La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 22 May. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xw47p8w309/4
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«iei'orMrt 22 l@ai 1918 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 1S Centimes 6* Année. — M* 1260 PRIX DES ^f^ ^ ^ ^ ^ A r '.„-.— ' — -, . , -rrm ^ *Wfc»— Jos- «orejsée, directeur l * ~ ' ' ' ' ' —MMM'MMBMM»—i^—^**^^**81 ■ A M S i*% 2F* . trowsk. Us s'#»ffnrrpnt. rt'nmuner 1a détroit »ip . l'F.nfontA on vno Ha mn/im i * nAm.:-. . ... , i,,,. .... ... .... LA GUERRE I 1,388" jour de guei Riou & signaler. ^ ♦' ; L'offensive allemande à i'Oue Zurich, 20 mai ; La bicue Zurcher Zeituna annonce qi nouveau groupement des troupes alliées ble terminé. A présent, les troupes belges aent le front depuis la mer jusqu'au su Dixtnude. A cet endroit, se rattache la mière armée britannique jusque dans 1 gion de la Clytte. De la jusque dans la ri de Meteren, le front est occupé par de wes françaises Entre Meteren et Béti ^ y a encore des détachements portugais, *Tue la deuxième armee britannique, et BétUune et Arras se trouve la quatrièm mêe britannique. Depuis là jusque dans gion de Viilers-Bretonneux sont postés lestes de la troisième et de la cinquième a jbritannique, puis jusqu'à l'Oise se trou groupe des armées françaises, f **• Paris, 20 mai : L'Agence Havas annonce offlciellemen «bujet du dernier raid aérien sur Paris, quinze appareils ennemis ont survolé les 1 françaises et ont bombardé plusieurs loc; situées derrière le front fiançais. Que avions ayant pris la direction de 1 l'alarme a été donnée à 10 h. 35 pour fl ai h. £0. Des bombes ont été lancées en ileurs endroits dans la'grande banlieue ■ capitale. \ Genève, 20 mai : On mande de Paris que la ville d'Ar aient d'être vidée de ses derniers trésors Tiques. Certains quartiers sont complète fié traits. ! JLa guerre navale Copenhague, 21 mai : On mande de Christiania à YAftonblad — Un convoi de vingt-sept navires jCbands, qui a quitté mardi dernier l'Ai trrre pour se rendre en Norvège, a été su; PRr la tempête dans la mer du et dispersés. Des vingt-sept navires, •. seulement sont arrivés à Bergen. Su 4 côte de Norvège, un des vapeurs est <■ €ii collision avec les torpilleurs qui convoyaient et a coulé en quelques • irut*s. 1.'équipage a été recueilli par 'es to leurs. 11 s'agit vraisemblablement du va danois Alexy, qui, d'aprè3 une informatio ministère danois des affaires étrangère ! eeulé la nuit de jeudi après une collision deux torpilleurs anglais. » * • * Stockholm, 20 mai : Un vapeur ayant à bord 3,000 femmes e fan** russes qui fuyaient la Finlande a h< »ne mine et a sombré. 1 j Ftoekholm, 20 mai : Dans les cercles maritimes, on évalue à sieurs centaines de milliers de livres st3. « la valeur des mines anglaises que les fi J don pays neutres ont î'epêc.'Ycs ou fait 2: * 6«r pendant les dernières semaines. \ \ Berlin, 21 mal : Le Daily Sens estime comme suit les c mages occasionnés par le torpillage d'un •teamer : — Ainsi qu'il a été déclaré par les prj nalltés compétentes, il n'est pas possible la main-d'œuvre actuelle en Angleterre, construire un paquebot de 5,000 tonnes eadéans les huit mois. Certes, la construc d« navires d'un môme type et la fabrica en niasse des différentes parties çonstitut ont accéléré la production, mais on 1 beaucoup de temps lors de l'assemblage parties. Cet assemblage requiert, pour le cernent du navire, un travail journaliei 40A ouvriers exercés, et six semaines de rail supplémentaire pour le mettre en éta navigation. • Ces données font voir les énormes d mages qu'occasionne à la marine anglais guerre sous-marine. En effet, en rnultipl eos chiffres par le nombre 1,080. qui est c des navires anglais rouies au cours de l'ar dernière, d'apiès les informations du Ti du 7 février, on peut se faire une idée proximativo des portes irréparables en tra et en matériel subies par l'onnemi. Les événements de IIkss Helslngfors, 20 mai : Par décision du Sénat, tous les biens, t «n espèces qu'en nature, appartenant à 1*1 français et se trouvant en Finlande sont fious séquestre. Par contre, la décision vc par le Sénat en 1914 concernant les mesure prendre contre les propriétés appartenan des sujets des Puissances centrales a été durée illégale et annulée. Tous les biens, 1 biliers et immobiliers, des associations ▼rières, clubs ouvriers et corporations fini daises se trouvunt dans les communes qui sauffert des émeutes ont été placés sous •ontrôle de l'Etat. Kief, 20 mai : L* ketman a assisté hier, en compagnie < représentants allemand, austro-hongrois bulgare, à l'inauguration du nouveau bàtinn du Club ©ukrainien, une société artistique littéraire dont les membres appartiennent j: groupements sociaux-fédéralistes et sociai démocrates. Dans un discours chaleureux frôquemmi Interrompu par les acclamations, le géné fiporopaeaki, s'expi i.nant en langue oukr nienne, a déclaré que, soutenu par le peuj de rOui,raine, il mettrait tout en œuvre pc asseoir l'indépendance ©ukrainienne sur bases démocratiques les plus solides. D'autres membres, s'exprimant partiel ment en allemand, ont prononcé des disoi % pour rendre hommage à l'Allemagne, à ; roukraine doit le rétablissement de son inc pend an ce et à laquelle le pays est redevai de tant de bienfaits au point de vue cultur scientifique et technique. Ils ont manifesté IV poir de voir le pays s'orienter défînitiveme •vers la grande puissance voisine. Le représentant di«. omatique allemand, t ron von Mumm, a q jUiê par le cri de : Vlvt Crcscat, ïloreat! le1' Duveau Club oukrainie N y voit un nouveau temple qui doit deven )e centre de la vie intellectuelle de la j- une lion. Pour faire œuvre utile, le Club s'att chera en tout premier lieu 1 .<jo: gain.sur se-ignement public sur de.; h-ses tildes. C'■ da;,s l'instruction du peuple ouk.ainlen que pays puisera ses meilleurs moyens de défs i: peur assurer l'indépendance politique et *V nomique de la jeune nation qui vient Je pre Are place dans la communauté •' pl. européens. *•* t ief, ?0 mai : Le socialiste fédéral Chelugin, >iq < la justice dans le cabinet Holtibowitch, a é place la t c* ? e de la délé-ration oukrainie ni chargée d'entamer les négociations de pa. «vec la Grande-Russie. Omstantinople. 20 mai : On mande do Batoum à l'Agence tilégr; phiq«e MilH : — D'après les dernières informations, le bolchevistes ocs occupé Ourentkapof et Pt les ài* trowsk. Ils s'efforcent d'occuper le détroi Darton, situé entre Vladicaucase et Tiflis, r grâce à la défense héroïque des Musulm ils n'y ont pas réussi jusqu'à présent.» • a C Kief, 20 mai : L'archevêque Antonius, de Kharkof, a été métropolite de l'Oukraine. Le nouveau di — taire ecclésiastique est connu comme un r l tionnaire de vieille race et occupait aup [ vant le siège archiépiscopal de Chitomir. 1: EN AMERIQUE 2m _____ en" Washington, 20 mai : Les souscriptions au troisième emprun )r®' la Liberté s'elèvent au total à 4 milli ré 1/0,019,65» dollars. ion ré Washington, 20 mai : ne» M. Mac Adoo, seciétaire d'Etat au Trésc nsi approuvé la dépense de 937,901,318 dollars a ltre tés à des travaux de chemin de fer. ar- . ré- * • les Washington, 20 mai : Le département de lu marine a décidi le faire construire inunédialement quati vapeurs-citernes en bétun, jaugeant au t lUo.OUO tonnes. DEPECHES* DIVERSES nés -, '^R Le Havre, 20 mai : U.'3S Les groupes ues parlementaires belges 1 r,s; à l'étranger se reuniront .e lu juin à Paiis r 0 s'occuperont des questions pioposée» par " Beiges lixés en t- runce et noiaminent : 1° d ! resiaorauon du pays, da la reprise de i'acu econuinique, indusuiel.e et agricole; 2U di levé et de la réparation des degàis causés la guerre; 3U du programme concernant ®ns voies ferrees et ^a navigation;, 4W de la î ' sion de la juridiction nubiaire; 5U de la ni en tication de la loi sur les boissons ; 0° reenange de vues sur la question des langi 7" des relations des groupes parlementa avec le gouvernement. Paris, 20 mai : Une réunion socialiste tenue sous la pi ar- dence du député Mougeot a voté un ordre ;le- jour disant : ;is — Les citoyennes et citoyens réunis ►rd Point-du-Jour approuvent la conduite du p •gt socialiste à la Cnambre, comptent sur son éj 'a gie inlassable pour ia défense des intérêts 'ré prolétariat ouvrier et socialiste, expriment : les désapprobation de la politique intérieure ni exteneure du gouvernement; )il Protestent contre les mesures vexatoire: ;ur arbitraires du ministère Clemenceau decré du contre les représentants de la ciasse ouvr. a pour délit d'opinion ; rte Se séparent au cri de : « Vive la Républi sociale 1 » • ** Londres, 19 mai : en M. Barnes, membre du Cabinet de guerre rlé glais, s'est exprimé comme suit au cours d discours prononcé à Londres. — On nous a fait entrevoir la possibilité la création d'une Société des Nations, d' ilu- Confédération des Etats. Si le concept de c ng Confédération se réalise, il faut qu'elle tes constituée de telle sorte que toutes .es nati Je- «se trouva®* dans i'o;di^ati%"»/i.-de lui so-nu-leurs différends. Je suis entièrement d ; l't de ceux qui estiment que, la guerre termir i- conviendra de mettre bas les armes, de li m- ter les armements au strict minimum. La qi ïuI tion de savoir si l'Allemagne pourra faire i tie de cette Confédération des Nations est t )n discutée. Pour moi, l'entrée de l'Allema? vu dans cette bociété ne doit pas être considé de comme une faveur que nous accorderion: •ut i'Allemagne. Cette puissance a le droit d'exi on d'en faire partie pour consolider son autor on Ce sera là certainement l'un des points ec seront discutés à la Conférence de la Paix. rd Au surplus, j'estime que les Etats-Unis po es raient opportunément proposer à la Hollar n. de convoquer les gouvernements alliés à i de Conférence à La Haye, non pas pour y te •a_ la troisième Conférence, mais pour en pré de ier les assises, de façon à ce qu'aussitôt hostilités terminées ia Conférence de La Ht n. puisse se réunir. » ia nt Paris, 20 mai : us L'Agence Havas apprend de Londres que ée autorités anglaises ont précédé en Irlande cs environ 500 arrestations; tous les membres D. Parlement affiliés au parti sinn-feiner ont < entre autres, arrêtés D'après le Corricrc de Sera environ 200 personnes ont été de la so amenées à bord de navires de guerre. A 1 blin, l'émoi est considérable. P *** c Londres, 19 mai : Aux dernières nouvelles, le nombre des restations opérées en Irlande se montait d< ît à cent. Il paraît que c'est par erreur que 1': it restation de M. Dillon, chef du parti natioi is liste irlandais, a été annoncée. Le nonv ie Dillon qui a été mis en état d'arrestation n'< à pas le politicien, mais un obscur docteur à médecine. ê- **• > Berne, 20 mai : j- La Presse télégraphique suisse apprend i- Paris au sujet de l'expulsion du correspc it dant du Manchester Guardian que le dépi e de celui-ci a été extrêmement précipité, matin, il reçut notification de l'arrêté d't pulsion pris par le gouvernement fiançai l'après-midi déjà, il avait à quitter Paris, sa s même avoir eu le temps de faire ses adieux t sa famille. Il eut à peine le temps de mett t ordre à ses affaires. Le député Longuet t protesté dans le Populaire contre cette m k sure du gouvernement, qu'il qualifie de sca daleuse. t Londres, 20 mai : 1 D'après une dépêche Reuter, lord Rhondd - contrôleur de l'alimentation, qui avait l'intei 3 tion de donner sa démission, est revenu sur t r décision à la demande du premier ministr 3 11 sera toutefois obligé de rester éloigné d< affaires pendant quelques semaines. Pendai ce temps, il sera remplacé par M. Clynes. i Londres, 21 mai : De l'Agence Reuter : — Au cours de l'attaque aérienne dirigé , dimanche sur Londres, 17 hommes, 14 femme et 6 enfants ont été tués ; en outre, 83 hommeî t 49 femmes et 23 enfants ont été blessés. En pr< vince, 2 hommes, 3 femmes et un enfant cr été blessés. Les dégâts matériels sont consid< rables. » •'*» Berlin, 20 mal : Au sujet de la dénonciation des traités d commerce français, qui est considérée com n une manœuvre préparatoire au blocus de produits allemands après la guerre, M. Havc lock Wilson, président de l'Union des marin et des chauffeurs anglais, a adressé un télé gramme de félicitations à M. Clemenceau. 1 remercie le président du Conseil françai d'avoir refusé de considérer l'ennemi comm nation la plus favorisée dans les traités ft lu donne l'assurance, les Huns ayant, dit-U, &î sassiné 15,000 marins anglais, que l'Union proclamé la guerre au couteau et qu'elle exig des représailles. Les marins anglais ont dé cidé de ne pas naviguer h bord de navires c se trouveraient d^s marins allemands ou qu transporteraient des produits de fabricatioi allemande. L'Agence Wolff note en marge : — La tournure élégante de la phrase où il es parlé dc3 Fluns qui ont assassiné vulgairemen 15.000 marins anglais peut parfaitement s'ap pliquer aux tentatives h»manltaires laites tai l'Entente en vue de rendre la popula.» m s.»> aussi malléable entre ses mains que l'est de nue ia malheureuse Grèce en la meuaça-it olocus de la faim. » •*» La Haye, 20 mai : i L'interdiction, provisoirement suspend d'exporter du tabac brut, a été remise su gueur. Amsterdam, 19 mai ; M. Loudon. ministre des affaires étrangè; répondant à une questiou de M. van Vt i déclaré que le gouvernement auiéric n'avait saisi aucune ues caigaisons de ceréc achetées et payées par le gouvernement m a landais aux Etats-Unis et embarquées sur : navires hollandais Toutefois, dans les cas 3 le gouvernement américain a retusô l'ani salion d'exporter ces cargaisons, le gouvei ment néerlandais a du nécessairement av riser la vente des marchandises. Berlin, 20 mai r Le correspondant de guerre du Lokal An: (jer, Eugène Zimmermann, décrit l'état ma de Ludendorff. 11 déclare d'abord que cet ei j major est peu nombreux et ajoute : — La régularité et la ponctualité de son t 1 vail sont dues en grande partie aux d^ns ceptionnels des ofliciers triés sur le volet < le composent, en partie à l'état d'esprit qui anime et à leur coopéiation harmonieuse. Si doute, les opinions ne sont pas toujours mêmes, mais il n'y a entre eux aucune fricti d'ordre personnel, et la soumission aux dt sions prises est absolue. » ' L'auteur nomme ensuite les sept officiers font partie de cet état-major. Le premier est ' colonel vonMerz, «aide calme,clairvoyant, Ludendorff, occupant un poste importait intéressant ». Le lieutenant-colonel Wetzell un « travailleur iiabile et sérieux, plein de voir, que l'on rencontre souvent dans la eha bre de son chei ». Le lieutenant-colonei Bai a\ait été qua:illê par Ludendorff «le plus 1 bile officier de l'armée». I^s autres offici< mentionnés sont le major von Bockelbeig, major von Harbon, t dont les dons exceptû nels sont combinés avec une éloquence perst sive », et « le calme et solide capitaine Goyei • *» Paris, 21 mai : L'Agence Havas publie une note au sujet r incidents franco-suisses. — Le gouvernement français, dit cette uû savait que la Suisse se trouvait sans aid > appui au cours des pourparlers avec l'Ai magne au sujet de la fourniture de charU C'est pouquoi, d'accord avec ses alliés, M proposé à la Suisse de lui livrer la moitié charbon nécessaire à ses industries, .oit Sà.l tonnes, mensuellement au prix de 150 f-.i la tonne au lieu de 180 francs que den m l'Allemagne. Si la Suisse avait accepté la r position, elle eût pu se désintéresser des p, positions allemandes, vu que le gouvernen < de Berlin est obligé de lui fournir 75.000 ♦ iur par mois en échange de l'énergie électr-i <jue lui fournissent les cours d'eau sujp?i Le Conseil fédé al, qui avait accepté av joie la proposition française, a cru < voir revenir sur sa décision à la su du mécontentement montré par l'Arema/t La Suisse se vit contrainte de conclure nv l'Allemagne un nouvel accord écononr. dont les stipulations ne sont publiées m-.' partie, mais qui, d&ns leurs grandes Ugo< pouvait échapper en acceptant notre pro: tion. Nous n'avons pas à nous 'mmisoef in un accord conclu entre la Suisse et f'M magne, mais nous avons été surpris de te qu'un des articles de la convention mention exactement les propositions faites par nous qui ne regardent que la Suisse et les pu sances alliées. Nous nous en t'mons donc à notre poi de vue de la fourniture de 85,0<M> tonnes «a compensation d'aucune sorte. Si notre • f! n'est pas acceptée, nous laisserons le o'ivt ne ment fédéral s'arranger avec l'..lle*nak*i comme il lui convient. Nous n'avons jamnl h cette occasion, menacé la suisse d'une gj< r économique et nous ne le faisons pas d.va tage en ce moment, mais nous l'avons m sur ses gardes contre l'adoption d'un systen qui. de la part de l'Allemagne. ron«tit'u» m méconnaissance de la souveraineté suisse et r aura sans doute sa répercussion en -p I faveur, et nous nous verrons obligés de nre dre des mesures pour la sauvegarde de i ?érêts. Ces mesures ne sont pas dirigées ''ont la population suisse, mais contre l'Allemigi et ses intérêts dans un pays qu'elle ne clu-rcl qu'à exploiter à son profit. Si le Conseil fédér suisse croit de son intérêt de signer l'acr.oi qui lui est proposé par l'Allemagne, nous n't resterons pas moins bons amis et nous s »nuu< toujours prêts à expédier à la Suisse les rhn bons nécessaires pour lui épargner le ch mage, la misère et les désordre»; que pourra produire le manque de combustible. » L'Agence Wolff note en marge de cette d claration : — L'Entente se trouve dan^ r^mnoc^'hill' presque absolue de fournir 85.000 *3nn<v< c I houille par mois, et la Suisse, de son côté, n'e: ! pas en état d'aller embarquer cette quantii j dans un port français. » Berne, 20 mal : L'Agence télégraphique suisse annonce ©fl clellement : — l^e ministre Dunant, le professeur fîau « le conseiller national Moisman ont, le 19 n n au cours d'une séance du Conseil fédéral, fa rapport sur les pourparlers qui ont eu l tu Paris concernant les envois de charb m. L ni déclarations permettent d'espérer un ? soîntio satisfaisante de la question. Des communia lions détaillées seront faites lorsque le Omseî fédéral aura pris une décision. » Milan, 20 mai : D'après le Corriere délia Sera, Mgr Achill Ratti, préfet de la bibliothèque du Vatican, oî parti pour Varsovie. Quoique le préfet n'ai que le titre officiel de visiteur apostolique, soi voyage n'est pas sans avoir une significatioi politique. Avant de traverser la Suisse, Mg Ratti ira voir le cardinal Ferrari à lîilaa. ♦ • • Constantinople, 19 mai : Le programme de la réception de l'empere-J! Charles et de l'impératrice Zita a été arr*t< comme suit : Un dîner intime sera offert au couple impé rial dans le palais de .Dolma-Bachté. Dans U palais de l'ambassade austro-hongroise à Péri aura lieu une réception de la colonie, et h soir un grand dîner officiel réunira les not&bi lités turques et austro-hongroises, ainsi que h corps diplomatique au palais de Dolma-Bachté Viendront ensuite la visite des principaux mo numents do la ville et une excursion sur l< Bosphore. Constantinople fait de grands préparatifs pour la réception des souverains alliés, pr l'honneur desquels sera frappée une médaille commémorative. •*» Londres, 20 ma! : Le Times apprend du Cap qu'au Transvaa et surtout dans le territoire do l'ancien Eta libre d'Orange, les réunions secrètes sont t l'ordre du jour, car on y compte que les Al liés perdront la guerre. Ce journal a reçu de Miethfleld des nouvelles d'après lesquelles 1< général Herzog a dit le 6 mat, dans une rêu aion électorale, qu'il devait renoncer à un< active piopagande républicaine, en raisond-js susceptibilités des habitants d'expression an ?laise. Herzog désire que tous les chefs natio^ lalistes se réunissent en un congrès pour dto-ïuter l'érection du Parlement d'Empire, qui nenace de compromettre les Intérêts dol'Afri-1»9 du Sud. nu **atAgaamtapBiac. ■ i-nm wxdgWMMu^"- m—n COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués des Puissauces Centrales Berlin, 21 mai. — Officiel de ce midi ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. Hier, le Kennnel u été de nouveau le bu de lorte^ attaques ennemies, qui ont échou d'un manière sanglante. Nos «iôfenseura d mont iveunnel ont remporté un succès cou; pieu Sur le front compris en're Voormezfle t l'ouest de Dranoeler, un très violent coinba d artillerie a preceue une attaque U inlantt ri?, donl la poussée principale éla. dirige contre le mont ivemmel et ses vei«anU? oc cidentaux. Plusieurs vagues de troupe iian^uises, envoyées au leu en premier iigne à cet endroit, t>e sont succédé. No (Uoitlaues et le leu de notre artiLerie un i ai L échouer leurs assauls et les ont iorcce a rebrousser chemin ; elles ont subi de tre lories pertes. A certa.ns enetroits, 1 ennem a pénétré dans notre zone d entonnoirs nous l'en avojis rejeté par des contre-atta ques. A l'est de Locre, jl reste encore un in« ue Français dans nos lignes. D'après le ui-rus de prisonniers, des uivisions uuglaise; étaient tenues prêtes à l'attaque dans li troisième ligne, elles n'ont pu otre engugee; les Français ne réussissant à obten.z aucui avantage. Le soir el la nuit, le duel d'artille ne a été p.us violent à plusieurs reprises Nous avons repoussé de nouvelles attaque: débouchant le soir de Locre, ainsi que de: aitaques partielles prononcées la nuit ai noru-est de Locre. Sur les autres fronts de combat, la jour née a été relativement calme. Les position: Je nos batteries, ainsi que des lojalités si tuées u 1 arriére du iront sur les deux rive: de la Lys ont été prises sous un violent leu déclanché notamment en liaison avec de< combats d'infanterie locaux livrés au nord ouest de Merville. Le >oir, la canonnade es aus6i devenue momentanément plus vio lente près de Bucquoy et d'ilébuterne, Ut iiiéiue qu au sud de Villers-Lireionneux e de i'Avre. Sur les autres fronts, rien d'important i signaler. Ces trois derniers jours, nous avons des cendu 59 avions et 6 ballons captifs ennemis. Le lieutenant Lowenhardt a remporU -a 2ie et le vice-feldwebel Kuney ses 20ô e -21e victoires aériennes. »*• Berlin, 21 mai. — Officiel d'hier soir: Diverses attaques françaises dirigées eontn le Keinmel ont échoué et ont coûté de forte» pertes à l'ennemi. Berlin, 21 mai. — Officiel: Dans la zone barrée autour de l'Angleterre nos sous-marins ont coulé six vapeurs et de.n voiliers jaugeant au tctal 21.0U0 tonnes hr<u Ces faits se sont passés principalement a U côte occidentale de l'Angleterre et dans n Manche. La part principale en revient au sous marin commandé par le capitaine-lieuten m Hindius. A l'exception d'un seul, les navira* étaient surtout fortement charges df* charuon Un vapeur a été torpillé hors d'un convoi pr«v tégé d'une manière particulièrement puissant* par des contre torpilleurs et des croiseurs. • *« Vienne, 20 mai. — utticiel de ee midi : Sur le front «u sud-ouest, les tioupes de re connaissance et les aviateurs sont restéi actifs. «►** Sofia, 17 mal. — Officiel : Sur ie front en Macédoine, è l'ouest du Ia< d'Ochrida, courtes attaques de l'artillerie en nemie. Près de Dobroudsch, violente canon nade de part et d'autre Les troupes d'assau ennemies qui, apiès une préparation d'artille rie. ont attaqué nos positions établies dans te région de la Moglena et entre le Vardar el le lac de Doiran, ont été dispersées par notre canonnade «t ont subi des pertes. » * * Constantinople, 19 mat. — Officiel : Sur le front en Palestine, grand feu de reconnaissance de part et d'autre. A certains en droits, nous avons prononcé des opérât! int fructueuses près de Rafat et contre l'embouchure du Jourdain. Nous avons repoussé * es at taques dirigées par les rebelles contre Mamm. Dans la mer Egée, un de nos aviateurs a atta qué avec une efficacité constatée les poslt*. >r»F de l'artillerie ennemie établies dans MeistfV). Il est rentré indemne, malgré les attaques dont 11 a été l'objet. Sur les autres fronts, rien d'important à si gnaler. **« Constantinople, 20 mai. — Officiel : Sur le front en Palestine, le calme a généra lement prévalu. Il n'y a à signaler que la grande activité de l'artillerie dans eertains secteurs. Les rebelles battus le 17 mai près de Dschar-dun ont subi une forte défaite. Ils ont eu plus de 200 tués et ont laissé prisonniers entre nos mains 2 officiers et 14 hommes. En outre, nous avons pris un grand nombre d'armes et des munitions. Sur les autres fronts, pas d'événement important 4 signaler. Communiqué» des armées alliées Paris, fii") mai. — Officiel de 5 heuroô : Actions d artillerie assez violentes dans la région de Hangard et au sud de I'Avre. Nos patrouilles opérant à l'est de Castel ont fait des prisonniers. Au nord-ouest de Reims, vers Ber-mérlcourt, nos détachements ont pénétré jis-qu'aux troisièmes tranchées ennemies. Ils ont opéré de nombreuses destructions et ramené des prisonniers, dont un officier, et du matériel. De son côté l'ennemi a tenté des coups de main dans nos lignes dans la région de Vau-slert et du bois des Chevaliers sans obtenir de résultat. Nuit calme partout ailleurs. Paris, 20 mal. — Officiel de 11 heures : Pas d'action d'infanterie. Au cours de la lournéo, actions d'artillerie parfois violentes m sud de I'Avre et en quelques points de la •égion Montdldier-Lassigny. Journée oalme partout ailleurs. •** Paris, 19 mal. — Officiel de l'armée d'Orient : Activité réciproque d'artillerie dans la légion le Doiran. Canonnade et fusillades intermit-entes sur îe front serbe, où une reconnats-;ance bulgare a été repoussée par le feu avant l'avoir pu aborder les fils de fer Activité d'ar illerie et d'engins de tranchée dans !a boucle j le la Czema et dans la région de Monastir, <ù me reconnaissance bulgare a été également epoussée sans avoir pu aborder nos ignrs. Activité croissante de l'artillerie bulgare dans e secteur de Pogradec. L'aviation britannique a bombardé avec sucés les établissements bulgares de la région de )emir-IIissar. Londres, 19 mai. — Officiel : Nous avons exécuté hier sn'r avec enccè^ !e petites attaques dans les environs de /ille-sur-Ancre, au nord-ouest de Morlan-ourt. Nous y avons amélioré nos positions, ait un certain nombre de prisonniers et iris quelques mitrailleuses. Au nord-ouest 'Albert et dans les environs d'Hamel, nous vons aussi prononcé de fructueuses atta-ues au cours desquelles nou6 avons fait uelques prisonniers et capturé quatre mi-railleuses.Une attaque tenWe par iea Allemande au. vx i m « i k» nord-est de Béthune a échoué sous notre feu ; l'ennemi n'a pas réussi à atteindre nos lignes. L opération locale que nous avons exécutée celte nuit près de Ville-sur-Ancre a été couronnée d'un plein succès. Des troupes australiennes ont pris d assaut les positions ennemies établies autour et dans le village, qui est en ce moment en notre pouvoir. Nous avons lait 3GU prisonniers et pris 20 mitrailleuses. Nus pertes sont légères. Dans la journée, nous avons eilicacement attaqué un poste ennemi établi au sud-ouest de Meteren et maîtrisé les occupants. Sur le reste du Iront, rien à signaler, en dehors de l'activité des deux artilleries dans divers secteurs. Londres, 20 mal. — uiiiclel : Deux avions eunemis ont croisé sur la côte de Kent et d'Essex, pendant la nuit de dimanche, peu après 11 heures, et sont arrivés jusqu'à Londres. L'attaque continue encore. • *o Rome. 19 mai. — Otilciel : Sur le front de montagne, opérations locales assez importantes. Sur le versant sud-ouest du Montello, nous avons fait immédiatement échouer une attaque tentée par l'ennemi. Un de nos postes avancés établi sur le monte Pa-ptiel a repoussé une énergique attaque ennemie après avoir reçu des renforts; les Autri chiens ont été forcés de se retirer et ont abandonné une centaine de tués sur le terrain Sur d'autres points, nous avons à notre tour exécuté d'heureuses attaques. Les Anglais eut aussi réussi quelques attaques de reconnaissance.Un ballon captif et quatre avions ennemis ont été descendus; deux d'entre eux ont éié abattus par des aviateurs anglais. des ■ 111 1 s——* de e't PETITh GAZETTE - /io- . _ SL I faut voir... Quelqu'un me reproche, en termes par ment courtois du reste, d'avoir traité « un durement » MM. les administrateurs du (j Bazar Anspach. Je ne croyais pas qu'i faudrait revenir sur cette ah'aire, el pe bien n'avoir excédé ni les limites de la tesse ni surtout celles de la vérité en di comme je l'ai fait, leur fait à ces Messieui — Vous n'avez pas l'air de vous apercc m'écrit mon correspondant, qu'eu traitant ces capitalistes vous rendez bonnement i piiai odieux. Les relations entre le capit le travail étaient déjà suffisamment ten uvaui la guerre pour qu'il fut utile d'accei encore, dans les circonstances que nous versons, le caractèie de la lutte... » Pardon I... Ce n'est pas moi qui rends 1( pital odieux : ce sont les capitalistes a la nière de ceux du Grand Bazar Anspach dressent contre lui tout ce qu'il peut y avo dignité, de force et d'énergie chez les tra leurs qui se sentent exploités à l'extr. qu'on laisse mourir de faim alors que même on s'arrondit sans cesse et qu'oi laisse béatement cuire dans son jus. Ces t talistes-là ne représentent fort heureuseï pas le capitalisme intégral. Mais si les tra leurs ne font pas toujours la ou les diffère qu'il faudrait, à qui la faute, je vous le mande ? — Et j'ai l'impression, dit ailleurs ce n. correspondant, que si des faits venaiei votre connaissance qui vous permissen mettre les capitalistes en meilleure posi vous n'en feriez pas état... » C'est là me faire gratuitement Injure. On m'a du reste fait ce même reproche que fois que j'ai mis en lumière l'àpreu gain et la criminelle rapacité de nos pays Ai-je cependant jamais négligé, quand faits m'étaient signalés qui me prou .s-nt la triste lègle générale dont nos poputet ont tant à souffrir il y avait des exception» les mettre en lumière 7 Pas que Je sache. .N hélas 1 le fameux livre d'or dont j'ai an parlé est resté vierge, ou peu s'en faut, e noms des fermiers qui m'ont été depuis i ans signalés pour s'être conduits suivanl lois de la stricte honnêteté tiendraient moins de vingt lignes... Au surplus, si mon correspondant cori de « belles histoires » qui puissent faire oui cette si laide et si stupide histoire du Gr Bazar, qu'il veuille bien m'en faire part lui promets de leur faire ici le meilleur t plus large accueil. Même, je vais prendre, histoire de I'enco ger, les devants .. Je sais un gros commerçant — c'est, ne \ en déplaise, «in juif français — établi de de nombreuses années sur notre place. Il cupe quelque trente employés, dont une v tu i ne de femmes. Au début de la guerre -était parfaitement fondé à croire qu'aus: ses stocks, du reste peu importants, épuisé devrait fermer boutique — il décida de réd de 50 p. c. les appointements et salaires de personnel. 11 mena sa barque tant bien mal d'abord, puis petit à petit, et sans que employés en pussent avoir la perception I nette puisqu'il n'a pas de bilan à publiei parvint à la remettre à flot. Cet homme, en lité, ne devait de comptes à personne... Or, il y a deux mois environ, un «an soir, 11 réunit son personnel au grand com dans son bureau, et tint à ses employés ce gage : — Mes amis, • nous avons trimé dur, n j'ai le plaisir de vous annoncer que • n efforts ont été couronnas de succès. Non ce ment « nous » avons réussi à rattraper le m que à gagner des deux premières années la guerre, mais • noua » avons aujourd'hui passé le sommet de la côte, et il résulte de I'» men que j'ai fait de la situation que l'ave peut être envisagé avee la plus entière c fiance. J'ai donc décidé, sachant ce que v avez souffert comme je sais ce que J'ai souf moi-même, de vous accorder les comper tions qu'en bonne justice je vous dois. Je \ d'abord faire régler vos arriérés, puis ie v dirai l'importance des augmentations que v toucherez à l'avenir. Je vous «dois», à vc Monsieur, 2,500 francs représentant la di rence entre ce que vous auriez reçu si les cons..ances avaient été normales et ce < vou8 avez effectivement palpé ; à vo Madame, 2,000 francs; à vous, Mademolse 1,200 francs... » Entre parenthèses, la demoiselle à laqu< cet excellent homme annonçait qu'elle pouv le soir même toucher ces 1.2C0 francs ton en pâmoison comme une jolie femme, eno qu'elle n'ait aucune prétention à la 1 té . Et chacun des trente employés attachés celle maison eut à enregistrer ainsi une n< velle excellente. Là!... Etes-vous content de la «belle t toire», Monsieur mon correspondant 7 Je sais aussi une grande société anony dont les affaires étaient avant la guerre on peut plus prospères, mais qui depuis n'a p pu distribuer un centime de dividende à : actionnaires. Elle a maintenu dans l'interva tout son personnel en fonctions au tarif pl< des salaires, bien qu'elle eût pu envoyer faire pendre ailleurs le tiers au moins de personnel inoccupé. Mieux : le bilan du dern exercice s'étant clôturé avec un boni de p sieurs milliers de francs qu'elle eût pu repori à nouveau, elle a, sur la proposition de s administrateur délégué, décidé de les repar entre ceux de ses employés les moins fortur et qui ont le plus de charges à suppôt ter. Ces capitalistes ont-ils tait du sentlmei Monsieur mon correspondant? Ils ont fait mieux que cela : de l'eT/uiu^i triotisme d'abord et de la belle et intelligei politique ensuite. Malheureusement, ee ne sont point des fa isolés de l'espèce, à l'exposé desquels, ah que vous le pouvez voir. Je fais large mesi — vous pouvez m'en Jeter, car la cour n' pas pleine ! — qui en feront oublier tant d'à très qui leur font la grimace en vie-à-vis : ce hélas 1 ne tuera pas cela... Et vous vous plaignez que Ton ait organï la lutte des classes, qu'on ait créé des syn cats de défense qui, à l'occasion, devienm des syndicats de terrible combat 7 C'est vous. Messieurs les capitalistes mauvi et plus encore inintelligents, qui êtes à l'o gine de cette lutte et c'est vous, sans qui il aurait des chances qu'ils n'existassent ;»ol qui avez on réalité créé ces syndicats dont vo prétendez avoir tant à vous plaindre. Donnez-vous donc la peine de réfléchir, i vous plaît, et voyez si vous n'êtes pas en tri de planter les verges avec lesquelles op vu battra plus tard... La mort de Varbrê Depuis dix minutes peut-être que Je me p: menais dans ses entours emmi ia forêt p fonde, je l'entendais gémir sans le voir. Mê' Je ne m'imaginais point que ce bruit lan sourd et tantôt se poussant jusqu'au hurle m i aigu ou passant par la plainte rauque désin i en soupir, pût venir d'un arbre, et il fall pour pouvoir m'en rendre compte, que Je fu.s presque à son pied. Encore la base de cet arr ne me révéla-t-elle rien qui ne fût noriru une base énorme que les bras de deux hornu eussent à peine enlacée et qui solidement sainement s'ancrait dans la terre immoni Mais c'est de là-haut que venait le br étrange, et j'en eus le choc en levant les yeu au sommet presque du fût puissant, sous poussée d'un coup de vent sans doute, les de maîtresses branches, alourdies par la sè montante qui avait fait reverdir la cheveh du géant, s'étaient séparées à l'aisselle mêi de la fourche d'où il y a des années <»l avaient pris leur essor divergent jetant «il eune vers Je ciel leur ramure orgueilleuse superbe. La fêlure, limitée d'abord, s'éta sous le poids même des branches écartelé accentuée en s'insinuant d'heure en heure v< le bas, et il était manifeste qu'avant des jou sinon avant des heures, elle couperait verth lement l'arbre en deux, du sommet à la ba: C'est de -là que venaient ces bruits qui, à 4u que registre qu'ils se rattachassent, avak quelque chose de douloureux comme la plalr d'un mutilé sous le bistouri trop lent d'un cl rurgien inexpérimenté. L'âme de cet arb tantôt pleurait et tantôt hurlait par toutes î fibres se détachant successivement du bloc, c'était, je vous assure, poignant à l'extrêi — poignant comme une agonie consciente... y a des gens pour dire que les arbres ne so> frent pas, que la cognée du bûcheron, s'enfc çant au profond de leur cœur, les laisse uis« sibles comme les laissent insensibles les ou de couteau de l'amoureux bébête qui éprou le besoin de graver dans leur écorce son ne et celui de sa bien-aimée. J'ai la faiblesse croire que ces gens se trompent et que, si vo aviez entendu, dans le silence de la fort gémir ce géant, vous vous seriez comme m j-enti remuer dans vos tréfonds. Peut être aussi c'est-Il la guerre, parce q1 notre esprit e6t obsédé par des horreurs que r yeux ne voient point, qui donne, à notre Ae et à notre imagination, une sensibilité par culière et, qui sait? un peu maladive pei être Mais d'avoir entendu les gémissements cet arbre, cependant que »a fauvette gazou lait dans le taillis proche, m'a poursuivi to le long du chemin, hier, au retour de cet promenade dans la forêt. Des associatio d'idées se sont imposées à mon esprit, et vo en avez vu tout à l'heure une indication, pu! que, tâchant à vous décrire l'agonie de c arbre, je n'ai pu m'empêcher de lt compar à un mutilé geignant sous le bistouri du cl rurgien. Ainsi l'on s'imagine, parce que l'on s'enfon par un beau dimanche dans las profondeu de la forêt, qu'on ne pensera plus à ia guer ni à ses horreurs — et c'est tout le contrai qui arrive. Mais quand donc finira ce cauchemar î.^ Hahemus Papam Bochum Dans un des derniers numéros de 1 ««Victoire», Gustave Hervé publie un artic sous le titre: « Habemus Papum Bochutn dans lequel Benoit XV est... enguirlanc dans la langue de Mme Angot. Le dictatei de l'opinion publique qu'est devenu Her% somme les gouvernements de l'Entente r ne plus tolérer cet m a^ent prussien » sur . trône de Pierre, vu qu à deux reprises déj il a voulu imf>ose>r la paix au n. de. L< populations cathohquss des quatre pays «c vilisés» : la France, l'Italie, la Belgique i l'Angleterre, devraient, à entendre Herv refuser de se soumettre plue longtemps a pape allemand, et les chefs de l'Elis* après avoir révoqué (sic) Benoit XV, u< vraient élire un nouveau pape. Hervé n'hi site pas à sortir son candidat, qui n'e* autre que S. E. le cardinal Mercier, prirm de Belgique. Il est à espérer que les cath< liques français qui n'ont pas perdu le sen commun, s'empresseront de protester cor tre les divagations de l'aller ego de Clemer ceau. Quant aux catholiques de Belgique nous ne leur ferons pas l'injure de croir qu ils puissei.t approuver les tendances ar ti papa les qui se font jour dans la presse p* risienne. A Anderlecbt Un règlement assez sévère a été anhex par les autorités communales aux barème de traitement arrêtés au début de cette t.: née. U y est stipulé, notamment, t^n'il ser. désormais interdit à tout fonctionnaire o1 employé jouissant d'un traitement d'à moins 6,000 francs, de cumuler aucune autr fonction administrative. En outre, le per sonel des services techniques ne pourn plus s'occuper d'aucun travail à exécute dans la commune pour dee particuliers. Pour ce qui concerne '.ee augmentation; des nouveaux barèmes, elles seront légiti mement refusées aux employés pour caus< d'absence pendant soixante jours consécu tif6 lors de la période de l'augmentation, i moins que cette absence ne soit motivée paj une maladie très sérieuse. Elles seron; aussi refusées lorsque les absences attein dront h total de vingt jours pendant la pé riode de l'augmentation, hormis les oonçéi réglementaires. Cette dernière stipulatior ne concernera que le personnel enseignant. Blg Lotion supprim* las pelhcnleg. Pari m m «xqvis 8128! Les Bxpotftioo» — Galerie rn« Ue Nwout t Bxport ion du peintre H -P. Smlts. juM)Vau 81 mai. — Le succès de l'expotrition de l'œuvre do >a!|-ois Stioobant a décidé la direction dn Sia-l'o h la prolonger juequ'aujourd'hui mercrofli, l| i heurta. LE RAVITAILLEMENT BVIIEAUX DES SUCllES A Bruxelles, Molenbeek et dans d'autres U)m jalltés se sont constitués — car néceaslté oblige - des bureaux spéciaux pour l'obtention doi •allons supplémentaires de sticre. Cela man-mau inoore a Salnt-Jossf' Aujourd'hui, cettg

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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