La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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21 September 1917
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s.n. 1917, 21 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nk3610xb68/
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Vendredi 2t Septembre 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — JLa 'Numéro : ÎO Centimes —mmmmxmmmmmm__^_i 4" Année, — i^c IQ2ëT PRIX 0£S ft6ûlMNEM£NT9 3 mois (octob., norem^., déceinb.), (r. 11.4Q; 2 mois (oct., nav.), lr. 7 60; 1 mois (oct.), fr. 3.80. Lea demande* d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux si les fact6urs des postes. — Les réclamations conce* nant les abonnements doivent tire adressée* exclusivement aux bureaux de poste, ADMINISTRATION El R'EOàCTIOB: 81. Rontagnc-aux-Herbss-Potagôros, Bruxelles. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES A PARTIR DU r OCTOBRE Petites annonces, la ligne, fr. 0.73. — Réclame avant les annonces, la ligne, fr. 1.75.— Corps d journal, la ligne, (r. 7.&0.— Faits divers, la ligne fr. 6.09. — Nécrologie, la ligne, fr. 3.&Q. — Coi' des Eleveurs, la ligne, fr. 1.50. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administration : ffjg JOS. MORE5SÊE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,145° jour de guerre Rien à- signaler si c<) a'est la violant duel dfariilierie qui se poursuit sans répit eu I'iandie. A LA CHAMBRE FRANÇAISE Discours de M. Painlevé Paris, 18 septembre. Cette après-mi di, il a été donné lecture, à la Chambre, au. nom du gouvernement, de la déclaration suivan a : — Uheure n'est ni aux longs ôlisoours, ni auix longs programmes. Grouper toute» les forces matérielles et morales de la nation pour les opposer à l'obstacle suprême, tel est le devoir auquel le gouvernement doit et veut se consacrer tout ent er. .La guerre, qui traine de plus en plus en longueur, exige do tous les citoyens l'abnégation la plus eomplèto et 1 esprit de sacr'-fice le plus absolu. Plus nous approclions de ia fin, plus la capacité de résistance morale de l.i na^on nous apparaît comme Je moyen décisif qui fera pencher la victoire ao notro côté. C'est surtout contre cette force de résistance moitié que nos ennemis, impuissants à nous vaincre sur les champs de bataille, se préparent à redoubler leurs afcta^ ques- Q appartient au gouvernement de redoubler de \ igilance contre ces hypocrites tentations de division, et d'énergie vis-à-vis de ceux qui seraient tentés de leur prêter leur appui. La justice a déjà ouvert des instructions : elle en ouvrira d'autres et poursuivra sans hésitation, sans faiblesse, sans égari, tous ceux qui se rendront complices dos manœuvres de l'ennemi. La s.v-vérité de la loi s'appesantira sur eux. Le gouvernement compte sur 12 patriotisme de tous. Il veut croire que l'opinion publique saura se maîtriser elle-même, que l'oeuvre de la justice s'accomplira ainsi dans le calme et danô la dignité, à l'abri des théories imprudentes, des efforts égo'-stes et cîeg vaines luttes des partis." La déclaration rappelle ensuite la décision prise par la France do défendre sa liberté et son indépendance. Cetie décision lui a < t'i inspirv-e par ses traditions les piua aneianuvis, basées sur les nobles principes de la liberté. En ce qui regarde le^ ex-gences de la France, le gouvernement s'exprime comme Suït : — Les exigences de la France, qu" « ut celles du Droit, sont indépendantes du soit d^s batailles. La France en: a solennellement *ait part au monde en 1871 alors qu'elle venait d'être vaincue- Elle les proclame à nouveau, aujourd'hui que la puissance de sa* armes s'est appesantie sur ceux qui l'on® assaillie. Elle r-clame la èésannexion de l'A lsace-Lorraine, des indemnités pour les destructions et 1 s dégâtg commis par l'ennemi et ciierche à conclure la paix Sur ces bases. Non pas une paix qui soit Je résultat de la force et do la violence, car ure pareille paix porterait on elle-Même le germe d'une nouvelle guerre, mais une paix fond'g sur la justice, qui mettrait tous les peuples, puissants ou faibles, à l'abri de l'oppression, une paix entourée de garanties telles que toutes les nations seraient pour toujours mises à l'abri des agressions de l'une d'entro elles. Tels sont les buts de guerre élevés que poursuit la France, si tant est que l'on puisse parler de bats do guerre lorsqu'il s'agit d'une nation qui,, pendant quarante-quatre ans et bien que ses plaies fussent toujours saignantes, n'a rien négligé pour épargner à l'humanité les horreurs de la guerre. Ausri longtemps que ces buts ne seront pa$ r.lt ints, la France continuera à combattre. Prolonger la guerre d'un seul jour sang ulilité serait commettre le plus grand crime qu'ait jamais enregistré l'Histoire, mais la faire cesser un jour trop tôt exposerait 11 France à un esclavage humrianc, à une misère matérie;ie et moral? dont rien ne pourrait plus la relever. C'est parce que la nation comprend cela qu'elle c-st jusqu'ici restée indissolublement unie à travers toutes Les épreuves qu'elle a victorieusement opposées à, la brutale sauvagerie du militarisme allemand. C'est à ceîta discipline, qui s i ;s-pira du bon sans et d'une confiance r.ci-proqre, qu'ont obei depuis trois ans les gouvernements qui nous ont précédés à la tête des affaires. Le gouvernement ac:uel est animé des mêmes intent ons ; toutefo s, il veut- que non seulement toa'cs les volontés mais encore toutes les forces mat rid es du pays soient tendues vers ce seul but : La guerre. La question de la défense national0 est un bloc. Les formations de troupes, la création de stocks de muni'ions, les transports représentent autant de tatehés que l'on ne peut envisager séparément parce qu'elles tiennent étroitement les unies aux autres.On ne peut les accomplir qu'en restant unis, en se mettant d'accord sur les nécessités et les possibilités d'augmenter la production, quitte à s'.imposer les privations nécessaires en combattant la spéculation et en mettant finalement à la disposition do la nation toutes Iqs ressources qu'eue contient ea elle. Tel-fa est la tâche difficile que le gouverne-ment s'efforcera de mener à bonne fin en subordonnant les intérêts particuliers aux int'rêts généraux. Dès l'instant où il s'agit de la prospérité du pays, qui donc pourrait hésit>?r à s'imposer les plus pénibles sacrifices ? Et que sont du. reste ces sacrifices en comparaison des souffrances que nos soldats supportent si vaillamment 9 Mais la concordance des efforts n'est pas seulement nécessaire dans le pays môme» T1 faut encore et d'une manière plus immédiate qu'elle soit réalisme cotre les Alliés qui combattent pour la même oause. T1 est nécessaire qu'ils combattent comme s'ils n'étaient qu'une nation, une chose, un front ! Les homimes, les armes, l'nrgent, toutes les ressources doivent être mises en commun à la disposition de tous. Ce n'est qu'à, ce prix que la supporté do ces res-sources, aujourd'hui encore éparpillées, deviendra' écrasante. Celte politique permettra à la l'rance de monter la garde à ses frontières sans épuiser ses ressources économiques- Depuis le mois d'août 1914, l'armée française est le bouclier invincible de la civilisation, et son anng a coulé à flo'.s. Pour que l'issue de cette guerre soit heureuse, U impor'e que l'armée conserve sa force intacte jusqu'au bout." La déclaration d*u gouvernement fait ensuite allusion à la période transitoire qui suivra la guerre et se. termine comme suit ; . Avant de terminer ce;te déclaration, il importe de jeter un regard sur notre im-^entse ligne de bataille. Bien que les évA_ nements qui se sont produits sur le front russe nous ait causé de pénibles dcsiUu- is, nous n'en devons pas moins espénrr ue nouvelle JB/Spublique puisera ctansi L'excès même du péril la force de r-taWr îhez elle l'union et la disciplina. Sur ous les autres champs de batjaiile, sur le iarsb, sur le Sereth, sur la Czerna et e.i Artois ont ('t- accomplies depuis des mois da grandes choses, dont les résultats sont plus considérables qu'ils n'apparaissant et se compileront bientôt do nouveaux succès. Les premiers contingents américains sont en 3e moment à l'instruction, fraternellement mélangés aveo nos troupes d'élite. Notre armée se trouve sous le commandement d'un shef dont la maîtrise sans reproche se confirme do jour en jour et donne une non}-velle splendeur au nom symbolique de Ver-iun. Jamais 1q moral de cette arm.'e n'a -té meilleur et jamais eLe ne s'est sentie plus sûro d'ale-mcme. Pour que son admirable héroïsme soit à l'abri de toute atteinte, il faut qu'elle se sente sous la sauvegarde des pouvoirs publis sans qu»e ceux-ci empiètent sur les prérogatives du commandement supérieur. Le contrôle parlementais et gouvernemental saura s'exercer sur ce torra-n comme sur tous les autres. Le gouvernement compte sur la collaboration étroite du Parlement, dont l'intitia-tiv© et les efforts constants en vue d'assurer la défense nationale ont rendu des services si efficaces. Nous avons l'intention de gouverner en parfait accord aveo lui. Nous ne chercherons pas à abriter notrei wspon-sabilité derrière un optimisme de commande. Nous soumettrons tous nos actes à votre l'ugement. Si vous nous croyez capables de mener à bien la tâche si difficile que nous avons entreprise, nous ferons de notre côté tout ce qui dépendra de nous pour justifier votre confiance par no tir 0 énergie et notre sincérité.'' * ♦ # Cologne, 19 septembre : La ,,Gazette de Cologne" oommente comme suit la déclaration du gouvernement français : — Le ton d'assurance et d'autoritS dont est empreinte la déclaration de M. Pain-levé n'empêchera pas d'éprouver l'impres.1 sion qu'il envisage aveo trop d'assurance l'opposition méfiante des socialistes. Bien que la phraséologie des Vivian! et Briana ait depuis longtemps disparu dos discours ministériels français, les bi ts de guerre exposes dans cette déclaration sont à peu t/rès les mfanes que ceux qu'avait fait connaître le gouvernement précédent. Le vilain mot ,,d/}Sannexion" y apjpara't également, M- Painlevé imaginant sans doute# qu'il sera de nature à allécher plus pa rti oulièrement la Crédulité des neutres. 11 e-sft douteux que M. Painlevé, en sa qualité de miuistie de la guerre, se prenne à la musique de sa propre parole quand il affirme que les suc-oès militaires remportés par les AX'i's sont pius considérables on profondeur qu'on surface. Il est de fait que, pour ee qui est de la surfil ce, l'Entente n'a subi depuis quatre mois que des échecs : sans dfouie fiouc tesois le nouveau dirigeant du gouvernement français, qui est mathématicien, voit-il do préférence les choses en profondeur. LE TAPE El LA "PAIX Eome, 19 septembre : L',,Itulia" annonce que le Pape a adressé aux chefs de tous les Etats belligérant# naue lettre autographe. 11 aurait auasi réussi à s'assurer l'a.ppui d'une grande puissance européennno, qu'on suppose <tre l'Espagne, pour ses propositions de paix. ♦ * * Paris, 19 septembre : Sur la foi d'informations venant) de Home, 'es journaux annoncent qu'en transmettant aux Alliés la réponse des Puissances Centrales à sa note en faveur de la paix, la Pape commentera cette réponse et demandera à l'Entente de lui fa:re parvenir ses contre-propositions. * ♦ Milan, 19 septembre : Le „Corriere délia Sera" pr'tenà! savoir que le Saint-Père aurait adressé à tous les évêqueS une lettre dans laquelle 11 les prie d'empêcher des interprétations exagérées ai. inexactes de sa note pacifiste. Le Pape leur a demandiô d'expliquer sa note et d'inviter les fidèles à prier pour la paix» La guerre sous-marine Paris, 19 septembre : Les journaux annoncent que îe vapeur ;,Bristol", qui appartenait aux Messageries Maritimes, a été ooulé le 8 août par un sous-marin allomand. * ♦ * La Ilaye, 19 septembre : Pendant la semaine du 2 au 9 septembro, deux grands navires seulement sont entrés dans le port de "Rotterdam. * * * Rome, 19 se^ timbre : Les trois sous-marins constrnts en Italie pour compta de l'Espagne sont, partis au début de septembre pour un port espagnol, convoyés par le croiseur ,,Estramadura". * * * Madrid-, 10 septembre (retardé en trans-nt ssiotn) : D'après lo journal „Debcte", le vapeur espagnol ,,Marques De Mudela", transportant du minerai de Bilbao en Angleterre, a coulé au large d'Arcachon à la suite d'une explosion. -e SJV -A Q, UJH Washington, 19 septembre : La Chambre a voté un crédit de guerre de 7 milliards de dollars. » New-York, 19 septembre : Du „Central News" : ^— Quatre mille dockers des lignes transatlantiques anglaises, françaises et néerlandaises ont cessé 10 travail, la direction d'une de ces soci't^s ayant refusé de congédier un surveillant dont ils avaient à sa plaindre, Les grévistes ont annoncé que plus do cinquante mille de Iguts camarades se join-urooit à eux. ^ • Berlin, 10 septembre : La campagne menx'e au Canada contre le servica obligatoire a abouti h une forte crise intérieure d'autant plus oom^xréQiensible qu'au cours des dernières grandes batailles dans- l'Ouest, les Anglais ont sacrifié sans i ménagement les troupes canadiennes qui ont i té extrêmement éprouvées. Le ,,Manches ter Guaixtian»" du 1er sep- I trmbre rend compte comme suit «d'un co5 i incidents de cette e'. m pagne ! — A Montréal, (Jes troubles (Tune extrême gravi.é ont répondu au vote de la loi sur le service obligatoire. Dans un meeting, 5,0Oq hommes ont juré de uésrster à oefeie loi ; usqu'à la mort et so sont enga^^s par seraient à ne pas obéir à l'ordre qui leur serait donné do se rendre sous les drapeaux. Des discours très violents ont éfcj prononce s; sir Robert Borden et ses collègues du ministère ont é^ô menaces de mort- i^inaiei- menti, on a sorti les revolvers quand La police est intervenue et l'on s'est battu avec acharnc-tment dans la rue. * * » Londres, 1S Septembre : On mande de Biienos-Ayres qu'une grève générale menace l'Argentine. Le gouvernement a o»'fert d'intervenir, mais les syndicats ont nettement décimé bon offre sans indiquer le motif de leur refus. îlout lo trafic a dû cesser sur le Chemin de fer Central et le Chemin de fer de Cordoba. Les lignes télégraphiques ont été couples. * * * Paris, 18 septembre : On mande de Buenos-Ayrcs : —« La grève du personnel dSa plusieurs compagnie» do chemins de fer s'étend de plus en plus. D'autre part, kg Tramways de Rosario ont dû interrompre leur exploitation par suite d'actes de sabotage. La Société est ôj-.sposée à soumettre à l'arbitrage le différend avec son personnel, mais la Chambra d sire que ce snit le gouvernement seul qui ait le droit de fixer les salaires et les conditions de travail. Les événements ée Russie vParis, 19 septembre : Le „Temps ' apprend de Pétroglrad que 1a grand-duo Michel Alexandrovi&oli a été arrêté à Galchina par oixlre du Soviet local. « * « PétPograd, 19 septembre : A l'occasion ■ de la proclamation de la République, ;© gouvernement provisoire a décidé de décrater une amnistie générale pour délits poli tiques j le générai Kormlof profiterait de cet e mesure. Le ,,Djen" annonce que le grand-duc iEl-chel, garda à vue dans g >n château do Gat-china, et le grand-duc Paul, arrêté à TV*-koi>Sélo, ont évô l'émis en liberté, lcn-quOte ayant dfSmontré qu'ils ne sont -pas compromis dans le mouvement oontre révolutionnaire.* « * Berlin, 2q septembre : Divers journaux publient une dépêche da Pétrograd annonçant que le Conseil des ouvriers et soldats a voté par 23l voix contre 140 un vceu d'amnist'-e en faveur du général Kornilof et des trentxieux g-n raujx inculpés d'insubordination. » * * Pétrograd, 19 septembro : Parmi les partisans do Kornilof qui', ont té arrêtas se trouve M. Aladinc, membre de la première Douma de l'Empire. * * ♦ Pétrograd, 19 septembre : D'après la „Russkija Yoiga", la capitale a été boinbaidic la nuit de vendredi par des aviateurs. Les projectiles sont tombés dans le quartier da Grednowo, ainsi- que sur la Perspective Souvorino, ou de nombreuses personnes ont été tuées. Un aviateur inconnu a jeté, en outre, des prospectus demandant à la population d'avoir confiance dans la victoire inévitable et finale de Kornilof. On es ime en conséqr.ea'.o qu'il s'agit d'un acte de vengeance de celui-ci. * * Pétrograd, i9 sepiembre : Lè „Riaicli" enregistre la bruit suivant lequel M. Kerçnski serait proclamé prési dent de la République. ♦ * * Prtrograd, 20 septembre : M. Teretehenko, ministre des affaires étrangères, a été nommé vice-président du Conseil des ministres. ♦ * * Pétrograd, 20 septembre : M. Keteaski a exposé au Conseil des ministres ses intentions au sujet de la constitution du nouveau Cabinet-. M. Awksen-tief, minis.re de l'intérieur? M. Zarudny, ministre de la justice, et M. Skobelei', ministre du travail, ne partageant . pas les vues da M. Keranski, ont donné leur démission.* # Amsterdam, 18 septeml^ra : On mande de Pétrograd à l',,Algemeen llanàelsblad" : — Dans les milieux officiels, on dément le bruit du transfert du siège du gouverne, ment, à Moscou Ce projet a été discuté après la retraite de Riga, mais il a été abandonné pour motifs d'ordre politique. * » «s Londres, 19 septembre -. D'après le ,,Daily. Mail"., le directu'ra de la République russa aurait notifié au Conseil des ouvriers et solda-1 s qu'il acc6p_ tait la r-'solution du lo septembre, dans laquelle le Conseil a demandé l'annulation de tous 1-s traités secrets et revendique une paix démocratique. * * * P-ifcro-rad!, 19 septembre : Jjq Conseil des ouvriers et soldais a adressé un manifeste à l'armée; ifc désapprouve les arrestations d'officiers et la justice sommaire qu'on font les soldats. * * * Pétrograd, 19 septembre : A l'assemblée du Conseil dos ouvriers et soldats, à. la sui'.e du .vote de la r-solution présentée par les maximalistes sommai: i le Conseil de s'emparer du pouvoir. 13 bureau tout entier, composé de MM. 'Ichei-Ise, président, Russilof, IloUdad, Skobd.f, Te:et-celb et Tclieluof, \ ice-présidenls, a d-mi-sionné. On prooédQra à la prochaine séance à l'élection d'un nouveau bureau. * * * Paris, 19 septembre : L'Agence Havas annonce que M. Teretehenko, ministre ri:»so des affaires étrangères, dûment qu'ime tension so soit produite entre la Russie et la Suède. » * * Amsterdam, 20 septembro ; Le correspondant à Stockholm de r,,AL-gemeen Handelsbladl" apprend par un délègue socialiste russe rentré de Russie h Stockholm, que le gouvernement pro\ isoire dissoudra la quatrième Douma et constituera pour la remplacer un organ sme démocratique composé da membres du Conseil des ouvriers et soldats et du Conseil des paysans. - Le même délégué a déclaré, en outre, que le peuple et l'année russes étaient fatigués de l<a guerre et qu'on estime généralement que d'ici deux à quatre mois, la Russie proposera. aux Puissances Centrales une paix séparée. « * * Pétrograd, 20 septembre : Le Comité exécutif du parti des Cadets a demandé aux membros de son parti do s'abstenir de participer à la Conférence démocratique convoquée à Pétrograd jxir le Convoi des ouvriers et soldats, laquelle ne représente qu'une seule tendance politique et ne saurait par suito améliorer la situation diffieda que traverse la pays. _ * * » Pétrogra-d, 20 septembre : Lundi, à la Haute Cour, des soldats ont essayé s'omjpûrer de Soudcomliinjof pour en faire justice sommaire- Dq grands renforts de police ont été nécessaires pour tirer l'accusé des mains d&5 soldat». COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 20 septembre. —« Officiel da ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Ruppreclit de Bavière : En Flandre, la violent duel d'artillerie a oontinué avec la même intensité pendant l.i journ'e entie le bois d'Houthiust et Li l^ys. Divers secteurs do notre zone de défense ont été pris alternativement sous des canonnades d'une extrême violence. La nuit n'a pas interrompu l'action de plus en plus intense des masses d'artillerie. 11 résulte des rapports rentr s jusqu'à présent que ce matin, dès l'aube, de fortes attaques anglaises déchaînées sur un large front ont suce^de au formidable feu roulant. Armées du prince héritier allemand : Devant Veraun, les Français ont attaque sans le moindre succès la matin et la soir près de la hauteur 344, ù. l'est de Sarno-gneux, où ils avaient déjà subi la veiUe un échec sanglant- Vingt avions ennemis ont été descendus. Le vice-feldwebel Thom a encore descendu hier deux adversaires en combat aérien. Théâtre de La guerre à l'Est. Front du feld-maréchal prince Léopold de Bavière : Près de Dwinsk, sur le Stochod, près de Brocty et près de Tarnopol, l'artillerie a Lté active. Front du général-colonel archiduo Joseph : En Bucovine, les Russes ont pris l'offensive à* l'ouest d'Arbora> notre fou de dépense les a rejetés dans leurs tranchées cto départ, d'où le feu de Leurs propres mitrailleuses a tenté de les pousser de nouveau à l'attaque. Front macédomien. Les opérations n'ont été actives que dans la boucle de la Czerna. * * ♦ Berlin, 20 septembre. — Officiel d hier soir: Le combat d1'artillerie continue en 'Flandre; pas d'aulres nouvelles essentielles. * *" * Berlin, 20 septembre. - Officié! : Nos sous-marins ont- encore ooulé dans l'océan Atlantique et dans la mer du Nord quatre vapeur*, un v-oilier et un chalutier. Parmi ces navires se trouvaient le vapeur anglais arnfé ,,Ry don-Hall", transportant 0,100 tonnes de froment pour compi» du gou\ernament anglais de Montréal à FaL rnouth et quL a été coulé après un duel .d'artillerie qui a duré deux heures, ainsi que deux vapeurs fortement chargés, dont l'un était de nationalité anglaise et l'autre était vraisemblablement le vapeur français ,,Afrique". En outre, nos sous-marins ont coulé le schooner trois-màts français ,jSadi Carnot", transportant du poisson salé à Fécamp, ainsi que 1e chalut: er français -,Kredurand';. Le 17 septembre, un de nos sous-marins a diétruit dans les Hoofden l'avion français „D. 40:' et a fait prisonniers les trots aviateurs : deux officiers et un mécanicien. * * * Vienne, 20 septembre. — Officiel d hier : Front de l'Est. Des deux côtés de la vallée de l'Oitoz, nouis avons repoussé d'importantes forces roumaines. L'euinemi qui, en un endroit, avait réussi à pénétrer dans nos lignes, a été complètement rejeté par une prompte contre-attaque. Ses pertes sont considérables. Front italien. Sur le front, d'armée du baron von Conrad, en vue de reconquérir un petit secteur de noire ligne de front momentanément abandonné à l'ennemi, nous avons, près de Can-zano, exécuté une contre-attaque qui a pleinement réussi. En cet endroit, six officiers et plus de trois cents hommes ont été amenés prisonniers!. Front du Sud-Est. Rien de changé. Communiqués des armées alliées Paris, 19 septembre. — Officiel de 3 h. ;. Activité d)C3 ueux artilleries daius lu secteur à l'ouest de la ferme Froidlmont et vers HurtébiSe. Un coup de ^ main ennemi sur nos tranchées au nord-eat de Sancy a échoué. A l'est de Craonne, nos feutx ont t'«»ât avorter une tentative dTatta*iue ennemie qui se préparait au sud de Juvincourt. Au nord-onost da Reims, dans la région du Godât-, nos dCtacliements ont pénétré dans les tranchées ennemies, détruit des abris et ramené des prisonniers. Sur la rive droite de ia Meuse, la lutta d'artillerie s'est maintenue violente sur le front Beaumont-Bezonvaux. Sous l'action énergique de nos batteries, l'ennemi n'a pu déolancher aucune attaque. Elu Woevre et en Lorraine, nos incursions dans les lignes ennemies au nord-ouest de Limety et vers Biouoourt nous ont permis d)3 ramener de# prisonniers. En fîaute-Alsaoe, rencontres de patrouilles vers Animer tzrwi lier. * * ♦ Paris, 19 septembre. — 0/ficiel de 11 1^ : L'ennemi a attaqué ce matin un saillant de nos lignes à l'ouest do la ferme Froide mont. Après un court et violent combat, nous avons rojebé l'ennemi d'un saillant de tranchée dans lequel il avait pris pied. Nous avons effectué un coup de main dans la région du Four de Paris, infligé des pertes à l'ennemi et- ramené du matériel. Canonnade intermittente sur le reste du front; vive et sort mue en Champagne, dans la région de Souain et du Têton. * # ♦ Londres, 10 septembre. — Officiel : Riea de spécial à signaler. * • ♦ Rome, 19 septembre. — Offic'el : Hier, nos détachements do reconnaissance pont poursuivi leurs opérations.Nous avons aussi continué à diriger un feu concentrique sur divers points du' front eut.emi établi dans lo Trentin j nous avons tenu les Autrichiens en haleine et leur avons inflige des pertes; en outre, nous avons etnu domma^é leurs ouvrages de défense. Dans la direcfon de Garzano (vallée ci la Su-gana), un de nos détachements a réussi à atteindre les lignes ennemies établi, s à proximité du torrent do Maso ot a fait cn_ viron 200 prisonniers. Sur le haut plateau de Bain-i^aza, nous avons vigoureusement repoussé des a t laques partielles autrichienne*. I-e 18 septembre, l'ennemi a fait sauter une puissante mine devant nos tranchées établi05 près de Cengiç» Martini (Petit La--gazuoi). Grâce à la vigilance de nos troupes, 1 ennemi n'a obtenu aucun résultat. » » * Pétrograd, 19 septembre. — Officiel : Sur le front à l'ouest, les opérations se sont bon*.'es à des canonnade? réciproques d'intensité variable dans différents Secteur». Sur le front on Roumanie, dan» le seo-teur d'Oona, les Roumains ont attaqué uaa partie d)o la position ennemie établie au sud dq Grozesoi et se sont emparés d'une hautaur. Par ailleurs, fus llades, partieuli^-remont violentes dans le secteur au nord d'Iresti et à l'est de Gerlesti. DEPECHES DIVERSES Paris, 2o septembre : Après la discussion de la politique généu raie du gouvernement, la Chambre a voté, jjar 378 voix contre 1, l'ordre du jnur Laf-taut, accepté par M. Painlevé. • i'!' Paris, 19 septembre : M. Klote, mmistro des finances, a diptsà à la Chambre le projet de loi relatif aux douzièmes provisoires pour la dernier trimestre de 1917. Les ci-édits demandés s'élèvent à il,20îj,000j000 de francs pour la budget général et à 945,000,0<X) de francs pout le budget complémentaire. L'accroissement des dépenses comparativement au troisième trimestre de I9l7 s'éjlève à 1,329 millions et l'augmentation dés dépenses militaires se chiffre par 854 millions. * * * Paris, 19 septembre : L',,Œuvre" apprend qu'un nouveau scandale politique est sur le point d'éclater- Une personnalité politique serait compromise. * * * Paris, 20 septembre : Ou mande de Calais au „Petit Parsieni" ; — Par suite du manque de «harbon, toutes les industries ce la réglions de Calais qui ne travaillent pas pour l'armée cesseront prochainement leur exploitation. De milliers d'ouvriers Qt d'ouvrières seront •sans travail; ils sont très surexcités. ♦ « » BMm, 20 septembre : La ,,Gazette de la Bourse" annimce qu< le chancelier de l'Empire prendra la parole jeudi proohain au Reichstag. On pens< qu i! traitera la question de la paix. * * * Berlin, 19 septembre : On mande indirectement de Londres à fc ,,Gazette do Vos»'' : — Dans les milieux financiers améri cains, on estime de plus en plus qu'il n'es pas impossible que des pourparlers de pau s'engagent encore avant la fin de l'année courante. De pareilles informations ont éts envoyées à Paris, où elles ont été rigou reusement supprimées par la censure * , • Chiasiso, 19 septembre : La frontière italienne a été rouverte a matin. * * « Berlin, 20 septembre : Du , Berliner Tageblatt" ; — On mande do Rome au „ Ma tin" qu les nouvelles alarmantes parvenues do 1 Plauta-Ifealie ont rendu nécessaire le retou du Roi, qui est rentré du grand quarte général. Un conseil de la Couronne, auque ont assisté tous les ministres, s'est roun sous sa présidence. Le service des chemin de fGr entre Rome et la Hanta-Italie es suspendu. * * Zurich, 20 septembre : Les voyageurs venant do Venise racon tent qu'il y a quinze jours les habitants d Venise ne recevaient que la moitié de leu ration de pain. Le 8 septembre, des trou bles graves se sont produits sur la plac Saint-Marc; il y a eu des morts et de blessés. A Milan, 33 p. o. de toutes les exploita tions industrielles ont été fermées au débu de septembre par suite du manque d charbon. * ♦ * La Haye, 19 septembre : On mande de Londres que le montant de indemnités réclamées jusqu'à presant ai gouvernement pour dégâts occasionnés pa '.es attaques aériennes allemandes s'élèven à 40 millions de £• * * Batavia, 10 septembre : On annonce ici que l'explorateur autr: chien Soltess a été assassiné dams la N'ou velle-Guinée hollandaise. PETITES NOUVELLES LE < TELEGRAIAF » CONTRE f.ra AVIATEURS AINGiLAIS Bdtu du grand nombro do victim«B ci ces dcrjiiirs Usups par lcs rav » dR3 aviateur anglais auxTeeeus die la Eiolglquo occup e, 1 < Telegraaf >, qu.'on n« saurait soup^onjoecr d ^on^>aet:.ts ajtfiangfcfti.% fait eiitenidjo vtne pncHa1: talion éïiargiqn* cocSro la d-'ainvoltiiire aveo la quelle, J('après lui, ccrtalna aviiateui« angjlol s'ooq_TîiU©iit do leur lâche. AipTèfl avoir parlé d l'iW tion qiii a it' caus-'e ùi Courtral pfir le darnièrïïs aivaques a'jritfnne3, qui ont cotLbô t vie, l'une à- huit, l'autre à dix personnes, San (ji^e les bruis militaiires viôés aient été atteinte lo < Telegfca-af > dit notamment : — V'TaiKDeu*, <?o pareilles erreurs, qui son loin dfatteindre l'objectif visé, sont inexcusablce e:c nous r-'pitons qu'il est granidement mùoessair de d*'tendre à 'cortaina aviateurs de voler. C net vraiment pas trop demander que de n>lna ger les villes oU l'on a tant souffert pour li cause commune et ou les populations ont fai preuvo de tant de résistance ! A Garni, à Bru ges, à Courtrai, les habitants, atterris, c© ré'u gicqt dar.a les caves lorsque les sirènes donner lo signal d'alarme, et les fait» sont lil pou; prouv' r que le danger n'est p^a imaginaire ! > Jjk PROFITEUR. Do < L'Œuvre > de Taris — Elle débarquai# à la gare av c deufcc grci paquets au bout des bres. Elle portait le peti bonnet des filles de Douamenez, lo châle <t lo sabot? ; on ue pouvait pas Ctre pluB bretonne Sur le quai dî'OiSay, elle »? trouva tout i'e suit perdue. Le corps un peu plié en avant par 1 poids de ses bellota, elle aborda un monsieu: rougeaud, qui lui parut sympathique : — C'c&t pour vous dire que mon frère qui 1 éti ble.sô est à l'hôpital n° 222-1, mnii3 ^ r.i sni3 pas où c'est, et Je voudrais bien le savoir Vous r.o poura-iez pas me dire où- il ae liant oct hôpital, parce que &i e'e-ct loin, je prendrai au l,«.-:oin une voiture. Oa a péché un peu cl sandines, cette année ; on n'est pas ricihe, bien sûr, mais on a des sous quand il faut.. bfa paquets sont lourds l Dans celui-ci, c'e-t du lin© pour lui, c0 pauv:« petit, de» bas de laii.e cî d tricots que, la mère et moi, nolus avons fait ■ et hi\icr... et puis aussi mon arijoct, qui es dans un sac... CXh 1 pas des mille et d'es cent mais ma dot, tout de rôhno, que j'.J voulu eni portor, <1 causa du pàre : a:ie mauvaise r« maice, il aurait été bien susceptible de 'ourlles dans mon matelas pour aller boira la goutli chez la mère Guével... Dlan« ce paquet-là., j'a rangé du aalé da notre cochon et du beurre d« chez nous, cinq kflo^, poux quo mon frén puisse manger des tartines. Dul vrai beurre, voui savoz ! Le monsieur -rougeaud se eoaig^'-tiorjaa )cb qu'au violet. — Du vrai beurre !• dit-il d'une voïx <'t( ang]^e — Bien sûr !... Vous savez où c'est l'hôpital 1 2224 ? — Oui, r'poniEt-iJ ; je vais tous y Ett< sournoisement il la m«na, la nuit tr-nb • vers les solitudes désolées de la rue Vaneftu. e k\, brutaScment, il lui arracha des inans ni paquet. Non pas celui dans lequel »ll-> Rvai caché sa prtitta fortune do petite Ui-etoane uau l'autre lourd de cinçi kilos do heivrre, ca* I< moïieieiur sournois et rougeaud n'ftait pr.s ur voicur, roala samplcroent un profcite:ix de U guerre 1 AVIS AUX LECTEURS L'administration des postes fera priser.t: une quittance supplémentaire auix aboam» desservis par elle et qui ont d'jà payé l'a-., cien prix d'abonnement pour la période 0011 mençant le 1er octobre prochain. PETITE GAZETTE LES PETITS EMPLOYÉS DE L'ÉTAT Il est dit dans larrété paru récemment^' „Bulletin officiel'' et accordant à certaine catégories d'employés de l'Etat de nouvel!i indemnités pour la vie chère, que la Hqi i dation doit en être faite par anticipation. — Dès que l'on a eu vent dans les b reaux q-uo ces indemnités allaient ê-accordées, m'avait écrit aussitôt un int ressê, on s'etst occupé de dresser les etïi; à transmettre à la Cour des oomptas. Ma. la Cour dos comptes n'est jamais pressée.*. Et ja répondis à l'invitation qui m'éta faite de prier ces messieurs de la Cour ci comptes do mettre leur manivelle à 1a qu.. tri&me vitesse. Or, il paraît que ces messieurs ne so-pas seius responsables des retards apport à la liquidation de ces indemnités. — La cause do ces retards, m'écrit r autro employé qui m'a souvent fait pan , nir d'utiles et intéressantes oommunicatic — entre parenthèse, il me ferait grand pla sir en venant me voir un de ces inali ;s est surtout imputable à l'administratio, j'entendis aux directions provinciales de l'a ministration. Ces directions viennent seul ment da demander aux divers services caurc et provinciaux de leur faire parven ; les bases do liquidation des indemnités'. E tendiez par là qu'étant donné que, pour ét bîir ces bases, il est avant tout nécessa' de connaître lo nombre des enfants faisri partie do chaque ménage intéressé, on • j est à convoquer aujourd'hui les mis apr les autres, chez un fonctionnaire local, i< • employés seuls à même de fournir ces re seignetments. Oni pourrait évidemment -borner à convoquer les seuls em ; loyés m-riés, les enfants des autres, s'ils en 01. t étant considérés'comme inexistants. Hais « serait trop simple, Monsieur, ce serait tr' • beau, et ce ne serait dès lors pas idn . i n'-straitif pour un son. Non; 011 oynvoj : tous ies employés indistinctement, maiic's ) célibataires, et comme ils sont éparpili > dans tous les coins de la provinea, vo - devinez si les rites inhérents à cette ins: tution qu'on' appelle la 1er.te r almiri>!r tive sonit scrupuleusement obsea-vés. J'ai i-un petit calcul duquel il résulte eue, ( 5 train dont on y va et pour ce qui co cerne le serv;ce dont je fais partie, i renseignements nécessaires seront conn. vers le 28 do ce mois par le f nctionnai local chargé de les recueillir et do 1 5 grouper. Ce fonctionnaire dressera sas éta; 1 et quand ils auront été examinés et contr-c lés par ies fonctionnaires comp'torts, s c par les contrôleurs, les inspecteurs, et<" \ qui, vous 18 pensez bien, ont soin de i jamais rien laisser au hasard o- tiennent" 3 gagner en conscience l'argent qu'ils t-o t chent, ils seront envoyés, par la voie hi rarchique, à la dirrotion provincia'.o. G dea-vous surtout d'imaginer qu'il faud. des semaines et entx^re des semaines et o: . - cora de» semaines pour arriver à une so'1 3 tion. Non, Monsieur, non : ver»5 îe 5 ■ L' mois d'octobre, si les calculs auxquels " ma sus livré et dont j'ni la grande ha' 3 tude sont exaeis, les directions proviaci 3 les, sauf qu'il arrive quelque accroc cours de route, seront en possession <' " documents nécessaires, et dès lors c la m:, fc chera comme sur des roi.letles. a mettra 3 ma main au fou. qu'il ne faudra guère pi ' d'une dizaine de jours, mettons douze .io:1 • si vous voulez, t\ ces directions rrovi oiales pour mettre fKfinitivement !e trav. 3 à point, si bien qu'entre le 15 et 1a 2j 1 mois proohain, nous pourrons toucher „p-f anticipation1" les indemnités auxq: elles avons droit pour le mois de septembre -cours. Ce sera tout i\ fait lien, puis;, tout à fait administratif. Il se peut é* • demmont — tout arrive — que les pris o-. 'dlenrées de toute* première nécessité aan ^ encore haussé dans l'intervalle et que nr calculs à nous, visant- nos appr »v:sionn ments d'hiver, seront quelque j>ou bouse; lés, mais quelle importance cp!a '.eut -avoir1! Nos femmes se morfondront, in-'< depuis le temps qu'elles ont l'honneur d : voir épousé des messieurs appar'enaut 4 l'Administration, est-ce qu'elles n*• vntfe p; s eu le temps d'apprendre ce que c"e-t on- 3 l'Administration ? Et dire que } ~n 3 partie 1 Je mourrai sans être evenui ] l'étonnement où depuis si longtemps jê tui, 3 da m'y voir!..." a Aveo un peu de patience, nous verrou 3 tout de même le commencement de la fn J de nos maux. Sachons donc patien'or .4 L'ÉQUINOXE D'AUTOMNE t S'il fait beau dimanche prochain îe 2? vous sortirez, je suppose. Soyez à 1G h. 1 n: 3 précises au rond-po'nt de l'avenue de Tt-r . vueren, arrétoz-vous-y et toncsz à vos 00m -t pognons ce petit discours : t- — Mes amis, à l'instant où je von ' parle, le soleil que vous voyez disparaître. ^ là-bas, derrière l'arca/îe da daqua-ntenair . entre dans le signe d3 la Balance et andv dans le plan de l'Bquateur. Nous somme-à l'équinoxe et, les seuls peuit-ctr-o do tout cette foule, nous saluons l'autom.-e officie! Levé à 6 h. 29, le s.ljl «e couchera 18 h. .10, ce qui fait un« pr^'sauce c douze heures onze minutes au-dessufl d l'horizon. Les nui! s seront semiMaoaeni égales aux jours jusquo Cn soptcnibrei 1<-crépuscule civil durant S3 minutes." Suivez mon conseil, vous aurez Pair ,,calé'\ ATTENTION AUX CONFITURES! Ce n'était pas assez des inquiétude qre nous donnent sans ccft&'e an sujet de feui pureté les substances aiin^entniiics (pie non-rournit à prix d'or un conur»erc« aux abois, et que notre triste sort noua oblige à ingur giber pour soutenir nos précieusos existences Non, ce n'était pas assoz ! Il fallait) que nombre de ménagea, par une imprévoyant-ignorance, se vissent exposé b, aît'rer eus-mâmes la plus séculaire, la plus famifia' des fabrications domestiques, oelle dc3 confitures.En effet, cette année, l'on o employé toutes sortes de bidons peu traditionnels ponr cuire les fruits. Dans le nombre des récipients figurent ceux dont la loi interd t l'usage toutes les fois qu'il a'agit de substances alimentaires, les grands chaudron-de Ter galvanisé, couramment ikstinéa l'ébullition du linge, qui se (Éstingiient po l'aspect givré de la couverture métallique in térieure, lacmdle, oonnne on aa.it, est oom pos:e d'une couche db zinc. On n'a pn-fait attention que ce mi'tal ne peut pes »'i: mis impunément e;i ocnitack prolo: ave le jus acide des fruits, sua U/ut porto fi l ohalear. La combinaison cj^i ^ résulte e toxique. G y a Ueu perrtfcaj î^jnetnvsnt tenâr arsm\ •»

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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