La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 28 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/x34mk66v81/4
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juujtiiN-aJLj guunj — j^e ivumerz? : zo uenziin.es BrnriKsïa 28 Svrfl 1018 PRIX DES ABONNEMENTS J mois (mai-juin), fr. 7.60; 1 mois (jpai), fr. 3.80. Les demandes d'abonné me m ion-, reçues exolusi-gtemeni par les bureaux et lés facteur s des postes. — Les réclamation* concet nant (es abonnements doivent 4tre adrcastes exclusivement aux bureaux de poste* adb.nistratigm et redaction: #!antanne-aux-Herbes-ï*otaqôres, 31. Bruxelles. iCTc ,ae>j[u ^ ^ ^ PRI* OÊS AixiMorvcea Petites annonces, la ligne. II. 1.00. — Réclame.« avant les annonces, la liyûe, tr. 2.60. — Corp» <£* journal, la librne, ir. 7.ÔJ. — faits divers, 1s tr. 5.110. — Csécroloyie, la ligne, 'I. 3.&0. — Cc*i% des Eleveurs, Avis dis sociétés, Annonces noutrtaiet, la li^ne, tr. 2.U0. Sureau» do 0 à IT n«ur«a OlrectloD et ftamin;stratlon ; £ £ ;? ,v\f? "y «OS MORE8SÊE. OiHtCTEuf» / a^eiBsesasKssse^aaaBseB ^Aujourd'hui : SIX pesés. „ , * I Î5~". " lâ guerre" t,364s jour de guerre La grande offensive allemande, qui, déclan- , ehée le 21 mars, a bouleversé depuis lors les positions réputées inébranlables de l'armée anglaise, a du jour au lendemain rétabli dans l'Ouest la guerre de manœuvre. Cependant, depuis une quinzaine de jours, on observe que les opérations, quoique menées toujours avec le même acharnement de part et d'autre, »e sont ralenties depuis quelque temps. Est-il logique d'en déduire, comme on le fait flans certains milieux, que la guerre de positions soit à la veille de se rétablir dans l'Ouest? Est-il raisonnable surtout de prétendre par extension que l'effort quasi surhumain fourni par leb armées du feld-uiaréchal von Hindenburg n'a finalement abouti à aucun résultat marquant ? Nous ne le pensons pas. A supposer même que l'offensive allemande fût enrayée — alors que tout au contraire elle •emble à la veille de reprendre une vigueur nouvelle — elle n'en constituerait pas moins une preuve tellement éclatante de l'énorme puissance militaire de l'Empire, qu'il devient Impossible au plus obstiné des « jusqu'aubou-tistes » de ne pas finir par entrevoir l'erreur et le danger de ses illusions. *** Depuis plus de trois ans, on érigeait couramment en axiome, dans les milieux compétents des deux partis belliégrants, l'impossibilité absolue d'une percée des fronts dans l'Ouest, de celui des Alliés aussi bien que de Celui des Allpman*lc Tir il o c.fti o.,v a i uuesi, ae celui des Alliés aussi bien que c celui des Allemands. Or, il a suffi aux gén raux von Hindenburg et Ludendorff de mett: leurs armées en mouvement pour que rien c ce soi-disant axiome ne restât deoout. Qu rante-huit heures après le premier assaut, L lignes anglaises étaient nettement forcées, depuis lors eiles ont été largement dépassée aussi bien dans la région à l'est d'Amiens qi dans celle à l'ouest de Lille. En dix-huit jou: de bataille, les Allemands ont conquis si leurs adversaires, dans le bassin de la Somm 8,440 kilomètres cariés de territoire françai €t en neuf jours, sur la Lys, 473 kilomètre carrés de territoire belge et français. Or, raj pelez-vous qu'il a fallu l'an dernier aux Ai glais plus de cinq mois pour enlever les 165 k lomètres carrés qu'ils ont conquis dans le sei teur d'Ypres et dont les deux tiers sont d'ai leurs reperdus à l'heure actuelle. La plus r< cerne mais temporaire avance qu'ils avaiei prise a l'ouest de Cambrai, et que les cloche de Saint-Paul avaient fêtée à Londres comm une grande victoire, mesurait moins de 100 k lomètres carrés. Compte étant tenu en outre des 120,000 pr aonniers faits par les armées de l'Empereu: des 1,500 canons et du formidable butin d tout genre tombés entre leurs mains, il e: hors de conteste que les Allemands ont ren porté un succès qui dépasse de très loin n'in porte lequel de ceux que les Alliés ont inscri à leur actif pendant la longue période durai laquelle leurs adversaires, engagés dans ui lutte sans merci dans l'Est, resia:ont sur ] défensive. *** L'Entente ayant disposé durant cette périod non seulement de l'initiative des opérations suais encore d'une supériorité numérique théc riquement écrasante, quel enseignement faui il tirer de la mise en regard de la victoire in contestable des Allemands et de l'insuccès per •istant de leurs adversaires ? Tout d'abord elle démontre que le haut commandement de Alliés, ceiui surtout des Anglais, n'est pas à 1< hauteur de sa tâche. Cette infériorité est deve nue tellement patente qu'en dépit de toutes le: susceptibilités et malgré d'opiniâtres résis tances, le commandement suprême des trou pes anglo-françaises vient enfin d'être confit au général Foch. Mais cette nomination, qu réalise le principe du commandement uniqut *i longtemps et si vainement discuté par l'En tente, ne peut sortir ses effets du jour au len dèmain. Certes, elle est capable, à conditior d'être suivie d'un effort continu, persévérant de remédier peu à peu aux maux qui on pendant trois ans condamné les armées anglo françaises à une quasi-impuissance pour finii par leur faire enfin infliger un retentissan ichec. îchec. Mais de là à croire que dès demain haut commandement et les cadres des A ▼ont pouvoir soutenir la comparaison i ceux des Allemands, il y a de la marge, n'improvise pas en pareille matière, et porte à croire que le conflit mondial sera solu avant que l'organisation militaire de 1 tente ait eu, et de loin, le temps d'atteindr perfection de la machine de guerre qui Prusse d'abord, puis l'Allemagne, ont fo: depuis un siècle avec une ténacité et une thode sans exemple. Dans la guerre à outrance que les dirlgei de l'Entente rêvent de poursuivre, cette 1 riorité technique est une tare qui fatalen continuera à peser de tout son poids dan; balance. La question des effectifs ne se jente pas de manière plus rassurante, preuve, naguère déjà fournie en Italie, v; d'être refaite en France avec éloquence c depuis l'écrasement de la Russie, les °entr; disposent de troupes en nombre suffisant p l'assurer à leur gré l'initiative des opératic Au cours de l'offensive actuelle, les Allema ont déversé sur les lignes anglaises un torr d'hommes si puissant qu'il n'a pas fallu mo de l'intervention hâtive de presque toutes réserves dont disposait le général Foch pi »mpêcher un irrémédiable désastre. Eh I bien, supposons que ces innombrat niasses allemandes, que leurs chefs manc Trent avec la maestria que l'on sait, se ren tent 6ur la défensive : n'est-il pas évid qu'elles seront inébranlables, imbattah même si les milices enrôlées en Amérique rivaient à la longue en Europe en nom respectable, ce que la pénurie croissante tonnage et tant d'autres bonnes raisons permettent guère d'espérer. Comme d'autre pan il est impossible à 1*3 tente de compter pour battre ses adversai sur la supériorité de son matériel — l'avai énorme prise par l'artillerie allemande est é Quente à cet égard — il faut se résigner à i mettre que, dans l'hypthèse la plus favorab l'intransigeance des chefs de l'Entente, c § obstinent à vouloir une victoire impossib voue ses peuples à des maux sans nom po une période dont on n'entrevoit même p Sa fin... *** Nous disons dans l'hypothèse la plus fai rable, c'est-à-dire en admettant que l'offensi allemande soit terminée et que les Ail soient à l'abri de nouvelles surprises. Or, ce; ♦ypothèse semble optimiste à l'excès. En c derniers jours, les Allemands viennent faire prendre une nouvelle avance à leu lignes à l'est et au sud-est d'Amiens, qu'ils n naçaient déjà de si près. Dans le même terni Ils se sont, au nord-est de Bailleul, après i combat meurtrier, emparés du Kemmel, lar, colline de 156 mètres dont les Anglais avaie depuis trois ans fait la position dominante c toute la région frontière franco-belge avoif nant le front et que l'on croyait à l'abri ( toute surprise. Ces deux actions vigoureuses, dont la s •onde surtout peut être grosse de conséquei te s, montrent que le maréchal von Hindei burg, loin de considérer son offensive comn iiea. terminée, prépare de nouvelles opérations qr '• de l'avis notamment du correspondant mi: taire de la Deutsche Tayeszeituno, neuve: durer de longs mois (1). On se plaît à croire que le général Foch, chef désormais responsable, aura eu le temj de préparer ses troupes à mieux soutenir choc éventuel, mais il serait injuste de 1 jeter la pierre si par malheur il ne parvens pas à empêcher de nouveaux revers. La d faillance du haut commandement anglais met en effet en face d'une tâche difficile, peine promu au généralissimat, il est forcé < :lan- mettre en ligne toutes ses réserves pour ei | ies pêcher le recul des armées du maréchal Ha U1é0 de se transformer en déroute. Dans le bass ians de la Somme, il a dû se résoudre à faire rel ant, ver les Anglais par des divisions français BrvJ sur 100 kilomètres de front, et même dans jurs secteur Ypres-Armentières, c'est à des troup ître, françaises qu'il est contraint de confier 1 tâches les plus meurtrières. En réalité, il a a fait cepté son poste redoutable dans des circo ,osi- stances périlleuses qui ne lui permettent a ieSf> cune initiative et le forcent à concentrer ava ■ ex- tout son effort pour empêcher un nouveî iimi recul des armées anglaises. Pour avoir lâcl ien- pied dans le bassin de la Somme et en Fia iltat dre, celles-ci sont maintenant condamnées à battre avec la mer dans le dos et se trouve .nde Par suite dans l'impossibilité d'exécuter 1 el]e mouvements de retraite stratégique que ieur violence des chocs ennemis peut rendre 1 oins giques sinon même indispensables. rnie Le général Foch étant de la sorte, par 1 ienl fautes de ses prédécesseurs, forcé de lutt JOll_ pour chaque pouce de terrain et privé de r et liberté de ses mouvements, il ne serait p équitable de lui reprocher, le cas échéant, 1 revers que viendraient à subir les troupes ta divement confiées à son commandement, cou- **• npé- Tandis que les Allemands continuent à il sibi- primer aux opérations dans l'Ouest une allu lans décisive, leur activité ne se dément pas dai s de l'Est. Leur intervention énergique en Finlant éné- est en train de leur assurer dans ce pays, q rare leur sera redevable de son indépendance, ut i de influence prépondérante. Maîtres incontesté ^ua- désormais dans la Baltique, ils s'occupe , les aussi, d'accord avec leurs amis oukrainiei -, et et leurs alliés turcs, d'assurer définitiveme: ;ees, la sécurité de la navigation dans la mer Noir* que ils procèdent dans ce but à la conquête de jurs presqu'île de Crimée, qui sera le parachèv sur ment de leur programme, déjà réalisé ( me, grande partie par la paix avec la Roumani ais, l'occupation d'Odessa et l'établissement dai très la région de Batoum des Turcs qui vont po rap voir y organiser leur pénétration dans le Ca An- case et même au delà. , ki- Les relations diplomatiques de l'AHemagi sec- étant rétablies avec la Grande Russie, il app; 'ail- raît clairement qu'elle est en passe d'asseo ré- solidement son influence économique dar ient tout l'est de l'Europe, qui va constituer poi :hes les Centraux un vaste hinterland dont la miî îme à fruit méthodique enlèvera peu S peu tou-! ki- efficacité au blocus de l'Entente. En effet, ! situation économique de l'Allemagne et de s< prj_ alliés va lentement mais sûrement s'améli aur, rer- au moment même où la guerre sous-m " rine crée aux Alliés sous ce rapport des difl esl cultés de plus en plus grandes. eln_ L'avenir se présente ainsi pour l'Entent 'im- aussi bien au point vue économique qu'a ;rits point, de vue militaire, sous un jour tellemei -ant sombre que l'obstination des Lloyd Georg une Clemenceau et consorts apparaît de plus e • la plus incompréhensible à ceux qui, examiner la situation de sang-froid, ne trouvent trac nulle part de sérieux éléments de réconfor Encore n'est-il pas bien sûr que les difficile 0(le problèmes po?és à l'Entente ne se compliqut '^s* ront pas encore et qu'après les coups te: léo" ribles qui leur ont été assénés dans l'Ouest, te lîJt Alliés ne seront pas exposés à de nouvelle in" surprises sur d'autres champs de bataille. Juî ,e^" qu'ici toutefois on n'y décèle nulle part d'ir dices inquiétants. Le calme règne sur le fror ^es Italien, à tel point que M. Orlando a fait pai 1 la à la Chambre de sa décision d'envoyer de ve" renforts italiens au front de l'Ouest. La déc: les sjon assurément est courageuse, mais il seir 51S" ble que l'opportunité en soit discutable. ou" En Macédoine, les dépêches officieuses fon prévoir des opérations importantes, mais le ï11* communiqués officiels, encore qu'ils signalen ',ue un reerain d'activité, ne confirment point ce ^n* prévisions. en* Les Anglais apparaissent en beaucoup moin 'on bonne posture en Palestine, où les Turcs leu nt- opposent des forces sérieuses qui ont récem ^ ment, non sans succès, entrepris une contre *°" offensive énergique. En revanche, ils conseï air vent tous leurs gains en Mésopotamie, où le mt Ottomans n'ont point réagi jusqu'ici. uuuiuaus il uiJLb yuiwt, i juwmuAw Aàvec Le bombardement de Ps ; tout Paris, 26 avril : ra ré- Le canon allemand à longue portée a : l'En- tinué à bombarder le 26 avril la régioi ire la Paris. Une femme a été iffes&êeT ue la : »$> L'onensiva allemanda l i'Oue eants Londres, 27 avril : —-lnfé" Le correspondant du Times m^nâe du f me^lt à son journal que l'assaut du mont Kemrr 113 été entrepris par au moins quatre,"sinon t pJé" divisions allemandes. Le sècterrr d'attf î. La s'étendaïf de "Meteren et. Bailleul à Wytsch vient avait une largeur de 7 milles. Le prei que, corpS de chasseurs alpins bavarois et raux i|7e division, qui se compose de troupes pour montagne et de chasseurs, ont particip tons, faction. L'assaut de l'infanterie allemanc 311(13 été précédé d'un violent bombardement rrent versants de la montagne, accompagné de b iolns beg à gaz Vers midi, ia nouvelle se répa 5 les que les Allemands étaient parvenus au s pour met de la montagne. Les lignes anglaises . , blies au sud du mont Kemmel sont demeu: lb,es intactes. iœu- , ™et" Berlin, 26 avril : * * . ,e". D'après la Stampa ,du- 22^avril, la positio: ' importante du mojit Kemmel Rêvait être nbrê ^Ilduô jusqu'à extinction de" forces. L'Ent< e de avait pris en conséquence des mesures ne ^lus éten^ues- Des Pièces d'artillerie de I calibre avaient été amoncelées dans ce sect jet des batteries anglaises avaient accon . " .fdes marches forcées de 75 milles en d' lires -jours pour participer à l'action. L'aide ance .meilleures troupes françaises, accourues «ri d'alarme des Anglais, ne parvint pas à aa" ^tourner la défaite subie par l'Angleterre, tble, , ,^ui , Paris, 27 avril : * * :ble> i L'Echo de Paris et d'autres journaux jour plient une déclaration ^-tftaré.chal Haig pas sVijet de la perte du morrTftemmei : i*? Je suis seul responsable, a ditle marécl /de la défaite subie hier. Je ne doute né &vo- linoins Pas que mes troupes continuent à m' sive ? corder leur confiance. » il!c:s ' ' ;ette Paris, 26 avril : CeS Le Pays annonce que plusieurs députés, de venant du front, racontent que les soldats s' ;urs téressent énormément aux conclusions de 1' me. quête parlementaire ouverte au sujet des né ips, dations secrètes entamées en 1917. Les trouj un désirent savoir si oui ou non il a été possi Lrge de conclure une paix honorable il y a un i ent c0 Qui eût épargné à l'armée douze mois de souffrances et de sacrifices. >isi- —~ de " C'est une tôche gigantesque que oellt < consiste^ à vai.icre des armées composées de n lions d'hommes, pourvues d'un matériel formida et surabondamment approvisionnées. Elle ne et en" rait être réalisée que par étapes et après t en- mois de bataille. ^ (■ Deutsche Tageszeitung _ une 21 avril.) 9 " lui, t OPINIONS DE LA PRESSE îili- I — ent m. Barzini décrit dans le Corriere délia Sera la violence des combats qui se déroulent à . le l'Ouest. 11 raconte qu'il est des divisions an- ups glaises et françaises qui, depuis des semaines, * le n'ont encore connu aucun jour de repos. Il en lui est même qui se battent depuis le début de îait l'offensive. dé- M. Barzini est émerveillé de la rapidité avec > le laquelle les Allemands, dans leur poursuite, • A ont remis en bon état les routes et les chemins de détruits par leurs adversaires, de manière à em- pouvoir faire avancer leurs canons et leurs ai g fourgons de munitions. Comme dans les gran- ;sin des batailles, les soldats allemands sont munis ele- de provisions pour six jours ; le commande- ises ment de l'année peut consacrer toute son at- s 1° tention à la direction des opérations. L'accal- Pes mie de quelques jours qui s'est produite en les Flandre fait prévoir qu'une offensive plus vio- ac" lente encore va suivre, peut-être bien sur d'au- :on- très points du front. Quoique plus de cent divi- an" sions allemandes aient pris part à l'offensive, an+- il serait téméraire de croire que la grande eau puissance d'attaque de l'armée allemande est ché épuisée. Les prochaines attaques égaleront en an" envergure et en puissance celles qui ont pré- à se cédé et elles auront encore cet avantage de se rent produire sur un point où peut-être le général les Foch s'y attend le moins. !a * lo- * * Le correspondant à Paris de la Trlbuna re- les connaît explicitement le danger que crée pour tter les armées alliées l'ignorance où se trouve le > ia général Foch de l'endroit où les Allemands pas se préparent à reprendre l'offensive. L'éton-les nante mobilité dans le transport de leurs trou-tar- pes d'un point à un autre dont font preuve les chefs allemands occasionne de graves soucis au commandement supérieur des Alliés, im- Malgré l'envergure de la bataille en Flandre, ure le correspondant de la Tribuna ne croit pas ans Que le feld-maréchal von Hindenburg ait l'in- Qde tention de renoncer à son projet de marcher qui sur Amiens et Paris. L'attaque contre Calais une ue se justifie que par l'espoir de mettre la 5tés main sur les énormes quantités de vivres et ent de munitions accumulées dans ce secteur et, ens d'autre part, par le3 avantages que présente- ent rait l'occupation de .la côte. En effet, il est à re : craindre que les vastes dépôts établis autour 5 la d'Ypres et de Menin ne puissent, en cas d'une jve- marche foudroyante en avant, être évacués à en temps. Mais comme les Anglais ont un inté- iie, rôt vital à barrer aux ennemis la route de ans Dunkerque et de Calais, il est à prévoir qu'ils ou- sacrifieront au besoin leur dernier homme au- pour s'y tenir. POU- stiuiineium uu uesum icui uciiiici Hau- pour s'y tenir. ■ : S" L'ATTAQUE ANGLAISE ^ CONTRE OSTENDE ET ZEEBRUGG >on r - 1111 ~ nise Londres, 26 avril. — Officiel de l'Amiraut rnte Une barcasse à moteur a sauvé l'équipa ., la du Thétis, mais le rwvire a péri : 5 homir ses sont morts et 5 blessas Les navires Iphigêi èlio- et Intrépide ont mieux réussi : ils se sont ma- rigés tout droit vers le canal et, conformém< tiffi- aux instructions qu'ils avaient reçues, ils sont placés l'un sur la rive orientale et l'an nte, sur la rive occidentale, où leur équipage l'au a fait sauter. Leur proue émerge : ils se ient couchés en travers le canal, affectant la fori rge, du chiffre V romain : il est vraisemblal en qulls ont rempli la mission dont ils avaû ient été chargés et que le canal est effectivem. *ace bloqué. Des barcasses à moteur ont reçue] brt. leurs équipages et leurs officiers, qui dise ■les que l'explosion du vieux sous-marin a été me- plus formidable qu'ils aient jamais entendu-ter- elle a déchiré le môle en deux parties que ; les pare un^crevasse de plus de 100 pieds, L'afl lies mation des hommes d'une des barcasses ç lus- disent avoir coulé un des torpilleurs le lo ['tu- du môle est confirmée par de nombreux 'ont moins oculaires parmi lesquels des officie ,arJ du Vindîctive, qui ont vu le mât et la cl des minée du navire dépasser d'abord le mô éci- puis disparaître. em" Le Norlhstar, un des trois contre-torpilleu (jul protégeaient le Vindictive contre une at' on* (rue éventuelle de contre-torpilleurs et qui, p i08 suite, côtoyait le môle, a perdu son chera ent dans le rideau de fumée, puis éclairé brusqi cea ment par l'éclat d'une fusée, a été coulé. est absolument inexact que peu d'hommes ■ lns son équipage aient pu être sauvés : la véri eur est qu'un autre contre-torpilleur le Phteb* s'est porté vers lui sous la violente canonnai ;re" et qu'il a sauvé presque tous ses hommes. To 'er" le temps qu'a eluré l'opération, nos monito et nos canons de siège ont bombardé les bati ries ennemies. •** • Londres, 26 avril. — Officiel de l'Amirauté IS La saute du vent nous a encore été plus d favorable près d'Ostende que près de Z€ brugge. Un navire à moteur avait déjà réus on- à éclairer l'entrée du chenal au bout du pi de à l'aide de projecteurs au calcium et à pr duire des nuages de fumée suffisants pour c cher les opérations à l'ennemi, lorsque le ve ta tourné et a tout dévoilé. L'ennemi a aus: tôt éteint les feux à coups de canon, et comn il allait sombrer, le navire s'est hâté d'ail se couler lui-même à environ 400 yards à l'e . du pier, pendant que des barcasses à motei mt c-rxT-, " . du pier, pendant que des barcasses à n i rront recueillaient son équipage. îmel a on six - * chaete Négociations de p; remier et la >es de "Vienne, 26 avril : ipé à M- von Kûhlmann, arrivé ce matin à Vi nde a 9S* Par^i ce soir pour Bucarest en comi ît des ^aron Burian. s bom- « To™ L'ENTENTE ET LES NEUT is éta- ——— jurées La Haye, 26 avril : Le correspondant berlinois de YAlge Handelsblad écrit à son journal qu'on es vaincu dans les sphères officielles que l'a ion si économique entre la Hollande et l'Allen ?e dé- -sera bientôt conclu. L'inquiétude qui a a tente en Hollande à ce sujet peut faire place ;s l€3 conviction qu'avant une quinzaine de 3 tout Jes signatures seront échangées. îcteur t — Le Nieuwe Rotterdamsche Couran smpli {r.once que S. M. la reine Wilhelmine a re deux |audience, à Scheveningue, 1e baron (x s des ^ministre des Pays-Bas à Berlin. ;s au à dé- L'iNTERYENTlON DU JAPON EN SIO . __ Loudres, 26 avril : lg au Du Times : L'isvcstia dit que l'arrêt de l'action Ichal nais8 en Sibérie doit être attribué à l'or aéan- ^on ^e3 Etats-Unis, ainsi qu'à l'attltud m>a^_ l'Angleterre, qui reipsent d'y participer, version a été confirmée par ies déclara tkf représentant anglais à Moscou. L'7si ajoute que le gouvernement des Soviets a g re_ tré aux Alliés, par sa résistance énergiqi s'in-. Projet d'intervention japonaise, que l'En l'en- serait Condamnée à l'impuissance si la H négo- s'entendait avec l'Allemagne. mpea - *?> ; isible -n. EN AMERIQUE ls de — Washington, 26 avril : qui Les Etats-Unis ont accordé à la Belg jnil. un crédit de 3,350,01)0 dollars, ce qui port dabie avances faites jusqu'ici à la Belgique à pli «au- ^07 millions de dollars. de« A ce jour, les Etats-Unis ont avancé pré , du 0 milliards de dollars aux Alliés» , A** . ! COMMUNIQUES OFFICIELS ;# a à » — ComaiGmqué3 des Puissances Centrales ^ Berlin, 27 avril. — Officiel de ce midi ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. /cc Au nord de Wytscliaete, nous avons avanc ite, Jusqu'aux abords sud de Voormezele. Des divi lus sions françaises et anglaises ont vainemen ; à tenté de nous arracher le Kemmel. Les atta ui-s ques qu'elles ont exécutées dans la matinéi an. sur le front compris entre Dikkebusch et Lulte. nis se sont écroulées sous notre feu et leur on de- coûté de fortes pertes ; il en a été de même di at- celles exécutées dans la soirée et qui ont éti :ai- menées par l'ennemi depuis Loker Jusqu'î en l'ouest de Dranoeter. Sur les points où l'en rio- riemi a atteint nos lignes, il a succombé ei au- corps à corps. ivi- Au nord-ouest de Merville, sur la rive méri ve. dionale de la Lys et près de Givenchy, des at ide taques ennemies ont échoué. Entre la Scarpi est et la Somme, engagements entre détachement en de reconnaissance. Au sud de la Somme, les Français se son se épuisés en vains assauts successifs prononcé rai près et au sud de Villers-Bretonneux. Aprè l'échec de fortes attaques exécutées le mati: par l'ennemi près et au nord de Hangard, no adversaires ont rassemblé l'après-midi leur re" forces, composées surtout de Marocains, pou °"r exécuter de nouvelles attaques contre le boi 1 le de Hangard et au nord du ruisseau de 1 Qus Luce. Ces tentatives, qui avaient pour but d on~ percer nos lignes et qui, préparées par un ou" très violente action d'artillerie, ont été renoi: Jve velées à diverses reprises, ont éciioué. De leu ou- propre initiative, des détachements d'infar j03 terie ont attaqué sur ies deux rives de la Luce lre- nettoyé plusieurs nids de mitrailleuses et fai pas prisonniers des soldats français. 'in~ Bien d'important à signaler sur le reste d: lier front. Est. la En Finlande, l'ennemi a tenté plusieurs foi .t de percer vers l'est nos lignes établies près d f ' Lahti ; il a échoué, ite- ' » t à * * Berlin, 26 avril. — Officiel du soir i y Des contre-attaques exécutées par l'enneir ' f contre le Kemmel et dans le secteur de comba au sud de Villers-Bretonneux ont échoué elles lui ont coûté de fortes pertes. 'l[s Berlin, 27 avril. — Officiel : Nos sous-marins ont encore coulé dans Méditerrané cinq vapeurs jaugeant au to — 24,000 tonnes brut. Le premier lieutenant vaisseau Doenetz a pénétré avec son soi marin dans le port d'Augusta (Sicile), p GE tégé par des barrages et surveillé par t aviateurs. Il y a attaqué le vapeur «( uté . clops » (9,033 tortues brut), et est ressc ' .indemne du port, malgré les contre-metsui ^mes l'ennemi. Le « Cyclops » a chaviré îênia cou^- Dans le canal d'Otrante, un gra lt d'j_ Vapeur,ayant à bord des installations pc menl passagers et transportant apparemment c ls se trou pes, a été coulé malgré un e forte cont lutre action-0 16e * * sont Vienne, 27 avril. — Officiel de ce midi : .jrnie Au sud-ouest, le mauvais temps a entri iabie les opérations. ^ Sofia, 25 avril. — Officiel : îeiili &ur 1-3 front en Macédoine, à l'ouest ise'nt 'ao d'Ochrida, sur le front de la Cerve té ia Stena jusqu'à Bratidol et-au nord de Bi . lia, la canonnade a été plus violente de p* e sé; et d'autre. Dans la région de la Mogler B.ffir- opérations de reconnaissance plue activ qnj des deux côtés. A l'est du Vardar, la --anc Ior„ nade ennemie est devenue plus violente -i ç té- cours d'un combat aérien, ies avions al ciers uiands ont descendu un appareil ennemi c che- ^ tombé dans le lac de Prespa, et ont, Qôie, outre, incendié un ballon captif français \ sud-est de Bitolia. eurs Sur le front de la Dobroudcha, armisti< atta- **# par Constantinople, 26 avril. — Officiel : :min Sur le front.en Palestine, engagements > que- tre Patrouilles à certains endroits. Près é jj Nablus, un avion ennemi a été descendu ; l'« s de servateur a péri et le pilote, blessé, a été f érité prisonnier. Sur le front du Caucase, le combat lh lad'è pour la Possession de Kars a amené la chi rout *a forteresse. Nous nous sommes empaj jtQPg de 860 canons de divers calibres. atte- Sur les autres fronts, rien de partlculiei signaler. & ^ t Berlin, 26 ami. — Officieux : 1 ' * ? Après une préparation par l'artillerie, n Lee[ troupes commencèrent, le 25 avril, â 3 h. 30 " . matin, leur attaque de grande envergure s.ir : , front des deux versants du mont Kemmel. Dé; ^ a 7 heures du matin, l'infanterie se mit en mt . ca_ che, pour tenter l'assaut de ia monbagn". S vent ^ront d'attaque, les positions em.eni. ussi- fux€nt culbutées. Dans le courant de i'aprè-s mi-nmê 1108 atteignirent la ligne au sud d* \i< 1jler ghe-Saint-Eloi, le village de Kemmel tomba f l'est nos in-ams et nous passâmes ^a Ugï'e d jeur hauteurs du mont Kemmel lui-même. Dans courant de l'avant-midi, nos hommes sé.?ier en outre, empares, plus au sud, du village Dranoeter. La résistance opposée par l'ennen • retranché au nord-ouest de Wytscliaete dans ■ IX nombreux abr.s bétonnés, fut particulière .ne tenace. Cependant, dans l'apres-uudi, nous ; gressions méthodiquement sur tous les points iront de combat Notre artiderie légère et ue* pièces lourdes suivirent pus a pas la marche nie avant de l'infanterie, lui facilitant la tà h< rendant nos pertes moins sensibles. Au cours la nuit, les énormes entonnoirs s.tués au sud y q Saint-Eloi tombaient entre nos mains. Le -O îage lui-même subit bientôt le même sort aj. un assaut par mouvement enveloppant, grand nombre de soldais ennemis furenl f en prisonniers en cet endroit. Cependant l'ad' an- saire se préparait à exécuter une cuntre-atta >rd dans la partie sud du secteur de combat. Le i me sfinblement de ses troupes fut pr*s imm&lii :né ment sous notre feu destructif, et le plat: d ia saut échoua. Au cours des oombats, 6 500 p- is -îrs niers furent ramenés à l'arrière. Ils api.artj nènt à trois différentes divisions françaises e plusieurs divisions anglaises. Les pertes sul en par l'ennemi, qui entenda.t conserver mal tout cette position stratégique importante, a particulièrement élevées. E Berlin, 26 avril. — Officieux*: La conquête du glacis du Kemmel et des p< tions ennemies qui s'y reliaient des deux cû au canal Coinines-Ypres au sud-ouest de D noster, à 4 kilomètres au nord-ouest de B -,0_ leul, est un nouvel et grand succès à l'actif gj. l'armée du général Sixt von Armin. Dans de secteur, les Français avaient relaye, il y a qi tte ques jours à peine, près du mont Kemmel n3 point d'appui le plus hnportant du système Ha défense britannique — les divisions anglai: ,n. fortement éprouvées. Au moyen d'un ordre ÎU jour ronilant, sir Douglas Haigh avait sign cette intervent-;on des Alliés pour ranimer ijô courage de ses troupes déprimées. L'espoir for sur l'aide de la France, mise de plus en plus i gement à contribution par les Anglais, ne s' pas réalisé. Lorsque, le 25 avril au matin, api une courte mais extraordinairement violen préparation d'artillerie, des troupes allemanc se sont habilement lancées à l'assaut des v sanls abrupte du mont Kemmel, la rês.star 10 des Français a croulé aussi rapidement que 23 défense des Anglais à l'est et à l'ouest . Je Kemmel. Au nord-ouest de Wytschaete, les A glais nous ont opposé une résistance acham la dans les ouvrages bétonés construits en par déjà lors de la bataille de Wytschaete. Leur j sistance a été brisés grâce à l'acUo^Admirab -Ar ment combinée de l'infanterie et de l'artlilene. Trois fortes pos.tiuns enemies ont été successivement prises d'assaut. Apres, un violent combat, le village de Dranoeter est tombé entre les mania des Bavarois commandés par S. A. H. le prmee Franz. Dans ce village, un commandant de bataillon français et des centaines de sulduts rinçais et anglais ont été fa.ts prisonniers dans un fouillis piitoiesque. l'as mo.ns de Uujj d.visions françaises et anglaises avaient été mises en ligne dans ce secteur des plus étroit. Les Anglais ne cachent pas la déception que leur a cause le peu de résistance des Français, qui, de leur côté, se montrent indignés que c'est partout A eux de tirer les marrons du feu pour tes Anglais. Cette fois encore, les pertes allemandes sont mminies, bien que le rnuiit Kemmel rend-ait la défense ennemie exceptionnellement facne. Un ofllcièr anglais fait prisonnier a été forcé de reconnaître qu'il n'avait pas rencontre le corps d'un seul Allemand tué depu.s l'endroit où u était tombé enu*e nos mams jusqu'au heu de concentrat.on où il avait été conduit. Les aviateurs ademands ont attaqué a l'aide de mitrailleuses et à coups de grenades â main les réserves et les colonnes ennemies qui rehuaient.•** Berlin, 25 avril. — Ofncieux : s * * r Berlin, 25 avril. — Ofncieux : 3 Des renforts ennemis nouvel,ement arrivés e a treprennent depuis la nuit dernière contre-att e ques sur contre-attaques d>ans la région de Ha e gard.dans l'espoir de reprendre le terrain perd Au pnx de fortes pertes sanglantes, ils ont j r reconquérir une étroite bande de terrain, mt sans atteindre leur but qui était de reprendre i anciennes positions perdues. A l'ouest de Ha { gard et à la nsière du bois gisent en monceai ies cadavres des Français tombés et dans partie septentrionale uu cnainp de baïadie cei des Anglais.Le temps s'étant éclaira cette apré midi, l'artiderie ennemie a repris le combat &\ g nos batteries, mais sans réussir a les laue taxi'' e notre feu leur a repondu energiquement et av une efncacité constatée. De nouveaux priso niers fa.ts au cours des contre»aitaques eiui mies vieiment sans relâche rejoindre ceux q nous avions faits bier. Tous les prisonnier» fra L[ çais sont, d'accord a due que, si ies Françu n'ont pu maintenir Hangard, la f-aute en est e clusiveinent au recul des Anglais. Leur mèoo tentement oonti-e les Ang.ais est extrême et : l'exprmient ouvertement. i Berlin, 26 avril. — uflicieux': Dans la matinée du 25 avril, l'ennemi a r nouvelé son attaque vigoureuse sur le champ < bataille de l'Avre, en utilisant de nombrei j tanks. Des teniatives d'assaut de l'advirsa. s'effondrèrent à l'est de Vihers-Bretonneux av j des perles miportantes- pour i'ennenn. Nuus i mes des prisonniers de deux divisions uu»t. ^ hennes qui se trouvaient encore une fois iu\ e \ droits les plus menacés, et d'uue divisi n a glaise. Au cours de la journée, l'acuvite s'aih j biissait sensiblement, mais le comuat lut i<-pr avec une nouvelle vigueur a la tombèa de nuit. Noue leu vioieiu euipêcita une nouvelle a taque de l'ennemi de se développer, et l«s a sauts tentés vers 10 heures du soir sur ies ûei 5 rives de l'Avre furent repousses sans que l'e neim obtint le moindre resu.iat. Vers ti heures, dans la maiinôe du 26 l'e; nemi tenta de prononcer une contre-attaq e t nord-ouest du bois de Hangard, mais qui e-;h')i de méine,iui occasiouiiant ue^ pertes sangi'inie Nos troupes ramenèrent dse pr.sonniers ds tro régiments difieienis, parmi lesquels se troi vaient de nombreux Marocains. Berlin, 26 avril. — Ofhcieux ; Le 24 avril, au sud de Vdiers-Bretoimeux, n< automobiles d'assaut bandées se sont rencoi trées pour ia prem.ere fois avec des taiLks enn nus. Les tanks allemands se sont moiit'ês si périeurs comme construct.on et direction. U seul engin allemand a vauicu trois tant» enn mis en leur envoyant à courte distance une gre de projectiles. en Berhn, 26 avril. — Ofhcieux : de L'ordre du jour suivant : A. C. n 1197. P '°b- s Armée, AjB M16/51 Division u° 72/354, jetl fait ^ jour singulier sur l'état d'esprit qui anin les ofliciers anglais : vré — il est venu à notre connaissance que ce ute tains ofucieis, de passage à Paris, ont fait dt •rés déclarations relatives à la situation inilitau-e, d nature â déprimer le moral de leurs auditeur r à et à accentuer leurs sentiments de défanisnn C'est ainsi que des officiers auraient déclaré qu' ne serait pas possible d'obtenir une décision f nale par les armes. Des propos de ce geni 103 sont non seulement très déplacés de la part d'o liciers et desservent les intérêts niil.taires, ma] * Us sont encore injustifiés vis-à-vis des troupes i ■W' de nature à innuencer dés avantageusement I ,ar" public quant â la puissance et au patriotisme d 5Ur l'armée anglaise et de celles de ses alliés. Su l'^d l'ordre du commandant supérieur, il faut incu l'11' quer aux ofliciers, et plus spécialement à ceu !er" qui partent en congé, la nécessité de faire toi £u" ce qui est en leur pouvoir pour créer autou , d'eux une atmosphère de confiance et pour av ,e ver l'esprit patriotique, non seulement auprès d 'J,1" leurs hommes, mais aussi auprès de la populc , tlon civile avec laquelle ils sont en contact. » Cet ordre du jour est signé par G. K. Fowk( • oiuic uu joui aigiic yar u. i\. ro1 î dans de général-adjudant. ilièr-e-nent nous pro- ♦ points du Communiqués des armées aJ!ié< re et nos ^ _ larcûe en là be et Paris, 26 avril. — Officiel de 3 heures : cours de Au sud de la Somme, lutte d'artillerie tu sud de lente au cours de la nuit. Nous avons exé< Le vQ- 016 uouibreux coups de main en différ jrt après Points du front, notamment dans la régie jant. Un lest de Lassiguy. entre la Miette et l'Ai; rent faits vers Bezonvaux, aux Eparges, en Lorrain 1 ad ver- dans les Vos&es- Nous avons ramené un ^ «thirnip tain nombre de prisonniers. Nuit calme ] re-itiuque ( t ai,leurs t. Le ras- # urn^diate- * * dai; d'as- Paris, 26 avril. — Officiel de 11 heures : jo p'ison- Noa troupes ont contre-attaqué ce matin ipi.artien- lignes ennemies depuis Villers-Bretonneux ns^s et â Qu'au sud de la Luce et ont réussi, en d es subies de Ia résistance acharnée de l'ennemi, r malgré avait amené sur ce point des forces imi nte sont tantes, è lui reprendre une notable partie 1 terrain qu'il avait gagné hier. Nous avons levé le monument au sud dç yillers-Brel 'nenx, pénétré dans le bois de Hangard des posi- Santerre et conquis la partie ouest du villr •ux côtés La oataille, qui a duré toute la Journée e: de Dra- Prolonge encore, a été d'une exceptiorin de B il violence. L'ennemi a essayé de nous arrac l'actif ^e no9 gains à tout prix, malgré les pertes co D . dérables que nos feux lui infligeaient à c r iel 1[ue tentative. Dans la partie nord des bois mpi — 1Iangard, notamment, il a lancé jusqu'à s ,Jr ^ »foIs ses bataillons à l'assaut, sans parveni sterne de fajre reculer nos vaillantes troupes. La li anglaises i a non m0jns apre dans le village de H f6 qui a changé de mains à deux repri . signalé , différentes. Sur la rive sud de. la Luce, n< rHmer i6 ; nous sommes également emparés du Ver£ oir fondé (jUe bous avons conservé malgré tous les plus iar- forts de l'ennemi. ne s'est Canonnade intermittente sur la rive dr< in, après de la Meuse et à l'Hartmannsweilerkopf. violente Rien à signaler sur le reste du front, emandes des ver- Londres, 26 avril. — Officiel : distance a près s'être battues avec acharnenu t que la tout le long du jour contre dea forces t uest du supérieures en nombre, les troupes alli< les An- ont été forcées de se replier et les AJ ichamée manda ont pris pied sur le mont Kemm in partie Lee combats continuent encore dans les < Leur ré- virons de Dranoeter, do Kemmel et de .Vi mirabte?. straai. - - La nuit, nous avons exécuté une heurue»* opération locale à l'oueat de Merville; &Û prisonniers sont restée entre nois marna «4 "" nous avona pris ii mitrailleuses. L'artillerie allemande est très active 1* > long de notre Iront depuis la Lys jusqu'à t, Givenchy. a Au aud de la Somme, le poste que Pen-e nemi tenait encore au sud-est de Vi liera* Bretonneux a été enlevé par nos troupes* i- Dans ce secteur, l'artillerie ennemie m n aussi été active. s Sur le reste de notre front, rien à signaler* '« ••• e Rome, 25 avril. — Officiel : u Nos hardis détachements ont détruit aprèa e un nrel combat lea postes ennemis de Pôle descale dana la vallée ue l'Aetioo. Dana Ui vallée de l'Assa, ila ont fait une patrouilla it prisonnière et ont ramene du matériel de a geurre d'une opération de reconnaissance n sur les lia u leurs du col Caprile. Des déta-chementa ennemia qui tentaient d appjx)* s cher de noe postea eur la rive droite de la n Brenta ont été repoussés à coups de fusii e et de mitrailleuses. L'ai'tillerie s'est montrée plua active dana la région de Pederoba e Montello. n Hier, nos hydroavions ont été actifs mal-y gré le mauvais temps, dana le nord l'Adriatique. Nos appureila de reconnaia-sance ayant signalé des mouvementa de torpilleurs et de petits croiseurs dans les «n-virons de Pola et de Rovigno, une de ooa i- escadrillea de bombardiers les a attaqué» i- dans la matinée et a réussi à lancer deui i. bombes sur un torpilleur. Vers midi, un uar-u vire de guerre protégé par des torpilleurs ©t ta des hydroavions a été sur-pris dana le canal ^ de Baasano. Un hydroavion a été descendu > par nos appareils et est tombé, détruit, à ls x mer. Le navire de guerre et les torpilleur» a ont élé copieusement arroséa de bombes. Un x d nos appareils a été forcé, par suite d'ava» >- rie, à amerrir tout près de la côle ennemie, >c mais plusieurs de nos appareils ont réussi, i. malgré la mer houleuse, à sauver l'aviateur et le ramener à son port d'attache. Nos hv-droavions ont été violemment bombardée par les canons spéciaux et attaqués par de ie nnmhreux annareils ennemis. EN ITALIE , 26 avril : al ils Rome, 26 avril : La Chambre a voté jeudi, par 247 voix contr* 69, le projet de loi prolongeant la session législative qui expire en novembre. Les députés «>• û ^ cialistes, ainsi que quelques députés indépen-'P dants. ont voté contre le projet. M. Maffel » ireuv demandé, au nom des socialistes, que les nota-sa.re velles élections n'aient lieu qu'après la guerre. av-ec m. Giolitti a combattu cette motion, affirmant h- qU'ii était préférable de procéder encore p«n-isl.a- dant la guerre aux nouvelles élections, parce * en- qu'une nouvelle Chambre pourrait mieux preûn an- dre position dans la question de la paix. alfa* «"pr-s Milan, 27 avril : le la Du Popolo d'italia : e at- — Des manifestations contre la guerre et de« s us- grèves se sont produites en Toscane. » deux — DÉPÊCHES DIVERSES len- f ^ Paris, 25 avril : ' La nomination de lord Derby au poste d'an^ tro^i Passadeur à Paris est assez froidement ae* ^ 1 cueillie ici, où l'on S8 rend compte qu'on ae 0 cherche qu'à donner un poste convenable à l'ancien ministre de la guerre. Cela réaulte, comme le dit le Journal, du fait que le nouvel ambassadeur ne connaît pas un mot de fran-nos çais. iconr 0 ;mi°" Berlin, 26 avril : s Différents Journaux assurent qu'on ne aatl Un rien au Vatican d'une prétendue démarche «Sa snne- pape auprès des belligérants. greie Paris, 26 avril : Le " Journal w annonce qu'une efferree-cence menaçante règne en ce moment ae Ps- Maroc, comme conséquence des victoires alla-jette mandes au front occidental. On craint an# nime action commune de tous les cheike hostile*, sous la conduite d'Abd-el-Malek et de Rai», cer. souJi ; les lignes de Taza à Fez sont Kurdes tout exposées à des attaques journalièrea. i de T -eurs Londres, 26 avril : sine M- Llo.vd George a nommé sir William mi'ii White ministre de la défense aérienne, m remplacement de lord Rothermare. n h- * e^e Berlin, 26 avril : * * d'ot* Le manque de vivres se fait déjà cmeHe-aiais ment sentir en Angleterre. En effet, un ordr« îs et du jour du 3e corps d'armée, daté du 6 avril, lt le s'exprime ainsi : e de — D'après des informations, il est phse Sur Que probable qu'à partir du 1er juillet 1918, icul- 'e ravitaillement en pommes de terre de ceux l'étranger se heurtera à de grandes diffiotil-tés et deviendra presque impossible. Il eflf tour rï.onc de toute nécessite que les détachement# Hvi- 8'n,tachent à cultiver le plus de pommes da terre possible. Même aux endroits où cett# 8 de culture ne pourrait s'exercer que sur nne jula- netite échelle, elle constituera un adjuva^ appréciable pour la distribution de la r*- ft'ke, tion quotidienne aux troupes. „ •** Berlin, 26 avril : On mande de Genève au Berliner Lokal An* 28 zeiger : — Les informations les plus alarmantes sont arrivées à Paris de Dublin, où la question du vio- service obligatoire a provoqué des mouve* cuté ments révolutionnaires. Les Journaux part-ents s,ftns- notamment le Journal, parient avec un n ^ grand pessimisme do la future puissance da sne l'armée anglaise recrutée dans d'aussi mau-; vaises conditions. M. Lloyd George est à \m cer- tournant dangereux. Peut-être M. Wflson par- Pourrait-il amener une détente en Irlande en conseillant la prudence au gouvernement anglais. Mais en ce moment il ne semble pu» vouloir s'engager, car les Irlandais qui m sont Implantés aux Etats-Unis ne veulent pae *es entendre parler de conciliation. » Jus- éPit. Budapest, 26 avril : ^ui D'après les informations des Journaux, ou por- considère dans les sphères politiques que M. du Weckerlé sera, selon toute probabilité, chargé en" de reconstituer le cabinet. ,on- ^ g; OPINIONS ET COMMENTAIRES elle . . " iler Les Canadiens français et la guerre. nsi- Le Tijnes apprend do Toronto que la presae ha anglaise du Canada, ainsi que les journaux do ; parisiens L'Evénement et Le Pays, sont extrô-iept;^ mement indignés de la publication d'un livre r à de Bourassa, le chef des nationalistes français itte au Canada, intitulé «Le Pape arbitre de la an- Paix». D'après VEvénemcnt, l'auteur de ce ses| i livre se verrait condamner à mort dans tout ous auure pays en guerre. Nonobstant cela, écrit îer, le Times, le cardinal Bégin, les archevêque® eL de Montréal et de Saint-Boniface, ainsi qu« plusieurs évêques, ont loué la publication in->lte cri minée. The Globe, de Toronto, cite le passage suivant de cette publication : — La doctrine pestilentielle de l'Impérialisme, do la domination des races inférieure» snt par les races supérieures, cette doctrine anti-rès chrétienne et antihumaine a été prêchée en §es première instance par l'Angleterre. Ce pays le- l'a appliqué avec grand succès à son profit. Il tel. doit donc à l'humanité et à lui-môme de rép^ en- rer en partie le cataclysme effroyable qu'il a .er- déchaîné en désarmant la méfiance et la rt* Jv valitô qu'il a semées dans le monde... » (■ ' h? - * _ tr>g% M.. "S 4 O TArmXTilT n"STA.rr:?TNTTTaT T » V»i-rv-, -^>5. . -f CT /iTi —W

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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