La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 25 July. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4m91835f35/
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Mercredi 25 Juillet 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — 'la Numéro i ÏO Cèiïîizaèa rr-ui ~ ...» > ,■ - ■ É "* "" -i8 Année. — N° 968 PRIX DES ABONNEMENTS 2 moi? (août, septembre),- fr. 5.10; 1 mois (août), ir. 2.55. Les demandet dabontiement sônt reçues exelust-venxenl par les bureaux et les facieur& des postes. — Les réi.kt/tialions concernant les abonnétnenis doivent Art adjxsséet exclusivement aux bureaux de poste* HOHIHlSTHiTtON ET H'ÉDiCTIOR: ■1, aïonUcno-aux HKriieï-PlllaairM» StPMC(iî!0*. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la li^ne, fr. 0.60. — RSclame* gavant tes annonces, h ligne, fr. îJ?5. - Corps du )onmal, la ligne, fr. 5.G0. — Faits divers, la lujne, û'. 3.75. — Nécrologie, la ligne, £r. 2.60. — Coin des Eleveur*y 1a ligne, fr. KGO. Bureaux do 9 à 17 heures. -Direction et Adainistfation : j; \1 jVVIi «"S* 40S. MORESSÉE, DIRECTEUR Aujourd'hui : SIX pages. LA GUERRE 1,087° jour de guerre Les communiqués relatifs aux événemc^^ militaires en Galicie restent sobres d inui-oations géographiques. 11 n'en ressort pas moius un fait d'une extrême gravit»', a sa-Yoir que l'aile droite des armées lusses du ©ud a été tournée par le nord au ^ sudk)Uest ôie Tarnopol. En même temps qu'une par-tie de leurs avant-gardes s'approchaient db la ville assez près pour en occuper le faubourg de Zagorbelia, les Centraux ont rabattu leurs forces principales vers le sud contre le chemin de fer Kozovva-Taimopol. Quelques troupes russes restées disciplinées ont opposé à leur marcha envahissante uine resisioaiice sérieuse, mais n'ont pu les. empêcher de franchir la voie ferrie et de commencer a descendre la vallée de la Strypa but un large front. Ce mouvement tournant que développe l'armée du général-colonel von Bohm-Er-molli consiiitue un danger immédiat et direct pour les forces russes qui, au nord du Dniester, opèrent en Galicie à l'ouest de la Strypa. Aussi, pressées de front et menacées sur leratrs derrières:, ces forces oçt-ehes dû se résoudre à abandonner leurs po. si lions. Comme il était à prévoir, elles ont été suivies dlans leur retraite par les troupes qui, au snd du Dniester, venaient d'être poussées par le général Kornilof jusque dans la vallée de la Lthnnica. Bref," la contre-attaque d!envergure par laquelle les Centraux ont répondu à l'offensive inattendue et imprudente de leur adversaire semble fort capable d'entraîner pour les Poisses la perte des territoires conquis par euix en Galicie en 191G, lors de la grande offensive du général Broussilof. Il apparaît môme que la promptitude de leur retraite qu'ils effectuent depuis Tarnopol Jusque près dos Oarpathes pourra seule l'empêcher d'entraîner pour eux des conséquences militaires beaucoup plus graves. C'est même un véritable désastre que l'on peut appréhender pour eux si leurs chefs militaires ne parviennent pas à triompher du mauvais état d'esptr't de certaines de leurs divisions : disons toutefois qu'à cet égard certaine» indications donnent à penser que les commiuni'quéa de Pétrograd1, pour des motifs d'ordre politique aisâment compréhensibles, exagéreraiant plutôt la situation.+ * ♦ Dans les Carpathes, les Russes continuent à faire po^uve d'activité. En Moldavie, sur la Seretlx inférieure, la violence du d|uel tPaxtilHerie pourrait bien être le prodrôme epune batailie prochaine sur le front des armées du maréchal von Mackensen. Sur leur front Septentrional aussi, l'a. til-lerie et l'tnfanterie russos sont outrées tris ënergiquement en action, mais sans grandi •uccCe jusqu'à présent. Dans l'Ouest, la persistance du duel d'artillerie en Flandre s'impose à l'attention. Il y a lieu d'autre part de signaler la ténacité des attaques, locales niais extraordi-naircment violentes, que les Allemands prononcent sans relâche sur le front de l'Aisne, flans tout le secteur de Craonne. Les événements de Russie «jopennague, tô juillet- : Les nouvelles de Pétrograd parlent de l'extrôme surexcitation qu'y ont provoquée les derniers événements révolutionnaires «et qu'est venue aggraver encore l'annonce do la mutinerie de régiments entiers sur le front. Ce n'est toutefois qu'en second lieu qu'on accuse les soldiats d'avoir livré passage à l'ennemi, la faute principale en incombant pour tout le monde au manque de munitions.. Malgré les graves attenr<ats commis dans divers dépôts de munitions, on avait réussi à en accumuler la quantité nécessaire pour entreprendre une offensive en intensifiant le trafic des chemins de fer de Sibérie et de Voioigda ; malheureusement, il a fallu interrompre les expéditions, les ouvriers ayant, malgré los hauts salaires qui leur avaient été accordés, lâché leurs fabriques pour aller faire de la politique dans les rues. Il y a dmns le peuple une explosion de rage contre les Puissances occidentaies alliées, qu'on maudit d'avoir poussé l'armée russe à prendre l'offensive sans l'appuyer elles-mêmes sur leur front A4 d'avoir ainsi démontré depuis trois semaines que la fameuse unité do front si souvent proclamée n'est qu'une illusion. * Prancfort-sur-le-Mein, 24 juillet : D'après une information de sourca au'toi s-e ^6 la ,,Gazette de Cologne", l'état de siège •i été proclamé à Pétrograd'. Les combats dins les rues ont recommencé, après l'arrivée de plusieurs milliers die matelots de Kronstadt et de quelques régiments fid'los au gouvernement et amenés en toute hâte d!u front du nord'. Depuis jeudi, M. Kerenski serait de nouveau dans la capitale. Suivant des télégrammes de source privée, parvenus à Stockholm, la situation n'a jamais été aussi troublée- La fureur de La-foule S3 cBirige . alternativement contre le Conseil de3 ouvriers et contre M. Lénine. Le Conseil des ouvriers, qui jusqu'à présent s'était énergiquement opposé à ra,rres-fcation de M Lénine, a décidé d'ouvrir une enquête contre lui et ses partisans, pour haute trahison. L'accusation s'appuie sur les affirmations de l'anlciiela socialiste Alexinski, qui prétend que M. Lénine a provoqué le mouvement séparatiste dq l'Our traîne. « _ ♦ ♦ Londres, 24 juillet) : Les journaux publient des tflé^rammcB 3a Pétrograd suivant lesquels lo gouvernement envoie au front toutes les troupes qui se trouvent clans les dépôts. Une partie de la rérion des étape» a été évacuée par la population civile. * * 3 Pétrograd, 23 juillet : La „ Gazette de la Bourse" annonce que le nombre des soldats anglais qui tto trouvent en Russie dépasse dé.j\ 30,000; la plus grande partie de ces troupes sont reparties sur îivers secteurs du front. Le journal ajoute jtic de3 formations anglaises ont aussi pris part n l'offensive russe en Galicie. Lis noun-5re des soldats français qui ^3 trouvent en ! Russie est évalué à 4,000- « Berlin, 24 juillet : * On mande de Stockholm à la ,,Gaa«ltSi de . ross'' : — Dans un appel adressé aux réserves! s >t aux troupes de renfort, la. section miii- J aira dos Gonsals des ouvrier? et soldats 1 «nrusies d'clara que, jusqu'au li juillet, ] 11,000 blçss:s venar.t. du srcct<;ur dje la, XIc i aillée ont pa-ssé à PraskurQft ' 7 _j Dès la 12 juillet, la quartier général do la Ville armée a été informé que 2,000 liommes de renfort devaient être envoyés à chaque régiment, ce qui semble indiquer que la moitié de l'armée du général Korrtilof était déjà anfaJitia à ce moment." » Paris, 23 juillet : On mande de Pétrograd : —..Quoique 'la révolte soit maîtrisée, le gouvernement continue à. prendre d'es mesures militaires énergiques. De nouvelles troupes arrivent sans cesse à Pétrograd et occupent plusieurs quartiers dr la capitale. Les quartiers excentriques, où les maxiina-listes sont en majorité, sont surveillés spécialement. De nouvelles arrestations ont été opérées. Paris, 23 juillet * On mande do Pétrograd à l'Agence lia/-vas : — Le procureur général a lancé des mandats d'arrêt contre plusieurs chefs maxima-listes, notamment contre M. Lénine, Syno-rojef, Conezki et Kasinef. Ces deux derniers ont annoncé qu'ils se tenaient à la disposition de la justice. Le conseil dos ministres a approuvé ces arrestations. ♦ Pétrograd, 23 juillet : Dans une longue déclaration, le gouvernement provisoire déclare qu'aucune goutte de sang ne pouvant êitre versée en faveur de buts étrangers auix sentiments d'un pouvoir démocratique, il a l'intention do convoquer les Alliés à une conférence où. il fera connaître le programme général de la poUitique étrangère qu'il entend suivre pour mettre en pratique les principes de la Révolution russe- Il ajoute qu'il reste toujours partisan de la paix. ♦ * • Berlin, 23 juillet : Le Comité de la Xie armée russe, dont font partie MM- lverenski et Broussilof, qui ont déclanché l'offensive russe, grosse de conséquences, a adressé la radiot^l'égramme suivant au ministre de la guerre, au Comité central du Conseil des ouvriers et soldats, au Comité exécutif des délégués dos paysans et au commandant supérieur de l'armée de campagne :■> — L'offensive allemande, qui a commencé le 19 juillet devant le front de la XIo armée, dégénère pour nous en une formidable catastrophe qui pourrait avoir pour conséquence l'anéantissement de la Russie révolutionnaire- L'esprit des trompes, qui ont été récemment lancées à l'assaut, grâce a.ux efforts héroïques des minimalistes, qui vont droit au but, a subi une modification profonde et dangereuse- Leurs forces s'épuisent rapidement. La plupart de3 troiipes refusent l'obéissance aux ordres do leurs supérieurs. Le3 exhortations à la discipline sont devenues complètement inefficaces. Ceux qui tentent de remédier à cette situation sont menacés ou tués à coups de fusil. D$ nombreuses formations /quittent les tranchées avant l'approche de l'ennemi. Il est arrivé que l'ordre d'avancer a éfcj discuté pendant plusieurs heures. A différentes reprises, des troupes ont quitté leurs positions dès la première attaque. A l'arrière du front., on rencontre des cortèges de fuyards, armés ou non, qui, bien portants, frais et dispos, ont quitté leur poste sans aucune honte e* avec la certitude d'une complète impunité. Parfois, des bataillons entiers abandonnent le combat. Les membres du Comité de l'armée et do la flotte reconnaissent que la situation exique qu'oni no recule devant aucun moyen pour sauver la révolution. Aujourd'hui, 1e commandant en chef sur le front sudl-ouest et le commandant de la Xle armée, d'accord avec les commissaires et les comités, ont donné l'ordre de faire feu sur les fuyards. Le pays doit connaître la véritS sur les événements, afin de s'opposer de toutes ses forces aux lâches agissements des ennemis de la révolution " L'Agence Wolff fait remarquer à ce sujet : — Dans ce télégramme, les coupables cherchent à endosser leur propre responsabilité aujx troupes mal dirigées et obligées de se sacrifier inutilement.- En affirmant que nous menaçons la révolution russe, ils s'efforcent de détourner les regards de la Russie des conséquences fatales de l'attaque que ses meilleures troupes ont prononcée contre Lemberg et Drohobycy. En réalité, la défaite do l'armée russe est la conséquence logique de la percée du front près de Zbo-row par, les troupes allemandes, qui, provoquées par ies attaques russes, ont systématiquement élargi leurs opérations victorieuses et forcé l'armée russe à la retraite. C'est cette retraite seule qui a enlevé aux chefs anglais, français et russes la confiance de leurs troupes, qui commencent à comprendre ce qu'on attend d'elles. Aujourd'hui, les dirigeants veulent mater, leurs soldats en les faisant massacrer, et ils essaient de justifier cet acte par la nécessibé die sauver la révolution russe. En réalité, ce n'est pas la révolution qui est menacée par la marche en avant victorieuse des armées allemandes et autrichiennes, mais bien les plans de séduction de l'Entente et des dirigeants actuels de la Russie. On veut voiler le fait que les Puissances centrales combattent, non comme le fait l'Entente pour continuer la guerre qu'elle a perdue, mais pour la paix." * * * Pétrogradi, 23 juillet : On annonce qu'outre le portefeuille de la guerre, M. KerSnski se chargera de celui dés affaires étrangères en vue dl'assurer une orientation très nette à. la politique d[e! la Russie pendant la période grave qui va s'ouvrir. Les cosaques ont eu raison de L'émeute à Pétrograd, où le calme règne pour l'instant, mais les troubles persistent à Kronstadt, à Sebastopol, à Reval et à Odessa. M. Kerenski a envoyé dans oe^ villes une proclamation par laquelle il réclame leur soumission. * Pétrograd, 23 juillet : Le journal „Pravda" adresse une) proclamation au peuple, disant que la dictature :Te M. Kerenski menace de devenir plus ian^ereuso encore pour le pays que l'autocratie de l'ancien tsar Nicolas. La situation continue à être critique à Pétrograd. Le nombre des victimes s'accroit de plus on plus. On parle do milliers c]e morts. ♦ * * Pétrograd1, 23 juillet : M. Kerenski a demandé au Conseil des Duvriers et soldate de vouloir s'abstenir Y entrer dans les questions do discipliné militaire. Le ministre a du reste ajouté que, [jo-iir des considérat ions poli tiques, il no Se nontrerait pas d'une sévérité rigoureasa •is-à-vis des' chefs socialistes suspects. * * * Stockholm, 23 "niliet : D'après des nouvelles particulières de Pé-rogrâd, M. Kerenski passe pour être sur-Qené, au point quç ses aipj^ craignit qu'il uccombe trèj? prôéliainepîent. M. Keieiiski st, par mbméntj atteint d'îiji orgueil! qui 3 fait se comparer à un ^àpoléôn 4e la ÎUS3Î0 d/qiocràfiqnej à d'aufies moments, l'est profondément pessimisme et il con'si-èrô alors la Russie et lui-même c.muic perdus. Les ministres e>t le3 cadets voient en M. Kerenski une figure susceptible de devenir la victime de la vengeance des masses. On a la certitude cjue M. Kerenski se proclamera dictateur, même si ses déboires continuent. L'annonce de la. proclamation do la république démocratique avant la réunion do l'Assemblée Nationale, qui sera le prochain acte gouvernemental de M. Kerenski, est considérée comme un premier pas dans cette voie. « « * Pétrograd!, 23 juillet : La crise ministérielle s'est acheminée hier vers une solution. Les divergences de vue au sein du cabinet visaient l'opportunité de la proclamation de la république, quo certains de ses membres estimaient immédiatement nécessaire ; or, tous se sont mis d'accord maintenant pour dire que .le régiime actuel die la réputfcqjue n'est que provisoire et que la décision définitive sera prisé par l'Astemblée constituante, dont les prérogatives restent intactes. Ils se sont mis d'accord aussi à l'égard de la question qui s'était posée do savoir s'il ne fallait pas congédier la Douma de l'Empire et le Conseil d'Etat ; ils ont estimé la question inopportune pour l'instant d importance secondlaire au regard de celle beaucoup plus grave do faire tenir l'aimée sur le front. La retraite du prince Lvof doit étro surtout attribuée au fait qu'il lui a été impossible do se mettre d'accord avec les ministres socialistes et notamment avec M. Tsciier-nof, le ministre de l'agriculture, sur la question agraire. * * * Rome, 23 juillet : On mande de Pétrograd aux journaux que le Conseil dles ministres russe a di'cidé de proclaipâtor immédiatement la république- Une décision définitive sera piiso lorsque le Comité exécutif du Conseil dies ouvriers et-soldats se sera rallié à ce projet. * * ♦ Paris, 24 juulafc ; L'Agence Ha vas annonce que la proclamation de la république est imminente en Russie; ejlo sera précédée d'un.® déclaration du gouvernement exposant les raisons qui l'ont déterminé à prendre cette mesure. * Paris, 23 juillet : Le correspondant à Pétrograd de l',.Fcho de Paris'' annonce que, pour des motif--, inconnus, les' troupes d'occupation de C^erno-witz ont été remplacées par des troupes do la garnison do Kiew. Lo correspondant à Pétrograd du ,,Petit Journal" télégraphie que, jusqu'à présent, le gouvernement a été avisé officiellement du refus d'obéissance de cinq régiments du iront sud-ouest; dans le nombre, il y a deux régiments d'infanterie de Moscou. . **♦ Londres, 23 juillet : L'Agence Renier apprend de Pétrograd que le général Werdiei-evski, commandant de la flotte de la Baltique, a été arrêté paiOe qu'il a communiqué un télégramme secret du gouvernement au ^Comité des mateLb>. Baie, 23 juillet : * D'après une correspondance de Pétro^Tad arrivée à Baie, la commission d'enquête extraordinaire a décidé d'engager die > p ;ur-suites judiciaires contre l'ancien ministre de la Cour impériale, le comte Frederick s, et l'ancien commandant du palais, le génial Wojekoff. Les prévenus portaient leurs protèges sur la liste des cuisiniers et des valets impériaux, afin de les soustraire aux poursuites. * Kief, 23 juillet : * Le Comité central de l'Oukraine a dé-urM-de convoquer une assemblée constituante ou-krainienne.* Londres, 23 juillet : On mande de Pétrograd' au ,,Daily Chro-nicle" que des troubles graves ont éclaté à Ntjni-Novgorod. Des bandes do soldat > •se sont emparés du pouvoir et le Conso;l des ouvriers et soldats à du s'enfuir. La ville a été pillée; le mouvement affecte le caractère d'un pogrom- Des troupes ont été envoyées de Moscou pour rétablir l'ordre. La guerre sous-marisie Paris, 24 juillet : De ,,La Liberté" : — Les nouveaux grands' sous-marins que l'Allemagne a l'intentioli de mettre en service constituent un grave danger pour l'Entante : ils modifieront entièrement le caractère de la guerre navale". Il faut espérer que l'Entente prendra des contre mesures. *** Pans, 24 juillet : L'Agence Ilavas annonce que le vapeur ,,Berthilde", incorporé dans ia marine d'3 guerre, a été coulé lo 12 juillet par un sous-marin dans la partie occidentale de la Méditerranée. .Vingt-cinq hommes manquent à l'appei. *** Amsterdam, 23 juillet : Ou mande dm Iloek van, Holland à 1 ',, Algemeen Ilandelsblad' ' : — Ce matin, à un mille de distance de la zone^ neutre, le vapeur „ Geldfârland/" a été arrêté par trois avions allemands. Un officier allemand a été placé à bord! comme équ!ii>age dé prise. Après délibération avec les officiers néerlandais, le navire a été amené à Zeebrugge. Le ,,Geddeirlant!j" jauge 1,S77 tonnes. Amsterdam, 22 juillet : Divers journaux prétendent que le navire hollandais ,,Gelderland'', qui avait été amené à Zeebrugge, aurait été remis en liberté. ♦ * * Amsterdam, 23 juillet : Le vapeur néerlandais „Sinnali", qui se rendLdt sur lest de Rotterdam aux Etats-Unis, a été coulé par un soiusunarin ; l'équipage a été débarqué aux îles Shetland:. ? f # Kotberdam, 21 juillet- : D'aj>rès le ,,MaaSbode'\ le schooner amft-risain „ Edward B. Winslow" (3,424 tonnes) s'est échoué et est considéré comme perdu. On n'a pius de nouvelles des navires britanniques ,,Aneona", „London" (1,10S tonnes) et ,,Keaper". Amsterdam, 23 juillet : Le vapeur ,,Brede", qui appartonaii. il l'armement Van MQal, de Bottcrdajn, a ftté coulé à 7 heures du matin, à 7 milles à l'ouest du bateau-phare ,,Noordhindar". qui a recueilli l'équipage. «% Stockholm, 24 juillet : D'après l'j^fKînbladet.", un caxjitaine • dTe navire, arrivé de IIollao4e à Goteljorg, a déclaré qu'il n'avait jamais vu autant de mines data la mer du NoijS qu'au coilrs de son dernier vcyage. * * * Rotterdam. 23 jixillgfe.: lo itSj^bçâe'.' Sï'aph^e Çlue le remorr q^w "anjlrHS ),T'. 'miiai â COMMUNIQUÉS OFFICIELS Conimaniqué3 de* Puissances Centrales. Berlin, 24 juillet. — Officiel de ce midi: Théâtre de la guene à l'Ouest. Armées du feldl-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : En Flandre, la bataille d'artillerie continue jour et nuit avec une violence qui n'a jamais été atteinte jusqu'ici. Les attaques de reconnaissance dirigées par 1 ennemi contre notre front se multiplient. Entro le canal de La Bassée et Lens, la violente canonnade continue. Des deux côtés Cv'Hulluch, toutesi les opérations de reconnaissance ennemies sont restées vaines. Armées du prince héritier allemand1 : yics du Chemin ces Dames, à proximité da Cerny, les Français ont, de nouveau attaqué notre 1-e disi^'on d'infanterie, quia souvent fait ses preuves et qui, comme prê-n/,dbmmtn«, n'a past po.du un pied des positions qu'elle a conquises en combattant. Ces derniers temps, le régiment d'infanterie u. 55, composé de troupes de la Westphalie et de la Lippe, a repoussé vingt et une • at taques françaises. Sur la rive droite de la Meuse, le 22 juillet, des parties de régiments badiois ont pénétré dans le bois de Caurières fortement roeranché et ont infligé de fortes pertes ù. l'ennemi; elles ont ramené de nombreux prisonniers. Théâtre de la guerre à l'Est. Tout lo front de la Baltique à la mer Noire est le théâtre de combats acharnés et de grands succès d:s armes allemnndies et de celles de nos alliés. Front du fedcB-maréchal prince Léopold de Bavière : Auprès des armées du général-colonel von TLulihorn une attaque ennemie prononu-e le matin sur un large front a été enrayée dès le début par notre feu destructeur. Les Russes ont ensuite attaqué tout aussi vai_ nement le soir, près de Jacobstadt- Au sud-ouest de Dwihsk, après une vio-lente action d'artillerie, six divisions ennemies, échelonnées sur une grande profondeur, ont été lancées cinq fois à l'attaque de nos lignes, que nos troupes ont complètement maintenues; après de violents corps à corps, l'ennemi a dû céder et a subi des pertes inouïes. Près de Krewo, les Disses ont aussi pris l'offensive dans la matinée, sur un Iront de '5 kilomètres; ils ont été repoussés. Le village de Kre>wo est de nouveau en notre pouvoir. Au total, huit divisions ennemies, dont le3 régiments ont été tous identil'iés par les prisonniers que nous avons faits et par les morts qui sont restés sur le front, ont attaqué au sud' de Smorgon.-Il n'en reste que des débris. Armées du général-colonel von Bocbm-Ermolli : Dans la Galicie orientale, les conséquence» stratégiques do ne 5 opérations détonnent dt plus en plus formidables. Les Busses cèdent aussi maintenant devant le îront septentrional des Carpathes. Depuis la Sereth jusque dans les forêts des (Jarpatiics, nous marchons ce l'avant sur un front cb 250 kilomètres. Nos corps d'armée victorieux ont forcé eu combattant les passages sur la Sereth, au sud de Tarnopol. Près do Trembowla, des attaques (i nespérées de masses russes uni été cepo s-s-es.Nous avons dlépassé Podihajce et Ilalicz et nous avons franchi la ligue de la iBistriza-Solotyinska. Jusqu'à présent, il n'est pas possiul'j de se faire une idée de notre bu-tin. Plusieurs de nos divisions signalent chacune 3,000 prisonniers. De nombreux canons de gros et du plus gros calibre, des trains de chemin de fer chargés de vivres et de munitions, des trains blindés et des auj tomobiles, d£s tentes, des baraquements et du matériel de guerre ds tout genre ont été capturés j>ar nos troupes et témoignent de la-re.r.iite précipitée de l'ennemi. Front du général-colonel archi.luc Joseph : Notre aile septentrionale s'est ;oiinte au mouvement commencé au sud du Dniester. Tout le long du front, grande activité de l'artillerie ennemie. Des deux côtés de la Bistritza et au sud du col de Toelgyes, les attaques russes ont éti repoussées. Entre 1a vajl:% du Trot us et celle de la Putna, à une canonnade plus violente ont succédé des tentatives faites par les ^Russes et les Roumains pour prendre l'offensive dans un largo secteur. Presque^ partout, notre contre-action a retenu l'eÀnêmi dans_ ses tranchées. Sur les points où il a réussi à eu sortir, il a été repoussé. Ce matin, de nouveaux combats se sont engagés à cet endroit. Armées du feld-maréchal von Mackensen : Le long de la Pu'tna et de la Sereth, le duel d'artillerie est aussi devenu d'une très grande intensité. A différentes reprise», des troupes d'assaut russo-roumaines ont pris l'offensive; leurs attaques se sont écroulées déjà sous notre feu- Front macédonien. Pas d'opérations importantes à signaler. » * , Berlin, 2-i juillet. — Officiel d'hier soir : En Flandro, la bataille d'artillerie n'a rien perdu do sa violence. Do vigoureuses attaques russes au sud-ouest de Dunabourg ont échoué. Dans la Galicie orientale, les succès se suivent en une série ininterrompue. # Berlin, 23 juillet. — Officiel : Dans les zones interdites septentrionales, nos sous-inarins ont encore coulé 8 vapeurs et 4 voiliers. Un des vapeurs a été torpillé au milieu d'un convoi puissamment protégé. Les cargaisons des navires coulés, autant qu'il a été possible do les vérifier, se composaient de charbon, de bois et de denrées alimentaires. # * * Vienne, 24 juillet.— Officiel dhier : Front de l'Est. Front de3 armées du feld-maréchal-géné-ral von Mackensen : Par endroits; vif cornet d'artillerie. Front d'armée du colonel-général archiduc Joseph : Entre la vallée de la Susita et le Carrefour des Trois-Pays'% l'activité b est sensiblement ranimée. L'ennemi a attaqué en plusieurs endroits. Il a été ropoussê por-tout.Front des armées du f^ld-maréohal-général prince Léopold de Bavière : Poursuivant leur marche victo^use, les troupes alliées ont atteint la Sérétb, près de Tarnopol, éî franchi dés dcji£ eûtes dp la SÉvpa, syr u^e large 'é|elkîue do front? ià voie .-fcri^é' de"K."o.^ov rà .OsiroV. Du éôt'd de la NqSwqy.y, telpineAt, les' fisses cher-ci ie.;ît se dégager. l.e coîltiéécitrp do" la Victoire s# faitsÇjïtir sur Ta? ^ife sud dû - Dniester, jusqu'aux Caroathes. Partout l'ennemi évacue ses positions. Fronts italien et du Sud-Est. Rien de nouveau. * * * Sofia, 23 juillet. *— Officiel : Sur le front en Macédoine, dans la boucle de la Czerna, l'eu roulant à l'est de la Czerna et dians la région die la Moglcna; il n'a dluré que quelques instants. Dans la direction de Kovil, des détachements de reconnaissance ennemis ont essayé de prendre l'ofi'ensive après une violente préparation d artillerie; ils ont été mis en fuite par notre feu. Au sud do Gevgeli, feu roulant à différentes reprises. Sur h* Strouma inférieure, un bataillon anglais, collaborant avec un escadron de cavalerie, a avancé on échelons} la nuit, pr's du village d'IIoman. dos, au sud de fceres, contre nos postes avancés. Par une violente attaque, les Anglais ont tenté de refléter nos postes avancés hors de leurs positions; ils ont été cournés par nos détachement s et, quoi qu ils aient icçu de nouveaux renforts, ils ont été forces de ee reliier sur la rive dlroi^e de la Strouma après un corps à corps acharné et un combat de grenades à main et do bombes. Les pertes de l'ennemi sont as^ez fortes. Sur le front en Roumanie, sur la Sirouma inférieure, entre Mamuhdie et Galatz, canonnade assez faible- Près de Prislawa, à l'est de Tulcea, fusillades. —> H * * Constantinoplc, 23 juillet. — Officiel : Sur lo front du Caucase, lo 22 juillet, les Russes ont tenté de prendre l'offensive sur plusieurs points du front en attaquant no3 lignes de sûreté au moyen de détachements plus for-ts que ceux qu'ils mettaient d'habitude esi ligne. Toutes leurs tentatives ont échoué sous notre feu. Pour le reste, rien d'important à signaler. Berlin, 23 juillet. — Officieux : Bans la Galicie orier.tilc, notro «'■nergique motu vennent en avant a ^t« poursuivi le 22 juillet. Tous le front russe, depuis Tarnopol jusqu'au territoire qui 6Ït2nd devant les Carpathes, est < branlé sous notre pouss e inqx tueuse. Nos trou pes avancent aussi entre Brzczany et Halisz. Le uombro des prisonniers toenbés entre no6 ma'ns n en pas encore l'tabli. Jusqu'à pn's-ent, nous avo::s compta 47 canons, parxui 'lesquels un grand nombre de pièces de pros calibre. Quoique, ecnune lo'ra. do leurs retraiîos précède: t^s, les Rue o' aient tenté do {out inccndiLr sur leur passage, ils n'ont pu exteuter complètement leur? projets, t.xnt fcur retraite a ('t'■ rapide. Prte de Zborow, ils n'ont réussi i détruire par le feu "Cjue la grand pont do l'écluse et, <'e> deux oit.'s de ce pont, ils on\ dû laisser intacts le i nombreux ports 0n bois jetés sur la Strypa, de mCjr.e que lo girand pont sitt lequel passe la route do Was'uszka à Jezierna-. Partout !e cantonnements r:iSscs établis dans les locnllit's situ-'es ùerlriirs b front eunemâ, témoignent du départ pr'cipitj des Russes. A de nombreux, endroits, d'impor-' tantes quantités de vivres et de munitions s»nt tom^'es entro nos mains; Le3 tentati\xs faites par i'-'S Ri?=sos poux faire sauleii leur dépôt de munitions à Jezierna, n'ont jéui-si que i>arlioLle-iiiont ; dc3 «stocks confcM'rables sont restés intact'^. El'ji le 21 juillet, au matin, notre charroi emportait ces stocks pour les mettre immédiate-p.:»3nt à la disposition de n<o^ armées. D'aiitr-part, les Russes n'ont réussi à imbiber de pétrole et à rendre inutilisable qu'une partio scib-lcn'ent des immenses stocks de Vivres entes:'.'s à Jezierna. Le 21 juillet, à midi, les localités de *i?.eîoNva et de Koz'low situées respectivement à. 1<J kilomètres au sud ouest et au sud do Jezicr-r.a, étaient en notro pouvoir, tandis que no3 troupes airfliva-ie t déj:\ à 9 kilomèttrosi de Tarnopol, ville qui o;t enltre les mains des Russes depuis la première annéo do guerre. L'es hau-•leuis cmquises les troupes ooaliâi.'es apercevaient nettement 'es elcwli^rs do Taraopol. Pas plas le fou coneenitrique dirigé par les Russes sur la grand'routo que l^urs comtre-attaquos n'ont pu enrayer notre march© en avant. Une attaque prononcée Ipar des iautomoMlce blindées, sur la gaucli<o de Tarnopol, a échoué ; no-tre feu de barrage les a forcées à rebrousser chemin en toute hâtp- Le 22 juillet nous a valu un nouvel et énorme gain de lorrain. La cavalerie des colonnes avançant sur la rive orientale do la Strypa a atteint, la nuit du 22 juillet, la voie ferrée Kos. , 'ovr-Tarncpol, près do la gare de Dlenyep'w, sur la Strvpa. Les colonnes russes qui sa lotiraient vers 1 est, ont ét> prises souvcoit sous le feu 'drstruc'jcur efficace de notr© artillerie- Des rangées de cadjavres russes gisent sur toutes les routes et sur (ous les chemine. Un train de chemin de fer, qui cherchait h 6'i'chapper vers l'esit a éAé fore; à rebrousser chemin par des uhlans tJi dte3 chasseurs. Outre des quantités im-mense^ de munitions et do vivres, nous nous sommes emparés à Cet- endroit de 6 canons de g,ros calibre à tir rayant qui, dans la gare, étaient prêts à être embarqués. Le 22 juillet, dans la matinée, notre infanterie a franchi la voie ferrée sur uni large fror.ï. Quoique les nombreux ouvrages de défense établis sur la rive erbn'iale do la Strypa, avec leurs r'seaux de ti»s de fer Bajrbelés étendus et eorçplètcjment intacts encore, permettaient à. l'ennemi de défendre efficacement leurs positions, se tmr par Secteiur, les Russes n'ont offert de r'slstanee sjfliou.so à aucun endroits ; leur3 arrièr3-gardes ont ét!> repo.uss'e". partout. Sur les deux rives de 'a Strypa, on aper-Oîvait au loin lesj colonnes rus?es qui cédaient et dont la retrai'e dégénérait patt'ticlleneat en fuite. Le temps sec et chaud a favorisé l'avance rapide .de nos troupes ; les routes sont devenues meilleures. Nos batteries de campagne accoanpagacnî nos déiaahements d'infanterie les plus avancés ei notre artiUçi-ie lourde, jusqu'il cellu du plus gros calibre, suit avec un0 rapidité ieinarquable. Dievant Tarnopol, les Russos nous ont oppos.' une r'sistanco opiniâtre. Sur les hauteurs qui Se dresseub à l est de la ville, ils avaient concentré une forte masse de batteries de gros e£ do petit calibre. Le 22 juillet, au matin, l'infanterie allemande a atteint la Sereth qui, devant Tarnopol, se transforme en lac. L'artil'.enjo russe a envoyé sur la rive oo:-jlenUlo de la Sereth une gr-li de shrapnelU ot de grenades-, pimutltané-mer.t, de nombreuses mitrailleuses postées sur le clocher et sur les haut3 édifices do la ville, ont ouvert un violent feu. Il ikous a été facile do brisl^r la résistance ennemie, . griiee au feu intense quo nous avons dirigé sur la ville où les troupes russes ont cherché abri et protection et qu cites în'liétfitent pas, suivant l'exemple des Français, à détruire , do fond on comble. Nos brillaïits 6uccés ont encore augmenté l'enthousiasme et la vaillance do nos troupes. * * * Vienne, 2Û juillet. — Officieux : La pofcèe du front rus;o près do Zloczow a débuté sur un front rolalivement étroit. L'ennemi a sans doute été surpris et, en totut cas, la pcrcéo a réussi selon le plan, qui en avait été conçu. Elle constitue le module d'une préparation poussée jusque danls les dét.iils et d'un© exécution réalisant poinli par point les plans de l opé-ratioû". Lo piremier jour mûme l'oljjcctîf viié a été largement dépassé, et dès lo deuxième jour, lc3 colonnes d'attaque dominaient la ro^rfo dfo Zloczow à Tarnopol. Sur tous ld? points où l'ennemi a offert le combat, sa résistance a (t'\ bi'i'sée prompîtement. La premier objectif de l'offensive était la ligne do chemin de feen, extr-me ment importante pour l'ennemi, de Brz.ezany à Tarnopol -, cUo a «'té etffectiycrmcnt atteinte le troisième jour par nos troupe'a infatigables, avançant sans relâbhe. En tenanjt conxpta de fe chaleur, du mauvais état des routes et do la très sérieuse résistance que l'ennemi a opposée à Certaines cohpiyies d'attaque, on no peut qu'avoir aux troupes' une vivo roconnaiseance dos efforts qu'riles ont d\'jployé«. On en a la prêtée, en suivant les jtraees de l'ennemi, que l'elfficacité Jestvuotrice de nlotre poussée a été croissant da 9c-cteu(r en OccUïpr. Ce qui don nie le mieux l'idée [les difficultés avec lesquelles les Russ&î ont été aiix pyisê^, tanms q"u'il3 battaient, en retraite, :'ost do penser que diverses parties de 'tours [r^UJ!.®s, gpjpfohéça de s'esTui,vfr en trave-fiant la Scfoih aû norâ) de Tarnopol o)u d"e fuii de Tarnopol v<>ra l'est, ,çn!t' ét\ ççnfï-ain^:* p-ir la, âiclfçhd des opérations d'abûTldôniiér l'^ur front 4^ 4^ î'oupst, et de, reçu-.. 1er, suivant une ligne perpendkuilaire à. ce front, vers leurs communications actr.o1-lc3. Un pareil changement de front est extrêmement difficile à exécuter, surtout quand an y est contraint par la bataille ; il est même impossible c'e l'oxécutcr sans mettre à néant tout le système de l'organisation administrative- Il est encore impossible d'apprécier jusqu'à quel point les événements ont éuraiilô le moral dos troupes russes ; toutefois, maints indices démontrent qu'il a été graveinoat atteint par la perturbation qui a entraîn -, cootme nous venons d^ le dire, la dissolution inévjtaWo de leurs formations de troupes et leur dispersion dans toutes lè> directions. Communiqués des armées al!iée3 Paris^ 23 juillet. — Of'i'lei co 3 heures : Des attaques ennemies accompagnées de violents bombardements otat cont.uué cans la soirée d'hier sur ies plateaux, en avant ùo Craonne. Aux Casemates, l'ennemi, à la suite de tentatives nouvelles extrêmement violentes, a réussi à pénétrer dans notre première ligne. Contre-at.taqué aussitôt avec vigueur, il n'a pu en conserver qu'une faille partie- Sur la Californie, la lutte n'a pris fin qu'à une heure avancée de la nuit. Malgré tous ses eîforts, l'ennemt n'a pu nous déloger d'u piaurnu. Nos troupes ont icpoussé toutes les tenta'.ives dirigées ffur la tranchée de soutien qu'elles occupent en entier. Canonnade intermittente en divers points du front. « * * Paris, 23 juillet. — Officiel do 11 heures: A l'est de C'emy, nous avons réalisé quelques progrès au cours d'une puissante opération et fait des prisonniers. Dans la région Huric'jise-Craonne, le bombardfjment continue toujours tr:;s violent 6ur nos po-silions, principalement sur le plateau die Californie; aucune action d'infanterie. La ville Tveims a iô/u' 830 obus au cours de li journée. En Champagne, l'ennemi a prononcé, la nuit- dernière, une attaque sur nos tranchées au nord-ouest du mont Comillet; il a été complètement repoussé api'ès un vif combat. Nos batteries se sont montrées très ao_ iivos sur les organisations ennemies de la région de Moronvilliers. Canonnade in ter mi t.en te sur le reste du front. Une pièce ennemie à longue portée a tiré ce matin une centaine ri'obus sur la région du nord dte Nancy. Pas de victime. Les dégâts sont insignifiants En représailles, nous avons exécuté un tir eiïicace sur les usines de Château-Salins. * * Londres, 23 juillet. — Officiel : Au sud d'Avion, nous avons prononcé une heureuse opération locale ; nos troupes ont atteint leur objectif et ont subi dos pertes minimes ; elles ont fait un certain nombre de prisonniers, dont 51 ont déjà, été ramenés dans nos lignes. La nuit, nos troupes ont attaqué les positions ennemies établies au sud d'Tiavrin-court et dans les environs de Bullecourt et de Hollebeke. Nous avons fait des prisonniers.Suivant des i.iformations compléta en t jures A au coûts de l'attaque exécutée aujourd'hui ù l'aube au sud d'Avion, nos troupes ont pé-, nétr^ dans ies positions ennemies sur un. front de 600 mètres et sur une profondeur de 300 mètres. Outre les pii?onniers que nous avons faits, nous avons inQigé d'im_ portantes pertes aux Allemande et fortement endommagé leurs positions. Ce matin, nous avons aussi attaqué efficacement uno ferme que l'ennemi tenait solidement à l'est d'Oosttavcrne et nous avons fait des prisonniers. Hier, 1 activité aérienne a éti grande de part et d'autre; les combats se sont succédé sans relâche. NOs avions,, collaborant avec notre arUl.'-rie. ont fait une excellente besogne. Nous ^sst£ , lancé plus de troi3 tonnes d'explosifs sur des champs d'aviation ennemis, des dépôts dp munitions et des voies i'e-rôes; il a été observe que les explosions ont donné de bons résultats. Neuf appareils allemands ont été descendus au cours des combats aériens et quatre autres ont été avariés. ]Ln outre, un de nos canons de, d-fense a forcé un avion ennemi à atterrir et a descendu un ballon captif allemand, qui est tombé en flujumos. Neuf de nos appareils ne sont pas rentréo. * Londres, 23 juillet. — Officiel : Une escadrille d'avions ennemis, composée de 15 à 20 appareils, s est approchée dimanche matin, à 8 heures, da jPelixlown et do Ilarwich ; elle a lancé quelques bombes. Le violent feu de nos canons do défense a mis les avions ennemis en fu^e, une partie d'entre eux s'est dirigée vers la cote d'Esscx où notre artillerie les a violemment- bombardés tout le long du rivage. Les avions ennemis se sont retiras sans avoir lancé d'autres bombes; ils ont été poursuivis au-dessus de «a mer par nos aviateurs qui les ont forcés au combat. Le temps couvert a rendu les observations extrêmement difficiles. Jusqu'à présent, on signale que l:s explosions ont tué- huit personnes et on ont blessé vingt-quatre. * Rome, 23 juillet. *— "officiel ; Entre Chiese et l'Astico, la grande activité des patrouilles a amené quelques engagements qui se sont terminés en notrG f&-veur.Dans la vallée de l'Avisio, nos batteries ont pris sous un violeut feu la position ennemie établie sur le Monte Carmonica. En Carinthie, de fortes patrouilles ennemies, prisas sous le feu ue nos mitrailleuses sur. le Monte Granade (Alto Dogno) et sur le Rom bon (Alto Seebach), ont été rapidement mises cm fui Le. Des groupes ti- travailleurs armés ont été pris sous notre feu entre Dersnifcz et Mai-borghetto, dans la vallée de F^lla; ils oui été disersés. Dans di\e.s secteurs d'u front dies Alpes Juliennes, la canomiade ennemie a provoqué uno énergique réponse de nos ba.tte"ies. La nuit dernière, malgré les diPfieal-tés et les mesures de dcfc'nse de l'ennui, nos avions ont efficacement lancé d(S9 bo?n-bes sur dés batteries autrichiennes postée^ sur la Ilermada et sur les voie» ferries entre Opciîia et Gravobica. ♦ Pétrograd, 22 juillet. — Officiel : Sur le front à. l'ouest, au sud-ouest de Dwinsk, dans la direction de Wilma et dc-Baronowitsclii, canonnad'os réciproques. A l'ouest de Tarnopol, l'ennemi a continué son offensive en direction générale de Tarnopol et, au sudj le long de la Strypa. Nos troupes, refusant toute ob^ùasanoe au-, ordres de leurs chofs, ont continué à sere tirer au dçli de la Sereth et »c Çont rendues sur certains points à l'ennemi. Seule, la 155è division d'infanterie a résisté ;i l'ennemi dans la région de Doljiankc-D.çmo marj-tsclie; il en a été cta nicnife draut"j?no bilee blindées, qui ont mitraillé la cavale rie allemande sur la routé de Tarnopol. La 21 juillet au soir, nos troupes se tv uaient s^r la Scieth sur le front Zoloe/.i-Taitn^>oirIao dié X^SQhi^.ordt. Ijb village d; Zagorgçîia, un d^ faubourgs de Tarn6po;, est'toin'oê ' en'ire les mams de rem.emj. Malgré notre écrasante sup' i-jr:t^ 'o.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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