La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 02 July. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 10 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ms3jw88444/
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Lundi 2 Juillet 1917 JGtfïtîî&Ij QUOTIDIEN — Le RTuméro : lO Centina 4e Année - N° 945 gg-""''"'"— —-— FR1X DES ABONNEMENTS $mois (juillet, août, soptembro), ir. 7.G5; 2 mots » (juillet, août), lr. 5.1$; 1 mois (juillet), tr. 2.55. Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les fadeurs des postes. — Ias réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste» ADMINISTRATION ET RÈDACTIOÎI: 81. MoMaano-aux-Horbos-Potagère*» Bresûlles. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, (r 0.50. — Réclame» avant les annonces, h ligne, lr. 1.25. — Corps du journal, la ligne, fr. 5.03.— Faits divers, la ligne, Û'. 3.75. — Nécrologie, la ligne, fr. 2.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, (r. 1.00. Bureaux de 9 à 17 heures. Gtrectlsn et Atlministration : ff Je° \Ç,VVn iOS MQRESSÉE, DIRECTEUR ■ '■i h m h i . , . ^ x —m,. ■■ ^ ' '1.—*r rrrur^-—'rVU a iiinnrd' hlii : T)EUX ùapes. LA GUERRE 1,064° jour de guerre Les hostilités prennent d'ans l'Ouest une Allure plus Suivie. Allepaainds ont entrepris dos reconnaissances sur l'Yser. Los Anglais ont prononcé un© attaque locale au sud-est d'Ar-inentières, mais ils sont restés innotifs eu Ijàrbois, où ils avaient livré hier de vils-coin bats. Quant aux Allemands, ils visent fmfi.iiifestement à prendre l'initiative des ope-rations sur certaines sections du front tenues par les Français. Dans la vaille d€ FAisne, ils ont étendu sur le Chemin des 'Dames leur récente avance à l'est de Cerny ; 51-s ont, en outre, développé une reconnais-sauce énergique entre Corbeny et EBeirj-an-Bac.Enfin, sur la rive gaucho de la Meuse, les Allemands ont amplifié leurs progrés sur le versant oriental de la hauteur 80 J et maintenu leurs nouvelles positions dans le bois d'Avocourt. # * * Dans l'est de la Galicie, après avoir pendant plusieurs jours, energiquemeut bombarde les positions ennemies, les Ilusses onl dessin-.* un mouvement offensif _ entre la Btrypa supérieure et la Zlota-Lipa, c est-à-dire sur la ligne Brzezanjy- Zoniucki-Zbo-row- Leurs attaques ont été entravées pai lo feu de l'artillerie des armées du princc de Bavière. Un discours de M. Lloyd George Nous lisons dans la „Gazette de Cologne" : — Le discours prononcé hier à Glasgow par M. Lloyd George no peut manquer de susciter un vif intérêt. L'Europe, lasse de la guerre, tendait l'oreille aveo une rare impatience vers le premier ministre anglaig qui, après avoir été un des premiers excitateurs de l'actuel massacre des peuples, ve naiti d'annoncer un discours dans lequel seraient exposés les buts de guerre de l'Angleterre. L'Europe épuisée se demandait : ,,'PcurqjUoi ce massacre se prolongo-t-il 'l Que veut en réalité l'Angleterre V' Le seul fait que M. Lloyd George a accepté de répondre à ces questions prouve qu'il a cédé à la pression d'une influence imprécise encore, mais déjà sensible, qu'il a vu la conscience de l'Europe se diresser menaçante pour interroger l'Angleterre. Le discours de Glasgow est une nouvelle manifestation caractéristique de la personnalité vivante et agissante de M. Lloya .George. C'est peut-être un des avocats politiques les plus habiles que l'on ait jamais vus, mais il est absolument incapable de prendre une décision quand ij sa trouve en face des réalites. Il ne sa laisse jamais démonter par le reproche d'être en contradiction avelo ses affirmations antérieures. •Dans tous ses discours politiques, il poursuit cette triple tactique d'orateur habile : montrer les pointe faibles de son adversaire, cacher les siens et flatter JLes secrètes espérances dles tiers pour s'en servir à son profit. Par malheur, les choses qu'il a dites cette fois, conformément à ce plan, dans son discours de GHasgow, sont en cionliacàction complète et absolument inconciliables avec les faits. Ce que les Anglais attendaient avant tout (Se son discours, c'est qu'il les rassurât sur Ses deux faits qui sont pour eux les gros points noirs à l'horizon : la guerre des 2ous-marins et la défection du gouvernement xusse. M. Ltoiyd' George ne les rassure pas à cet égard. En ce qui concerne la guerre âes sous-marins, il se borne à quelques •phrases ronflantes qui lui permettent d! esquiver le fond de la question. Il est plus Explicite en ce qui concerné la Russie. Avec un art dans lequel il est impossible die no pas voir l'art du jonglqur quiand on se rappelle ses anciens discours sur le régime de sagesse et de justice du tsarisme, il s'étend suir les bienfaits de la révolution russe et en tire cette conclusion que la victoire, même si elle devait être retardée, est plus cetrtaine que jamais. En entendant énoncer pareille conclusion, l'auditeur impartial doit admettre la faillite do la logique la plus élémentaire. Ce qui est vrai, c'est que la grande majorité des Anglais ne partage plus la conviction de M. Lloyd George, pas plus qu'ils n'ajoutent foi à la contre-vérité qu'il a sciemment proclamée on affirmant une augmentation des stocks existant en Angleterre. Tous les collègues de M. Lloyd George au ministère ayant reconnu plus ou moins nettement le contraire, ses auditeurs doivent finalement se demander où se trouve la vérité 1 Il y a davantage à glaner dans la partie S)sitive du discours de M. Lloyd George, n nous y dit en termes suffisamment clairs que l'Arménie et la Mésopotamie doivent être enlevées ^ à la Turquie, l'Angleterre étant résolue à garder pour elle-même la Mésopotamie et les colonies allemandes. Pour la première fois, le premier ministre anglais reconnaît ouvertement que l'Angleterre fait une guerre de rapine et de conquête. Le voile tombe : en présence des p®ujpias qui s'inquiètent et 6'irritent, on lève le masque. C'est pour quo l'Angleterre s'annexe quelques pays riches que le monde doit continuer à verser Bon sang. Si les neutres doivent continuer à souffrir ^3e la faim et les peuplss à s'épuiser en révolutions et en batailles, c'est pour permettre à l'Angleterre de mettre la main sur le „jar-din do l'Eden" — l'expression biblique est choisie a dessein — et 6ur les colonies bien administrées des Allemands. On sait maintenant où l'on va. En regard de cette netteté qui doit nous combler d'aise, nous pouvons tenir pour négligeable la petite perfidie que le dernier paragraphe du discours do M. Lloyd George contient à Fa-dresse des populations de l'Allemagne. La ruse est tellement grossière que seul le tribun d'un peuple bavard peut s'en promettre du succès. Après avoir assuré en levant les yterok au ciel avec dévotion qu'il n'a jainaiis été question d'imposer à. l'Allemagne une forme de gouvernement — ah ! comment, M. Lloyd G eorge ! pendant deux ans vous avez parlé à en devenir aphone de la nécessité d'abolir ie gouvernement des hobereaux et des autocrates prussiens I .— il donne clairement à comprendre qu'on arriverait beaucou(p plus rapidement à des pourparlers de pais avec une Allemagne .transformée On démocratie. M. Lloyd George spéculeraitHil réellement sur la tiédeur et le désir de paix à tout prix die gens de chez nous capables de se laisser prendre à sa glu ? 11 faudrait pour cela qu'il so trompât grossièrement sur le caractère du pou-pie allemand. Les temps- nous oiut endurcis et de môme quo notre armée qui a fait sur le front choses incroyables, notre population civile préférera supporter un peu plus longtemps encore les privations dont elle souffre que de consentir» à une paix prématurée conclue au profit et selon l'esprit de M. Lloyd George. Le discours de M. Lloyd George nouii prouve que nous avons pris la bonne voie. Il est à espérer que le vrai visage de l'Angleterre, si difficile à reconnaître, apparaîtra au monde entier en pleine clarté derrière ses buts de guerre. * * * Une délpêehe d'Amsterdam transmet le texte suivant du discours prononcé à Glasgow par M. Lloyd George : — Jamais un gouvernement n'a ou besoin de plus de sympathie, d'appui et de collaboration, que celui qui tient actuellement entre les mains le sort du pays. Ce gouvernement a été appelé au pouvoir en plein ouragan. Jusqu'à cô jour, la Grande-Bretagne a résisté à l'assaut, mais elle n'en a pas encore en raison. Il faut, pour mener le navire à bon port, déployer la plus grande énergie, la plus grande sagesse, la plus grande patienoe et la plus complète endurance. L'Angleterre n'est en rien responsable du déchaînement de la tempête, et ce n'est pas davantage le prophète Jonas qui l'a déchaînée, bien que d'aucuns lui en endossent la faute. Les faits ont été tellement dénaturés qu'il est nécessaire de le» remettre de temps en temps dans leur vraie lumière. Le peuiple a du resta le droit de , voir clair. 11 est hors de doute que la situation militaire s'est passagèrement modifiée à notre désavantage par suite des événement sensationnels qui se sont produits en Hussie, mais nous pensons que finalement elle redeviendra bonne. Ce qui so passe en ce moment sur le front à l'Ouest témoigne de ce qui aurait pu être fait cette année si tous les Alliés avaient été prêts à exercer partout une {pression énergique. L'instruction, l'équipement et l'expérience de notre armée ^oiit incomparablement meilleurs qu'ils ne 1 ont jamais été, et nos troupes disposent actuellement du meilleur matériel qu'il soit pour détruire les tranchées."Après avoir eniunéré les succès attribués aux divers Alliés, M. Lloyd George parle i des événements de Russie : — Quelque bienfaisante, dit-ii, que puisse être pour le peuple russe la révolution qui a éclate dans ce pays et quelque grandes qu'en puissent être les conséquences, il n'en est pas moins vrai qu'elle a — ceci est indiscutable — retardé la victoire définitive des Alliés. La révolution est comme une fièvre produite par la négligence qu'on a trop longtemps mise à s'occuper de la santé du peuple. A un pays comme la Russie, qui a longtemps souffert avec patience, il faut du temps pour se refaire. Si le peuple est intrinsèquement fort — et le peuple russe l'est indubitablement— il pourra, lorsqu'il sera de nouveau en possession de ses forces, recommencer à se développer et devenir plus puissant et plus formidable que jamais. Dès lors, on peut dire que si ta victoire a été retardée, eLe n'en est pas moin^ plus certaine que jamais. Déjà la forme se précise du genre de victoire que nous remporterons sur les champs de bataille. De nombreux cœurs étaient remplis d'angoisse à la pensée de voir 'es représentants de l'autocratie la plus réactionnaire du monde prendre part à la Conférence qui suivra la guerre, d'où devra sortir la paix et qui d<v cidera de l'avenir de 1a- démocratie Or, la Russie est aujourd'hui délivrée de ses chaînes, et les dél igués qui participeront à cette Conférence s'y présenteront en délégués d'un peuple libre. La révolution ru-se nous apportera une paix non seulement plus compléta, mais d'un caractère plus sublime que celle que nous pouvions escompter.Dans l'intervalle, la France, l'Italie et la Grande-Bretagne auront eu à supporter une plus grande part de la tâche- Sans notre immense effort, la démocratie du mondo aurait ( té mise en péril : les forces mises en œuvre par la Grande-Bretagne ont de nouveau sauvé r Europe et la liberté du genre humain. La Russie se relève de jour en jour. Ella a un bon gouvernement; on peut mémo dire qu'aucun pays n'en posstrfo un meilleur, et son pouvoir sera désorinaây appuyé sur la liberté. L'Amérique, qui prêta de tout temps un solide appui à la liberté, a commenoe à envoyer ses fils en Europe, sur les champs où l'on se bat pour la liberté. Son intervention nous assure une victoire plus certaine et plus complète que nous n'aurions pu 1espérer. Cependant, doux conditions sont à-remplir. ïl faut avant tout que nous arrivions à paralyser ou à limiter l'activité des sous-marins. Nos pertes sont graves et nous devrons sans aucun doute nous imposer encore des privations qui mettront peut-<t?e même notre force de résistance à une dure épreuvo. Tout ceci, du reste, dépondra r*e uotre peuple, car, après avoir mûrement examiné toutes les perspectives et toutes tes difficultés, le gouvernement, se basant sur les renseignements les plus sûrs on est arrivé a conclure que les sous-marins ne pourront pas plus affamer la Grande-Bretagne qu'ils ne pourront chasser noire aria Oo des champs de bataille. En mai et en cuin écoulés, les pertes qu ils nous ont infligées ont été graves, mais elles sont restées ultérieures do plusieurs centaines de milliers de ^tonnes aux évaluations de l'Amirauté. W finirons bien par les avoir, c, s ous-marms . Tout est mis en œuvre pour les combattre et les détruire." A ce moment, le ministre a interrompu son discours, et l'auditoire put croire un instant qu'il allait faire des révélations, aiais il n a dévoilé aucun mystère et bientôt il a repris : — Je n'ai aucune hésitation à déclarer que si nous mettons en œuvre toute notre énergie, les opérations des sous-marins allemands aboutiront à un fiasco comme ont abouti à un échec les1 attaques aériennes. -Nous serons peut-être obligés de manger moins de pain et plus d'orge et do gruau, mais avec les forces que donne celte nourrL ture nous continuerons la guerre. Si nous sommes économes de nos vivres, nous no mourrons pas de faim.Nous avons au^m ?nté nos stocks, nous avons réglé les conditions do la.navigation aussi bien en vue des buts militaires qu6 des buts généraux, et si tous, entrepreneurs et ouvriers, collaborent éner-giquement, nous ne manqueront pas de recevoir toult ce dont nous avons besoin. L'armée est invincible, et l'armée aujourd'hui e est le peuple. Maintenons-nous au niveau de cet esprit élevé, et soyons aussi diligents que le souverain de notre empire. Je suis convaincu que Sa Majestô appréciera La grande part que les habitants de Glasgow prennent à la tâche qui incombe au peuple dans les circonstances difficiles que nous traversons. Si nous persévérons avec endurance la-victoire qui nous sourit sera aussi certaine qu'il est certain que le soleil se lèvera demain. A mon avis, la guerre finira dfcs que les Alliés auront atteint le but qu'ils se &ont proposé lorsqu'ils ont relevé le gant que l'Allemagne avait jeta à la face de la civilisation. Si cependant l'un de nous seul faisait la paix, ce serait le plus grandi malheur qui pourrait atteindre l'humanité. On dira que l'Allemagne est <%>rôte à nous dori-ner satisfaction Sans doute nous pourrions avoir la paix à certaines conditions, car l'Allamagïie désire la paix, mais la paix qu'elle désire est celle qui assurerait, au point de vue économique et à d Mitres po'nts de vue encore, sa domination <ur les pays dans le territoire desquels elle a pénétré." L'orateur a parlé ensuite da la M'sopo-tamie, cet Eden, co grenier du monde qui, sous la domination tuique, est deve.iu une terre inculte. Le Congrès de li paix aura à s'occuper ce ce territoire qui, on aucun cas, ne peut rester sous la tiyrann'e turque. Il an est de même da l'Arménie et dos colonies allemandes. La volonté des habitants exercera à cet égard une influença d'cirûe. Les peuples qui se trouvent au bas de l'échelle do la civilisation devront passer en des mains moins rudes que celles des Allemands. 1/Allemagne serait-elle disposée à négocier sur cette base Ces jours-ci eiv oore, le premier ministre autrichien a rejeté avec insistance le principe en vertu duquel les peuples auraient lo droit de disposer d'eux-mûmes. Mais sans victoire il n/y ' a pas de paix possible, et même si l'on accorde aux peuples ce droit, encore faut-il que leurs décisions, si l'on veut qu'elles soient durables, soient entourées de garanties. Une .paix établie sur una basa équitable ne sera pas rompue par les peuples. La paix qui est en marche ne sera assurée qi.e par l'anéantissement du militai' .^me prussien, et la meilleure garantie de cot e paix sera la. transformation démocratique du gou-vernigment allemand. Certes, poisonue ne peut exiger que nous prescrivions à l'Allemagne la forme du gouvernement sous laquelle elle sera appelée à vivie, mais il est clair que nous entamerions des pourparlers ayant un caractère tout autre avec une Allemagne démocratique qu avec un Etat guidé par l'esprit arrogant et agressif du mi'itari smo prussien. Les gouvernements alliés feront bien die tenir compte de cet'e nuar.ee, d'y conformer leur attitude et d(y Subordonner les pourparlers préalables aux conditions ele paix. — Une foisi de } 1 is, dit en terminant l'orateur, lo sol die l'Europe est imprégné du sang de ses fils les meilleurs et les plus vaillants- Mais il ne faut pas oui lien les buts sacrés que nous poursuivons. Ce sont autant d'étapes sur la route qui mène à l'affranchissement de l'humanité. C'est pourquoi je convie notre peuple et nos -Alliés à continuer la lutte pour assurer les droits des nations eit établir la justice dans leurs relations entre elles, afin que plus jamais la force brutale ne puisse occuper le trône que seule doit occuper la Justice !" La guerre sous-marins r Ww ♦ La Haye, 30 juin : Le ministère des affaires étrangères communique co qui suit : — D'après uno informaliota du ministre des Pays-iBas à Londres, le gouvernement brifcanniqjuo a décidé que la zone maritime dangereuse comprendra, à partir du 4 juillet, toutes les eaux de la mer du Nord, à l'exception des eaux territoriales danoises et néerlandaises. Dans ces conditions, la navigation entra la Hollande et» la côte septentrionale de l'Angleterre devient tout à fait impossible. Estimant que ce n'es* pas là le but du gouvernement britannique, le gouvernement néerlandais attirera son attention sur l'es conséquences extrême nient graves qu'entraînera la mesure qu'il a prise et insistera pour qu'eile soit modifiée. * !•: * RotfUerdam, ier juillet : Du „Maasbode" : Le vapeur ,,Toro" (1,151 tonnes), de Buenos-Ayrcs; le vapeur brésilien ,,Para" (3,351 tonnes) et le voilier ,,Star" (100 tonnes), de Marstai, ont été coulés. Le voilier „N. E. Eldrigte" (258 tonnes), ele La Havane, a coulé. Le vapeur ,,Weitoto_ tara", de Dundee, est considéré comme perdu. Le vapeur portugais ,,Zambezia" (1,281 tonnes), Je vapeur italien ,,Elettra Eudora" (125 tonnes) et les chalutiers grecs ,,Horringer", ,,Bincler" et ,,Perii*l", ainsi eiue le voilier américain ,,Edgar Murdoch" (1,451 tonnes), ont coulé. Le vapeur marchand anglais ,,Perie" (5,255 tonnes) — vraisenublaf, loment le ,,Perla" j— a été coulé pai* un chalutier à vapeur armé. Le chalutier à vapeur anglais ,,Dalmatiaa" a disparu. L'Allemagne et les Etats-Unis New-iYork, 30 juin : Le correspondant à Washington du „New-York Times ' écrit : 1° Les oxpédiiions elie vivres aux Pa^ys-Bas, en Scandinavie et en Suisse seront strictement limitées aux quantités indispensables pour que ces pa[ys puissent subvenir à leurs besoins en tenant compte de la production indigène ; 2° Le soufre et les autres produits que ees pays livrent à l'Allemagne en échange do marchandises ne seront plus expeirtés ; 3° Les privilèges accordés aux neustres iKar les puissances de l'Entente pour le trafic commercial seront] annulés, à moins que les neutres commandent tout ce qui leur est nécessaire aux puissances de l'Entente et ne fournissent plus de prodiuis à F Allemagne en échange de charbon. La situation en Grèce Vienne, 1er jui'let : Bans l'après-midi, M. Crj-paris, ministre de Grtca à \ ieune, s est rendu au ministère des affaires étrangères et a fait la eLciara-iion suivante au nom de son gouvernement: — L'union étant rétablie entre les deux partis qui divisaient la Grèce en dieux camps et éles troupes grecques combattant sur le front en Macédoine, le gouvernement) hellénique se voit forcé de rompra les rela-tionsdiplomatiques avec 1 Autriche-Hongrie." M. Cryparis, qui a demandé ses passeports a annoncé, d'autre part que la défense des intérêts grecs en Autriche-Hongrie était confiée au chargé d'afiaires ces Pays-Bas à Vienne. * * * pa;is, 1er juillet : On mande d'Athènes à l'Agence Ilavas : — Le gouvernement a oorig.elié les fonc-lionnaire^ germanophiles compromis par les événements survenus en décembre dernier. En Thessaiie, on a encore découvert elôs dépôts d'armes. Le prince André, colonel de cavalerie, a été mis en disponibilité h sa demande. M. Miliadus, rédacteur du journal „Espc-rini", a été arrêté. On_ dit qu'un service de trains rapides sera inauguré catte semaine entre Salonique et Athèms. Les généraux mandés du Pélopooèse à Athènes par M. VenizeJos sont arrivés samedi dans la capitale, à l'exception du gé-aéral Papoulos. Le général Danglis, nommé commandant on qaef de l'armée grecque, a rendu vis i le aux généraux français. — i'-rrr ■ . ■:.» i. —œ .vrai Paris 30 juin : On mande d'Athènes que le p"inCa Nice las do Grèce est parti pour la Suisse, tan dis que le prince Christophe s est embai qué perur l'Angleterre. * * ♦ Pans, 30 juin : On mande d'Athènes à l'Agence Ilavas — Deux nouveaux ministères vont êtr créés : le ministère des domaines et d 1 agriculture, dirigé par M. MichaLakopew los, ot le ministère de prévoyance sociale dirigé par M. Simos. * » * Paris, 1er juillet : On inande d'Ajaccio (Corse) à l'Agenc Ilavas : — MM. Gounaris, Dousmanîs, Motaxas e Merkouris, airsi que viiigt-cmq autre ( îrecs expulsés, sont arrivés à Ajaccio 1 30 juin, à 9 heures du soir, à bord: du va peur ,,Wassiiew Konstanirinos". Lo préft et le commandant du port se sont reudu à bord du navire. * * i< Paris, 30 juin : On mande d'Athènes au ,,Temps" : — Le gouvernement gree a informé se représentants en Suisse, qui d:vront en avi ser leurs collègues de Berlin, de Vienne, d Sofia et de Constantinople, que les rein tions diplomatiques en'iro la Grèce et le Puissances centrales sont rompues. Les événements ee Rassis Paris, 1er juillet : On mande da LVtrograd aux journaux — L'Agence Télégraphique annonce qu .M. Kerenski a donné sa démission de mi nistra de la marine. Le gouvernement nommé le lieutenant Libdef ministre pro visoiro de la marine. * * * Pétrogratfi, 30 juin : En présence de la formidable crise qu. traverse la Russie — crise qui demanda 1; mis© en œuvre da tou os les f.rces du pa^ — M Kerenski, ministre d-e ia guerre j créé une commission spéciale qui utidlier; ,e projet de loi relatif à la mobilisation d la main-d'œuvre féminine. * ♦ » Stockholm, 1er juillet : On manda da Pétrograd que M. Skobeb a déclaré que le gouvernement russe a fa. de nouvelles et énergiques démarches pou amener lja Alliés à entamer des pourparlei de paix et à sa montrer modérés dans leui buts de guerre. Le ministre russe du trava a ajouté qu'une armée puissante pouvaJ seule forcer les Alliés à adopter la formul do paix de la démocratie russe. * Pétrogrnd, juin : Le „Itusski Jnvalid!" prétend qu'un! non vel accorel a été conclu entre l'Angle e rt et- la Russie au sujet des opérations militaires et des buts da guerre. * * * Pétrograd, 30 juin : Le Congrès g^n rai des cosaques a voté à l'unanimité moins une voix, la r's^lutior suivante conicemant le partage des terres : 1° Toutes les teireis qui sont venues au? cosaques par héaiiige naturel restent letii propriété, 2° Toutes les teiaes situées dans les régions habitées par l s cosaqr.es que l'an cien gouvernement avait c d'es à des particuliers ainsi que celles qui sont propu.i t de l'Etat et de l'Egise, doivent être rendues à leurs propriétaires primitifs; 3° Les terres des régions ha i tes par le-cosaques qui appartiennent actuellement ans paysans restent leur propriété. ♦ * • Iyondres, 30 juin : On mande de Pétrograd au ,,Daily Ex, press" : — Un ce;t m nombre de grandes usi/net de Russie cessent leur exn Imitation, étan donné qu'il leur est impossible de continue] & payer les salai703 élevés qu'exigent le: ouvri rs. Les manoeuvres réclament 2,5{X routes par an et les bons ouvriers exigen lo double. » if * Budapest, 30 juin : Le correspondant à Stockholm élu jouma „A Villag" écrit : — On esstima dans les milieux bolsche vistes que la crise russe extérieure et intérieure ne peut être résolue que par ur gouvernement ayant à sa tête M. Lénine, qui est assuré de l'appui des Oukrainiens des Finlandais et des musulmans. La population veut la paix. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 30 ;uin : On estime généralement que la séance secrète ele la Chambre durera plusieurs jours étant donné quo les députés discuteront nor seulement l'offensive d'avril, mais encore l'allure à imprimeur aux opérations militaires en tenant compte de l'entrce en lic( des Etats-Unis. • * « * Genève, 30 jum : Divers joufnautx de Lyon confirment que la situation ele M. Albert Thomas, ministre des- munitions, est tort ébranlée. Il avait dit à. un rédacteur de ,,L'Œuvre''., qui l'interviewait, que le sort ce l'Alsace-Lorraine devait être décidé d'après un référendum organisé parmi les Alsaciens y compris ceux qui ont émigré en France apreJ 1870. Or, M. Ribot ayant été re u aujourd'hui par la commission du Sénat, M. Clé-menceau lui a $ mandé s'il se d claralt so-lidaire de M. Thomas, dont il estime /attitude dangereuse, l'organisation d(i référendum qu'il propose étant impe>ssible et sa proposition équivalant de la sorte à une renonciation tacite à l'Alsacer-Lorraine. ♦ » * Paris, 30 juin : La Commission de l'armée de la Chambre a voté à l'unanimité une motion préconisant l'envoi de trois ce ses membre auprès de'chaque aimée. Ces di ' iu''» auraient po^a- mission de taire rapport sur la situation ©(. seraient investis des pouvoirs les plus étendus. • *t 4c Pans, 1er juillet : A la commission de l'armée, M. Pain-levé, ministre de la guerre, a déclaré qu'en ce moment la situation au Maroc et on Al-g-'rie ne "permettent1 pas l'envoi de troupes coloniales ele ces pays au front français. * * * Paris, 30 juin : Le projet- financier élaboré par M. Thierry a été distribué vendredi aux membres de la Chambre et du Sénat. Il prévoit un impôt sur les transports par voie d'eau et la limitation de la franchise de port accordée aux soldiats. Les bén ' t'iees de gueire clpassant 500,000 francs seront frappas diin impôt de 80 p. c. Toutes les parts do succession ou do dotation dépassant 2 €03 fr. paieront annuellement uno taxe de 3 pour mille jusqu'à la mort da bénéficiaire. Les recettes qui seront, ainsi obtenues sont évaluées à un milliard et demi do francs. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Commiiciqàss ûes t-siiisances Ceatrales. ^ Badin, 1er juillet. — Officiel de ce miii ; 2 Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées élu felci-mar.'chal prince h r.tiei t Rupprecht ele Ba1^ i r© : Par suite du t m^s pluvieux et brumems. l'action de l'artillerie a tté jfcu importante dans presque tous les secteurs du front û Quelques engagements entre patrou-l'es oni été fructueux pour nos éclaireurs. ^ Armées du prince héritier allemand : ^ Les Français ont vainement tenté do re prendre le terrain que nous avons gagne 't a combattant près du Chenv.n des Dame. s et sur ia rive occidentale de la Meuse. A lest de Cerny, après avoir pone, pendant un court iaj.s de temps, le feu eb soi artillerie à un pins haut ti gré d intensité, rennemi a attaqué à trois reprises les . tranchées que nous avons conquis s s»ur 1; 1 haut plaieau situé au sud de la ferma d, Q I^a Boveile; toutes ces attaques ont été re pou--s.es elliue manière sanglante. , Plus à l'est, mettant à profit le d sarrexi qui régnait eLins les rangs de l'eai-'emi eioa noue avions détourné 1 attention, dis bataillons e?c la principauté de Lippe ont pri t d'assaut les ligi.es françaises- jusqu'à h route Ailles-Paissy. Grâce à ce succès, 1< nombr^ des piiscmniel's f.is au cours d : trois journées de combat par la eUvisio:; 2 wejtphaliénne, qui a soient fait se: preuves, s'est élevé à 10 onic.ers et- à plu* 1 de ooj homme:. Sur la rive occidentale de la Meuse, 1-e-França-is ont. tenté, par des attaques réitérées, da nous ie.e;er hors des tranchées que nous aviotis conquises près de la hauteui 3 30i cd à l'est ele là; ils ont été répètejs 1 par notre feu de barrage et par des com-3 bâta acharnés de grenades à main. L Théâtre ele L. guerre à l'Est. > Armées du feld-mai-échal pfcj.i e Léopolel de Bavicre ; Le ge>uvernement rus^e n'a pu se soustraire à la [.rission des puissances diri-$ géantes Jo l'Eu lente et a engagé une par-X tie de son armée dans une offensive. Apr.s r a\oir elirigé, depuis le matin, mi feu des-s trucionr contre nos po Lions .'taliijS depuis s ia Scrypa supérieure jusqu'à la Narajrwka, [ l'infanterie rasse a prononcé, dans 1 a: ris-ti midi, des atta<jues énergiques sur un iront e d'environ 30 kilomètres. Partctrt notre feu de défense a forcé les troupes d'assaut en-nemiêsi a refluer et leur a inlligé de fortes pcr.es. Sans aucune prédira {ion d'artillerie, 1 [ Russes ont été, poussés au feu pendant 1: nuit oies deux Cjtés de Bzrezany et p-r s di Zvvyzyn; leirs attaque i s?, sont aussi é crou lees sans résultat. Le duel' d'artillerie s'est étendu au nord oiiosr, jusqu'au ^'tichod moj'en et, "vers li sud, jusqu'à Sanislau; jusqu'à présent, au 1 cune attaqué ne s'est produite su'' ce;fc3 ligne. Entre les Carpathcs et la mer Noire, au ; cun événement particulier à signaler. Front mac.'donien. Sur la rivo droite du Vardar, près d'Alt schak Maille, des avant-postes bulgares o ■ repoussA une attaque prononcée par ùi bataillon an^la:s. * * ♦ Berlin, 1er juillet. — Officiel d'hier soir : Dans l'Ouest, lo temps étant à la pluie, rien de particulier. Dans l'Est, à la suite d'une canonnade vigoureuse, l'infanterie russe a attaqué depuis la St-rypa inférieure jusqu'à la rive ■ ouest de ia Zlota-Lipa. L'assaut ses. écroulé sous notre feu d'anéant:ssement. ♦ * * Berlin, 1er juillet. — Off.ciel : Le 11 ."uin, un de nos sous^ma»ii\9 a torpillé dans la Méditerranée un pv lit err-:sr-nr 1 angia's cî'ancien type. i >es canots oétri i's recueillis portaient a l'a* ant la icftie ,,G" * Berlin, 30 juin. — Officiel : Dans l'océan A t" antique, nos sousjnarins ont encore coulé 3'o,0!A> tonnes de ;'auge. Parmi les navires elétruits, il y avait : les vapeurs armés anglais „"\Ye tanley" (3,705 ■ tonnes), transportant du matériel* de guerre; „Ortolan" (2,145 tonnes), chargé do colis divers; ,,Camito'' (6,6ll tonnes) et ,,Thist-teldhu" (4,026 tonnes) ; ensuite, deux grands vapeurs armés, dont l'un complètement chargé do munitions; un vapeur de 4,500 tonnes environ, de nom inconnu. Les deux voiliers coulés avaient des cargaisons d huile et eîe tabac. * * * Sofia, 30 juin. — Officiel • En Macédoine sur tout le iront, laîble activité de i'artillerie. Sur la Czervena-^iena., un d tachenient de reconnaissance ennemi a été repoussé j.ar notre feu. 1 Sur la rive gauche de la Strouma inférieure, des dt-Stachernents c«e reccunaissance ce cavalerie anglaise ont. été tore.'s à la retraite par nos pestes avancés. Près de Draina, un avion ennemi a étrè descendu. Sur le front en Roumanie, près de Tul- Cea- et do Mahmudie, coups de canons isolés. ♦ ♦ * Constantinople, 29. juin. — Officiel : Sur la frontière persane, au nord-est do Suieimanie, nous avons repoussé une' attaque tentée par des détachements russes. Front du Caucase : Des patrouilles ennemies ec d s détachements d'éclaircurs assez importants ont échoué, en plusieurs endroits, dans el:s entreprises dirigées contre nos ligirs de couverture. La canonnade! réciproque n'est devenue vraiment intense qu'à notre extrOma aile gauche. Front du Sinai : Trois des avions ennemis' qui, le 2G juin, avaient attaque Jérusalem, ont été abattus par le feu dla notre défense spéciale. Doux di'entre eux ont eitô ' brûlés par nos patrouilles, qui, en présence d'une nouvelle attaque tentée par des aviateurs, n'étaient pas à même de les emmener. Les mi'railleuses trouvées dans ces dauix appareils ont été capturées. Les Anglais ont donc perdu, dans Ls journées des 2(5 et 26 juin, six avions, dont deux abattus en combat aérien et quatre par je fou ele notre artillerie. Les exploits ele no!i« escadrille d'aviateurs opérant sur le front du Sinai méritent d'être signalés. Une mention particulière est due au lieutenant Fehmy, qui a déjà remporté quatre victoires aériennes sur le front du Sinai ainsi qu'au lieutenant Daum et au sous-lieutenant. Schleiff, qui sont restés trois fois vainqueurs. Po.lin, £0 juin. — Offi -ieux : Sur le front en • Flandre et sur le front d'Ar-ras, les opérations ont t'l ' reiativoincnt peu importantes lo 23 juin. Los Anglais n'ont plius ic-nouvel; leurs tentatives d'attaque contre l'arc i'e Lens ; ils ont si-mpîo'nont tenté une attaque f'e i-oconmaisL-ance au sud d'Armentièr s Les 15 a via. tour s q-ui appuyaient l'attaque de ltt compagnie iUijSai: e n'ont paa enspéchê les ti-oupos allcaianjes qui occupaient 3os trainclices d« battre en corps à carps avec le^ x\nglai6 et de les rejo-ttr en leur infligeant de forid; perte3. An coura d'une contre-attaque prononcée par une compagnie du n'giment 7^5 de la Lamhvehr, nous avons Mit 11 prisonnieis et noue nous eoinnei empar s * d'une an-f:railleuse. % eo-ldats anglais iiicrt? gi-e-'it dans et devant les traneli 0: aUomandes. Prè co Fon,aines, 1 attaque d'un détachement en: eo" a aus2] « t repoussvo Luns la r .. on de Saint-Quentin, à l'est de Gricourt et à l'est de Fauet, deux opérations habilement et fructueusement ex'cut'c3 par deô 'roupea d'aU'aqùï, nous ont -vali» 1 ofiioietr et il hoimanca comme prisonniers. Nos troupes n'ont elle?-nx»r.e'3 subi que des pertes minimes. Sur lo front de l'Aisne, nos suca.s du 23 juia ont tt> étendus. Le nombre do nos prisonnj^rs a augî! e :té de 5 officiers et de 240 homar.c-. , Melgr l'emploi de hnce-flammes, les Français ont ;ufci un sérieux l'chee lors de la double attaque qu'ils ont dirigée contre les positiotr:s que nous avons conquises le 28 juin, pr s de Cerny. 1-e 20 juin encor?, un railâDtclégranime de la Tour Eiffel tentait de nier nettement Us Suc^'a allemands, mais, le 30 juin, les Fran«jais sont • lcr -Û3 de leconnaitre que les Allemands ont. co nouveau réussi à pénétrer dans los premières lignes françaises. 1 Sur la rive occijentale de la Meu e, dan3' Jca enviions de la hauteur 304, les Français ont fait une fois do plus de g^and3 efforts pour repremlie l.s trinclnies perdues le 22 juin; mais toutes les ^coniextradons (io troupjes ennemies ont > t • observées en tempe opportun et prises sous noire feu dcfi.ruct._-ur. Dans le courant de la journée, les FranjÇaiis m'ont réussi à afclcjquer qu'i.n.mKdiatcimcnt à l'ouest de la route Id^le'n-court-Esnes et dons 'le bois d'Avoeomt; 1 '-.a aitiques ont c'té nettement repoussiez. Par ccn'je, les Allemands se sont empars, sur vu ir ^ 5[j0 mètres et une profondeur de 150 inities, t'es tranchée, ennemies établies sur lo ver-ant • ori'-zi-li^l de la hau-feir 3">1, ainsi que dans la Val! o èilu'e entre la hauteur 30Ji et le Mort-Homme. Le soir et la nuit, le3 Français ont pronor.ea d importas eonti^-attiaques qui, apris un suc-ceS initial, ont abouti à un yrcs échec. Sur io front à l'est, près de Koniuchy, comme aussi viaiblen;ont au nord de cet endroit, sur 'a Sirypa, le liu-^;s ont «u l'intention de pro-. non cor ta attaques; mais eolLes-ci n'ont pu a deveiopper so-us notre feu destructeur dirigjj cm tjjnps mile contre les tranchées ennmies. Communiqués des armées alliée Paris, 30 juin. — Officiel de 3 heures : Au nord-e-st. de Cerny, l'ennemi a rene>u-. Vt'iô cette nuit ses tentatives. Il a lancé sur La Bovclle deux fortes attaques aecom-pn.gneos de jets die liquid.es ©aflammés. Apffaà un vif combat, il a- pris pied élans un s: ,i-lant complètement mvelè par le bombai arment.La lutte d artillerie s'esfc poursuivie aveo tmo vioienee e ir ine dans toute la région Avocourt-Mor t-Homme. Hier, en fin de journée, nous avons- dé-elanché à l'ouest de la côte Î504, une co i-| tre_a,taqi_e qui nous a rendu u^.e j.artie-e'ea : tranchées occupe'es précédemment r*ai l'en-nrmi. Au m aie moment, J'caniCmi a pro-noncé une puissante action offensive a I ouest d:i Mort-llexmme, sur un front àêj plus de 2 kilomôires. Nos soldats ont résisté avec la plus grande vaillance aux i'iu neux assauts eles , sturmtruppen", que nos feuix ont presque anéantis. L'ennemi, qui avait réussi d abord à pénétrer dans noua premiers ligne sur toute l'étendue du irons attaqué, a été refoulé sur la plupart de$ * ; poiuis par nos énergiques contre-attaques sauf sur les pentes ouest du Mort-Homme, où il s est mamt-nu. JN'ous avons fait -87 prisonniers, appartenant à. quatre régiments ui'féienis. En .'Jùanipagiic, un fort coup de main ennemi a 1 ouest de ia ferme Navarin ut complètement ù^houe. * « * so juin. — Oîiieiél (le il heures : A.u nerd de Sflint-Quentin, un coup da maitt ennemi nos petits post.s de U-^ 'o 0-1 tic Gricoa' t a /.tî aisément Sur la rive j-aut-iie de la Meuse, l'aolivité doux ; riiil' ries s est maintenue très grande eiviro I. bois d'Avocourt et le Mort-ifomme. Sur les pentes ouest du Mnrr-Hcmme, l eancuii a essayé à plusieurs reprises de développer ses avantages, 'foutes tentatives pour déboucher cV-s éiénionis de ' première lt.jns qu'il avait oeejpés la nuis dernière ont ttà brisés par nos feux ou rejetas par nus _coutr8-atta(j;.os. Kong avoua fait il o ..vingtaine de nouveaux prisonniers, dont trois officiers. Kien à signaler sur le reste du front. * * * Rome, 29 juin. — Officiel : Le duel d'artillerie a été très violent hier sur tout e front. En réponse au feu dirigé par 1 ennemi sur Ala, nous avons bombardé) à différentes reprises la gare da Calliano. Sur le haut phteau d'Asiago, l'ennemi a di-olanché un violent feu concentrique dans la région élu col dl'Agmella. Près de Santa- . Lucia-cli-Tolmino, nos communications ont été plusieurs fois coupées par ce feu. Dans la soirée, les avions ennemis oni développé uno grande activité sur le Kar&L; leurs opérations ont éfej efficacement o ifra*; vécs- par l'action de nos canons de défe—e. * Pétrogrnd, 29 juin. — Officiel : Pur le front à l'our-st, fusillades eit acti-vite aér.etme. Six avil i s ennemis ont bombardé la vilio de Tekutechu; les explosions n'ont pas oe-casionné de dégât. Sur lo front du Caucase, dans la dircc-i ion de Pendzyvin, nos troupes, attaquées par des forces turques qui leur étaient deux fois supérieures, se sont retirées sur la riv^ spp!entri;>nale de PArbisjivan., au sud de Van. Vu nord-ouest de Sermeh, près du C-arran, nous nous sommes emparés d'une hauteur et de quelques tranchées. Dépêches Diverses Paris, 30 juin : Le S-nat a voté à l'unanimité des deux cent "quarante membres présents les elou-xièmes provisoires pour le troisième trimestre de l'année en cours. * * * Paris, 30 juin : Les journaux annoncent que, depuis un eerfcain temps d:j:, la Ligue des droits da l'homme a pro;esté auprès de M. Malvy contre l'existence dl'un cabinet noir en France; elle a surtout fait ressortir que toutes los lettrés adressées au pacifiste bi u connu M. le professeur jRhiySsen-, de Bordeaux, exnt été ouvertes par une (^stue secrète. M. Malvy a répondhi que son minisièrô n'avait rien à voir dans «ett© affaire. Amssi la Ligne des droits ele l'homme a-fc-clle pro-eslé auprès de tous les membres du Cabinet. Si c'est nécessaire, elle ttaitpra la question publ iquemen t.. * * ♦ Londres, 30 juin : Lo con rô'Our de l'alimentation a été autorisé à saisir et à exploiter tout dépôt com-mercial, ainsi q e les terres des paysans et d'autres producteurs. Les prix des produits seront fixé^, sur la base du prix d: revient augmenté d'un_ bénéfice normal et sans tenir; compte des prix du fcoup

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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