La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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06 October 1915
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s.n. 1915, 06 October. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rb6vx07k9b/
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Mercredi 6 Octobre 1915 N# 32a» nsMnasMESBC Mercredi 6 Octobre 19113 LA BELGIQUE JOURNAL QU0TÎSMEN ADMINISTRATION ET RÉDACTION qj XfZontaffne-aivsc-Her'oes-F'otag'ères, Z3Zï~£rX"FlTiT<T5S BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur lis numéro s ïo centimes Petites annonces. . . . » - » la lig- ia, fr. 0.40 Réclame avant les aanonces » — 1.08 ANNONCES Corps du journal — 4.00 Faits divers — 8.00 Nécrologie — 2 00 Aujourd'hui: SIX pages. LA GUERRE 429" jour de guerre Eu dépit des contre-attaques anglaises, les Allemands persistent dans leur oontre-often-âkive au nord de Loos. De même les lrancis déploient un eïtort opiniâtre pour ga gner du lorrain à l'est de boucliez, bier que lu. résistance acharnée de leur adver Baire y transforme en un combat mouu-triei l'assaut de la- moindre section de tranchée. Eu Champagne, après une treve d uc jour, les IVuLivUis ont repris leur mouvement oflfensif a l'extrémité orientale du front qu'ijs avaient attaqué, et speoialeunenb au nord-ouest do Vilie-sur-Tourbe. Leurs derniers assnms toutefois n'en ont» pas entraîné une notable» modification. D'une manière générale, du reste, on constate que depuis le coup initial porté par la récente offensive, les opérations restent localisées dans les nouveaux secteurs délimités le premier jour en Artois et en Champagne. Le mauvais temtps persistant n'est peut-être pas étranger à cette localisation, ni à l'absence de développement des divers engagements signalés sur les autres parties du front. Une nouvelle et assez énergique intervention de l'artillerie est annoncée notammeut dans le secteur do Rioye, aux environs de Bouchoir, sur la route d'Amiens. A pari, cette action, on ne trouve à relever que de menus incidents provoqués par la guerre de tranchées dans le* Vosges, entre le ool de Sainte-^larie et le col du Bonhomme. • • Géographiquement parlant, la situation en Russie apparaît inchangée. Les belligérants y sont, depuis quelques jours déjà, immobilisés ou à peu près le long du front de bataille, sauf eutre Dunabourg et Smorgon. Au sud de Dunabourg, les hostilités îl-téressent lo nord et le sud-est de la région riveraine du lac de Dryswiaty, puis le secteur do Widsy ; au delà, le théâtre englobe los environs de Postavvy et s'étend jusque dans la région des grands lacs do Miadsiol, Narocz et Miastro. Dans ce dernier secteur le?» opérations, qui avaient été déjà particulièrement actives en ces derniers temps, viennent do prendre un plue grand développement encore à la suite d'une offensive russe en imasses. Cette offensive, dont la percée du front Postawy-M iadzol était l'objectif, s'est étendue vers le sud-ouest par le-lac de Wtezniew jusque dans la région de Smorgon. Les Allemands considèrent comme ayant échoué ; les dépêches russes n'en parlent pas encore. Entre Smorgon et Baranowitschi, le cours de l'Oschmianka, de la Beresina, du Niémen, de la Serwetsch et de la Schara supérieure continuent, à former le tracé de la ligne de démarcation des positions respectives des belligérants. Il n'y a pas davantage de changement à noter dans le secteur do Pinsk, ul à l'est de la Styr sur le Kormia, ni sur la Pultilowka et l'ikwa, ni anfin sur la Sereth. • • * D'abondantes chutes de neige sont signalées dans les Alpes sur le Iront austro-italien. La saison s'ouvre pendant laquelle les iéfiLés et les hauts plateaux du Tyrol, des Dolomites et des Alpes caruiquea vont devenir impraticables. Il est, par suite, assez surprenant d'avoir à constater aujourd'hui un développement des hostilités non pas sur l'Isonzo, comme on eût .pu s'y attendre, mais bien sur le front du Tyrol. A l'est du Trentin, sur les plateaux de Folgario bC de Lavarone, qui dominent l'Adige à l'est de Rovereto, de mfjme qu'à l'ouest la région du Tonale, qui * s'étonÉ au iie l'Adamello, l'artillerie et i'iiu^n-italiennes se sont montrées pluik jrfnTves ; toutefois, la dépêche de Vienne ,jE|iJi ^signale cette initiative affirme qu'oUi^nMl * jfcas atteint l'objectif qu'elle s'étnji$ffiropQ£&' DANS LES BALKANS Athènes, 4 octobre : I^mbossa/ïeur français a adressé au-? /Ourd'hui au président du Conseil des mi-nistres, à Athènes, la lettre suivainBe : < ,,Par ordre de jmon gouvornement, j'ai | l'honneur de faire savoir à Votre Etxcel-i | tenoo qu'un premier corps expéditionnairei français est arrivé à Salonique et de lui déclarer en même temps que la France ef j l'Angleterre ont décidé, en tant qu'alliées j 3e la Serbie, d'envoyer des troupes à soJ secours et de rester en liaison avec elloi > Les deux puissances comptent que la Grècîï | qui leur a déjà donné tant de preuve! } 'i'ajnitié, no s'opposera pas aux mesura prises dans Pintérêt de la Serbie, dont il g Grèce est également l'allié®." { M. Venizelos, président du Conseil deJ ministres, a répondu : „J'ai l'honneur dd déclarer à Votre Eecellence que le gouver4 aement du Roi, étant resté neutre pendant la guerre européenne, ne peut consentir au! débarquement du corps signalé, qui constiJ tuerait une violation de la neutralité grec-; que et une violation d'autant plus graves qu'elle serait commise par deux grandes' puissances belligérantes1. C'est pourquoi le1 gouvernement grec a le devoir de protester ^ eontre le passage de troupes étrangères à travers le territoire hellénique. Le fait que ces troupes sont .-uniquement destinées à porter secours à la Serbie, alliée de la Grèçe, ne modifie en aucune façon la positon juridique du gouvernement grec. En fcffet, la neutralité grecque reste intacte au jx-int de vue balkanique tant que n'inter--vient pas la clause du ,,cas us fœderis",: tnêroe malgré le danger qui menace la Ser-; oie, et le maintien n'en réclame pae uni finvoi de troupes internationales." Athènes, S octobre : Le Roi a approuvé toutes les mcsuretl prise» par le gouvernement. Etant donné que M. Radoslawof a dé-J olaré que la Bulgarie n'avait pas le motiral du monde l'intention d'attaquer la Grèceif celle-ci estima qu'il lui est possible de contf tinu'T r\ maintenir son attitude de neutra*? lite année. Rome, 4 octobre ï Une conférence, à, laquelle ont pria part tous les ministres, le aous-secrétaire d*Etat aux munitions et le général Porro, spéciale* ment rappelé d'il front, a eu lieu ce matin. Il a été question notamment de la situation dans les Balkans. Sofia, 5 octobre : Les journaux sont d'accord pour déclarer que, parmi les puissances de l'Entenle, de grandes divergences de vues se «ont produites en ce qui conoerne la satisfaction à donner aux exigences bulgares. Ces divergences de vues rendront sans doute vaine toute action ultérieure de l'Ehitento auprès du gouvernement bulgare. Ce sont surtout ; la Russie et la France qui se sont opposées aux nouvelles concessions à faire à la Bulgarie et qui ont exigé l'intervention iin-médtiate do celle-ci contre la Turquie. Au reste, personne ne croit plus aujourd'hui, pas même les diplomates de l'Entente, que de nouvelles propositions ^éventuelles de celles-ci pourraient encore avoir des chances de succès. Constantinople, 4 octobre : On mande d'Athènes au ,,Tanin" : La mobilisation générale grecque, quoi qu'en disent les articles de la presse de M. Venizelos qui parlent d'enthousiasme, a été accueillie aveo indifférence par la population, celloci ne désirant pas que la Grèce se lance dans des aventures pour défendre la Serbie. Le correspondant assure que la Grèce n'a pris aucun engagement envers la Quadruple-Entente, et que le roi Constantin aurait même décliné l'offre de la France d'ouvrir un crédit de 100 millions de francs à la Grèce. Berlin, 4 octobre t D'après le „Borliner Tageblatt", les relations diplomatiques entre la Russie *ît la Bulgarie doivent être rompues aujourd'hui. Les ministres de France, d'Angleterre et d'Italie quitteront probablement Sofia, en môme temps que le ministre do Russie.Per-sonne ne croit que 1a Bulgarie se soumettra à l'ultimatum russe. On dit, dans les cercles bien informés de Sofia, que la Bulgarie repoussera l'ultimatum russe ou qu'elle n'y répondra pas du tout. On confirme d'u reste aujourd'hui même de Sofia, que la Bulgarie repousse nettement l'ultimatum do la Russie. Les représentants de la Serbie, de la France, de l'Italie et du Monténégro ont demandé leurs passeports, qui leur ont été .imiriétliarer»îeut remis.Seuls, le ministre anglais, M.OlBeirne, est resté à son poste. Siofia, 4 octobre : Le minifctro de Grèce à Sofia a eu avec M. Radoslawof une nouvelle enti-evue, qui aurait pris une tournure très amicale. Dans les milieux gouvernementaux bulgares, on affirme, de la façon la plus catégorique que la Bulgarie, d'accord avec- la Grèce et la Roumanie, désire le maintien de ses rapports de bon voisinage et qu'elle fera tout son possible pour conserver cette bonne harmonie. Lugano, 4 octobre : L'Italie se propose d'intervenir en Albanie SUR MER Christiania, 4 octobre : Le-s vapeurs do la. ligne norvégienne Ber-gen-Dronthern-Newcastle 6ont retenus depuis mercredi en Angleterre. Depuis jeudi, les correspondances d'Angleterre n'arrivent plus. Maassluis, 4 octobre : Mercredi, un croiseur auxiliaire anglais, sur le point de couler, a été remorqué à Douvres par un chalutier à vapeur. ^^aasnitz, 5 octobre : * ^Le vapeur „Svionia", de l'armement s Kunstmann, a été bombardé dimanche, vers heures de l'après-midi, près d'Arcona, par un sous-marin ennemi Le navire a %é renfloué près de Scubben Karner. Dix fmames do l'équipage ont été débarqué» à Konniger Ort ; les autres matelots sont en route pour Sassnitz. Les hommes racontent que le sous-marin avait d:abord hissé lo pavillon allemand, ^puds le pavillon anglais, et qu'à une distance de 400 à 500 mètres, il avait bombardé le vapeur sans avertissement) préalable. L'équipage est alors descendu dans les canots. DÉPÊCHÉS DIVERSES Londres, 4 octobre : Le parti socialiste anglais a décidé de demander, par voie de reierendum, l'opinion do tous ses membres sur la question de la paix. Ce référendum, qui aura lieu dans quelques jours, demandera un vote des -membres du parti sur une question très clnii-o-ment posée. Il montrera quels sont les socialistes anglais qui désirent aider activement à la continuation de la guerre et quels «ont ceux qui veulent coopérer avec le parti ouvrier indépendant à une politique pacifiste. Milan, 3 octobre : On mande de Pétrograd au „Corriere délia Sera" : Les ministres russes ont déclaré que la Douma de l'Empire ne sera pas convoquée provisoirement. Lo public croit cependant qu'elle sera réunie vors la mi-novembre. • • * Pétrograd, 3 octobre : Au conseil des ministres, le prince «Schter-hatow a déclaré qu'il ne savait rien au sujet du rétablissement de la censure préventive, dont il a <été question dans la presse. • * * Bâle, 4 octobre : Les ,,Basler NVichrichlen" annoncent qu'il est inexact que le Conseil fédéral suisse aurait protesté auprès des puissances belligérantes contre la violation du territoire helvétique par des vols d'avions. Il y aurait là un malentendu. LA GUEESE AERIENNE La guerre actuelle est la première où furent sérieusement expérimentés et utilises les dirigeables et les aéroplanes. La supériorité des aéroplanes comme nombre et variété de services rendus est aujourd'hui démontrée. Il a fallu la terrible démonstration pratique des événements militaires qui se déroulent en Europe, depuis un an, pour convaincre les adeptes des deux systèmes itivaua., peut-être môme ne sont-ils pas encore tous convaincus. Nous l'avons dit déjà, dans un précédent article; 6elon notre modeste avis, les deu* systèmes ont chacun leur utilité et leur raison d'être. Si l'aéroplane est ap<peié, par »$es qualités spéciales, à rendre des service* plus nombreux et plus variés, le dirigeable conserve toute son utilité dans certains cas spéciaux où il acquiert une grande supériorité sur l'aéroplane. Il ne semble pas que ce soit, en général, oomme engin d'attaque que l'on puisse attendre de l'aéroplane des résultats Eérieu*. et suivis; mais, pour les reconnuissanceb sommaires et les ex-ploi-ations rapides, il est d'un secours inestimable. Dans l'exploration, a la guerre, des di visions de oavalerio précèdent les années, à en v non deutc journées de marche, et explorent le terrain au devant d'elles pour découvrir l'ennemi. Cet ennemi étant dycou* vert, elles doivent constamment garder le contact et renseigner le commandant en i h< f. Or, Pëloignement du gros de 1 armée, qui ne peut être que d'une centaine de kilomètres au maximum, fait qu'il est souvent très difficile d'assurer sa liaison avec la cavalerie qui le précède. Pour un aéroplane, cent kilomètres représentent une heure de vol; eu doux heures un avion aura donc franchi la distance, apporté le renseignement et regagné son poste. Mais là se borne 6on rôle. La cavalerie d'exploration en a un autre qui la rend indispensable : elle doit non seulement découvrir l'ennemi, mais» encore gêner sa marche, empêcher sa progression en le harcelant sans cesse; elle conserve donc toute son utilité. 11 en est tout autrement pour la tiransmisfSon des ordres et des renseignements rapides, pour lesquels l'aéroplane est sans rival. Les véhicules mécaniques, quels qu'ils soient! : automobiles, motocyclettes ou vélocipèdes*, doivent emprunter les rouies; la viateur, l.ii, va droit au but et avec une rapidité incomparable. Cette incontestable supériorité do l'a)éro-pîano, qui l'a rapidement rendu indifcpen sable, est devenue ' évidente par la t 1 actuelle, qui a inaugure des fronts dvarniéo d'une iongueur abs<^ument inconnue JUSr qu'alors. D'énormes effectifs sont engagés, occupant un développement de plusieurs centaines de kilomètres. On oonuwond de suite l'impossibilité pour un cavalier de parcourir de pareilles étendues et le peu qu'il pourrait faiire, en sectionnant les distancess ne s'accomplirait qu'au prix de nombreiu et incessants périls. Un aéroplane s'acquit tera de cette tlicbe en un temps relativement très court eî. presq-ne 6ans danger, si l'on veut bien remarquer que la portée maximum d'un fusil moderne varie de 3 ,JJOO à 1,50(0 mètres, en tar vertical, et que. d'autre part, le réglage du tir de l'artillerie 6ur un objectif se déplaçant à raison do 30 mètres à la seconde, et dont la distance à la batterie qui tire est impossible à èvar luer avec quelque précision, on voit ais& ment dès lors qu'un aéroplane évoluant à une altitude supérieure à 1,500 mètres, ne court aucun risque résultant du tir dirigé contre lui. Enfin, la grande mobilité des aéroplanes, la possibilité pour eux de voler même par un vent assez fort, les rend éminemment aptes au service d'éclairours et- de transmetteurs d'ordres. Tout à l'heure, j indiquerai leur rôle possible en tant qu'engins d'attaque qui, .jusqu'à présent et [>our autant que je le sache, n'a pas été employé encore aveo toute L'efficacité et la méthode dont il me parait suseeptihle. Mais |)our arriver à dos résultats sérieux, l'appareil doit pouvoir enlever deuix passa gers, en dehors du pilote, afin de laisser à l'observateur, et éventuellement au lanceur de bombes, toute liberte d'esprit. 11 doit pouvoir emporter un poids utile de 300 kilos au moins, si l'on veut lui donner un caractère offensif. Il faut que l'un dès .passagers ait un ehamp visuel étendu, dans toutes les directions, aussi bien vers le haut que vers le bas, parce que dans les luîtes inévitables entre aéroplanes, la victoire penchera toujours du cftté de celui qui jxm.rra ne j a taras perdre de vue son adversaire. Je ne crois pas (pie chez aucun des belligérants les appareils en service, sauf ceux construits depuis la guerre, réunissent lvs condiléons indispen«aldes. Pour le service des reconnaissances, l'un '.'es plus importants qui soient pour un clief à la guerre, l'utilité de l'aéroplane s'est, peut-on dire, transformée en nécessité tellement elle s'est révélée supérieure. Rieconnaître* l'ennemi n'est pas une chose aussi simple et aussi facile qu'on le suppose généralement. Pour qu'une reconnaissance soit bien faite, d faut doux choses indispensables : que le chef ,,puisse" voir, d'abord, et ensuite qu'il „sache" vo^r. Reconnaître une troupe ne consiste pas ^eiilomeut à déterminer sa position, son effectif, la nature et le nombre des unités qui la composent, ce qui est déjà quelque chose. Tl faut encore découvrir la direction de sa marche, et, autant que possible, deviner les intentions de soi chef. Il est évident que, pour une reconnaissance aussi complète, l'aide, de la cavalerie et des unités cyclistes demeure indispensable ; mais celle do l'aéroplane no l'est pas moins. Mieux que personne un officier monté à bord d'uu appareil volant 6aura découvrir la troupe cachée dans un pli de terrain, dénombrer la colonne oui chemine par des voies cachées aux yeux des observateurs terrestres. L'expérience a démontré surabondamment la valeur incomparable de l'aéroplane pour ces sortes de missions. L'ennemi découvert, il s'agit d'avertir les troupes armées par un message aussi rapide et aussi explicite que possible. Jadis, on disposait pour cela de téléphones, de télégraphes électriques et m&ne sans fil, mais l'usage de ces auxiliaires est précaire et comporte l'obligation de traîner derrière soi de lourds et encombrants accessoires, tand»s que l'aéroplane voit et apporte lo renseignement précis et rapide. On sait quelle difficulté l'art i'iorie éprouve à régler son tir. Tirant, en effet, sur des objectifs à peu près toujours invisibles, les artilleurs sont obligés d'arroser de projectiles une étendue considérable do terrain pour avo^r quelque chance d'atteindre le but. En quelques minutes, par l'observation des points de chute de deux salves do projectiles, un aviateur a renseigné si bien lo commandant d'une batterie que lo tir rectifié sur ses indications atteint immédiatement le but. Dans un sewl vol, l'observateur aérien découvre toutes les batteries ennemies, il les repère sur une carte et rend précaire la situation des batteries à ciel ouvert. Voilà pour les services de reconnaissances, d'explorations et d'observations que les aéroplanes sont aptes à rendre en temps de .guerre, mieux et plus rapidement que les dirigeables qui ne sauraient être utilisés. Si, comme nous l'avons dit en débutant, les aéroplanes ne peuvent, comme engins d'attaque, donner sur les champs de bataille des résultats sérieux et suivis, ils sont susceptibles cependant — il convient de 10 reconnaître — d'exercer en dehors de ceux-ci ^ une action relativement importante. Pour les aviateurs il n'existe, en effet, pas de frontières ; la liberté d'évolution est complète au-dessus du pays où se tient l'ennemi. Ils peuvent donc faire des incursions au delà des troupes de première ligne et agir en arrière d'elles. Là se tiennent massées les réserves que le général garde soigneusement à l'abri des émotions de la lutte pour les lancer au moment opportun. Ces réserves peuvent être vite découvertes par l'aéroplane. Se présentant en masses coin pactes, elles offrent une cible imman- 1 quable uux projectile» aériens. Comme l'aô- t roplane est à l'abri du tir à 1,500 mètres ( de hauteur, on ne pourra lui opposer qu'un autre aéroplane; c'est dans son élément 16 qu'il faudra l'attaquer en se servant de ses propres armes et des mêmes moyens : c'est la vraie guerre aérienne. Les épiso- < des de ce genre, extrêmement dramatiques, « où la ifcience du pilote donne toute sa me- i sure, ont été jusqu'ici plutôt rares : il faut * en chercher la caise dans l'emploi de la »? guerre dite de tranchées adoptée par les divers belligérants. Certains d'entre eux ont conservé, cependant, dans de nombreuses circonstances, le modo d'attaque en masses profondes.à cerlains moment*, sans que nous ayons su que leurs adversaires aient ntilisé les aéroplanes, en escadrilles aériennes, pour les décimer ou tout au moins tenter de le faire. Mais outre les réserves et les masses profondes, il y a les ouvrages d'art. I/r-s is viaducs, les pente qui ; «en vent être détruite ; par les aéroplanes, coupant la retraite ou tout au moins interdisant tout trafic pour de longues semaines. Il y a les camps retranchés, les croisements importants do voie» ferrée», les ports, les hangars, les grandes usines, les gares et les villes qui sont à la merci des bombes ot des grenades lancées par les aviateurs, sans défense possible. Les ouvrages fortifiés n'ont pas grand'chose à craindre des projectiles tombant du ciol, la fortification moderne 1er, a mis à l'abri do l'action destructive des canons et mortiers à tir vertical, autrement puissants que les bombes lancées par un aviateur. Chaque corps d'armée a à sa disposition une section d'aéroplanes. L'artillerie dispose d'appareils volants qui no dépendent que d'elle et dont le rôle est uniquement de permettre l'observation et le réglage du tir. Enfin les divisions indépendantes de cavalerie ont, à leur service spécial, dos aviateurs qui sont les collaborateurs constants et nécessaires de la cavalerie d'exploration.Quels sont ceux des belligérants qui ont la supériorité du nombre d'aéroplanes 1 11 est absolument impossible de faire actuellement une réponse documentée à oette question. S'il fallait s'en tenir à la. situation qui existait avant la guerre, on pourrait affirmer quo cette supériorité revenait a la France, mais cotte situation a certainement été modifiée et nul ne saurait dire dans quel sens. Les nations aux prises ont dû travailler très activement-. LaquelLe détient l'avance en ee moment 1 Voilà ce que € personne ne sait exactement. Une indication va venir appuyer ce que nous disons. En Allemagne, on ne croyait pas à l'aéroplane au début de la vogue de ces appareils, mais les expériences des grandes manœuvres ayant paru concluantes, on s'est décidé énergiquetnent dans ce nàye c et, dès 19J& le prince Henri de m Prusse : c demandait *#in crédit de la somme de qua- f ; rante millions do francs pour l'aviatiotf.En » peu de temps l'Allemagne s'est créée?une c i armée aérienne. c Les systèmes de dirigeables emplovéà et e j par la France et par l'Al.emagne diffèrent j dès l'origine. Ha France, les types souldes a | et semi-rigides se partagèrent la fav«ur. c . Allemagne, le trvpe rigide triompha. \ L ) Disons, en quelques mois, ce qui caractérise ces trois tyj>es de dirigeables. Dans le tvpe dit souple, l'enveloppe jlii f ballon ne conserve sa forme que grâce ? à d la pression du gaz- qui y est enfermé. E8lo j. est faite uniquement de tissu. I c Le type.dû semi-rigide a son envelopfe aplatie à la parie inférieure, qui est maintenue à l'aide d'une armature rigide ej< tubes d'acier, afin d'obtenir une plus granœ stabilité; le reste du ballon reste soupir-. I c Les ballons de ces deuix types ne coi r servent leur forme que si le gae qui Ici v gonfle est à une pression suffisante. Le tvf>e rigide consiste en 'irno charpen'» 'i métallique qui sert de boite à un certain nombre de ballons souples gonflés de gaa hydrogène. La permanence de la forme ex- J. térieure reste assurée, quelle que soi't 1^ " pression du gaz. j Ces trois types ont leurs avantages et J' leurs inconvénients qui ont été pesé® e comparés par des spécialistes de hautecom ? pétence ; il ne nous convient pas de lei j1 discuter ici. Jusqu'à présent, on peut dire quelerôl ^ attribué théoriquement, avant les événement i e actuels, au développement de la guerre aé (. rienne, a été singulièrement exagéré pa l'imagination. I~n point reste acquis ru h lequel on comptait et qui n'a pas donné c de mécompte, à savoir : le merveilleux in*. J Ktrument 'f l'est l'aéroplane pour les recon4 naissances et* les explorations. Comme en-*» a gin d'attaque, on no lui a pas demandé c encore, Remble-t-il, tous les services qu'il es certainement susceptible de rendre. d A. L». COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués aUem&iià3 Berlin, 5 octobre. — Officiel de midi s'. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Les Anglais ont attaqué on vain a coups de grenades l'ouvrage de campagne situé au nord de Lioos. Nous leiir avons infligé à cette occasion des pertes très considérables en tués et blessés et avons capturé eu outre S0 prisonniers et deux lance-bombes. Nous avons repris hier aux Français le morceau de tranchée qu'ils avaient occupé près de la hauteur située au nord-ouest de de Givenohy; quatre lance-bombes français sont tombés en notre pouvoir. En Champagne, La région-située au nord-ouest do Souain a été exposée à une canonnade assez violente do l'enneim, qui, à en juger par certains indices, voulait attaquer. Notre artillerie l'en a empêché. Près de Vauquois, nous avons devancé l'ennemi en faisant sauter des fourneaux de mines; nous avons ainsi bouleversé de nombreuses sapes ennemies. Des aviateurs ennemis ont lancé des bombes sur la localité do IBiacheSainb-Vaast, au nord-est d'Arras. Un habitant a été tué. Il n'y a ou ni d'autres victimes, ni dégâts. Théâtre do la guerre à l'Est. Armées du maréchal von Iîindenburg v Après leurs défaites du 3 octobre, les Russes n'ont plus attaqué hier nos positions qi^avec do failles détachements qui ont été aisément repoussés. Sur le front dos autre* armées, rien à signaler. Ht * * Nous avons constaté aveo certitude que des patrouilles russes portent des casques allemands pour tromper nos soldats. Naturellement, si de tels soldats ennemis tombent en notre pouvoir, la loi martiale leur sera appliquée. • * * Vienne, 5 octobre. — Officiel d'hier ; . Front russe. La journée d'hier s'est passée sans événements particuliers. La siiuution n'a pas changé. Front italien. Sur le front du Tyrol, les Italiens ont déployé une activité plus intense, qui a abouti à des combats incessants assez im-portftms sur les plateaux de Viclgereuth e* de Lafraum. Dans la région de la Tonale, nous avons fait échouer hier soir une attaque que l'ennemi a dirigée contre le sommet de l'Al-biolo, après avoir canonné violemment nos positions ; les assaillants ont eu des pertes sanglantes. Sur les plateau de Vielgereuth, nos positions du Plaut (au nord du mont Maronia) ont été exposées depuis l'aube au tir rapide de canons ennemis do gros et moyen calibre. Dans la matinée, de faibles détachements, appartenant à l'infanterie tenue prête on vue do l'assaut, ont attaqué en vain. Le soir, l'ennemi a renouvelé sou attaque à l'aide de forces importantes, composées surtout de bersagliers et de cha^-" .seurs alpins ; elles sont arrivées à proximité de no^'obstacles. Dans la nuit, elle ont réussi à nous enlever un point d'appui ro.ranché, mais nous les en avons rejet e* après un combat acharné qui a duré jusqu'au point du jour. Toutes nos positions sont donc restées en notre pouvoir. Sur le plateau de Lafraum, notre artillerie a obligé l'infanterie ennemie, qui s avançait, à battre eu retraite en subissant de fortes pertes. Dans le secteur de Buchenstein,nous avons enrayé aussi aisément les mouvements offensifs de quelques détachements peu importants. Sur les autres fronts, rien d'important.Front du Sud-Est. Sur la Drina inférieure, il y a eu des escarmouches assez vives. Ailleurs, le calme a régné. ,---■ "CcKîmuniquéï dos armées EÏ'iéea Paris, 4 octobre. — Officiel de 15 heures : Au nord d'Arras, notre progression a oontHnuû dans le* bois de Giverichy et la 'côte 119, où nous avons occupé lo -earre-four dqs Ginq-Chemins. Lutte presque continue d'engins do tranchée-», accompagnée de canonnade de par», et d'autre, dan* la région de Queni*rçvièces et de Nouvron. En Cl*«mj>agne, bombardement réciproque aux environs de la Ferme Navarin. Deux contre-atiaquos ennemies ont été ropoussées hier soir au nord do „le Mesnil". Nuit calme sirr lo reste du front-. Une de nos oscadrillets a lancé «ur la gare Des Sablons, à Metz, une quarantaine d'obus de gros calibre. D'autres avions ont poursuivi le bombardement dos lignes, bifurcations et gares en arrière du front ennemi. Paris, 4 octobre. •— Officiel de 23 heures : En Artois, la lutte de tranchée à tranchée s'est poursuivie pendant toute la journée-sur les crêtes au sud du bois de Gi venchy. L'ennemi a pu reprendre pied au carrefour des Cinq-Chemins; il a été repoussé partout ailleurs, malgré la violence de ses contre-attaques répétées. Lutte d'artillerie et d'engins de tranchéc* particulièrement active au sud de la Somme, dans le secteur de Lihons et de Chaulne-ainsi oa'au nord de l'Aisne, dans la vallée do la Miette, et sur le canal de l'Aisne à la Marne, aux environs de Sapigneiil. Un avion ennemi a été aba'tu dans nos lignes, los deux officier» qui le montaient oaÇ été faîts prisonniers. Bn_ Champagne, l'ennemi a encore dirigé des tirs d'obus suffocants sut nos positions et notre arrière-front. Notre arlilletfie a très énergiquement riposté. Sur la lisière orientale de l'Argonne, nos bat'for i es lourdes ont pris sous leur feu une colonne ennemie en marcho do Baulny sur Apreuiont. Dans les Vosges, nous avons repouss'', , après un vif tombât, une attaque ennemie contre nos postes à l'est do QelHs-suD-Plaine. Bombardement très violent de part et d'autre à l'Hartmann»weilerko^#< Roms, 3 octobre. — Officiel du grand quartier général : Dans la montagne, où sévissent déjà des tempêtas et où la ueigs toi une en abondance, il y a eu de petits eombats sur le coi do Lugo Scuro, à la sortie do la vallée do Uewova, et sur le col de Pramosio; ces engagements se sont terminés à notre avantage.En Carinthie, dans lo 6ccteur de Tol-rnino, une attaque ennemie, dirigée contre tes positions récemment conquises par nos troupes sur la hauteur de Sauta iiaria, a été repoussce. Sur le reste du front, rien d'important no s'est produit. * • m Péirograd, 3 octobre. — Officiel! du grand état-major général : Près de Dwinsk, dans la région du chemin de fer au sud-ouest d'illuxt, l'offensive allemande a été repousjsée par notre i'eu. Sur la ligne dlacs de Meddum, de Dryswjatjy et de Boginskoje, duels d'artillerie.Dans la région de Grenzthal, à la pointe nord du lac de Dryswjaty, après avoir été bombardés par notre artillerie, las Allemands ont reculé et ont évacué lo village de Tylsha. Une tentative ennemie faite pour franchir lo Dryswjaty, entre les villages de i'cii-kany et de Juzischki, au sud du lue d'Obole, a échoue. Une partie de notre cavalerie a rejeté les Allemands hors de Borssuki, au sud du lac do Boginskoje. Un violent combat s'est- engagé près de l'ouvrage avancé de Sfcackowee, à la pointe sud du lac de Narocz ; nous uous en sommes emparés après une attaque à La ba'on-ustte. Par une contre-attaque ennemie, soutenue par l'artillerie, uous avous été rejo-ics kors de cet ouvrage ; toutefois, à la suite d'une nouvelle attaque, nous l'avons de nouveau conquis. Au cours de la première antaque, nou€ avons pris huit obu-*iers et six canons do cam.uï^ne. N"ayant pu les amener aviint la coutre-attaquo allemande, nous les avons rendus inutilisables. Au cours d'une attaque à la baïonnette, nous avons pris des positions, fortement défondues par des tranchées, près du village de Baltaguay, au noird-est du lac de Wisz-nievr.Doux attaques de l'ennemi dans la région do Swirydowicze, au sud de Smorgon, ont été repotissées et lui ont laissé de grandes pertes. Les Allemands, qui avaient franchi le Niémen prèa de Ljubtscha, au nord-est de N'owo-'Grodek, ont été repoussés sur la rivo gauche du fleuve ; iis se sout retirés m abryadonnant une centaine de tués. y.ur le Styr, dans la région de Nowo-siotki et de Kulikowisze, entre KoM çx, Tschartorysk, quelques petits combats se 6ont livrés. • * * Pétrograd, 3 octobre. — Officiel de l'état-major do l'année du Caucase : Le 1er octobre, dans la direction d'Olty, une tentative faite par des tirailleurs turcs pour prendre l'offensive entre les monts Uira Ket et Dschilgasor a échoué. Dans la région de Wan, nos troupes continuent à refouler l'ennemi à l'ouest de Wastan et, après un combat, elies se sont emparées do ces positions. La poursuite de l'ennemi, oui se retire, continue. Dépêches Diverses « Copenhague, 4 octobre : Le „Novoie Vremia" aanonce que la vaccination obligatoire est imposée dans toute ia Russie. » » * Paris, 4 octobre : L'aviateur militaire Iieiman a fait une. chute au cours d'un vol d'essai près de Chartres. Il est mort ssur lo coup. V •* * Stockholm, 4 octobre : M. Staaff, ancien président du Conseil des ministres et chef du parti progressiste, ^vient do mourir. Breskens, 4 octobre : L'aviateur anglais Boyd, lieutenant de marine, a été obligé d'atterrir sur le frn'ri-toiro hollandais, près de Nieuwvliei. Exposé uu feu des shrapnells et des fu»ils allemands, l'appareil avait été touché quatre fois. L'aviateur était indemne ; il a été in» terné. * * « Paris, 4 octobre : On annonce la mort de M. Rwmy de Gourmont. C'est un deuil pour les lettres françaises, dont M. Rcmy de Gourmont était un des représentants les plus ptsrs. « • » La Haye, 5 octobre : L'exportation du coke a été interdite. « * * Flessiugue, % octobre : Le service des paquebots entre Iloek van Ilolland et liarwich a été rétabli. « t- * Copenhague, 5 octobre : Le gouvernement- ûlleawimï a autorisé l'exportation au Danemark de produits colorants et de certains produits chimiques, à condition que ces produits soient utilisé* dans le pays et que le Conseil danois " de l'industrie garantisse l'aoeomplisscment de cette clause. * » • Colon, 4 octobre : On annonce officiellement quo 1e canal de Panama sera fermé pendant une dizaine dia jour. ^ ♦ * Paris, 4 octobre : La ohasse ne sera pas ouverte cette année en France. On se bornera, dans quelques départements, à prendre dos mesures contre le gibier, qui s'est multiplié singulièrement, notamment dans les départements de la Meuse, do Meu&e-ot-Moselle, des Vosges, de la Marne supérieure et de l'Aube. Des sangliers, chassés des terrains occupés actuellement par les troupes allemandes et françaises, se montrent on grand nombre à des endroits où jamai» ils n'evaient été aperçus auparavant et y font de grands dégâts. -

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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