La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1651 0
15 November 1917
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 15 November. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 04 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/707wm1527s/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Jeudi 15 iMovembpa I9S7 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : iS Centimes A-9 Asinée7 — N* 1079 PRIX DES A GO rsj CEMENTS 1 mois (dêcem'ircj, Ir. 3.80. Le* demande* d atomnemeni sont reçus* exclus*-mentent par iM 'bureauxet tes'to'Meurs dcs.posies. — ■Le* réclamations xonas/tiani temOoniicnionts doivent iliv adœtviea'esxlusioemcnt uu.x Oureauœ de poste, ADMINISTRATION ET RÉDACTION ; C?, f/îoniniîno-oitïC'&iîïPbftc-PcÂKsàrca, Bruxelles. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Failles annonces, la ligne, Ur. 0.75. — Récîamt* avant les annonces, la ligue, tï. 1.75. — Corps du journal, la ligne, ir. 7.50.— Faits divers, la ligne, ir. 5.00. — Nécrologie, la ligne, il. 3.E0. — Coin des Eleveurs, la ligne, u. $.50. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administfaîiori : °uj; $ "«ir» JfïV îïîft!3ir«G#r. niacri-Dtm LA GUERRE 1S200° jour de guerre La situaticm no s'est pas modifiée dam= la liai:' -Lia Je enire le secteur .de io'.ire e] l'Adraii.ue. Les bel! ..garants ont toutefois été en contact la long du Piave sur différents points. Entre le Ruwo supérieur et la Ureata, les Aus.r^lîongrois ont occupé Fonaaso, localité • i:u-e dans le val Uismon entn Gti g no et l;e t-o, ootipatft ainsi ta -retrait* aux •italii.'-f» ec ro.irnnt des Dolomites, n'auraient pas encore dépassé le Secteur d< Feltru. Au du Tyral, les troupes du gêné •rai von Uo&.'/.eniiôrf ©..eraeni une 'pnasaioi! de plus ca ]>1 ixa vrvo. (Entre le Gisinon e ■la jireiftr», ri .es se sont eny>arèes d tmpor ian;i 3 l- sit ons 'Stratégique* : lu 'Cima -d Campo (1,. :7 ï:i.'très) et la Cima di Lant i.'Enfin, dans 1 s é>«iEfcô Coin muni, ei.es ont c.mjuis au -iu»rd .de Gallit le niont Long ara (il ,(>12 iQct.eâ), qui loin ouvre lî chemin du val ireu^eia, affluâni do la .Bren.a. L'offansivo austrc-ailsaande en llaiii Homo, 1.3 .novembre : Les cratvpos fram/aises et anglaises, arri véeo dans Jn llauLo-ltaliû, n'ont pas été ai -l'eu jusqu à {présent»; concentrées dans 1; swao de guerre, elles tonnent la réserv» spécialo dJo-sUuo© à renforcer 103 points ie. plus faible» du front. * • Genève, 13 novembre : Ou mande de lioma au .,, Journal de Ge nève" que les efto.'/Afs angle-français ame lîés au front itaiion jusqu'à fin octobri comptaient de 10,'X)D à 12,000 hommes, l-e-ap^rin'asiomiements et le matériel do guern 'de.sfctaés aux renforts arrivent on Itulio pas U10T. * * * Paris, 14 novembre : Le „iEeu*ps" annonce que le génial Ca do m a a refusé de représenter l'itilie dans l'étai-major commun des Allias. Le d'icgu militaire de 1"Italie n'a pas encore été oft'i ciellement nominê. » « Berlin, 13 novembre : On mande (h lionne source que le* tva gons suisses envoya à Cet'- e en vue tk servir au ravitaillement de la Suisse ont t't affect s au transport de troupes française en Italie. * # * Zurich, 13 novembre : Ou mande de l'orne à la ,,"Nouo Zrurdhe Zeitung eu date du 10 novembre : — bans la montagne, la neige entrave le mouvements militaires, mais ell® tavorisi plutôt. la Te"raite des troupes italiennes, <m gagnent les lignes où le haut commande ment a dwidé d «-rganisor la résistance. Dans les hautes t'^nus, la eon^ne do nouveii litige toml^e depuis vi^ t-quatre heures <lé pas-ta 24 ceifilimHirss. La pluie, qui no oossa de tornbnr chip ai -qnaran e nuit heurrs, l'art, mon'ior le nivea^ des rivières de la Vén^tie, c^ qui pertoe aux arrière-gardes italiennes de résister ave acharrKimO/it l'en no mi et. de ralentir h ma^he de ses important fi stachomeuts avan ces, qui les serrent de près. On (îr-'o en ce moine'-1 à Milan un" grande arm e formée do troupes françaises juiglaises et italiennes. D'imporiaaitts mas ses de r^i'ugi s affluent sans cesse de U y.one de guerre à Milan. La panique s'ac croit. Des troupes sanitaires françaises son arrivées a Miian avant-hier» * Berlin, M novembre ; On mande de la frontière suisse au „Lo kal Anzeiger'' : — Ii est question d'une mobilisation ci vile en Itili;»." » * * Gerive, 14 novembre : A -Berne, on raconte que le ministr< d'Italie s e>t roada ces derniers jours un< douzaine de lois à la légation d'Allemagne On annonce, en outre, que le courrier d£ la légation d Italie à Be'-'ne est arrivé ré cemment maigre La fermeture de la troc tirre italienne. Aujourd'hui, certains jVyir-naux de la Suisse romane annoncent qu< le minisire d'I alie a ét'; appelé tôlégraphi que-mem à Rome. On en tire diverses con cl us ions qui inuresseut la question de If paix. « * • jRome, 14 novembre : A Montée itork), on attend généralement avee impatience l'onvetture do ia Chambre Ce matin, M. Orlar.do, président du Con-s il dés ministres, e'- M. Marcora ont encore d iib ii-' ayo3 MM. Doselli, Salandra et Lu- zattî, anciens ministres. ♦ « ♦ Rome, 13 noveml-.re : Les Bourses italiennes resteront fermées jusqu'à nouvel oi'dre. , Opinions do la presse Londres, 13 novembre : Le corresi'iÔBdant do guerne bien connu M. Ward j!rica mandi du théâtre de la guerre italien : — La lign© do feu se rappi*ochant do plus ea p!ii.% de Vei.ise, le gouvcfneaeat fait tons les efforts imaginables pour pr'-s^rver de la destruction les trésors artistiques qui y sont accumulés. Pour éviter un bomba'cernent qui les mettrait en péril, il met to :t en œuvre |>our ne pas laisser à 1 ennemi i< m! re d'un prétexte à invoquer pour traiter Venise comme une Forteresse ou comme une jwsition des lignes de défense de l'armée. L'accès de la ville est. interdit aux soldats en uniforme et la population civile est invitée à. l'évacuer db !:on grû. ••?3 événements de Russie LÉNINE L^loilo de I/înlne se hacuGSé à L'horizon. Quel est ce nouiveaci per6onn:v-;o appel1, £.©mble.t-i\, à i'"ier.. nn rî;le pr pondérant dans la trag'di® . .•/Jiàiale ? l.n chroniqueur suisse, qui, a v'cu c.îliiS soii imimii •, trace de lui uu portrait, qui n est giu>re flatt-j. D'alwrd le. iu>;n de L-!nin«, bous ltquQl oia lo •L'eigi» coiuiiiuiKiuent, «: un nom d'emprunt, un nom il8 guerre, pour rester dan:î la note du jtvur. En î ali!/:. 11 s'appelle Vïadimir Iljitch Uljenolf et appartient à une îarnilJe noble diu g,ou-vernenient de Simbirslc ; Bon père, Ilja Ulijenoff. es: dire: reur d un lyo'e de province. Dès sa priu:e rm.e?}®, iAiiuo b associa au mouvement r: voïuiMoMwro er, dans les dernières ann 'ca du XiIXe siècle, fut traqué commio. une bCfo fàti\e. Totaibé e:i<ra les mains de la police tseristo, il Cut ex.! • à. vie »»n Sibérie. Il r ussjt à. s'cvàdlcx et depuis r sida il l'étranger principaleci^ni en «Suisse- Quand en mars 14J17 la révolution balaya l'ancien régime, il était à. Zurich, Londi-es lui ayant refusé nu passeJport,, il travers* l'Ai- | sr.-i: .-. y .. rrzz y*. ^sraa.r,^. Içmagr.e pour retourner u mettre, en Russie, à t ia t~Ho de «es partisans. Au p<riUt t:e vue physique, lo «nouveau dicta-teur ma repue as."*. : mal A le voir, on ue s hi:a-r.jnc*ait jmiate avoir devam foi une .personnalno do martii'.c. Sa kte. enfonc.c dans de larg.s •ïpftuleB, don-no à son e.\t ricin- un j» ne sais quoi de bruw.l et d'imposant. Sa m'iclïoiro d'un ; praguuthismc 'très accsniuc. Son orâne entièrement :• d- jrfuui • « très pro minent, ere petits yeux cïun bleu c'lests. r-ippcJonc la type mongol. Tou:e s& r>erooiino trahit ia ruite plutCi que l'inteTTlgeiiCtt Ignorant sa -langue on comprend ses discours rien iç-t'ii suivre les jeux ce sa pbt.-sionomie-Ceui qui ?o connaissent, le d peignent -comme un faxB&tiqiiQ UluminC' d ciii'- à tou| pour aîCOiibdire sota but. dliscours accentuent encoro cette impression. L/:r.n;e n'o^t pis uu orateur ; il commea^e à parler ea 'bafouillant. Il cuini-ve F Ironie. uhe;cl!« souvent la petite b'te, négdi- c le pathoa et. pour cause, oe tient gi^ni ralètucnt à la hauteur de son )• auditoire. lUunB «ces conditions, on e^onia» que i et -lioinme <14 pu axoroer tant d'inî/ jence sur lc« auiesse. il iicoina que c0 ne sobui'it eeô t'.L turcs Huiorit îirco, au foi dans son licite ot uac bruiiLlItn d'allure qui lirf assurent Son prestige. Im tiit qu^i'l no faut pas porlre de vue, et qui explique pvruu«xlre bien dea chosua, c'est que, de 1 i,u0 L aiiue, -la. plupait d^ eiiexe boJclvé. , visioà r oîiJe i.;i«i au loin à 1V tranger, tandis que la li viMuiion nccomp-i-iesait son ccustr. e-: y pe:s-puiteàt leur wnipts on discuasijjiis th^-orîquefi. Bi 1 c'est cela proUiblenient qui n (Jonnjô Dils=an',e an < niaximalismo >, le p-rti Booials^e qui plus qu« les aiUtfes, Mit preuve d'un toi lanattsuie. qu'il risqio fort de noyer la moiBvâmena ràvolufîi^a-oalro dans l& boue ei 1% sang, \ Copenhague, 13 novembre : ' Un fc 1 jgramme envoyé lundi matin d» Pétrognid annonce qu'un combat s'est *en gagé euitro les troupes du générai Koruilo • ei; les parisans des bolchevistes, près d( 1 Gatehina, à 45 kilomètres au sud de Pé ' trograd. Le» bo'lcnevistes auraiem été bat 3 tus forets de se re.irer, poursuivis paj les soldats do ïvorrtilof. Après d'aciiarn x combats de rues, qui se sont surtout livréi dans la perspective Newski, Korni of serai resté maître de la capitale, sauf des quar • tiers ouvriers. La garnison de Pétrograt serait passée du oôtô de Kerenski et, seuls ' les marins seraient restés fidèles à- Lc-nine ■ Tsitrkoié-Sék) serait occupe par les troupe ' de Korni lof et Keronski se trouverait au près des troup€e à Gatehina. • « Tvor.d'rea, lfî novembre j L'Amirauté publie le radiotélégramm< ' russe suivant : • — Hier, après de violents oomlxits, l'ar rn'^o rcvolutionnîi.ifo a complètement battu jircs de Tsarkoi'6-Sélo, les tordes oontre-ré voiuMon 11aires do M. Keronski et du géné- , ral Korniloi'. •> * * [ Copenhague, 13 novembre : On mande de Petrograd que les oomhab ; qui se sont livrés près de Gatehina et dan: *. les rues de Pétrograd, sur la perspective News.<i entre autres et dans la Snameus kata, ont été terriblement meurtriers : li .sang coulait h flots dans le3 rues. Les bol cîievîs.tes étaîient une cinquantaine de mille mais avaient affaire à dos forées de tr ! ' loin supérieures : à la premiè.e nouvel | de la r volu.iea, M. Kerenski é;ait parti Ci au.omolri'.o pour Pskof et en avait ramené pour les lancer contre les bolcheviques, qc; troupes du fr.jrït septentrional qu'il savai J >eur être hostiles. * » « Copenhague, 13 novembre ; •On mande d'Iîaparancca ; 1 — Dos voyageurs arrivés hier de Prtro " grasfl dirent: que M. Kerenski a femporti une vto.oirô complète et que le pouvoir e-s exôpcé en co momenJD par un directoire compos do M. Kerenski et des généraux Kaledlni k et Korniiot. M. Lénine aurait été arrêté. Tous les télégrammes envoyés depuis lue • et relatifs au.v succès de Korni-lof et. de Kerenski ont été eepédiès de Pétrograd 1 Stockholm par l'ambassade d1'Angleterre. A Stockholm, iis ont été dxîhif.Y s à la loga. k tion britannique et oommuniqu s par celle ci à la presse. * * Vienne, 18 iioveanbre : On mande àujotifd hui midi du Quartio de la x>ressu ; — L'ensemble des informations venant d. Russie montre qu'il serait vraiment préina turé de considérer oomme définitive La vio ? toir© de M. Kerenski sur les troupes dt > Soviet. Il semble au contraire qu© tes com • ba:s sanglants livrée près de Pétrograd sont terminas en faveur des bolchevisl.es. ^ Dans un appel à l'armée lancé par M Iroteki, œlai-ci parle d uu coup giorieiu porte à M. Kerenski pendant ia nuit di ( 13 -novombra, à proxim'tô de la capitale . ,»Ce te nuit, d.t-i], est e;itrée dans lUustoiro mais les r s .lt;us obtenus sont à la hau-teiu- d'js sacrifices faits." Sur le front, les mani estations de sym-l>atiiie eu faveur du Soviet deviennent * d< jour en jour plus importantes. * * * Londres, 13 novembre : On^ mande de Pétrograd aux „ Central Ne.ys" qu'on est sans nouvelles pour 1 instant ^ des troupes entrées dans la viLe avet M. Kerenski. On sait seulement que des tranchCes ont été creusées dans ies. fau-bouTgs et que des troupes lettonnes fidèles au gouvernement provisoire occupât un< gare de ia ligne vers la Fmiande, à 30 milles de Petrograd. * • e Stockholm, 13 novembre : Oïl manda <je Pétrograd que tous ios pos. uu ""Wâiora des «ommnwsftiàuns- ont ( t occupé jKir Jo Comité central dos chenu, nota, qm a dcoldâ d'organiser des comités dans tout» les villes, ainsi qu'une milice dws chemins dî fer. ♦ * * Berna, 1S novembre : On mande de Stockholm que le nouveau gouveriKsaîoat révolutionnaire a fait nifichei uu manilest.î disant qtu'on a-urait «JéaauvKM au Palais d llivcr, Ulus traités secrets conclus naguère par M. Keronski avec les puissances de l'Entente. Ils auraient trait a la continuation dû la guerre. Ces traités seraient publies incessamment, eu m une temps que les traités secrets conclus i,ar ln régime t«ar»ste da 191^ à i9lG. Copenhague, 12 novembre : ,m;ui'i8 «J'Hapfranda à la „Beriiiirtajho iidande'' : — dégâts causés \au Palais d'Hiver sont évalués à 5 millions de roublos. Le général Kaiédine a télégraphié à Petrograd, que les cosaques ont d ciàé d'appuyer 1 an. eion gouvernement provisoire et de se char-ger, juS]u à ce qu'il ait repris le pouvoir, '^ô reprosc-nter l'autorité dans leur région. Un manifeste signé Kerenski, Kaledino ofc Korniljf déclare Moscou et Novatcfaerlsask. 1 ancienne capital© des cosaqueis, les centres politiques de la Russie. Le bruit court çwo les cosaques ont occupé K,iew. * * Stockholm, 12 novembre : Dans la „Narodnaja Niwa'-, les socialistes révolutionnaires convient tous les Iiusscs a s'unir pour vaincre les m^xima-listes. Ils prétendent que seule Poxt'eme- gauche, peu nombreuse, des révolutionnaires socialistes s'est ralliée au programme d^ M. Lénino. On mande dliapararidla au „St6ekholn Tidningen" : — Les -maximalistes finlandais ne se ral lient pas sans condition aux: maximalistes do Pétrograd' qui, d.îwon, ont nommé ur matelot eu qualité de gouverneur générai d< Finlande et lui ont adjoint un maeniuiste Les socialistes finlandais attendent pour s< prononcer que le gouvernement de M. Lé nine se soit prononcé sur la question d< souveraineté de la Finlande. Leur prinoi pal -organe confirme l'union absol-uô do touj ios Finlandais et déclare qu'ils sont fati gaés cl© devoir compter avec la sirie & mouvomeuto révolutionnaires* • • * • Amsirerdam, 13 novembre : Ou mande de Londres au „Hand|elsblac^,, — Aucune nouvelle officielle ni oificieus ne parvient de Russie j même les commuini qués da quartier général russe ne parvien nent plus. M. lialifour a d'elaté à la Chambre d)e Commîmes que le ministère des affaire étrangères est journellement en communicâ lion avec l'amixissadaur d'Angleterre à. Pé trograd, qui eist toujours à son poste. D'après 1© „Daily Chronicle", M. Ptam say Mao Donald aurait ro;u un téiegramm de M. Kerenski daté de Petrograd et disan que Le gouvernemeut provisoire ûsit de nou voau au pouvoir. i * * • Paris, 14 novembre : De l'Agence Kouter » ^ _ L©s milieux oïicieis anglais se refti sent à reconnaître la bande de traîtres qi sont provisoirement au pouvoir a pefcrograc ♦ ^ • ' Cologne, 13 novembre : , On maudo de Copenhague à la „Gaz£fct , do Cologne" : — Un télégramme onvoyé hier de Pétrc 1 grad atnnonoe que ia Sibérie s'est déolar^ indépendante et a proclamé le tsar Nicoiia 1 empereur de Sibérie. D'autre part, des télégrammes re;,us ult< | rieuromeut disent que le pouvoir d© M. L4 uine est devenu beaucoup plus grand pa suite de l'affluonoe des déserteurs du froc et des marins qui se sont ralliés à s cause. M. Lénine a repris le combat contr ! Les troupes du général Korndof. » » * Copenhague, 12 novembre ; Uu télégramme adressé de Stockholm, o • dat3 du 12, à la légation de Russie à Ct • penhague annonce que le calme rogne dan ies rues de Pétrograd où les magasins on été réouverts. Les troupes qui protègent le ambassades, les légations et les naiionau - ôti-augers ont été jouforce^ et maintienne! » l'ordre. ♦ * * Pétrograd', 13 novembre : 3 Les journaux annoncent que des troubU ont éclaté dans la région du Volga. 1 , mouvement agraire s'est étendu «aux goi > vernemenis de Viatko. Voronôje et Orlofl e D après Le ,,Rousskoié Slovo ', 770,000 pei 1 sonnes soulfriraient de la disette dians J 1 seul gouvernement do Tver. i * * • i Stockholm, 13 novembre : Un Conseil de guerre auquel assisfcaiec les chefs do cinq armées ainsi qui'un œrtai nombre de généraux de dlivision et doa>n mandiants de corps d''armée qui s est tenu - Pskof, a délibéré sur l'attitude & prandi i à l'ègandi du soulèvement do Pétrograd et ï déciiîi? de se rallier à la causo du gouve - nement provisoire. , '■ i '8 Cojjennague, i3 novembre : Les transports anglais en route pour Ar'i > hangél avec du matériel de guerre et d< l vivres, ont rc\u de 1 ur gouvernement l'o dre d1© retourner immédiatement en Anglt • terre, sans décharger leur cargaison* ♦ * * Copenhague, 13 novo ibro : D'après une dépêche d'riaparanda, l'ét? de si^ge - a ('V proclamé en Finlande. L'j . narohie s'élend. Les actes de brigandage < les assassinats deviennent do plus en pli >, fréquents. M. Nekrasof, le gouvOnieur-gôn' . ral, aui<iit déclaré qu'il ne voulait pis ri tourner, on Finlande. ' ^ * Paris, 4 novembre : Le ,,Temps'" annonce que los oommunica 'ions t'I''graphiques avec Pétrograd son r établies. Le gouveniement a re*u des tel? grimmes de M. Noulens, ambassadeur d Franco en ÎJussie. AMÉRIQUE I.anchros, 13 novembro : Tjn radiogramme anglais annonça qa'i Washljura. les installations la Compa «ni» /'es télégraphes dn Non>-ïork ont 6t d*truites par un incendie. * * Londres, 13 novembre : On maudo de Baltimore a.u „Times'r : — Dans le port do Baltimore, des ir.cen dies se sont tl'chr.s sur cinq points e ont clOtruit du matériel de guerre valan 1 million do £. On craint. qu'il n'y ai de nombreuses victimes. * * Bnonos-Ayres, 13 novembre : le gouvernement a chargé tui contre-tor ; pilleur do conduire le comte Luxburg d l'île Martin Garcia à bord du vapeur ,,Hoi landia", en partance pour Amsterdam, u comte Lraxburg sera surveidé usqu'i soi d -part . » * * Washington, ] 2 j.ovembre : I^e ministre de Chi.ie a formellement pro testé auprès dm département d'Etat contre l traité conclu entre les Etats-Unis et 1© Jajx>i en ce qui concerne la Chine. De source non officielle, on annonot qu'une protestation analogue a été adressé à Tokio au gouvernement japonais. 1.3 guerre navale Amsterdam, 13 novembre ! Le chalutier néerlandais „Iiui'-eriio" s ' ' ■' cottlé hier p-ir un sous-marin aliemam dans la zone Iwtrée. On matelot a été tu par le bombardement. * ♦ ♦ Amsterdam, 13 novembre : On mande d'Ymu.icbn que de nouveau* pourparlers sont_ engagés en.tr© ica arma-teurs. d©s pêcheries et le gouvernement anglais en vue di'un accord réglant la ques-lion de la fourniture du poisson à l'Angle, terre. Le gouvernemenili anglais propose qu'une quarantaine de grands chalutiers à vapeur aillent pocher à la côte oecicientale anglais^ €t réservent exclusivement autx marchés anglais tout 1© poisson qu'ils y i(rendj-oat, moyennant quoi il s'ongagerait à ravitailler ca ch-.irb°n tous les ainres chalutiers ^ i\ vapeur d'Ymuiien dont la pêche resterait tout entière à la disposition des acheteurs néerlandais et allemand-'?. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 13 novembre î Au cours du banquet offert à Paris en l'honneur do M. Lloyd Geojge, M. Berenini, ministre italien de l'instruction publique, a exprime la reconnaissance de l'Italie pour la conduite fraternelle des Allies a; a dé-olaré que le peuple italien était unanimement décidé A désister à outrance. Il a salué l'arrivée des troupes alliées sur le sol italien, exprimé sa confiance dans le résultat des travaux du Comité interallié et déclaré en terminant qu'il était inébranlable-ment ookvaincu qiue l'Entente sortirait victorieuse de la guerre. • * * : Londres, 13 novembre y ) Le „ Daily News" approuve la création - cVun Conseil do guerre des Alliés, mais - demande pourquoi l'Angleterre, la France et l'Jjtalio y sont seules représentées, alors 5 que toutes trois ont des intérêts communs i avec la .Russie et les Etats-Unis. Le ,,Times" dit que si le nouveau Con- - seil de guerre adopte un© méthode de travail rationnelle, la premi.re cous.'vjuenoe en sera que les généraux qui commandent sur a le front n'auront plus à craindre de voir t leurs plans brusquement contrecarrés pa» - des événements surgis dans les secteurs diu front situas ho*s de leur spère d'action. Le „Morning Post" appréhende d© voir la composition même du Conseil donner la préséance à La direction politique sur la " direction mil!i'tai«e et orie casse-cou I , : Paris, bl novembre : Après la discussion d'une interpellation a sur la situation diplomatique et ini.itu.ire, la Chambre a voté par 250 voix contre 192 _ un ordre du jour de confiance. (Néanmoins, o à la fin de la séance le ministère a donné s sa démission, u Bùle, 13 novembro : u On mande de Genève que le cabinet r ralnlevé a été mis en minorité. Il avait t demandé tî'ajourner diverses interpellations a sur les affaires Bolo pacha, Humbert, Dau- e det, oto. La Chambre a repoussé o©..te pro_ position par 2717 voix contre 186. * • e Parte, 14 novembre : n La Chambre s ew réunie en séance b©-Crète pour délibérer sur la situation mili-s tairô et politique de l'Italie, sur les rola-tons en re la France et la Kussdo et sur 0 le manifeste de la paix du Soviet.- , s « • * Paris, 14 novembre : > 1 Le Sénat a suspendu l'immunité parle- imeutaire do M. Charles Ilumbert. Ceite mesure a été réolamve par Bolo-Paclia. * e * • l. Paris, 13 novembre : Du général Malle erre, dans le uTemps" ; — Eu pr sence des avan^ges que les e points d'appui des Flandres offrent à nos ennemis, ils est permis de se demander pourquoi les Anglais ont attendu jusqu'à pri sant pour diriger leurs principaux o forts ,t eontro eux. Lo fait semble d'autant plus a surprenant que 1a direction de 1 armée an-l— gta so n'a Jamais perdu de vue l âve. toalite à d'une offensive allemande dans cette région. ^ D'autre pan, nous n'ignorons pas coinoien a il a fidlu d'efforts à notre haut oonimânde-•_ ment [jour a.n o. ter peu à peu les Anglais à étendre teur front vers le sud, de manière à al go r la tâche de nos armées. Le géné. ralissime anglais aurait pu ordonner plus tût l attaque qu il dirige maintenant contr© s lo coin d'Y près en vue de reconquérir les Flandres. Mais n est-il pas trop tard au-L jourd'hui pour mener à bien une opération aussi va-ste, alors que l'Hiver approche a-vec toutes ses intempéries 1 On peut regro;t©r que la période d'été, de juin h septembre, s© ,t soit passée dans une sorte d'inactivité, mais i. il no nous appartient pas de discuter les )t raisons do celte inactivité momentané. Il s serait, du reste, présomptueux de vouloir bâtir des hypothèses sur les intentions de »_ nos vaillants Alliés et sur les moyens d'action dont ils disposent. * * * Berne, 13 novembre : La Conférence iuterna.tionale pour une t paix durable, qui devait avoir lieu a Berne, " a été remise d© queiqi.es semaines. On au--e rait l'intention, le cas échéant, de tenir d'abord une première conférence à Gl^nève entre représentants d<s pays de l'Entente et tLlegués neutres, et de réunir ensuite uno deuxième conférence à Berne, entre les neutres et. les représentants des Puissances centrale.?.* * • L Londres, 13 novembre : ^On escompte en Hollande que, dès le ^ 15 novembre, le transit du sable et du gravier étant interrompu par les rigueurs do l'hiver, le gouvernement anglais autorisera de nouveau la t> ansmissrofa en Hollande des dépêches commerciales. B enseignements pris - il bonne source, l'Agence Keiter annonce t que cette passagère' suspension du transit du 1 sable et du gravier no sera pas considérée t par le gouvernement comme iu;e satisfaction suffisante pour qu'il suspende l'arrêt des dépêches hollandaises. • * • Londres, 13 novembre : A la Chambre des Communes, M. Bonar [ Lavv, répondant à une question d© M. Tro } velyan, a déclare que le gouvernement al-, lemaud n'avait i>as fait à sa comiais^moe d o" re de paix au gouvernement français. ICn ce qui concerne les prétendues démarches allemandes faites par voie détournée auprès d'hommes d Etat français no faisant j pas partie du gouvernement, la Chambre Iraoïjaise s'en est déjà occupée. * * Londres, 14 novembre : M. Gedd'es, ministre du servièo national, 5 a d cla-ré que la plupart des hommes ajournés jusqu'à présent doivent être immédiatement enrôlés. » * * La Haye» 13 novembre : Le gouvernement a fait par écrit la réponse suivante à des questions qui lui 1 avaient été posées au cours da3 discussions l du budget à la seconda Chambre : î — Le gouvernement n'a l'intention de faire aucune démarche en vue dJètre admis aux négociations do paix. Le principe de la neutralité evigo qu'il ne se mêle pas, sans en être prié, des pourparlers des be,-ligôrants, taftt que les intérêts du pays ne sont pas mis en question. Néanmoins, il est évident que le désarmement général et l'instauration de tribunaux d'arbitrage ne seraient éventuellement possibles que moyennant la collaboration des neutres. Le gouvernement estime qu'il lui est impossible d'élever au-dessus de leur taux ao_ tuel les impôts dont sont frappés les bénéfices de guerre, mais qu'il faut s'attendre, après la conclusion de la paix, à voir lo commerce et l'industrie réaliser d'extraordinaires bénéfices et l'Etat en prélever sa • part."- COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales Berlin 14 novembro. — Officiel de € midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Pas d'opération importante à signaîoi En Flandrei la canonnade n'est redevenu plus violente que le soir; près de Di> mudo et au nord do Passcheudaele, son iii tensitiô a été extrême. , Théâtre de la guerre à l'Est-et front macédonien. Rien de particulier à signaler. Front italien. Dans les SetLO Com m uni, nos troupes or pris d'assaut des position» italiennes éU blies sur les hauteurs couvertes, d'épaisse couches de neige qui se dressent à le d Asiago, ainsi que de l'ouvrage blinda eu bli sur iC monte Lissel. i'riaiolano et Feltr sont eu notre pouvoir. Le long du Pia\ inférieur, canonnade. * * * < Berlin, 14 novembre. > - Officiel d'hic soir : Rien de particulier i^i dans l'Ouest, r dans l'Est, ni On Macidoin©. Au sud d Val Sugana, nous avons encore enlevé pli sieurs hauteurs. * * * Berlin, 13 novembre. — Officiel : Nouveaux succès de nos sous-marine dat la zone interdit© autour de l Angleterre 17,000 tonnes de jauge. Parmi les navire détruits, il y avait uu grand vapeur ai giais offrant l'aspect du vapeur „Saxonia (14,'397 tonnes). * ^ * Berlin, 13 novembre. — Officiel : 1^ 12 novembre, dans l'après-midi, o large de la côte de Flandre, un court con bat d'ariillerie s'est engagé entre nos to: pilleurs et des forces anglaises d'à van garde. Un contre-torpiileur ennemi a p touché. Nos navires sont rentre» indemne * ♦ ♦ Vienne, 14 novembre. — Officiel d'hier Front italien.-Sur la plateau des fcspt Communes, noi avons encore arraché plusieurs hauteurs l'ennemi. A 1 est de Grigno, des troupt austro-faongroises ont enlevé d assaut 1 oi viage cuirassé de J-^one, sur la Cima i Cam[>o. En môme temps, le fortin cuirast d© la Cima di Lan est tombé on noU pouvoir, après avoir été démoli à coups c mines. Par suite do la chute de ces deu ouvrages, une brèche est ouverte dans ! groupe Je plus puissant des torts d'arri organisé |jar le?» Italiens le long de 1 frontière. Les localités de Lamon et c Fonzaso sont prises. Au cours do c-s joui derniers, les troupes du feld-marc?chal vo Conrad ont ameno plus de. 2,000 prisoi niers. Dans la vallie du Cordevoie, un ri giment ita.ien a été anéanii et forcé d rendre les armes. Nous avons emmené pr sonniers le colonel, 4 officiors d"étatuma;c et 4,000 hommes. Dans la région du Piav inférieur, 1 activité a par endroits augment d intensité. Front de l'Est. Près de Gorodischt.sche, nos groupes d choc ont exécuté quelques coups de main à part Cdla, rien d'important. Albanie. Bien de'changé. * * * Constantinopie, 13 novembre. — Officiel Sur le front de l'Irak, nous avons cou taté quo les troupes anglaises qui s :aier avancées des deux c'tjs du Tigre, près c! Tekr t, ont commencé à se retirer dans 1 direction do Samara. Sur 1a front du .^inaï, des combats locau ont do nouveau et'1 engag s. Sur les autres fronts, pas d'événemer particuLer à signaler. B.erlbn»- 1(3 nov-6raî>re. — Of&oi.cfiirc ; Eu Flambe, '.e U îM^erabi-e, 8;;r plneieur points du fruut'. 1 oiweini a laiicô ù <iiff re tes u juruôes di'importantes pairouil.es ct des d -tacl.< monts de reeoanoie.dante eoalre iuA positions; il ont itj partout neUOttient r pouss s, cmi partie pc> no>.re cci'iiaïuuide, eu partie fnvr «les oontr©-ativ ques ; feiMieini a s-nbi de fiirttjs i>crt«î?. fcîu tout le froait, l'artillerie eu; «nie a ét- plus a< tiv® tl' (.|,iis miiii ; nos positions ont t'î • prifit sous uu éiteriû^ue le.u de diveition coup d violentes attaques d'artillerie. A partir de 5 h. i do i'aprîe-mkli jueju'au cr pusCule. la c auonna. est ncou'O devenue plus viblonic dai.s fa r cio de Pas-4ilie:klae»e sans que des altatiiice d'iiitu terie aient 6t*^ pjoikonc Le 13 uove:ni.-ro l'aube, nous avons reconnu tiû tenip; opp-rtu qî.e l;'onnen.t pr. parait uno attaque, dont noti feu de berrage destructeur et pr cis a ouip cli lo d'Vôloppcenènt. _ Au nord de SoissonS, du p'.aieau de Gobai jusque dflirfr la r tfton d© Btrai, c, ]a csiaionna,. ennemie piu» violenift a eonîinu.û .jusqu'au cr. pus<'ule. Au nord de Chavignon un do nos U uiçhements de recoiruausante a fran-.-lii le ban; et ramené 20 prisattui^rs, 1 fusil auromafique < 2 mitraill^iisès ; il ua pas subi' ("e porcs. L'ei nemi a ensuite d'olanvhv ui:e coutrcvattaque, qi sVst t'croul-e devant nos lignes. En Mac'Aioine, du lac tf'Ceiirida jusqu'à l'cî du JDoiiropollje., sur plusieurs points, notre îroi a ét6 pris sous un feu plus violent, qui aussi continu- par intermUf&xe la nuit et qi est souvent doveuu d'une exir u:e intensité. En Itaiie malgré le temps d favorable- ot le routes difficilement praticables, les troai^ qs conl: s'es ont continué leur victorieuse marcoe o avant dans la montagne. Les positions établi? sur les. rochers tt»:nljeirt IcH unes a pas les au iroa cuire nos mains ; il on est de m "ta de îorts blindas. Fonzaso ^et en notre prévoir. Pr. ;îe Sotte Oommuid, nous avons pris d'as&aut 1 monte Lor<^ui*a. Le noiu're t'o "os prjsoinaiior et notre butin en mat'riel do guerre et de canon augmentent Sans ces=c. Pour se rendre compte de la valeWr c<>s in formation® do l'Entente, qui cherche à embelli la situation ct îV. ci «iuu«r 1 importance de la vi torieuso offensive dea Uoalifi a. il suffit de raji peler la de titut'ion du y n ral Cadornà qui- pen dam Ios onisc batailles do t'iBonzo. était port aux nues et comparu' aux plu3 grands chefs mi lltair03 de l'histoire. 3 * 9 Berlin, 13 novembre. —, Officieux : Nos ennemis ont u.is à profit lo tempfl gép^ ralemcnt favorable du mol#1 d octobre pour e <^ cuter in grandes attaques sut la région indue trielle du Luxembourg et d© la Lorraine f 1-1 atto*ii;es oonti-o les v'des de t«utt;NU-t. Tries te Cobleflioo, Dortmund, TlUbingeik, Francfort-auif.k .\Uia et Pirma-e.is. ainsi que contre plusieurs ;i tjtcs villes» du l'alatinat» de Bade et du liliein gau. L. • d-'gûts occ-a^iomi's par l^s ai ta ques su lee régions industrielles de la Snane et do 1 iNliose^'lo ont ■ t' en général minimes. Sur nucui point, une exploitation ifudiustriel'e n'a éïi inie* rompue, m'mo u:omeniau.'mont. L'attaque ern u.ce© claironnât Jangtenips à l'avance par la prè s t:-;'.ng&re contre 1 'AUemag!i*> occideutale et mûri dionaie, a tté exécut e la nuit dn 2 au 3 no \ombre, par un temps très favorable; elle i coûté la vie à i2 persofanes ; en outre, il y i pu 15 WeSs's Pour lo rcs:e sauf quelques telit dég/ito matirièlS, elle est re t e coiapPfemont vaine Ijcs autres attaques sur l'Allemagne n'ont ptu occasionné de d^gits d oixïra militaire, on delior de quelques rails e'wlonKmagéa a deux endroits Qipêlquc9 maison6 ont ét-* légèrement endixntmagv'e Toutes oes attaques ont tué au total 17 per sorvtiefl d en ont blesfl' 7Qt, la pioiparf l'gére ment ; il y avait dans oe nombre 14 prisonnier, do guerre. 12 de3 avions ennemis qui o.nt prt part aux attaques ont été descendus ou flamme ou bion loiro'a ù atterrir sous notre action di défense- Un avlion ennemi» complètement égaré, i atterri en Sui-so et y a «'té intern-'. Grâce é la • manière e'f.caCo dont îiniro patrie csi prot'ç e coutro loîi àtiaqxrè? a rleimos, nos enneniis ont ô dû, ce mois encore, rvwoaiccr à, lespo r do do. truire des \1fl03 pailiquos allomamica et notre iulnSuie militaire. q Communiqués Ges armées aillées Paris, 13 novembre. — Officiel di 3 h. s Dans la r-'gion au nord-ouest et a l'est de Leuns, i ennemi a effectu , à 1a faveur do tils bombardements, divers coups de main qui n ont obtenu aucun téSultai. Nuit caLma partout ailleurs. l% Paris, 13 novembre. — OÎ?icicl dij 11 h. L artillérie ennemie, vigoureusement contrô-s battue par la nôtre, a bombarde nos pro-t mièrcs ligne» en Champagne, dans la r6-^ gion des Monts, o» eu qitelques points da 0 notre front do 1 Argonne. e T * * Paris. 12 novembre. — OfTic ol de l'axw méc d Orient : r Activité d artillerie particulièrement vivo dans ia boucie do la Czerna et à 1 ouest du j iac d ochrida, assez faible sur Le r^'st© du u. front. Dans la boucle do la Czerna-, véti la cote 11X>0, 1 action d artillerie a et-é sui-vio d une attaque bulgare qui a ét6 repoussé© par les troupes italiennes. s T.ondres, 13 novembre. —- Officiel : . Hier, au lever du jour, Jps troupes bo'gej B ont e .édité uu heureux coup de main cou-j. trô un post© allemand établi au sud-est dil -, Nicuporu Un certain nombr© de s.ildats ea-nem.s ont été tués et quelque i-uns faits prisonniers. 1-e détachement belge est t'ea». iré au complet dans ses lignes. l( liior soir, 1 ennemi a attaqué un do i- postes établi au nord-est d Ai-meutièrc^i a été repoussé par ncs fusillades ct le reu L de nos nulrailL'uses. .e Aujourd hui, 1 artillerie ennemie a devfe. loppé à l'aube une grande activité au nori-est do (Le nom de La lotia.itj lait défaut)« . * T * Iiome, 13 novembre. — Officiel : A Sur Lo haut piateau d'Asiago, la nuit da à 12 novembre, cl imposantes forces fraicnes ;s ennemies ont prononcé une nouveUo attaque L. la front Gallio-Montû Longara-Me e.ta ri >i Gallio. Après un combat extrêmement acharne, L'ennemi a été repoussé par une c énergique Contre-attaque et a subi des pertes e e r eases. L© 'J© régiment d infanterie (brt-x gaa© Kqgina,) et un bataillon d alp.ns do e péroné, ea cacement appuyas par dûs bâti©-t rues do tous ca.ibres, sont distingués fiar a ieur vaillance. Hier midi, d importants moii-^ \0tfnèn.s eni.e.u:s préparajit une nou v cl© at-s 'a.jiio ont tjc entraves par notre fou. u PfcS do Cadore, à l ouest d As.ago, le 16e bâtai Jon d at.aque a attaqué im déta-». chôment ennemi qui a été fa-t prisonnier, e IioS so.dats ont délivré quelques-uns do * 1 .eurs camarades qui avaient été iV.i.s pri-r sonniers auparavant. c tintro -ia JJrenta ©t lo Piave iî.férioui", é Jc'-S armées ennemies, dant la mareno eu avant n'avait été enrayée les jouis précédents que par ctes arrière-gardes ou entra- ' c v,,es .par des obstacles -placés t>ur les rou-. tes, ont occupé lo rerr.un quo nous avons ' évacué j e.los ont pris contact à présent avec nos lignes désormais réorganisée^. En amont, do Santa-Dona di tPiave, ua d-lâchement ennemi a réussi, li er à 1 aube, appuyé par L'artillerie, à passer sur La : rive driilo du fleuve près do Zcnsoii dai.s - Lo but d'y établir une tête de ix>nt. ce t mouvement- a et3 immédiatement remarc.ue o par nos troupes, qui ont attaqué l'ennemi si et l'ont repoussé sur la rive gauche du leuv©. ^ tiicr, maigre lo temps défavorable, nos aviateurs ont bombardé des oam^s enné-t mis sur ia rive gaucho du Piavo et, vo. lant a une hauteur peu élevée, ils ont tni, traillé- clcs trompes avançant sur la nv© du fleuve. 3 Dépêches Diverses r Amsterdam, 13 novembro : L',,"Aigemeen llandêlsbiad" proies te aveo Z -nergio contre L© Livre blanc publie co 0 ma.iin par lo gouvernement anglais : r> — -i l'Angleterre, ©a violant les droits 0 que nous garantissent les traitas, cncrcho à 1 nous forcer à faire ses volont-s, il est biea ^ inutile d essayer de lui faire des i-einoo. .raiices et de lui dire qh elle abuso do sa e force. El e apprendra toutefois que nous en e-ndons ne fa re que ce quo nous est inoa^ ji ».o et 1 giiime, et quo ce ne sont pas ses J v iolences qui pourront nous amener à agir d une autre, manière que o-iîe quo nous estimons être notre devoir. C es>i en vaui que ! pour nous décider à faire ce qu cl e jugo ' !>on elle noua montre un poing blindé : les -: Néerlandais sont unanitnos il reciamer pour leur gouvernement lo droit d'agir selon sa it conscience or. suivant 1 esprit des engage-t meuts contractuels qu il a pris; tous e iten, i dent qu'il ne recule devant aucune menace, 1 pas même devant c©Uo do John Bull. 1^ , uuestion n'est pas pour l'instant do sïivoip si le point de vue do notre gouvernement , dans 1 affaire du sable et du gravier ûst l© 3 bon, oui ou • non, mais do savo.r si la question de droit, dans cet-.e affaire, doit 3 l'îro élucidée par des preuves apportées aà 5 Cours d'une délibération loyale, ou tranchée s |Ktr des mesures coercitives et des mcaaL-©s. s Nous espérons que lo gouvernement s ©a tiendra, dans la question du trans t du Sabfa ; et du gravier, à 1 attitude qu'il a adoptée et qu'il ne se Laissera pas influencer par 1 des manœuvres destinées à lésor les intérêts do notr© pays." PETITES NOUVELLES LA MAISON NEUTRE Cette maison se trouve en Suisse, canton de Thurgovie, dans la petite ville d'Aris-wil. Eu Suisse, officiellement, toutes les maisons sont neutres, mais celle-ci 1 est do façon particulière, avec ostentation. Le propriétaire a voulu que personne ne pût mettre en doute la correction do sa neutralité et que, % de la rue même, on pût connaître ses sentiments. Sa maison, qui est neuve, est ornée de médaillons en bas-relief présentant de3 figures dans lesquelles on reconnaît tous les chefs d'Etats de la guerr© mondiale : sur la façade, les empereurs Guillaume et Charles échangent des regards affectueux; sur le pignon gauche, lo roi George fraternise avec le tsar Nicolas comme au temps où la maison fut construite; sur celui de droite, Ferdinand de Bulgarie et lo Sultan voisinent sans rau-cune ; la dernière façado réunit les portraits du roi Albert, du roi de Serbie et de M. Poincaré. — Enfin, s'écrie ie correspondant de la "Gazette de Francfort,,, voici un endroit où règne la vraie neutralité l Le plus souvent, elle n'existe qu'en paroles ; ici, au moins, on la voit moulée dans le ciment L

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods