La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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30 January 1915
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s.n. 1915, 30 January. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j96057fb75/
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Samedi 30 Janvier 1915 wwiajuw—»w ' 'r" " 1 A'KaaasEararaagssgsga^^ N° 85 r^TT". ''-TT^ t»TC«w v'a.aOESHîBw^BCTZSO Samerl i 30. Janvier 1015 SïitSiiB 9•>3V>flc5F;.""rïii«s®4--j-rsw»îrL.ti^yyMfctSHEBicyi.^vaaase LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION 25». Rue K&oiratagne-cSe-Sion, îî, OR'CJXEÏJLEîSI Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : ÎO CENTIMES I La petite ligne. . . r -. . . i . t1. o.tô I Réclame aTant les annonces ..... 1 .OO ANNONCES | Corps du Journal . 4.00 I Faits divers S.OO [ Nécrologie 2.G O LA GUERRE 180 four ds auss3?© Dans la presse s'accrédite, de jour en jour davai ta je, l'opinion qu'il faut considérer comme iïnm nents dans l'Est de l'Europe, des événements mi! ta ires de la plus haute importance que prépareraiei en ce moment même, en s'entourant du plus gran mystère, les états-majors des armées belligérante Faut-il le croire? Nous-même nous avions nagnè fait prévoir que des surprises se produiraient fat; lement avant peu sur l'un eu l'autre point du froi de bataille, probablement même où l'on s'y attei dait le moins. Il nous faut reconnaître que jusqu'i nous en avons été pour nos prévisions, et que nol hypothèse n'a pas fait mine le moins du mondejc vouloir se réaliser. A part la réoccupation du col d'Uszok, dont \ ei r.e nous a entretenu hier, aucune opération d'etfre gure n'a plus été tentée dans l'Est depuis plusçu: semaines déjà. Généralement, les communiquésgai tric'niens et allemands se montrent très laconi^H à l'endroit des hostilités, et les quelques li; ht qu'ils y consacrent peuvent se résumer en ces 4 fo mots : Rien de changé. Quoique plus détaillées, ?li dépêches de Pétrograd ne font en fin de comp' que confirmer le peu d'importance des faits J guerre. C'est ainsi, par exemple, que la derni^ en date, celle du 26, signale un renouveau de l'oj fensive russe en Prusse orientale. Ce renouvea a donné lieu à des combats, au sud-ouest de Pi'ka len, dans les environs de Mallvischen qui est ur petite localité située sur la Lyments, affluent c l'Jnster. C'est apparemment de ces combats cju Berlin s'est occupé hier en disant que de peu impo: tantes attaques russes au nord-est de Gumbinne avaient été repoussées. Entre la frontière sud de la Prusse orientale et l Vistule, territoire que la plupart des correspoi dants de guerre s'attendent — .assez logiqueœar suivant nous — à voir devenir un théâtre d'hostil tés très important, l'action persiste jusqu'ici à î limiter à de petits combats d'avant-garde sans cor séquences bien précises. Bien qu'elles constituent de faits de guerre plus notables, les attaques acharnés que les Allemands livrent inlassablement aux pos tions russes sur la Bzura et la Ravvka ne modifier guère de ce côté la situation existante. Quant aux hostilités en Pologne, sur la"'nVe gâche de la Vistule et aussi sur la Dimojec ir férieure, le communiqué de Pétrograd ne nous a y porte pas non plus la moindre indication nouvel! les concernant. Bref, ce communiqué n'est réell< ment à retenir qu'en ce qu'il fournit une confirm; tien officielle de la recrudescence d'activité des At trichiens aux alentours des défilés des Carpathe; La dépêche de Vienne en date du 28 nous apporte ce sujet quelques précisions au point de vue géogre phique, en montrant qu'on se bat dans toute la r< gion avoisinant lo col d'Uszok et que les troupe austro-hongroises ont réalisé quelques progrès a sud-est de ce col. # * * La dépêche de Berlin s'occupe assez longuemen des attaques des Français en Ilaute-Alsace : ell met notamment en lumière l'activité qu'ils y ont dé plcyéesans succès au sud de la ligne Tnann-Cemay i L'intérêt de ces opérations n'est pas contestable jtnais il est pour le moment dépassé de loin pa pelui que suscitent les combats récemment livré ? prife de La Bassée et sur le plateau de Craonne. E) ;e qui concerne La Bassée, les contradictions offi '*Hçlles que nous avons constatées hier subsistent. Pour ce qui est de Craonne, la réalité des fait: ressort mieux des documents officiels. On aura vi hier que Berlin avait amplifié le résultat annoncé 1: veille, en signalant la prise, à la suite d'une violenti attaque de 500 mètres de tranchées nouvelles. En date du 27, après avoir signalé l'échec d'ur coup de main .tenté par les Allemands sur le terri toire de Tracy-le-Val, Paris caractérise les combat: des 25 et 26 en disant que les Allemands ont réussi malgré des contre-attaques énergiques, à prendri jpied à La Creute et à s y maintenir. Un projectil< de gros calibre, en provoquant un éboulement, vin-à boucher l'entrée d'une carrière qui servait de retraite à deux compagnies françaises de réserve e' rendît impossible leur intervention du champ d< bataille. Installés à La Creute, les Allemands on' réussi à pénétrer dans le bois de Foulon, qui es! contigu, et s'y sont aussitôt établis assez solidemen: pour rendre intenables les tranchées voisines. ; Paris affirme qu'une partie dki terrain perdu ; pette occasion a été regagné. Toutefois, comme Ber |in annonce, ainsi que nous venons de le voir, ur nouveau progrès allemand, il n'est pas encore possible de préciser la modification subie par les posi liions respectives des armées dans cette -région, donl Hpus avons souligné à diverses reprises déjà l'im-Jïprtance au point de vue stratégique. Depuis les événements qui, dans le Caucase, ont -amené l'aile gauche ottomane des environs -d'Ardaà han jusque dans la vallée de la Tscharuch à l'ouesj i Ardanutch, et leur centre de près de Sarikamyscli ^ans lo Karaourgan aux environs d'Olty sur la frontière, les communiqués des belligérants font ressortir un sérieux ralentissement des opérations sur tout le front. Elles paraissent au contraire vouloir se réveiller — au fait, avaient-elles jamais sérieusement commencé? — à l'est du Canal de Suez. Depuis lei combat signalé fin novembre à El ICantara, le calmej avait régné dans cette région, un calme à ce point' complet que la réalité des intentions agressives des Turcs contre l'Egypte avait fini par être mise en doute. Voici que l'officieuse agence Reuter,dans une dépêche du Caire du 27, signale la présence de déta-V" chements ottomans en divers points à l'est du Ca-l" nal, en même temps qu'une première escarmouche. 'j ^ y a PÇut-être l'indice 'd'une sérieuse ouverture des hostilités autour du Canal de Suez. L; TITE LIYE it l hîstoire romaine | (LIYRE XXII) i- « ...Annibal, avec lp*-et7îïscTêiice qu'il avait de «sa pro-r_ pre valeur, dieait de Faibing, sSui;i^o:i!jig-é lc> Temporiseur, ,s Qui faisait 'depuis trulWljiîbs m.Œ© ecfi^afëa^ « Rome a trouvé en l'abiois un chef digne d'Anna bal, l" pa^rem Aninibadi ducsm ». Il chercha à la tenter; mais iS Fabius ne voulait point risquer une bataille générale, s La prudente tactique idle- Fàbi-ue fr,t, dî-'&botiid, approu-;s vée également par le Sénat et par lo peuple. Un'te-m-pie fui élevé, en con honneur, à une divinité nouvelle : l'Intelligence (M-enc). c L'année d^aprèa, qui était la deuxièmK> de la seoondle e guerre Punique, la politique miLkake de Fabius fut e l'objet d'e critiques^ (( d'abord devant quelques témoins, L enouifce publiqu'cmeint, <( primo i-nterr paucoc, cîiein pro-pal aux iai vu'lgu-s ». « Il ©'appliquait, dka-it-on, à traîner .r la guerre en longueur, a in duoexli'o bello oeduio fcam-* pore teirere. » « O.rv appelait iaortie, ûa circonspection; e on ia.i prêtait les défauts qui se rapprochaient de ses e ver tue, « aifid^en& vioina virtut-ibus vicia. » e Le commandement d'e l'année aya-nfc été confié à Tv îvr-ron et à Paul-Emile, Fabius adivi&a à celui-ci ce diireouirG • : n « Ce n'est pa;c J e moment de me glorifier devant vous; et, d'ailleare, j'ai montré plutôt trop de mépris que a u'amou^ pour la gloire. Mad-s la chose est aimid : la i- y.r-wle méthod» de faire la gu-er.r-e combre- A-nniij;:i, c'psî/ Lt e-elle que j'ai suivie. Et cela n'est pas seulement dé-[_ montro par Lévénemeut, qui est maître des sots, « Stultorum isto magister est. » mais, aussi, par la raison, qui fut et qui sera toujours immuable, tant que [~ les choses ne changeront pao. » 5 Le paragraphe suivant, comme les préoédiëin,ts, est s textuellement traduit : i- « Nous faisons la guerre en Italie, poursuit Fabius, , t sur notre sol et 'dans nos- foyers, « in sede ac solo nos-tro ». N-0'US somm.es entourés de coacilov-ens et d'alliés, i__ « omnia.càttea plena civium ao sociomm- su.nt ». Déjà, ils nous ont donm-é ce gag-e de leur fidélité dans no3 l" revers. Chaque jour nous rend meiil-eure, plus pruderiit&J plus fermes. « Meliores, prudenticree, con^bantiores nosî e tempus d'iesque facit. » Annibal, au contraire, est -sur une terre étrangère, emiemie, où tout est armé, corij-L_ juré contre lui. » L_ Fabius expose, avec quelque détail, la situation^des armées carthaginoises arrêtées en Apulie : v « La vérité, dit-on, est souvent éprouvée; jamais elle a no s'éteint. Le mépris do la. gloire ■clonne la véritable ~ sa.gesse. Laissez qualifier votre prudence de timid^é, î- votre cireon'spection de lenteur;, mieux vaut la craiiîte s d'un sage ennemi que les éloges de citoyens déraisonr n n.ablcs. Osamt tout, Anmibal vous méprisera; téméraire en rij.n, il vou'S craindra. » Et voici la fin du discours : «( Oe n'est p;is que je vous engage à ne rien faire, j- « Nec ego, ut niliil agatur, monec. » Mais je veux que, idlans vog entreprises, vous preniez pour guide la raison, non la fortune. Soyez toujours maître >d>e> votre puis- - sanCe pour être maître des événements. « Tu» potes-. telis so-mper, tuaque omnia cint. » Soyez armé, vigi-, iant. Ne manquez pais une occasion; n'en livrez pas - une à l'enne-mi. Ne hâtez rien, tout sera clair et as-su ré; la précipitation est imprévoyante et aveugle. » b Ainsi parla Fa.bius, au dire de Tite-Live. LES FAITS DU JOUR — .... Ç / Lies autorités militaii-ïn a'iem-andcrr ont décidé que fis passage.de la frontière ho&irjâio-alkraarude ne poun-a ■plus te faire qufl pan- l.t routte gasiitm par dc-i postes I de douane et seulement pendant les hem*es où le transr / antorigé. ^ On annonce de Pékin que la.Cbine a exigé le i-i janvier le rappel des troupes japonafiî^uîtot^r^province doK U Sbantung, m;,jv qntrle Xir^ôin aTefûse'd^eva5ïïer ce -ter? : A ntoi-re en excipant du fair^rfr^^guerre avec l'Alie-f \magne continue. La Chambre fra.nçaise se réunira le 4 février au Palais Bourbon à Paris. Son ordre 'd'à jour comprend la ratification des décrété publiés par le gouvernement cioe qui concerne les affaire» financières et douanières, la défense de faire du commerce avec l'Allemagne et l"Autriche-Hongrie et les sociétés d'ac.'vurain-ces allemandes et autrichiennes. On y votera également eur les décrets concernant la majoration du montant des bons du Trésor jusqu'à 3 milliards et les projets , de loi concernant^l'interdiction ide la vente de l'absin-' the et d'a/U très spiritueux. i de différends sérieux avec les *£tats^belligérants du fait de la mise en vigueur d'unejoi aiito ris an t l'achat dos , , ivaviree^ t GU^ppecias.-et leur aiiîeetairon au renforcement de la flotte de commerce americaiine. Le Président est opposé à i'amciidenient lù'u sénateur Lodge qui voudrait défendre I'aSSat'3^'Savîres'U^pâr-tnrrs^rt^ a_ une nation belligérante. Si pareil amendement était accepté, les Etats-Unis auraient les maiina I liées. / La liste des navires étrangers qui sont à vendre a ■ été dressée. Elle comprend 124 bâtiments, dont 1.5--bateaux allemands seulement. - ; Pendant la guerre russo-japonaise, les soldats japo-na^is se sont fort bien trouvés idle bottes imperméables fabriquées avec des feuilles de mûrier.'T^eH^oîtes préservaient admtr3/b 1 ement les hommes de l'humidité dn.n^ ■ les tranchées. Or, il paraît qu'un Anglais a trouvé un moyen de , confection nier des bottes imperméables avec dés matières fibreuses coûtant beaucoup plus cW que lesi feuijles de mûrier. Ces bottes sont légères : e-llas ne ï pèsent que 2 onces et demi anglaises et les insectes; n'ont aucune prise sur elles. L'inventeur offrant de li -j vrer la. matière première, au prix coûtant, une patira de pareilles bottes ne coûterait que deux shellingp. i S t . \ _ \ .. L'élection) à l3Académie de 'médecin^ de Paris d'nn Correspondant étranger a donné lieu à une nianifesta-S, tion des plu® intéressantes. / .-^^cadiémio ayant désigné le docteur Laurent (de f .■Bruxelles) comme correspondant étranger^^r^i'voix sur 64 votants, M. Debove, secrétaire perpétuel, en don-nonit connaissance de ce scrutin, a ajouté les paroles i suivantes, qui ont été unanimement applaudies : i * nommant M.. Laure.nt, F Acadiémie- n^a pas voulu seufem ent nommer un chirurgien éminent, mais donner on témoignage de sympathie à son malheureux pays, > \ /I^es ar.&ociations d'agriculteurs anglais se proposent fde venir en a-ii^e a-prèo la guerre aux paysans gique et du nord de la F.rarnoe. Au moment1 voulu lis mettrai'erfT à leur disposition des graiace, des plants d'arbres fruitiers et des instruments aratoires. Des commîtes locaux seront créés dans ce but. Est-ce enfin le règlement de l'incident d'Hodéitlahî On serait tenté de le c-roire, < ar on marjdfe de Macsouab à divers journaux italiens que le vali du Yémen a, sur l'ordre du gouvernement turc, révoqué à Hodéidah le ir.utcGsarif, le comjnanid'a-n.t de ^E3ÊrnTeHe et" soin officier, ainsi que le commiessiq^ de police. Le vali a nommé un nouveau 'm'utessarif qui arrivera dans quel-j ciues jours à Hodéidah avec des instruction© sévères du gouvernement turc.t Le Bureau international id'e la paix, à Berné-, comr-munique un a^&L-au'il adress^^ aux intellectuels d'e tous les pajis! et dont vof^*ki*'passa.gë final : c< Il ne vous appartient pas d'intervenir pour que la guerre prenne fin et de réclamer la paix. L'humanité a le cou voir d'éviter les guerres, mais une fois que la guerre est déchaînée, elle est impuissante à la dompter ou a la limiter. Il vous appartient de rester purs de tout© haine. Votre rôle, à l'heure présente, n'est ni de juger et de récriminer, ni de dénoncer et d'accuser. Si même votre cour débond'e, gardez le silence! » Maiis, si vous désirez parler, que votre pensée s'at-tacne a exalter cette communauté humaine dans laquelle votre vie s'est écoulée, au eein. de laquelle vous avez travaillé, qui vous a permis de donner leur plein orr,(>r à votre scieiace et à votre art. Car le jour doit venir où cette communauté^ revivra. Alors, tous ceux qua 1 auront vouée au mépris sentiront le- rouge de la honte leur monter au front. Evites de tels regrets à vous-mêmes et à votre peuple. Restez fidèles à l'idéal, afin de pouvoir collaborer sans faibleose à l'œuvre •d union dont vous devrez être les ouvriers lorsque la guerre prendra fin. Soyez pareils à ces têtes id'e pont demeurées intactes, qui permettront de reconstruire les voies que, partout, l'on s'est efforcé de détruire. » Voue avez fait erreur lorsque vous avez cru devoir orendre votre part d'e la guerre dévolue aux armées. Le sentiment élevé qui vous a, poussés à commettre, cette erreur sera compris. Reeonnaisooz, pourtant, le danger qui gît au fond do cette erreur et abandonnez-la. Pour voue, 1 humaiiité doit demeurer au-dessus id'cs nations : et c est votre nation que vous'servez en vous mettant ] au service d'e 1 humanité. Vous êtes prédestine^ au mi- i lieu ou chaos, à préparer 1 'ordre public et moral pourrie jour de la paix. » En ce jour, votre heure cera venue! Vous pourrez! a.ors, par vos paroles et par vos actes, aider à la gué/ ris on des bler^u-res qui saignent aujourd'hui. » f , On t' :egrapine de Mytilène. que les Turcs ont con! centré 4S,CC0 hommes à El-Ariscli et 33,000 à Akaba. lié execu i-eraient, en outre d' '.nipor.tanits travaux de forti-iication autour de Jérusalem. Le gouvernement norvégien demande au Storthin® orn re la- validation des' mesure.^ déjà piises, un nouveaâ r?/10 n,;iIhoTÎS. de.^uronne© pour la défense de li neittralite eit 1 autorisation de prendre de nouvelles mesures militaires et navales. D autre part le gouvernement nonrégien' vient de ■JH;e retirer les 19 millions' de couronnes en valeurs • ^ v e.m,andes appartenant à son fonds de réserves, qiw-^etwwent en dépôt dans des banques allemandes. " , 11 'prend des mesures analogues pour faire rentrer également en Norvège 9 millions de valeurs françaises et anglaises et 14 millions de valeurs danoises et s<ué-c.oises Cree rëtraite lui permettront de disposer à Chrjs-l'iania de 42 millions de couronnes environ. Selon le « Berliner T'a-geblatt », une rencontre aurait eu lieu entre l'héritier présomptif d'Auitrriche, l'archiduc (. narles-Fuançois-Joseph et le baron Burian, l'autre matin, a la gare de Franeifort-sur-le^Mein». La conversation aurait duré une heure, puis le baron Burian serait^ parti pour le quartier général allemand; panais que ^ 1 archiduc continuait ©on voyage vers vienne, où il aurait été reçu par l'empereur François-oosepai eji une audience qui aui^ait duré une heure. L'Amirauté anglaise a fait savoir qu'elle considérait comm-e peTou corps et biens le navire marchand armé « 'jx- or » ront on n'a p-es eu de rouvelles depuis qûel-qu.csi^jou.rt\ Quelques cadavres et épaves ont échoué h -a co. -e, au nord de l'Irlande. On soupçonne que le na-yi:rc sombre penfent ta derniière tempête ou qu'il a touciie une mine allemande. | ^ Une dépêche publiée hier a annoncé le retour à Paris |';'e C4Jtj ';1 be,Jô;5;s faits prisonniers à Anvers. Voici j*ia noie compiemeniairè publiée à ce euijeifc par la oressë' R) an sienne: f —Le médecin général Stednfort, le médecin princi-Ïî-U- Pha;rpacien principal Stiernon, qui o'j -gyaient i nôpital d Anvers eit a.vaienit été faits pri-sonnieTS lors de la prise de cette ville et internés à Hei-yo- i.o'.ug en compagnie de. 61 autre© médecins-major© et paarmacien© belges, ont été remis en libei'bé avec leurs compagnons tout dernièrement et sont arrivés hier à Paris. Ils ont déclaré qu'ils étaient dans le camp de concentration d Ileidelberg. . oamp d'Heidélberg est un qu.artier de concentration spécialement affecté aux officiers; nos amis belges s y sont rencontrés avec quelques médecins et pharmaciens français, trois généraux et cent quatre-vingts of-ficiers russes. Parmi ces derniei*s se trouvait le (Célèbre peintre Petrott. Le c yhip pui'chase bill », qui est en discussion au Congres américain, prévoit l'émission de trente millions de dollars de bons pour l'achat ou la construction de navires marchands par le gouvernement et la création d une commission gouvernementale, chargée d'établir une compagnie gouvernementale à l'effet d'employer, ces navires pour les transports entro les ports américains du Pacifique, de l'Atlantique, du golfe du Mexique, du centre Amérique, de l'Amérique du Sud et ail-f leurs, pour répondre aux besoins du commerce d'exportation des Etats-Unis. Le gouvernement sera le principal actionnaire de la compagnie. Le président des Etats-Unis pourra affréter et transférer a cette compagnie les navires de l'Etat susceptibles d'être employés aux transports commerciaux, et distraits, dans ce but, du service national en temps dè paix. Les navires à acheter devront, autant que possible, pouvoir être employés comme auxiliaires de la flotté. Ils seront, pendant leur usage commercial, soumis à toutes les règles applicables aux navires marchands ordinaires de l'inscription américaine. Tous les navires marchands appartenant au gouvernement ou à des particuliers devront s'abstenir de transporter de la contrebande de guerre et, à cet effet, toute cargaison devant naviguer sous pavillon américain et destinée à un pays étranger quelconque, sera instectée en temps de guerre dans les ports américain-s. _ Lo bill a pour objet de suppléer à l'insuffisance num-i îiquo des navires marchands, de donner aux Etatfc-Unis la haute main sur les transport*? transocéaniques, d'empêcher rétablissement de tarifs de transports exorbitants, de fixer les itinéraires, le lieu, l'époque et' la nature- des transports, d'éviter enfin que les Etats4Jnis dépendent du bon plaisir d'actionnaires étrangers. S. M. Duy-Taa, empereur d'Annam, vient de donner à la France on nouveau témoignage de ses sentiments de loyalisme envers la nation protectrice, en contribuant pour tme somme de 25,000 piastres (environ 5ô mille francs), prélevée sur sa cassette particulière, à la sonscnpt.ioai ouvea^te dans les colonies françaises, en faveur des victimes de la eu erre. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués alls^ands Berlin, 29 janvier (Officiel de ce midi) : ^Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Une escadrille d aviateurs allemands a jeté, durant la nuit, un çrand nombre de bombes sur les installations des étapes anglaises de la forteresse de Dunkerque. Une attaque ennemie dans les dunes au nord-ouest de Nieuport a été repoussée; l'ennemi qui, sur un point, était entré dans notre position, a été rejeté par une attaque nocturne à la baïonnette. Au sud du canal de La Bassée, les Anglais ont essayé de reconquérir les positions que nous lerr avons arrachées. Leur attaque a été facilement repoussée. Sur le reste du front, rien d'essentiel ne s'est produit. Théâtre de la guerre à l'Est. — Les attaques russes dans la région de Kussen au nord-est de Gum-binnen, ont échoué avec de fortes pertes pour l'ennemi.Au nord de la Pologne, il n'y a pas de changement.Au nord-est de Bolimow, à l'est de Lowicz, nos troupes ont jeté l'ennemi hors de sa position avancée et sont entrées dans la position principale. Lez-tranchées conquises, sauf une'petite partie1,\ont été, malgré de violentes contre-attaques noc t u rne^s^aânr tenues et arrangées pour notre service. Berlin, 28 janvier : L'escadre allemande, sous le commandement du contre- amiral"Hipper, partant de La ligne de marche avec quelques croiseurs-eclaireurs, rencontra à 120 milles à 1 ouest cie Héligoland une escadre anglais© supérieure î en nombre et en importance de bâti ment s. L'amiral se f dirigea vers le sud-est, soit pour trouver un abri plus près de la côte, soit pour être mieux placé par rapport au vent et au soleil. Les' Anglais avançaient presque parallèlement à une distance^de 30 kilomètres; à la* fin du ccanibak-ils s'étaient rapprochés kj5 kilomètres. L'es Anglais concentrèrent leur feu sur le dernier na~ vire <T}ibiuaird, lo Bliicher, et ils avaient l'avantage dè leur vitesse : 23 milles marins contre 25 milles. Lo Biûcher eut bientôt par un boulet ennemi sa mar chino endommagée, de sorte qu'il resta en arrière et; pencha de côté; malgré cela, il continua à faire feu. Le Blùcher fit couler deux contre-torpilleur© anglais, probablement un sous-marin allemand en coula un troisième. Le Blùcher reçut une torpille lancée par un con-, tre-torpiileur~et il fit explosion a 12 h. 37. A 70 dl|Uo& -inaFins, -} escadre anglaise vira de bord, soit qu'elle craignit que la flotte allemande reçutt des rstxforbs ou bien à eatxs» d« 1'rl« proprpq navine* Le bateau de tête, le Lion, était couché sur le flanc, le second, Tiger, était en feu et resta en arrière. La ligne de combat étâît rompue et tous les bâtiments enveloppés de fumée. Tout, a coup un navire anglais surgit ae ces tourbillons de fîîméo devant un torpilleur allemand resté en arrière; celui-ci lança une torpille qui atteignit lo bateau et le fit sombrer. Le fait a été observé par un dirigeable allemand et par le cuirassé allemand Moltke. Les bâtiments légers allemands ne furent pas autrement mêlés au combat. Les pertes allemandes sont : Bliicher coulé (200 hommes de l'équipage furent sauvés par des torpilleurs anglais), un cuirassé et un petit croiseur reçurent chacun un boulet qiu €iïa quelques hommes. Les torpilleurs sont rentrés sans avoir été endommagés. L'avarie du cuirassé anglais Lion semble être importante, car finalement il a dû être remorqué par l'indo-mitable. Les pertes de l'équipage anglais démontrent, que les projectiles allemands traversèrent la cuirasse. Le bateau anglais qui coula n'est pas connu. Si les Anglais sont satisfaits avec la perte d'un naviÉe, de deux torpilleurs et de dégâts causés à d'autre® navires, nous pouvons aussi nous montrer contents. * * * Vienne, 28 janvier (Officiel) : La vallée du Nagy-Ag a été également évacuée par l'ennemi. Entré dans La vallée jusque dans la contrée au nord de Oekormezô avec des forces importantes, l'ennemi a dû abandonner hier ses dernières positions fortifiées. Toronya a été prise par nous et dans la poursuite nous avons atteint Wyskow, où le combat a recommencé contre des arrière-gardes ennemies. Sur les hauteurs de Wzerszallas et près de Volo-wee, les Russes ont de nouveau essaye, après l'arrivée d'un renfort, de reconquérir leur position principale perdue. Ils ont été repoussés et ont perdu 700 prisonniers et 5 mitrailleuses. Sur le reste du front des Carpathes, la situation ne s'est pas sensiblement modifiée. A l'est de la vallée du Nagy-Ag, le calme domine. A l'ouest de la Galicie et en Pologne, il y a' eu des combats d'artillerie et de petites actions. ++ Communiqués des arméos allléss Paris, 27 janvier (Communiqué officiel de 15 heures) : Il s'est livré des combats d'artillerie sur le front Nieuport-Ypres. j Combats d'artillerie sur le front de Lens à Sois? sons. Dans la région de Craonne, nous nous sommes maintenus dans les tranchées que nous avions reprises le 25 à la suite d'une contre-attaque. Dans la région de Perthes, nous avons repoussé quatre violentes attaques de l'ennemi sur la hauteur 200. En Argonne, une attaque allemande dans la région de St-Hubert a été repoussée. Près de St-Mihiel, nous avons à nouveau détruit un pont pour piétons jeté sur la Meuse. En Lorraine et dans les Vosges, la journée a été relativement calme. * * * Paris, 27 janvier (Communiqué officiel de 23 heures) : La nuit dernière, dans la forêt de St-Mard,l'ennemi a tenté un coup de main vers Tracy-le-Val. Après y avoir dirigé une violente fusillade, il à Fait explo-^ pei des mines qui ont détruit nos tranchées sur un/ -front d'environ 50 mètres; mais, par suite du ieJ de notre artillerie, les Allemands n'ont pu s'instalf 1er dans ces tranchées. Nous les avons r^occupéef; et remises en état. A l'ouest de Craonne, la nuit a été calme. Voi|i la caractéristique qu'ont eu les combats qui se soi|t livrés les 25 et 26 janvier dans cette région : Après un long et violent bombardement par defe canons de gros calibre et un jet précipité de bom\ _/bes, l'infanterie allemande a commencé l'assaut. A La Creute, un projectile de gros calibre a provoqué un éboulement, éboulement qui a bouché l'entrée d'une ancienne carrière qui servait de voie de retraite aux hommes qui occupaient la tranchée de La Creute. Par suite, deux compagnies y ont éfcé enfermées. L'ennemi a pu. prendre ainsi pied à La Creute; il est entre clans la forêt de Fouion et a rendu inte* nables les tranchées avoisinantes que nous avons dû évacuer. Des contre-attaques nous ont permis de regagner une partie de terrain perdu. Le courage de nos troupes a été au-dessus de tout éloge. La nuit du 26 au 27 janvier a été calme en Alsace et dans les Vosges. f On n'annonce rien d'important sur le reste dd front. Pétrograd, 26 janvier (Communiqué officiel dû grand état-major général) : Sur la rive droite de la Vistule inférieuret il n'y. a eu hier que des combats d'avant-garde. Dans la région de Wyschegorod, notre artillerie a détruit un poste d'observation sur la rive pfauche de la Vistule. Dans la région de la rive gauche de la Vistule, le^'Allemands ont essayé à plusieurs reprises de prendre 1 offensive près des villages de Bornino\f st de Goumine. Dans la région des villages de Grabskie, Boudy -t de Rouda (nord-ouest de Skiernewice), notre feu a réduit deux batteries ennemies au silence. En Galicie, l'ennemi montre une plus grande activité sur le front Cascisk-Oujok-Myne Veretak-Mai-dauka. Sur cette ligne, grâce à une forte canonnade, il a pu passer à l'offensive en différents en* droits. En Bucovine, aucun changement notable à si^na* 1er. *1 # Pétrograd, 27 janvier (Officiel de Vannée du Caucase) : Dans la ^région au-delà du Tschorok et dans la direction d'Oïti, il y a eu des combats d'importance secondaire. Sur les autres parties du front, il nV a pas eà de changement. #** | Le Caire, 27 janvier (Reuter) ï A l'est d'El-Kantara — situé au canal de Suez S [^endroit ou la grande route des caravanes vers u jyxic traverse le ciiixal — il y a eu une escarmouche ivec des troupes turques qui ont ouvert un feu d'ar-.illerie sur une patrouille, laquelle a répondu par =es fusils et sa mitrailleuse. Nous avons eu i offi. ;rér et 4 hommes légèrement blessés. Les pertes d4 ennemi paraissent être plus importantes. A l'est du Canal, à trois autres endroits, de petits ietachements ennemis ont été aperçus, mais nos :roupes n'ont pas eu de contact avec eux. Près de Bumur-Hadad, un hydroplane a lancé les bombes sur une colonne turque et lui a occa- iionné des pertes. Dépêchas diverses La Haye, 27 "janvier : \ D'après une déclaration que le ministre français do a marine aurait faite au correspondant parisien dtt j : Tijd », un torpilleur français aurait sombra la semaiwi lernière près de Nieuport. Des 40 hommes de l'équipage, 5 se seraîfcntT noyés. Dans la mer Adriatique, un grand croiseur français iiirait été torpillé^ mais il n'y aurait pas en de portos ie vies humaines à déplorer et les dégâts auraient été •éparés a-près six semaines. laponne, 28 janvier : Le -président de la République, M. Arriaga, a chargé e général Pimento Castro de la constitution du nouveau ninistèro. Celui-ci a été constitué comme suit : Prés*-ience, guerre et provisoirement affaires étrangères : la général Pimento Castro; marine : Xavier Brito; justices s ilves Loreira; instruction publique : Goulardo Lodeiroaç rava-ux publics : Neoia Pontaj intérieur : Gomèe 'IVé-^oraj finanees : Santos Giegas; colonies : Théophii» Crimdato. " » * * » i Londres, 28 janvier : On mande de Lisbonne au « Daily Mail » que Passem. )lée du parti démocratique (Affonso Costa et se3 carbo-îarios) a décidé de faire opesition au nouveau gouvwr-îement.Le président Castro a déclaré au correspondant <3* nênre journal qu'il avait l'intention de procéder mergie, mais en s'en tenant strictement à la légalité ît sans se départir du plus grand calme. Après les éleo->ions, le gouvernement sera vraisemblablent de nouveau 3Eegoéj>ar dea_ns^8onnalités civiles. * « Pétrograd, 27 janvier : Un ukase du Tsar de Russie oonvoque* pour être ea* rôlés immédSabemieinti, 566,000 hommes' d'e la classe di 2i5. Londres, 27 janvier : - Le steamer Gamino, qui avait quitté^ le Oansda chai^i le vivres destinés aux Belges et qui était immobihaé în pleine mer À la suifl^ a'iu>e avarie de son hélio% dent d'entrer, remorqué, Srrport d'Halifax. **• i Berlin, 28 janvier 1 Au champ d'aviation de Johannisthal est arrivé hior m grave accident. L'aviateur Millier, qui av&it passé récemment son examen de pilote, a essayé un vol. A mu i auteur d'environ 60 mètres, son appareil s'est jeté ians celui du sergent-major Konrad, qui avait à bord quelques passag<e»rs, dorai le lieutenant B5.hmar.Les dam ippareils se brisèrent et tombèrent. Les trois aviateur® !urent retirés à l'état de cadavres de dessous les débri# le leur appareil. * * • .Kiel, 26 janvier 'ï Le croiseur auxiliaire allemand Krwiprinz WilhelilJi Wl x>ulé le voiHer Aime de Bretagne. Oe voilier était ani 7ê avân^la'guerÏTi au port de Frederiksstad pour presto ire un chargement de bois ^ destiné à l'Australie. îhar^ement n'était pas terminé lorsque la guerre écîatesç lussi, en raison de l'activité des croiseur» :^cma&ui ians l'océan Atlantique et l'océan Indien, i© yofliosr dÀ. nda de retarder son départ. Il ne partit qu'è. la fin âm .'automne. Il a été rencontré par le Kronprina WilbeJm a,u sud de l'océan Atlantique. L'éauipage a été pris à bord du vapecT Oraïav f' bord auquel se trouvait déjà les équipages d'une àc^sàr iouzaine de bâtiments anglais et français* * * • Stockhlom, 27 janvier : , Le treizième congrès international de la nsvigatki% ^ui devait se réunir en 1915 à Stockholm, n'aura pe* Lieu à cause de la guerre.

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