La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 14 March. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 11 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/g44hm5410m/
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Pli 1 /. f\/f O TC 1 Q î N° 128 Dimanche 14 Mars 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION t%9 Rue Moiitagne-de«8ioii, K» BRUXELLES Bureaux : de 10 à i7 heures JOS. MORESSÉE, directeur. JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : lO CENTIMES ILa petite ligne fr. 0.4( Réclam» avant les annonces 1.0( Corps du journal . . . 4.0( Faits divers S.O< WÀ(ir>ftlnnia - 2.ÛË LA GUERRE 223m* jour do guerre A propos des récentes opérations en, Champagne, dont nos lecteurs trouveront d'autre part les résultats officiellement annoncés par Paris, le comman-«kaat de Civrieox se livre dans « Matin » à d intéressants commentaires qui viennent opportunément à l'appui de nos considérations du 12 sur le «vfene sujet. — Si la lenteur des opérations en Champagne, écrit ce chroniqueur militaire, dérive de la nature (Ton terrain aussi favorable à la défensive, par ses cheminements, qu'il l'est à l'offensive, par ses vaste espaces sans clôtures, cette même lenteur est Bossi la conséquence des conditions tactiques dorénavant imposées aux belligérants sur l'ensemble du fcoot occidental. En effet, depuis octobre, la guerre de mouvements en rase campagne, étudiée durant tant d'années par les états-majors et les écoles militaires du monde entier, a dégénéré en une immense lotte linéaire et rapprochée, sur uns front rigide, où totrte vraie manœuvre est interdite. Armées alliées et armée allemande demeurent aux prises au long de positions fortifiées, dont la continuité ne laisse pla-8e à aucune évolution latérale ; les seuls mouvements ©ffensifs permis au commandement ne peuvent être que perpendiculaires à l'alignement des corps engagés.n Ainsi les armées adverses, appuyées d'une part & la mer du Nord, de l'autre à un pays neutre, possèdent un front démesuré, mais n'ont plus de flancs. Par suite, également fortes partout, elles ont foutes deux vu supprimer par les circonstances les façades latérales de leurs masses, contre lesquelles îes seules manœuvres, fécondes en grands et faciles résultats, peuvent être dirigés. » Donc, en Champagne cemme ailleurs, l'offensive ce peut plus être que directe et frontale, et de cette nécessité procèdent les difficultés qu'elle rencontre St la lenteur forcée de ses progrès. » * * * Paris signale en outre, dans sa dépêche du il, ^'appréciables progrès à l'ouest de Perthes, tandis que Berlin disait hier que cette journée avait été généralement calme en Champagne. On peut négliger cette fois la contradiction des deux documents : en effet l'état-major français vient, par une déclaration «péciale qui a suivi presque immédiatement celle du grand quartier général allemand, de constater que le but poursuivi par son offensive était atteint^ de telle sorte qu'il est probable que les hostilités, si actives depuis près d'un mois dans le secteur nord de Perthes-Beauséjour, vont pendant quelque temps s'y ralentir. En Argonne et dans les Vosges, l'action naguère opiniâtre r.e se manifeste plus.depuis quelques jours,' que par des combats intermittents et sans grande sgnification. Ainsi dans son ensemble, l'activité des belligérants le long du front Ouest apparaît momentanément assez restreinte. Toutefois la vigoureuse offensive entreprise par les Anglais contre et au-delà de Neuve-Chapelle, constitue, ainsi que nous l'avons signalé dès hier, une opération notable.: Elle a valu aux Alliés les progrès non dénués d'importance précisés par les dépêches officielles de Londres et de Paris, Berlin se contentant de nous dire que le combat continue dans la région. Sur notre territoire, une escadre anglaise a de nouveau bombardé Westende, et deux attaques allemandes ont été repoussées au sud-est d'Ypres près de Zandvoorde. » • • La bataille des Masures avait permis aux armées allemandes de s'avancer jusque sur le Niémen et de menacer de très près la ligne Bobr-Narew, mais ensuite une contre-offensive russe avait enrayé leurs progrès et leur avait même imposé sur certains points un recul appréciable. Pour le moment cette Contre-offensive semble à son tour maîtrisée. Pétrograd nous a montré hier les Allemands «menant des forces considérables s'avançant le long de la rivière Orzyc sur Priasnysz grâce à des senforts venus, suivant le communiqué russe, des environs de Grodno et de l'intérieur de l'Allemagne. D'après Berlin, cette nouvelle offensive les a fait, s'avancer de nouveau, grâce à de victorieux combats, à 4 kilomètres de Przasnysz, dont leur retraite les avait éloignés de près -de 20 kilomètres. Ceci fait prévoir le renouvellement de la lutte acharnée récemment engagée pour la possession de ce point stratégique intéressant. Des engagements situés dans la vallée de l'Omu-iew intéressent le secteur d'Ostrolenka, où aucun changement n'est cependant signalé, pas plus que dans celui de Lomsha, ni autour d'Ossowiecz dont le bombardement continue. Dans la région d'Augustowo, dont Pétrograd ne nous parte pas aujourd'hui, les Allemands affirment la défaite des Russes qu'ils ont forcés à se? replier sur la place forte de Grodno,qui venait d'être dégagée. Quant aux violents combats placés par Pétrograd à l'ouest du Niémen Drès de Simno, il —— n'y a pas encore trace de la manière dont ils se déroulent ou dont ils se sont dénoués. Sur la rive gauche de la Vistule, attaques et contre-attaques se succèdent entre Rawa et.Inowlodz sur la Pilica, c'est à dire au nord-ouest de Nowo-Miasto. Le théâtre des hostilités s'est étendu dans le sud jusqu'aux environs d'Opozno. Ce réveil subit et ce développement des opérations dans la Pologne du sud est assurément à retenir, mais il est trop tôt encore pour en apprécier exactement la signification.Enfin, si l'action n'a j>as encore repris vigueur en Bucovine et dans le sud-est de la Galicie, elle redouble de violence dans les Carpathes, où aucun des adversaires n'est jusqu'ici parvenu à obtenir des résultats en rapport avec l'importance des pénibles sacrifices journellement consentis. SUR MER Londres, 12 mars : Le « Standard' > écrit qu'il faut s'attendre à nue recrudescence die la guerre sous-marino. L'Allemagne a visiblement réduit 3cs attaques de ses submersibles pendant la semaine écoulée, parce qu'eiELe avait compté su.r 1"éventuelle approbation par les Anglais des propositions. de médiation du gouvernement américain relatives au transport des produits alimentaires destinés à la population civile allemande. Après le refus de l'Angleterre, elle n'a plus aueun ménagement, à garder. Une aggravation de la guerre commerciale ceii donc inévitable.Londres, 12 mars : D'après le « Daily Citizen » les navires de transports de guerre n'ont plus embarqué de troupes anglaises pour le continent depuis le 1S février. L'Amirauté a l'intention de faire partir des porte irlandais les transports ultérieurs et die les faire débarquer à Bordeaux. Pari», Krmars : Le Lloyd français annonce que, depuis la participation de la Turquie à la guerre, 11 navires anglais, 2t russes, 5 belgôs, 12 grecs, 9 italiens, 2 suédois, 10 roumains, 2 danois, 1 hollandais, 1 bulgare et 5 français ont été bloqués dans la mer Noire. Washington, 11 mars: Le steamer américain Pacific, chargé de coton à destination de l'Allemagne, aurait été saisi par un croiseur anglais. Le gouvernement aurait décidé cPattenxke des informations détaillées avant d^arrêter 1"attitude qu'il prendlra. Lo Pacific appartient à uiï Américain, il est assuré pour 070,000 dollars, par le bureau gouvernemental contre las risques de guerre. Londres, 11 mars : A la Chambre des Communies Je sexus-secrétaire d'Etat à la marine a annoncé que .le vapeur américain Pacilic, qui avant été saisi par un croiseur anglais, a été relâché après examen de ses papiers die bord. sÇopenbague, 11 mars: Le capitaine du vapeur danois Kong Eristian VIII, qui vient d'entrer clans 1e port do Copenhague riapporfe que son navire a été arrêté près des îles Féroé par un contre-torpi3ifeur anglais. Ce dernier a exigé qu'un sujet américain, soupçonné d''espionnage lui fût livré. Lee Anglais ont également pris à leur bord quelques réservistes allemands qui étaient munis de passe-porte finlandais.Kotterdam, 12 mars : On mande de Londres que le chalutier à vapeur Alexandre ïlaatings prétend avoir ooudé un souja-inarin allemand. C'est le ^ même qui avait recueilli le 23 février dans son chalut le périscope dfun sous-marin et dont le capitaine avait affirmé oe jour-là avoir vu une carène de navire peint en blanc flotter à la surface, puis sombrer en laissant après lui la trace d'une grandie quantité d'huile. Londres, il mars: ; ko capitaine et F équipage soit en tout seize hommes du chalutier % Grisnez » de Boulogne ont été débarqués ce matin, vers trofe JicrjTcs, à Nevrhayen, par le chalutier « Cosmopoliter », Ramsgate. Le: Grisnez se rendait à l'endroit de sa pèche en compagnie de deux autres chalutiers quand à environ vingt miles cuestr-suci-ouest die Beachy ïteaci, hser après-midi à trois heures, un sous-marin allemand, de la classe U, numéro inconnu, vint à la surface et fit des signes à l'équipage» du Grisnez d'aller à bord du chalutier de Ramsgate, qui était dans le voisinage. Avant que l'équipage pût mettre les canots à l'eau le sons-marin se mit à tirer sur le Gtrisnez, endommageant un des canots de telle façon' qu'après qu'il fut mis à l'eau le_ capitaine eit deux hommes eurent tes plus grandes difficultés pour le faire flotter. Ils furent recueillis par l'aurtre canot. Le Grisnez fut touché pkasieums foie par les canons; un coup toucha la chaudière, car on entendit une- explosion. Le sous-marin plongea en voyant arriver de l'est un grand vapeur. Au crépuscule le Grisnez flottait encore, mais il sombrait. A leur arrivée à Newhaven les hommee d'équipage furent reçus par le consul de France. Christiania, 11 mare: Le vapeur Spa.ro, arrivé à Stavanger, a rencs/>tré dans la mer du Nord plufàettais mines flottantes, Londres, 11 mars : ^ Le journal « Syren and Shipping » a opposé un© fin cl:> non recevoir à plusieurs demandes émanant die ca-spitaice-s de navires anglais, qui préten dîaient avoir | droit à la prime offerte par le journal pour la destoujQ-. tion des s-cus-mEffiijB allemands. Londres, 11 mars: Un sous-marin allemand a teaxté de torpiMer Dec ba» te3Ai de cabotage près de l'embouchure de la Mosse-y. La .torpille a passé à 20 mèfeiwv.^— fcub. Ymudden, 11 mars: Un vape/ur, entré cette nuit au port, a rapporté qu'il avait rencontré dans la soirée des navires de guerre et dte-s sous-marins allemands qui se dirigeaient à toute riitesse vers le Sud. Le vapeur norwégien Terrier, arrivé ce matin, venant de Vladivostok, a confirmé cette nouvelle. La Haye, 11 mars : De tou6# les ports de la côte on avise l'administration de la Marine que des mines ont échoué ou ont été aperçues par des pêcheurs. L administration s'empresse de faire exploser les mines, .ivant que des mains inexpertes provoquent des accidents. Rien qu'à Nieuwe W&-terweg, 5 mines ont échoué en une nuit. Une autre mine a échoué à Scheveningue. ^ a. . LE CAS BE L,EIT£L=FSIEDSICa Le « Times » annonce que le croiseur auxiliaire allemand Prinz Eitel Friedrich est arrivé à K^v<port-Nows (Virginie) ayant un urgent besoin^ de réparations. II avait à bord 360 passagt es recueillie par son équipage sur les navires coulés par lui, à savoir 3 anglais, 3 français, 1 russe et 1 américain. Ce dernier a été coulé parce qu'il transportait un chargement de grains considéré comme contrebande de guerre. Le gouvernement américain a fait ouvrir une enquête à ce sujet. Il s'agit en l'espèce du voilier William P. Flrye, de 3,500 tonnes, qui a quitté Seattle le 1er novembre, à destination de Quoenstown, avec une cargaison de grains évaluée à 1,500,000 francs et qu'on suppose avoir eu Liverpooû pour destination finale. Le capitaine du William P. Frjce a raconté ainsi sa désagréable aventure : — Le 27 janvier, il a été rejoint par l'Eitel Friedrich dans le sud de l'Océan Atlantique. Après la visite d'usage, les Allemands lui ont déclaré qu'ils considéraient son chargement comme contrebande de guerre et qu'ils allaient le détruire. Le capitaine protesta, mais des officiers allemands vinrent à bord et donnèrent l'ordre de faire jeter le grain à !a mer. L'Eitel Friedrich s'éloigna ensuite à la poursuite d'un autrë "bàieaû'j lorsqu'il reparut, son commandant, ; jugeant que le travail ne marchait pas assez rondement, l'envoya à bord du Frye une cinquantaine d'hommes et, | pendant des heures, l'ouvrage continua-. Comme tout cela prenait trop de temps, le capitaine du Frye fut avisé que son bateau allait- être coulé. Aussitôt, dit-il, je suis passé sur l'Eitel Friedrich avec ma femme, mee deux fils et mon équipage. Les AUemsnds ont fait sauter le Frye à l'aide de la dynamite. » Les autorités maritimes cU Newpcrt-N"ews croient que l'Eitel-Friedrich sera interné. Son commandant, après avoir jeté l'ancre, s'est adressé à une firme de constructions navales pour faire réparer son navire. La question de savoir si l'Eitel Friedrich sera relâché ou non sera soumise au « Neutrality Board » chargé par les départements de la guerre et de la marine de l'examen des questions concernant la neutralité ; c'est lui qui décidera pendant combien do temps 'e croiseur auxiliaire pourra séjourner dans le port. La desta*uction du Frye a provoqué une profonde émotion aux Etats-Unis. Dans les milieux officiels, on est d'avis que si le vapeur américain ne transportait que des grains, les Allemands n'avaient pas droit de le couler. Si le Frye transportait de la contrebande', les Allemands avaient peut-être le droit de le couler, mai* dans ce cas, ses propriétaires sont fondés à réclamer des dommages-intérêts. La question est dans tous les cas hautement intéressante, car c'est la première fois qu'un navire américain a été coulé délibérément. Le « Times » dresse de la façon suivante la liste des navire g coulés ..par l'Eitel Friedrich : Le 27 janvier : le voilirr Isabel Bro'wna (russe): le Pierre Loti (français); le Williame P. Frye (américain) Le 28 janvier, le Jaeobsen (français ; Le 12 février, l'Invercoe (anglais) ; Le 13 février, le Mary Asa Short (anglais) ; Le 19 février, le Floride (français) ; Le 20 février, le Wiliebry (anglais). • * » Concernant le cas qui viçnt d'être exposé, Les dépêches suivantes sont parvenues en dernière heure : New-York, 13 mars : Le croiseur auxiliaire allemand Eitel Friedrich a débarqué dans d'autres ports l'équipage du vapeur britannique Charchas, celui de la barque Kildatan et celui de la barque française Jean. L'Eitel Friedrich a amené lo Jean à l'île Oster où il lui a. pris 3,000 tonnes de charbon et l'a coulé ensuite. Les autorités douanières ont prié le capitaine dy Eitel Friederich de présenter une déclaration signée sur la destruction du William Frye et éventuellement d'autres navires américains. Elles l'ont prié également de leur donner les originaux des connaissements du William Frye. Le capitaine du croiseur auxiliaire allemand a dé claré qu'il ne voulait point laisser mettre son navire à la chaîne si le gouvernement ne lui donnait pas le temps nécessaire pour 1e réparer. 70 passagers du vapeur français Florida, qui étaient a bord de l'Eitel Friedrich, ont été considérés par les bureaux d immigration comme des immigrants indésirables et restent à bord du navire jusqu'à ce que lo gouvernement ait pris une décision sur leur sort ultérieur.L'attaché de la marine allemande, le capitaine Boy-Ed, pst arrivé ici et s'est rendu à bord du Prinz Eitel Friedrich. New-York, 13 mars : Lc3 autorités qui s'occupent des questions de neutralité ont émis un avis favorable sur la question d'autorisation à donner au croiseur auxiliaire Eitel Friedrich pour qu'il puisse être remis en état bous la surveillance des autorités maritimes américaines. La gerièss du conflit grec Lè journal « Patris » publie un long exposé, où il laib connaître la genèse du conflit qui a provoqué la criçc ministérielle. l?ès le début du bombardement des Dardanelles par Ira escadres alliées, M. Venizelos présenta au roi un mémoire où il insistait sur la nécessité d'une action immédiate de la Grèce, et posait la question die confiance. JTïn même temps, lo colcmel Metaxas, chef d'état-ma-jpr général, remettait an président du Conseil une note où il expo-sait lea daingars qu'il y a/urait à distraire, pour la formation d'un corps expéditionnaire, ine fraction quelconque de l'armée, la totalité de celle-fei étant indispensable, d'après lui, à la protection de la frontière bulgare. Le colonel Metaxas terminait en péclaxamt qu'il se démettait d'o sas fonctions dans le cas où une décision contraire à ses vues serait prise. | P'est dams ces conditions que le président du Oon-«eil demanda au roi Constantin la convocation du conseil do la Couronne. Devant le conseil, M. Venizelos jexpliqua longuement la situation, insistant particulièrement sur Ie3 considérations diplomatiques, qui .primaient, selon lui, les questions militaires. ; Devant un second conseil de la Couronne, M. Veini-:'telos développa de nouveau les raisons qui, selon lui, . rendaient nécessaire, pour la Grèoe, l'abandon de sa lOKiiarsiifoL A-j^cune ob}«atàan. sécriouseï nie lui fuit opposée.Dans l'après-midi du dimanche, le roi Constantin fit appelfCT il. Vtirizelas eè foi déeaana qu'à oonsidérait qu'il était contraire anx intérêts du paya de sortir de là neutralité. I.o roi ayant persisté dans son opinioïi. M, V«ni-tck>s lui remit la, démission du Cibinefe. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 13 mars (Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au sud d'Ypres, les attaques isolées des Anglais ont été repoussées sans peine. Notre attaque entreprise pour reprendre le village de Neuve-Chapelle a, après des succès au début, rencontré une forte supériorité anglaise et n'a pas été continuée. Les aviateurs anglais ont montré dans cette région une grande activité; l'un d'eux a été descendu avant-hier et deux hier. En Champagne, le combat s'est ranimé à certains endroits. Toutes les attaques partielles françaises ont été repoussées avec de fortes pertes pour l'ennemi ; 200 prisonniers sont restés entre nos mains. L-e brouillard et la neige ont entravé l'activité des combats dans les Vosges. Théâtre de la guerre à l'Est. Les Russes battent en retraite depuis la contrée d'Augustowo et le nord-est de cette région jusqu'au delà du Bobr et sous les canons de Grodno. Sur l'Orsyc, au nord-est de Prasznysz, une attaque russe a été repoussée. * * * Vienne, 12 mars (Officiel) : La situation de nos troupes dans les positions nouvellement conquises en Pologne russe et à l'ouest de la Galicie a été renforcée. Les attaques de l'ennemi ne se sont plus renouvelées. Près d'Inowlodz, sur la Pilica, notre artillerie a réduit hier au silence plusieurs batteries ennemies, après un court et violent feu. Dans les Carpathes, une localité sur la route de Cicna-Ealigrod et les hauteurs environnantes ont été, dans le courant de la journée, évacuées par l'ennemi au milieu de fortes 'bourrasques de neige. En même temps, une forte attaque ennemie a échoué dans la région avoisinante à l'ouest. Sut le reste du front dans les Carpathes, ainsi qu'au sud-est de la Galicie, il n'y a pas eu d'événements spéciaux, étant donné qu'une violente tempête de neige a sévi toute la journée. Au nord de Czernowitch, le calme règne également.Depuis un temps assez long, rien ne s'est passé sur le théâtre de la guerre au sud. Il y a eu, par intermittence, des escarmouches peu importantes à la frontière monténégrine. *** Constantinople, 9 mars (retardé en transmission) (Officiel dit quartier général) : Aujourd'hui, trois croiseurs-cuirassés ennemis ont bombardé, par intermittence et sans efficacité, nos retranchements d'infanterie près du fort de Sedil-Bahr. Des dragueurs de mines ennemis, qui voulaient s'approcher de nos lignes de mines à la faveur du brouillard, ont été mis en fuite par le feu de nos batteries. Rien d'essentiel ne s'est produit sur les autres théâtres de la guerre. Tandis qu'avant-hier, notre flotte légère était en expédition de reconnaissance à la côte russe, la flotte russe a bombardé les ports de Kilimni, Zun-guIdole, Kozlou et Eregîi. A Zunguldok, l'hôpital français et quinze maisons du quartier français ont été détruits et le navire grec « Taksiara » a été coulé dans le port. Un torpilleur ennemi, qui voulait s'approcher du port, a été atteint par le feu de nos batteries et s'est retiré. A Ercgh, cinquante vieilles maisons en bois du , quartier grec ont été incendiées par des grenades. Le directeur de la Société de Navigation russe, qui est de nationalité grecque, a été blessé, ses deux enfants et sa femme ont été tués. Un navire italien et le navire Neva ont été pris par les Russes et les embarcations Heibeli, Ada et Pressia ont été coulées dans le port. Pendant ]e ■bombardement de ces quatre localités, qui a duré six heures, sept personnes, soldats et habitants, ont été légèrement blessées. Communiqués des armées allfées Paris, 10 mars (Officiel) : Le gouvernement italien ayant rappelé certaines classes de réservistes, le ministre de la Guerre a décidé de délier de leur engagement, s'ils çp manifestaient le désir, les volontaires italiens du V corps commandés par le lieutenant-colonel Garibaldi. Le régiment a été dirigé sur le dépôt d'Avignon, afin de faciliter les mesures que nécessitera la rupture des engagements contractés par ces volontaires. **. Paris, 11 mars (Communiqué officiel de 15 heures) : L'attaque britannique d'hier eut pour résultat la capture de 2,500 mètres de tranchées devant Neuve-Chapelle et du village lui-même. Elle progressa ensuite 'dans la direction d'Aubers, jusqu'au moulin de Piètre, et vers le sud-est jusqu'à la lisière nord du bois du Dubiez, c'est-à-dire, stir une distance d'environ deux kilomètres au delà de Neuve-Chapelle. L'ariillerie allemande ne tira que quelques coups. Poux ce qui concerne le reste 'du front, il n'y à rien à ajouter au communiqué d'hier soir. * * * Paris, 11 mars (Communiqué officiel de 23 heures) : Un épais brouillard a fortement entravé les opérations sur plusieurs points du front. En Belgique, une escadre anglaise a bombardé Westende. Dans la région d'Ypres, nous avons repoussé deux attaques près de Zandvoorde. Dans la région de Neuve-Chapelle, les Anglais ont repo-ussé deux contre-attaques. En Champagne, nous avons fait des progrès appréciables dans le bois situé à l'ouest de Perthes, où nous avons pris pied il y a cinq jours. L'ennemi s'est défendu opiniâtrement. Malgré un bombardement très violent et plusieurs contre-attaques, nous avons maintenu nos progrès. En Argonne, dans la région de Four de Paris et de Bolante, au cours du combat dont nous avons parlé précédemment, nous avons pris un minenwer-fei" et un canon. Dans les Vosges, nous avons repoussé une contre- attaque au Reichsckerlcopf. * * * Paris, 12 mars (Officiel) : Les opérations de guerre en Champagne qui ont commencé le 16 février ont eu pour résultat que les Français ont avancé sur une longueur de 7 kilomètres et sur une largeur de deux kilomètres et demi. Les opérations avaient pour but d'empêcher l'envoi de troupes allemandes en Russie. Le but a été atteint.Paris, 12 mars (Of'ficiet) : Le corps expéditionnaire concentré dans le nord de l'Afrique se compose en partie de troupes coloniales et en partie de troupes venant de la mère-patrie. Elles se trouvent sous le commandement da général d'Amade, spécialement désigné à cet effet par l'expérience qu'il a acquise par la conduite d'expéditions en pays étrangers. Le général d'Amade a assisté à la guerre du Transvaal. Une partie du corps expéditionnaire est en oe moment en route pour l'Orient et se joindra aux forces maritimes déjà en action et aux contingents envoyés en Egypte par les Alliés. * * * Londres, 13 mars (Officiel de l'Amirauté) : Le croiseur auxiliaire Bayano, en expédition de reconnaissance, a sombré Les épaves ont été découvertes avant-hier, t e Bayano a été vraisemblablement torpillé; 8 officiers et 18 hommes"bnt été sauvés ; ■féreste de l'équipage a probablement péri. * * * Pétrograd, 11 mars (Communiqué officiel du grand état-major général) : Entre le Niémen et la Vistule, de violents combats ont eu Lieu le 10 mars dans les régions de Simno, dans la vallée d'Omulef et dans la direction de Przasnysz. Toutes les attaques ennemies dans les Carpathes ont été repoussées. Notre contre-attaque près de G°riice a détruit les. unités autrichiennes qui tentaient de s'établir sur notre front par une attaque nocturne qui a échoué. * * * Cettigné, 6 mars (retardée dans la transmission) (Officiel) : L'ennemi a ouvert un feu violefat d'artillerie, le 4 mars, sur tout le front monténégrin, mais sans aucun résultat. Des aéroplanes autrichiens ont bombardé des détachements monténégrins à Loudceu et à Grahovo, lançant de nombreuses bombes qui n'ont cependant occasionné que des dégâts insignifiants. * * * Loiidfes, 9 mars (Officiel) : Un rapport secret, daté du 2 mars et distribué aux membres de la Chambre des communes, relatif aux opérations dans les colonies de l'Afrique, dit que la colonie allemande de Togo, au nord de Bismarckburg, ne s'esl pas rendue Jusqu'à présent. Les indigènes de la région, comnnndés par les Allemands, opposent une violente résistance. Ils sont renforcés par des fuyards venant des territoires occupés. * * * Capetown, 11 mars (Officiel) : Le colonel Van Deventer annonce que dimanche D s'est emparé d'un camp ennemi à Nabas. Les Anglais n'ont subi aucune perte. Le camp Ukamas, situé à la miles dans le sud, a été également occupé. ^ Dépêches diverses Petrogra/d, 11 mars : L'empeceuir, prenant en considération La situation difficile faite à un certain nombre dfe sugeite ennemis pa* l'application trop rigoureuse die mesures reotriatives, paaitioulièrement en ce qui concerne le droit de choisis un domiciles a ordonné q-u conseil des ministre© d'envisager la possibilité d'appliquer ces mesures après avoir examiné préalablement ^ les càrco.nBtances particuJièrea à. chaque cae afin d/améliorer, s'il y a lieu, le sort eugets ennemis. L'empereur, d'autre part, a exprimé le désir de voit accorder certaines faveurs aux sujets des pays ennemis di'ongine slave ; il a demandé que leurs besoins fusiseafe l'objet die l'examen bienveillant des autorités. Le conseil dos ministres a donné aux organes <F'administrations locales des instructions conformes au déco* impériaL. * * * Londlrets, 11 mare : La colonie australienne de 'la Nouvelle-Galles-d.u-So3 a décidé d'ouvrir une souscription nationale pour vens* en aide à la Belgique., en lui fournissant trente milis livres sterling par mois. „ ^ Berlin, 12 mars: _ La légation die Grèoe à. Berlin, est autorisée à démofr tir la nouvelle d'un attentat contre l«e Roi OonBtaiytdou Le bruat en avait couru à la suite die l'arrestation d'un aliéné», dont les promenades incessantes autour dm Parlais étaient suspectes. Fans, 12 mars : _ La OhambTe française a adopté un projet de loi mtcrv disant toutes relations commerciales avec Ailemagîjfii et l'Auitriche^Hon grie*. **« Londres, 12 mars : On mande de Példn; à 3a « Westminster Gazette » quQ le Japon a reçu jusqu'ici complète satisfaction pouft trois de ses exigences en Chine. Le Japon trouwe oié&ZE» moins que les _ négociation© actuelles traînent en gueur et il insiste pour l'adoption en principe de tous les points jusqu'au 20 mars. On prétend que l'Angleterre, en échange de Yaidé que le Japon lui assure en Extrême-Orient, a dû ç'ea» gager à faire valoir ©on influence pour faire décréta* l'aiboilition des lois australiennes sur l'immigration sont dirigées contre le Japon. * * * Copenhague, 12 nîars : Le gouvernement danois a interdit l'exportation die* porcs vivants. *** Paris, 11 mars : Le propriétaire du Dacia a porté plainte contre fa gouvernement français pour la saisie d»u iqavire et m chargé de ses intérêts Te président de l'Association: française pour le droit maritime.

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