La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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05 October 1915
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s.n. 1915, 05 October. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/w37kp7wc0c/3
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LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION JOURNAL QUOTIDIEN ( Réclame avant les annonces . — 1.00 Qi. Montaçrne- auic-Herbes-Potasrères, BRZJZJ3JLLE3 ANNONCES | CorPs du journal — 4.00 BUREAUX.DE 9 à 17 HEURES ^ Faits divers ....... - 8 00 Jos. MORESSÉE, Directeur LE NUMERO g 1Q CE M S l!Vm,S ^ ^ ^ . . • ■ .^ ■ . .. ~ ' 0 Aujourd'hui: SIX. pagres. TTspr 428= joui* de guerre Au nord de Loos, les attaques suivies los Allemands ont provoqué des eontre-lutaqiw» anglaises. Artois, le» Frai> jais oouûnucait. à ko montrer actifs à L'osu do Souciiez et de Neuville, où leurs nouvelles positions sont- l'objet d'une violente canonnade. En Champagne aussi c est i'aitiliierio qui a joué, de part et d'autre, ,o grand rôle. IViufautarie n'est guère in-:ervenue qu'au nord de Lo Mesml et au iord-ouost de Ville-sur-Tourbe. Encore est-ce le façon pdutôt peu suivie. La canonnadte > également été intense dans le secteur de ierry-au-vjtîac. En Lorraine, les Allemands ont envoyé tivers détach«nents on reconnaissance -, las >remiers se sont dirigés sur la ligne Mon-lel-Sorneville, au nord-ouest de Bozange-a-Grande, et le dernier, qui comptait un fros effectif, a été rencontré dans la fore* ia Parroy, au nord-est de Lunéville. Rion autre de saillant n'est survenu sut e front dans 1'Ouoet. • ♦ * En Russie, l'activité des belligérante s'eit risib>ement att/énuée depuis quelques jours : kï n'est que dans le secteur de Kouki, sur a rive orientale de la S.tyr, que les opéra-ions ont conservé une certaine ampleur. La irossion des a rouées von Linsingen y a ►bligé les liusses à évacuer la rive gauche tu Kormin. Le Kormin, qui prend sa source à une ïizaino de kilomètres au nord-ouest de De-•aslino, coule du sud au nord, parallèlement au Goryn, pour aller se jeter dans la ityr près Co Czartoryak, à 20 kilomètax* lu nord-est de Kolki. * ♦ ♦ Tandis que le long des sections montagneuses du front austro-italien l'activité des >el[i gérants* continue à décroître, les opéra-ions reprennent au contraire de l'ampleur ur riaonzo. Les Autrichiens ont très co-jieusement bombardé toute la ligne dos posions établies par leurs adversaires depuis o mont Rorabon, qui s'élève au nord do Flitsch, jusqu'à la région du Karst qui sompresid ie plateau de Doberdo. Contre ce >lateau, les Italiens ont recommencé leurs ittaqucs. Les mouvements de troupes et lo trafic intenso des chemins de fer italiens signalés r>ar les Autrichiens en arrière du front ndiquent peut-être qu'une nouvelle offen-livc se prépare contre le plateau de Do->erdo, qui a déjà vu se dérouler tant de onibats meurtriers. « * « N03 lecteurs ira iveront ci-oontre le texte e l'ultimatum remis au gouvernement bul-are par l'ambassadeur de Russie à Sofia. )et ultimatum va, sans nul doute, déclan-her les grandes opérations militaires que, ©puis longtemps déjà, on voit poindre à horizon dans les Balkans et qui 6ont de-ronues inévitables depuis que la politique o la Bulgarie a nettement évolué vers les puissances centrales. Le Budget Anglais RECETTES . . 305,000,000 £. DEPENSES . . 1,560,000,000 £ Jamais, peut-être, un budget anglais ne fui d'une si éblouissante clarté que celui ïue le ministre Mac lxenna vient do présenter . au Parlement. Les données générales. en sont si simples, si peu cou» o liguées quo même le moins initié aux choses nidgétrures y voit parfaitement clair et est k cidme de se former une idée exacte de la lituation financière de l'Angleterre. l>'un côté, as dépenses prévues : i,590,(XX),aX) de £, tëpnssam de 450,OX),000 de £ les oonjeo-wres ; d'airere part, les recettes : 300 mil-Lons de £, soit un déficit d'environ l mil-ion 300, ooo £ qu'il sagLra de couvrir. Quant on en est venu & jongler à ce oint avec les millions de livres sterling, ïs 305,0fj0/x)0 de £ qu'accusent dots rosîtes nous apparaissent coinino une somme ssez insignifiante, doublions pas oopen-ant, et notons pour mémoire, qu'avant la uerro les recettes n'atteignirent jamais Ou,OO.J,(XK) de X, de sorte quo le nouvel ffort à accomplir peut nous paraître gigau-esque. Toutefois, il faut croire que ie gou-'ernement se fait une très haute idée de la lapacité du peupae anglais, puisqu'il nous aissé entrevoir que la pompe aspirante n'a )as encore atteint lo fond des poches des j contribuables, et que M. Mac Kenna a encore quelques surprises dans son sac, qu'il sortira au moment opportun. Le peuple anglais, au surplus, no se montre pus trop surpris de ces exigences. 11 sait que les sirconstances ont enangé quelque peu depuis novembre 1914, alors qu'on esti-nait les frais journaliers de la guerre à KX),000 X, tandis "qu'actuellememi ils atteâ-înent £ a 5,000,000 £, y com- )ris les avances aux Alliés. V oioi ^'ailleurs quelques chiffres intéressants : " lo produit des contri'butions anglaises, estimé à 387,00 >,000 de £ pour 'an 191G-191T, représente environ 16 p. c. >u revenu national de l'Angleterre* On sait [ue [rendant les guerres napolooniennes cette >roporidon atteignit 25 i». o. du revenu. Il aut dire à la louange de M. Mac Kenna [ue la répartition des nouvelles charges a to faite avec un juste disfM2rn<janent entre es différentes classes sociales. Ainsi les louveaùx impôts se divisent en quatre groupes, dont deux directs et deux indi-ects.l^ineome-tax et le super-tax est augmenté on °M ®0I',fô Q11^ le«> revenus de ,000 £ — et ys foisonnent — céderont" kUT>j ° 111X0 somnne annuelle de 32,000- £. a^e P^rti los salaires élevés permet-au de faire supporter une partie des barges par la masse ouvrière, il a été roposKô des impôts indirects" sur le thé, le ucre, le cacao, le tabac et d'autres arti- p ^^se^niatiion journalière. Pour couper court aux commentaires et calmer l'effervescence que pourrait susciter cette mesure, lo gouvernement impose lourdement les exploitations industrielles qui, grâce à la guerre, réalisent des bénéfices importants. -Ceci témoigne de la part de M. Mac Kenna d'une audace et d'un tact dont on lui saura gré. En effet, tous ces négociants, industriels et agences quelconques céderont à l'Etat 50 p. c. de tous les bénéfices dépassant lo chiffre correspondant de 1914 qu'ils réaliseront au cours de cette année. On sait que ces bénéfices ont été — di-6ons le mot — quelque peu scandaleux, et qu'ils furent d'ailleurs le point do départ ^ ou le prétexte de tous les conflits ouvriers 8 qui. depuis lo commencement des hostilités, donnèrent tant de tablature au gouverne-5t ment anglais. ** Et les exigences ouvrières nous étonne-L" ront d'autant moins quand nous saurons 11 quo le gouvernement lui-mCme estime grosso ° modo à 60,000,000 de £ les superbénéfices k réalisés en une année par les fournisseurs e de l'arnaée et do la marine. Disons encore que le quatrième groupe ® d'impôts nouveaux constitue un renonce-s ment virtuel à la politique libre-échangiste " de l'Angleterre, puisqu'il institue des droits " d'entrée considérables sur les autos, les i films cinématographiques, etc., qui attei-* gnent jusqu'à 33 p. c. do la valeur. 1 DANS LES BALKANS ! Pétrograd, 4 octobre : ' \Jambassadeur russe à Sofia a ét?é charge de transmettre sur-le-champ à M- Radosla-wof, président du Conseil dos ministres bul-^ gare, 1a note suivant» : —r Ijes événements qui se déroulent actuellement) en Bulgarie témoignent de la résolution formelle prise j»ar le gouvernement : \ du roi Ferdinand de remettre le sort de son pays entre les mains de l'Allemagne. La présence d'officiers allemands et autrichiens au ministère de la guerre et dans les états-majors do l'armée, La concentration de troupes dans les territoires frontières t>evl>e et le large appui financier que lo Calmiet ~ de -Sofia a accepté de la part do nos 8 ennemis ne laissent plus do doute luant au ^ but des préparatifs militaires actuels potr-r suivis par le gouvernement bulgare. Sx*s pftis«ances do l'Entente, qui ont pris à ~ ooaur la réalisation de l'idéal du peuple bul-5 gare, ont fait remarquer, à plusieurs re-? prises, à M. Radoslawof, qu'elles consid^re-l raient toute action hostile à la Serbie ^ oomme dirigée contre elles mêmes. Los a-> 3 sUranoes données par le président du Ca t-uet bulgare en réponse i ces àverfe&setûftjti 5 sont démenties par les faits. Le roprosen-J tant de la Russie — qui est liée à la \'w\-gario pitr le souvenir impérissable de la li-" bération de la Bulgarie du joug turc — ne j peut approuver, par sa présence, les préparatifs faits pour perpétrer une attaque fratricide contre un peuple slave et contre un allié. C'est pourquoi l'ambassadeur russe a reçu l'ordre de quitter la Bulgarie avec tout!, le personnel de l'ambassade et les consulats, si le gouvernement bulgare ne rompt pas endéans les vingt-quatre heures ses re-' lotions avec les ennemis de la cause slave ' et de la Russie, et si elle n'éloigne pas» i "- , , méSiatement les officiers qui appartiennent ' aux armées des Etats qui sont en guerre avec les puissances de l'Entente. Paris, 3 octobre : On mande de Sofia au „Temps" que le < gouvernement bulgare essaie, se disant d'accord avec les puissances centrales, de con- i clicre une entente avec la Roumanie et avec i la Grèce. Dans les milieux gouvernenu-n- i taux, on assure qttô ces négociations abou-( tiront prochainement. Sofia# 3 octobre : * On annonce que lo gouvernement répon- ' dra incessamment à la dernière note do la <^uiû<iru pie- En tente. 1 Sofia, 3 octobre : Cinq mille Macédoniens qui avaient été | enrôlés dans l'armée serbe ont passé la , frontière ces derniers jours pour entrer j dans l'année bulgare. Un certain nombre , do Macédoniens faisant partie de l'armée < grecque ont également passé on Bulgarie. ] Une centaine de • soldats, serbes et deux ; officiers français ont franchi la frontière : bulgare et ont été désarmés. Paris, 4 octobre : D'après le „Tomps", los déclarations des ' représentants des puissances de la Qi^adrit-pie-Entente à Sofia sont connues comme | ^uit : — Si la mobilisation bulgare cache une , attitude agressive de la Bulgarie au-: oôfcé*, | de nos ennemis, nous sommas décidés à donner à nos ami.-; des Balkans tout le se- j cours don't nous disposons, de la manière qui leuT sera la plus utile et d'accord entre nous, sans restriction et sans réserve j d'aucune espèce." Sofia, 4 octobre : M. Radoslawof a fait la ^déclaration sni- < vante à une délégation de * stivmbouloviKtos < qui l'interrogeaient sur la situation : < — Nous sommas fondés r r-sfr rer que I la situation du pays deviendra plus favo- ( rable qu'auparavant. La Bulgari- étuudra son domaine vers lo nord-ouest eé ve.s le s-ud. Nos relations avec la Roumanie so -.t cordiales. Lé conflit qui avait surgi eniru ^ la Roumanie o: les puissft4«e»:.^àitraies e t déjà terminé. La Roumanie re t-Ta ne t e pondant l'offensive d<» puissances central<« oontre la Serbie, m^roa si de nouvelle» complications se produisaient dans les Balkans. Le gouvernement roumain a déclaré qu'il se désintéressait des affaires de la Serbie. L'attitude de la Grèce 6cra la même que celle de la Roumanie pendant l'offensive des armées austro-allemandes coi tie la Serbie," SUR MER Amsterdam, 3 octobre : Le service de navigation est rétabli entre l'Angleterre et la Hollande. Christiania, 3 octobre : i Le vapeur norvégien „Tyne Brange", jaugeant 2,200 tonnes, a coulé près d'Ar- ! changel, à la suite d'une collision. 11 était t i assui'é pour 350.000 couronne^ < DEPECHES PlYmUb Londres, 3 octobre : V.endredi soir sont entrées en vigueur les nouvelles mesures prescrites 'pour l'éclairage des rues et des braiments de la capi-tale.Les taxis no sont plus éclairés 6ur les oôtiùs, et leur lumière rayonne uniquement à l'avant, ce qui rend assez difficile aux , passants de les éviter. j i Sur les omnibus, les vqvageurs comptent , malaisément leur monnaie. « « * Ijondres, 3 octobre : , La Chambre des communes s'est ajournéo au 12 octobre pour donner à M. Mac Kenna le temps d'élaborer la loi des finances*, * * * La Haye, 3 octobre : Le 9 août dernier, un aviateur anglais, faisant erreur au sujet do l'endroit) au-dessus duquel il se trouvait, a jeté des bombes à. proximité du port de Cadzaud. Le gouvernement anglais, après enquête, vient d'exprimer ses regrets au gouvernement néerlandais et offre do payer tous tes dégâts qui ont été occasiounée-* * • New-York, 3 octobre : Le comte Borustortf vient do remettre à M. Lansing une nouvelle note de l'Aile- 1 magne. On dit que cette note formera une base raisonnable pour aplanir lo différend au sujet de 1',,Arabie". • * * Paris, 3 octobre : i M. Bark, ministre dies finances russe, est' arrivé hier à Paris, venant do Londres. c * Pénrograd, 3 octobre : î^e conseil ministres qui s'est tenu au quartier général, sous la tente du Tsar, a discuté les mesures à prendre pour arriver à une collaboration plus intime eut; e les administration s mil ir aires et civiles. On s'est également occupé de l'évacuation des territoires menxtcés et des résuit..te du Congrès dos semstwos et des villes tenu i\ M>>s- , cou. 11 a été décide que, provis*>ir<n»ent, lo T.-iar ne recevrait p;'.s la députatiou de <50 Congrès. On n'a pas prie en o msid ration la demanda do certaines classes de la population qui désirent voir la Douma de l'Empire convoquée avant la date fixée et 1 qui demandent de* modifications à la composition du- ministère, La majorité des ministres étant d'avis que si l'on discutait de».> questions de ee genre, ce fait pourrait.,donner l'impression qu'il existe de-- divergeai" . do vues entre eux. ^ Lo Conseil a été unarumement d'avis. A des mesures «iévières devraient tire s contre U?» Bulgarie, à laquelle on devrait, éventuellement envoyer un ulfeigrmtsizo^ Rentrés du grand quartier jgenéaiîi à Pétrograd», plusieurs ministres ont Irvi^icnient délibéré au ministère de l'agricâît'uro. Les Faits dit Jour Pour les manchots, nombreux, hélas ! partout où la guerre sévit, on vient île mettre en usage, on Allemagne, un iivshrt-ment très ingénieux. Couteau et fourchette sont réunis en un seul instrument de Ip forme des ciseiiux. En le fermant, on fait glisser le couteau entre les dents de la fourchette, et il découpe rapidement les aliments. D'un coup soc, d'une seule imiin, l'instrument peut être transformé on* fourchette, et un autre mouvement, aussi simple à exécuter, on refait un couteau à découper. M. Iiudson Maxim & fait dernièrement des déclarations intéressantes sur le rôle des explosifs dans ia guerre actuelle. Elles sont, ca partie, publiées dans les joumaujt américains. Il a dit ceci notamment : / „ Cette guerre e«st une guerre d'expio«ifft. Les fortifications modernes ne peuvent pà« leur résister, et les principaux succès sont porter à leur actif. Pour donner uè'e idée des énormes quantités de produits chimiques qui sont nécessaires a la fabrication des explosifs, il suffit de remarquer que nombre de ces produits ont renchéri de < od ! à 500 p. c. et mên)â piu«. Il y en a dont les prix ont monté de 13 1/2 cent* à < I dollar' 2ï) cemts. Quoique lo chiffre des < fabriques travaillant pour les besoihs de la guerre ait décuplé en Amérique, les Américains ne pourront fournir que 2 p. c. 1 des explosifs indispensables aux A.l'iés. Un 1 ami d'Angleterre m'a demandé demi«tement ' par efiliîe si je pou va? ' placer une corn- > mande d'un million de fusils. Il m'a fallu répondre <m'aucune fabrique américaine ne pourrait fjrfre ia première livraison avant un an et qu'il faudrait teois ans pcfur exé- 1 cuter toute la commande. Les Alliés, paient actuellement des prix trois à cinq fois plus forts qu'au temps de paix... Si l'on considère que le nombre des hommee ^oooupés , a la fabrie-alion du matériel de guerre, des , munitions, des automobiles, des wagons, , dos télégraphes, etc., est dix fois pins élevé quo celui des soldats au front, on -peut se faire une idée approximative de ; l'effort énorme quo l'industrie fournit actuellement." "M. Ribot, ministre des finances devla Ré-piïblique, vient de déposer un projet? de loi sur le régime de l'alcool, qui, asfire-t-il, n'a pas été uniquement inspiré par dés considérations fiscales, cor ,,la question de l'alcoolisme, est un des problèmes les plus . inquiétants de notre époque". M. Ribot n'a pas voulu' recourir au monopole, parce que ce système un peti sua- i pli s te se heurterait en France à des i des spéciaux, mais il n'a pas hésité à supprimer lo privilège des ,,bouilleurs de-;.crû", 1 institution à laquelle on n'avait pa* encore osé toucher. On sait que co privilège fameux consiste dans la faculté pour le propriétaire ou le fermier de distiller H de consommer 6ur place, en franchise, déclaration et en dehors de tout contrôle, les produits provenant excusivement de sa récolte.Le tarif unifié proposé par lo ministre des finances est de cinq cents francs rl'heo tolitre d'alcool pur. il. Ribot calcule, que i la consommation tombera h l million d'hectolitres et que le produit de l'impôt pourra donc atteindre fioO millions de francr j COMMUNiQU ÉS .OFFICIE LS es CommuiiiG nés alicmcvîids ii- I ^ (Berlin, 4 octobre. — Officiel de midi : es Théâtre do la guerre à l'Ouest. Dt (Hier matin, oinq moniteurs se sont mon lx très devant Zeoorugge et ont oanonné 6an | succès le littoral. Trois habitants ont ét taés. Notre artiileaâo de la côté a atteint c endommagé sérieusement un. des moniteurs qui a du être pris à la remorque pou . 6J éloigner. ia Au nord do Loos, où. los Anglais on touté vainement la nuit d'assaillir notr position à l'ouest d'Haisnes, nos travau: d'attaque ont fait de nouveaux progrès. Au sud dh ruisseau de Souchez, les Irai yais ont réussi à se mai^ieinr dune n (Jb moroeau de tranchée près de la liau'.cnr si u. tu»ie au' nord-ouest de Givenchy. Au sud d ni cotte hauteur, nous avons repoussé des ai at taques françaises. Au nord-est de Neuville é- nous avons reconquis les 40 mètres do trac chée abandonnés hier. En Champagne, hier après-midi, les iFiar çais ont attaqué vainement au nord-ouest d à Massiges et do Ville-sur-Tour.be. Nous avon e- dirigé un feu concentrique sur leurs grou ie pements. Au nord-ouest de Ville-sur-Tourbc xd une forte attaque nocturne do l'ennemi s e* écroulée sous le feu do notre artillerie f de nos mitrailleuses ; les assaillants on subi de lourdes pertes. st Un de nos dirigeables, a bombardé eett nuit avec un suciiès visible la gare d Châlons, qui est lo lieu principal de ras senblement des troupes françaises envoyée n comme renforts en Champagne. F' Théâtre de la guerre à l'Est. 0 Armées du maréchal von Hindenburg : Tk Après une canonnade préparatoire inten**: œ les Russes ont) attaqué hier eai ramas serré i- sur tout le front entre Postawy et Smoi s- gon; leur offensive s'est écroulée, laarcau t, s^nt da-i pertes exce^itionnelleuient élevées le Des opérations partielles qu'ils ont e .tv [v. prises la nuit, n'ont pas mieux réussi. A la sud-ouest de Lennewaden (sur la D^aa) lo nous avons également repoussé une att^qu ot do l'ennemi. j- Sur lie front de.s aùtres armées la situa i- «ion n'ajss.fhâBffiS, As * * a-WpWiiiwt. f'-~ ^'Berlin, S octobre. — Officiel : . Depuis quelque semps, La coTr.nianrtemc-j £ ' i^siij*ârieur do l'armée a cennaismnoè d ^ Al^rrdre du jotu* suivant du général fran;oi lt •— O^wvl quaî-Iier gérîîral de l'aiméo d e l'OumJ., êL fc-onajor 3, bureau 8, n9 5Gî ^ 17 6€<pt2ïabre 3 915; Seoret. Aux généraux commandants, La mentalité des troiipcs et leur esprît d saerxfrOfj forment les conditions essentielle du succè» d'une ofifenâive. Ijo soldat frar j° çais se Ixvt d'autant plus vailhimment qu' oomjjrend. mieiwL l'importance des opôratio oi'fonsives auxquelles il participe ei> qu'il ! pliîjs de confiance dans les plans din r^: le chefs. 11 importe donc que d>s aujourd'ht i_j_ les officiers de toi is grades instruisent lem: subordonnés des conditions favorables dxin lesqueiw-W s'effectuera la prochaine offensiv fi'anyiaise. lies points suivant» doivent ôtr connus do tous : 1* Prendre l'offensive est pour nous un , nécessité 6i nous voulons chiisser le^ Aile a" mai» te hors do Francs. Nous libéreron 1 ainsi nos compiitriotes asservis depf ii* dou* lî mois et touti ensemble nous arracherons' | l'ennemi la }x)sses.iion précieuse de la pua tie ooouimSo de notire territoire. En outr< une brrllanto victoire sur les Allemand yg excitera les peuples neutres à se décider e t noïre faveur et foroora l'ennemi à ralenti f son action contre l'armée russe pour fair l? face à nota-e attaque. 2° Toit a été préparé pour que nou sryon& en mesure de prendre l'offensiv avoc des forces importajites et des moyen puissants. I-a valeur sans cesse accrue de lf- ouvrages d<) défense de iweihière lign< i- l'emploi sur la ligne de bataille de troupe >n territoriales en nombre de plus esi "piu m considérable et l'arrivée des forces anglaise ie débarquées en France, ont permis aux oou a mandement supérieur do retirer du fron à et de tenir prâtes pour l'attaque un nomlyr « de divisions dont les effectifs sont équiva la lents à ceux de plusieurs aimées. (Jo. foi ^ ces, ainsi que cdles maintenues sur le fron1 c< disposent d'un nouvel et complot ouiiHag n* de guerre. Lo nombre des mitrailleuses lt été plus que doublé, les oanons do camp? gne ont été, au fur et à mesure qu'il u s'usaient, remprlac^s par des oanons neuf* ie ert ils disposeni d'un stoeà: import^mtl do îm nitions. La colonne des automobiles a ét angmenitéo aussi bion pour le ravitaillqmeo que pour les transports de troupes. L'ai tillerie de gros calibre, l'instrument) lo plu !R important de l'offensive, a été l'objet d'ei }' forts incessants : un nombre consid^rabl ^ de Ixittones de gros calibre a été réuni i est txîiiu prêt ei< vue de>. opérations pre 5' chaiines. Le stock de^ munitions prévu pou é la consommation quotidienne de chaque oa 5® non dépasse los proportions de l'usage qr ri en a jamais été fait. " o" Le moment, actuel est spécialement ot portun pour une offensive générale. D\m ï>art, les armées de Kitchener ont termin . leur débarquement en France, et d'autr cn part les Allemands ont retiré do noti L*> front, durant les derniers mois, des force J" qu'il leur fallait utiliser sur le front rus6< ^ Les Allemands ne disposent que d'une r< 10 serve restreinte derrière le mince front d leurs positions do tranchées. i> 4" I/offensiv^ doit être générale. Eïl a- comportera pUtswars grandes attaques s: v multanées qui se feront sur de vastes fronts p- les troupes anglaises y prendront part ave \ des farces importantes et les troupes brttge •0 Y participeront de leur côté. Dès que Ver nem'i sera ébranlé, les troupes massées su (V la partie du front demeuré jusqu'ici inact attnqueroiat à leur tour, pour compléter 1 déroute et foroer l'ennemi à la retraite. ] ne s'agira j.>as seulement, pour les trou,'*1 , qui attaquercmt, de prendre les première °* tranchées ennemies, mais d'avancer san trevo, de jour et de nuit, pour arriver a rû delà de La deuxième et do la troisième lixrn< ^ jtv*qtî'au ter nain lil>rc. I/i cavalette ]i<irt: ie ciy>era à l'offensive pour mettre à profit, c- longue distance, le succès de Vinfanterie l'a Jja simultanéité des attaques, leur impétuc jsîté cfe leur extension empêcheront t^inen: —* ■—————*———■ pSa re3oncentrer ses réserves d'imanfetie et d'artillerie comme il a réussi à lo faire* ; près d'Arras : dès lors, le succès sera assuré.| portant ces instructions à la connais- ^ sance dos troupes, on ne manquera pas d ttiover jour esprit à la hauteur (fc lft % u-eho qu'on qx ige d'elles. 11 est donc abso* ^ lument néoe^saire que la communication leaç 1 en soit faite avec prudence et persuasion. J OFFRE. Le oommandant d'un régiment français u t fait à cet ordre du jour l'ajoute ci-après : ^ — Le colonel porte cet ordre du jour à la connaissance des commandants do bâta-il. k 3 ions et de compagnies, e5 les prie de mettre - i à profit, îXindant laur service, dams les tran-L"; cîiéos et dans les oamps, toutes los ocoa- I • sions de faire comprendre à leurs hommes • ' que les efforts qu'on leur demande peuvent r • être oouronnés d'un tel suooôs que la guerre -i soit finie à bref délai et d'un seul coup. ,J Lorsque commencera l'offensive annoncée, A tous devront y mettre la force, l'énergie et * la bravoure nécessaires pour atteindre co -I brillant résiliât. Il nous faut percer les 2| lignes et marcher de l'avant malgré tout... 5 (Le reste du toi:te est incompréhensible.)" J Cet oi-dro du jour du général Joffrc J trouve un intéressant complément dans la s; dcûlaration suivante du commandant de di-^ vision do la garde anglaise, déclaration | tombée entre les mains des Allemande lo 25 septembre 1915 : 3 Ordre du jour de la division de la garde, ^ A la veille de la plus grande bataille du ' tous les temps, lo commandant de la divi-^ sion de la garde souhaite beaucoup de Schauce à «es troupes. Il n'a rien a ajouter aux paroles enflammées du général c-om- 1 mandant, u4-ûs que chacun envisage doao; \ clioses : 1* que de l'issue de cette bataille dé[«nd le sort des générations anglaises fu>- - tuc-es; 2* qu'on fonde les plus grands es-. poirs sur la division de la garde. Efcan'. soldait de la garde, où il a trente ans de _ service, il saH qu'il ne doit pas en dire davantage. Ixvrd UAVAN. » 2 11 résulte tout d'abord de ces deutx documente qu'on trompe outrageusement le pn- - blie, on lui réitérant, après l'échec qu'a, subi d^ins son but essentiel l'att-îique du 2-5 septembre, l'assurance que l'arrêt qui s'est produit dans le premier mouvement \ était prévu et voulu par le haut commandera ment des armées anglaisé et française, s Uot ordre du jour donne encore licru à d'autres constatations. Le but de l'offensive 0 était do repoussa les Allemands hors do ^ France. Or, le résultat en. a été quo silt un ^ front d'environ 810 kilomètres, les troupes allemandes ont été, en un point s«ir 23 kilo- -inèires ot en un autre point sur J.2 feiio-0 mètres do largeur — encore, en ce dernier point, n'est-ce point à la suite d(-l'effort des j soldats anglais, mais bien grâce à la sur-g -prise résultée d'une attaque avec obus à gaz ~v rejetées de leur première ligne dans u leur seconde., mais non pas dans leur der-\ nièno ligne de défense. a D'après di-s évaluations modérées, les ^ périr* françaises en morts, blessés eu pri-a sonniei's s'élèvent au moins à 130,000 hoo g mes et celles des Anglais à (\WV>; celles des Allemands n'atteignent pas mcane uçi e cinquième du nombre total des pertes de > l'ennemi. s Après cela, nous no discuterons pas le e point de savoir ai nos adversaires ont eft- * coro des chances d'atteindre leur but final. En tout état de cause» leur succès, obtenu '*> par des forces six ou sept fois supérieures s on nombre et préparées par un travail de II longs mois, avec la collaboration des fa-r briques do matériel do guerre de la moitij 0 du monde, y compris l'Amérique, est im s Miccès local et ne peut être considéré comme une brillante victoire. Moins encore peuttil ^ être question do dire que l'offqnsive noos 3 ait forcés à faire quoi que co soit qui ne fût pas dans nos projets, et notamment fie :i conformer à ses résultats lo plan de nos s opérations contre l'armée russe. s Sauf qu'une division prête à quitter le , front au moment où commençait l'offensive t a regiu l'ordre d'y rester et qu'une aute© 0 qui était dirigée vers ce front a dû aller la - remplacer à son beu do destination; l'offen-" sivo n'a point obligé la direction supérieure -i de l'armée allemande à nti:i. er, fût-ce un seul 3 homme, d'une autre manière que celle qu'elle 1 avait décidée depuis longtemps. De plus, l'offensive ennemie n'a pas été 5 continuée sans trêve, do jour ot do nuit, et '' elle n'a réussi jusqu'à prés'pmt à déspas-z 6er, sur n'importe quel point du front, no-t tre deuxième ligne de défense. Enfin, elle n© nous a pas empêchés de diriger les mouvements denosi réserves, avec la m fane ' sfireté exactement et la m&mie efficacité que ô lors de l'offensive du moi,s do mai au nord * d'Arras. ... r ^ t, « r Berlin, 4 octobre. — Officiel : Le 2 octobre, devant La Panne, deux i moniteurs anglais ont été endommagés par les bombes de nos avions. •• * 6 » ♦ é Vienne, 4 octobre. — Officiel d'hier : 3 Front russe. 0 Hier, l'ennemi, épuisé par ses nombreuses 5 attaques du jour précédent et les fortes 5* pertes qu'elles lui ont causées, a évacué ia | rive ouest du Kormin inférieur. 3 Ailleurs, sur lo front du nord-est,, pas de changement et rien de particulier à signaler.Front italien. c Hier, avant l'aube, les Italiens 6e sont s groupés en vue de tenter une attaque assez r importante contre le secteur nord-ouest du r plateau de Doberdo. Notre artillerie a sur-f pris ces groupements et les a dispersés * presque tous. C'est ainsi que se termina 1 .aussi l'attaque d'un bataillon ennemi Fur s -la route de Sdraussina à San Mnrtino. l'ne l juitro attaque entreprise vers midi a été s .-également repoussée. J1 A l'est de Redipugiia, d'autre tentatives . italiennes ont échoué do même. Certains mouvements de troupes derrière le front ennemi et la circulation active des trains » sur les chemins de fer vénitiens n'ont pu i échapper à notre attention* Sur le restant du front sud-ouest, lien d'important. Front du Sud-Est. Rien de nouveau. Ve* Oonsfeantinoplo, 4 octobre. — Officiel du grand quartier général : •_ Sur le front des Dardanelles, rien d'im-~ portant à signaler ; il n'y a ou que des ^, combats entre patrouilles et, comme d^habi-tudo, dos canonnades et dt* fusillades. Le 2 octobre, près de Sedd-ul-Bahr, nous ion. avons détruit une mine ^ennemie en faisant sauter un fourneau do mine devant notre " aile droite. « a Sur les autres fronts, rien d'importants, is : o £iïC Communiques des arm&es aliiée^ ittre ■an- Paris, 3 ootobra. — Officiel de 15 heures : >oa- Entre Souchez et le bois de G-iveaiohy^ n<js l'ennemi a tenté, à quatre reprises, de re-'ent ®rendro à la grenade quelque» portions des irre tranchées qu'il a perdue# ; il a été partout Repoussé. Eh Champagne, une contre-attaque enne^ 1 ^ mie contre les positions conquises par nous 00 le 1er octobre au nord de ,,lo Mesnil" a été J,?s éga&ment rejetée. L'ennemi a bombivrdé l'ar-1 rière de notre front, particulièrement dans y ^ la vallée de 1a Suippe, touj<Ajrs avec des j'0 obus suffooûiita. Notre artillerie a pris à S° partie les batteries adverses et en a ré-t.( duit plusieurs au silence. La nuit a été calme sur le reste du 10 front. f • * rde. Paris, 3 octobre. — Officiel de 23 heures : En Artois, nous avoua progressé en en-levant un blockhaus et des retranchemente ^ au sud du bois de ■ Givenchy. ltet Bombardement réciproque assez violent om* au de la domine, îiux environs de uno: Beaufort et .Bcnchoir, ainsi que sur le allé ^1>ont c'° Champagne et dans l'Argonne, au nord de la l>uazée. Dans les Vosges, l'ennemi a tenté, sans an». Parveu^*' à6 diriger dos jets de liquide ^ enflammé sur nos tranchées du Violu, entre i^c le col df3 Sain te-Marie et lo ool du Bonhomme. Nous avons riiwsté en boulovei'-^ s.ùit ses travaux de mines par un camouflet efficace. >°u- Un groupe de nos avions a bombardé ce l*i- matin la gare, le pont du chemin de fer et lu'a- bâtiments militaires de Luxembourg. du t » * ^ Londres, 2 octobre. — liapport du ma-V réchal sir John Ft<- -h : ! Hier soir, nona avons entrepris une attar v que qui a atteiiit lo but qui i.ui était assi-. grié, c'est-à-dire la reprise à l'ennemi ne deux tranchées à l'ouest de la ft>sse n° 8, 0 dont il était maître- depuis le 26 juillet. un Aucun fait important ne s'est produit sur* ipeS; reste t]u îlo- « ilo- * 6 nier ^ome, 2 octobre. — Officiel du grand à - quartier général : ^ luir toute l'étendue do notre front snr ^ l'î&onzo, depuis le monte Rombon jusqu'au , . _ Karst, l'ennemi a lancé une énonne quan-tit'é de projectiles ; son fou était si désordonné qu'à certains endroits nous avons ob-, servé que des obus, lancés par des batte-CcS rios éloignées, «ont tombés dans les tran-Pu" chées avancées autrichiennes. Aucune aLfca-que d'infanterie n'a suivi ce bombardement, ii'es .?auf 6ur les versants du monte "dambon, où ^ 'Jes troupes ennemies ont tenté de s'apxwo-cher de nos lignes ; grâce à notre tir eft'v-, caco, olles ont été repoussées. Hier, un avion ennemi a jeté quelques Ca|" boinbes sur la gare de Cervignano ; deux r! nabitants ont été blessés. Deux autres: avions 4îîin ont tenté d'attaquer nos positions dui Karst; lîP3 ils ont été éloignés par lo feu de nos batte-.r,<3 ri<S5 de défense. « * » ^un Pétrograd, 2 octobre. — Officiel do l'état-îmo ,nai°r l'armée du Caucase : Dans la direction d'Olty, nos patrouilles i ig ont fait des reconnaissances heureuses. Dans la région de Melashgerd, escar-jq mouches entre notre cavalerie et les Turcs Pf (orès dos villages de ^îollali et de DomÊm. Dans la région de Wan, nos troupe ont , exofcé une pression «ur les troupès enne-t;. !iiie?s près de Wastan. 1%e lia situation est inchangée sur le reste du front. • l.i '?cn— niro Dépêches Diverses seul ûtjQ Londres, 8 octobre : Les journaux annoncent qu'on a réussi étti à établir dos communications téléphoniques ej, sans fil à une distance de 2,500 milles :in- r>as- glais, cnti*o Arlington (Virginia) et Mare- no- Island (Californie). I-es postes dépendent elle actuellement du département de la marine, los 'Les spécialistes de la téléphonie sans fil fane déclarent qu'ap»rès la guerre il sera possi- qu9 ble de parler d'Amérique eu Europe. K>ra * * » - - y ^ Milan, 4 octobre : Lo „Corriere dolla Sera" assure que tout espoir de voir rouvrir la Douma b'-»î leux évanoui. Elle ne rentrera pas avant lad te par prévue, c'est-à-dire le 1er novembre. Le conseil des ministres a décidé que ni le»-délégations des petites communes, ni le Congrès des zomstvcus ne pourront Ot e noçus par te Tsar, à eause da leurs propos révolutionnaires. M. Goremykine poseuses séderait l'absolue confiance du Tsar. irtes t * 0 - 'a Nerw'-York, 4 octobre : Les journaux fulminent contre les ëpéeu-1^ Lation's effrénées des boursiers. Les eia-6^" ployés de Bourse seraient surchargés au point quSils sont obligés do travailler jour oû nuit. On aurait l'intention do fermer la sont Bourse pour un jour. Les spéculations por-ssez tant presque entièrement sur les actions dos du fabriques de munitions, etc., au grand dé-sur- triment des obligations et des actions de rsés chemins de fer. lina * * * Fur Londres, 2 octobre : l'ne Dans La région de Cumberland et de été Dumbries, on a ressenti ce matin un trenv blombnt de terre. Il n'jr a pas eu do dégâts, nés t * m ains Paris, 3 octobre : ront Dans les combats près de Souain, le dénias puté Gaston Dumesnil, ^ui fait la cam pu [>agne comme officier do réserve, a éU blessée IVlardl 5 Octobre 1915 !V!ardi 5 Octobre 1915 ^caaaB^agaaeggKs»,!! ■1 i'im N- 324

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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