L'étoile belge

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s.n. 1914, 07 April. L'étoile belge. Seen on 21 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1v5bc3v48s/
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w Mardi 7 avri! 1914 &*"n n ee« int &rr ggBjfl Baromètre du 7 avril 5 hcores Temper. moy»« Maximum' dé Ja Minimum de la Baromèt.. Ie 6, Quantité d'eau de 8 a 8 hres , Observations Temperature, ►Baromètre. ,Hiunidite(lO()== Volt dominan D^clin. macjn. Ephémérides Soleil: lever,5-h. 7 eoucher, lSh.23 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : Ün an : I£ fr.; 6 mois, fr. €.50; 3 mois, fr. 3.50 POUR LA PROVINCE : Ün an : 16 fr.; 6 mois, fr. 8.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 a 16 h. ■ Eaprw&ice il suffUde remettre lepriwde Vabonnement au facteur Edition C trance, Angleterre, Allemagne/et { tons pays de l'L'nion postalej '%£&{ Hollande, 7 fr. — Grand*Duc/ïié, 9 fr. èkr; par trimestre payable d'avaï)c«. mandat-poste S centimesiïè numero ANNONCES : 45 cmesla lönè' minimum 4 lignes, fr. 1.60. Les annonces remises avant 2 heures 4 l'Oülce de.Publicité, 86,me Neuve. paraissent Ie soir mème. normale6. S;»2 YeïttV ; 10%9nuit,~t0< a 8 h., 749 '»"»3 p* les 24 b... 9*»»9 de midi &4#; 12^7 bum. absoU- (W . -WNW pow Ze 7 av/'il Lune: lever, .14 h. 24 coucher.y h. ?4 Previsions de llnsticut météor.: Vent W. modéré; nuageüx; plÖi'e. Service des malles Ostencle-Doavres Etat de la mer, Ie 7, a 4 heures : tres agitée. -l»ü' j Les évenements MHinoi La mobilisation albanaise Les réservistes albanais de 29 a 39 ans ont été rappelés sous les drapeaux. Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit* vwvvvvwwvvvvvvvivvvvvvvvvvvvvw .' .^FRANCE ^| NOTES PARISIENNES Lazare Ce n'est que bien rarement qu'on a la sensation d'unchef-d'oeuvre — même d'ün court chef-d'oeuvre. Cette sensation, il me semble bien que le Lazare du romancier russe Leonid Andreïef, que vient de traduire M. Serge Pérsky, n'est pas loin de la donner. Sans doute vaut-il mieux consacrer quelques lignes a cette bonne fortune qu'au commentaire de menus évenements, dont rien ne reste lé lendemaih. • Ce Lazare, c'est un conté d'une soixantaine de pages, un« peii moins, même, je cmi-s, mais, en sa, brièveté, il est singulièrement impressionnant. Par son sujet même, il devait être bref, pour demeurer tout enveloppé de mystère. Lazare, l'homme qui est descendu au royaume des morts et qui en est «revenu, a été plus d'une fois evoqué dans la littérature. Il y a un beau poème de Léon* Dierx qui le montre ...Ablmé dans son rêve indicible Lui même épouvanté de son secret terrible. Mais, chez Leonid Andreïef, c'est l'union du mysticisme et du réalisme russe. Si j'ai employé le mot de chef-d'oeuvre, il faut aj outer que c'est un chef-d'oeuvre terrible. Lazare vient done de ressusciter, il est rentré dans sa demeure ; ses soeurs Marthe et Marie le fêtent et le choient, elles le revêtent d'une robe somptueuse, et elles invitent leurs voisins a un festin. La joie règne dans la maison, mais un de ceux qui sont la la fait tomber brusquement. — Lazare, demande-t-il,, pourquoi ne nous racontestu pas ce qui s'est passé labas? . Lazare qui, au milieu de cette allégresse, avait garde le silence, ne le rompt pas, mais il léve la tête, qu'il tenait baisséé, et on apergoit son visage ravage et bleu&tre, sa face de cadavre, car si le travail destructeur, de la mort a été arrêté par une merveilleuse puissance, see traces n'en ont pas été effacées. Et le corps, gonflé dans le sèp'Ulcre, a garde1 ses énormeë proportions, | et ses mains sont violacées. Il jette sur le questioMieur un regard pesant, et la joie s'éteint, et les convives frissonnent. Du fond de ses prunelles, c'est Tau-dela inconcevable qui a regarde les vivants. Il fait peur.' IL fait peur même a ses soeurs, qui le quittent. Il est indifférent a tout, restant, pendant le jour, assis saras bouger sous les rayons brülants du soleil, comme si nulle chaleur et nulle lumière n'étaient capables de dissiper le fr.oid du tomb eau. Ceux qui, dominant leur effroi, l'approchent encore, sentent flescendre une ombre sur leur ame; tout ce qu'ils voient, tout ce qu'ils touchent leur paraït vide, et, dès ce moment, ils ne savent plus sourire, la tristesse les accable, et ils agonisent lentement. Comme l'audacieux sculpteur Aurèle, qui a voulu passer une nuit sous le toit de Lazare, et qui, depuis, n'a plus créé qu'une oeuvre informe, d'oü se détache pourtant un papillon merveilleusement ciselé, ils repetent : — Tout n'est que mensonge ! Des amants, devant Lazaro, se sont fadt gloire de leur amour, et leur amour dèvient sombre et désespéré. L'empereur Auguste veut voir le ressuscité et d'abord supporte ses. regards : c'est comme si des portes pesantes s'entr'ouvraient lentement et' comme si, par la fente grandissante, l'horreur croissante de l'infini faisait irruption. Mais Auguste se sent glacé, lui aussi, devant ce spectre qui inspire aux hommes Tangoisse et le dëgoüt de la vie. « Tu es de trop ici! », lui dit-il... Je ne sais pas ce que tu as vu la-bas, mais si tu mens, je hais ton mensonge, et situ dis la vérité, je hais ta vérité ! » Et l'empereur fait hrüler au fer rouge les yeux de Lazare, ces ye?ix /qui répandent l'enroi, mais de ces trous noirs sort encore de l'épouvante. Lazare retourne en son pays, oü le désert se | fait autour de hii et oü s'achève saseconde existence... Je ne donne sans doute qu'une idéé sommaire de cette oeuvre tragique — de ce drame de pensee. Le secret de Lazare, nul hu1 main ne le dévoilera, mais le frisson autour de ce secret; le contour russe l'a donné, en grand artiste... Paul Ginisty. 'appel « a minima» 'du-^ministère public, le conseil de guerre supérieur a porté la peine a quinze jours de salie de'police. Le crime de Brunehaut Wilden VEtoile beige a signalé récemmemt une affaire des plus drarnatiques survenue a Elberfeld. Mile. Brunehaut Wilden, rille d'un fabricant de Düsseldorf, avait tué d'un coup"dé" revolver i'assesseur de justice docteur Nettelbec|T La meurtrière put retourner a • Düsseldoirf, :mais elle se constitua prisonnière le Jendemain. Elle dit avoir-voulu se suicidér devant I'assesseur Nettelbeck, mais ceüuiycd- éh tentarit de lui arracher l'arme se tua ïui-même. L'explication paraissant plausible, la jeune fille fut, peu* de jours après, remise en liberté provisoire. •Mainteniant vient de se produire un coup de theatre retentissant. • Mile Brunehaut Wilden a été arrêtóe a nouveau sous l'accusation d'assassin at et- avec - elle a été arrêté le docteur en; médecine Nolten, de Düsseldorf, sous 1'accusation de compMcité. L'instruction judiciaire a établd que Mile Wilden fut d'a'bord fiancee a Nettelbeck. Celuici présenta sa future a son oamarade d'études Nolten et la suite fut que la jeune fille rompit aVec Nettelbeck pour se fiancer avec Nolten, quand celui-oi se fixa a Düsseldorf eom'me.médecin. Mais la jeune fille, .peu après, rep rit les anciennes relations avec Nettelbeck qu'elie allait vi-' siter de temps eh temps a Elberfeld. Le docteur Nolten ne tanda pas a être informé de la chose .et il enyova a son ancien ca'marade une provocation en duel. Nettelbeck déclina la rencontre en disant qu'il ne se battrait pas pour Mile Wilden, et il 'menaca même de faire connaïtre sur son ancienne fiancee des détails ayapt un caractère intime. Le-. résultai, fut que le docteur Nolten rompit. ses fiancaillès. C'est alors que Mile Wilden se rendit chez I'assesseur Nettelbeck et. que se produisit le drame. • Or, l'enquête judiciaire aurait établi que la jeune fille fut incitée a un assassinat par le docteur Nolten qui lui fournit même rarme.du crime. II y.eut une confrontation émoüvante entre 'Mile -Wilden et le docteur. Elle se termina par une double arrestation. Mile Wilden eut plusieurs syncopes successives et son complice s'écria : «Je suis perdu]» ANGLETERRE A LA CHAMBRE DES COMMUNES Le home rule De Londres lündi soir : La chamhre doit terminer ,ce soir en seconde lecture- la disr cussion du bill, du home rule. \ M. John' Redmond, chef du parti nationaliste- irlandais, ouvre la discussion. II dit qu'il ne f era rien qui soit de-nature a faire obstacle a un reglement honorable et equitable de la question irlandaise. Tout ce qui reste a faire a la chambre dans la circphstanee présente c'est-, d'adopter . -le pro jet du gouvernemeii*--sahs y rien modifier. Sir E. Carson declare que Si le gouvernement retire sa proposition de limiter a une période de six, années l'exclusion de l'Ulster de l'application du home rule, il ira lui-même soumettre la question du home rule a la population de l'Ulster. Pour l'orateur,-la seule solution est l'exclusion de l'Ulster tant que l'Ulster n'aura pas donné au home rule son 'assentiment volontaire. Sir John Simon, attorney general, dans un discoure des plus conciliants, annonce que M: Asquith est disposé a attendre le plus longtemps possible qu'on adopte sa proposition au sujet de l'Ulster. Cette proposition n'est pas retiree. . tout le monde, quitte a trouver 'ensuite' a ces gens-lè, une excuse splendide, ét que je Vous dirai, après M. Briand qui s'en tira avec une magistrale et facile 'critique des mceurs politiques, après M. Barthoiï encore, dont le röle était un peu: difficile, M. Marcel Sembat sut appórter, -tout ensemble, la formule blocarde du grand debat et la solution rêvée. Il était une heure du matin. Dans la salie embuée, les deputes s'agitaient fóllement. D'une seconde a l'autre, tandis que M. Paul Deschanel, plus collêt-rhonté que jamais, lisait les ordres du jour, les injures, de véritables injures, se croisaient, de droite a gauche. Les droitiers hurlaient a la mort ": — Monis ! Caillaux! Les radicaux ripostaient : — Briand ! Barthou ! M. Ghesquière, guesdite du' Nord, disait sa pensee : — Ils sont tous saouls! Et M. Fournier-Sarlovèze, maire élégant de Compiègne, le voulait gifler. Mais Golly, mais Rozier se dressaient a cöté de Ghesquière et les choses'n'allaient pas plus loin.«*-'§•?■ Sembat, rieur, était done a la trübune, et M. Doumergue l'y voy'^t avec inquietude. Mais quelle expres^^^reesurante, pourtant, dans les yeux vdu « socièlo-» montmartrois! Il proposait la charrette : ftfjjnis, Caillaux, Briand, Barthou, le procuj^uï Fabre, le président Bidault : tous en HauteCour! La chambre n'avaSt, pour cela, pour apparaïtre en justicière implacable, qu'A supprimer d'abord de l'ordre du jour Renard, ordre du jour d'enterrement, les mots : « Et repoussant toute addition. » C'était si simple que la chambre, terrorisée, obtempéra. Ces mots furent supprimes. Et après? Après, oh sentit que passait sur rasseihblée un grand frisson de détresse. Chaque parti n'eut qu'un but : charger la chai'rette des condamnés, mais en faire, d'aibord, descendre les siens. ^ Et avec un sourire plus épanoui que jamais, M.^ Sembat vit la droite ét le centre refuser les sanctions parce que M. Briand, parce que'M. Barthou étaient visés comme les autres. Et tout de suite après, la gauche refusa les mêmes sanctions parce que MM. Briand et Barthou n'y étaient plus compris. Il n'y eut done, en fin de compte, que l'adoption d'un texte inoffènsif. Ceda* flnissait en eau de boudin. I^Dais qu*y:faire? M. Doumergue doima a M. Sembat unepoignée de main fameuse et les unifies ovationnèrent le'subtil collègue qui leur avait permis d'apparaitre en justicier; et de Be tuèr b^fööttffe'?* Voila toute la séance historique du vendredi 3 avril 1914, a la .chambre franeaise.-- WM> ■■■■■ Les suites Il n'est tel qu'un éclopé pour avoir, au lendemain ducombat, ce que l'on appelle communément du toupet. A peine sorti de la bagarre et sür, désormais, de faire les elections, le cabinet Doumergue obéit a sa maniere a l'ordre du jour de la chambre. Il frappe le procureur Fabre, le met k la retraite d'office, avec la compensation lotintaine d'un siège. a la cour. Le procureur refusera la ooanpensation et restera victime, jusqu'a ce qu'un cabinet Briand répare l'injustice. Mais M. Briand, s'il revient au pouvoir, 'y pensera-t-ïl ? Ce n'est pas sür. Cette histoire apprendra aux magistrate v ALLEMAGNE Commergants et militaires Le general von Falkenhavn, ministi^e prussien de la guerre, avait demandé, il y a quelque temps, aux chambres de com-—ercedat]s- quelles conditions il serait possible dë

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