La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 22 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jh3cz33m81/4
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LA BELGIQUE |P«gyTe^!!!Larg;^^^tagBKHBETO«sai>â^aMKjga^!aa PRIX DES ABONNEMENTS 8 mois (avril, mai, juin), fr. 7.65. — 2 mois (avril, mai;, lr. 5.10. — 1 mois (avril), fr, 2.55. Lts demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent itrs adressées exclusivement aux bureaux de poste, ADMINISTRATION ET RÊOACTIOfJ: •1, Monlaane-aux-Hrrbea-Potasôres, Bruaalles. *t niuiwwi » » w » w PRIX DES ANNONCES Petites antionces, la ligna, flr- 9.60. — Rédame$ Avant les annonces, la ligne, fr. 1.25.— Corps dit journal, la ligna, fr. 5.®®.— Faits divers, la ligna» fr. 3.75. — Nécrologie, lx liçae, fr. 2.50. — Cou* des Eleveurs, la ligne, lr. t.QO. Bureaux de 9 « 17 heures. Bîrcctlon ei ÂdmiaisîratiM : '? ja'Vfi JOS. MORE9SÊE, DIRECTEUR j-:i •1, Moiilaflne-aux-Hrrbea-Potasôres, uruxanes. Aujourd'hui : HUIT pages. LA GUERRE 993' four de guerre Le duel d'artillerie qui s'était à nouveau jffigagé au sud d Arras s'est tarminé aiû8 qu'uiud action d'infanterie lait suivi. Entra Arras et 1 Oise, les belligérants n'ont plus guère fait preuve d'activité; en revanche, Us sont toujours violemment aiul\ prise» dans divers secteurs du front die l'Aisne, eornniû aussi dans l'ouest do la Champagne. Au nord'-est d'o Boissons, entre le canal de l'Oise à l'Aisne et l'Aisne, où il s'agissait bien, comme nous le présumions hier, d'un: repli volontaire des Allemands, nous retrouvons ceux-ci insta.l's a.pjvroxiina'.irenient s'ur la ligne Vauxaillon-Laffaux-Jouy-Ostel, au delà do laquelle i's s'appuient sur lteuns nouvelles positions qu'ils ont djénom-»oes ,, Sieigfrieci - tîallung»' ', A l'ouest de Craonne, les Français se •ont attribué l'avantage en s'emparann d'un poùit d'appui aux abord» de la ferme Ilurte-bise. Entre Craonne et le nord die Iltâms, pas die modification : les attaques répétées prononcées par les Français et les^Russes tertre Loi vue et Courcy, dans la «Jir-Olian éb Brimant, ont échoué devant la ténacité des fort® divisions allemandes qui dlé-fen!-êent ce secteur important. Enfin, en Champague, la bataille continue entre la route de Thuizy à Natniiqy e la teuippes, dans les bois qui s'étendent ai sud de Moranvillièrs. Pour localisée qu'elle «ait, elle n'en est pas moins âpre : atta*-qtuee et contre-aï tiques se succèdent dan© ce •ecteur avec une violence extrême. Les Français, n'ayant pas réussi à maiiitenii leurs premiers progrès, viennent de lancer «feins la mêlée de nouvelles troupes franches * » * Le développement des opérations sur U front en France s'effectue logiquement et ■ans entraîner do surprises. Ce n'est plus maintenant un mystère pour personne -que les Allies avaient préparé pour le printemps «ne formidable attaque entre Arras et Sois-•ans. On' sait comment le maréchal von Hindenburg a paru au danger en so re. pilant sur de nouvelles lignes puissamment fortifiées. Ces nouvelles positions lui four-BJssent une base d'opération» solide et qui îacilîte singulièrement la résistance de ses taupes. Au contraire, la région complète-Bien t dévastée et. dépourvue au point de vue militaire de toutes ressources que les Allemands on'fc abandonnée, eût etvigé une Idngue et difficile période d'aménagement avant) de pouvoir servir de point dje départ à une offeo-mve de grande envergure. C'est pour oc motif que les combats ont paris, le long des 130 kilomètres de front qui s'étendent entra Arras et le sud de l'Oise, un caractère local et qu'ils n'ont pas abouti à dle/s ré tultats marquants. Bref, les grands projets d'offensive des Alliés ont dû cire abandonnas sur ce front. Toutefois, oomme le temps presse et que seuls les six mois de printemi-s où è'eté sont propices à l'exécution de vastes opérations militaires, ils so sonlt) résolus à attaquer lc|ur atftversaiijB sur les deux ailes qui ae rattachent au nouveau front voloniftairo-Bient choisi par Les Allemands. Ce sont les Auglaccs qui tout d'abord ont pris Toffan-cive depuis Loos jusqu'au sud-est d1'Arras. On suiti qu'un premier et violent assaut leur a valu, il y a quinze jours, des progrès sérieux qui est venue ensuite amplifier l'évacuation par les Ab-einnnds de positions situées' entre le sud' die Laos et la Soarpe. Ensuite les Français ont ù. leur tour attaqué sur tout le front de l'Aisne, cherchant à percer sur la rive droite dans le secteur dô Craonne, et sur la rive gau-ahe entre Loivre et Courcy, dans la direction de Brimont. Il faut bien reconnaître que ces tentatives de percée du frorut allemand n'ont pas réussi, pas plus que celles êirig'éQS par la suite dans l'ouest de la Champagne au sud de Moranvillièrs. La cause en doit *ôtre attribut» au fait çue la retraite desi Allemands entre Arras •t l'Oise, en mène temps qu'elle ne lais «•it plus auix^ Alliée le choix du terrain d'attaque, avait donne à leur adversaire ]« longs de prépaier soigneusement sa résis. tance. D'autre part, il ne faut pas perdre de vue que si les Alliés ont mis en ligtae des effectifs plus_ nombreux et un matériel é'&ïtilleràe plus important qu'ils nfavaient mis sut la Somme, Alilêmanis1, de leur «M, ont massé de nombreuses divisions fcoiweltes et concentré en outre des forces ^artillerie considérables. Enfin, au lieu de défendre, comme précédemment, chaque pouce ie tenrain, les Allemands ont adopté une tactique nouvelle. Pour éviter des pertes feiutâles, ils abandonnent sans trop tarder les positions trop exposées an feu des ca-noas anglais et français, puis accueillent les Alliés par un feu- meurtrier au moment où ils se préparent à occuper les tranchée évacuées et. dirigent contre eus: des eontse-attaques violentes avant qu'ils aient eu ie temps de s'y établir solidement. Si Foai ajoute à tout ceci que les Allié» ■'ont pas eu le loisir de procéder, entre Lens et Arras, ni Sur l'Aisne, ni en Clia.i». pagne, à des préparatifs aussi minutieux que ceux qu'ils avaient] organisés entre Arras et l'Oise, on s'explique comment las preimers résultats die leur offensive n'ont pu avoir l'ampleur qu'on attendait. On comprend de même pourquoi s'est pussoue immédiatement rétablie, dans les lecteurs visés, cette interminable guerre d© positions dont nous allons devoir noier au jour le >ur les résultats, le plus sou-v<rt peu palpables en dépit du caractère tftr<vyablement meurtiiter de cette guerre utjrible' La gusrr© ssus-marine t * IBctrlin-, 20 avril. — * Officiel : Le 14 avril, a l'ouest d-'Alexîmdrie, un fetit croiseur anglais, probablement du type „Fox#fove" et faisant partie des forces eîxar^ées de faire la garde, a r-tô attaqué fo nuit par un de nos sous-marins et gra-%emont endommagé par deux coups de tor-PlTl«. L'Obscurité et la défense de l'ennemi c ms ont emp(\bés dé constater si le na-r*ro en question avait coulé; cependant, il «art fort probable qu'il a sombré. * Madrid, 21 avril : On mande de Tanger que le vapeur a<n-b «s ^Pajagonia'/ (7,000 tom.es) a été coulé un si us-marin au large de la côte sud-cuest du Portugal. D autre part, les va~ ^nir.^ grecs „Dv,a-.ali ' et ,,Ariolo" ont été s; en outre, 50 milles marins du cap ^•rtel, les vapeurs an.^ais ,.fRriRs", „Rie fer' et ,.Kurt" <m été torpillés Oti m.indip, de Grenade à 1f m porcin : — I/éqwpage 'u vapeur grec , Jndia" 7,933 tonnes), qui transportait du chm-boD J Gar.xrf à Oran et qui a été oon'é le M avril à 30 avilie» 'iwu-irvt Unrhi Imn sous-rnaiin, a été dâba-rqué dans ce part. T-e vapeur italien ,,Alha°iie" (3,000 tor> nés), coulé au large de Baicelone, tmns- i portait du charbon d'Angleterre en Italie-Le vapeur anglais ,,Règlement" (3,7.00 tonnes), chargé d'orge, de riz et d'oiginona, qui sa rendait des Indes en Angleterre, s'est 1 échoué près d'Almeria. Près de PartnBor, le vapeur français ,,Esterai", qtii se rendait d'AdCiar (?) à Marseille, a été coulé par un' sous-marin. Lt Le vapeur britannique, récemment coulé 3 à 30 milles marins de Tanger par un sous- 0 marin, était l\,0dlwssée" (2.139 tonnes). ^ s • Samedi dernier, le vapeur espagnol] „Tom" >, (2,413 tonnes), chargé de 3,500 tonnes do * minerai de fer qui se rdftdait de ©ilbao ), à Cardiff, a été coulé près de La "Rocholla î. par un sous-marin. Le vapeur faisait paa" il tie d'un convoi de l'Entente composé de >- (juinze navires. Dès qu'un sous-marin a été signalé, tous les navirss" ont pris la funte, s mais le vapeur „Tom" a été touché par une torpille et a coulé en peu die minutes. Au sujet de la perte du vapeur esipagmol r ,,Tom", d'autres journaux: djonnent les dé-tails suivants : Le navire a quitté Bilbao pendant la nuit; e il faisait partie d'un convoi composé d'un a vapeur espagnol, d'un vapeur norvégien et 3 de quatre vapeurs anglais. Ces vajpeuu.^* on^ S fait escale dans le port de Saint-Jeam-da-"s Liuz, où d'autres naJvires marchands de di-s ^*érses^ nationalités se sont joints au convoi. Samedi matin, à 40 milles marins aux san ■é db Bordeaux, une violente explosion s'est LU produite à bord du vapeur ,,Tom '. Le navire a coulé en peu de minutes. Une par-i- lie ae l'équipage a été sauvée par un cha-et lutier à. vapeur. Les naufrages déclarent -n qu'il ne saurait *tre établi si le vapeur a e touché une mine ou s il a été torpillé par ^ un sous-marin. * ps Paris, 21 avril! : ir Les journaux annoncent que, mercredi, au large de Calais, un grand vapeur an-s. gilais, dont le nom n'est pas connu, a été coulé par un sous-marin.. L'équipage a été le sauvé. * . * * • is Madrid, 21 avril : lô Très de Gijon, des piêcheurs ont d cou-)s vert 2 canots allant à la dérive. L'un d eu;* 5- portait l'inscription' ,,Lorida-Barcelone' ' et n l'autre, ,,Bergen". 3. Le vapeur .,Lorida", jaugeant' 2/.'00 ton- it nés, avait récemment quitté Gijon pour se rendie. Barcelone; comme on e;t sans ii nouveliês" du navire, on estime qu'il a été ;s coulé. 3- * * * i0 La Haye, 20 avril : L'Agence Télégraphique annonce que les :t équipages du remorqueur ,,Marcel" et des l- navires belgjes ,,Pélagie" et ,,Flordnce,J, : coulés jeudi matini à 8 milles an nord du je bateau-phare „N.oordlhinter" par un sous-;.s marin allemand', ont! été débarqués à Sche-s veningue- •e » * « j Madrid, 20 avril : Le journal ,,A. B- .C." annonce que le s vapeur anglais ,, Mésopotamie" a été coulé e près de Vaience. t ** * Amsfcidam, 'iO avril : 1 II résulte d'u dernier rapport d'une couu j pagjnie d'assurances maritirnesi dl'Ams'.eriam i que, pendant la période du 16 mars au >- 1-5 avril, 117 navires britanniques, 44* na-s vires français, 1G navires italiens, 5 navires belges, 3 navires russes, 1 navire canadien, i. 9 navires américains, 1 navire brésilien, t 2 navires portugais, 67 navires norvégiens, 14 navires danois, 4 navires suédois, 7 na-p vires néerlandais, 3 navires espagnols et - 5 navires, grecs ont été coulés, i * * * r Paris, 20 avril : On mande de Bilbao aux journaux que 5 le vapeur espagnol ,,Toro", jaugeant 4,000 tonnes, parti samedi matin de San-Juan-d'e- - Lus» pour Cardiff, a été coulé à peine «''tait-3 il entré en liante mer. D'antres navires voyageant de conserve s avec le ,,Toro" n'ont pas ét^ attaqués. Sep*, v naufragés seulement ont réussi à gagner la côte. t * * ♦ s Hambourg, 20 avril : Le vapeur norvégien ,,N'ord!en" a été capu i turé jeudi et amené comme prise à Cu;\'ha-3 ren, où sa cargaison, destinée à une puis, sauce ennemie, a été déchargée. 3 * * * i Cwpenbagne. 21 avril : I On mande de Londres' à la ,,Berlingske fc Tidende" : c — Hier, le fret a atteint le taux le plus ; élevé pratiqué depuis le dôbuit de la guerre. } Gérntérailement, les affaires sont peu .impor- , tantes à la Bourse, par suite dm manque > de tonnage; mais hier cependant, un va- > peur de 5,080 tonnes a obtenu un fret de . 500 shellings à la tonne pour un voyage » déterminé. Avant la guerre, le prix moyen pour le môme voyage se payait 50 shel- . lings à la tonne environ. ♦ * * ^ Madrid, 20 avril : On mande die Londres au ,,Bario Uni-^ versai'" que le gouverneme'nb espagnol a con-' senti à ce que des navires marchands espa-à gnols soient affrété par le gouvernement • anglais. ' » * * , Paris, 20 avril : J On mande de Tokio aulx jonrnautx que t vingt-sept vapeurs japonais, destinés au tra-t fie aveo des ports américains et européens, ont été armés. t * L'Allemagne et les Etats-Unis , Washington, 20 avril : ( I^a Commission sénatoriale de l'armée re- s commande le vote du projet de loi éitablisu t sant le service obligatoire. t ♦ ( iFrancfort-sur-le-Mein, 20 avril' : f On mande de New-York à la ,,Gazette i de .Francfort" : ^ — Malgré là propagande intensive faite par la presso et par d'autres moyen», les enrôlements de volontaires restent' peu im- c j nortants. À Washingtoni, om se montre très ! ! déçu de ce résultat; l'opposition parlemen- i taire contre l'établissement du service obli- c - gatoire est devenue sans objet. t L'état de guerre commence à faire sentir <; i ses effets dans les grandes villes : les èta-. blissements publics ferment plus £>t et toute la vie de nuit est supprimée. i * * ♦ c New-York, 20 avril : { Les autorités ont réquisitionné les instai- ? lafcions du port d'ITobokeni, où se trouvent f j les navires allemands et 1rs installations d'e i • la ITapag et du Niorddeutscher Llovd. Le 1 • gouvernement a l'intention de se servir de r ces installations ot de faire conduire les i navires allemands dans un autre endroit. Paris, 20 avril : * * ) D'après les# journaujc, plusieurs grande-, f vi'Jles américaines viennent d'établir des jours j sans viande, notamment la ville de Chi- ' ' cago. _ f A partie du 1er mai, l'éclairage public e -1. sera fSdtait à New-York. Le goaivernemen tp a l'intention de saisir les métaux, oiotam. s- mont le platine. 30 Washington, 20 avril : a, Le secrétaire d'Etat de l'agriculture a re ssî commandé a.u Sénat de fixer des prix ma xima et minima. ^ à Paris, 21 avril : D'après des informations du Ncw-Yori lé Herald", on estime qu'il m'est {>as inupoa s- sible que lo général Carranza et le gr^néra Villa se réconcilient et concentrent ù< Chi i" huahua 25,000 hommes de troupes afin d< io menacer les Etats-Unis. Le gouvernemen 10 de Washington se montre très inquiet i la ce sujet. !u> ♦ do Paris, 20 avril : it^ Le ,,Nefw-York Herald" écrit : e, •— On craint à Washington que de glra ar ves événements surviennent au Mexique Quinze mille hommes ont été mobilises ; ol Ohihuahua. lié- Au Congrès mexicain, la neutralité pro clamée par le général Carranza a été vive fit; ment discutée; de nombreinx dépiUués ont die im mandé que le Mexique se range amx côtî et de l'Allemagne et intervienne actàvesmen ntî dans la guerre." T^a Haye, 20 avril : ^i- On mande de Buenos-Aire^ que l'Argen ad fine a invité les Etats de l'Amérâiiue di '5t- su£i ^ participer à itne conférence, qui sta Le tuera sur l'atlitudr à prendre vis-à-vis d r- la g>uerrc. L'Uruguay aurait déjà fai/t paa La" venir son assentiment. Les evenements de Russie Paris, 20 avril : On mande de Pétrogrâd au ,,Petit Parisien" : — Les officiers attachés au grand quar fier général ont voté une résolution douane d-ant au gouvernement provisoire que l'As semblée constituant se i.-éun'sse à Moscou ei que cette dernière ville soit déclarée capi taie de la Russie. Dans une lettre adressée à M. Gutchkof ministre de la guerre, lettre à laquelle or attache une grande importance, le généra! Brussilof appuie cette résolution. * a Milan, 20 avril : On mande de Pétrogrâd au „Corrier< délia Sera" : — Les troubles pjxjvoqu's par le» mani-festations pour et contre la. guerre deviennent de plus eu plus importants. L'horizon n'a jamais été aussi chargé de nuages- L<s Comité» ouvriers révolutionnâmes oméit-m . des prôt£mtions exagérées et attisent la surex. citat'wn générale, espérant ainsi consolidai leur situation. De leur côtj, les groupe radicaux -cherchent au.soi énergiquement è s emparer dw pouvoir, de sorte qu'aujour d'hui trois .partis luttent ouvertement i Pétrogrâd. I.a plus grande partie des armes de l'ar senal sont aux niains des révolutionnaires On prévoit de nouveaux et violents1 combats ♦ * * Pétrogrâd, 20 avril : Le ,,Djen" attaque très* violemment M. iMi lioidvof au sujet de la politique étrangère qu'il poursuit. Il écrit que Constanûnoph et les Détroits appartiennent au peuple tar» qui. aussi bien que le peuple russeï, seul maître de ses destinées. Les soldât-russes doivent-ils verser leur sang et b: nation doit-elle souffrir, parce que M. Mi lioukof — seul de son avis — veut con. quérir Constantinople $ Le ,,Djen" blâme aussi l'intolérance d< M. Milioukof qui, pour étouffer les opinions qui ne sont pas les siennes, ne racule pas devant l'emploi de mc>yens dignes de l'an, cien régime. * * * Pétrogrâd, 20 avril : La presse s'étend longuement sur la. cris* de l'alimentation et les «troubles! agraires. A Pétrogrâd, la fabrication d,u pain noir r diû être interrompue par suite du manque de fariuc. Moscou, ainsi que de nombreuse autres villes de 1a Russie, sont menac'-es clc famine. Dans la région d'e Kouiais, les paysans ont commencé à abattre les f u-"t domaniales et à s'emparer des propriété privées. ^ * Stockholm, 20 avril : Le journal ^Hufvudstadt Bladet" écriit- : — En présence des exigences inaccepita bles des ouvriers, on craint une grève générale en Finlande. * • + Pétrogrâd, 20 avril : Il est clés à présent certain que le ohel socialiste T-scherslolli, qui vient d^ rêve»-nir de Sibérie, sera nommé ministre du travail dans le gouvernemrnt provisoire, tandis que M. Plechanof fera partie de e* gouvernement eu qualité de ministre Eaus portefeuille et d'homme de confiance des socialistes. * Washington, 19 avril : Le gouvernement a l'intention d'envoyer cinq cents ingénieurs pour améliorer le système des voies ferrées en Russie. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 20 avril : Le général Berthaut écrit dans le ,,Petit Journal" : __— Ce qui est en jeiu aujourd'hui, ce n'est ni Laon ni La Fère, ni un autre point quelconque situé à un endîroit plus ou moins éloigné du front mais bien la question d.e savoir si l'ennemi peut se maintenir oui ou non sur une giiande partie de notre territoire. C'est pourquoi la bataille qui yient d'e commencer sera sans aucun doute la plus formidable die la guerre. Nous devons nous attendre à de grandes difficultés qui ne peuvent être vaincues1 dui jour au lendemain." Le général VOrraux écrit dans 1',,Œuvre" : — On ne doit pas s'illusionner sur lo caractère du combat. Il s'agit toujours de la guerre de position, avec ses avances pas à pas, 1e siège progressif de point d'appui en point d'appui, le flux et le refluix d'attaques et de contre-attaques avec leur longueur inévitable.'' Dans la ,,Victoire", M. Hervé écrit : — Que personne ne se fasse d'illusions. La bataille est très dure, plus dure c/|Ue tout ce que^ l'on pouvait craindre. L'ennemi n'a pas été surpris e,t la position qu'il occupe sur le secteur d'attaque - est une des plus formidables de tout le front. L'arrêt momentané de notr3 offensive $oit être afà-i-bu&, d'autre part, en grande partie au temps affreux qui sévit. Le ,, Rappel" écn't : — Nous ne devons pas nous1 attendre à voir l'ennemi s'écrouler brusquement, ni à une offensive aisée, mais bien à une longue et pénible série de- combats opiniâtres pour la délivrance définitive du sol patferiaJ. Nous devons nous garder d'exagérer nos espoirs de jour en jour at de ooonmuniqu ' eu communiqué." COMMUNIQUES OFFICIELS .1 a re- Communiqués des Puissances Centrales. I , ma- â] P"fla?lin„ 21 avril. — Officiel d« cq midi : ^ Ttiéâtre de la gueire à l'Ouest. g; fork ArmiîOs du fciMmaréchal prince héntiietL- tr jpoa- Ruippi-echt de Bavièr» : t' léral Des attaque? de reconnaissance pronon- ^ Chi- cées dans la boucle d Ypxos nous ont vaiu I3' de un certain nombre de prisonniers et de» H ment engins de tranchées. X à 1x3 feu de l'artillerie a continué à aiug- lc nienteo." progressivement d'iniensité entre Loos a1 ét le chemin de fer Arras-Cambrai. ^ Armées du prince héritier allemand : ^ n+ra- . fcrou-pe3 ou toutes les nationalités al- cl lïiue. ^-é^^ndes sont représentées accomplissent I '■s à chaque jour et à chaque heure du jour diets ti actes^ d'héroïeme stir le formidable champ de d pro- Sta lle de r Aisne et de la Champagne; À vive- <^lDS combat d homme à homme et au ti itdfeH ^pi'lleu diu feu le plus violent, ell»cs restent e côtjîg ^^^es et se battent jusqu'à la mort. Le cam- h ment muiûquo officiel ne saurait les citer touies. Hier, dans la matinée, dés troupes d'as- r- saut ont nettoyé de l'ennemi 1 ancienne su- s; crorie s tuée au sud de Cernty. Plus à l'0?t, c -a-en- I>r<s ht forme de liurteljiise, 110© troupes p n on> repoussé des attaques j>artiielles fran- sta- Çais^- ■^>r^s ^ Brimont, des troupes d'as- (] , saut franco-russes ont été repousses et ont p subi des pertes très im^jortantes. rr ^ur tout le uoii-c de 1;Aisne et en Cliam- [f pagne, un violent duel d'artillerie a com>- ,y 0 menoô de nouveau dans 1 après-midi. ■ fe violentes attaques se sont développée» 0 près de Braye, depuis le haut plateau de • Paissy jusque dans la dépression de ter- rV Luiii a 1 est do Craonne et entre Prosnes c® [ an- la vallée do la Suïppes. Sur La chemin de> 1 Dames, l'assaut ennemi s'est taioulé sous 11 juer- notre feu et, à certains eiidix>its^ au coui» e nan>- de corps à. corps. En Champagne, les atui- c< 1 A3- 'lues ont éehoué devant nos positions. e ou et Au nord- dé Reims et en Argonne, nos ^ capi- troupes d'assaut ont pénétré dans les lignes s ennemies et en ont ramené des prisonniers. Ixkof, Aim;-cs du felmarcclial duo AJbrecht da r, 1 on » iirtemberg : i ocrai x 1 est do faint-Mihiel, une opération a donne te résiiltat que nous en attendions. 1^ encore, plusieurs prisonnier» ti'ançais sont resfj.s entre nos mains. p 'nero Le temps défavorable qui a régné ces n . fermera jours a limité l'activité dès avia- d aa.ni- te urs. vien^ Depuis lo 17 avril, sept avions ennemie ? i^cm ont été descendus au cours do combar.s a;'- r . Iye© liens .t trois autres sont tombes sous le fou r ,t nt donnes canons de défense. arex- Bit le théâtre do la gL.erre à l'est et sur îé ►licSer ^ iront macédonien, la situation est inchan- )uv>es ^ec' h s opérations étant généralement, res- 0 lit à tc€S Péu importantes. F jour- * * « it à ®erlln, 21 avril. — Officiel d'hier soir : Près d'Arras, nien de nouveau. Sur lu r l'ar- fron,t c3e l'Aisne, violente lutte d'artillerie 1 lirCis. en beaucoup d'endroiia. e bats. Aux abords do Bnmont, une nouvelle at- ' taquo russe a échoué avec de grosses per- s tes pour les assaillants. 2 . [Mi- Au ^urs de l'après-midi, de nouveaux 3 vgère f,°?i at3 se sont engagés enlrci Prosnes ei t lople bmPvts. tare 1 Est» n(?n d'essentiel. TI I" ^ * * * ld;:t* Berlin, 20 avril. — Officiel : ;t la D'uaont les premières journées de la ba- Mi- lallIj3 d'An-as et de l'Aisne, les journaux r ooil. clc . Entente annonçaient triomphalement la n perche du front allemand : ii semble, main. 3 de ^ en juger pir le tjn cfe certains lioTis d entre eux, que la direction supérieure des / pas armeés française et anglaise ait. donn - à la c l'an- Prûssj. d'autres i structione. Les objectif.- ! pcnwsuiivis sont miiiniuanjant dé.termih«s avec r plus de précision. Ce n est point la percée des lignes allemandbs qui est lo but pri-crise raar<iJaiî 00 dloilt ^ s'agit tout d abord, c'est ires vinouler les réserves allemandes et autres ^ )ir à choso3 . analogues. I'oui-tant, les déclarations G ;iede des Prfs'orin'iera font apparaître avec une c ïusos c^ar^ inconteîiûable que le but principal de es cle *a ^ecdon de l'armée française était d_-les P€rcef et de mettre les lignes allemandes 011 déroute au premier assaut. Notamment iét/s ie °°rl)S d'armée, qui fait la» fierté des c chets français et qu ils a vaient mis en lign^ rj i>our l'attaque sur un front relativement étroit dans la ligne Cernp-Braye, immédia-. temendi au nord de L'Aisne, devait atteindre le cota*. j0UJ7. les importantes collines qui se 1 «ré- Ressent à mi-chemin entre l'Aisne et Laon, s 0 a lo kilomètres à l'arrière du iront alla- d mand. Or, cette troupe d'élite, qui est la n garde française, se bat encore aujourd'hui, g o'ier c^n<î'i:iéme jour <fo la bataille, dans la r>rel reve- m^ro 011 autour de la première position (|Ll allemande. De même, èa 2e division, qui c|re devait se porter jusqu'au village de Meu- 0 régny, situé à 10 kilomètres au nord, c'est-eans Adirés à 2 kilomètres au sud de la voie ries ferrée Laon-Monîaigu, est restée elle aussi 1 dans notre première ligne et est complète- 1 ment décimée. Ses pertes ont été tellement 1 élevées que ce qui lui ■ restait d'hommes a du 11 oyer "tr° retiré dès le troisième jour de la bataille J s;ys> ct. remplacé par la 6Ge division. Cette 66e u <livision faisait partie de l'armée de réserve 1 _ à laquelle on a donné le nom significatif ^ d'armée de poursuite. c Des trou] K2S de chasseurs exerc's aux marches forcées, ia cavalerie et des détache- raemcg de cycligtee devaient, dès le 16 avril à 11 9 heures du matin, commencer la poursuite Petit ot compléter le succès escompté pour le pre_ j? mier jour d'une rupture du front allemand. c l'est # m ' c >oint Berlin, 20 avril. — Officiel : h oins Sur tout le front de bataille, long dj'en- rî 1 de viron 60 Idlomètres. de l'Aisne et do la f' ii ou Cl?ampagne, la quatri?ime journée de la bo- 11 érri- taille a donné lieu à des pçxmbats acharnés. s< rient Les attaques françaises ont été d'une vio-pius Ion ce égale do ns le saeteur Bi'aye-Cerny-aous Craonne, au nord db l'Aisne. Les efforts dés^S- et peu- pères déployés pair les Français en vue d'en- c< in." foncer ce secteur et de s'emparer de la crête re": des hauteurs du chemin dés Dames qui lo s'étenct comme une barritoe de l'ouest vers s de l'est, ont été vains. Les masses "françaises ac 1 pas 'ancées à l'assaut dans la région du village ppui do Bra\e se sont écroulées dans lo sang, et l'at- d» m'me près de Cerny où, durant ta soi- , Ion- rée, des combats ont succédé à une forte . canonnade ponctuée par un feu violent de v- : lance-mines- L'es prisonniers, des mitrail- tl. ons. leuaivs e des lance-fllammes) sont restés entre rH tout nos mains cet endioit. m i n'a Pcta de Craonne, où l'artilleri0 et les p; 3upe lance-mines avaient préparé les attla-oiues iç plus pendant plusieurs heures, les vagues d'a9- d' mo. saut compactes ont été .accueillies et déci- ré L-ttri- mOes par Je feu de nos canons et de nos nnps mitra'lleuses. Tantes les attaques pronon- si cées près de Craonne, particulièrement m l'ouc-st. (jiit échoué et ont coûté aux Fran- te a à ç-ais des pei^ très élevées qui dépassent de i à loin celles des sanglantes batailles de Lo- d Ion- rette et de Ch«*impagne en 1915. Une troupe ch litres dl'assaut qui avait pu pénétrer à certain tr rial. endroit jusque dans notre deuxième tranché^ nos a otê repoussé© à coups de gienadesi à main iqu ' (t \ la baïonnette en, laissant derrière elle un grand nombra de marin — de IA l'endroit on le combat était le plus eo âpre, des escadrilles de tanks envoyées à la pr rescousse ont été combattues par nous avec succès, repoussées au milieu d'une grêle de Pc grenaties et la plupa.it anéanties. Dans les cé< l- trois secteurs compris entre la Miette es cil l'Aisne, sur une distance d'à peine deux . kilomètres, gisent trente-deux automobiles pr 1 blindées hors de service que nous obus ont j incendiées. IjO combat a été tout aussi violent le _ long du canal de l'Aisne & la Marne. Des d-3 à attaques prononcées par des masses profoiv m des ont échoué sous le feu de nos canong éx de nos mitrailleuse^. Lo terrain qui di s'étend en avant de nos positions est jon- pr - ch^ de cadavres. Les pertes subies par les t Russes' qu'on avait envoyés an fou sans pi- la s tié à cet endroit ont été tout aussi consi- re e d érables que la veille près de Brimont. en ; Ayant contre-attaqué nous avons repris les N'< 1 tranchées que nSus avions perdues la veille t et avons fait prisonniers 1 officier eft 143 vi hommes. ' da •■ En Champagne, où les attaques fran- - c ai ses ont de même échoué di'una manière de •- sanglante, nous avons, au cours de nos ve -, contre-attaques, conquis du terrain et d'im- en s portantes positions sur les hauteurs. Ainsi ta - l'espoir caressé par les Français de percer tr "* des les ptremiors jours le front allemand en ^e 1 lançant contre lui des masses inouïes d'hommes et de machines ne s'est pas réalisé,, et ba - la batailla est entree maintenant' dans une 011 " [iliavse qui n'offre plus aux I^-ançais aucune he perspective de victoire- re 1 Le communiqué do Paris du. 19 avril est 9 inexact dans le passage où il est question d'une violente attaque des Français sur la rive méridionale de l'Aisne, qui aurait fait di ~ retomber entre leurs mains la têite de pont °c t établie entre Condé et Vailly, ainsi que ^ cette dernâèro localité. Dans aucun de ces endroits il n'y a eu de violents combats, 3 étant donné que ce secteur de notre front s s'était déjà replié antérieurement. * * * qi t ienne, 21 avril. — Officiel : Q. a Théâtre de 3a guerre à l'Est et au Shd-Eslfc. g; a Pas d'éivénemlent imploitant à si'o«naJv\r. Si Théâtre de la guerre italien;. s Hier, les opérations n'ont pas été plu% ^ importantes que de coutume; toutefois, l'en- ^ s nemi a mis en action un grand nombre s( d'avions pour explorer nos positions.. Ils ont lancé des bombes sur plusieurs localité* p situées à l'arrière de notre fiorit. Près do 01 Laghi, au nord^-ouest d'Arsiero, après une |j; courte préparaliooi d-'artillerie, des détache- j) ments du régiment d'infan.erie n. 14 ont p, péifétré dans les positions ennemies et en ^ ont i amené 1 officier et 30 hommes Comme prisonniers. Sur mer. . A la suite d'une attaque aérienne enne- et 0 mie prononcée près de Trieste ot quii n'a & <j pas occasionné d'impcjrtants dégâts, une ce eSfCttdrilIo de nos hydroavions a lancé des M lîômbos lo 20 avril avant le lever du jour m r. sur les installations militaires de San Can-ziang; leurs bombes ont touché les ob.e tifs x il différentes reprises, et les explosions ont n provoqué un grand incendio. Tous nos si avia-tdurs sont rentres indemnes. B » * * a< Sof a, 19 avr'l- — Officiel : l' Front macédonien. b] L'artillerie ennemie a vigoureusement ca- m ^ nonné nos positions db la Czervena^Stena, a ainsi que celles de la boucle delaCzema et de la région à l'ouest du lac de Doiran s Dans la plaine de Sérès, des patrouilles s<: s d'infanterie ennemie, esquissant un mouve- P 1 ment d'attaque à ,'ouest de Barakli D]u- ^ s maja et au sud de Sérès,, ont été chassées ^ par le feu- de nos postes avancés. ^ 3 Front roumain. ^ t .V'ivcs canonnades et fusillades près de p; s Tulcea. L'artillerie msse a lancé 40 obus g environ sur la ville; deux femmes eb un D enfant ont été blesses. * * * ~ Sofia, 20 avril. — Officiel : ^ 5 Front macédonien. 6, t En plusieurs endroits, l'ennemi a fait des d< s contro-attaques pour reprendre les tranchées re e que nous lui avons enlevées sur la Czea-na»-t S^jna. Sur le restant du front, canonnade peu c intense. B e Doux détachements anglais, cherchant à n , s! a.vancer au nord-est de Doiran, ont été - dispersés par notre feu. De vives escar- i31 * mouches ont eu lieu dans la plaine de C€ , Sérès. L » cl ] Communiqués des armées alliées ^ Pivris, 20 avril. — Officiel de 3 heures : es Au sud de Saint-Quentin, l'artilleiie en- ^ e nemie, violemment contre-battue i)ar la nô- 'a 1 tre, s'est montrée active pendant la nuit. d< j Hencontres de patiK>ui.lles au nord d'Urvil- pt -j iers, Dans la région de La fia lux , nous ^ avons réalisé dés proprès sensibles et fait r<f " une quarantaine de prisonniers. Nous avons ® repoussé p<lusieurs contre-atraques ennemies ^ f dans ce secteur. Sur le plateau de -Yau- i ' clerc et au suid ce Coui'cy, nous avons en- P* levé à la grenace plusieuis tranchées- A l'est de l'Oivre, une opération bien conduite x nous a donné du terrain et 250 prisonniers. ) En Champagne, la nuit a été marquéo ;a par de violentes réactions de l'ennemi.Trois a fortes contre-attaques, précéd és de bom'uar- « demeut, ont été lancées par l'ennemi du s la région de Moranvillièrs. Les tirs de barrage et les feux de nos mitrailleuses ont — réduit à néant ces tentatives, qui oiît coûté à F ennemi de très fortes pertes. Vingt prisonniers sont restés entre nos niains. Nuit calme partout ailleurs. ^ Depuis le 16 avril, dix aviions ennemis m, et deux ballons captifs ont été abattus on fje combat aérien par nos pilotes. .,1 r-e Paris, 20 avril. — Officiel de 11 heures: : Entre Saint-Quentin et l'Oise, sérieuse activité des deux artilleries,^ notamment dgn» la région au nord de Grugies. Journée calme au sud de l'Oise. .. Au nord de l'Aisne, nos troupes', haroe* ^ lant l'ennemi, ont. continué à progresser vers V le Chemin des 'Dames. Elle» ont occupé le ^ village de Sancy. Vers 6 heures, aprèa une r très violente préparation d'anillerie, l'en- r0 nemi a lancé sur la région Ailles-llurtebise or un© attaque à gros effectifs Qui a été brisée n( par nos feux d'artillerie et de nos mitrail- Ça lenSes et comipilètement roponssée. La lutte do d'artillerie se poursuit très active dans cette région. Fui Champagne, nous avons enlevé plusieurs points d'appui importants dans le qi massif de Moranvillièrs, malgré u>ie résis- se tance acharnée de 3'ennemi. lei En Argonne, aprè« un vif combat, nos m détachements ont pénétré^ jusque dans la 01 deuxième tranchée ennemie, où ils ont trouvé de nombreux morts. Rien à signaler sur le reste du front. * * * B. . '^ll Londres, 19 avril. — Officiel : re Pendant la nuit dernière, nou» avons di amélioré légèrcmetni nos positons au sui| d© M on ch^y - ï er P r eux. Au cours de la journée, nous avons coi» tinué à prqgresser à l'est de Fainpoux eâ des tranoliées allemandes établies au suô-plu» ect do Loos. Nous avons encoid fait de» à la prisonniers. avec Au sud' de Lens, une attaque exécutée pa» i de l'ennemi contre une de nos positions a van. les cées à l'aide dfe grenade» à main a été fa» 1 ei cilement repoussée. leux Le nombre de canons capturés jusepi'à ailes présent s'élève à 228. ont » • , Rome, 19 avril. — Officiel : le Dans la vallée de Lagarina, quelqueJS-un* Des de nos canons de gros calibre ont efficace-)foiv- ment bombardé la gare de Cagliono; LjI nong explosions ont provoqué d'importants incen-qui dies qui, attisé» par un vent violent, ont jon- pris une grande extension. ■ les On signale des escarmouche» dans la VaJ-, pi- larsa, dans la vaillée du Ri'o Freid'o (t.itu >nsi- cent de Posina, dfins l'Asldco) et dans le# iont. environs du col CaVallo (But suipérieur). s les Nous avons fait quelques prisonniers. eille Sur le front des Alpes Juliennes, l'aetfi. 143 vité de l'artillerie est restée importante hiea dans le secteur d'à Gorz. !ran- Sur le Karst, à la faveur de l'obscurité lière de petits détachements italiens ont boni». nos versé et occupé à l'improviste les position* fc'im- ennemies avancées établie» au nord1 de Ca». dnsi îagnaivizaa; ils ont fait prisonniers le* 3rcer troupes au tri chien, nés qui les ■ d'fendlaiient c4 1 en 2e sont emparés d'armes et de munitioai». 10m- Une de nos escadrilles a/riennes a bofl* ïô,, et bardé d)es camps ennemis établis dans le« une environs de Oliia,povano, Dornberg, Rifean^ oune 1-1ero et Comeno. No® avions su.nt tous rentrés indemnes. I est j 0 0 0 stion Pétrogrâd, 19 avril. — Officiel : r h Sur les fronts de l'ouest, de Roumanie fait du Caucase, fusillades et opérations de r«u point connaissance. que L-SiMatSaBKtÊKK^ ln™3 Dépêches Diverses friut Berlin,, 21 a.vril : Les „Basler Na^triehtai" annoncent qu'apirrs une courte interruption la canon* natle française a recommenc-é dan* le SundL -Eslt. gau, sur le front »it»e etntre Altkirch et lsb Lv. Suisse. Les IHrançais ont fait tomber iui| véritable grCle de grenades sur Altkirch, qui a été fortement eaàdommagéo. Les quar*. Plu* tiers excentrique» de la ville ont été par-1 ^îlr ti entièrement atteint» et la plupart des ma*, mbre song ont ^ rasôea. }\s Depuis mercredi après-micâ, la localité d« Uit.cs pfirt a été bombardéii, mai» le» degûts y. de ont été moindres, les projectiles étant tomw une bés dans les champs et dans les prairie», acné- X)aûS içjg maisons, les dégâts «ont peu im*. on* portants. La population a évacué la «one 1 en menacée. onme # m Paris, 20 avril : L'Agence Ilavas annonce que MM. Ribol ïnne- et Lloyd George se sont rendus hier à n'a Saint-Jean-do^Laurionne pour délibérer su® une certaines question» et pour conférer ave» des MM. Boselli et Sonnino. Ils sont rentrés c® jour matin à Paris. Can- 0 • t b ti£s iBerlin, 21 avril : ont La dé]K>uille mortelle du baron von iBi* nos sing est arrivée ce matins à 11 h- 4)0, à Berlin. Elle a été transportés de la garai à l'église de» Grâces, où, à 4 heures d* l'après-midi, un1 service funèbre sera célébré). L'enterrement auia lieu ensuite au ci-3 ca- met)ière des Invalide». tena, * 0 • rjzma Berlin, 20 avril : iran Dans sa séance dis 19 avril I9l7t la Co». lilles ®ei^ fédéral de l'Empire allemand ai a.p-3uve- prouvé l'abolition de ta loi du 4 ;uillel D]u- lS7ti (Dirigée contre les Jésuites. ssées Hier, lo Conseil fédéral a approuvé ég». iement la décision du Reielietag demaiiidan| la suppression du paragraphe 12 d)e la loi du 19 avril 1908 sur le# associations; es oh \ Paragraphe est relatif à l'usage dies langues»». 1111 Londres, 20 avril : L'Ageuce Reuter apprend d* Athènes qu'uns crise ministérielle existe en fait, bien qu'elle ne soit pas officiellement d'olarée. Hier soir, le Roi a délibéré avoo plusieurs chef» it des des partis parlementaires, est, ce matin, il s chées reçu le ministre de la Gra«(à&-Bretagne. erna». ' , • , Berne, 20 avril : peu m. Passarow, ministre do Bulgarie à Berne, a déclaré à un collaborateur du L* à „Berner Tageblatt" : éié — Nous demandons la Maoédbine, la Don scar- broudscha et la vallée séï'oe de la Morava, e de C€a teiritoires étant des région® bulgares* Lc gouvernement provisoire russe a pro . clamé qu'il désirait une paix durable l«aséf iées 51ir l0 droit dos peuples de rester mnïitres de leurs destinées. Le gouvernement bulgare res : est d'accord sur ces principes. Les habitants en'- de la Macédoine, de la Dolaroudscha et de nô- *a vallée de la Morava serl)e devront d^ci-nuit. der, par un vote libre, s'fls désarent ou nos rvil- être annexés à la Bulgarie. Le g*>uvernfl4 nous weat bulgare connaît les aspirations des fait régions libérées et il sait quel sera le rivons sultat du vote, car un seul idéal a anim4 unies ^s Bulgares depuis des siècles : à sa voie Vau- l'établissement d'une Bulgarie unie, imîéM en- pendante et démocratique. A * * * l ui te La Haye, 20 avril ■ iers. L'Agence Télégraphique annonce que le quéô cadavre d'un aviateur anglais a éohouéhie» .'rois ^ Terschelling. t" DERNIÈRE HEURE ont — ■°liyj Constantinople, 21 avril ! t11- L'Agence Hilli annonce <ïu«, à la saiinj do la déclaration de l'état da guerre entr« les Etats-Unis ec l'Allemagne,, le gwuvenia. 3mls meut ottoman a fait, savoir à l'amtassadeum en des Etats-Unis à ConBtantàiople qn'à l'exem. i.le de l'Autriçha-Hongr'e, il roiuiait le» relations dlvplainatihues aveo l'AnJ ^^inp, '' 8 ® 4 lu se Paris, 21 avril : ■S:1* On mande do Nefr-York aa ,,Matittv : — Bien que muni d''i::r, sanf-ccmduit d^-livré par les gonvemeioeivta anglais ét * français, le comte Tamovrski, ambassadoia ^°fs d'Autriche-Hongrie aux Etats-Unis, n'a pn* une trouvé de navire pour retourner en En. [ en. rope. Les lignes néerlancfeiese et danoises bise ont suspendu leur tiafo, et l'ambassadeu® ne peut s'embarquer sur un navije fraiM-■ail- çais, anglais ou américain. U sera sand lut,te doute forcé de rester aux Etats-Unis. :etta _ o * . Madrid, 21 avili : plu- On mande de Barcelone h te „Nacionw i le que les capitaines des navire» danois qui ;sis- se trouvent dans le port ont re<m l'ordre d^ leur gouvernement* de ne p&s paendte 1* no» mer, sous aucun prêtes^ jusqu'à nouvJI ; la ordre. , ont . * 8 Toulon, 20 avril : t. T.es aviateurs' de la marine Fi-'Sax H Julien se 6ont perdus au cour. d,furi viol dg reconnaissance effectué aiwîessu. dis MA. Dimanche 22 Avril 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — Le ETvunéro : 15 Centimes 49 Année! - I\f° 876 >mi I*1

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