La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1882 0
02 February 1916
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s.n. 1916, 02 February. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/z02z31q76m/
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Mercredi 2 FévrftTr 1Ô1É i A ';:r JOURNAL QUOTIDIEN. U Le Numéro t 1Q Centime3 2m# Année. - - N* 44f LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS i , Ceux tffôîs (février, mars), fr. 4.80 | Ua mois (féviielr}, fir. S5.3D Les domandos d'abonnement sont reguet EXCLUSIVEMENT •ux gutohets des bureaux de posta» ADMINISTRATION ET REDACTION 31, Montagne-avoc-Herbes-F'otagères, BHUXELUïSS BUREAUX ! DE 9 à 17 HEURES «Jos. MORESSÉE, Directeur Petites annonces . f •» » » s laUftnel fr. 0.4O Réclame avant les annonces , — 1 00 PRIX DES ANNONCE Corps du journal , .. ;. s . — 4.00 Faits divers — 3.00 V Nécrologie . * .• .» i «- 2.00 Aujourd'hui: SIX pagres. LA GUERRE 648° jour de guerre i Otttro la persistance Use combats att nioid 'tFArras, les dép<3ohes signaient dans l'Ouest dPassea nombreux engagements sur la partie du front allant du sud-c*>t d'Ailbert ju&-qa/aux environs do Roye. A la suite de la récente attaque dirigée par las Allemand* suit Frisa et les poeitkws situées au t/iipi d'e oe vildage, un nouveau cents» d'hostij lités paruit eu voie de se développer dansa "cette région, resté© depuis très ionjgtemfc-*^ inactive. Les c&épéoheS de Londres des 29 et I3D Janvier annoncent notamment qu/au nordknnosi de Frise, entre l'Ancre et la Samtmcv te* Allemands ont attaqué les tranchées environnant les villages de Carnoy et de Vaux, que nos lecteurs trouveront 6ur notre carte d'hier. Entre la Somme et l'Oise, los hostilités sâ sont étendues du secteur do Frisa mxx tranchées établies en face de Dompierro, à 6 kilomètres vers le sud, après avoir déjà intéressé te sud de Lilkoœs. -• DANS LES BALKANS i Paris, Si janvier ; Oh mande de Lyon que le président A? 'Conseil et le chargé d'affaires du Moufcéné-gro sont partis pour Paris. Paris, Si janvier : Le président du Conseil dtes ministres monténégrin est arrivé à Paris. Lyon, 81 janvier : La santé du roi du Monténégro est rétablie*. Le souveraou a repu dimanche lej g<é-néraî: d'Amodie. Oin croit que son séjour à L^on no sera qiue de courte dluirée et qu'avant de se retirer à Paris il se fxseiu pendlanfc quedq.up temps dana le sud) de la France. - Iîomo, 31 janvier : 1 Le oorretspondlant spécial de l'„Idtea N)a-zicnale" télégraphie que, contrairement à toutes auilres nouvelles, il est en mesure d'affirmer quo le dépôt des armes au Monténégro a été effectué partout. Le manique complet de vivras en a été la raison djàter-m in» nie. Athènes1, 30 janvier î Les légations de 1'Entetoto à Athènes) ont prié la presse do démentir catégoriquement J le bruit que les Allié® désirent que l'armée] grecque rasto mobilisée. L'Entente est, a/uj contraire, d'avis que la question de la mobilisation ou de la démobilisation die l'armée concerne uniquement le gouvernement greo. Paris, 90 janvier : M. Miutschich, ininôsftrej serbe des financer, est arrivé à Paris. Paris^ 30 janvier : L'agence H a vas annonce qu'à la Su&cj do la mise en liberté des fonctionnaires ccmsuh laires français et anglais à Sofia, la -Francu a mis égtL.ement en liberté le personnel consulaire arrêté à Salonique et l'a envoyé eu Suisse. Le gardien de la légation bulgare à Paris sera également mis en liberoé et pourra reprendre son service. Milan, 31 janvier : On annonce qui'une compagnite de soldats anglais a également occupé la petite forteresse de Kiun Kaleh, située en face de Kara Bfumu, à l'entrée du port de Salonique.Les représentants do l'Entente ont fait ressortir expressément que cecte occupation n'avait qu'un caractère militaire. ! Constant! nople, 31 janvier : 1 Le gouvernement a déposé un projet do loi qui autorise le ministre de la gumiTQ à j appeler sous les drapeau? les1 jeunes gens âgés de 18 ans. j Milan, 31 janvier : D'après le „Sooolo", un mpeur italien lest entré dans le port d«o Reggio di Caki-bna, amenant 170 Albanais austronhales qu i'issad pacha avait fait arrêter il y a quelques jouirs à Duxazao. I Bucarest, 31 janvier : »!'••, Entre la Commission centrale pour la vente du blé roumain et les sociétés d'achat des puissances centra Les, des négociations sont entamées en vue do la vente do dix milfe wagons do ma's de la dernière récolte et de la précédente, ainsi que d'autres céréales. Rome, 30 janvier : Lo gouvernement italien a décidé db renforcer le corps expéditionnaire qui 60 j kou£$L*à - Vâîôna. il Paris, 31 janvier : • I nf'omaiacrtant3 la- sftfaatkm: milifiarrci, lo, ,,aomp8" fait ressortir, à l'occsisdoni d'e^ 1 oceupatioTi de la petite forteresse del Krtoj^ Kaleh, située à l'entrée du port de Salo-i , nique, que pour la première fois il y avai| # cbs troufpes italiennes à cet emiroit. „>Nk>uf* espôrcKis, du le journal, que nos alliés ntf s ein tiendront p«s là», et il énumèr.T entsu-M les motus stratégiqi3C3 qui militent qn veutt* d une collaboration! énergsqane. 1\>u^ le paye qui s'étend au nolrd de Valons a<i ,-déponzrv>.t die routes, au point qu'il est iml posstfïle auK Autrichiens (yompkmjr d'itoï portantes forces contre les positlVims ita4 pSien.uea et qu'il n'est pas nécessaire, par| , conaéqirOnt, do disposer d'une granide q<uan-f riitô de .soiaate pour le (ttieruTre. Une offonJ sire fo< Albés partant de SaSoni^ie m-jt-f , traii d'ailtoiirs immédiateimmt fin à ia\o nwintace pom- Valona. 1 Pour fairo coanprdnâro (fno la Praricfl n<j-pact plus envoyer de troupes auK Balkans, le „Tcn»ps" eoaclut an faisant ressortir qii« tes attaques allanîtradag dans l'Artois, avi Kvri dio la Hodijho, atfa<fujGs cpii serodït vi\' î-S0aiUlahJe.narrt reoouiveléea, montrerai qu« l'emvomi clh-ige ses principaux efforte oon-tre lo front o\ccst francûia. | Londres, 1er février : Le correspondant du „Time9" à Athènes Uannonoe, en date dkE 30 janvier*, que, d'après Ida* télégrammes de l'île dla Crète, un tor-t'iian^ais a débarqué un détarfiement [:;«o iiianné ~ a l^etimno, lesquels ont arrêté [ M. ïrùger, intorprè^e au consulat allemand. ; dë^ch^nent s'est réefltobarquflé avec 6on Prisonnier, et le torpilleur s'est aussitôt éloigné. ' i Vienne, 1er février î * < Le correspondant de guerre de la „Nèue Freie Prese" s'est entretenu avec MjU. Itar UnVosio et Popovicv, ministres monténégrins, rlls lui ont déclaré que c'est sur tenir conseil que le roi Nicolas) a quitté le paye, étant donné qu'il so pourrait qu'il soit fait prisonnier. Los deux ministres ont déclaré, en outre, que le gcuvaroocaent resté au Monténégro se ^compose de MAI. Radulosic et Popovio et du général Yesovio. D'après la Constitutioni, il o, sans aucun doute, le pouvoir do conclure} la paix, et ce, d'autant plus qu'il est resté en fonctions avec le consentement du Roi, conformément aux prescriptions de la Constitution. SUR MER YmurâJen, 31 janvier :• Le chalutier à vapeur tjCatania" est considéré comme perdu.. Londres1, 81 janvier : Lloyds annonce t que le vapeur néerlandais ïjMaasdijk" a été ^avarié et s'esl échoué, Deux - i^oiiïmèa cfo 41'équijpage ont p6ri- \X\rm \ —■ DÊPËCH^fivESSES Baris, 31 janvier : Conseil m umci^al a voté une somme d/ 20,000 francs en faveur des victimes d'4 Uafctaque aérienne do samedi soir. / Un momitment sera élevé au PèrewLa-,' ^haise sur la tombe do ceux qui ont péri.^ î Le préfet do police a fait commence*- Iqs^ îti'avaux de déblaiement. Dans une maison > ^étruipe, on a découvert une bombe qui n'avait piis etxpiosé et qui pesait 03 kilos. \ '•Pans, 31 janvier : Au sujet dta la protoièr^ abaque de» z0j> peùm« sur Paris, efieocuiéê samedi soir, Fagwîcty Havtus dit encore que neuf maisons |s<3 sont écroudéos). Toute® leô' victûmefii ont |été tuées dacus Icjs immeublest détruits j Pas 5 une personne n'a été tuée dans la rue. * * • W Londres, 31 janvier : \ /' L'agence Reuiter apprend^ de Paris què fl'atta(]uû dla 4»p>2>elin faite samedi soir a causé la moiji de trentertroisi ^or^onncsT Quelraiit^deux "personnes au moine ont été blesser l KffÇ^Sitetron provisoire des dêgât& 8>abik par de^ maisons parfiioniières s'élève det ^ il .4 millions de francs. V Les maisons de cinq étapes qui ont' été cretrudtes a^^partienneat toutes à des1 sociétés. Paris', 31 janvier : L'agence llavas annonce! que dimanche, à 9 h. 50 du soir, on a sonnié 'l'ailariae à Paris pour annoncer une nouvelle atfaque aérienne. Toutes les mesures de prévoyance ont été imméd'iîatenient prises, et les> commissariats do police ont annoncé qw'nn dirigeable venant du nord était signalé, mais qu'on ne savait pas exactement dlans quelle dâreertion il voUit. Par prudence, les lumières ont été éteintes dans la capitale. Vers 10 heures du soir, les cloches et les clairons ont de nouveau retenti dlansi toute la ville. Les gardions dé la paix ont éteint les réverbèresi au moyen de longues perches, tandis que d'autres réverbères étaient étiennts .par die« citoyens dévoués) grimpant jusqu'aux berts». Toutes les malsons d^ont les fenêtres étaient éclairées ont été pr6veiiuCvS du danger menaçant; les promeneurs sonnaient aux portes et faisaient éteindre^., les lumièr&s. L'alarme a éué donnée ïJusNût hier soir que )a veJ'lls'. Les nombreux promeneurs du dimanche so sont rassemblés sur les places et dans les rues et ont observé avec curiosité le ciel nocturne; n>al-heurejusement, la nui!; était enoore plus brumeuse que la nuit précédente. I /es habitants, en grand nombre, quittaient leurs demeures et commentaient en groupes l'événement, sans paraître autrement émus. Peu après 10 heures, le dirigeable allemand survolait Paris. Bombardé par le* canons de défense otJ attaqué par les avions, il a jaté un, certain nombre de bombes, qui, d'après- le#, informations reçues jusqu'à présent, n'ont pas occasfionné de dégâts. ♦ * a Paris', 1er février : Les bombes incondiiaires lancéesi dimanche &oir dans la banlieue du nord die Paris par les dirigeable allemands ont occasionné quelques dégâts matériels. Diverses' personnes déclarent quelles! ont vu doux zeppelins. Des bombes ont été jetées dans sept communes do la banlieue parisienne. PIu*sûeurs d'entre elles n'ont pas explosé. ^ » Berne, 1er février : ! i . Les attaques des zeppelins déchaînait une violente colère dans la presse parisienne, qui demande une revanche. C'est ainsi que M. Capus écceitl da"h© le „ Figaro" : „Une seule parole est sur toutes les lèvres : ,,Revanche l Vengeance 1"! sur 'os villes allemandos, tel doit être le but/ do la navigation aérienne française." Le ,,Matin" s'irrite également et éc^it : „Tout le peuple, le droit et la justice appellent la vengeance. L'opinion publiqui demande une revanche immédiate et terrible." A côté de c^s articles, des voix se f fout entendro qui blâment les services de défense. 1^3 „Temps" dit qu'il est regrettable que la préfecture de police ait cru devoir provenir si tardivement les Parisiens. A 9 hs 25 on a signalé l'approche du zeppelin de La Ferté-Mïlon et ce n'est qu'à 10 h. 5 que les pompiers traversaient les rues: à 10 h. 7 on entendait déjà la première explosion dq bombe. La censure n'autorise pas la publication des noms des hôpitaux où se trouvent les blessés. Toutefois certains journaux font res- V ^ 1 »| I ■ n, a I.-JB sortir que les blessures faites par, le» bon bes sont effroyables. » * * La Haye, 31 janvier : Ml. Trenb, ministre dtes1 finance», a & reçu ce matin par la Reine et a mis so portefeuille à la diapositUai' de & bou,t< raine. * * • Milan, 31 janvier : • ( i -j Le „Corriere délia Sera" perle âel la si tuation de l'Italie dans la Quadruçiei-ÎJ) tente et dit que le {gouvernement itniieï évite tout incidqnt qui l'amènerait à Aavoi déclarer la guerre à l'Allemagne. Il nevey pas augmenter encore 1a responsabilité pèse sur ses épaule». * ♦ * t N«wrTork, 30 janvier : ' Dans un discours prononcé à Wsefei»? ton, lo président Wihion a consulté que 1 terre éfiait en feu, et que deu éfeinceUl/os peu vent Cacilement propager l'inoendte sur de points qui ne sont pas encore atteint» pa le désastre. — Si le peuple, a ^jou#3 M.Wtison, poovaâ lire les bulletins que je rq;ois d'heure & heure, il se rendrait compte eombicai il ft! difficile de maintenir la paix. Le pays doit se préparer, non pad à l guerre ou à l'attaque, moisi à la défeoseca tionale." Le Président tgbhne, à ce pix)îpoa, qu'i est aisé d'exercer la. jsune«sei au toanie nwtit des acmes pendant! qu'elle pouraujriJ s?3 études. — En- somme, conclut la Présidenfi, i existe un danger fcérieuix et permanent, e l'irritante question du commerce traaa&eéa nique pourrait faeilcmem dégénérer en cou fUt." • S Budapest, 31 janvier : Les dtSégjués des agriculteurs allemands autrichiens et hongrois so sont réuni» hie» à Budapest. Ils (sont tombés d'accord sur h nécessité d'une action commune des fax» pays et ont nommé une commission, qu préparera la création de 6ouSrC0Bvniî»i0Jij agricoles. * * • Londres, 31 janvier : On mande de Capcttown au „Time®''' qui les Afnikaanders Beak. et Marita son<J entra dans le ministère JBotfaa. » • * <p Lisbonne, 31 janvier : Le calme est complet. D'après. detS iofoi mations officielles, les manifestations des ^ et 30 janvier ont été préparées et dirigée par des meneurs ouvriers. Ils n'ont ea^en dant paô réussi à provoquer une gr&v« gé néraleu Au cours dus manifestations, de; bombes ont été jetées, amenant une panique Dix-sept soldats etl Jneu|f civils ont ét< blessés. , , l Copenhague, 30 janvier : On mande de Pétrograd à la „Nationa: Tidende" quj3 le ministre de Suèdo on Rus ; sie a déclaré que le discours de M. H<am marskjokl, président du Conseil des miais très suédois, prouve nne fois de plus qu* la Suède désire rester neutre. IjO ministre a exprimé l'espoir que l'Angleterre reconnaîtra le bdon-fondé des plainr tes suédoises, de manière telle que les rapports amicaux puissent continuer entre les deux pays. i f Londres, 31 janvier : -J Ix) ,,Daaly Mail" apprend de Jao, Sur li golfe Persique, que les Hindous qui onl combattu en Flandre ont été envoyés e» Mésopotamie. ♦ * ♦ Barcelone, 31 janvier : La Fédération des ouvriers du bâtSmcat a fait cause commune avep les m^ons) c: a décidé la grève générale. Ijos dockers se sont également mis en grève se solidarisant avec les ouvriers du Chemin de fer catalan et du Chemin de fer da Saragosse, qui exigent un© augmau^ttioa de salaire. **• l Mjoukden, 31 janvier : Le nombre des Mongols révolfésl d'élève maintenant à 20^,000, y compris une brigade chinoise de II uihuantschou, qui, bien pourvue de munitions, a fait cawsa cossamuiac avec les révoltés. Ceux-ei. possèdent 12 canons et 2 mitrailleuses et avanoent sur Pékin, commandés par l'ancien tachai d'Hui-huil'u.Le frôn@ do E^onfénégrs Le bruit de l'abdication du roi Ntfkitai a couru: dans les ferjilies pubSique».. Jus^^u'à cette heni'O, ce bruit n'est pas confirmé, mais sa persistance laisse entrevoir la probabilité de oe$e décision roj-aèe. Voilà le trône de Monténégro vacant une fois de plus. On ne peut dire quo les Monténégrins aient eu une etxisïence caime depuis qu'ils se sont donné des priacex^ à coinmiauoar par le fameucc Nieodaa iBetrovich qui régna sous le nom de l>auilo 1er, jusqu'au prédécesseur immédiat du roi Ni&jSa. Sous Danifk) 1er, qui prit les rênes du pouvoir en 1(507, eut lien en 17-cfî, ce qu'on c»it con venu dfa.pjpaler dtncis l liLstoôrel la „Sain'tHBarthé}emy Kkea*5négrhso'% dbnt le souvenir est d'^raenrré virace parmi ks; po-pnlatiions des mozitagnes. Dans cetlje nuit historique, tous les MontâaégdribS quti avatie«at embrassé la religion de l'isdnia et qui refusèrent do retourner au chrisJaiiiseve, furetai immolés. Les tracS tjioos pio-puteires ont ti*ansmis des détails de ex* maaaacre j. scju'à la génération actueàlc et le préikoe Pierre II un poèto, a remé»oré 03fc événement dans son œuvre poétique intitulée : Chant de la montagne", qui parut en l&U. Bien que les Monténégrins n'aient g)uèr« à se louer de leurs prisices, ils leur sont toujours demeurés fidèles. Une fc4s cependant, ils ont été teompés par un avetn-iïM'iet qui no manquait pas d'audit. Se faisant passer pour le roi Pierre III de Russie, soi-disant assassiné par ordre de Catherine II, mais échapptè in ira ooiaa^tïBien t5 ans mains des nkenrtriarss l'aventurier sut er imj't>oser si bien aux popolatiiens naïves, qu'ils ld placèrent &ur le trône et le proeîa màrent prinee-régnant. Malgré les. mi3|iaceî de Catherine II, les Monténégrins reconnu s- rent la souveraineté du „mari de l'impératrice" ainsi qu'ils l'appelaient, et le tsar présumé occupa le trône jusqu'en 1774, quand il fut assassiné, pour do bon ce&o é fois, par un Grec, agissant, dit-an^ sur un •i oidre vdnu de Russie. » Le dernier occupant du ttrône, sur les marches duquel tant de sang a dîji coulé, était Nicolas 1er, né le 25 ««ptambra 1841, qui succéda comme prince régnant (hospo-dar) à son oncle le prince Danilo 1er, a»-saaarkié à son tour; ce fut lo Lt août 1S60 qu'il monta sur lo trône. Le 29 aoûl 1910, la Skouptchhia (Chambre) vota une aA:e»«3 demandant au prince Niookw d'accepfcrr le j titre de Roi. Une délégation so rendit au Palais pour exprimer au sonverain la décision de» représentants! de la nation.Le prince ayant sigiub l'acceptation, son nouveau titre fut proclamé solennellement qt) 2t0 Monténégro devint royaume. 1 Cet événement comcidait avec le cinquan-" tiè»e anniversaire de l'arènemcnt, eft avec 5 le» nocec d'or du souverain, qui (avait 1 épousé le 8 novamlwe lStiO, Milcna Tociko-, tiich, fille du sénateur Voukotàtch, n6q le x 22 avril 1847. ^ De ce mariage, ainsi qu'on lo sait, sont nés trois prinoos : Danilo, qui' éptousa la t priacocae Jutta do Mjocki-om^xJurg-Streiite., . Mirko ai Pierre; et cinq prineeisse* : Mi-litza-, qui épousa l'archiduc Pierre de Rna-I siej Hélène, la reine d'Italie; Annej, Xénia . et Véra. 3 Le Monténégro no possède Jûs de couronne. Lo trône royal est d'une grande aûm-l plicité : un fauteuil Louis XVI sous un t baldoqoin. Si le bruit de î'aMicatacn. du roi r Nikita se oonfirma, ce saraitl le prince Danilo qui lui succéderait par droit die primo-^ géniture. Rappelons que Nîkita 1er a frdlîi une: premicro fois perdro lo trône en 1801* alor^ âgé de 21 ans, il dut chercher son salut ! dans 1a fuite avec sa femme, et ne du* qu'à t l'intervention dp l'Autriche-Hongrie <Je> porç . voir rentrer phis tard à Cettâgné. L'axé ^ née 1882 fut également très critique pour la . prârce, qui avait pris parti pour l'Iljerr^c^ vine en révolte contre l'Aufa-icho. Le rap| prochemont définitif du Monténégro efi dto lé Russie date do 1S90, quand N'ikita fut re;^r à la Cour de Russie et quo le tsar Akttanj». 5 dre III lo proclama publiquement son setaf ; ami en Europe. Les Faits du Jbnr 1 Après la guerre, que de souvenirs nous viendront! dtit 1\3Indépendance Que ' de fois nous reverrons Londres, ■ le soir, dans une nuit profond© ! A partir ' de 7 hciutîS, c'est, dans oertairis quartiers ' éloignés, un silence do nécropole. 1*1 ns une ampoule électrique, plus un bec de gaz. Et derrière les fenetres des maisons où filtre un peu de lumière, on dirait que s'alignent! t des chambres funèbres. Quand le ciel est nuageux, 1 ombre s'épaissit autour dos rares promeneurs et, parfois, ils hésitent sur la direction à prendre, tout point de repère disparaissant dana les coulées noires. Lorsque, au milieu de la ehauasée, surgit un • candélabre, ne prend-il pas, sous son capuchon noir, l'aspeefc d'un cierge allumé prèa d'un agonisant ? Cette nuit prématurée n'est p<as précisément propice aux myopes et aux distraits. Que de chutes au terminus des trottoirs o: au croisement des ruas ! Et) que de peeson-' nés écrasées par les „motors" en voulant traverser la ohaussée, faut© d'avoir aperçu les autobus à temps ! — La musique demeure powr les Beiges, en toutes circo>asftances, metoe dans les conjonctures les plus trafiques, un impérieux Uisoim, écrit Octave Mans dans l'f,lnda-pewjJian.ee boJige". De tonenontes lettre» dte ««olvJats qui un'arrivent du, front nu en» a]> porlenti souveait le témoignage. Je ne ro-dâsto pas au plaisir de citer ce fragment do l'une d'elles, auquel je ne veux ajouter aucun coonuidakure, eau il etst d' une éA«-quonce siqprdcne : ,,A Pervy&e, un poste de secours était venu s'installer dans une maison dont quelques pifjcesi éttûent encore debout. Il était mK*sflitué d'un médecin anglais et do itenJK cfames très coui^vgeuses qui venaient re-cuetdlir nos blessés sous lo feu. Il y avait là un piano. Et tous les soirs nous faisions de 'la miwique à la lueur de bougies avt.3, comme auûkeurs, une dcjmi-idoiMiajne tfofficions étendus à mène le sol. Or, à ce moment, Pervyso était tune (aille encore très attrayante. Plusieurs foâsi, j[>en}ibirt quia ! nous jouions, des obus tombèrent dans le jardin de la maison. Un soir, nous exécutions à quiabro mains le ,,scherzo^' die ia neuvième Symphonie. Trois gros pruneaux éclatent dans un périmètre dei quâmze à vingt mètres de notre abri. Pas un de 1 nous no se dérange. L'audition n'est pas interrompue. Après l'aceord) final, la souio l'éflexton qu'on entend est ce&le d'un jeune médecin : ,. Epatantes, les timbades ! Dom- , „ mage qu'elles n'étaienti pas tout il t-iit en „ mesure l " Lo în^ne soldat m'écrivait il y a quelques jours (mewis pourquoi ne pas le nom- ( mer ? Il s'appelle Paul Codlaer) : ] „J'ai réussi à fonder unfe quintette ave» des éléments très intéressant». Le docteur Deâporto et lo professeur d'archéologie Jor i les Bereiimans, do Liège, sont deux ctxcel- < lenjts viodtmistes. Comme vnoloncefilo, j'ai t moa viOiwc «ansorado René Leclercq, fiis du bâtaoLBîien do MonS. Elnfini, l'altiste n'est aafre que notre Germain Prévost, dont je n'ai pas besoin de foire l'éloge. Nous ai-Ions travailler dur ensemble. N-ons éfenriàe-roris les1 quintettes de Schumami, César Franck et Florent Schmitt, ainsi que ks quatuors de Lekeu, Chausson ci Fauré. Quelle fête 1" D'après le „Daifly Mail", lets fabrrnafls articles de laine annoncent une au$m«*-i tatioin sensible dos prix, motivée par la rareté toujours ©roissanto de la laine et des matières odorantes. Les achats consWfeitv-bles foite par le gouvernement interviennent aussi clinS augmentation. UAustralie devra restreindre ses envois par suit» d'à manque de tonnage ; de plus, on an-xktmce que l'Amérique rait des1 commandes importante» en laines australiennes. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands 'Berlin, 1er février. —■ Officiel de ce midi: ThéStre do la guerre à l'Ouest. Au coars do la nuit du 30 au 31 janvier, quelques faibles détachements anglais ont tenté un coup de main contre nos positions à l'ouest de Messines (Flandre) ; après avoir, en un seul endroit, momentanément réussi à pénétrer dans notre tranchée, ils ont été tous repoussés. Près de Frieourti, à l'est d'Alberti, notre feu a empêché F en» cm i d'occuper un entonnoir qu'il avait lui-m£me creusé en faisant exploser «ne mine. Au nord de là, des po-tramlleo allemandes eo sont avancées jusque dans la position anglaise, d'où el.es sont revenues avec quelques priaonaierB et sans avoir sulri de perte. Au sud de la Somme, à la suite de combats livrés à coups de grenades, les Français ont encore perdu du terrain. Théâtre de la guerre à l'Est. Pas d'événements particuliers. Dans les Balkans. Un de nos dirigeables, survolant le port do Salonique, y a attaqué des navires et des dépôts de l'Entente. Nos obsepvatDius ont constaté.-un- bon -résultat* - ** * P Berlin, 1er février. — Officiel : Une do nos escadre* de dirigeables, do la ; marine a, dans 'l 'Jli èi"janvier" au 1er" février, lancé de nombreuses bombes explosives et incendiaires sur les docks, les installations du port et les usines de Li-verpool, de Bk-koiliead et des environs de ces deux villes, sur les forges et- les hauts fourneaux de Manchester, sur les usines et les hauts rouiu^STix' 'deT Kottinghana et de Sheffield, ainsi que sur de grands établissements industriels situés sur les bords do l'Humber et aux environs de Great Yai' mouth. Les effets produits ont été considérables, oar partout on a pu observer do fortes explosions et do violents incendies. En outre, une batterie postée sur les bords do l'Humber a été réduite au silence. Dans toutes les places survolées, on a furieuseatent tiro sur les dirigeables, mais sans les atteindre. Eu dépit de la vigoureuse action de dc-tçnse, tous sont rentrés indemnes. 111»>' » li|iliam_ _ Vienne^ 1er févnèr'. — Officiel d'hier : Rien de particulier, sur aucun tks trois théâtres de la guerre. * « » Conatantinople, 31 janvier. — Officiel du quartier général : Sur le front des Dardanelles, le 28 janvier, un croiseur a lancé vingt obus s.ir les environs de Sedd-ul,-<Bahr, après quoi il s?est retiré. Des autres fronts, aucune nouvelle importante.♦ * * Constentinopïe, 1er février. —. Officiel du quartier général : Sur le front de l'Irak, près de Feîahie, fusillades et canonnades intermittentes, de part et d'autre. Le calme i*ègne à Kut-el-Amara.Sur le front du Caucase, quelques rencontres sans importance. Sur la c.^to anatolienne de la Médâteranée, iu coups de la nuit du 26 au 27 janvier, un navire de guerre ennemi a débarqué un l-.,jtachemeat de troupes, entre Feaiké et Mokri, près du village d'Endefli, en face de l'île de Castellorizo. Protégées par les canons du navire, ces troupes ont, dans la matinée du 27 janvier, cerné le village et rait prisonniers quelques fonctionnaires et me partie do la population, qui, ensuite, puront transportés à bord du navire. Des rivres et des objets de mobilier ont également été volés. Communiqués des armées alliées Paris, 31 janvier. — Oîficàel de 15 heures : Au nord d'Arras, au sud-ouest dolaeàtc [40, l'ennemi a prononcé, au cours de la mit, deux attaques à la grenade qui ont échoué. En Champagne, notre artillerie a bombardé les tranchées ennemies au nord de Prosnes. Au cours de cette action, nous tivons constaté des explosions sur quatre joints différents du front ennemi. En Argonne, lutte do mines. A la Haute-^hovauehée, nous avons répondu à l'cuplo-. 5ion d'une mine par un camouHet qui iétruit une galerie de l'adversaire. Canonnade intermittente dans les autref »ectcurs. a • Paris, 31 janvier. — Officiel de 20 heures : En Belgique, notre artillerie lourde a lirigé un tir efficace sur les organisations ennemies du pont de Sfceenstraate; la culée lu pont sur la rive a été endommagée. 1 Au sud de Roy, nos canons de tranchée mt bouleversé les ouvrages ennemis de la •égion de Fresttières. Au nopà de la Sai«tt-Mihieî, nos pièces à 'onguê portée ont bombardé les cantonne nents ennemis de CouBans, est d'Etûn et lo Saiat-Maurice-sons-Côtc, nord d'Hatiton-îhâtal.» ♦ * Londres, 30 janvier. — Officiel da quar-;ier ^émiéral brvii'kwiique : Peffudinjt la nuit doraière, grandie activité le l'artillerie près de Vaux. Trois dtè nos patrouilles» ont joté des oomibes dans dœ tranchées allemandes près , Serre et ont ohassé une patrouille on-aemio.Ai^oŒKd'hui, lo temps est brumeux. Près le Friconrt, canonnade. Pour le reste», rien i signaler. ♦ * * Rome, 00 janvier. — Officiel du grand quartier général : Sur tout lo front, Faction de l'armorie ; a été favorise par le temps calme. Sur l'isoalzo moyen, une de nés battieries a bomharvîé !a gn.ro de Santa Lucia, dans le soetour de Tolmino. L/artillerio ennemie do gros ©abbro a | bombiardtô San Martin o di Gaisca ; il y a eu plusieurs viotëmes parmi la poi^aflation. • * * PétrogTad, 50, janvier. >— Officiel dui grauc] état-major général : Do Riga jusqu'au Pri-pofc, le calme est la note dominante. An sud du lac de Babil, un fort détachement allemand a enifcretpiris une attaque eontie nos retranchemei'i'us ; oette attaque a été rajjoussée par notre foiiv. Sur la Sflyr, au sud-ouest de Kolki, no patrouifies ont fait prisonnier un posLo ern-numi toat otfier. Des renforts envoyés par les Autrichiens ont été dispersés par notre feu. Sur la Strypa meyoone, nous avonis lom-bardé deux Vtattorics ennemies. Dans la môme région, nos patrouilles ont cou^vj las réseaux de fils de fer sur une grande ét<-n-duo ; cjIIos ont-, en outk-e, découvert vin^t-cinq mines. Dans le scct'cur s'; rné au nord-est1 de Czem'ovdtz, nous ave is fait sauter une ooi^tre-aiâno, qui a endommagé les travaux de sape de l'ennemi. Dépêches Diverses Londres, 31 janvier : Le „Morning Post" annonce que l'administration des postes va prochainement réduira le nombre des distributions postales dans les localités où cela est possible. Le* bureaux des télégraphes seront ouverts deux ^à trois heures ati moins tous les jours. ; La construction do nouvelles centrales téléphoniques a été interrompue. < On envisage la suppression des distributions postales le dimanche en province. ; New-Yorir, 80 janvier : C'Dans un cfcsoouo» prononcé à ïBrookîjn. I. RGâSûsol* s'est prononcé contre la poii-^tique de ïî. Wwson, pcolitique qu il a qualifiée de lâche et <ie honlteuse. iliilTViauckee, 1er février : f M. Wilson a prononcé utn discours dans uiae grantLO réumon à kuiuelle assistaient do noïntercsuK Germano-Américains. Il a rc-:nouve&é sa j^romesse d'épargner la giu^rrc à la nation, mais a fait ressortir combien 'grandes étaient les difrieultés qu'il avait à vaincre pour arriver à ce résultat, difficultés qui . imposent le progmmmei cl^ défense qu'il précfimise. „Il n/y a pas' de crise à proîpremeat /pariei-, a diti le, Préside t, mais lorsque le globe est on feu, ttouit le monde doit prendre des préautfàons pour tâcher de préserver son habitation." « ♦ . * Pétrograd, 31 janvier : La „G<ifce£te de la Bourse" de Pétrograd apprend d'Odessa que le gouvernement,]) ar combattre l'accaparement des vivres et la spéculation, a fait cerner par la polico la Bourse privée et coloniale d'Odessa: au moment où l'octivi.-é battait sou plein. Après un examen approfondi des opérations de la Bourse, dos papiers et des cours, ceat claquante spéculateurs sur les blési qui se trouvaient à la 'Bourse ont été arrêtés. * * * Christiania, 31 janvier : La grève qui vient d'éclater dans toutes les mines de Norvège, et qui mot en ques-lion l'exportation des pyrites sulfureuses, ionno lieu à de vives appréhensions dans les journaux. Cinquante mi.le ouvriers pourraient être englobés dans une grève géné-ralo des mineurs, a affirmé le présidelt des associations ouvrières. » * • Berne, 31 janvier : Le cinquième échange d'invalides d*? guerre entre l'Allemagne et la Franee commencera demain. A Lyon, cent soldats allemands attendent d'être rapatrié. Lo G février, la Commission médicale suisse so rendra à Lyon et à Constance pour présider au transport des blessés. * * * Milan, 31 janvier : On mande du Caire au „Seeolo" : — Les autorités militaires ont d^ouvert une association de Bédouins et d'indigènes qui conspirent contre l'Angleterre et l'Italie. Plusieurs indigènes ont été arrêtés'.L' un d'eux a été condamné à mort pour espionnage. - . » • * a Gtanève, 91 janvier : Les journaux suisses apprennent) de Paris que les autorités militaires ont interdit aux journaux de donner des indications, quelles qu'elles soient, qui puissent faire connaître le quartier éprouvé par les bombes jetées sametii soir par un zeppelin. On peut, cependant dire d'après les récits des journaux quo c'est le quartier populaire de {Belle-ville qui a été atteint. Lo „Matin" donne le nombre do vingt-îinq morts et de vingt-neuf blessés. A en * juger d'après des vues prises sur place, les effets du bombardement ont été considérables. La première bombe a créus^ un trou' ^éant dans ie tunnel du Métropolitain ; ce trou est assea large pour que les rails apparaissent aux yeux des passants. • ♦ # •Borne, 31 janvier : Le colonel llouse, qui s'hait rendu à !Bea> liçi, oonfoitnSttient aux insfcruc&onS d.u président Wilson, et qui est arrivé lundi matin à Genève, en est reparti le soir même 3our Paris, Londres et l'Amérique. Dans ia journée, il s'est entretenu avec M. Sto-rall, ministre américain à Berne, et avec M. Ponfield, l'ambassadeur des Etats-Unis k Vienne. Lo colonel House est accompagné de sa femme et de deux secrétaires >ritvés. li . •*** 4 Vienne, 33 janvier : Ce matin a commencé au ministère des rnonces une conférence à laquelle ont assisté M. HeiJflferifch, secrétaire d'Etat aliftJ mand aux finances, ks ministres des finances d'Autriche en do Hongrie, ainsi que le ▼ouvornenr de la Banque austrorhongroise. .* * * Vienne, 1er février : Co mntin, l'aanwreur d'Autriche a rcsç*x en audflence apéaialo lo Dr Tlelffericli, secrétaire d'Etat allemand è^s financer.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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