Mardi 15 Août 1910 A 13 O TATTRTM A T. nTTrirrTT>TTrAr _ TjP: 7\7?7rr»f?rr» .• 10 3m* Annéé - N» 631 LA BELGIQUE PRIX DES AB0HHEMSHT3 2 mois (août, sept.), fr. 4.60 [ [ mois (août), fr. £.30 Les denïacïdos ci'aborîneïtient sont reecica EXCLUSIVEMENT cds guichets des Lurenux de fc&fc. ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, Z&oritagzie-a.iiv:-I-2er'b6s-&oiagères, 23jR UJÛSZ,ZJ33 BUREAUX 1Dï 3 4 17 HEURES PRIX DES ANNONCÎ Petites annonces la ligne* fr. 0.50 Réclame avant les annonces . . — 1.25 Corps du journal ...... — 5.00 Faits divers — 3.75 Nécrologie 1— 2.50 L Coin des Eleveurs i—* 1.00 N©*î ateliers étar.t fermés eujcurd'bu à l'occasion de la fête do l'Assomption, I journal ne paraîtra pas demain. LA GUERRE 743' Jour de guerre N. D. Jj. D. — Notre rédacteur a pris à l'occasion des fêtes de l'Assomption, m congé de queloues joui's, auquel on reoon naîtra qu'il avait le droit Le plus iégi time. Il reprendra la série de ses ohre «liques dans le numéro de jeudi matin. GORZ Gorz — en italien Gorizia — a une bis ioire très intéressante. C'est la capitale d ui ancien comté du même nom qui faisiaît par fcie du royaume d'ïllyrie. En 1500, la villi Db son territoire tombèrent au pouvoir di l'Autriche; elle y resta jusqu'à nos jours avec un intervalle de cinq ans, de iSX)9 ; 1814, pendant lequel elle appartint à 1; France. Protégée contre les vents du nord et d> l'est, elle bénéficie du climat» de 1 Italie Aussi depuis un demi-siècle, Gorz et les lo calités circonvoisines se sont-elles dévolop pécs en stations de cure réputées». Au nord dans la partie haute de Gorz, on signalai quelques constructions remarquables datan d'une époque reculée. La viile basse, pai contre, était) toute moderne avec de3 rues- a des avenues larges et droites, bordées d; maisons d'un beau style. Au sommet drun< colline isolée s'élève l'ancien château d -comtes de Gorz, de même que la oathé drale, l'archevêché, l'hôtel de ville, le théâtre et plusieurs palais privés. Gorz est essentiellement une ville italienne : 6/10e de la population sont Italiens, 3/lCe Slovènes et 1/lCe Allemands. La ville n'est nullement la banalité d'une localité do province, comme sa situation irès excentrique pourrait le faire supposer. Ses filatures et ses tissanderies, parmi, lesquelles les grandes usines de la firme Rit ter, jouissent d'une réputation mondiiale. Gorz est un centre industriel ¥rès considérable; ses nombreux établissements d'insbrus-t ion, gymnase supérieur, séminaire, acadk mie, collège agricole, éooïe do commerce è1 sa riche bibliothèque en font un milieu iiv tcllccfciel d'ordre élevé, et ses splendides église?, ses collections do tableaux et de sculptures, lui donnent un aspect de ville d'art, tandis que son ancienne noblesse autochtone et son opulente bourgeoisie lui pistent uno certaine allure aristocratique. Les souvenirs d'un long! ct glorieux passé y foisonnent. Le couvent franciscain Castagnavizza, dans1 le haut de la ville, abrito les tombeaux du> roi de Franco ^ Charles X, mort en Cxil en 1836, du duc d'Angoulême son fils et do la femme de celui-ci. Ces princes avaient trouvé à Gorz, loin des tumultes du monde, une tranquille retraite au sein des riantes campagnes de l'Isonzo, à proximité de l'Adriatique qui reflète le ciel azuré de l'Italie. dans les balkans Londres, 14 août : On mande de Salorâque au „Mortiing I'ost", en; da(e d'à 13 août : — L'aitillcrie française a commencé aujourd'hui à bonibarcler la Tille de Doiran. Milan, 13 août : On manda de Saloniquo que ]a Tnrqudo fait de noiwemïft préparatifs militaires ; tous les hommes aptes à porter les armes, mtioe ceax qui paient un impôt d'e libération, sont appelés sous les drapeaux, co qui constituera une nouvelle armée o,im> tant des centaines de milliers d'hommes. — © LA VIE ANGLAISE La guerre a bouleversé de fond en comble l'a vie normale des nations belligérantes. L'Angleterre elle-même, dont la population . paraissait devoir, grâce à sa situa-iion géographique, échapper à maints désagréments, est logée à la môme enseigne que les autres pays engagés dans la formidable partie qui se joue. Le „Daily News" donne la pittoresque description suivante de la vie a Londres : — Qui eût cru jamais que nous, les Anglais, nous serions obliges comme tout le monde à nous plier au temps de guerre ?.ux règles d'une discipline qui bouleversent nos habitudes si profondément enracinées V Comme tout le monde, nous nous couchons une heure plus tôt et nous levons une heure * m?- t:>t \ 30 ^lare.au nom de plusieurs mu-ions de sujets britanniques, hommes et femmes, qu'il y a deux ans aucune puissance au monde n'aurait pu nous décider à le faire. Mais la guerre nous a rendus dociles et nous plions à ses lois impérieuses.Il y a deux, ngt, les Anglais avaient encore la réputation d'être d'infatigables voyageurs : toutes les parties du monde étaient envahies par des sociétés d'excursionnistes anglais; la plupart des viliécja.. foires hivernales du continent no vivaient que des hôtes anglais, et le voyage do Londres à Paris n'était guère considéré que comme une excursion d'un jour. Aujourd'hui, ceux qui s'aventurent à faire un voyage de l'Angleterre sur 1e continent: sont plus rares qu'ils n'étaient à l'époque reculée d'ayant les croisades. Nous sommes, tous sans, distinction, rivés au sol limité de nos îles. Dans no h-.? pays même, le nombre des. voyages est extrêmement restreint : dix-sept Lgïies de chenii 1 .de fer desservant ie royaume oui; suspendu leurs services de trains express directs, et le nombre des voitures de luxe ct de restaurant est- partout réduit flu minimum. Même lo facteur, quand il arrive, nous rappelle que nous somme?' en temps de tfueire. Il y a deux ans, il distribuait les lettres trois fois par jwr;. nufour.i'hoi, il ne vient plus que deux fois ou même, dans 'es petites localités, une fois seulement toutes les Tiiiit-oiiati-o honres 1 [^mdû=. i, îondro à leurs affaires en automobile ou ci o taxi ont bien été obligés de reoonina.tro qu'i est possible de s'y rendre à pied. Les gens a qui consacraient lo samedi et le dimanclu à exCursionner en automobile n'ont plus i leur disposition ce moyen agréable de tue: le temps. Au restaurant, nous ne pouvom plus offrir un wisky à un ami. Nous n'a vons plus dans nos clubs ni chez, nous d» domestiques stylés; nous devons m." me rc noneer aux cuisinières et aux iilies ù quartier. La nuis, non pius il ne nous es pas possible d'ouLl er que nous vivons ei temps do guerre. Un regard jet S sur Icj [L rues sombres quo leurs lumières prudemj ■" ment voilées n'animent plus que parciuio •" m'eusemont, nous rappelle que l'Empire de îiles britanniques n'a plus le privilège d'oc duper une place à part dans la guerr. mondiale. SUR MER i Copenhague, 12 août : Des torpilleurs allemands ont captnr< hier, au ' large d Hirtshals, le vapeur danoû s ,.Stoi'Q Baeit;', qui se rendlait à Newcasih , avec une importante cargaison de beurr: i et de lard. I^e vapeur sera probableaneuv x amené à Swinnemuntle. 0 Ilock van Ilolland, 13. août : Le vapeur anglais ,,Grenadier", venan * de Newcastle, amionce que ce matin, i 8 heures, à Sj milles marina à lcue;fc dt; btiteau-phai-e ,,Maas", un contre torpiîleui J anglaiSj accompagnant 3 9 vapeur, a t.ouch' uno mine et a coulé. jL'éqjaipage est des> cendu dans le? canots ci a recueilli ejr " suite j<ir un autre oontre-torpiiliùr anglais î Berne, 14 aoûti : 1 On mande du Havre aux journauix frarn-i rais, à la daAe dto 11 août) : — Un sou-si;- marin allemanict a arrêta quatre navire;, lo vapeur français ,,Ma rie", les navires norvégiens ,,Credo" ci ,,Sora" et le navire danois ,,Robertfc". Les trois premiers ont éto coulés. Le commandant du sous-marin aurait déclaré que la i cargaison dos navires norvégiens devaii l être considérée comme cta la co-.îtrebaaid'Q. Le navire danois ,,Robert", relâché paro^ qu'il n'avait pas de marchandise prohibée à bordi, a amon'ô aui liavro les éqnipag'es des trois navires coulés. 'Berne, ltl août : Le ,,Temps" mande de Mad'ricla quo le vapeur anglais ,, Artiopq" (2,973 tonnes) a été coulé par un SonS-mar n» austro^hon-grois.Stockholm, 13 août : Du 17 août 1914 au 31 juillet; 1016, la flotte suédoise a "jxirctu au. toftil 9l navires, dont 6 ont été coulés et 23 dJbruit> par des mines. Deux cent douas personnes ont péri et six ont éfcA blessées. Marseille, 13 août : 1 I^e vapeur japonais „Tenmed-Maru" a été torpillé, dans la Méditerranée. L'équi-pago a été sauvé. Londres, 1.3 août : D'après le Lloyds, le vapeur „NeVbura" jaugeant 3,554 tonnes, a été coulé par un sous-rnarin et le voilier ,,Vandel", -jaugeant 2,000 tonnes, est considéré comme perdu. Copenhague, 13 août : Les vapeurs danois „Dannia" ot ,,Niels Ebbesenj" ont été captiu*é« par des navire* de guerre allemands. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 13 août : Le rapporteur du budget a donné d'os dk> tails à la Chambre françîii^e sur l'importance des frais do guerre supportés par 1-République depuis le 1er août 1914 jusqu'au 30 juin 1916. Il résulte de ces données que les frais de guerre, tout à fiait indépendante du budget ordinaire de l'Et't, et n'ayant donc rien de commun avec les dépenses militaires ordinaires, se sont élevés à 47 milliards do francs. Le rapporteur a souligné l'accroissement formidable dès frais de guerre, qui, do 48 militons jjar jour qu'ils étaient au cours do la i<remièro année de guerre, se sont élevés la seconde année à 87 millions de francs et atteignent actuell^ement 98 millions de francs par jour. Des 47 milliards de francs que la guerre a coûtés jusqu'à présent, 7 milliards ont] et3 fournis par 1;emprunt, de sorte que 40 milliards ont dû être fournis par la Dette flottante.» . * )k Paris, 13 août : Pendant le mois de juillet, les recettes des impôts et des monopoles se sont- élevées à 365,135,400 francs, soit une augmentation ce 74,377,400 francs sur juillet 1915. Elies représentent une diminution de 26 mil-iions 317,700 francs comparativement aux recettes mensuelles moyennes en temps de paix. ♦ * * 'Berlin, 14 août : On mande d#» Dresde au „Beriiner Ta-geblatt" que M. Scheidemann, député socialiste au Eeichstag, a prononcé un discours sur la guerre, le peuple et la paix. L'orateur s'est élevé éaergiquemert contre une paix conclue à tout prix. Pareille paix ferait de l'Allemagne im pays de m'ees-i-teu>x et aurait pour conséquence de trai.sjor-mer les ouvriers en mendiants. M. Scheidemann a fait rossortir que, dans les pays ennemis, les socialistes ne veulent pas d'une reprise dts relations aveo les socialistes allemands : il s'agit, on ce moment, de tenir bon. Finalement, l'assemblée a émis un' vœu en faveur d'une paix pro^ chai ne, non pas d'une paix à tout prix, mais d'ttno paix garantissant i'indépendance, L'intégrité territoriale et. le libre développement écpno.mk|ue de l'Allemagne. M. Scheidemann a été chaleureusement acclamé.* Pétrograd, 13 août : * Le ministre de l'instruction! publique élabore un projet de lod visant l'établissement de l'instruction obligatoire dants la Russie d'Europe. # ^ Londro?, Il août : . rti'ia 1133 é/lif.i-vr-ial _ 1 n T\n :i_n t, il question pour l'Angleterre n'^t pas h . question chargent, mais btien le m^m'tiei 1 de son crédit^ sur lequel i-epose la confii 1 nuation de la guerre pour lejs Allli'-'Si ; i > y a là une situation grave. Les avance quo fait l'Angleterre à ses alliés consti ' tuent une lourde charge, d'autant jpdiv ■ qu'on ne peut les établir nettement e 1 qu'un sévère contrôle est impossible. ♦ * Londres, il août : > Les cheminots demandent une nouveîh augmentation de satire de 10 p. 0., éidnl 1 donné que la guerre est beaucoup) plus Longue qu'on ne l'avait pen&6 lorsque le dernier accord: concernant les salaires a ' conclu, » 9 * Londres, 12 août : Le War Office vient d'oi-donn.er cTe .nt se servir do pétrole qu'arec une extrenu parcimonie. Tout véhicule sera muni dl'uL livre de contrôle. » * * Londres, 13 août : Lo ,,Times" cite comme succe^utr pro babie de M. Henderson, lord1 Crewe qui <y? depuis quelque temps min-i.stre sa.ns porta feuille. Lord Crevé est «ctueHement prési den.t d'une commi?ision chargée de mettre l'instruction scienitifique en rapport pliv étroit avec les exigences d'e l'industriel. La position que M. Henderson occuper: dorénavant dans le Cabinet) n'est pas on> core nettement fixée; on croit qu'il continuera à servir de c'onçjeiller dans 3ejs queS' tians ouviières'. ^ » Londres1, 1{3 août : Le „Times" annonce que cÎ3 jour en jour lo parti libéral s'inquiète davantage de l'alxindon des principes libéryuix ; il ajoute que les dirigeants du parti auraietnl demandé à M. Asquîth de cêcfor 'le pou' voir aux unionistes, s'il n'était pas possi ble de gouverner actuellement le pays silj la base des principes libérauix. M. As-quith n'aurait pas voulu entrer dans ces cons:dérations et ne serait pas disposé à démissionner. * * * Londres„ 11 août : Lundi, lo prix du pain Sera porlié de S 1/2 peu.ee à 0 pence par pain de 4 livres. * Madrid', 13 août : Le „Journal Officier' espagnol publia un décret rétablissant les garanties c(institution ue&es. * * * Washington', 12 août : Le Sénat a décidé d'établir un impôt de 10 p. c. Sur la fabrication de? munitions. ♦ * * New-York, 12 août : La Fédération, des boulangjorS demande quo L exportation du froment soit interdite. * Washington, 12 août : Les Etats-Unis négocient avec la T.<'^publique de l'Equateur l'achat des îles .Galapagos, situées dans l'océan Pacifique, à l'embouchure du canal de Panama. * * « New-York, 13 août : I.cs sociétés irlandaises1 organisent une protestation monstre contre l'exécution da sir Roger Casement. * * Londres, 13 août : Le „Daily Tclegraph" apprend do New-York que jeudi ont commencé, devant la Cour fédérale, les débats du procès intenté par M. Salomon Friedmann et plusieurs antres Américains à la Cunard Line. Les demandeurs réclament 1 million! de dollars en dédommagement de la mort de membres do leur famille et de perte dia propriétés dans le naufrage dju „Lusitania". Ils déclarent qu'a.n'térieuremenit au départ du ,,Lusita-nia", les journaux: avaient publié dés avertissements, faisant prévoir que le navire serait coulé par des navires de guerre allemands. Malgré ces avirtissemenls, la Compagnie n'aurait pas pris les mesures de pr<"Q motion nécessaire pour la sécurité du] navire et des passagers. LA CHâleupI h !¥shcedqike Uni soldat cyclisto anigiais écrit dans le „Times" : — J'ai un vague souvenir de jours brûlants et cuisants, de randonnées épuisantes à travers lo sable profond1 et la poussière, de sommeil agité et de combat continuel avec les moustiques. La route traversait une contrée eutèrement inhabitée. De temps à. autre elle s'élevait à mille mètres d'altitude, l'effort donner par le cycliste é'ait uno diP-ficulté presque insurmontable. Les halits étaient trempés de suour. Cétoit encore pire quand La route descendait h pie. Desoendlro en -pédalant était impossible, la foute étant ensablée. T.es véhicules restaient) lamentablement en panne, les hommes devaient traîner leur bi-cyc'e:te pendant trois heures sur-la pente. Pius ils descendaient, plus forte était là chaleur^ de l'air amassé dans cette gorge enserrée par de hautes montagnes.Les insectes ne permettaient pas de dormir.A la longue, les soldats tourmentés par la chaleur devenaient extraordinairement excitas, de Sorte que la vie en commua était difficile. On salua dono comme une oasis un lac où il n'y avait ,,quo" 50 degrés à l'ombre. Des milliers de tortues s'y amassaient et les insectes de toute espèce y pullulaient. Des nuagts de grillons obscurcissaient *lps" airs: tous les papillons qu'eût pu nommer un naturaliste volaient en tourbillons ; des milliers de hannetons couvraient chaque arbre, chaque buisson, Tous les lieux de repos furent bientôt recouvcrs de grillons, de fourmis noires, d'abeilles et de mouches. Il fallut faire eusuite une randonnée d^ox-ploration de quarante-huit' kilomètres, traverser une région absolument déserte; il n-'y avait pas d'eau à trouver, celle des gourdes étant-trop chaude. Enfin, on rencontra nu vieux Grec armé jusqu'aux dents. 11 montra aux soldats à demi-mourants de soif, à la pente d'une colline, une source; c'était un; tout petit filet d'eau sortant, des pierres et qui suffit toutefois à leur sauver la vie. Do cette colline, la vue découvrait, une immense ^ plaine vide, brûlée et jaunie, où une demi-douzaine d'arbres végoiaient péniblement. Sur cette plaine endormie et silen- COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales, Berlin, 14 août. »— Officiel do ce midi : Théâtre de la gtuerre) à 1 Oux.pt. Au sud'-ouest de la route Tbie^pval-Po zières, las Anglais avaient réussi hi-r ma. tin à pénétrer dans noti*e ti^anchée la piui^ avancée sur uno largeur d'environ 7(A) mètres; par une contre attaque, ils e?n ontét< rejet-és cette nuit. . Devant Guillemout et devant noire lign< qui s'y ratt.iche au sud, des aStaques par liasses de l'ennemi ont été repoussées avec d,o très fortes pertes i>our lui. Deutx." fortes attaques françaises se sont également écrou-fcpYS au secteur de Mautrepas jusqu'à l os1 de Hem. On signale ultérieurement que, pendant la ruufit du 13 août-, les Français ont aLtaq'-c le. village de ileury et nos pos-tlons éLi-Plies à l'est de cet endroit; iis ont! été» r.et txanen't aepor.issés. Une attaque eopiomie, en-fereptrise à l'aide de grenades à mainy a éciioué hier au nord-ouest de l'ouvrage ce Thiaumont- Sur le canal de La (Bassée et au Sud! de cet end'L'oit, les opérations ont été tr-.s actives'. Sur de nombreux points, les po/-tJrouilles eun.ejmies' ont montré une plus plus grande actà\ ité. Spécialement au noru-ouest de lteims, de forts détachements de reconnaissance ont avancé après une large (ptaépajfation, d'artillerie; leurs entreprises n'oiit para eu de succès. A l'est de Bapnume, un avion anglais a ét<j forcé d'atterrir au coujs» d'un comba» aérien. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du feld-maréchal von Hindenburg: Dan3 la région de Skrobown, ainsi que sur le canal "d'Ogynski, au sud du lac de Wygonowskojc, des attaques ennemies ont ét^ repoussées. A l'est du canal, des détor ohements allemands ont dispersé de® avant-gardes russes et leur ont infligé des pertes sensibles. Près de Za.recze, sur le (Stochcd, un combat, engagé avec l'ennemi qui s'était avancé, s'est, décidé en notre faveirr. D'e fortes attaques ennemies ont été dirigées contre le secteur de Luh-Gaberka, au sud de Brody; elles ont été repoussées d'une manière sanglante; de nouvelles ab-taques s'y poursuivent- Front du général d'e cavalerie archiduc Clîa ries : Dans le secteur Sborow-Kcni'uchy, d:s attaques russes ont échoué. Des détachements do troupes ennemies, qui avaient) fait irruption dans nos lignes, ont été repoussées par une contre-attaque; nous avons fait plus de 300 prisonniers. A l'ouest de Monasterzyska, l'ennemi ai également attaqué en vain; il a subi' de fortes pertes sous notre feu. Théâtre do la guerre dans les Balkans. Pas d'événements essentiels à signaler; même l'activité apparente de l'ennemi diminue.a * Berlin, 14 août. — ' Officiel de l'Amirauté : Le 13 août, dans la matinée, un de nos sous-marins a coulé ie destroyer anglais ,,Lassow" dans le Pas-de-Calais. # * # Berlin, 14 août. — Officiel de l'Amirauté : Du 2 au- 10 août-, un de nos souSKoia-rims a coulé, dans le Pas-de-Calais, sept) voiliers anglais et trois voiliers français, ainsi que trois vapeurs anglais et de.ujx vapeurs français. * * * . • Vienne, 14 août- — Ofaciel d liier à.midi: Front russe. Front des armées du général de la cavalerie archiduc Charles : Au sud-est de Vorochta, nos troupes se sont maintenues dans leurs positions malgré de nouvelles violentes attaques de Vennemi, qui a subi un écheo complet. Immédiatement à l'ouest do Stanislau, deux divisions russes ont été rejetées à lia suite de combats acharnés qui ont duré nuit et jour. \ A l'est du Dniester, seuls des détachei-meuts peu importants sont entrés en) action de notre côté. Front des armées du fcld-maréchal-génA-rai von Hindenburg : A l'ouest et au nord-ouest de Zalocze, l'armée du colonel-général von iBôhm-Er-molli a de nouveau repoussé des attaques russes entreprises en formations compactes.Dan3 le secteur de BrocPy, ^ un de nos aviateurs de combat a incendié uni aéro1-plane ennemi du type ,,Albatros", qui est tombé. En Voiliynio et sur le Stocliod, l'action s'est ralentie. Il a été établi aveo certitude que tous les détachements de la garde russo ont participé aux dernières grandes attaques dirigées contre notre front du Stocliod1 et qui ont complètement échoué ; il a ctô constaté de mêm.e que les perles de ces détachements ont dépassé celles, déjà lourdes, des autres troupes ennemies. Front italien'. Les Italiens ont attaqué avec des forces importantes notre nouveau front entre la mer et le monte San Gabriele- Dans le secteur à l'est de la vallléo du Valono, nous avons îepoussé plusieurs attaques.Les combats ont de nouveau atteint une grande violence sur les hauteurs & l'est do Gorz,- où sept forts assauts do l'ennemi ont échoué, lui causant des pertes dos plus élevées. Depuis le début de l'offensive italienne, nous avons fait 4,000 prisonniers, dont plus de 100 officiers. Front du Sud-Est. A part l'action habituelle sur la Vojusa i f 'rieure, rien de particulier à signaler. Sur mer. Dans la nuit du 12 au 13 août, une de nos escadrilles d'hydroavlons a détruit on- tdèrement les hangars à dirigeables de Cam-- * ■ - - ■ ^ s'est élancée avec violence jusqu'à 500 mètres de hauteur. Un autre hangar a brtulc sans explosion. En même temps, une autre de nos escadrilles d hydroavions a bombardé très efficacement le hangar à avions de Gorgo, les installations de Grado, les batteries dot'embouchure de l'Isonzo ct les établissements „Adria". Nous avons constaté avec certitude que plusieurs coups ont porté dans le hangar à avions et les batteries et qu'une ' demi-douzaine d'incendies ont éclaté. Uno troisième escadrille a atteint plu-s'eurs fois en plein les batteries de l'embouchure de l'Isonzo et certains objectifs d'ordre militaire à Pioris et San Gania. Tous nos avions sont rentrés indemnes malgré le feu violent de la défense spéciale. Sofia, 14 août. — Officiel d*i grand quartier général : Le 9 ao&t, l'artillerie ennemie a bombardé sans interruption!, pendant tou<o la journée, nos positons avancée* établies au sukI et au sud-ouest d'u lac do Doiran. Nous n'avons toutefois pas vu de détachements d'infanterie. Le bombardement ea-nemi a continué pendant une partie de la nuiti. Notre artillerie n'a pas répondu'. Le 10 août, 1 ennemi a ouvert contne les mômes positions un violent feu d'artillerie, qui a duré depuis G heures) jusqu'à 8 h. l/2 du matin. Sous la protection de co feu, dos détachements ennemis se sont approchés de nos ligotes dans l'intention de nous attaquer. Notre artiilerb a dispersé l'infanterie ennemio par ses feurc de barrage et lui a infligé des partes' considérable?. Elle a ensuite dirigé sou feu contre l'artillerie ennemie et i'a réduite au silence. Vers 4 heures de l'après-midi, l'ennemi a recommencé à bombarder nos positions, mais son infanterie n'a pas tenté une nouvelle attaque. Toutes ces opérations constituaient de simples opérations de diversion. Un détachement ennemi a tenté de s'emparer do la hauteur située au nordi-oue~t du village de Banovo, mais nous l'avons rejeté par urne contre-attaque et lui avons infligé ues partes. Sur le re:t3 du front, fai!ble feu d'artillerie et engagements favorables pour nous ent'jis détachements do reconnaissance. . Constantmople, 13 août. — Officiel du grand quartier général : * £ur le hont de l'Irak, rien d'important ne s'est passé. En Perse, notre armée, continuant son offensive sur l'aile droite du front russe, a rejeté l'ennemi hors d'Essabad le 9 août au lever du jour; elle a ensuite continué sa marche en avant au delà do cette localité et a commencé à a'.taquer l'ennemi qui s'était retiré, au nord de cet endroit), dans des positions préalablement fortifiées. Au centre et sur l'aile gaucliû, au cours de combats heureux, nos troupes refoulant las Russes vers l'est, et vers le nord danis Ie3 régions de Sunneh, de Banc' et de Sakib. Sur le front du Caucase, «ur l'aile droite, nos troupes ont occupé les hauteurs qui dominent la région au nord de Bitli^ * et> ont franchi le Murad, atteignant sa rive septentrionale. Au centre et sur l'aile gauchet duels di'artillcric intermittetnts. Environ deux compagnies ennemies ont été dispersées et ont subi des pertes sous le feu do notre artillerie. Danjs lo secteur de la côte, rien que des escarmouches- Au cours d'un combat, une de nos patrouilles a fait sept prisonniers. Sur J.o front égyptien, pas d'événements à .signaler, à l'exception d'engagements entre patrouilles. Lors de notre dernière attaqua aérienne contre Suez, il a été oonstaté qu'en dehors des dégâts occasionnés par nés bombes, deux dip&ts de pétrole ct un hangar d'avions ont été détruits; en outre, trois offi-(tiers ont été tu^is! à Ismalia. Aucune modification n'est signalée des autres fronts. Constantin ople, 14 août. 1— Officiel du grand quartier général : Sur le front de l'Iral^ le calme a régné. En Perse, à la suite de plusieurs combats livrés sur l'aile droite, notre armée a rejeté les Russes hors de la localité do IXamadam et hors de La plaine de Ilama-da.n et les1 a forcés de s'enfuir ctains la direction nord-est. Au cours de ces combats, nous avons fait 3-15 prisonniers, parmi lesquels 1 officier, et-, dans une seule lutte livrée dans une position fortifiée; nous avons infligé à l'ennemi la perte d'un miL-lier de tués et de blessés. L'ennemi a> abandonné 2,000 caisses de munitions d'infanterie; il n'a pas réussi à sauver une quantité de fusils, de vêtements et d'objets d'équipement que nous avons îetrouvés pni par-tio endommagés et brûlés. Les- opérations depuis Es^adabad jusqu'à Ilamadan sa sont déroulées de la manière suivante : Le 9 août, vers midi, lorsqu'il fut établi que^ l'ennemi, rejeté hors de la localité d'Essadabadi, tenterait de nous résister autant qu'il le pourrait dans les po-itions solidement établies au nor3 est de cette 1 ca-lit-% nos troupes, poursuivant l'ennemi, l'ont attaqué de divers côtés et. ont fait un grand nombre de prisonniers. Le 9 août, nos soldats ont livré un combat à l'ennemi dans les environs d'Essadabad; malgré une marche interrompue de 30 kilomètres, ils ont entrepris des attaques et des assauts fructueux contre les Russes, qu.i: s'étaient retranchés sur les hauteurs fortifiées, et ont ainsi donné la preuve d'une vaillance et d'une endurance dignes d'éloçes. .. Lo 10 août, au lever du jour, nos troupes ont recommencé à poursuivre l'ennemi et ont refoulé 6cn arrière-garde, composée de forts détaohements de cavalerie, par des attaques se su ©cédant jusqu'au soir vers l'est, dans la i laine de Tlama/Tan et ont pénétré dans Hamadan. Lo 10 août, au soir, nos détachements opérant sur nos ailes ont- été engagés contre do la. cavalerie ennemie, rencontrée d'ans les environs evo Iïamadan : ils ont torcé celle-ci à fuir dans la direction du nord-est. Le 11 août au matin, les troupes ennemies, postées dans la partie nord de la plaine de Ha- ment purgée de l'ennemi. Dans le secteur dfa centre, engagements entre détachements de reconnaissance seulement. Dans le secteur de l'aile gauche, une force ennemie, comprenant diverses os pèses d'armes, a a toqué nos positions établies près de éa-kiz; elle a été défaite et a dû se retirer le soir en subissant des pertes à lii suite d'une contre-attaque de nos troupes. Sur le front du Caucase, une partie des troupes opérant sur notre aile gauche a repoussé l-'ennemi, qui se tenait sur loe hauteurs si-nées au sud de Tatuan ; !es Russes ont < t'; refoulés vers lo nord sur la localité d'Ahklatte, que nous avons occupée, ainsi que la colline qui s'élève au nord de cet endroit. Dans la région au nord de Biltis, nous n'avons pas aperçu l'ennemi sur une étendue de 30 kilomètres. De la cavalerie ennemie, qui avait pénétré dans 'o village de Firavi, au nord de Musoli, a été refoulée vers le nord dans la direct-ion de K.umkum, et a laissé quelques prisonniers entre nos mains. Au centre, de petites attaques ennemies exécutées à l impro-viste ont été repoussées. Au centre et sur l'aile gaucho, activité intermittente de l'artillerie. Au cours de rencontres, les nôtres ont fait quelques prisonniers et se sont emparés de bombes et de fusils. Sur les autres fronts, rien de nouveau à s'imialet'. ' .■ t Paris, 13 août. — Officiel de 3 heures : Au nonci de la Somme, la nuit a été relativement calme. Nos troupes se sont consolidées sur le terrain conquis. Une contre-attaque venue de Combles, dirigée sur l'église et le cimetière de Maurepas, quo nous occupons, a été arrêtée par les feux de nos. mitrailleuses, qui ont infligé do fort:s portes à l'ennemi. Quatre-vingts prisonniers sont restés entre nos main6. Sur la rive droite do la Meuse, nous avons légèrement progressé au sud de Fleury. 1/ennemi^ a tenté quelques petites attaques dans la même région ; il a été aisément repoussé. L'artillerie a été très active do part et d'autre dans tout, le secteur.Aviation. — L'adjudant Lenoir a abattu son septième avion ennemi, qui est tombé près de Giocrey (Meuse) dans les lignes ennemies. Dans la nuit du 12 au 13, nos escadrilles de bombardement ont jeté l'JD obus ce gros calibre sur la gaie do Meiz-Sa-blons, les ateliers du chemin do fer Qt les casernes de Metz. • * * Paris, 13 août. — Officiel de 11 heures : Au nord de la Somme, l'ennemi n'a tenté aucuno réaction au cours do la journée. Do petits combats partiels nous ont permis de progresser sur les pentes de la croupe 109 au sud-est de Maureyias. La lutte d'artillerie continue assez violente dians les secteurs de Barlcux et do Ohaulnes. Sur la rive gauche do la Meuse*, hier en fin de journée, une forte attaque ennemie sur nos lignes au sud du bois d'Avocourt a été arrêtée par nos tdrs de barrage et par nos jets de grenades. Bombardement intermittent sur la rive droite. Sur lo reste du front, journée calme. Cet après-midi, une pièce ennemie à Lon> guo portée a tiré quatre obus do gros libre dans la direction de Nancy. * _ * * Londres, 12 août. — Officiel : Entre l'Ancre et la Somme, pas de modification.Au sud'-est d'Yprcs, l'ennemi a tenté de sortir de ses tranchées pour passer à l'attaque, mais sa tentative a échoué. » Londres, 12 août. — Officiel : Dans l'après-midi, deux hydiroavions ennemis ont survolé la- ville de Douvres et ont lancé quatre bombes qui n'ont pas causé rie dégâts. Un officier et six hommes ont ét,é légèrement blessés. Les appareils ont été mis en fuite e& ont disparu au-dessus de la mer. ♦ ♦ ♦ Rome, 12 août. — Officiel du grand quartier général : , Sur le Karst, nos troupes ont avancé hfer au delà de Le Vallone et ont conquis les versants orientaux du Nadlogcm (hauteur 212), ainsi que la cime "du CrniHrib, défendue avec acharnement par l'ennemi. Ce matin, au lever du jour, nos troupes ont occupié Oppachiaselia, en enlevant à l'ennemi 270 prisonniers, 3 canons de cam-pa.gne et une grande quantité de munitions d'artillorio de moyen et de gros calibre. Dans le secteur de Gorz, les Autrichiens qui ont reçu des renforts, continuent à résister sur la ceinture des collines qui s'élèvent à l'est de la ville, où ils sont protégés par le feu a longue portée de l'artillerie de gros calibre postée sur le haut plateau do Bairsizza. Sur lo reste du iront, duels d'artillerie ; l'ennemi travaille activement à établir dos installations de défense- Dans la vallée de la Boîte supérieure, nos troupes ont conquis une nouvelle position sur le deuxième Tofana. La nuit dernière, des aviateurs ennemis ont renouvelé leur attaque contre Grado. Il n'y a eu ni victimes, ni dégâts. * * ♦ Pétrograd, 12 août. — Officie1 •• Dans la région du cours moyen de la Sereth, nos troupes ont continué leur marche en avant vers Jezierca et poursuives l'ennemi, q,ui abandonne ses positions fortement retranchées. Dans la direction de 'Buczacz, nos vaillantes troupes, progressant sans cesse dans la région à l'ouest de cette ville, ont franchi, à certains endroits, le cours moyen du Koropiec et ont. occupé les villages do Siobowka, Tiret, Cortna et Folwarkî. Dans la direction do Monasterzyska, noua avons occupé le chemin de fer Monaster-zyska-Wytsgurki (?) en aval du secteur situé entre la Zloto-Lipa et le Narajowka, depuis les villages de Krasiejow jusqu'au village d'Uscie-Zielone. Dans le secteur ce Stanislau, nos troupe* continuent à franchir les rivières de ©ys-trz,yca - Nadworjanska et Bystrzyca - Solofe-winska.L'ennemi, qui a évacué Stanislau1, a détruit certains croisements de chemin <Ia "" *-•- ^

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