewera, l'illustre écrivain, fai-ant montre d'une modestie qu'on jugea' xcessive, évita de causer littérature, re-îsa de parler de ses livres, mais raconta vec beaucoup de complaisance aux jour-alistes ses exploits de chasse et les voya-es périlleux qu'il entreprit dans l'Améri-ue du Sud, l'Afrique équatoriale et l'Inde, e lendemain, mous pûmes lire dans les •unnaux que Wells s'intéressait médiocre-tent à la littérature, aux questions speia-s, à l'art, ne s'occupait que de chasses i de voyages et prisait ses exploits de îasseur bien plus haut que tous ses livres. Mais le surlendemain les reporters décou-

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