L'étoile belge

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01 February 1914
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L'ETOILE BELGE Dimanche Ier fevrier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : 19 fr.; 6 mois, fr. 6.50; 3 mois, fr. 3.&0 POUR LA PROVINCE : Un an : 16 fr.; 6 mois, fr. 8.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En province il suffît deremettreleprixde V abonnement au facteur Edition G mmmmmaÊmmÊmÊUÊÊÊmÊBWkismÊÊÊtKxxss.ir mm rn«Mr.nMi \mw ■rnm—fc— Baromètre du Ier février 5 heures Tempér. moy» nom**, 31, >3 Maximum do la veille, Minimum de la JrJS nuit' -i Baromët., le 31, jp i8h-. 767 Quantité d'eau de8àSh«., f\. <i\ Prles241l., 1°"S Observations ij^ Iff / Itt c*>\\ de midi Température, ijSofB s m® ^Ml 8°-j Baromètre, Il «T fi/° Il 707n""~< Humidité (100= l\^7 Va • §j £s/| hum.absol.).78 Vent dominant, J/J c* Ji SW Déclin, magn. y IJ 12°52o Ephêmérides PT & 1er février Soleil : , -,Lune : lever, 71i.20 lever, 9 h. 17 coucher, 16 h. 33 —1—coucher, 23 h. 3(5 Prévisions de l'Observatoire : Vent S.-W. modéré ; nuageux Service des malles Ostende-Donvres Etat de la mer, le 1er, à 4 heures : agitée France, Angleterre, Allemagne etj9fp > par trimestre mm ■ • I g ANNONCES : 45 e™ula ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60. tous pays de l'Union postale, J ' l payable d'avance PûIltltYlAÇ IA flIIfllPPfl Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité, Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. } mandat-poste VwIlUHlvO lv IIMIIIul U 3G, rue Neuve, paraissent le soir même. ETRANGER L'obstruction triomphe au parlement autrichien Voici l'Autriche qui rentre dans son état normal, puisque l'état normal, pour ce pays, consiste à vivre sous un régime extra-légal. On crosait cependant avoir vaincu les diflicultés qui faisaient obstacle au vote du budget provisoire — car l'ambition du gouvernement n'allait pas jusqu'à prétendre faire voter te budget définitif, mais simplement un budget provisoire jusqu'à fin juin. En vérité, ce budget provisoire eût déjà dû être voté avant le 31 décembre, et on peut dire que depuis le commencement de l'année l'Autriche vit sous un régime extra-constitutionnel. Mais le gouvernement avait déclaré qu'il ne s'en tiendrait pas à l'interprétation strictement littérale de la constitution. A ce moment, on avait encore espoir d'aboutir à une entente, bien que la situation fût compliquée du fait, de la dissidence survenue entre la chambre des seigneurs et la chambre des députés relativement à la loi d'impôt sur le revenu. Ce dernier différend finit par se régler et il ne restait donc plus qu'à voter le budget provisoire. Mais alors les Tchèques radicaux (c'est-à-dire intransigeants dans la question des langues) et agrariens reprirent l'obstruction contre le budget provisoire, d'abord à la commission du budget, où il y eut une séance de plus de cinquante heures, puis à la chambre des députés même. Cette obstruction est donc le fait d'une infime minorité, puisqu'elle n'était pas même appuyée par les autres fractions tchèques. Les Ruthènes, qui avaient 'd'abord fait cause commune avec les obstructionnistes tchèques, avaient renoncé à l'obstruction après l'entente intervenue entre eux et les Polonais au sujet de la réforme électorale en Galicie. Une partie même des obstructionnistes tchèques s'associait sans enthousiasme à cette manœuvre ; les radicaux tchèques étaient tout disposés à désarmer, de même que l'aile droite des agrariens, qui suit-la direction du député Udrzal. De sorte que c'est l'opiniâtreté d'une poignée d'agrariens tchèques irréductibles qai empêche le fonctionnement normal des institutions constitutionnelles. Ils demandaient que le gouvernement s'engageât à faire procéder à de nouvelles élections pour la diète de Bohême qui, on le sait, a été dissoute parce qu'elle aussi fonctionnait dan? le vide, à cause de l'obstruction allemande. Le gouvernement, qui vient de prendre l'initiative de négociations entre Tchè- son ques et Allemands en vue de résoudre our le conllit entre ces deux nations, ne peut nie naturellement songer à convoquer la diète de Bohème avant que ces négocia- :icu tions aient abouti. Il n'a donc pas pu au donner satisfaction aux agrariens tchè- îbi- ques, lesquels, d'ailleurs, paraissent us- surtout avoir en vue un changement de léfi- ministère en Autriche. iro- Voilà donc l'Autriche, une fois de ce plus, sans budget régulièrement voté, 'Oté de sorte qu'il va encore falloir recourir lire au fameux paragraphe 14 de la consti- an- tution, que l'on emploie d'ailleurs d'une tra- façon tout à fait abusive. Cet article .ent n'autorise, en effet, le gouvernement à pas appliquer par décret les budgets et lois ; de nécessaires au fonctionnement de la vait machine gouvernementale qu'en cas rite, d'urgence, c'est-à-dire lorsqu'il est im- du possible matériellement d'obtenir, dans î la lès délais voulus, l'approbation des bre chambres. Dans l'esprit des auteurs de ipôt la constitution, cette éventualité s'appli- Init quait exclusivement aux cas imprévus )lus qui se présenteraient en dehors des ses- lais sions parlementaires. Mais le sens cons- ;t-à- titutionnel a eu le temps de s'émousser des depuis que le recours au paragraphe 14, rue- que l'on a baptisé la feuille de vigne de >ord l'absolutisme, est devenu d'usage cou- eut. rant. res, Il en est qui conseillent d'ailleurs au me. gouvernement de ne pas invoquer le une paragraphe 14 et de laisser simplement pas se perpétuer l'état ex-lex sous lequel, ons en réalité, ainsi que nous le disions en ient commençant, le pays vit déjà depuis un les mois. Les services fonctionnent malgré re- cela, disent-ils ; ils continueront de inte même à fonctionner : on prélèvera lès ; au impôts et on les dépensera. C'est, en ,cie. fait, le régime de l'arbitraire, le réta-stes bassement de l'absolutisme. Mais le sme gouvernement qui fait appel au paraphé- graphe 14 agit-il beaucoup plus réguliè-:ier, renient ? Dans un cas, c'est l'absolu-?ns, tisine avéré, dans l'autre c'est l'absolu-zal. tisme déguisé. une II est tout de même inconcevable que lue- l'on permette à une poignée de oarle-lent mentaires de fausser ainsi le régime ion- représentatif. On a certes raison de prôner- tester contre la tyrannie des majorités r à intolérantes et oppressives et d'em-de ployer, dans ce cas, toutes les ressour-lute ces du règlement, mais ce n'est pas le s le cas ici et ce qui triomphe pour le mo-ide. ment en Autriche, c'est la tyrannie cire d'une minorité infime et qui exerce un :hè- véritable chantage. NOS DÉPÊCHES Services spéciaux de l'ETOILE BELGE Services spéciaux FRANCE Mort de Madame Empain Nous avons, sur la foi d'u-ne dépêch Havas reçue dans le courant de la nui dernière», annoncé la mort de Miadam la barons Empain, femme du financie décédée à Paris, disait cette clé pôçae. Comme on le verra dans notre rubriqu; « Echos », la défunte était Madame Em paarij mère du baron Etinpain et du sé nat-eur, M. François Empain. L'agenc Havas a rectifié par unei dépêche ulté rieure qui nous est parvenue dans la jour de samedi. Encore un financier arrêté Trente millions perdus ' Samedi matin, en vertu d'une commis sion rogatoine, M. Benezech, commissair< ûe police aux délégations judiciaires, £ procédé à l'arrestation de M. Lecomte, 1< directeur d\me banque située 113, rut ftéaumur, à Paris. M. Benezech a perquisitionné au siège d< cette bauque, qui a déposé vendredi sor fcilan, et au. domicile particulier du ban quier où il a saisi de nombreux documents Le_ passif s'élèverait à deux millions. De J enquête il résulterait que les som mes perdues par les entreprises patron ■nées par cestte banque s'élèveraient à trente I millions. Le Congrès des mineurs Le congrès de la Fédération des travail leurs du sous-sol a clos vendredi ses tra vaux après avoir discuté la modalité qm cioit revêtir la propagande préparatoin au mouvement de grève du 1er mai, poui •^l1 \ imités régionaux ont été in vues a commeinceir dès la semaine pro. chaîne l'agitation. ALLEMAGNE La catastrophe biinière a .al'".oricé samedi matin que l'or j avait retiré jusqu'à présent dix-huit cada-de la mine « Ministre Achembach », i y en a encore quatre ou cinq dans 1é Puits. [ ^ aÇj^s renseignements fournis pai I un médecin, dix mineurs blessés ont éti [ transportés à l'hospice communal Bram-I Tirul,er^ d'entre eux est mort dans la | nuit. Tr ois autres ont des blessures si gra-que I on doute de pouvoir les sauver. U après une constatation officielle, dix-I neuf mineurs ont été trouvés morts dans p'"ts Achembach. Trois mineurs sont i grièvement blessés, trois autres ont dispa-• ru et sont probablement ensevelis sous les décombres. Vingt^cinq personnes ont : fi■' victimes de la catastrophe. ! L inspecteur »t les Ingénieurs des mines avaient visité le puits et l'avaient trouvé «u bon état. Un essai de R. P. Le parla progressiste alsacien-lorrain avait pi'esenté, il y a deux ajis. une mo tion ckmajidant la représentation propor-™ tionnelle pour les élections municipales ~ dans les ville ayant plus de 10,000 habi-\ tants. Le gouvernement se déclara hostile à toute modlifieation du régime électoral soais prétexte qu'en l'état actuel des cho^ ~ ses on provoquerait urne agitation inutile ? des passions politiques. °e Le parti progressiste de Strasboure - vient maintenant de prendre une inté-ressante initiative concernant les prochaines électdoais municipales dans" la cité. Il a proposé aux autres groupements politiques ayant une organisation électo-9 raie de procéder à um essai de représeï, ta.tion proportio.nnelle. Si cette proposi-s- tion est acceptée une assemblée des délé-•e gués des différents groupements établira a en commun une liste de candidats suivant le le système pronortionnaliste. Si un accord le se produit, concernant la répartition du nombre des sièges une liste unique sera le présentée aux électeurs et le conseil com-n muna.1 sera, constitué par les groupements r- eux-mêmes. Pour que cet essai donne des 5. résultats il faut évidemment que l'accord soit général. L'ordonnance de 1820 » Un communiqué officiel de la Gazette de l'Allemagne du Nord a. annoncé vendredi que le ministère de la guerre avait achevé les travaux préparatoires à l'examen d'une 1- instruction aux officiers, datée de 1899. i. La question est. étudiée en ce moment ie dans des conférences auxquelles prennent •e part des fonctionnaires du ministère de ir la justice de Prusse et de celui de 1 empire, i- diu ministère de l'intérieur de Prusse et de î- celui de l'empire. Le ministère de la guerre s'est, de son côté, mis en rapport avec les autorités militaires de Bavière, de Saxe et de Wurtemberg, afin de convenir des moyens qui permettront de régler d'une façon uriifor-n me dans l'empire certaines des questions l- traitées dans les instructions aux officiers de 1899. e Ce communiqué officieux indique que le gouvernement prussien et celui de .l'em-r pire sont d'accord pour ne pas supprimer é par une loi l'ordonnance de cabinet de i- 1820. La note marginale renvoyant à cette a ordonnance sera rayée des instructions (le l- 1899, après des conférences entre les auto--, rités militaires de Prusse, de Saxe et de :- Wurtemberg- Cette suppression sera due s à l'initiative du commandement militaire, t elle ne sera pas imposée par un vote de i- l'assemblée de la diète de l'empire : c'est, là s la, question essentielle. En effet, l'affaire it dont il s'agit, est purement formelle. La question de fait a été tranchée par le dis-s cours prononcé le 23 janvier par le chan-é celier au reichstag. 11 a revendiqué c'^vns .son discours le droit pour les autorités militaires d'agir dans certains cas sans réquisition des autorités civiles. Le reichstag a montré par de bruyantes marques d'approbation que sa majorité était, sur ce point, d'accord avec le chancelier. Assassinée par son amie Sur un mandat du parquet de Marbourg la gendarmerie vient de procéder à l'arrestation de Mlle Amélie K..., fille d'un ri-e etie viticulteur de Sainte-Cunégonde, sous j l'accusation d'avoir assassiné son amie, Mlle Jearanei Kovaichitch, également fille d d'un viticulteur. L'accusée compte vingt- - trois ans, la victime trente-deux. a Le crime remonterait au 31 octobre 1910. Ce jour-là Mlle Kovachitch fut trouvée morte dans une forêt. Elle avait eu la 1 gorge sectionnée jusqu'aux vertèbre. Les e deux amies étaient revenues ensemble d'une promenade au village voisin. Mlle g K... rentra seule et raconta que son amie l'avait quittée eh cours de route ' sans fournir une explication. L'enquête r judiciaire conclut au suicidée. Récemment, à la suite de rumeurs e ayant couru dans le public, le parquet prescrivit une enquête nouvelle qui aurait e fourni des preuves accablantes contre El Mlle K..., et c'est ainsi que son ar-3 restation fut décidée. a La femme d'un procureur impérial s arrêtée Une dépêche de Kottbus annonce que la - femme du procureur impérial a été arrê-s tée sous l'inculpation de complicité avec e un. agent d'affaires véreux actuellement . incarcéré et dont elle fut longtemps la. col-g laboratri-oe insoupçonnée. Philanthropie i- La ville de Charlottenbourg a reçu un r don d'un million pour la fondation d'un sanatorium pour enfants. ANGLETERRE Une élection législative il Une élection a eu lieu dans la cir-con- e scrdiption de Northwest-Durham pour rem- , placer M. Atherley-Jones, liibéral, nommé juge à London Court. ■» M. A. Williams, libéral, est él-u par 7,241 n voix. M. J.-O. Hardicker, conservateur, a ^ obtenu 5,664 voix et M. G.-H. Stuart, tra- ^ vailliste, 5,025 vqix. e Lord Rosebery opéré 5 Le Times signale que lord Rosebery a i subi une grave opération le 12 courant. Son état s'améliore. e AUTRICHE-HONGRIE La nouvelle répartition des circonscriptions électorales en Hongrie M. Jotiann Sandoz, ministre de -Pi-nté-rietrr, a présenté à la chambre des députéte un projet de loi sur la répartition* des cir- - conscriptions électorales. La répartition a e été faite impartialement, sans distinction de nationalité. 11 a été uniquement tenu compte du nombre des habitants du degré de culture et des conditions économi- - ques. Pa.r suite, le nombre des eirconscrip-•- tions électorales dans les villes a aug-p menté et leur nombre total s'est élevé de e US à 435. La loi sur la réforme électorale n'entrera e en» vigueur qu'au moment de la promulga- I tion de la loi sur les circonscriptions électorales.M. Venizelos chez l'empereur Samedi, à 5 heures de l'après-midi', a eu lieu chez l'empereur un dîner auquel assistaient M. Venizelos avec sa suite, et les membres de la légation de Grèce, le ministre deg affaires étrangères, comte Berehtold, le baron de Macchio, le comte de Wickenbourg et le comte Forgach, chefs de section au ministère des affaires étrangères, le ministre de la guerre, le mi- II riistre commun des finances, le comte } Sturgkh, président du conseil des minis-~ 1res, etc. s Avant le dîner, l'empereur a reçu M. L~ Venizelos dans son bureau. 6 M. Venizelos est parti à 10 heures du |^ soir pour Saint-Pétersbourg. e Les relations austro-roumaines r Le comte Tisza, président du conseil des ministres hongrois, a répondu sa->- medi, à la chambre hongroise, à une inter-[. pellation du comte Bethlen, membre de s l'opposition, au sujet des déclarations du >- comte Czemin, ministre d'Autriche à Bucarest, concernant les rapports entre la i- politique extérieure et les pourparlers que le comte Tisza a engagés avec les Rou-j, mains du pa.ys hongrois, t Le président du conseil, dians sa ré-i ponse, proteste contre l'allégation que ses j pourparlers avec les Roumains de Hon-a grie aient eu pour but de réparer les - grandes fautes de politique extérieure vis-s à-vis -de la Roumanie et de faire disparaî-s tre la tension qui existait dans les rap-:1 ports avec la Roumanie. Le président du conseil exprime ses regrets que le ministre ait fait des déclarations dans une interview. Il les regret-ç terait môme pas s'il n'était pas obligé de i faire des objections importantes à la dé-§ claration du ministre. Il les regrette d'au-e tant plus vivement qu'il .a pleine confiance dans la loyauté et la 'correction de t ses intentions. t En ce qui concerne les relations arnica-? les entre l'Autriche-Hongrie et la Rouma-, , nie, elles sont aussi bien dans l'intérêt 3 de la monarchie que dans celui de la Rou-manie. Si cependant l'attitude de la Rou-i manie a rendu impossible le maintien de . rapports amicaux, ce n'était pas une rai-. son pour désespérer. Il y a différents i moyens de sauvegarder nos intérêts, mais - le président du conseil croit que c'est une 5 question purement académique, sans être j pour cela indifférente, quand on se demande si des rapports amicaux reposant ; sur des intérêts d'Etat peuvent aussi être - consacrés par les sympathies de l'opinion ? publique. Sans doute on verrait avec joie ? cesser le mouvement d'opinion défavora-î ble à l'Autriche que l'on constate en Ro<u- manie, mais l'idée de gagner à tout prix - l'opinion pubLiique de la Roumanie ne > peut pas être le facteur décisif de notre ; politique intérieure. La réponse du président du conseil a ; été repoussée par les interpellateurs,-mais l elle a été acceptée par une grande maj-o-; riié. i Le ministre de l'intérieur a sournis en- - suite à la chambre le projet de loi en. vue - du remaniement des circonscriptions élec-; torades grâce auquel le nombre des man-; dats de députés serait porté de 413 à 435. s RUSSIE Js Prochaine interpellation sur la mission r allemande en Turquie M. Milioukof, leader du parti constitutionnel-démocrate, annonce son intention d'interpeller le gouvernement au sujet de "S l'affaire von Sanders au cours de la discus-c~ sion du budget des affaires étrangères.; i- 1S L'affaire des usines Poutilof ?' De Saint-Péterbourg au Temps : J'ap-prendis de la source la plus sûre qu'avant même d'avoir reçu la visite de M. Del-rj- cassé, c'est-à-dire il y a quatre jours, M. Kokovtzerf, ayant eu connaissance le joui même des négociations engagées entre la Banque privée de Saint-Pétersbourg el : l'Usiné Poutilof, avait fait savoir à cette . dernière que le gouvernement russe s'opposerait à tout laiccord auquel la maison . Krupp serait partie. On peut donc con-11 sidérer que le gouvernenent russe avail de sa propre initiative pris les mesures nécessaires pour rendre impossible la , conibinaison qui a provoqué dans la presse parisienne l'émotion que l'on sait. •e Une interview r- Le journal Excelsior de Paris publie ce matin une interview de M. Barker, l'administrateur de la Compagnie Vickers, qui a mené toutes les négociations pour les affaires de Russie et qui était de passage !a à Paris rentrant à Londres. ê- Voici un extrait des déclarations de M. îc Barker : it La Compagnie Viclcers, je vous le dé-1- clare de la façon la plus formelle, nous dit M. Barker, n'est, absolument pour rien d>ans l'affaire Poutilof. Elle n'a aucune attache d'aucune nature avec la maison u Krupp en Russie et ne s'est jamais trou-n vée dans aucune combinaison industrielle d'exploitation avec la Société Krupp. PORTUGAL La situation politique a- La crise ministérielle n'a pas encore n_ reçu de solution. ié Le journal A Capital parle de bruits de démission du président de la République, il M. Manoel de Ariiaga, en présence de la a difficulté qu'il y a à résoudre le confl.il a- constitutionnel et la crise ministérielle. Toutefois ce journal ajoute que ces bruits ne peuvent avoir de fondement. M. de Arriaga continue ses conférences avec les a chefs des partis. in M. Machado dos S an t os, dans le journa Intransigente, insiste en faveur de l'amnistie des crimes politiques et de la réou verture dés sièges des associations ouvrières à l'occasion de l'anniversaire du pnemier soulèvement républicain, qui eul Meu à Oporto en 1891. On projette à cette occasion une manifestation de sympathie à lY-gard des chefs ^ républicains qui prirent u ce inouve Lfc ment. f_ TURQUIE a La marine ottomane 'JJ Bruit d'accord anglo-turc La Gazette de la Bourse, de Saint-Pé-1- tersbourg, dans un démenti relatif au 3~ bruit de vente du croiseur Moltke à la =" Turquie, et qui semble inspiré de source ^ allemande, déclare que l'Allemagne aurait volontiers vendu à la Turquie plusieurs 'a bâtiments de guerre de type ancien, mais a" qu'elle ne i>eut le faire pour des causes qui ne dépendent pas de sa volonté. Le journal aurait obtenu à ce sujet et d'une a utre source de®explicattons suivant lesquelles aurait été çonclu efttre les gou-a vernements anglais et ottoman, il y a si trois ans, et pour une durée de vingt-huit ^ années, un contrat spécial accordant à des 'e maisons- anglaises l'exclusivité de la con-•e struction ou de l'achat des bâtiments d-e :e guerre destinés à la Turquie, ainsi que la 1' construction des fortifications dans le \s Basphore et les Dardanelles. Aucune autre i" puissance ne pourrait donc participer à :e l'œuvre du -développement de la marine 3" ottomane ni à la fortification des détroits [. La mission militaire allemande La Gazette Berlinoise de Midi publie u une dépêche de Munich annonçant que le Dr Flury, (professeur à l'Université de Wurzbourg, a été nommé inspecteur des services sanitaires de l'armée turque. Le il Dr Flury fait ainsi partie de la mission i- allemande à Contantinople et devient en t'- même temps vice-président de la commis-le sion militaire sanitaire du ministère de u la guerre, ^ Mort d'un poète turc ie L'ex-miniistre et sénateur Ekren, le plus grand poète contemporain turc, vient de mourir. BULGARIE ïs i- Levée de l'état de siège s dans les nouveaux territoires 3- i- Conformément à la Constitution bulgare, y- l'état de siège dans les nouveaux territoires sera levé le 5 février, c'est-à-dire avant î- la date fixée pour les élections législatives. t- AFRIOUE DU SUD ,e La déportation des chefs grévistes i- De Londres au Temps : i- En raison de l'émotion qu'a, soulevée la e déportation sans jugement des organisateurs de la récente grève générale de l'A- t- frique du sud, l'ouverture du parlement t- sud-africain était attendue avec impatien- t ce. Mais la discussion sur ces incidents a i- été ajournée. Le président de la chambre i- a en effet déclaré que la discussion ne e pourrait avoir lieu avant lundi : dans i- cette séance le gouvernement demandera s à la chambre de voter un projet de loi dé- s posé par le général Smuts et approuvant e toutes les mesures prises pendant la grè- e ve. Lord Gladstone, le gouverneur, a dé-claré dans le discours d'ouverture que les ■t mesures prises par le gouvernement e étaient pleinement justifiées, a « L'année qui vient de s'écouler, a-t-il e dit, a été marquée par des troubles gra- - ves, notamment au mois de juillet der-nier. C'est pour éviter le retour des scè- x nos de désordre qui se sont produites à e cette époque, que le gouvernement a jugé e nécessaire, lors de la dernière grève, de faire appel aux milices et de proclamer i l'état de siège. Il faut se féliciter qu'on ait s pu rétablir l'ordre sans effusion de sang. » On s'attend néanmoins à une violente attaque des députés du Labour party con- - tre le gouvernement sud-africain. Comme e les partisans du général Hertzog se join- - dront sans doute à eux, le çabinet Botha. - ne peut guère compter que sur une majo->. rité de 10 à 12 voix. , Les mimils Maiips En Albanie — Le rôle d'Essad pacha " La Zeit de Vienne apprend de bonne J source qu'aucune nouvelle n'est encore parvenue sur le résultat de l'entretien des délégués de la commission internationale de contrôle avec Essad pacha. Ce dernier a déclaré récemment qu'il ne pensait en aucune manière à se retirer de " la vie politique, mais qu'il soutiendrait t tou'iour^iun régimie impartial. Essadipaoha " évite soigneusement de donner des indica-; tions sur les buts réels de sa politique. a. Vers une alliance greco-serbo-roumaine J Commentant la rencontre à Berlin de M. Venizelos avec l'héritier de Roumanie, la presse d'Athènes y voit un premier pas versi-une alLiaiicie g'rëco-sferbok-roumaine qui I assurera contre les velléités de reconquête l turco-bulgares l'éqiuili)bre balkanique et la ^ paix en Orient, i Turquie, Serbie et Grèce De Constantinople .au Temps : Des renseignements de divers côtés ont annoncé comme possibles et désirables des négociations .directes avec la Grèce. J'apprends I de bonne source que des tentatives ont J été faites auprès de la Serbie pour la dé-l tacher de la Grèce en faisant luire à seis yeux la possibilité df'une expansion du côté de Salonique. J'ajouterai que ces ouvertures n'ont pas été prises au sérieux à Belgrade et que 7 l'entente serbo-grecque demeure aussi in-J time qu'auparavant. Le procès Bekir, Aga l Le procès de haute trahison contre le e major turc Bekir, Aga, et ses complices sous l'inculpation d'incitation à la révolte, qui avait commencé le 11 janvier devant le conseil de guerre, a pris fin samedi à Valona. Le conseil de guerre a condamné Bekir, Aga, à mort ; 24 complices dont 9 officiers e turcs à des peines de prison allant de 3 à 15 ans et un autre à 4 mois de prison, e Quatre accusés civils ont été acquittés. el t Voir plus loin nos Dernïè-s res Nouvelles de la nuit. e s Lire aujourd'hui en feuilleton 1 « LES THEATRES A PARIS », par i- M. Schneider. î FRANCE - (Correspondance particulière de {'Etoile belge] s Paris, 31 janvier. Amateurisme et professionnalisme M. Noulens, notre ministre de la guerre 2 vient, sans bruit, simplement en apposanl sa signature au bas d'un décret, de ré'ali- ~ ser une réforme qu'on réclamait depuis ^ longtemps et qui est appelée à avoir une s, répercussion considérable. t C'est une vraie révolution qui vient de s s'accomplir. s Désormais, les officiers gagnants d'épreu-s ves qualifiées militaires toucheront leurs ^ prix en espèces, au lieu de recevoir l'objel j. d'art, qui jusqu'ici leur était offert et qui _ faisait presque toujours retour chez le four-i nisseur, moyennant une somme inférieure, t bien entendu, au montant du prix, s C'est la question de l'amateurisme et du - professionnalisme en matière sportive qui ® est mise sur le tapis et crue, en ce qui con-* cerne les officiers, le ministre tranche de j la façon la plus normale et la plus équi i table. 3 Jusqu'ici il était entendu que le titre d'amateur était réservé à quiconque ne touchait point, ou du moins était sensé ne point toucher de prix en espèces. Aux cou- s reurs à pied, aux cyclistes, pour récom-e pense d'un effort athlétique, des médailles 3 d'or ou d'argent étaient réservées. Aux of-g ficiers, gagnants de courses de chevaux, on 1 donnait de somptueux objets d'art. i Mais on a beau être amateur, il faut bien - vivre ; et tout le monde ne possède point e les rentes qui assurent l'indépendance et les loisirs qui permettent de s'entraîner ou d'entraîner ses chevaux. Résultat : la médaille d'or ou l'objet d'art retournait chez 3 le fabricant qui les rachetait pour les deux " tiers de la valeur et les revendait pour les trois tiers aux sociétés sportives, et ces dernières les remettaient en compétition. L'amateur restait amateur, mais personne n'ignorait ces pratiques clandestines, pas plus qu'on n'ignore que tel,coureur à pied, de grande classe, est généreusement rétribué par un grand établissement financier à seule fin de faire briller, dans les épreuves sportives, le club' auquel il appartient, club qui a été créé par cet établissement et porte son nom. C'est pour cette banque, le moyen de faire imprimer son titre dans les journaux sans qu'il lui 1 en coûte un sou de publicité. Peut-on dire que cet excellent pédestrian ^ soit plus amateur qu'un coureur appointé . par une maison qui vend des bicyclettes [ pour représenter sa marque dans les cour-î ses cyclistes ? ! Non! n'est-ce pas? 1 Eh bien ! c'est.pourtant la différence qui 1 règne chez nous. Le geste de M. Noulens proclamant que ' les officiers, montant en course et conservant la qualité d'amateurs, pourront toucher des prix, en espèces, a ceci d'excellent ; qu'il ouvrira peut-être les yeux aux dirigeants de nos grandes fédérations spoiti-■ ves et leur fera à leur tour adopter une reforme que tout le monde réclame depuis longtemps et qui est tout à fait légitime. Je proposerais, si j'étais quelqu'un dans un de ces importants groupements, le distinguo suivant : u Sera, considéré comme professionnel d'un sport celui qui tirera ses ressources principales de la pratique de ce sport ; mais restera amateur, celui qui, tout en trouvant dans la. pratique d'un sport une source de profits, n'en tirera point ses ressources principales. » Il est certain qu'il ne viendra jamais à l'esprit de personne d'assimiler inu officier qui gagnera en course quelques billets de banque à un jockey qui fait métier de disputer des courses et y gagne — quelque-ia fois largement — sa vie. Il me semble que la même nuance peut îg subsister entre les amateurs et les professe; sionnels des autres sports. le Si cette manière de voir est adoptée, on aura supprimé certains marchandages ie scandaleux et certaines pratiques dont le 10 moins qu'on puisse dire est qu'elles sont " dégradantes, sinon déshonorantes, pour La ceux qui les provoquent et les tolèrent a~ beaucoup plus que pour ceux qui sont contraints de s'y livrer. ie Et ce ne serait pas là un mince résultat. je Qu'on y réfléchisse ! J.-M. Gros. •e, as 1 r. ALLEMAGNE (Correspondance particulière de ('Etoile belge] Berlin, jeudi. cé NOTES BERLINOISES En Alsace. — En Orient ^ Comme on devait s'y attendre, le gou-^ vernement d'Alsace-Lorraine vient de darv lu ner sa démission, «t le kaiser, bien entendu, ne peut pas ne pas l'accepter. Après as la coup terrible porté à ce gouvernement je par les affaires de Saverne, le baron Zorn n- de Bulacli ne pouvait rester au pouvoir. Le gouvernement impérial l'avait, en somme, désavoué ; il-ne lui restait aucune autorité morale dtevaait le pays d'empire. Il s'en va, et son départ met le sceau à la ^ victoire de l'élément militaire. Le bilan de l'affaire de Saverne, tout ù compte fait, peut se résumer ainsi : les officiers coupables ont été acquittés, l'un r, d'eux a même été décoré ; et, d'autre part, l's la ville de Saveme a été privée de son ré-à giment et le gouveimemeait civil d'Alsace-Q- Lorraine, dont dépendent directement les fonctionnaires de Saverne, est forcé d'e se S retirer. Cette aventure est significative, ... et les historiens de l'avenir trouveront là de quoi philosopher au su.jet de l'état des esprits en Allemagne, au commencement du xx° siècle. ,n Ce qui est intéressant maintenant, c'est lr dé savoir qui l'empereur va appeler à la tête du gouvernement d'Alsaœe-Lorraine. Le comte de Weded, qui était jusqu'à pré- as sent « stajtthaJter », c'est-à-dire quelque chose comme vice-roi d'Alsace-Lorraine, se retire aussi, et l'on pense que l'un des fonctionnaires préférés de Guillaume, :e) le baron de Schorlemer-Lieser, actuellement ministre de l'agriculture, a de grandes chances d'aïksr à Strasbourg à sa place. Ce choix ne serait pas mauvais, car M. de Schorlemer, bien que conservateur, ■e, n'est point inaccessible aux idées raison-iit nables de progrès et de tolérance. Il a du li- tact, de l'entregent, d'aucuns disent roê-is me de l'intelligence, mais je crois, qu'ils le exagèrent ; il a surtout une expérience véritable de l'a-rrt de gouverner. Il n'est le pas impopulaire en Alsa.ce. Enfin, ce serait un « statthajlter. » très possible, u- D'aucuns voudraient naturellement rs qu'un général fût nonuné et notamment et le général von Hoiningen, qui commande ui le corps d'armée de Carlsruhe. Ce serait r- là une lourde erreur, et il est croyable que e, le chancelier ne la conseillera pas à l'empereur. Cet officier supérieur est connu, lu en Allemagne, pour être une sorte d'apô-ui tre de la « manière forte ». Vous voyez n- comme son avènement en Alsace serait ie bienvenu! Il s'agit, n'est-ce pas, avant ii-- tout de fermer de profondes blessures et de réparer, paa- beaucoup de sagesse et de a- modération, le tort immense que des offi u- ciers irresponsables ont fait à la cause de ie l'Allemagne en Alsace-Lorraine. Le chan-u- celier le sait, et il est pavé de bonne vo-n- lonté. Malheureusement, il doit compter es avec les conservateurs, qui considèrent if- que la nomination d'un statthalter qui ne in serait pas un homme à poigne constituerait une reculade de l'Allemagne devant in la démocratie et le libéralisme envahis-nt sanls... On parle aussi du duc Albrecht et de Meckleniburg, qui fut régent de Bruns->u wick, et qui a la- spécialité des postes qui é- ne trouvent pas facilement un titulaire, ez Mais la nomination du duc n-e serait que îx provisoire et l'Alsace n'a que faire d'un es viçe-roi provisoire, alors que les questions es qui se posent devant son gouvernement n. sont pressantes, si pressantes I Au mo-r- ment où je vous écris le «betting» est en :i- faveur de M. von Schoirlemer. Il est l'ami u- du kaiser et a souvent été son hôte. U est a- de plus très riche et son passé ministériel e- est vierge de gaffes et d'excès. C'est même r, pour cela qu'il n'inspire aux conserva-el teurs nulle tendresse et encore moins de et confiance. îr ... Nous avons eu ie plaisir d'avoir, à ;r Berlin, la visite de M. Venizelos, et le cor--ii respondant de l'Etoile a eu l'occasion d'approcher de très près l'éimment ministre n grec. té Une physionomie extrêmement intéres-ss santé, des yeux malins, bridés, aigus, un r- peu japonais, un front puissant, une bouche malicieuse, des façons simples, de la rondeur, de la bonhomie et, par-dessus 11 tout, de l'autorité, tel apparaît M. Veni-zélos. Naturellement, parlant à des j ourle nalistes, il ne se déboutonne que 'très dif-r- licitement. Il est secret, mais son silence i- est plein de sous-entendus. Sur sa mis-it sion, il ne m'a rien dit du tout. « Vous ver-i- rez, vous verrez plus tard... n Mais des i- personnalités de la colonie grecque m'ont affirmé qu'en quelques heures de conver-is sation avec M. de Jagow, M. Venizelos avait gagné le ministre des. affaires étran-is gères d'Allemagne au point de vue grec, s- en ce qui concerne les îlas de la mer Egée. Donc, l'Allemagne fera des efforts diplo-?1 matiques à Constantinople et ailleurs, s sans doute aussi, pour que Cliio et Mé-s thylèn© restent à la Grèce. C'est là un gros i- succès pour M. Venizelos, et d'autant plus r- méritoire que le discours tout vibrant d'a-i'- mitié francophile, prononcé à Paris, lui a valu ici quelques critiques acerbes. Mais à: il est très difficile de résister à ce diable r d'homme, qui, par sa subtilité, la netteté de de son entendement et sa finesse de négo-lis- ciateur apparaît bien comme un descende- dant direct des sagaces héros de l'Odyssée... X. sut ... es- ~ ANGLETERRE res 3le (Correspondance particulière de I'Etoile belge) >nt Londres, 30 janvier. La question financière et la marine m- Les ministres se sont réunis troîs fois cette semaine et se sont occupés principa-at. iement de la question financière et de la marine». Pour celle-ci, il est considéré par tout le monde comme certain que l'amirauté aura ce qu'elle demande et que rien ne sera changé à la politique navale de l'Angleterre, telle que les ministres l'ont approuvée et que le parlement l'a sanc-GE) tionnée. Quant à la situation financière en général, il paraît également certain que le budget amènera un déficit et qu'il s'élè-vei-a en 1914-1915 à quelque chose comme 208 ou 210 millions sterling, ce qui équi-3U- yaut à cinq milliards deux cents ou deux oiv cent cinquante millions de francs. Il v a en_ quarante-quatre ans, quand, presque jour rès Pau'r j°nr, le prince de Bismarck deman-3îlt dait à la France une indemnité de guerre )rn de cinq milliards, il y eut une stupeur rir dans toute l'Europe, à l'énoncé de ce chif-,m_ fre. Aujourd'hui il est au moins deux grands pays d^Europe dont le budget XI se monte à cinq milliards et promet de déjà passer cette somme énorme. On perçoit et l'on dépense cinq milliards par an sans xut que les générations actuelles paraissent les s'en émouvoir. C'est lamentable, sans doute ; mais d'un autre côté, c'est un si-rt g ne incontestable de l'accroissement de la richesse publique. ^e" A propos de l'application ^ de la loi martiale dans l'Afrique du Sud v€> La déportation des dix organisateurs de là la, grève de l'Afrique-du Sud a produit une les profonde émotion dans les milieux libé-ftnt' raux et travaillistes anglais, qui ont protesté contre l'établissement de la loi mar-est tiale et l'expulsion des dix grévistes, en la vertu de ladite loi. ne. Hif*r, à Glasgow, où a lieu la conféren-ré- ce annuelle du parti ouvrier, M. Ramsay lue Miacdonald, qui a été assez fortement n>e, houspillé il y a deux jours par certains dé-ies légués, a profité de la circonstance pour lancer dans une autre voie les délégués et détourner leurs attaques. M. Ramsay Mac-m- donald a dit : « On voit se passer (en Afri-sa que du Sud) des choses qui sont une honte îâr pour l'empire britannique, une violation ur, de tous les droits civils qu'il croyait pos-on- séder et qu'il était forcé de dire que lés du trade-unionistes anglais n'auraient plus nê- le même respect pour les trade-unionis-'iîs tés du Sud-Afrique s'ils n'avaient pas ré-îce sisté à l'opération de la loi militaire. » M. est Keir Hardie a fait adoptai' une résolution se- regrettant et blâmant les actes dm- gouvernement de lfUniba sud-africaine et de-ant mandant au gouvernement de donner à mt lord Gladstone Tordre de refuser sa sanc-ide tion' au bill d'indemnité que va demander ait le gouvernement sud-américain avant d'en [ue avoir référé au roi. m- Il va sans dire que des citoyenis anglais m, nés et vivant dans le Ro.yaume-Uni ne péu-pô- vent s'imaginer que l'on puisse avoir re-pez cours à la loi martiale, et le premier montait vement de tout Anglais est, en pareil cas, int de protester. C'est ce qu'ont fait les jour-et naux Libéraux et radicaux dès la première de nouvelle de l'expulsion des dix chefs de la ffi grève africaine. de Mais depuis vingt-quatre heures leurs m- protestations ont un caractère moins ai-vo- gre et sont d'ordre plus académique. Ils ter n'ont pas changé de principes ; mais ils int reconnaissent que comme ils ne sont pa« ne très au courant des faits, il convient, die tie- ne pas se prononcer trop vite. Le Daily int Chroniclc, dont le radicalisme est au-des-tis- sus de tout soupçon, dit qu'en présence des îht renseignements fort maigres que l'on pos-ns- sède, il est impossible de rendre un ver-ïui dict dans un sens ou dans l'autre, et il re. rappelle les faits : [ue « U serait peu juste, dit-il, d'oublier que un les chefs trade-unionistes qui ont orga->ns nisé. la grève ont systématiquement et înt sans s'en cacher, professé que leur but 20- était de renverser le gouvernement par en l'action directe ; et qu'aiprès qu'ils eurent mi pris la direction de la grève des mineurs, est en juillet dernier, il y eut plus de sérieu-iel ses émeutes que l'on n'en a vu dans tou-ne tes'les grèves anglaises réunies depuis un /a- quart de siècle. L'incendie à Johannesburg de d'une grande gare de chemin de fer et diu bureau d'un grand journal, les coups à de revolver et de dynamite et lés 24 heures r- d'anarchie dans cette grande ville n'é-Lp- talent pas des incidents ordinaires de :re trade-unionisme ; et quelques-uns des chefs au début du conflit actuel ont expres-5s- sèment recommandé à ceux qui les écou-un taient de recommencer. Tout cela ne veut >u- pas dire nécessairement que le gouverne-la ment a eu raison de proclamer la loi mar-us tiale. Pour se justifier il devra non seule-ni- ment prouver que les syndicalistes qui! Lr- étaient à la tête du mouvement ouvrier if. de Johannesburg avaient pour objet l'ace narchie et la révolution : il faut aussi qu'il is- prouve que leurs intentions ne pouvaient îr- être frustrées par une sage application de es la loi ordinaire... » nt Cela est bien plus modéré que ce que îr- disait le même journal mercredi quand il os déclarait que les actes du gouvernement .n- du général Botha étaient « des outrages » >c, et hier, quand il reproduisait des citations ;e. du diuc de Wellington, des encyclopédies, o- et de M. Disey pour prouver que la loi ■s, martiale n'est pas une loi. Il est possible é- que le Daily Ghroniclc avait raison mer-js credi et qu'il ait tort aujourd'hui. Mais us qui oserait l'affirmer? a- Peut-on juger de l'Afrique du Sud com-u.i me on jugerait de l'Angleterre ou d'un .is pays européen ou habité seulement $ar le des Européens de race? Certainement té non; et il serait injuste de condamner le 65! année. N° sa

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