La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 12 July. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2v2c825q09/
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Jeudi 12 Juillet 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — H,e Numéro : ÎO Centimes 4° Année. — N° 955 PRIX DES ABONNEMENTS 2 mois (août, septembre), fr. 6."10; 1 mois (août), fr. 2.55. Les demanda d'abonnement sont reçues oxclust-•emenl par les bureaux et les fateurs des postes. -~ Les rée&imations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste* 40BINISTRATI0N ET HÈDACTIOH: Ct, Klonta0no-aux'Hfu'bo«-Potagàr3»» Bruxelles» LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr- 0.50. — Réclame' avant les annonces, la Hgne, fr. 1.25. — Corjjs d jorcrnaL, la ligne, fr. 5.G0.— Faits divers, la ligne fr. 3.75. — Nécrologie, la ligce, fr. 2.50. — Coit des Eleveurs, la ligne, fr. I.OO. Sureaux do 9 à 17 houroa. OlrKtian et Ajaitiisltallai : gfj' 109. mORESSÉE, DIRECTEUR m >,1111., JHi, , .111 LA GUERRE 1,074° jour de guerri Après avoir soutenu! an nord-ouest ( Stanisiau de nouveaux et sérieux comba contre des forces russes numériquement s pérwures, les Austro-Hongrofs ont et S r foulés derrière la Lukovvioa, petit afflue de la Lukwa. En Galicie orientale, a nord du Dniester, les opérations se soj sensiblement ralenties; en revanche, élis sont devenues plus actives près de Biga, -c D'winsk et de Smorgon. » Dans 1;Ouest, la AutLo a continua si r Aisne : les Français ont ccmtee-ajltlaqi sur le Chemin des Dames et ont repr aux Allemancs une partie des tranché; dont ceux-ci s'étaient empar'-s la veille. La politique intérieur EN ALLEMAGNE Depu- s un certaiu temps déjà, les e: pences des part's extrêmes représentes lieichstag ont provoqué dans a politiq intérieure de l'Empire de sérieuses «orny oartions. Ces complications, dont nos i< .eurs ont trouvé la trace dans nos cDépCche >nt abouti à une crise «-lue la Coinuiissi principale du Heichsfcagj, composée de repj sentants ce tous les partis, cherche en 1 moment a résoudre- Cette crise ayant écli X la suite d'un discours de M. Erzberg* l'éputé influent du parti a\ .Centré nos ls eurs iiront avec intérêt l'article dans leqi .a* ,,Gei'mania„ organe du para, du Cent] -xpose la situation- On s'accorde en e?f lans les milieux politiques allemands, jonsidérer M. le député Erzberger, dont li .ervemion paraît devoir entraîner dans politique intérieure de l'Allemagne de» m - lificaûons profondes, comme l'auteur mCi .e cet article, dont voici les principal passages : — M. le d6puté Erzberger a manœuvré à commission du budget de manière à amen te Iieichstag à rédiger une déclaration r lativement aux buts de guerre. Il voudra quil - y fût affirmé à nouveau, au sujet c programme de guerre du 4 août 1914, qi Ce ne sont pas des visées de conquête q nous ont poussée à faire la guerre, mais q l'Allemagne n'a pris les armes que pour d fense de sa liberté et de son autonomie pour la sauvegarde de son intégrité territ riale. Cette cfioaration devrait affirmer * outre que la nation allemande reste disp sée à conclure tuie paix basée sur des a corûs r'ci;;roques, excluant tous pro;e tendant a . l'établissement d'un barrage éc nomique ou au maint-en des sentimen cf hostilité parmi les peuples après la guer et ajouter qu'aussi longtemps que nos e nem.s rc-useront de conclure une paix sei Llable, l'Allemagne continuera la guer avec une énergie inlassable et une indefe tible union. Telle est, objectivement exposé la tendance de la déclaration que M- Er berger voulait obtenir et dont il avait £ préalable donné conna'ssauce à« un de 'S amis du parti ainsi qu'au cornue dû pa. du Coure catholique. Ce parti s esc cÇpu vendredi et samedi de la question, à 1 quelle il a consacré de longues dôjibér tions; il a finalement décidé à une ccr santé majorité — quelques-uns de ses me* • bres seulement n'y ont pas adhéré — d'à puyer l'action de M. Erzberger et. de vot en faveur (î'une déclaration du iîeichsia dont le texte serait formulé ultérieurement, Pour démontrer l'utilité do ceito déclar tion, l'auteur de l'article poursuit : — E'Entente a repoussé avec ar'ogan et dédain notre offre de paix du 16 cfc-cei bre, affectant de la considérer comme ui machination. de la ,,caste [militaire pru sienne", de ,,l'absolutisme impérial", et L'étranger ne connaissant que très impa fiaifcetoenfc la situation intérieure de l'Ai magne, il n'est, pas étonnant que ces ius nuations aient trouvé crédit! beaucoup pli que nous ne nous en rendions compte. Poi mettre définitivement un terme aux macfc nations dont il est victlime, le peuple al! mand doit, par l'organe au Refohstag, é. sur la base du droit électoral le plus lib et le plus démocratique du monde, maniïest sans équivoque sa volonté en ce qui cooCeri e3 buta do guerre de l'Allemagne. Il fera i cette manière comprendre de façon indisc table à ses ennemis cette vérité etopuas lor^ temps évidente a savoir qu'ils ne font p seulement la guerre ,,à la caste militaire aux hoijfreaux prussiens", mais a tout peuple allemand, et que ce peuple est d cidé à se battre pour sa liberté et son r dépendance jusqu'à la dernière goutte < son sang, à supporter toutes les privatioi et foutes les souffrances. Pour donner- à cette manifestation tout poids nécessaire, il faut que le godivern mepx adopte le môme point de vue. Lécha colier, se rapportant à ses d'oiaraions an rieui-es concernant les buts do guerre, s est rangé devant la Commissions eu bu ^ct. Mais Cela n'est pas suffisant. La sole uité de la manifestation de la nation al mande ne pourra être appréoJGe à sa vé ablo valeur que si la représentation par nentaige au complet y participe avec 4'onverucmeat. On mettra fin do la sorte aux mène scélérates de l'Angleterre, qui essaie ;'aire croire à ses amis de l'Entente que gouvernement allemand ne fait en fin :ompfce que ce qu'il veut et qu'il n'est \ responsable vis-à-vis du Heachstag. Ce [ans co but (pie l'on réclame la eoustituti d'une sorte de ministère de cosiktàon do feraient parti® les dirig^nts de tous 1 partis parlementaires. Ainsi la dtëmonsti tipn serait faite pour tout le inondie q l'union et l'unité entre le peuple, le go vernemenb et l'Empereur existent réellomc et, do plus, cette union et cette umfci s raient praëqueinen* réalistes eb pourraii sortir tous leurs effets. Il n'y a pas li de se creusttr la tête au sujet de la fori de ce nouveau système de gouvernement; serait faux surtout d'y voir une transit-L fmtre' le système actuel et un système gouvernement parlementaire caloué sui- cel !e l'Angleterre. Le nouveau srysième s'ada tsra au particularisme allemand et au c veloppement historique de l'Empire sa toucher eu rien au caractère d'Etat fée ratif de l'Allemagne. Il faut quo message de Pâques l Empereur tlevienne une réalité. Qn peut escompter une fin rapide de la guei et, dès lors, la nécessité s'impose de s'e cuper dès à présent de la réforme de politique intérieure en Prusse. Par là ég 'ement on mettra fin aux manœuvres eni: nies qui tendent à accréditer, en Russ urtout, cette légende que le message i'àques n'est qu'une promesse' qui final mont ne sera pas tenue. C'est pourquoi faut commencer, sins délai, par résoud !a question de la rèformo du droit électoi 'n Prusse. Dans les circonstances actuelle il ne peut être question que du su^Tra général secret et direct, adapté à la sHu tien de la Prusse» Uwa cons ". M' quence néce^airo de cette réforme sera d^aboutir à la création, par cette réforme même, d'un ministère prussien; homjog^ne. Il faudra donc, mais sans qu'on puisse en core dire dans quelle mesure, introduire1 des 3 modifications dans le personnel de ce ministère. Le moment n'o>t pas venu de voii r (Quelle sera l'influence de cotte réforme sui ^ la politique inti^rieure et sur la noOtàquc ^ inrernationale, mais il faut attirer des main-l" tenant l'attention sur le fait, qui ne man-^ quera pas de Se produire, qu-o l'Auglot^riv: s'efforcera, par tous les moyens da pubii-lJ cito dont elfe dispose dans le monde, dT^n dénaturer le caractère, de la faire apparat ta* ^ comme une preuve de faiblesse, comme ! indice d'un écroulement prochain'. r Nous pouvons et nous devons nous pré-, parer à cette éventualité, mais cela nom-pochera pas quo cette mainifestation non équivoque du peuple allemand en faveur de hi paix aura pour résultat de rSnforcei d'une manière extraordinaire les tendances pacifistes et le désir de la paix dans le a monde entier. Pour ce qui regarde notr.: ^ vie intérieure, celte manifestation aura indubitablement pour conséquence de resserrei i_ l'union et la solidarité parmi le peuple ei de raffermir sa volonté de persévérer et d< tenir bon. Li- - 11 c- Berlin, Il juillet : s A l'issue du Conseil de la Couronne l'Empereur a discuté aujourd'hui pendaail •é- plusieurs heures les questions en suspekis avec le chancelier die l'Empire» Par ordr< ^ de l'Empereur, le prince héritier aUeimanc rr, arrivera de#nain à 'Berlin, pour diccutei je,! avec son pèie les décisions que celui-ci se Lei propose do prenefre. ♦ e * * A Berlin, 10 juillet : à, La ,,Gazette de l'Allemagne du Nord'' u_ écrit : la — Après le ,,Berliner Lot al Anzeiger", les „Berliner Ncuste Nachrichtcn" pnâ^en-dent aujourd'hui qu'à la Commissionj prin-. . cipaie dtu Iieichstag le chancelier de t'Em-x pire aurait déclaré hier qu'il était indiapen-. sable qu il resto à son poste dans l'imtter^t }a de la patrie. Cette information est absolu-'r mont fantaisiste.' 3- * j | f' . • * * -, Amsterdam, lo juillet : 'u On mande do Londres à l'„Algemeen Han. lû delsblad" que les journaux anglais suivonl J-i avec imo grande attouitton la crise polkique ie en Allemagne. L'atbaquo aérienne est mise la à l'arrière-plan. 3- Berlin., 11 juillet : m Le Chancelier a reçu hier après-midi les >. chefs de divers partis politiques. B- * * » s Berlin, 11 juillet : q. On annonce officiellement que les infor-mations publiées dans la presse au sujel J de> certaines propositions que le ministre d< 1_' l'intérieur aurait faites à S. M. l'Emperein Q" sont inventées de toutes pièces. Berlin, 11 juillet*: M. Sclioieleinairo, plaident do la Com ' misfcdon conts ti tuifcio n nei 1 o (du Beùchstag, £ l'ait remarquer, cal ouvrant ia séanca, qu* ,ls situation politique n'étant pas enoor< ^ éciaircie, il convenait d'ajourner les <$é ' !' Ijats. Un membre du parts des socia lisbes inclépendants s'est opposé à cet ajour-nements, qui a néanmoins été décidé malgr-ll" le vote négatif des trois membres gooia ' li.- t^s indépendants. Le président a été au L1" torisô à fixer, la date de la prochain, P~ séance. La guerre sous-marine l- Ymuiden, 10 juillet : e L'Agence Tctégraphiquo annonce que les î- chalutiers néerlandais ,,IIandel en Viosoh#-îo rij" et ,,Piethoim" ont été coulés par un s- sous-marm allesnand. c. ♦ * * rv Berlin, 11 juillet : ô. Le ,,Ix>kal Anzeiger" écrit que les jour-j_ naux de Toulon annoncent qu'un bail on cap s tif français du type le plus rnoetarne, çpi Ir était tombé dans la mer, a été. recueilli pa: i_ un remoixiucur. « B- * * u Melbourne, 10 juillet : -e Le paquebot ,,Cumberland" (8,993 ton- H, nés) de la Fédéral Navigation Company de : Liverpool, a ét» gravement avarié à la ^ de deux explosions qui se sont pa-atkàies 0 dans les ouïes. Le navire a été renfloué, jr" près do l'ile de Gabo, à proximité de la côte ^ australienne. Il n'y a pas eu de victimes. la L'Allemagne et les Etats-Unis é- * « Washington, 10 juillet : le Le président Witeon a décrété l'entr-'e en is vigueur, à la date du 15 juillet, de lu loi sur les exportations. Dans une dédamtian le annexée à ce décret, le Président expose e- qu'il sera pourvu en première li^jne ama ni- besoins des Etats-Unis, puis dans la mesure 5_> du possible à ceux de l'Entente et en d«r-ry liier lie^i seulement à ceux des u«utre».Tou1 cj. sera mis en œuvre pour empêcher Faaqpcrr-Qi_ tation de marchandises destinées aux I-Hhs-Q sauces centi^Us. Un règl«m«ie spécial fctai • tera l'exporta tn on des marchandises sui-vantes : houille, coke, husvle brute, pétroie. 1 benzine, g-azoiine, cérjéales, farnn©, foie-rages, viande, graisse, fer fondu, blocs ^ d'acier, plaques de blindage dé navire, acier ^ deohots do fer et dfacter, F?rromanfanèse, en gr-als, armes, munitions et explosifs. 10 3|C ^ Londres, 11 juillet * On maudo de Washington an „Dail> ^ News" : ^ Le gouvernement améiicain a invité le ttj Alli^ à interdire toute exportation vers 1 Suède aussi longtemps que les pourpaderf ^ avec ce pays ne seroiit pas terminés. aT Londres, 10 juillet : * On mtwde de Wasiiîbgton au .,Tims-5" . — Le ministre des Pays-Bas a renftoigri ^ la presse américaine sur les quan^t-'-s el céréales amérieatnes qui soct nécessai-es -1? la Hollande. Il a fait remarquer que le Pays-Bas exportaient surtout des produit l de laiterie, qui sont très abondants dans] pays et dont- la majeure partie est expédie ul en Angleterre et dont le restant va eu All( P~ magne. as - ^ Les événements de Russie ie 10 LE SÉPARATISME re D'après des inforrmuions nous ariivant e] c- Russie par la voie <îo» Stockholm, la situu la tion de l'Onlcraine cause de grandes préo< a- cupations dtins les sphères dirigeantes d e- Pétrograd. Le Conseil central de Kief n. ie semble pas du tout disposé à permettre qu Je la question de l'autonomie de l'Oukraûi e- soit tranchée par une décision do fa, futur 11 Assembléo nationale. Un conseil de jiuisif ro oukrainiens vient de proclamer lindJépec al dance elo la magistrature eîe l'Oukrajoe, qr s, sera désormais soustraite à tout ooncxOlod je gouvernement russe, et l'usage obligaton a. de la langue oukrainieuino dans les débat 16- jml'oiaires, nul ne nouvant être adlmûi exercer des fonctions auprès des tribumauix s'il ne la possède à fond. D'autre parc, le journal révolutionnaire russe „Isvosfcia", qui paraît à Abo, en Fln-lainde, publie l'article suivant écrit par un membre du gouvernement provisoire : i— Le Congrès dies soc^aiistes finlandais vient do voter des résolutions très graves pour la Russie. Il réclame l'indépendance complète de la Finlande, le retrait des troupes russes et la démolition, après la guerre, de toutes les forteresses russes. La réalisation de ces désiderata mettrait lai Russie en grave péril. Ainsi dégarni, le nord die la Russie risquerait d'être en butfe à des attaques continuelles. Obligée do retirer sete troupes de la Finlande, la Russie perdrait tous les points d'appui stratégiques do sa marine sur les côtes du nord. La Hotte de la Baltique, déjà à l'étroit dans les eaux de cette mer et c3u golfe, do Finlande, se trouverai t coincée dans uia étroit goulot et deviendrait incapable d'assurer la défense de la côte méridionale du golfo et dies forts avancés do la ceinture die Pétrograd. La possession des îles Aland devient pour nous de nulle importance si nous ne pouvons plus compter sur la Fin-: lande. La réalisation des projets finlandais signifie pour les Russes la ruine g!o Pétri>-grad et la mise ou périi de tout le nord do la Russie jusqu'à la côte Mourman. La séparation d!a la Finlande nous frapperait au cœuir." I,o journal ,,Ou'tro Ross'i" caractérise de i son côté la situation en Finlande comme suit : — Le pillage, la violence et l'assassinat triomphent partout. Les auteurs on sont des malfaiteurs qui s'affuiblent de l'uniforme militaire et sont armés des revolvers et eîes fusils qu'ils ont achetés à des déserteurs. Leur audace tue dans l'esprit des po-pulatious tourte croyance à l'idéalisme ®t à la force créatrice de la révolution russe.'' Berlin, 10 juillet : On mande d'Amsterdam à la ,,Gazette de Voss" : Lo prince Lwof, président du Conseil des ministres russe, a déclaré épie les traités secrets des Allies ne seront pas publiés et que les-traités conclus entre l'Entente et la Russie seront modifiés. Le gouvernement russe a informé lo gouvernement anglais de cette décision. ♦ * « pétrograd 10 juillet : D'après le bulletin officiel du Conseil des ouvriers et soldatg, l'„Isvcstia" de Pétrograd annonce que sur le front de Sa-lonique, deux ol'ficiers supérieurs serbes ont été fusillés, alors* que huit autres étaient candiamnéa aux travaux forcés à perpétuité. Le ministre ruSso des affaires étrangères, M. Teretchenko, qui avait été informe dj j cee faits, a protesté en vain. , , * * Londres, 10 juillet : ! 1 On mande de Pétrograd au ,,Dai'iy News" : Lo Congrès pan-russe des Conseils des ouvriars et des soldats est terminé. Le gouvernement provisoire a nettement compris à présent quQ son sort est entre les mains du Consul des ouvriers et des soldats; celui-ci est décidé à lui donner son appui dans ia mesure du poseible afin de hâter la conclusion de la paix aussi bien en l'aiclant i\ii ponvt de vue militaire qu'au point de vue politique. * * * Paris 10 juillet ; Le ,,Petit Parisiau'' apprend de Pétrograd que la commission spéciale compéten'e a demandé au gouvernement de proroge1' la convocation de l'Assemblée constteujante, q&i avait été fixée au 13 octobre ancien style, étant donné les grandes difficultés que rencontrent les travaux préparatoires. DÉPECHEs' DIVERSES Paris, 10 juillet : Le journal ,,Le Pays" annonce que la L conférence de l'iîntente qui discutera le9 buts. , de guerre se réunira le 18 juillet à Paris; les déléguas du gouvernement usse y assisteront. l&le examinera toutes leg qùesftvk)iis qui se rattachent à la conduite de la jeuerro et reoherctraca le moyen de diminuer les otv'Mqges militaires de la France. La ejueefvosi do l'équilibre en»re les effectifs des Allié» est en ce moment une question primordiale pour la France. ,,Le Pays" fait remarquer quo la prochaine conWrenco des Alliés sera la plus importante qui ait eu lieu depuis lo début de 1a guerre. * * * Paris, 10 juillet : Les journaux annoncent qu'au Conseil municipal le préfet de la Seine a déclaré qu'au eJèbut do Fhivejr prochain le système eîes cartes d!e charbon sera appliqué à Paris. * * Berne, 10 juillet : Le „B<^rner IntcUigenablatt" écrit : — Le premier grand choc de leur ol'fen-si \ o u'ayant pas réussi à percer le front près cie Zkxxflon^Kontiudhy-Brzefsaoy, les Russes tâtonnent sur toute la pa-tie raérU cJ'onale du fronrt, sud. Dans la façon dont le général Broussilof în^ne cette e>ffensive, on ne retrouve prus l'impétuosité qui caractérisait les assauts ele l'été l9l6. Sur -^la ligne du Stochod, on sent de la fatigue. * * • Rome, 10 juillet ; Mf Romano Gu«ira écrit dans le ,,Gior-nalo eFIWia" : r — 11 y a un mois, les Autriohieais et les Allemands avaient annoncé pi^émfWî«?Ameat . une ofEeosive ru&sq; aujour<yhui ^ celle-ci a éké brusquement déotarw&ya, îa si-[ tuation intérieure de la Ruflene s'étant oonv-ptttement tt aueformée. Proviao^-eijts^ il ne s'agit qud d'une offensive partielle de 1*'ancienne armée du général BroussiloP. Aussi . ne devons-nous pas nems imaginer quo les ^ victoires russes amèneront une fin rapide a de la guerr«; pour qu'il puisse en être ^ ainsi, il fauck-ait que toute l'armée russe s ftît eii état de se battre et de prendre uivo s offensé e générale. Sa situation actuelle -ne e permet pas encore à la Russie de faire coi Q effort sirpréme." * * * Rome, 10 juillet : La „G»rnal« d'Italia"^ publie lo tox'te de la résolution suivante déposée à la Ciiam. ^ bre par les socialistes : — La Chambre, convaincue que par suite de son Or.tension et du nerfeotionnement des armes, la guerre mondiale ne peut aboutir o à aucun résultat; que l'espoir de maitri^r u- ou df'affamer l'ennemi est illusoire; que la - souffrance des ciasses populaires augmente e de jour en jour, propose, suivant le d/sir 3 exprimé par la eîémocraûe russe, d'exercer e ime forte pression sur les Alliés pour ren- 0 dro possible une conclus1 on rmm d'à -e de la e paix." s * * * Londres, 11 juillet ;i Le Comiki exécutif du parti ouvrier a 1 donné l'ordre à ses efc'légi/s au Bureau so-o cialiste international do voter etn faveur d'e s la convocat'on d'une conférence de» socia- de» pay* alliés. .. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, n juillet. — Officiel de co mid1 : ThéâtrQ de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-marechai prince héritier Rupprecht de Bavière : Dans le secteur des dunes défendu par le corps de la marine, après une pi^paitrtion dfartillerie efficace et systématique, dus parties dé notre vaillante infanterie do marine ont pris d'assaut, entre la côte et Lomliorb-tfycfa les ouvrages de djcêeaise solidement fortifias par les Français et dloint la d. fen^e a 6té reprise récemment par les Anglais. L'ennemi a été rejeté au-deli\ de l'ïser. Nous avons fait plus de 1,250 prisonniers, dont 27 officiees- Eians les terrains fiortement bombardé Situés entres Lu mer et le fleuve, les perte, anglaises ont été très élevées. N<rçre butin n'a pas encore pu être inventorié. Une fois encore, malgré la violenté tempête qui sévissait, nos aviateurs ont énergiquernent contribué au plein succès de cette journée. Auprès des autres armées du front de l'Ouest, les opérations se sont tenues dans des limites modérées par suite cfu temps pluvieux. Quelques opérations de reconnaissance, exécutées par des troupes saxonnes, rhénanes et de la garde près djo Reims, à l'est de l'Argonne et entre la Meuse et la Moselle, ont donne de bons résultats. Théâtre de la guerre à l'Est. Entre la Baltique et la mer Noire, pas el'opération importante^ à signaler. Au sud du Dniester, nos mouvements ont été exécutés jusqu'à présent conformément au plan établi. Front macédonien. Les patrouille^ de reconnaissance bulgares ont enlevé un poste anglais établi à l est du lac cèq Doiran. Dans la plaine do la Strouma, l'artillerie anglaise a incendié plusieurs localités. * * Berlin, li juillet—- Officicd d'hier soir : l'aa d'événements particuliers, ni tîans l'Ouest ni dans l'Est. * * * Berlin, lo juillet Officiel > 1. Nouveaux suce>ês de nos sous-marins sur 10 théâtre septentnonal de la guerre; 24,500 tonnes do jauge. Parmi les navires coulés, 11 y avait : les vapeurs anglais „Aefcle" (6,357 t.), allant de Bostein à Liverpool avec une cargaison de munitions et de froment, et ,,English Monàrch" (4,947 t.), allant do Glasgow à Livoume avec 8,000 tonnes de charbon ; 2. Points d'appui russes dans la partie onentalo de la Baltique attaqués par nos aviateurs : à différantes reprises au cours de ces jours derniers, nos escadrilles cF avions de la côte septentrionale de Courianeîe ont, avec un succès marqué, bombardé des batteries, des casernes et des installations maritimes prés de Zerel et d'Areusburg, dans l'île d Oesel ; nos observateurs ont constaté que les objectifs visés furent atteints par nos projectiles, qui onj aussi prove>que des incendies de longue durée. Eïi dépit du feu violent auquel ils fuient exposés de la part des batteries ennemies, nos apjporeils sont) rentrés indemne* eîe toutes leurs entreprise». ♦ * * Berlin, 10 juillet. — Officiel y Le communiqué officiel français du 7 juillet (11 heures du soir) djonne des détails au sujet eles attaques aériennes diriges, la nuit du 6 au 7 juillet, contre des villes ouvertes. Il déclare que ces opérations ont été exécutées à titxo de ireprésûilles poui dies jets de bombes exécuta par les A'ie-manda sur des villes françaises prétjendument omôites. N'ous iuj, pouvons laisâer passer cette affirmation s.ins protester. Les avia>-leurs allemands n'ont jamais de bom bes sur des villes ouvertes. Toute affirmation contraire est un mensonge. Les viXes françaises qui ont ébé attaïquÉee par nos aviateurs servaient de lieu efla concentrât ion à des masses de troupes ennemies et eVimportants dépôts de miinitâous, de vivres et de matériel eîestini6s à l'arm/e, y étr.ieni établis. Par principe, nos attaques se sonl dirigées que contre des objecafs d'ordre militaire. Des localités situées dans le terrain d'opé. ration — par exemple CtoAlon$, Eponiay et Amiens — ont été translormées par l'ennemi en chefs-lieuix cP étape de tout premier rang et elles sont donc nécessairement raposée* à nos attaques. Si les gouvernements français et an^hra établi^^seut leurs plus importants dépôts de munitions au milieu d« grandes villes à popnlacion dense, c'est eua ipui sont respon^^les, et non uas noua, lorsque des citoyens paisibles sont posés à des dangers quand nous attaquons len usines et entrepôts. Se servii do la oopu. laiioii civile pour proù^ger des installation « militaires est un crime. Notre haut coimnc&nL dément manquerait toutefois gravement à ses dyverirs a'il s'abstenait (Fordonner l'attaqm dPu*ie ville qui (X«i€titue un des points (Fajp pui principaux do l'ennemi sous pr> trxt< cpie cette at-Vupi« serait dangereuse pour d« siieotateura non intéressés. La place do sp©» tuteurs n'est pas sur un ctamp de tatàill< ni dans une r^çion d?opérations. Ceux qui } restent néanmoins le font évidemment ;N leurs risques et périls. C'est donc an gou vernement français à éloigner la populatiex de la zone de guerre ou bien à rassemble] ses réserves et ces approvisionnements autr, parti que dans ces looali^s. * * * • Vienne, il iuilWfc. — Officiel a hier midi TYont e"e l'Efit. Front des armées de l'archiduc Joseph : Activité plus intense des paterouillws «<nnm« do F artillerie. Hier matin, d'âpres comt>oi5 so .sont, do nouveau, engagés près (fia Sta ni si au. Les troupes alfkàs ont i*ef>#u»a plusieurs attaques, mais sous la pression cfe plus on plus fo3*te des masses ennemie* Qjles ont été, dons la soirée, repliées derrière la Ludovica inf4rieure. L'adver«air< n'a pas tenté de suivre au cours do isi nuit, Au nord du Dniester, leai Rossew se aont t« nus assoz tranquilles. Nos groupes de choc ont opéré avec succès. Entre la frontière de Gaiicie et lo littoral de la Baltique, le combat d'artillerie s'est ranimé en beaucoup (t encli'oïts. Fronts italien et du Sud-Est. Rien de changé. * * i|c Vienne. 10 juillet. — Officiel du soir : Pas coopérations importam'.es à signale aujourd'huii. * * * Vienne, 11 juillet. — Officiel de ce soir : Théâtre de la guerre à l'Est. Dans les Curpatlies, les opérations conti nuent à être plus actives. Au sud du Dniester, les armées coalisée so sont reliées sans être inquiétées par l'en nemi. Pour le reste, rien d'important à signaler Théâtre de la gyerre italien. Sur l'Isonzo, la canonnado erwiemie de vient plus intense à certains endroits. Théâtre de la guerre au Sud-Est. La situation est inchangée. Sofia.. 10 juillet. — Officiel : Sur le front en Macédoine, assez violente canonnade près de Czervena^Stena, sur le Dobropo.je et au sud de Doiran. Sur la Strouma inférieure, nos postes avancés ont ctëspersé des détachemenfs de reconnaissance anglais près des villages d'Ormanli, d'Osman, de Canila et d'Blâmable.Sur le reste du front, faibles opérations. Sur la rive droite du Vardar, un avion ennemi a été forcé à atterrir après un combat aérien. Sun le front en Roumanie, à l'est de Tulcea> fusiRadès et canonnades modérées. Près de Samowa, à l'ouest cFIsacoea, des détachements de reconnoiassance ermornia ont tenté de gagner notre rive au moyen de canots; ils ont été mis en furtio par notre feu. »■ Constantinople, lo juillet. — Officiel : En dehors de l'activité habituelle des détachements de reconnaissance et du feu do l'artillerie, rien d'important à signaler sur lo front du Caucase. La nuit du lo juillet, 2 aviateurs ennemis ont survolé Constantinople ; ils ont lancé des bombes sur quelques points. Les dégâts ne sont pas importants. Berlin, 10 juillet. — Officieux : En lîandj?©, l'artilleii* aHemaml* a efficacement répondu au feu renforcé de l'eiinanaî et clh-igâ soin feu d^ti-ufteur ccuitr,® l'artilteio et f'hiftxnteriQ ciVicimflftS. Par suite da notre ham-bard«r.ent, des fahriqnes d'AriDentiàraS ont été în-centlkes. Lo 9 juillet, doua la ffuj lo front (H'Arras, aprèe une violent» préparation < d artiLK^ri®, qui a dujû un* d<andHieure, uu fo*t (KtmhacTtmt uo rGCoiinaàèKwse ennemi a attaqpai J nos traneb-'ea à l*est de Loos, et nos avnnt-postes, au nord du ruissaau de Souch*z, mata il a dû 8e retirer eous nohre feu et a 3ubl dcS pertea. Au nord d'Aul*» et sur la voie ferr e i Atras-Dauai, des pntrouîEes onn^înrtea ont <'té re- i ponas^ea vers lo matta, de mCn>© qu'un fort dé- j tachenienÉ de recoimai«6an«e qui a tentt devancer au nord de Frearag*, pendant la nuit du 9 au 10 juillet. Dans le secteur do Sahrft-Quen-tin, violente canonucda à dîvers endroî»a. Sur le front de l'Afcne, le calme a g^Wrale. ment _ ppH-alu le 9 juillet et le fou frau«rts n'a .'•té violent qu'au aud de Oc*ny, depuis Ve pw»-mtures heures du Jour; l'acrivib't do l'arfiDrosm eikn^mlo s'osl accru* sui* tout le front, des doo*. côtfa de Cerny, pesaxlant la nuit du 10 julftct. Une attaque française dirigé© contre nos posd. tion», ^ à l'est de Cemy, à 9 heures du soir, a complètement échoué. Il eu a cW do mftme d'un® attaque que tea Fran*jaia ont dirigée, à 11 h. 30 du Soir, contre nos postftons au sudi de Couf* tecon. Pendant la nuît du 10 juilloi à 2 li. 3q du nuxtia, une forte palrouLKe ennemie a c'té nOpiiueaée dans la régio» de la ferme îAennejean. Dans l'ouest de la Champagne, l<a op^r.uVina ont été plus faibles pendtant la jaurnte, à aau£e du temps pluvieux. Ce n'est quQ vers lo eoir et pen<èant la nuit que le feu de l'artillerie c&L devenu plus intense au nojd de Reims, et surtout à l'œt de cette ville et dans la réjjloB do Prosnes. Ltoi ro.diobflégranun« de la Tour Ei<«l annonce que l'ennemi a tenb? un coup de main près de la route de Samt-Jffiaàre e4 do Sfednf-àouplet. Oette nouvelle ^t faus»#. Sui le front à l'Esl, les opinitions dû l'eiv nemi sQ soin ranimées dons cPveia seûtei*s- Dans la rf^on d* Tlr/.ôaaity et de Zborow-, le fou enneani a dkoiw»é aintfcnatofr, taurfia <^ue nos batteries ont pijro«^'<i3 à d'efffcacta baanhawîements. A Kosa-wa, nous avoua observé de fortes (Kplor-, sions, qjui ont occasionné des d^gCi's. Dan» la montagne, l'activité de 1 artillerie a été navlftp^o. En plusieurs et)droits, des pîatrouilles ennemies ont été repoufsèes. Communiqués des armées alliée* Paris, 1q juillet. — Officiel de 3 heures: Dans la soirée d'hier, le bombardement ennemi a pr*s une certaine violence dans diflérents secteurs du front de f Aisne. Des tentatives locales sur nos tranchées au n<;ni du MoulhwJe-Laffarux et au sud-est d'Ail l'es osit échoué sous nos feux. Plus à l'est, l'ennemi a déolanché, vers 7 h. y2, une forte attaque sur nos positions du" Monument (Fl-lutrtefcKe et du Drtteon. Les vagues ennemies n'ont pu aboroer nos lignes et se sont dispersées, fortement éprouvées. i'OS ooni® main sur nos postes avan' oés au su.<i-est de Corbenjy^ aux envbsons de Courejr, dans le sei^teur dT Aubérive et vers 'e bois des Caurr*=res ont valu des pertes aux asaattÛaiHs sans aucun résultat. L'eu-nemi a laiœé entr-e nos mains un certain nombre de prisonniers. î^uit calme partout ailleurs. ♦ * * i Paris, lo juillet. — Officiai de 11 heures : A l'ouest de la ferme FrouJemcmt, un coup de main ennemi sur un de nos petit» postes a ('te repousse. I/activi»ô do l'artillerie a été assez vive dans la région de Moranvilliei's et dans lo secteur côt» 3(>è-Mort-Homme. Canonnade intermittente sur ie reste du front. *♦* 1 Paris, 9 juillet. — Officiel do l'armée d'Orkert : 1 L'aviation britannique a bombardé Pé-' trio. Cewabats de pa*rouilleg sur le fi-ont de la Slena. L'artiltarie ennemie a bombarde violemment nos posiwons dJan» la 1 boucle de la Czerna. ♦ i * * Londres, 10 juillet. — Officiel Cette nuit, nous avons avaneé légèrement nos lignes à l'est eP Oosttaveme. Au sud { du canal Ypres-Oomiae», nema avons €3*-« cuté une heilr«ise abaque- Ces opérations 5 nous ont vahi quelques p*»soniMets. L*aijUllerie euntsuie a violemment bombarde touce la jounWe notre position eta-hlie sur la côte; ve®s le soir, son feu a atteint unie extrême vioWnco. Xos batteries ont foeqjpCFueKient répondu. i Le ma«Yais temps a empêché les opérations aériennes. ♦ > Kome, 10 juillet. — Officiel : La nuit apnès un énergique bom- bard«man4, l'ennemi a tenté, alors qu'un violent orage sévissait, d"attirer nos positions éiabkos sur le Vocfcee. Ses pacrcnul^s (fassaut ont été ao^aïuies par notre feu, - qui a imn>éd)i&tem<jnt enrayé la marohe en avant des rerrfoits ennemis. D'autres petites attaques, dirigées contre nos positions établies sur le Cordevokj supérieur et sur le Petit Lagazuoi. ont aussi échoué. fPer, le duel d*artillerie a été plus violent que d'habitude sur le front du Tren-tin et en Cannthie. Sur le front des Alpes Juliennes, il est resté dans des limiitos modérées.Les patrouilles ont été très actives do part et d'autre, ce qui a amené de courtes fusillades dans certains secteurs. Des détachements ennemis, ejui tentaient d'approcher de nos lignes établies au nord du Vcxfcl (nord do Tolrnino) ont été immé-. d'iatement lepoussés» * Pétrograd, 9 juillet. — Officiel : Sur le front à l'ouest, violent duel d'artillerie dans la région de Zolaschew, au sud . de Brzezaaiy. Au coure do la journée d'hi r, après une préparation d'artiÛorie, l'armée du général Kornilow a attaqué, dans la ré-rrû» 'V1 Doliecnflr. tas ry*e ^««irp^ea p»t l'ennemi à l'ouest oe Stanisiau et sur le front do Jannâtza. Après avoir enfoncé Imposition principale do l'ennemi, nos tmoupe.s ont occupé Yusupow, Oyonawo, Pywjlse. [tajpno et la gare de Lysetz. En poursui vanc F ennemi, qui se retirait, nos bataillon ont atteint la région située près de Gomko Le bufSn de la journée se compose de 18 officiers et 7,000 soldats prisonniers, 48 ca nons, dont 2 de gros calibre, et une quan tité de mitrailleuses. Nos aviateurs ont bombardé la gare de Pinak. ânr le front en Roumanie, la situation e£; inchangée. Sur le front du Caucase, sous la pression Jets Turcs, nous avons évacue Pendzrjvin, Etanykin, Asrichki et llasra; c:î3 localités. ont été occupées par l'ennemi. Dépêches Diverses Berlini, il juillet : On annonce de source autorisée que l'on i dès à présent la certitude que lo rendement de la récolté de cette année sera sen siblçjment meilleur que ceiui de l'annee der liero. ♦ >i.'l I !.. Stockholm, 10 juillet : D'après une dépêche c.e Tromso le consolât anglais a e* fendu aux négociants norvégiens de la ville de fournir du p trole a .îavire transportant l'expédition suédoise qu 'ait route pour le Spitzberg, où elle v,. ïommencer l'exploitation liouillèiro. louves les légoedations pour faire rapporter cette me îuie sont restées vaineg. * * • Londres, 10 juillet : A la séance secrète de la Chambre des communes, M. Lloyd George a déclai*é qu'il tvah visité les cfcwtricts qui ont souffert de ""abaque aér.enn« et qu il n'avait aperçu aucun nr6ce do panique. Il est persuadé que le peuple prendra joyeusement son parti déb lanj^ers auquel il est exposé, en attendant lue T Angleterre force, par sa supériorité, es AjJemancte à cesser leurs attaques, * * e Londres, 9 juillet : On annonee officiellement qu'au cours de a séance secrète de la Chambre des com munas qui a eu lieu aujourd'hui, M. Llayc George a reconnu qu'il était impossible d'assurer la proteatbn complète de Londres con-re des attaquas aériennes. — Nos avions, a-t-il dit, survolent jour-aellement lo front les lignes, allemande», • lans une région où l'ennemi a concentré ses forces aéruennes et ses moyens de dé-rens«, et arrosent de leurs bombes 'es stations et les quartiers généraux situés à l'arrière du front. * Tout ce que nous pouvons faire, c'est l'obliger lee Allemands à payer le plus fclier que possible leurs visites chez nous Nous ^ devons veiller avant tout à co qu* l'armée qori so trouve sur la front en Franc : dispose d'un nombre suffisant d'avions." ^ ^ Manchester, 10 juillet : Le ,,Manchester Guardian'^ annonce que 20 à 25 p. o. des filatures du Lancashirc ont fermé leurs portes. » * ♦ Amsterdam, 10 juillet : On monde de Washington à un journal i'Amsf.arcken cjaki le département d'Etat a 6*6 avisé du r*i*hiissement de la Ràpubli-en Chine, sous la présidence de Kong Pu Tichang. La situation en Grèce Paris, lo juillet : L'Agence Hara-s apprend "d'Athènes qn le général Pa^>ouAos, dont le gouveruernem a refn«S eTaccoter la démission ou ia mis en nou-activifcé, a quitOé orusquement liyro et s'esi enfui dans les montagnes. Le génÇ rai Pusetifl, qui avait été chargé de pousser la population du Péloponèse à la révolte. s'est suio'de. * * e Athènes, 11 juàllefc : M. Argyropoulos, ancien préfet de Salo nique, a été nomme gouverneur général d la Maoédoinej il a reçu des pouvoirs trè-étendus.• Rome, 10 juillet : M. Jonnart, haut commissaire de l'Entem à Athènes, qui se reud à Paris, estacri\ à Bo«ne. Il a déclaré aux coîlaboratenrs ci certains journaux que la situation s'éclair cisbait en Grèce et qu'elle serait bientôt défi. ni*iven»«ot oonsoikkée. En conséquence, i es* permis de prévoir que le nain^eu Athènes du haut commissaire ne ^.cra plu nécesanire et que les ministres des tro;. puia»»ïB0«a protectrices do la Grèce rSjOTn dront leur poa»®. Avant de partir pour Pari s, Mi. Jonnar conférera à Rome aveo M. Son ni no a» su je de la politkjoe poiticulariste italienne e. Epire pour arriver à um accord antre le piasBOoees de l'Eotante cooeornant la Grèce Les territoires purement grecs seraient esc suite conaplikttnent évacués, les troupes al liées en Macéôoine ^e re»rei«iciit i Saroniqu et les tro«p©9 italiennes à la frontière atba noise d^limiitôe par la Conférence de Loi dres. L A ON D'un correspocadant de guerre : La ville de La an est une ancienne eifà au: rues «.'troiles et fortu*B«s«s. Partout des ruelles d« impenses ci d«s reeoinS Les niaàsonS «on jsrise1?» les vitrines poodta-^usea. Dans qu:ak^u<.-rues, do Ion0UM» s&rics de xx?r«rtonniS abaiSM-e:-. Physionomie ortfinûir» d'une vlllo piovînatol frani^re. sous l'oocupation. Ob ! la nvélancoli ijs fecsrti^s Wrnee et mortes de Ces villes ! La catbédraJe ««t un Mifice énorme et sévère coii»truît en tartes djlflirents par dlvors arelii t®c»w9, qui paiBâ»ii7tit s'ttro corriges les uns le anfa-es. Trois toa»s hautes et rrcisriv'es la «ur plepbent. Nwlle e»tl«*<jrale de 1'Europ® ocokwtuK n'a un aspect aussi isi^osant. Laonv d'aill«rrr est aSiip sirr un pilfctoRu ro«liei£ç, qui s'4kèv-à . plus de cent mètres au-d«ssu9 dn la vall c Dominant les vadU^js du Rhin et de la M.oScilt une fouie do cbàteaux léociaux sont perchés ai. somonet des rothar. L©s roiUies d'alentour s'insinuent dans la vil par do petites portes vieiliottes et grimpami ci zigzag le long d« la paroi roolicuso. Les ruç. sont ctag^es en terrasses, adoswes aux pontes e£ carpéoa, et de charmantes pietius villoa sourier dans la luxuriante verdure printanière. Au bas de la hauteur, la valVç s'allonge c» s'élargit en plaine ir.vntenise et opulente. De vieux remparts de la ville, on jouit d'un® vu superbe. Lo jour où nous arrivons à Laon, une ait de nuages gris.hlancs, d'où tombe une fin® piuh interrolna,ble, flotte au-dessus de ce1 acCmkiftbl pajs. D'os ma^fs de vapeur noires, c^ehir^ee, \ traînent à l'horizon, le long des coteaux, «t> k sol*il, pâli, projette un cône do rayons blane3. Le paysage, ilev:iat nous, est d'une graorfeiv siauvagc et romantique, mnjgjr* le riant colocri de sis verfers en tlour®, malgré la tonali fra'che et gaie des svoltcs peupliers. Çû. et 1; la vallfo et les pentes des coBdnes lointaines 9o-< agrémentées de taches sombres di.s forêts. L paysage, vu daiw la direction do Laon, a n caractc'ro i?e ro.t*aiitismo saicé^aaLt Au acnhx la ville princier» «merge^nt d*op|ulentcs fronda; sons est su-si^e sur eoii tién* <'e granit ( exhib» U é» >n rô»l) e < seintill^ineru r> V.'m >• - «4

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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