La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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07 October 1915
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s.n. 1915, 07 October. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mp4vh5dz9w/
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Jeudi 7 Octobre 1915 A N° 326 Jeudi 7 Octobre 1915 LA BELGIQUE administration et rédaction m Montagne-dux-Her-bes-Fotaffères, BRUXELLES ' " BUREAUX■DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO s IO CENTIMES / Petites annonces k ligno, fr. 0.4(5 1 Réclame avant les annonces . — 1 00 ANNONCES I Corps du journal — 4.00 I Faits divers . , ~ 8.00 l Nécrologie . . — 2.00 Aujourd'hui: SIX. pages. LA GUERRE j 4303 jour de guerre ; Ou on est encore dans l'Ouest à la période des contro-iattaquos allemandes. isJios ont été particulièrement vives dans le secteur de Loos et «sont devenues également plus vigoureuses au nord d'Arras ; la bataille paraît y avoir été très vive dans le bois de Givenchy, autour du carrefour des Cinq Chemins. lin Champagne, on no signale couine actions d'infanterie que deux contre-attaques prononcées par les Allemands au nord de IjO Mesnil. En revanone, sur tout le nouveau front, les belligérants ont soumis leurs positions mutuelles) à un bombardement dont la violence faiti présager de nouvelles entreprises.D'autres -sections du front dans l Ouest ont également vu se dérouler des duels d'artillerie sérieux ; nous relèverons notamment aujourd'hui ceux entre Et "Somme et l'Oise, dans le secteur lâhons-Chauines, parce qu'ils, intéressent de nouveau Ut région de Roye : leur persistance est, on effet, de nature à faire croire qu'ils ne sont pas dénués do signification. * • * A en juger par le laconisme des dépêches do Berlin du 5 et de Vienne du 6 octobre relatives à la guerre dans l'Est, on serait tenté do croire qu'une trêve est subitement intervenue eu Russie. Eu réaiité, de nombreux combats locaux continuent à animer plusieurs sections du front, mais ils sont restés d'envergure relative. C'est ainsi que de vifs engagements sont annoncés à l'ouest de Dunaoourg, où les Allemands sont parvenus à avancer entre lo lac de Bwenten et le chemin do fer de Wilna. La dépêche de Pétrograd revient également sur les combats livrés par les Russes entre Kosjany et Postawy, dans la région des grands lacs de Nnrocz et de Miadzol, plus au sud-ouest près du lac de Wiszuiew et jusqu'à Smorgon ; elle inontro que l'offensive russe y a fait changer do maius certains villages, sans toutefois mo- 1 difier essentiellement la ligne de bataille. 11 en a été de mène our ie Stachod» et la Styr ; l'activité des Russes s'est exercée sur la section du cours inférieur de ces 1 rivières commise entre le Pripet et la voie îeirée Kowel-Sarny. Plus au sud, il ne s'est absolument rieu produit qui soit à retenir.Les engagements assez importants signalés hier par Vienne sur le front du ïlyrol n'ont pas eu de lendemain, do sorte que les hostilités entro Italiens et Autrichiens n'ont provoqué aucun nouvel épisode. Sur les autres théâtres de la guerre, . l'initiative des soldats autrichiens qui te ; sout avancés en territoire serbe au delà de j la Drina attire seule l'attention. Encore ! est-co plutôt à raison de l'imminence des j grands événements qu'on escompte dans les Balkans qu'à raison de l'importance peut- être toute relative de ces incursions. » * % Dans les Balkans, la sîttlanoE est de plus en plus tendue. La grande nouvelle du jour est la démission du cabinet grec présidé psr M. Venizelos. Celui-ei pour la seconde fois se trouve en désaccord formel avec la roi Constantin. D'après los dernières déclaratifis ministérielles, la politique de M. Venizdos consistait: à protester contre le débarquement < des troupes des Alliés à Salonique, puis à. s'incliner devant) le fait accompli à raison do l'insuffisance des ressources militaires < que la Grèce pourrait mettre en lignp pour 1 s'y opposer. Dès lors, la démission du Cabinet risque d'êtro .interprétée en ce sens que lo Roi préconise la résistance par les armes à ce débarquement. Inutile d'insister sur la gravité des événements qu'est sus-Ceptible de f^iro^ naître Dans un sous-marin j lorsqu'on 1880 on lançp, sous l'eau, en II rad<i db Cherbourg, le sous-marin „Le G ou- [l bef', on réalisait le type do navire prévu j [ par Julœ Verne», des „ Vingts mille lieues | sxms les mers". Le „ Nanti lus", sorti de| l'imagination d'un romancier entrait dans la»I realite. Le sous-marin se comporta bien*, i;| évoluait selon les ordres qui lui venaient!! par fil téléphonique, et il ne restait plus! > qu'à expérimenter la question d'habifcilâlité.f ' Dans ce but, on y enferma* deux hommes :js le matelot Prot et lo quartier-ma tro Ki Ferf i A 9 heures, on les descendait à dix mètrei roua l'eau; à 11 heures du soir, on le* « remontait, vivants, bien portants, joyeux et . prêts ^ à recommencer. L'expérience avait? . réussi au delà de toute attente. * ( lx> plus intéressant est le journal de bord, si l'on peut dire, du quartier-maître Kieffcr, qui nota heure par heure, avec une fran- i tfhise de loup de mer, les impressions de] cette plongée sous-manne. Première heuro. — La première heure ï a été prise à rë^ïer tous nos instruments,! 1 les. tubes d'exygéne et les pompes. Nous? ' n avions alors plus rien à faire que de' < donner un coup dei pfis'ton de temps à temps)>' j Deuxième heure. —- Nous avions emporta un ]eu de cartes; nous nous sommes mis m aire une partie de piquet, comme à la port» tfun café des Qhamp^Jîlys&B-. | ' Knw, belle humeur par Voxygûne donl t l'atmosphère e-t diai-gio, nos dou* en,la (H 1 : liors d'an? • ]îo'.j' t îwtu do Ucvre, fromage, vins dit < à Ho?° u,nn<J«e ii leur appétit! qu'ils on t l!s déSusto* un cafi : sion qm «ïiiformcnt^dc1°la^iu?ifCOn"ÎM ' pnsomjinBs. A,rrt»s eux ce '«mt ioTanriX wi cormaiMSmc«i tout 10 raondo ^ut '™.$' respoudro avec cw variants . , A la sixième heure, c'est !0 prffct ma- » T i •itiine, M. Lospès, qui embouche le corne — Étes-vous bien là dedans ? qu'il nou srie. — Trbs bien, amiral. — liions, du courage ! L'expérience a déjà duré plus de sex îeures, tout marche à merveille et l'on s ôlicite d'un succès inattendu. a boni, no natelots cherchent des distractions, lls^ s nettent à contempler l'entourage qui n'eï lue du ixmillon, sauf quelques poisson >assaut paivci par-là. Ils entendent -1 îluie tomber sur l'eau, ils entendent passe xne embarcation au-dessus de leur ttte < nême lo travail qui se fait à bord d ,Cocytk3", à deux cents mètres de là. A la huitième heure, le téléphone appclU î'est le président de la- commission; il ar lonce qu'il ne reste plus qu'une heur< Puis KieTfer note avec impatience : „Er sore un coup de sonnette. Ils ne vont pa bientôt nous laisser tranquilles) ! " Cette fois, ils vont l'être. Un dorme ippel du président : — Les huit heures sont terminées»; on v rous remonter. — Oui, mais il pleut, que je ltii renvoie [aisse^-nou6, commandant, que la pluie ces^i Rien sûr qu'on ne vient pas à être mouill' 3ites-donc. Enfin on nous remonte; nous ouvrons 1 chapeau; tout le monde nous regarde comm des phénomènes. L'ingénieur entre dans J bateau pour voir s'il y a de la- mauvais odeur. La commission constate les fexp< rientes réussies..." Depuis lors 011 en a réussi bien d'autres SUR MER Londres, 6 octobre : Om mande do Marseille à l'Agence Peter que le 3 octobre, au large de Cerig sur la côte grecque, un sous-marin a cou le vapeur français „Provincia" (3,523 to: nés). L'équipage a pu s'embarquer dai les canots. Maas^luis, 5 octobre : Lo croiseur-auxiliaire, fortement endor m âgé, qui a été remorqué à Douvres, e 1111 grand na vire à deux cheminées. Le v, [jour a touché une miuo ou bien a été to pillé ; son avant est complètement- sous cai Londres, 5 octobre : Le vapeur britannique ,,IIijhland Wariei 1 6ombré près do la Co rogne. Le vapeur français „Ville d'Arras", c 3unkerquû, chargé de charbon, a sombi jrès des îles Sisargas, à la côte nord ( 'Espagne. L'équipage a été sauvé. Marseille, 5 octobre : Le ministère de la marine annonce qr .'attaque contre lo vapeur „Provincia", c L'armement Fabro, Cyprien et Cie, a è' faite, lo 3 octobre, par un sous-marin aui tro-hangrois, qui avait signalé au navii qu'il devait descendre les canots à la me: Le sous-marin a ensuite coulé lo vapeu; Les 40 hommes de l'équipage sont parvenu à gagner la côte. ... h '£ « 1 % DANS LES BALKANS Paris, 6 octobre : On mande d'Athènes à l'Agence lïarj que le roi a déclaré hier à V-eni/elt qu'il ne pouvait continuer à suivre la p< litiquo du, "(Sibinê^'^ctuel. il. Yenizelos présenté «a démission^» au roil Athèncs^iksQfitf&hpe'f Au cours du Conseil des ministres ten aiei', M. Vemaelos, président, a déclaré q> a Grèce n'était pas assez forte pour poi tToir opposer une résistance sérieuse à u iébarquement éventuel des troupes de l'Ei :ente. 11 conviendrait donc do céder à 1 pression naturelle et de laisser faire. F ionséquctice, le gouvernement doit déclar< ians uue note do protestation, que le déba îuemesit des troupes de l'Entente oonstiti une violation de la neutralité grecque ioit ensuite permettre à ces troupes de tr; corser le territoire grec. Le Conseil des ministres a approuvé ! manière &q voir de M. Venizeios ; ma 3ocnme le Roi défend dans cette question u point de vue complètement opposé, le Cj binet a d%iié de donner sa démission; cell ïi a été tra a sinise au Poi par Kl. Veuiralo Le souverain a réservé sa décision et îonvoq/ié MM. Gunaris, Tlieotokais et F. a is. Si M. Rallis était chargé de la coust ution du nouveau Cabinet, on pense que ihef de l'état-major actuel, M. Dusnaris, rc erait à son poste. Faiis, 5 octobre : Oa mande do Salonique au jjTemps" qi es Alliés ont avisé le gouveriiëniént bu ;are qu'ils ne pouvaient tolérer davanta« es préparatifs militaires de la Bulgarie. La Quadruple-Entente fera savoir à M. P iosiswof que l'attitudo do la Bulgarie Cor' es Alliés à retirer leurs propositions pi'elle trouvera en face d'elle les aruwsi illiées si elle attaque la Serbie. On ignoi ;i cette ^-mmunication aura le éaractèi l'un uWïinmtum. Sofia, 5 octobre : L'Université de Sofia a été formée. Sofia. 5 octobre : Les' eiiefs socialistes ont déclaré au goi ^ornement qu'en présence de lo gravité c a situation, ils désapprouveraient tout ( [ui pourrait entraver l'exécution des proje poursuivis pa? les ministres. Athènes, 4 octobre : lya presse, même les journaux les pli dolents de l'opposition, observent une atl ude très réservée en ce qui concerne le d< larquement des troupes alliées à Saloniqu >n semble être généralement d'avis quel âges se commando d'adopter une attitui xpectante. Athènes, 5 octobre : Des journaux annoncent que le priu( Nicolas sera incessamment nommé prouve; leur militaire dp Salonique. Il avait dé >ceu|)é ce poste pendant la dernière guerj les Balkans. Londres, G octobre : Le gouvernement gTce a occupé la tign lu chemin de foi* Palonique-Monastir jui iu'à Kenali et la ligne Salonique-Uskiï jusqu'à Gevrgcli. Leg autorités grccquet s veulent surveiller elles-mêmes ces lignes. Pétrograd, 6 octobre : L'Agence télégraphique russe annonce qu< \ l'ultimatum russe à la Bulgarie a été re 0 mis à M. Iladoslawof lundi 4 oetobre, i h 4 heures de l'après-midi. La réponse but 0 gare devait donc être donnée mardi à i t heures do l'après-midi. s a. Sofia, 5 octobre : ?: On mande de Widdin qu'un grand rom X bre de oavaliei^s serbes ont franchi la fron 1 tièi*e bulgare. , 4 r^. Sofia, 5 octobre : '"î > l L'ambassadeur grec a eu un nouvel e .. long entretien avec M. lladoslavof. Cet en-- tretien a été très amical. s Dans le.3 milieux gouvernementaux bul gares, on déclare formellement que la vBul r gario désir© maintenir des relations do bor voisinage avec la Grèoe et la Roumanie e a qu'elle évitera soigneusement que la bonn< entente soit troublée. v Bucarest, 6 octobre : 5 Dans un communiqué semi-officieux, 1( gouvernement expose qu'il maintiendra U e plus stricte neutralité observée jusqu'à pré e saut par la Roumanie. Le gouvernera en e roumain ne considère pas comme un motl 6 suffisant d'intervention armée une gucrr< enti'e la Bulgarie et la Serbie. ^ Eeilin, 5 octobre : îlier, à minuit, aucune nouvelle x&'étai arrivée quant à la réponse de la Bulgari à l'ultimatum russe. Bucarest, 5 octobre : Lo bruit court que l'Italie a répondu né 1- gativeinent à la demande de la Grèce de lu 3, remettre les douze lies du Dodeoanèse, oc Lé cupéos par les Italiens. ^ Athènes, 5 ootol)ro : I^c journal „Patris'" note que, jusque hier le ,,casus foederis" ne s'est pas préfcc»fc en 00 qui concerne lo traité avec la Sejrbie î- Par suite, rien n'oblige encore la Grèce ; st abandonner sa neutraiité. Mais il n'exist pas non plus, dit le journal, de motif pou r- emi>coher la Serbie d'être secourue par de i- tiers- Athènes, 5 octobre : " Lo ministre des communications, XI. Dia mantides, est arrivé le 3 octobre à Saloniqu-le pour prendre possession de la ligno Sale é nique-frontièro sorbe, du réseau des Che Le mius de fer Orientaux. Cetfce ligne apj.ar tient à des capitalistes allemands. Sofia, 5 octobre : e L'ultimatum russe a été remis hier après o midi par l'ambassadeur russe au gouverne 'é ment bulgare. Les ambassadeur frauçaii et anglais étaient présents à la remise. o Rome, 5 octobre : Dans les milieux officiels, on discute vi s veinent los conséquences que la guerre de Balkans peut avoir en Albanie. Niseh, 6 octobre : Le .journal somi-offioieux ,,©djekv annon^ ^ que ii. Iituschu, ministre d'os finanies, de maudera prochainement à être rôle é de sê; fonctions i>our motifs de santé. M. Wesnitch 1 ambaladeur serbe à Paris, lui succéderait ? Dépêches' KVERS1S a . Londres, 6 octobre : Le „Morning Post" prévoit que les pri: a du fret augmenteront encore considérable c ment, les vaj.>enrs grecs étant saisis par 1 l* gouvernement et ne pouvant, par consc n quent, plus servir à la navigation commet " ciale. a o n * • ,r Paris, 5 octobre : J.. ; Le ministre des finances s'efforce do rc 10 médier à la pénurie do monnaie dhisiom naire, signalée dans un grand nomore û t_" régions, en favorisant, d'une part, l'émis ^ sion de petites coupures par los Chambrei a| de commerce et en portant, d'autre p'irt, i |sl son maximum d'intensité la produccion dti uî frappes do monnaies d'argent- Les- frappe £ effectuées au mois d'août atteignaient déj ' 7 millions et demi do francs, ce.los du mei; de septembre s'élèveront à 12 millions: c ^ dernier chiffre sera vraiseniblablomeut dot. [ blé au cours des derniers mois do li)l5. * i- ♦ * G Madrid, 4 octobre : Dans le discours qi'il a prononcé au su \ jet do la situation internationale, M. jîato i président du Ôons»eil des ministi-es, a dé t claré que le peuple et lo Roi désiraient qu la future Cenférence de la Paix se tic-nu. 1-jt en Espagne. Il a ajouté que la s»tuati<m e ;e l'histoire du pays, ainsi que sa Jicwtialit correcte, l'obligent à montrer une grand H énergie au momeit où la paix sera conclue :Q N;»ous devons pousser notre politique dan de jiouvelles voies, a dit lo minu< *e, aa nous ne pourrons pa? rester plus loug'emp e isolés. Pour atteiudro co but, nous 0^' on 6 examiner minutieusement quelle atiionl ^ ^cra la jilus avantageuse pour nous. * * * Copenhague, 5 octobro : -, La session ordinaire du Parlement a, ét >u^el•tc aujourd'hui Le Bureau a été îééio l- ; . « * », e Berlin, 5 octobro : e ? Le consul anglais à Ispahan a été tu ■s J»ar des partisans do la Guerre-Sainte. Le, Soldats anglais qui gardaient lo consulat on Jété tous massacrés. * . » • . ? Londres, 5 octobre : J" f L'Agence» Renter apprend 3c Wnshin^toi *" que les officiers do niarine q ri ont Cxamin Me métal des projectiles trouvés à 1-ord d a l'„lles^>erian" sont convaincus que le 11a 0 (vire a été détruit par une mine. Leur rap ipoct sera remis dans la huitaine. ♦ * # 0 f New-York, 5 octobre t D'après les dernières nouvelles do 1; ^ Nouvelle-Orléans, l'ouragan qui a sévi ai ■c golfe dn ^ Mexique, fia ns la Louisiane et a : Missis^pi, a été beaucoup plus violent qa t ne l'indiquaient les ]>reiniw,es dépoches. L ^nombi-e des morts est évalué à oOO. ï-roi e grent cinquante petits navires ont u l'iu-^eurs grands navires ont chassé su b pleurs ancros et jont été endommagé. fSf:.--g.'J.^^ : -, . r."rl _ 1 Pétrograd, 4 octobre : Le Conseil des ministres a décidé que le port d'Archangol 6era provisoirement administré militairement. • * * Londres, 5 octobre t L'Agence lieuter mande de Sim'la : A la séance de clôture du Conseil législatif, le vice-roi a déclaré que les troupes postées à la frontière indienne étaient souvent attaquées par des tribusi fanatiques ; ces attaques ont toujours été rep*ussées. Les tribus indigènes sont restées calmes. L'Afghanistan a observé une 6tricto neutralisé depuis lo début de la guerre. La situation est plus troublée en Perso, i L<e vice-roi a exprimé l'avis que la fin de la guerre était proche. Pétrograd, 5 .octobre : Le ministre des finances nusso a élaboré lo projet du budget pour 1916. Les recettes j sont évaluées à 550 millions de roubles en-> viron, soit 46 millions de roubles en moine que pour 1915. Cette diminution s'expliqua par l'occupation de la Pologne. » * + 5 Londres, 5 octobro : Le ,,Times" annonce que la visite Ce M. Bark à Londres a eu pour résultat <3c ; faire obtenir à la Russie un crédit commercial de 23 millions de £ tj-ii lui a étc 5 consenti par des banques anglaises. « «t • Luxembourg, 4 octobre : t Le gouvernement du Grand-Duché a pro 5 testé auprès des puissances de la Qjuadrn-ple-Entento au sujet do l'attaque que des aviateurs ont faite contre la ville deLuxem. bourg*. * * • i Lisbonne, 5 octobre : Le gouvernement portugais examine en ce moment la question de savoir si certaine hMels situés au nord du Por-taigal pourraient recevoir des blessés. Le gouverne-, ment a l'intention d'y autoriser io séjour, â pendant les mois d'hiver, des blessés eb des . convalescents venant des Dardanelles, i » » 3 La Haye, 5 octobse : r Le procureur général près la Cour d( • justice do La Haye a convoqué chez lui plusieurs libraires et los a invités à n< plus étaler désormais à leurs vitrines des dessins, ni des livres, images, cartes ou - vues, etc., rolatils à la guerre et. dont les 5 les gouvernements des puissances bellijgé - rantes pourraient so sentir froissés. * * # Amsterdam^. 5 octobre : Une Commission a été nommée pour, examiner la question do l'établissement) d'un impôt sur les bénéfices de guerre. ' Les Faits du Jour 3 Aux Etats-Unis se développe depuis per un mouvement militariste qui, par son in tensito et sa généralité, n'offre aucun pré , cèdent dans l'histoire du pays. [ Nos lecteurs savent qu'on vient do crCei à Platteburg un vaste camp d'instruction o i les citoyens des Etats-Unis vont so prepa-' rer volontairement au service militaire. C< camp, qui est insiallé sur. les boixls du la< Champlain, a été organisé par le majoi générai L. Wood, qui exerce le commande ment des armées de l'Est, et ce qu'il y c de particulier dans la tentative du général c'est qu'il a fait appel à une classe de ci-. toyOns dont les goûts n'allaient guère ai ' métier des armes. Des hommes très en vue, eomme l'ancier ambassadeur en Franco, il. Robert Bacon comme le maire de New-York, M. Mitchel etc., ont- abandonné le eoniort de leui home et ont revêtu la tenue khaki, pour s? soumettre aux fatigues d'un entraînemeni violent. Une foule de médecins, cPavociUs. de professeurs, voiro de prédioateur6, dis tingués dans leur profession, ont imité leuj 2 exemple. L'enseignement est donné par des offi ' ci-ers de l'armée régulière. Le réveil es 4 sonné à cinq hqires et demie, et le cou 5 vre-feu à neuf heures. Il y a sept heuro ? d'exercices par jour, sans compter le* * „théories". Une compagsiie de sapeurs es ' initiée à l'art du creusement des tranchées 3 Plusieurs centaines d'hommes d'affaire^ ont demandé qu'iinc période d'instruction fû organisée en leur favoir. On prévoit l'a grandissement de co camp de Plultsburg o la création de plusieurs autres camps. On sait que la Croix-Rouge de G.enèvc a ouvert une ^agence des prisonniers d( guerre" qui centruliSje tous les renseigne r.îcnts sur 1«3S soldats des diversc« puissances belligérantes qui ont été f^-its pri sonnier^. C'est un organisme i'ormidabse, où chaque jour affhnant des milliers de let fret demandant des nouvelles de personne* portées comme disparues sur les li*kj.;< de pertes ou priant l'agencé d'envoyer -d*t messages aux prisonnier. Outre cette cor respoiKkincc, l'agence reçoit la visite d«î cenfeiines de personnes qui viennent anxien cernent elles- mêmes chercher des ren^oig»© ments sur leui's fils, leur mari, leur fr.-re, tombés aux mains de l'ennemi. Quelques ] chères suffiront pour donner une idôe d( . l'énormité do la tache qui incombe i l'agence. Rien que pour les prisonnier© bdgi"^. ï frai^;ais et anglais, l'on, n'a p;« drewsi i moin^ de 1.,300,000 bulletins. Il faut savoh t -{ue les noms se répètent souvent sur ces bulletins, parce qu'on les dresse au fur ci à musir.v do La publication den listes de prisonniers en Allemagne — lis&'s qui por-1 tent également les changements de résidence j des captifs' répartis entre les divers Cdnvp6 3 Du 15 ootobre 1914 au 31 mars lï>35. - 4«S,779 poî'Soixnc»^ ont été entendues et ren- - soignées à l'agence. Du cominoncoir^ent de eejitembro à fir janviei', 900,000 lettres ont été r<x;nes e 400:000 envoyées, sans oompter 1 y2 mil l lion do formulaires pour des demandes, etc i En cinq mois, 780,000 paquets postaux or> i été rmiis à l'agence, qui en a réexpédia 3 Tve nombre des emplois de cette organi 5 sufion unique est monté à 1,300, homme»; . cfc femmes. Elle est maintenant établie plar^ r î^euATO, dans une construction monuïûentale dont «lie occupe tous les étages. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands {Berlin, 6 octobro. — Officiel do midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Près do la hauteur située au nord-est do Neuville, nous avons repoussé une auaque française entreprise à coups do grenades. En Champagne, les Français ont essayé hier de reprendre l'offensive dans les mêmes aocteurs d'attaque. Ils ont cru q,ae Leur violente canonnade qui dans l'après-midi a atteint la plus grande intensité, leur permettrait de livrer un assaut général à nos positions, et pendant que leur artillerie préparait l'attaque, ils ont groupé leurs coionues d'assaut. Mais grâce au feu de notre artillerie, dirigé sur les positions do»it les assaillants voulaient déboucher, ceux-ci n'ont pu quitter leurs lignes qu'à quelques endroits ; là où ils sont parvenus à le faire, ils ont été repoussés en subissant de fortes pertes. C'est ainsi que sur la route de Sommo-Py à Souain leurs multiples assauts 60 sont écroulés entièrement sous notre feu. Us n'ont pas eu plus de succès au nord et^ au nord-est de la ferme de Beauséjour, ainsi qu'an nord-ouest de Ville-sui-Tourbe. Le communiqué anglais du 1er octobre prétend que, dans les combats aériens, les aviateurs anglais ont remporté l'avantage sur los nôtres. Lo relevé suivant réfutera cette affirmation : En septembre, nous avons perHiu 1mo:«s avions dans des combats aériens; 2. ont disparu, 2 ont été descendus ; total 7 avions. Pendant le môme laps de temps, les Anglais ont perdu 4 avions dans des combats aériens, en outre, 1 a été descendu et 3 ont dû atterrir dans ou: derrière nos lignes; soit en tout 8 avions. Les Français ont perdu pendant la m£mo période 11 avions dans des combats aériens, en outre 4 ont été descendus et 7 ont dû 1 atterrir dans ou derrière nos lignes; total: 22 avions. Théâtre de la guerre à l'Est. Armées du maréchal von Hindenburg : Hier, l'ennemi a entrepris de nouvelles attaques assez importantes entre le lac do Dryrwjaty et Krowo. Elles ont été repoussées ou se sont écroulées bous notre feu. Près de Kosjany et immédiatement au sud du lac de WieznieJ-.v* les Russes ont d'abord remporté quelques avantages, mais nos contre-attaques, qui ont causé de fortes pertes à l'ennemi, ont rétabli la situation. Armées des maréchaux princo Léopold de Bavière et von Mackensen : La situation n'a pas changé. Armée du général von Linsingen : Des combats sont engagés à l'ouest- de Czartorysk. Vienne, 6 octobro. — Officiel d'hier •. Front russe. Rien de nouveau. PVont italien. La situation n'a pas changé. Sur les plateaux de VieJgereuth et de Lafrauin, li'cn-uemi n'a pas renouvelé ses attaques hier. Front du Sud-Est. Nos troupes, partant de la frontière formée par la Drina, ont fait des incursions en territoire serbe et ont ramené dos prisonniers. Ailleurs, rien de particulier. Constantinople, G octobre», — Officiel du grand quartier général : Sur le front ctas Dardanelles, rien à si-! gnaler des secteurs d'Anaforta et d'An Bu mu. Près de Sedd-ul^Bahr, l'artillerie ennemie a lanoé, le 3 octobre, un millier d'obus 6ur notre aile gauche, sans atteindre lo moindre résultat. Finalement, elle a été réduite au silence par la puissante canonnade do n«s batteries. Dans cette m'kne ré-■ gion, nous avons fait sauter une mine et infligé ainsi de fortes pertes à l'ennemi. i KoDro artillerie a atteint deux fois un croiseur qui sortait des Dardanelles et a dé-tajuit ses ancres, l^e 3 octobre, nos batteries ' de la côte d'Asie ont cauonné un remorqueur et-, près de Sodd-uKBalir, les lieuk de débarquement de l'eunémi, qui a subi dl fortes pertes. 1/artillerie ennemie a répondu en vain. Sur les autres fronts, rien à signaler.— * 1 des armées alliées Paris, 5 octobre. — Officiel de lo heures : En Artois, bombardement assez violent de part et d" autre sur tout le frout au nord de la Searpe. Lutte à coups de bombes et de torpilles dans le secteur de Quenneviè-res, ce^ui do Vic-sur-Aisue, et sur lo plateau de Kouvron. lin Champagne, munie canonnade réciproque, particulièrement d;ms la région de l'Epine, de Vedegrange, près do la l'ernio-Kavarin et de la buito de ftouain. Quelques combats de tranchée à tranchée en Àrgonne, à coups de grenades» et do pé-uirds, aux Courtes-Chaussées et à la Fille-fciorto.Au nord de Verdun, dans les environs d'ornes, notre artillerie a atteint un train enuemi et provoqué une très violente explosion.U'no de nos escadrilles a lancé une cin-quanonine d'obus sur la gare do Hiaehcs, , près de Péronne. 11 n'y a rien à signaler sur le reste du front. * ♦ * Paris, 5 octobre. — Officiel do 23 heures: Bombardement assez violent de part et d'autre au nord de la Searpe et à l'est j d'Arras. Combats do tranchées à coups de . grenades et do bombes dans les sec Leurs do Lihons et d'Andechy. En Champagne, l'ennemi pouTèuit àl'aid-; d'obus suffocants le bombardement des régions en arrière de notre nouveau front au sud de la Ferme-Navarin et. aux environs 1 de Souain. Notre arfillerio répond très éner-» giquement sur les tranchées et les ouvra-, ges onnemîs. 3i&no lutte d'artillerie presque continue en Argonno dans lo secteur do la Ilouyctte, aux Eparges, en forôt d'Apremont et en Lorraine, près de Moncel, Arracourt et An-cerviiler.Dans la soirée du 4 «ct®bre, l'ennemi a tenté un coup do main sur nos postes à l'est d'Or.bey dans les Vosges; il a été complètement repoussé. * * » Londres, 4 octobre. — Rapport du maréchal sir John French : Ilier, à midi, l'ennemi a commencé un violent bombard<sneut et a ensuite entrepris des attaques réitérées contre nos tranchées situées entre les carrières de Vermelles et la rouie d^HusllueJi. L'attaque a été très violente. Les assaillants ont cependant été repousssés ; ils ont subi de foi'tes pertes et n'ont plus atteint nos tranckées. Vers le nom-ouest, l'ennemi a repris une grande partie de l'ouvrage Iiohonzollern. Sur lo reste du front, pas de nwxiiriciv tion. * • u Rome, 4 octobre. — Officiel du grand quartier général : Sur diîiorents points du front, duels d'artillerie.L'artillerie jennemio a lancé une grande quantité d'obus sur la gare do Cornions, saas occasionner de dégâts. Ktotre artillerie a obtenu de bons résultats en dispersant des observateurs de batteries ennemies et en ûomfcardant des colonnes de m imitions. Nous avons établi quo l'ennemi se servait de bornues lacrymogènes ; nos troupes ont pris toutes los mesures pour so protéger contre les effets de ces gaz. Les fortes piui.es sur l'iaonzo inférienr-n'o/it diminue «n aucune façon l'acfeivit'é de nos Groupes, m ralenti ics progrès de nos t'avaiiX d'approciio. « C « Pétrograd, 4 octobre. — Officiel du grand état-ma,jor gênerai : Près de Dwmsfe, les Allemands ont ouvert un feu d'arrallerie eonbre un de nos régiments dans la région ae Schischkowo, à l'ouest do Dwansiï, entre 10 chemin do for et le lac de Swcnten. L'cnuemi a employé des canons de gros calibre, jusqu'aux pièces de 210 mm. cous' la protection do ce feu violent, l'ennemi a avaneé et a occupé u ie partie de 110& tran«héfes. Nous avons ensuite dirigé un fou meurtmr contre ces tranchées défendues par ^ennemi, et nos troupes ont alors coiirre-attaqué. Los Allemands n'ont pu resisror a notre feu et ils out cédé lo terram, en subissant do fortes pertes. Nous avons réoccupo les tranchées perdues. Sur les passages de la Miadzjolka, affluent de la Disua, de violents combats se sont engagés. Nous ?,rons pris d'assaut lo village de Borowyja, à l'es*, de Kosjany. Nous avons fait des prisonniers et nous avons pris des mitrailleuses. L'ennemi a été rejeté à la baïonnette hors des villages de Teljaki et du Kosly, situés entro Ivosjany et Postawy. Sur certains points, nos troupes ont passé sur la rive gaueiio de la Spiaglica, au sud du lac de Wis;* uew. lin occupant les villages de Stachowce et de Czen-emskyca, au sud du lac du Narocz, nous avons fait prisonniers environ Sot' soldats valides, ainsi quo 5 officiers, parmi lesquels 19 artilleurs et 1 officier d'artillerie. Nous avons pris, on outre, 4 mitrailleuses et fait un grand butin. Sur le front Smorgon-Pripet, pas de modification.Au confluent du Stoohod et dvi Pripet, l'ennemi avait occupé le village de Pov.og, mais il en a été rejeté par une violente contre-attaque. Il a également été rejeté hors des positions au nord du village do Sobieszrczyco, sur lo Styr, an nord du chemin de fer Kowel-Samy, et hors du village de Kosciychnowka, au sud-ouest de Sobies-zezyce. Deux oeuts hommes ont été faits prisonniers et nous avons pris 2 mitrailleuses. Dans la même région, sur le Styr, 110S troupes se sont avancées avec succès sur Polonne et ont rejeté l'ennemi hors du village de Gniny, au sud-ouest de Polonne. Près do Kozlmce, en aval de Czartorysk, nos trompes ont également franchi le Styr. Dans""la mer XoVe; le 2 octobre, notre torpilleur „Sawietny", sous un feu violent 1 épiant" àè terre, s'est s'est emparé sur le chantier de Piatana, près do Trebizonde, i&'un canot automobile et l'a remorqué à Batoum. o * o '• Pétrograd, '4 octobro. _ Officiel de F état-major do l'armée au Oauease : Ias 2 octobre, dans la région côtière, les Turcs ont bombardé nos positions. Un do nos canots automobiles a bombardé, à l'aide do mitrailleuses, un voilier turc. Le calme a régné sur le reste du front. Dépêches Diverses Copenhague, 5 octobro : En déposant aujourd'hui à la Chambre le projet du budget, le ministro des finances danois a déclaré que les dépenses militaires extraordinaires se sont élevées, pendant les huit premiers mois de la guerre, à 5 millions do couronnes par mois. Pendant l'année financière actuelle, les dépenses ex-traordinaires n' attei 11 d ro.ut via isemblablem ent quo 3 Yi millions de couronnes par mois, auxquels il y a lieu d'ajouter 0.1 moyenne un demi-million par mois pour d'autre» dépenses visant la sécurité de l'Etat. I-es dépenses extraordinaires du Danemark nécessitées par la guerre mondiale, pendant deux exoreiecs financiers, s'c'lèvèrfcc* à 110 millions de couronnes environ. * * * Milan, 6 octobre : Les journaux atmoneen que la grève des ouvriers de l'industrie textile est termines. Un accord est intervenu. ♦ * o Berne, 5 octobre : Désirant rcprciuîro les relations diplomatiques dii-ocios avec le Conseil fédéral «misse, lo gouvernement turc vient do nommer Fuad Soïim l^ey comme envoyé ftxtraoïxliaaire et ministre plénipotentiaire à Berne.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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