La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 23 June. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 30 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3j39020s0h/
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Mercredi 23 Juin 1915 M" 226 Mercredi 23 Juin 1915 ~...|L.«P nimi.!,!.....— ■"«■■■ ■.«owmaw LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION 3i, Montaffne-aiix-I-Xerhes-F>otag-ères, BFL U2C1I1Z.-LE3 BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO ! tO CENTIMES ( La petite ligne. . v ; 1 '.Ir. 0;30 S Réclame avant les annonces . . . . . 1 .OCI ANNONCES { Corps du journal . 4-.00 J Faits divers 3.00 ' Nécrologie » » . . . 2.00 LA GUERRE 324* jour de guerre Do nouveaux foyers d'activité so sont allumés le 20 sur divers points du front dans F Ouest et lui ont donné une physionomie particulièrement animée. Les Allemands ont entrepris notamment, dans l'ouest de l'Ar^onne, une attaque violente : ils affirment qu'elle a été fructueuse, mais les Français disent en avoir eu raison malgré son fipreté. Les derniers communiqués apprécient, du reste, également de façon contradictoire les résultats des mouvements offensifs (fie les Français ont, de leur côté, prononcé sur les Hauts de Meuse à l'ouest d3S Eparges, à l'est do Lunéville dans le secteur Reillon- Condrexon et enfin dans les Vosges, où Berlin a confirmé hier l'évacuation de Motzoral. Au total, aucune des opérations signalées dans l'Ouest ne se met encore spécialement en évidence. * * * Dans l'Est, ri en de saillant ne s'est produit entre le nord du Niémen et le sud de la. Pologne, si bien que l'attention y est toujours uniquement retenue par le développement de l'offensive austro-allemande en Galicie. Les dépêches du 21 de Berlin et de Vienne en précisent lc3 derniers progrès au point do vue géographique : elles notent d'abord l'occupation de Rawaruska, st signalent, en outre, des combats autour de Zolkiew, situé à 23 kilomètres- au nord de Lemberg. On se bat également à l'ouest proximité do cette place, et les belligérants sont aux prises, au sud, dans la vallée de la Szczereke : ce petit affluent du Dniester prend sa source à l'ouest de Nawarya-, coule du nord au sud, parallèlement à la, Wereszyca, à une quinzaine de kilomètres à l'est do celle-ci, et va se jeter dans le fleuve à 5 kilomètres à l'ouest de Mikolajow. On se rappellera qu'au sud-ouest de cette dernière localité la percée du front do Grodek a forcé les Russes à évacuer les positions qu'ils avaient maintenues et même étendues sur la rive droite du Dniester, pour se reporter plus vers le sud-est dans le secteur do Zydaczow, ne conservant dans le secteur de Mikolajow que leurs positions sur la rive gauche. A l'est de Stanislau, ce sont les Austro-Hongrois qui ont réussi à franchir le Dniester : les derniers communiqués de Pétrograd, dont il n'y a cetto fois rien rutre d'intéressant à retenir, disent qu'ils l'ont franchi avec des forces importante^ Toutefois, une contre-offensive russe vigouf reuse a réussi à les contenir en donna* lieu à dos combats acharnés et répéJjfc dans les territoires limités au sud-est Mo Nisriiow par les grandes boucles qu'y Béent le Dniester, et où se trouvent notamment situés les villages d'IIorylilady, <jo Koropiec et de Snowidow. Enfin, tout) à l'extrémité du front, îa lutte apparaît également assez vivo le loag du territoire limitrophe de la frontière Ûo Bessarabie. * * * En ce qui concerne la guerre austro-italienne, les communiqués de Vienne considèrent comme totalement infructueux jes efforts poursuivis par l'infanterie et l'artillerie lourde italienne en vue d'entamer jlo front autrichien. Ils contestent notamment le succès qu'il y a deux jours les Italiens ont dit avoir obtenu sur l'Isonzo, près jde Plava, et concernant lequel ils donnent les indications complémentaires qui font rassortir la force de résistance remarquable des positions défensives organisées par jes Autrichiens sur l'Isonzo. Ce serait du reste une erreur de errfire que la configuration du sol, qui est ' si défavorable aux Italiens sur tout le resjant du front, ne leur crée pas également <jins la région de l'Isonzo do sérieuses cpffi-cultés.— Avant d'atteindre les plaines de Iait-baoh, fait observer à ce propos une Correspondance militaire de Paris, l'armée! italienne doit aborder les massifs môntagmeux qui, dans les Alpes juliennes, descendent jusque dans la péninsule d'Istrie et efteer-clent à l'est et au sud le golfe de Trjesto. Ces massifs sont le Mali Golja, donl les sommets, en face do Goritz, dépassent 1,400 mètres ; puis le Birnmauer Wald, d'uno altitude d'environ 1,300 mètres, (*, enfin le Slavnik, qui pousse ses ramifier ions en Istrie et jusqu'aux bords du goll 3 où est assiso la reine de l'Adriatique. Or voit que ces barrières sont à peu près anal gues à celles que forment les Vosges o l lo Jura, et qu'elles se prêtent à l'organis liion do redoutables défenses." Ce sont là des considérations dont§ doivent tenir compte ceux qui s'étonnent Ôo la lenteur persistante et de la médiocre envergure dos opérations engagées depuis le* débuts do la guerre austro-italienne. ! LE RECST D'UN SURVIVANT du " Léon Gambetta a I "Voici comment un marin, rescajlj du „Léon Gambetta", raconte à un ai$i le torpillage du croiseur-cuirassé françail : Nous revenons de loin. Jo vais ' rJîonter te coup qui vient de nous arriver. l| était minuit ; je venais de prendre la metion dans le capot d'uno tourelle 16, quaîld un coup terrible, bientôt suivi d'un autre branlèrent la coque du bâtiment. Nous étions torpillés. ^ Une torpille avait touché le bateaii \sur l'avant, uno autre l'avait frappé par \ le milieu. Tout le monde sortit de la touAllc sans se presser. Quand nous fûmes suri le pont, lo naviro avait déjà do la „gîto là bâbord'1. Impossiblo do mettre les embarcations à la mer, tellement le bateau péri tshait. Bientôt les mâts furent au ras dX l'eau et je me décidai à sauter à la mer. i_/ouiiiK» je romont-aia a la suriaoe, le tribor se rabattit sur moi. Je mo dis : „ Ça est 1" J'avais reçu un violent coup sur 1 bras ; seulement ce qui me sauva, c'est qu le bateau resta un moment la quille e l'air. Alors, jo remontai de nouveau à 1 surface, en m'accrochant à deux morceau: do bois. Il était temps. Lo „Léon-Gambotta s'enfonçait en faisant de forts remous. J tourbillonnai un moment avec mes deu morceaux de bois et c'en était fait du bc teau : il n'existait plus. Quand je fus remis de mon émotion (u peu forte), je regardai autour de moi. J vis quo le vapeur de l'amiral et un can< étaient à la mer, mais le canot s'éloignât Il était tellement chargé (il peut conteni 58 hommes et ils étaient 108 dedans) qn les hommes étaient obligés de s'asseoir su les portières do rames pour les boucher. Enfin, je me rais à nager avec courage ce n'était pas le moment de flancher. J suivis le canot pendant deux milles, < n'apercevant pas la terre, je fis demi-ton pour m'accrocher aux morceaux de bois < je me guidai sur les bouées lumineuses qi éclairaient très bien... r Quand j'arrivai, le vapeur était pleir Voyant ce qui allait survenir, je ne_ m'aj. prochai pas trop ; je m'assujettis comme j pus sur un mât de baleinière, et ce qu devait arriver arriva : le vapeur coula ave les 80 hommes qu'il contenait. La moiti seulement purent nager ; une vingtain d'autres vinrent s'installer sur mon ma et une grande planche que nous avion amarrée après. Mais vers 8 heures di matin nous n'étions plus que deux. Enfin, vers 3 heures do l'après-midi nous eûmes la joie do voir deux torpilleur italiens^ venir sur nous à toute vitesse. L canot était arrivé à terre, et l'on avait té légraphié aux torpilleurs do venir fair une^ tournée sur les lieux du sinistre. 0 qu il y avait de malheureux, c'est que c sous-marin était là, qui tournait autour d nous, et nous ne pouvions rien contre lui Enfin, un torpilleur italien se dirigea des sus, et il disparut. Jo fus embarqué sur un grand torpilleur Je ne tenais pas debout. Ils m'ont fric tionné à deux avec de l'alcool ; jo bu trois grands verres de cognac, et ,,j'étai mon homme". Nous avons été reçus on no peut mien: par les Italiens. Le lendemain, j'allai ; l'enterrement des 58 hommes dont les ca davres avaient pu être retrouvés. Parmi eu se trouvaient l'amiral et beaucoup d'oiti ciers. Jo t'assure quo c'était triste. Tu sais je ne te souhaite pas do passer par ton ces moments-là : quatorze heures et demi ^ sur ' eau, ce i i ' e s ; pas gai. Le Trust transocéanique hollandall Dopuis quelques jours on parle da nou veau de oet organisme et il est peut-êta ae quelque intérêt pour nos lecteurs d'oi connaître l'origine et le fonctionnement. IX*s le début de 1a guerre européenne* le trafic transocéauique do la Hollande s( trouva entravé par do nombreuses difficultés. Quantité de navires gagnant les porti des Pays-Bas furent arrêtés ot leurs car gaisons saisies, soit qu'on les tint poui contrebande do guerre, soit qu'on les soup çonnât d'être destinées à l'Allemagne. Pour mettre fin à cotte situation, le pré sidont de la Nedorlandscho llandelsmnat-schappij, M. C.-J.-K. van Aalst-, prit l'initiative d'une réunion de personnalités connues du monde bancaire, commercial e maritime. Le résultat des pourparlers qu; euront lieu fut la fondation, le 2t novembre 1914, avec siège à La Haye, do la Nederlaiidsche Oversoe Trust Maatsehappi au capital de 2,400,000 florins divisés er 1,3» actions, sério A, et l,20o actions, sé^ rie B, de l.OUO florins chacune. Ix:s actions A ont été toutes placées et les actions B doivent l'être jusqu'au 1er juillet 10.19. Elles sont émises au pair au gré de l'administration de la société. Elles lie peu-vent être cédées qu'à des sociétés ou - des négociants néerlandais qui utilisent l'intermédiaire du trust. Un accord est intervenu avec les puissances de l'Entente. Lo trust garantit à colles-ci que les marchandises consignées à la société ne seront pas exportéos dans un pays eh guerre avec la Triple-Entente. Les gouvernements anglais et français accepté: reut en principe cotte garantie et décidèrent de laisser passer les marchandises adressées au trust. Ce dernier, nanti de pareille acceptation de principe, dut alors obtenir des destina^ taires définitifs des marchandises un engal gement analoguo à celui qu'il avait pria lui-même vis-à-vis do l'Entente; car sans pareil engagement, la Franco et l'Angle-torro n'auraient pas voulu reconnaître" le ro.o d'intermédiaire do la société. . Aussi le trust a-t-il dû poser des conditions très sévères aux firmes qui entrent en relation avec lai. Tout destinataire de marchanuises doit signer une déclaration; attestant qu'il ,,cst commerçant néerlandais (ou société commerciale néerlandaise) et qu il n'est pas représentant d'un gouvernement belligérant". Il doit garantir ..qu'il! n'a pife do relations commerciales aves lé représentant d'une puissance belligérante, que les marchandises à recevoir et'les artiJ des qui en seraient fabriqués (pour autanj que ceux-ci constituent de la contrebande)! consignés au trust, no serviront qu'à l'u* -sago intérieur du pays ou à la réexpéiUi tion aux colonies néerlandaises et aux pava neutres pour y être utilisés". A la prd mière demando du trust, lo destinataire doit donner tous renseignements — en permets tant l'inspection des livres*, correspondance! et autres documents — quo lo trust consî 1ère comme utiles ou nécessaires. Si les destinataires des marchandises nè so soumettent pas strictement à ces condi* tions, ils sont frappés de fortes amendes êi celles-ci sont payables à la première réquÇ -ition du trust, sans quo celui-ci doive prà. luire uno preuvo quelconque do ses plainte!. Pour no pas être surpris au moment déj; ^paiements, le trust demande enfin un ga^b w^|Jm^auti0IUl^ent^nballlpl0^^ y0 Les traits de Jour 0 11 Lo „Corriero délia Sera" dément le bruit a propagé par do3 journaux étrangers qui di- ^ saient que le front français serait renforcé par des troupes italien nés. La journal ajoute c que les Italiens combattent pour leurs pro- x près intérêts. Lo baron Kato, ministre de3 affaii^s étrangères du Japon* a exposé, à un ban-quet offert récemment -pfr l'Association ■ n Concordia", les grandes lignes de la po-r* litique japonaise. Voici quelques-unes des intéressantes déclarations qu'il a faites après avoir tout d'abord constaté la cor- I dialito des relations am'Sricano-japonaiscs : „En co qui concerne la politique du Ja~ : pon en Chine, il a été publiquement dé-0 olaré, et cela à plusieurs reprises, quo le * Japon n'avait aucun dessein de conquête r sur le territoire de la Chine ou sur celui de toute autre nation. Il faut toutefois ad- II mettre que le Japon n'est pas sans ambitions, mais je déclare que ces ambitions . sont légitimes... ...Quant à la question de Tsing-Tao, il 0 faut comprendre qu'elle ne pourra être ré- 1 gléo qu'après que la guerre à laquelle le c Japon prend part sera terminée. Comment 5 elle sera résolue ? C'est une chose quo c j'ignore, mais il faut que l'on .sache que le t Japon a toute latitude pour disposer de ce s territoire. U n'a promis à personne de le i restituer à la Chine, et je ne comprends pas comment on a pu le croire aux Etats- » 3 Sait-on que les cipayes sont de création . française 1 Les troupes indiennes, qui 3 combattent à côté des soldats an-;> glais, ont été organisées comme troupes 3 régulières par Dupleix, en 1738, sous le 3 nom de ,,sipahis", guerriers : ce 6ont les . spahis indiens. "L'idée fut reprise par lord . Clive, et) il y a aujourd'hui 190,000 ci-payes, musulmans ou sectateurs do Brahma. C'est précisément leurs croyances reli-giieusus qui suscitèrent, en 1857, leur far " raeuse révolte. Le gouvernement des Indes ' leur ayant fait distribuer les nouvelles carabines rayées, ils refusèrent d'utiliser les cartouches parce qu'elles étaient enduites f de graissé de porc, animai immonde à 1 leurs yeux. Le* Fakirs profitèrent de cette " répulsion pour fomenter dos troubles que < l'Angleterre ne dompta qu'après deux ans * de luttes. 5 II s'est constitué, à Dordrecht, un oo-s mité qui s'occupera de secourir et d'instruire les 2,000 réfugié belges résidant à Dordrecht et à Papen&recht. ..Ces réfugiés k Le témoin oculaire attaché 5 l'étaVmajor < britannique rapporte le fait de guerre sui-; vaut : t Le lundi 7 juin, deux aviateurs anglais, , r partis en reconnaissance à une vingtaine de ! kilomètres du iront, furent attaqués par pi, tsicurs aviateurs allemands. S Atteint à la mâchoire et au cou, le pi-rlote s'évanouit et, un moment, perdit tout [contrôle sur l'appareil ; puis, il reprit suffisamment ses sens pour rétablir l'équilibre |de l'avion et continuer le vol, poursuivi [par les aéroplanes allemands qui -liraient ^successivement sur lui. r Néanmoins, affaibli par la perte de sang, fie piloto no savait plus guère ce qu'il fai-îsait ; mais l'observateur lui fit passer des Ibandages et l'aida à panser sa blessure qui fêtait dangereuse, tout en continuant à ina-3noeuvrer l'appareil, observant et compléta, fia reconnaissance. r Les deux officiers effectuèrent un bon atterrissage à leur base d'aviation, où ils 'rapportèrent les renseignements qu'ils étaient allés chercher. L'état du pilote est aussi satisfaisant que possible. Un journal belge édité à Londres dit quo le major Ulysse Guffens a succombé aux suites d'uno blessure reçue aux combats de 1 î'Yser. Cet officier fut l'hôte des Hutois au ï début des hostilités. C'est à irai et à ses | vaillants soldats du 8o de ligne quo fut : confiée, au commencement du mois d'août, - la garde du vieux „Pontia" et lo danse- , roux service des reconnaissances. _ Uno conséquence d'ailleurs prévue de l'interdiction de l'alcool en Russie, conséquence j que l'on ne pourrait pas appeler inattendue, est signalée par la „Nowoïe Vrémia". L'opiomanie prend en Sibérie une extension inquiétante. Le gouvernement russe s'est dvja vu obligé de réagir éuorgiquement contre co danger. Le Conseil des ministres vient de donner au ministre do l'agriculture pleins pouvoirs pour prendre les meures , que la situation comporte. Il a, pour commencer, édicté les punilious les plus sévères ; contre l'importation de l'opium, du pavot J et des instruments servant la préparation ■ do l'opium ou à la fabrication des pipes à ■ opium. Ces mesures sont prises pour les , gouvernements généraux de l'Amour et S d'Irkoutsk et pour le territoire du Trans-l baïkal. En mémo temps la cultu:e du pa-^ vot a été interdite. i Le professeur Deîbet vient ao faire à ; l'Académie de médecine do Paris une com-/ I munication dans laquelle il annonce le triomphe du traitement aseptique sur lo traitc-menf antiseptique. Tous les désinfectants autrefois employés dans lo traitement des blessures, l'éther, la pierre infernale, l'iode, ètc., sont repousses par le professeur Deîbet comme absolument inefficaces. Il déclare — et il prouve par des expériences très étendues — que lo but du traitement doit elrc avant tout le renforcement des moyens do résistance du corps. Une autre communica-? tion du savant vise la forme des pansements. Il no veut plus de pansements hermétiques, mais des pansements légers sans ouato et sans bandages. Il résume ces postulants dans cette demande: Traitement rigoureusement aseptique, cure de lumière et ouploi do solutions dont les molécules se rapprochant autant que possiblo de celles du sérum naturel du sang. ï^a télégraphie sans fil a faib de3 \)ro-grès sensibles en Chinée. Deux nouvelles s'-usions onc ece etaimcs, a v^auion ec ; Wu&ung, près do Sanghaï. Trois autre* stations seront ouvertes dans quelques se : naines ù Hongkong, à Futschan et à Ilan kéou. Quant à la station do la colonie anglaise à Hongkong, le consul général américain do eetto ville rapporte que le rayon de b station a été élargi (Î3 telle sorte, qu'elle peu1 envoyer des messages à 500 et môme à 700 milles, dans la journée, et à 1,300 nulles, pendant la nuit. Les nou voiles stations die Wusung et Canton peuvent envoyer leurs massages à la mémo distance. Quant le nouveau service sera complètement organisé, on pourra échanger des messages par télégraphie sans Cil dans toutes les eaux chinoises. Le3 temps sont durs en Allemagne pour le-; amateurs de bière. Presque toutes les grandes brasseries viennent d'annoncer qu'elles ne peuvent plus brasser que 60 p. c. de la quantité de bière qu'elles brassaient habituedleiment. Elles refusent de nouveaux clients. Les brasseries de Munich ont augmenté ie prix de la bière de 2 pfennigs par litre. DÉPÊCHES DIVERSES N'ancy, 2a juin : Deux personnes blessées par les bombes lancées mardi dernier par les aviateurs allemands ont succombé. Par suite de leur d-icès, la nombre des morts s'élève à sept. * * * Tokio, 20 juin : Do vifs débats sont à la veille de s'engager au Parlement japonais. L'opposition roproeho au Cabinet d'avoir manqué d'habileté dans les négociations avec la Cbiue. Ualgré la situation diplomalique et militaire favorable, lo ministère n'aurait pas obtenu suffisamment do résultats. L'opposition est d'avis_ que l'accord avec la Cbine laisse uno série do questions sans solution et menaeo sérieusement la paix en Extrême-Orient. Ello essayera d'amener la iliuto du Cabinet par le vote d'une motion de blâme. • * # Londres, 20 juin : Dans les dernières listes des pertes anglaises figure lo nom du lieutenant d'artillerie de marine Herbert Asquitil, fils du premier miuistro. Il a été touché au visage par un éclat d'obus. Sa blessure n'est pas ■ Crieuse. Un autre fils de M. Asquith a tô blessé aux Dardanelles la mois dernier. * * Paris, 20 juin : La Commission défi finances du Sénat français, présidée par M. Peytral. a résolu do demander au gouvernement qu'il soumette à la Chambre un projet de loi suspendant provisoirement les droits de douane stir_ la viande congeléo. Cetto mesure do-stait être abrogés au plus tard deux ans après la cessation des hostilités. La nécessité d'importer de la viande congelée a été unanimement reconnue. La Commission a demandé au gouvernement de ne pas intervenir dans les importations éventuelles. * * * Moscou, 21 juin : Lo „Eussfcoïo Slovo" annonce que le gouverneur militaire do Moscou, M. Adria-iioff, a demandé à être relevé do ses fonc-iions et a été immédiatement remplacé par le général-major Solotareff. 1-e même journal dit que l'administration municipale de itiga, qui so servait jusqu'à présent de la langue allemande, a remplacé velle-ci par le russe. A Dorpat, la corporation Teutonia a été dissoute. * 9 . Londres, 22 juin : A la Chambre des Communes, lo chancelier du Trésor, M. Mac Kenna, a annoncé un emprunt de guerre d'un montant illimité. L'emprunt sera émis au pair et portera i 1/2 p. o. d'intérêts. « * * Lyon, 21 juin : On mande de Paris au „Progrès" ! Le ministre de la guerre a répondu, à la demande do la Ligue des Droits de l'homme, que la publication officielle des pertes françaises ne semble pas nécessaire provisoirement. Le publio ne montra aucune impatience, et la publication prématurée de ces listes no pourrait, dans los circonstances actuelles, qu'avoir pour résultat d'amener des commentaires déplacés. » * » Lo Havre, 22 juin : Lundi après-midi, un incendie s'est déclaré dans les entrepôts du Havre. Deux bâtiments contenant 12,700 balles de coton ont été détruits. Les dégâts représentent plus de 1 million de francs. Rome, 20 juin : Hier a eu lieu à Rome un conseil des ministres. Lo ministre do la guerre es celui do la marine ont fait rapport sur la situation des armées do terre et de mer. M. Zuppoli, ministre de la guerre, rentrait d'une visite faite au foont. JWtFograd, 21 juin : Les journaux do Pétrograd enregistrent le bruit que M. Sassonow, ministro des ai faires étrangères, doTmtffSîî" incessamment sa Rémission. Son successeur serait M. ïscha- Lunéville, 21 juin : Par Buite do la destruction. d'Emlier-rnenil, les habitante qui restaient encore dans cette localité l'ont abandonnée. * * . Pétrograd, 21 juin : Mardi dernier, un grand conseil de guerre s'est réuni à Tsarskoïe-Selo, sous la présidence du Tsar. Il s'est occupé do la défense de_ Lemberg. Lo grand-duc *Nico-las-Nicolaïéwitsch n'était pas présent. ^PClrogcad, 21 juin : / Lo gouvernement a conygqué los chefs Me tous les partis politiques, de la Douma, à l'exception des socialistes révolutionnaires, i une réunion qui so tiendra au ministère 'la l'intérieur lo 2G juin. Les socialiste» mo®r?§''assisteront- à cette réunion. : COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 22 juin. — Communiqué de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur la rive ouest du canal, au nord-ouest de Dixmude, nous avons repoussé des attaques ennemies dirigées contre trois 1 fermes que nous occupons. Au nord d'Àr-ras, feier encore, il y a eu surtout, des i combats d'artillerie. Uno attaque d'infanterie ' française a été repoussée vers minuit dans lo Labyrinthe au sud do Neuville. En Champagne, à l'Ouest do Fertiles, après avoir fait sauter plusieurs fourneaux de mines, nous avons avancé nos positions. .Sur les Hauts-de-Meuse, les corps à corps ont duré toute la journée au milieu d'une violente canonnade. Co matin, vers 3 heures, nous avons contre-attaqué et rejeté l'ennemi presque complètement do nos tranchées en faisant 130 prisonniers. Près de Marché ville, nous avons repoussé aisément uno petite attaque ennemie. A l'est de Lunéville, près de Leintrey, il y a eu do nouveaux combats d'avant-poste. Dans les Vosges, nous avons changé intcntionelle-ment nos positions et, sans être inquiétés par l'ennemi, nous les avons reportées sur la rive est du Fecht, à l'est_ de Sonder-nach. Au Iiilseiiîirst, l'ennemi ayant encore attaqué, a de nouveau subi des pertes sensibles. Nos aviateurs ont lancé des bombes sur le port d'aviation do Cour-celles, à l'ouest de Keims. A Bruges et à Ostende, l'ennemi a jeté des bombes qui n'ont causé que des dégâts sans importance militaire. Théâtre de la guerre à l'Est. La situation n'a pas changé. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Au norde et à l'ouest de Lemberg, les combats continuent. Les Russes ont été obligés d'abandonner cette nuit leurs positions à l'ouest de Zolkiew. Depuis lo début de notre dernière offensive dans la région de Przemysl et do Jaroslau, lo 12 juin, les troupes allemandes et le corps d'armée austro-hongrois qui combat dans leurs rangs ont capturé 237 officiers et 58,800 soldats russes, & canons et .135 mitrailleuses. « * * Vienne, 22 juin. — Communiqué officiel do 1 h. 15 de l'après-midi : Les troupes alliées ont réussi à s'emparer dos positions avancées russes à l'ouest et au nord-ouest de Lemberg. Berlin, 21 juin (Officiel) : Lo 20 juin, un do nos sous-marins a attaqué, à environ 100 milles marins à l'es5 de Firth of Forth, un croiseur cuirassé anglais qui semblait appartenir à 1a classe „Minotaur". La torpille a touché le navire. Toutefois, le sous-marin n'a pas pu observer lo résultat do son tir. .*. Vienne, 22 juin.. (Communiqué d'hier) : Front russe. Les troupes alliés qui poursuivent les Russes sont arrivées devant Zolkiew, près do Lemberg et au Szeaerek au sud de Lemborg. Les forces russes défendant cette ligna sont attaquées partout. L; ennemi se maintient sur lo Dniester près de Mikolajow et do Zydaczow. Au sud-ouest do Po-tok et do Zloty, près ue Zalcszezyki e. dans le tarritoine-frontièro de Bessarabie, des tuoux>es de l'armée do Pflanzer ont repoussé do violentes attaques des Russes en leur infligeant des pertes énormes. Sur le restant du front du nord-est-, pas de changement.Front italien. Dans la nuit du 20 juin, nos braves troupes ont de nouveau repoussé deux -attaques près de Plava. Un officier italien tenant un drapsau blanc s'est présenté avec irn clairon devant notre position pour transmfjtitre une demande du coaumandant de brigade. Ces doux Italiens n'ayant? pa.s do pouvoir écrit les accréditant comme parlementaires ont été arrêtés et) faits prisonniers. Dans la région au nord-ouest du Km, l'ennemi a été rejeté de sa position sur la croupe do la montagne. Des attachements du régiment d'infanterie dos llon-vieds de Debreczin se sont particulièrement distingués à cette occasion. Notre grosse artillerie participe avec succès aux combats de montagne. Sur La frontière de Caiin-l-hie, l'ennemi a continué à attaquer vainement dans la région à l'est du Plocken. Dans la région-frontière du Tyrol, il n'y y rien eu d'important-. La canonnade de la grosse artillerie italienne contre nos fortifications ne produit aucun effet. Le 19 juin, un de nos torpilleurs a canonné efficacement les tanks et les installations maritimes de Monopoli. Nos hydro-avions ont bombardé et endommagé les gares de Bari et do Brindisi. Front des ^Balkans. Il n'y a rien eu à signaler le3 jours derniers. • * * / Constantmople, 21 juin. — Le quartier-"général mande : Sur le front des Dardanelles, il y a eu hier de faibles canonnades et fusillades près d'Ari-Burnu. Près do Sedd-ul-Bahr, vers midi, une attaque ennemie dirigée contre notre aile gauche a échoué sous notre feu. L'ennemi a dû regagner à la hâto ses tranchées en subissant de fortes pertes. Ce matin, il a attaqué tout notre front de Sedd-ul-Bahr et a été également repoussé. Nos batteries de la côte d'Anatolie ont canonné de nouveau aveo succès des contre-torpilleurs et des dragueurs de mines de l'ennemi ainsi que son artillerie, 6es convois, ses ..dépôts do munitions, ses hangars d'aéroplanes ; elles ont détruit un avion et en onti endommagé un autre. Les aviateurs cnnfcmis ont lancé alors sur ces batteries plus do 30 bombes qui n'ont pas causé de dégâts. Sur les autres fronts, la situation n'a pas changé. Communiqués des armées alliées Paris, 20 juin. — Communiqué officiel do 15 heures : Il n'y a rien à ajouter au communiqué d'hier soir. Paris, 20 Juin. — Communiqué officiel da 23 heures : Au nord d'Arras, nous nous sommes rap* prochés du nord-ouest du village de Sou-; chez. Le combat d'artillerie a continué violemment.A l'ouest de l'Argonne, nous avons repoussé une violente attaque ennemie et fait des prisonniers. Sur les liants do Meuse, nos troupes ont. attaqué dans le secteur de la tranchée do Calonne et ont enlevé deux lignes ennemies, en faisant soixante-dix prisonniers, dont deux officiers. En Lorraine, près do Reillon, nous avons enlevé un centre de Résistance- allemand. Nous avons repoussé deux contre-attaques; une troisième nous a fait reculer temporairement ; toutefois, nous avons reconquis la position. Une quatrièmo contre-attaque a été arm 'a par notre feu. Nous avons fait une cinquantaine de prisonniers. Notre offensive dans la vallée do la Fccîit • continue; nous avons fait des progrès et des prisonniers. Homo, 20 juin. — Officiel du grand quartier général : Le temps pluvieux et le brouillard ont entravé et ralenti les opérations dans la» partie montagneuse du théâtre de la guerre. Cependant, il nous a été possible, dans la région du Km, de compléter et de renforcer notre occupation par 1a prise de positions qui dominent les environs de Clozzo. Sur l'Isonao, nous avons repoussé deux contre-attaquts ennemies entreprises à la faveur de la nuit contre les positions quo nous avons récemment conquises autour de Plava. Le 18 juin, au soir, un avion ennemi a laissé tomber dos bombes sur un train ambulancier sortant do la gare de Oormons. Lo machiniste a été blessé et il y a eu quelques dégâta matériels. Pétrograd, 19 juin. — Officiel du grand état-major général : Dans la région de Shawlen, pas de changements.A l'ouest du Niémen, le 17 et lo 18 juin, de faibles attaques allemandes faites dans la direction do Suwalki et do Kalwacia ont été repoussées. Dans la région de l'embouchure de la Rawka, l'ennemi qui, dans la soiréo dm 17 juin, avait pris l'offensive, a été repoussé partout après minuit. Dans la Galicie, sur lo front du Tancw, il s'ost livré des combats d'avant-postes. Dans la direction de Kawa-Russka, dans les secteurs de Nowina et d'Ulicko, il y a ea des oombafes pendant la nuit; da 17 au 18 juin. Sur le front Kamienobrod-Grodek-Komarno, lo 17 juin, des avant-gardos ennemies ont essayé do se frayer un passage à travers es lacs ; ils ont été rejetés. Lo combat d'artillcrio et les fusillades continuent. En aval do Nizniow, près des villages do fîoryhlady et de Dolina, l'ennemi a jeté d'importantes forces au-dessus du Dniester. Nous avons repoussé toutes les tentatives qu'il a faites pour déboucher des courbes profondes du Dniester près des villages do Koropiec et de Snowidow. Etntro lo Pruth et le Dniester, il se livre de3 combats acharnés. L-o 17 juin, nos troupes ont réussi à avancer sur le front Unut-Boian. * * * Pétrograd, 20 juin. — Officiel du grand état-major général : Dans la région située à l'ouest du Niémen, des combats locaux très durs se'poursuivent.Sur le front du Narew, 1e 19 juin, duel d'artillerie dans les régions de Jednorosez et do Grudusk. Sur lo front du Tanew, pas d'engagements sérieux. Dans la région de Rawa-Russka et sur la ligne des lacs près do Grodek, l'ennemi a entrépris, le 18 et le 19 juin, une nouvelle offensive avec des forces importantes, parmi lesquelles se trouvaient do nouvelle» unités. Sur la Dniester, le 19 juin, de violenta combats ont continué avec des forces ennemies qui ont passé lo fleuyo en aval do Nizniow. Continuant à avancer, l'ennemi est entré jusque dans les villages de Koropiec et do Kosmierzyn, mais il a été repoussé par une forte contro-attaquo à îa baïonnette. 11 a subi do fortes pertes et a laissé entre nos inains 2,€C0 prisonniers et sept mitrailleuses. JBntro lo Pruth et lo Dniester, lo combat acharné a continué lo 18 et le 19 juin. Près du village do Bclamutowfea,, n&ts nous sommes emparés do huit mitrailleuse^. * * * Pétrograd, 2© juin. — Officiel de l'état-major de l'armée du Caucase : Une tentative faite par les Turcs pour passer à l'offensive contro lo flanc droit da nos troupes, dans la direction côtière, a été enrayée. Dans la direction de Malashgefrt, il y a eu, à l'ou&st d'Aknlat, un combat de cavalerie contre les Kurdes. Escarmouches d'infanterie peu importantes dans la région de Van. Dépêches Diverses Paris, 30 juin : Un accord est intervenu entre M. Milhv ?and, ministre do la guerre, et M. Paté, député rapporteur du projet do loi Dalbiez, au sujet d'un nouveau texte à présenter à la Chambre. ♦ * » Chiasso, 21 juin : Environ 10,(>"K) civils italiens, résidant en Autriche, ont été renvoyés en Italie à travers la Suisse.

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