La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 27 March. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 16 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rf5k932r63/
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Samedi 27 MarsJ.91.5 * N° 141 Samedi 27 Mars 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION J{, Rue Monta^ne-de<âion, K, fiHU^JELLES Bureaux : de 10 à 17 heures JOS. MORESSÉE, Directeur. JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : tO CENTIMES ! La petite ligna . te. 0.40 Réclama avant les annonces ..... 1.00 Corps du journal 4.00 Faits divers . . S.OO Nécrologie . 2.00 LA GUERRE 236"" Jour de guerre La violence extrême des combats signalés par Pe-Irograd dans le secteur nord de Przasnysz, où des forces de plus en plus considérables sont continuellement aux .prises, sans que jusqu'ici l'un des belli- dition de Przemyzl une répercussion séneuse s l'ensemblç de la situation militaire dans l'Est. I « Times >» notamment écrit : — Cet événement important permet aux Russ de marcher sur Gracovie, qui est le pivot de l'a tion combinée des armées allemande et autrichie ne. Toute la ligne allemande sur la rive gauche < la Vistule est menacée. L'échec des aittaques dii gées par les Autrichiens au nord des cols des Ca pathes dans le but de dégager Przemyzl est i discutable. La chute de la forteresse permet ai Russes d'envoyer de gros renforts dans les Carp gérants ait réussi à s'assurer un avantage précis, fait augurer l'imminence de grands événements dans Cette région. L'attention s'en détourne néanmoins pour se porter exclusivement vers les Carpathes. L'impression s'affirme, non sans logique, que l'influence de la reddition de Przemyzl ne peut tarder à se manifester depuis l'ouest jusqu'au centre des Carpathes, grâce aux renforts considérables que les Russes se hâtent d'y envoyer dans le but de reconquérir à tout le moins leurs positions primitives. Raisonnablement, la bataille acharnée qui se développe le long de la ligne allant du nora de Bartfeld à l'ouest du col d'Uzok peuit être considérée comme étant très près de son dénouement, et il n'est vraiment pas besoin de se torturer l'esprit, comme le £ont la plupart des correspondants militaires, pour en annoncer à l'avance le résultat. Néanmoins il (convient d'apprécier la situation avec une prudente réserve. La conséapefî'&'"in^méd ia.te la plus notable de la Reddition de PrzemvsT— on s'en rend compte aisé-tœérsfmm bhbst la disposition de l'état'-ma-jor russe la plus grande partie des troupes qu'immo-ïxilisait l'investissement de la forteresse. Toutefois cg n'est pas fixé quant à l'effectif numérique de «ses troupes, et l'on ignore les mesures prises par le quartier général autrichien pour faire obstacle à leur «rrivée sur le champ de bataille. Dans une dépêche privée qu'a publiée un journal néerlandais, la force numérique de l'armée d'investissement était évaluée à 100,000 hommes, mais comme cette même dépêche n'avait estimé qu'à 25,000 hommes la garnison de Przemyzsl alors que Pétrograd a élevé cette estimation à cinq fois ce chiffre — Vienne n'a encore rien communiqué à ce sujet — tes évaluations sont évidemment tarés sujettes à caution.Quoiqu'il en soit, les Alliés attendent de la red- thes, où les Autrichiens ne se sont jusqu'ici mail tenus que grâce à l'absence de sérieuses contre-atu ques. » Sans nég-Kger de prendre en sérieuse oonsidér; tion cette opinion du journal anglais, on pet se demander si la prudence et le raisonnement n commandent point de se garer de ce qu'elle a d trop optimiste et de ne pas s'attendre à ce que 1 reddition de Przemyzl entraîne des conséquence aussi étendues. Il faut notamment se dire, en c qui concerne l'éventualité d'une nouvelle offensiv russe sur Cracovie, que la chute de Przemyzl n'er tame en rien la puissance des positions fortifiées qu les Autrichiens occupent à 120 kilomètres à l'orir-de Przemysl et à 70 kilomètres à l'est de Cracova sur la Ehinajec inférieure et la Biala, c'est-à-dir sur la ligne allant de l'ouest de 'J arnow à Go*r lioe. Quant à sa répercussion sur les position allemandes de la rive gauche de la Vistule, nou ne voyons guère comment elle pourrait se m an if es ter, sauf que l'état-major russe ne songe à dissémi ner l'effort des troupes dont il vient de retrouver 1; libre disposition. Nous tenons la chose pour pw probable, et préférons d'une manière générale nou borner, pour l'instant, à tenir pour acquis que la red dition de Przemysl a eu immédiatement pour effe de faire entrer les hostilités dans les Carpathes dan une phase passionnante. La suite des événements s trouvera en effet influencée de manière Tadicalemen. différente et grosse de conséquence,suivant que l'of fensive des Russes se démontre irrésistible sur la li gne Bartfeld-Uszok ou qu'elle vienne à se laisse maîtriser par les mesures prises par les Autrichien pour défendre à outrance les positions qu'ils y oc cupent depuis près de trois mois. A l'heure actuelle, il nous faut simplement nou: contenter de noter à ce sujet que Vienne comtest< l'ampleur des résultats que les Russes affirmen avoir obtenu par leurs vigoureuses attaques. SUR MER Copenhague, 25 mars : On mande de Bergen «aiu c Politiken » : Le TT-29 a a: rêfcé le vapeur norvégien Botnia au nord d$ F île d Casquatarocks et. l'a paie -de prend/re à bord Y équipag ée 28 hommes du vapeur anglais Adenwm de Cardi qui a été torpillé comme on sait. Le Botnia a pris l'équ page- à bord et l'a débarqué à Brixham. Londres, 24 mars : Le vapeur anglais Pandion, alors qu'il faisait roui | 3e Rotterdam à Southampton, a été attaqué par u i aviateur allemand à 12 milles au nord-ouest du bateai * phare Noordhinder. L'aviateur a lancé une bombe sur le navire; le pre I jectile est tombé à un pied à tribord. L'aviateur s'es (éloigné lorsque le Pandion a lancé des signaux d'alai me au moyen de fusées. Cependant il est revenu un demi-heure après et a encore lancé six bombes qui son toutes tombées très près du vapeur, en soulevant de colonnes d'eau. L'avion a ensuite disparu définitive ïient en direction est. i Londres, 25 mars : I a ^on^rairemei}t à une dépêche de Las Palmas en dat "J1 16 mars, suivant laquelle le vapeur allemand M; cédonia se serait éloigné pendant l'absence du navir <*e garde, le correspondant du « Times -jf à Madrid af prend que le Maeédonia est toujours au port. Londres, 25 mars : I 0n mande de Fécamp en date du 22 mars : On an • nonce que la barque Jacques Cœur, en route pour Terre V!? a ^ aPPe^e Ie 24 mars à 85 milles marins d juizara par un sous-marin allemand, qui avait coul cinq navires anglais, et a été priée de prendre à bor< équipage d'un vapeur anglais coulé par une torpille e capitaine français recueillit l'equipage et fut auto se a continuer sa route. Il transborda l'équipage an Çlais sur un vapeur anglais Londres, 24 mars : îK>k annonce que Les tra.wlere Okino et Smyr . goii ont touché une mkie et ont coulé. Les équipa»** | ont pén. ^ f o I LES FAITS DU JOUR Jamais la petite ville française de Béthune n'a conni une animation aussi intense qu'en ce moment. L'après e midi, particulièrement, c'est un va-et-vient incessant e Les soldats^ anglais, en uniforme khakî, pullulent; ilî emplissent joyeusement les cafés, envahissent les ma-[_ gasins dont les vitrines regorgent d)e marchandises, ov se promènent lentement en groupes de trois ou quatre, s'interpellant avec de bons rires d'enfants insouciants. Ils reviennent des tranchées et jouissent gaiement dc£ c quelques jours de repos qui leur sont accordés. De n temps à autre, des distractions leur sont offertes au i- théâtre : concerts où des artistes occasionnels se font applaudir, combats de boxe où les soldats éprouvent la i- vigueur de leurs biceps. t Parmi les industries allemandes auxquelles la guerre e a donné un grand développement, il faut citer la van-t nerie, qui s'est développée dans la région de Cobourg, s pour la fabrication de paniers de toutes formes et Je toutes tailles, utilisés par les troupes en campagne au transport des projectiles et des gargousses, depuis ie moment de leur fabrication jusqu'à l'instant ae leur e emploi. On affirme que, dans ces dernières années seulement, c il a été fabriqué, pour l'armée allemande, au moins un million et demi de ce<9 paniers d'artillerie; au reste, peu de temps avant la guerre, de très grandes quantités an avaient été fournies à l'artillerie aufcriciiicnne et à l'artillerie turque. " Nombre de civils français qui avaient été interné* en ; Allemagne onW.té, récemment rapatriés et sont rentrés ? par la Suisse. L'un d'eux rend comme suit témoignage à la générosité helvétique : ; — Quand n'Ous sortira eis arrivés à Schaffhouse, tout le inonde courait au-devant de nous. On nous a f : un copieux souper et distribué des cigares, des cigarettes ^t des vêtements. J'ai reçu un pantalon, un caleçon, une paire de bas, une chemise, un paletot, un gilet, une cravate, un mouchoir de poche, une casquette, et alors s que le train partait un monsieur a retiré son pardessus pour me le donner. » ur Après avoir vu les femmes remplacer les garçons é e eiers, voici que Paris va peut-être les voir suppléer a garçons de café mobi!*>és. On prévoit, en effet, chez restaurateurs et limonadiers, le moment prochain ^ !h personnel masculin va faire défaut. Beaucoup de p c- priétaires de cafés e<t de restaurants ont l'intention n- taire appel au travail des femmes, tant pour le serv k de la clientèle dans certaines catégories ae maisons c pour les services de l'office et des cuisines Plusieurs y avaient songé dès le mois d'août pc r- donner de l'ouvrage aux fer-vues des mobilisés de U n- corporation, ainsi qu'à d'autres femmes travaillant da w des industries ou des commerces complètement arrê' a par les hostilités. Mais à cette époque, les besoins personnel étaient encore restreints. Maintenant, dev? les nouveaux appels qui vont enlever aux femmes le mari, soutien d^ famille ou leur fils de dix-huit ans c les aidait à vivre, la chambre syndicale des restau: teurs et limonadiers a estimé avec raison qu'elle pouvait pas hésiter plus longtemps. Ci-dessous un fragment de la_ lettre d'un interpW français dans une armée anglaise, lettre écrite à parent de Paris : «J'ai voulu prendre un bain et cela a été comme te jours toute une histoire. Je me suis rendu chez u Donne femme qui était obligée de chauffer l'eau sur poêle. Vous voyez qu'on a le temps... mais finalemc j'ai eu l'occasion de me rafraîchir. Ce qu'a dit la bon femme m'a été encore plus agréable. > Figurez-vous une petite mère, très maigre, de 50 65 ans, qui demeure dans une maison de deux chambr et un grenier. Comme elle est lavandière, elle est ti propre. Elle avait eu dans sa maison des soldats s glais qui venaient s'y reposer en quittant les tranch» et elle avait constaté qu ils étaient très malheureux ■ ne pouvoir prendre un bain. Elle avait alors acheté un tonneau et donné ainsi l'occasion aux soldat? ■ prendre un bain. Mais ce qui était pire, les malheure: étaient couverts de... ce qui nous couvre tous- et apr s'être lavés, ils avaient laissé leur linge sale. La bon femme le lava et comme, en général, on ne venait p le lui réclamer, elle en faisait cadeau à ceux qui \ naient, après, prendre leur bain. Elle fit plus; comr elle demeure dans une ruelle où il n'y a aucun passag plie se rendit dans la Grand'rue et quand elle voy; »n pauvre soldat, sali par la bouet elle le prenait^ p. le bras, l'aidait à prendre son bain et lui donnait linge que ses prédécesseurs avaient laissé. Cette boni femme est une réelle bienfaitrice, car vous ne_ vo imaginez pas combien est heureux le^ soldat qui s des tranchées et qui peut se rafraîchir tout à fait se laver. » En Angleterre, on constate de plus en plus un manq très grand de lentilles et de verres pour les apparei chimiques et pour d'autres articles qui ne sont pas sa: importance militaire. Des réunions ont été organise par l'Ecole polytechnique afin d'étudier le6 moyei par lesquels on pourrait obvier à ce manque de maticr et afin d'assurer à l'Angleterre une industrie qui puis pourvoir aux besoins futurs. # _ A la première réunion, le conférencier, M. J. Onn importateur de verre et fabricant d'appareils en verr h montré que l'Angleterre a payé environ quatre mi lions et demi de livres sterling par an pour le ver qu'elle a acheté et dont la plus grande quantité aura pu être fabriquée dans le pays. Pendant les discussion on a, à diverses reprises, exprimé l'opinion qu il se \- très difficile de faire quelque chose de durable en i sens, à moins que, après la guerre, le gouverneme ne prenne des mesures protectionnistes. L" La Fédération anglaise des chambres de commer. ■"t a discuté la question de savoir s*il n'était pas désir e ble de réduire le port des lettres entre la France « e l'Angleterre à 10 centimes. Cette idée n'est pas neuve; elle a déjà été soulevt antérieurement. Le principe a rencontré un accoi s unanime et un vceu a été exprimé dans ce sens, e e Sir Thomasjliieton, de retour d'une expédition s; - nitaire ey^Serbie, raconte ce qui suit au sujet de 1 e situation en ce pays : t « Le typhus règne partout. Aucune personne, qu> p que soit sorv âge, n'est prémunie contre cette maladi J'ai visité un hôpital où travaillent 12 iufirmièn e américaines parmi lesquelles 9 étaient atteintes. U - docteur américain, qaii m'avait reçu à la gare de Gei s géli et m'a piloté dans cette localité, était mort lor s q^e. deux jours après, je voulus le rechercher. Bie. qf'en Serbie le drapeau de la Croix-Rouge flotte su tdjut bâtiment de quelque importance, les moyens s; notaires dont on dispose sont tout à fait disproporbior 1 nés au nombre des malades. J'ai rencontré ©ur la rout i d<$9 personnels trop malades pour pouvoir se rendre 5 l'oopital. Les établissements sanitaires sont arch: . côtribles pt maint homme, atteint du typhus, devai t èt^e éconduit et mourir sur la rue, parce qu'on n poivait pas le loger, même par terre. Dans aucun hc 5 pit'^,1 je n'ai vu des femmes ou des enfants. Combie ? ne doit-il pas y en avoir qui sont morts chez eux t 1,'éita.t-. sanitaire» en Serbie est affreux. La populatio normale de NiscE compté 15 aTW,000 âmes. En ce me ment, plus de 1,00,000 personnes s'y trouvent^ » !. En ce moment, le 4e régiment de ligne belge comba d'une manière qui rappelle les « fantaisies » de Edga Allan Poe. En face de RamscapeUe, se trouve un couvent aban ; donné, dont les murs ont été réduits en ruines. Dan ^ les caves et dans les galeries souterraines, se déroul une lutte terrible. Ces galeries s'étendent en dessou du lit djee (ieaix petite affluents de l'Yser, le grand e le petit Resmes. Les Allemands ont découvert l'issu ? de ces galeries débouchant vers le nord, tandis que le Belges ont occupé l'issuie opposée, est depuis iongtemp; les adversaires approchent l'un de l'autre par ce chc min obscur, humide et boueux. i A côté de8 trains-hôpitaux, l'administration de l'ar mée aLlemande a organisé un train, destiné à facilite, aux soldats le moyen de se donner tous les soins di i p-i-opreté désirables ; o'éuait devenir une nécessité abso lue, en présence de la malpropreté qui est pour ains dire générale et des dangers de maladies infectieuse: qui doivent en résulter. Le premier train à baignoire vient de partir pour le front oriental. II' se compose d< deux wagons-réservoirs, chacun d'une contenance d< 50,000 litres, de de<ux wagons à baignoires, oonipban 30 douches chacun ; de deux wagons-gardes-robes, d< deux voitures transportant les approvisionnements ei linge propre, d'un magasin de pièces d'uniformes, d< deux wagons de désinfection et d'un wagon servan d'habitation au personnel. Le train est mû par deux locomotives, qui, en même tonnes, pourvoient au chauffage, bouillent ies eaaix eA produisent la vapeur servant à sécher les vêtements En moins de douze heures, au moins 1,200 hommes peu vent prendre une douche, ce pendant que leur linge et leur uniforme sont nettoyés et séchés. Le train s été construit dan© les ateJiers de l'Etat à Vienne.. Souc peu, deux nouveaux trains entreront en service. Il es! à noter que, de même que pour les cuisines roulantes, c'est l'exemple des Russes qui, pour les trains à baignoires, a été suivi. Le département du oommerce de Washington communique que pendant les sept premiers mois de la guerre les Etats-Unis ont exporté pour 296,631,400 doLlars de matériel de guerre et de vivres destinés aux armées belligérantes, pour ainsi dire exclusivement aux Alliés. Il a été exporté oour 301,355,000 dollars de grains centre 111,583,000 dodars pour la même période de l'année précédente. En outre, il a été expédié pour 9,357,00(1 dollars d'armes à feu; pour 0,128,000 dollars de selles et de harnachements; pour 11,100,000 dollars de viande: pour 18,333,000 dollars de sucre; pour 13,000,000 de dollars d'étoffes en laine; pour 6,997,000 dollars d'étoffes en coton et pour 11,000,000 de dollars de moteurs et d'automobiles. COMMUNIQUES OFFICIELS ro- Communiqués allemands ue ur Berlin, 26 mars (Officiel de ce midi) : ur Théâtre de la guerre à l'Ouest, és Sur les Hauts de Meuse, au sud-est de Verdun de ^ Français ont tenté une nouvelle forte attaqu nt près de Combres, mais ils onit été repoussés aprè ur un combait opiniâtre. IU1 Des combats continuent au Hartsmarinsweilei ne k°Pf- Théâtre de la guerre à l'Est. Des attaques russes contre les défilés entre le ^ lacs d'Augnstowo ont été repoussées. * * * "e Vienne, 25 mars (Officiel de ce midi) : ^ Dans les Carpathes, nos troupes ont repoussé d. "e fortes attaques russes sut le front à l'ouest du co d'Uszok. Les combats continuent, à La journée dJhier a été plus calme dans certain es secteurs. 1,500 soldats ennemis ont été faits prison ^ niers. ,.s Près de Wyszkow, une attaque de l'ennemi fait le contre les positions que nous avons prises le 22 mar; a échoué. Sur les autres fronts, rien d'essentiel ne s'est pro fs d'uit- Sur le théâtre de la sjuerre Sud, il y a eu, en ce as derniers temps, sur le Danube et la Save, des com e- bats d'artillerie isolés. La situation générale est in le changée. ït ^ le Commansqads das arméas aHIéas ie Paris, 24 mars (Co?nmu7iiquè officiel de 23 heu- et "S) • Au nord d'Arras, les Allemands ont tenté, pen dant la nuit de mardi à mercredi, deux contre-atJta-ques contre la hauteur de Notre-Dame de Lorette Elles ont échoué. ,s En Champagne, l'ennemi a attaqué nuitammeni ls un ouvrage de campagne près de Beauséjour; cett< es attaque a été enrayée. se # * * Londres, 23 mars (Rapport bi-hebdomadaire dt, maréchal Frencîi, communiqué par de Bureau de le re Presse) : it 1. Depuis le dernier communiqué du 18 écoulé s» tout a été calme sur notre front et il n'y a pas d'rn- cident à signaler. it 2. L'artillene ennemie a été, à diverses occasions, active dans des secteurs particuliers de notre ligne sans affecter la situation ni infliger de dégâts com-:Q parables à la quantité de munitions dépensée. ^ 3. Le 20 et le 21 derniers les aviateurs ennemis montrèrent une activité inusitée, les conditions at-;e mosphériques étant particulièrement favorables. Des d bombes furent jetées sur Lillers, Saint-Omer et Es-taires. Le résultat matériel fut insignifiant, les seules constructions endommagées étant des propriétés i- privées, non occupées par les troupes et ne servant a à aucun but militaire. ^ Les pertes totales en fait de personnel sont de J trois femme et quatre hommes tués ; une demi-dou-;g zaine de civils ont été blessés. n Ces bombes furent jetées d'une grande hauteur, r- d'environ 2,400 mètres; cela empêcha les aviateurs de viser aucun objectif militaire. ^ Cette façon d'agir prouve en quel respect les enne-^ mis tiennent les aviateurs anglais, puisque l'aviateur augmente ses chances de sécurité en prenant e avantage sur le temps qu'il faut à nos hommes pour à prendre la hauteur nécessaire en vue d'engager le ■ combat. t * e . Pétrograd, 23 mars (Communiqué offeiel du n grand étal-major) : 1 Nos troupes de reconnaissance qui se trouvaient dans la direction de Memel se sont retirées sur notre territoire. Sur la rive gauche du Niémen, dans la région de t Mariampol, nous avons repoussé une attaque alle-r mande en infligeant des pertes à l'ennemi. Sur le chemin de Kalwarija à Suwalki, à proxi-' mité de Scheplischki, notre cavalerie, mettant à pro-,, fit l'obscurité et une tempête de neige, a attaqué à s l'improviste une colonne de train allemand, a dis-t persé une partie des troupes de couverture et a fait 2 le restant prisonnier. Nous nous sommes emparés " d'un bon nombre de wagons chargés de vivres. Sur les autres fronts de bataille, sur la rive droite du Narew et sur la rive gauche de la Vistule, il n'y a pas eu de changements appréciables. Dans les Carpathes nos troupes continuent à gagner du terrain sur le front entre le col de Dukla et !e San supérieur. I.es attaques de l'ennemi dans la direction d'Uszok ont été rêpoussées. * * * Pétrograd, 23 mars (Communiqué officiel du grand état-major) : Depuis a va t-hier, les Allemands retirent leur artillerie lourde d'Ossowiec. Il ne reste plus à l'heure actuelle que quatre canons de gros calibre. Notre feu d'artillerie a été meilleur que celui des Allemands. Les attaques de l'ennemi n'ont jamais mis en danger les forts d'Ossowiec et les Allemands n'ont pas même réussi à chasser notre infanterie de ses travaux de campagne. Sur le front Liuzna-Ro-pica-Ruska l'ennemi a ouvert le 19 mars un violent feu lançant des obus de 12 pouces. Sous sa protection, les bataillons ennemis ont attaqué à 4 heures du matin nos forces. Sans hâte, notre infanterie a ouvert un feu bien dirige. A l'aide de ses réserves, l'ennemi s'est rapproché à deux cents pas de nos tranchées, mais il s'est retiré de nos positions à 9 heures. L'attaque a été renouvelée par la 39® division de honved. Les soldats hongrois se sont rués contre nos défenses en fil de fer barbelé et ont donné l'assaut à nos positions avec une énergie extraordinaire. La colline Stachklowka a été prise et reprise trois fois. A 5 heures de l'après-midi, par une quatrième contre-attaque, nos vaillants soldats ont de nouveau chassé l'ennemi de la colline. L'exaspération de notre régiment qui avait d'a.bord perdu ses tranchées ; étant telle que, dans La mêlée, aucun prisonnier n'a été fait. Dans la nuit du 13 mars, les Autrichiens ont entrepris une attaque sur le secteur Senkowa- Messina-Male. Trois compagnies russes et deux cents cosaques sous le commandement du colonel Trojanow ont rejeté l'ennemi au-delà de la Senkowa par une , attaque nocturne; ils se sont emparés de deux mi-e trailieuses et ont fait des prisonniers. Elle a eu s pour but de distraire notre attention de Przemysl et d'amener la dernière sortie de la garnison à se faire dans de bonnes conditions. Cette sortie a été entreprise d'ailleurs le lendemain matin. * * • ^ Pétrograd, 24 mars (Communiqué officiel du grand état-major général) : A droite de la Narew, sur le front Cehkla-Ojetz et dans la région située à droite de TOrzyc, il y a eu des combats particulièrement achajrnés pour la j" possession de certains points d'appui. Ijes Allemands y avaient concentré des forces considérables et ont défendu leurs lignes de défense avec opiniâtreté, soutenus par un feu d'artillerie d'une violence extraordinaire. Ils ont entrepris, en même temps, une violente contre-attaque avec de très importants détachements. Malgré cela nos troupes avancent len-3 tement et se sont emparées des tranchées et des hauteurs.Il y a à signaler encore des combats qui ont eu lieu près d'Uakh, de Karatsch et de Jednora-wkz; nos troupes ont attaqué et combattu avec succès, en faisant montre d'une grande bravoure et d un grand esprit de sacrifice. Nous avons fait 300 prisonniers et pris 8 mitrailleuses et 2 mortiers lan>-ce-bombes.Il n'y a pas eu de modifications essentielles sur la rive gauche de la Vistule. Les Allemands ont été . forcés d'abandonner la ferme de Domnawitsch, sur la Pil.ica, où nous nous sommes ensuite établis. Des contre-attaques ennemies ont été repoussées. Dans les Carpathes, nos troupes gagnent du terrain. Dans le courant de la journée, elles se sont emparées de plusieurs hauteurs fortifiées. Les contre-attaques de l'ennemi sur le front de Bartfeld-U jak n'ent eu aucun succès. Le 22, les Allemands ont entrepris de nouveau une attaque sur la hauteur 992, près de Koziowka; cette attaque a été repoussée. Pétrograd, 24 mars (Communiqué officiel de Vétat-major de Varmée du Caucase) : Après un combat de deux jours, les Turcs ont été repoussés le 22 mars près de Zeidekian, dans la vallée d'Alasjkert. Nos troupes ont fait prisonnières trois compagnies turques et se sont emparées d'une grande quantité de munitions ■ -M- Dépêches diverses Madrid, 24 mars : La « Epoca » dit que les Etats-Unis préparent la mobilisation pour intervenir immédiatement au Mexique.* * • Amsterdam, 24 mars : Au cours d'un vol d'essai au camp d'aviation de tirookland, 1 aviateur anglais, capitaine Kane, esfc tombé et s est tué sur le coup. * * * Avignon, 24 mars : Pepino Garibaldi a pris congé de ses soldats lundi et est parti pour l'Italie. * * * Capetown, 25 mars : La Chambre a adopté le bill d'indemnité avec l'amendement de Smuts disant que la peine de mort ne sera pas appliquée pour rébellion. * - • *- * Kiel, 25 mars : Le gouvernement norvégien a reçu l'autorisation du gouvernement do recevoir 3,000 tonnes do froment de ia Russie. * * * Copenhague, 25 mars : On mande de Washington, via Londres à la <c Natio-naltidende » que dan6 les milieux officiels américains on était d'avis que les représentations du gouvernement américain aux puissances de la Triple-Entente provoqueraient une modification de la politique de celles-ci. Si, toutefois, il n'en était pas ainsi, la protestation contre les procédés de l'Angleterre et de la France met-trait le gouvernement américain à l'abri de reproche ultérieur du gouvernement allemand. * w * La Haye, 25 mars : Le ministre des affaires étrangères fait savoir que les représentants de la Couronne, à Londres, ont demandé au tribunal des priseB de saisir une partie de la cargaison du vapeur hollandais Djebres. * " * Londres, 25 mars : L'Agence Reuter est autorisée parl'ambassadeur d'Italie à démentir les bruits répandus en ces derniers jouru, par la presse concernant la cessation du trafic ajleo 1|Allemagne ou une modification de la politique italienne. On déclare que l'attitude de l'Italie n'a pas varié. * * • Lyon, 24 mars : On mande de Paris au « Nouvelliste » : Le professeur Vincent a déclaré à l'Académie des Sciences qu'il a découvert un sérum contre le choléra. Stockholm, 25 mars : Les négociations entre la Suède et l'Allemagne, rela^ tivement aux prescriptions concernant la contrebande de guerre, ont amené à faire accepter des bases beau-, coup plus larges. Notamment, on pourra transporter dans la suite, sur la mer Baltique, le bois travaillé. * * * Londres, 25 mars: On mamide de P Afrique du Sud : A Gtarub, à ï'eist de LûderitzbucJït, un aviateur allemand a entrepris le 24 une attaque sur un camp anglais. Grâce au feu de nos gros canons, il n'a pas réussi à jeter ci es bombes sur lo camp. * * * On mande de Londres à 1' « Afteoposten » que le trafic des chemins de fer en Angleterre sera de nouveau limité prochainement. Les trains spéciaux de Pâques seront tous supprimés1. * * « Londres, 24 mars : Au cours d"une conférence qui a eu lieu sous 1a préJ-sidenee de Sir George Aequith. un accord est intervenu» entre patrons et ouvrière des constructions navailes dans le district du canal de Bristol et dans la Galles dai Sud-, en ce qui concerne différentes questions litigieuses. * * * Christiania, 25 mars : Par suite du manq.ue de wagons, les chemins de fer de lJEtat suédois ont emprunté pour un an 60 wagon® de marchandises allemands'.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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