La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 18 July. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 12 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tb0xp6wm33/2
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS : Z mois août-septembre, fr. 1 mois (août), fr« 3.80» Les demandas d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les f acteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent tire adressées exolusivômentaux bureaux de poste• ADMINISTRATION ET REDACTION : Hnntnnnn-nnr. { ' AnhPC.Pnîîtr'&l'CîS- 3 "3 . EfllXOlIfiS PRIX DES ANNONCES : Pet. annoncest la ligne, fr. 1.00. — Réclames avan< tes ann.t la lig., tr. 2.50. — Corps dû journal, la lig., lr. 7.50. — Faits divers, la lig.# tr. 5.00. —Nécrologie, la lig., fr. 3.50.-»- Coin des Eleveurs, annonces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, tirage^), la lig., fr. 2.00, Bureaux de 9 à 17 hauras Direction et Administration ; ggjjj If11™83- JOS. mORESSÉE, DIRECTEUR Wontagno-aux»S'crbes-Potaf*ères, 31, Bruxelles " LA GUERRE 1,445e jour de guerre Aux assauts limités dont les harcelaient sans répit les Alliés, les Allemands ont répondu lundi par deux grandes attaques à l'ouest et a l'est de Reims. La première s'est développée dans la vallée de la Marne sur un front d'une quarantaine de kilomètres. Elle a débuté à l'est de Château-Thierry par des actions locales dont les Américains ont eu assez aisément raison. En revanche, entre le chemin de fer Mézy-Montmirail et l'est- de Dormans, les Français n'ont pu empêcher les Allemands de francjur la Marne sur un front d'une vingtaine de kilomètres et de s'emparer des hauteurs qui se dressent sur la rive gauche. Les Français, rejetés vers le sud à une distance de cinq à. six kilomètres, se sont établis sur la ligne Condé-La Chapelle-Comblizy-Mareuil, d'où, prêts cette fois à la riposte, ils ont pu immédiatement contre-attaquer avec violence. Entre la Marne et l'Ardre, ruisseau qui prend sa source dans la Montagne de Reims et va se jeter dans la Vesle à Fis-!mes, les Allemands, avançant vers le sud-est. ont, sur une quinzaine de kilomètres, chassé les Français et les Italiens de leurs positions de première ligne et les ont refoulés jusque dans la vallée du Belval, sur la ligne Châtilion-Cuchery-Chaumuzy. Là aussi- des contre-attaques ont immédiatement commencé. La seconde attaque des Allemands a intéressé le front de la Champagne depuis Pru-nay, au sud-est de Reims, jusqu'au sud-est de Tahure. Ne voulant pas accepter le combat sur leurs premières lignes, les Français ont abandonné la bande de terrain, large d'environ quarante et profonde de deux à cinq kilomètres, qu'ils avaient par portions successives reconquise en Champagne au cours d'offensives meurtrières. C'est seulement après s'être retranchés dans leurs positions de seconde ligne qu'ils ont opposé une résistance efficace à l'assaillant sur la ligne nord de Prosnes-Souain-Perthes. Une déclaration de M. von Seidlar M. von Seidler, président du Cabinet autrichien, a fait une longue déclaration au sujet de la politique extérieure de l'Autri-che-Hongrie. Il a dit notamment : — Aucune de nos tentatives pour amener nos ennemis à composition n'a amené un résultat tangible. Nos adversaires veulent faire perdurer le carnage et les horreurs de la guerre jusqu'à ce qu'ils aient atteint leurs buts. Ces buts, quels sont-ils 1 Ils .peuvent se grouper en trois catégories |bien distinctes. Tout d'abord, l'Entente veut réaliser ses idéale humanitaires ; ensuite, elle préconise une nouvelle délimitation des frontières au détriment des Puissances Centrales, concurremment avec le démembrement de l'Autriche-Hongrie, et, finalement, l'Entente veut nous imposer dee réparations et nous infliger un chàtimeni | justifié, prétend-elle, par les crimes que nous aurions commis. La volonté que nous avons de nous défendre "n'est pour eux que le «règne du militarisme», et ce militarisme doit être anéanti. -Ils n'admettent pas que nous»nous défendions contre leurs attaques. De notre côté, nous sommes toujours prêts à conclure la paix aux conditions qui ont été si souvent énoncées. Nous sommes entièrement d'accord avec le président Wil-son sur les quatre bases fondamentales qui, à son avis, pourraient servir d'assises à la 1 paix. Mais depuis que nous avons conclu | la paix à l'Est, ces bases ne paraissent plus i suffisantes aux Alliés. Les conditions im-i pœées aux vaincus leur paraissent draconiennes. N'en sont-ils pas quelque peu res-! ponsables ? N'avaient-ils pas été invités à ; prendre part aux négociations et n'a-t-il pas j dépendu d'eux que les conditions fussent i autres et plus libérales ? Je le répète, malgré tout, nous sommes 1 prêts à entamer des négociations de paix. 1 Mais lorsque nos adversaires exigent de nous que nous nous déclarions prêts à faire amende honorable pour les injustices com-mises et veulent nous imposer des répara-tions, nous estimons que nous avons plus de droit qu'eux-mêmes à faire valoir, car c'est nous qui avons été attaqués par eux, et c'est par leur fait que nous avon« sqbi des dommages. Mais du moment que l'on se place à ce point de vue, il n'est pas possible d'entrevoir la fin de la guerre. II faudrait se battre jusqu'à extinction des for-: ces. Nos dispositions pacifistes sont con-j nues. Elles n'ont pas varié, mais il--nous ' faut déclarer une fois pour toutes que nous n'admettons en aucune manière la discussion de questions territoriales, qu'elles s'appellent Alsace-Lorraine, Trieste, le Trentin, ' les colonies allemandes, etc. Nos aspirations pacifistes s'arrêtent aux frontières de 'ces pays. D'autre part, nos adversaires ont émis la | prétention de s'immiscer dans les affaires ; de la monarchie danubienne.Ils ont cherché à provoquer des crises, dans l'espoir de , désagréger l'empire austro-hongrois. Nous | déclarons formellement que nous n'ad-; mettons aucune immixtion étrangère dans les affaires intérieures de la monarchie. 1 Comme nous n'avons pas la prétention de 1 dicter à nos ennemis leur ligne de conduite ' en ce qui concerne l'Irlande, l'Egypte, les ; Indes, le Transvaal, nous estimons qu'ils i n'ont aucun droit de se mêler de nos ci-j faires personnelles. Nos dispositions pacifiques, toutefois, ne nous empêcherons pas de poursuivre résolument la guerre, d'élargir encore nos vic-' toires, quelque pénible qu'il nous soit de ; continuer à verser inutilement un sang précieux et de faucher de jeunes existences qui pourraient être conservées, si nos adver-I saires faisaient montre de quelque bonne j volonté. Nous sommes décidés à lutter jusqu'au bout pour notre bon droit, jusqu'à ce Ique l'ennemi renonce à ses fausses idéolo-i gies et reconnaisse l'inanité de ses efforts pour nous amener à merci. » i Après avoir parlé de la nouvelle alliance avec l'Allemagne, qui a un caractère défen-sif et comporte des points d'ordre militaire ;«t économique, M. von Seidler déclare que cette alliance ne doit pas être considérée ! comme une menace ni comme un acte peu amical envers qui qUe ce eojk Le traité d'alliance ne contiendra aucun article qui s'opposa à des groupements futurs ou qui soit ■tin obstacle à la constitution de la Confié-ration des Nations. — Il entre dans nos intentions, dit-il, de conclure, avec IaBulgarie et la Turquie, un traité qui élargisse nos relations économiques avec ces pays après la cessation des hosilités. En attendant, nous continuons notre : guerre de défense, tout en nous déclarant prêts à conclure un compromis qui sauvegarde notre honneur et ne soit pas un obstacle au libre développement de nos peuples. La p;olongation mutile de la guerre est le fait de conducteurs d'Etat qui ne rêvent que l'anéantissement- de leurs ennemis. Nos adversaires se pâment devant des ■■buts de guerre qui ne peuvent être atteints Â&îiStL iBSSâi que 6ur les ruines du monde civilisé. Nos vaillantes armées sauront déjouer leurs pro jets et confondre leur orgueil. Pour notre part, nous nous en tenons tou jours au point de vue exprimé par notr< digne souverain, dans sa réponse à la noti pacifique du Pape, du 1er.août 1917, disan que l'Autriche-Hongrie aspire à une pai: qui délivrera le monde de la haine et d< Pesprit de vengeance, et assurera aux gé négations futures une existence exemple d: soucis militaires. » L'offensive allemande à S'Ouesî Paris, 16 juillet : De l'„Echo de Paris" : — Par un temps clair, la canonnade di front a été entendue à Paris la nuit d< lundi. Les Parisiens qui se trouvaient suj les parties élevées de la ville ont nettemen vu à l'horizon la réverbération des flammes.*** Milan. 17 juillet: On mande de Paris aux journaux, en dat< du 15 juiilet, 4 h. 1/2 de l'après-midi : — Vers minuit, on a brusquement entendu dans la direction du nord-est, des coups sourd: et incessants qui roulaient avec un bruit d< tonnerre tel que jamais encore on n'en avai entendu de semblables à Paris. A l'horizon les nuages reflétaient la lueur des bouches ; feu et le ciel présentait l'aspect d'un temp orageux. » Paris, 16 juillet : La violente canonnade entendue clans ton Paris depuis minuit laissait supposer qu'une grande bataille se livrait dans l'est de 1; France. La première confirmation en est ar rivée à Château-Thierry au quartier-généra américain. * La surexcitation est immense. Paris, 17 juillet : Dans les milieux militaires français, oi estime généralement que la nouvelle attaqui allemande constitue une manœuvre ^ de diver sion de grand style qui permettra à l'altaqui principale de se développer sur un autri point. A ce sujet, l'« Heure > écrit que 1î bataille semble bien avoir la violence d'un< offensive, mais gue la direction de l'arméi française est prête à recevoir une attaqua dans un autre secteur. D'autre part, le <t Temps > dit : — Ainsi qu'on le prévoyait généralement la bataille se déroule dans les plaines di la Champagne et de la Marne. H n'est tou tefois pas impossible qu'elle s'étende à d'au très secteurs. Nous attendons son développe ment et ses variations diverses^ avec uni émotion bien compréhensible, mais aussi avei une parfaite confiance en nos soldats, don les paroles ne suffisent pas à louer le cou rage et l'esprit de sacrifice. *** Du Temps : — La nouvelle offensive allemande, qui ; commencé hier, à 1 li. 1/2 du matin, marqu le début de la cinquième grande bataille livré sur le front français cette année. Les Aile mands avaient fait rie minutieux préparatif en vue de cette nouvelle bataille. Le front d'al taque s'étend sur 80 kilomètres, depuis Châ teau-Thierry Jusqu'à Massiges. La ligne d'oi les troupes allemandes sont parties suit 1: Marne depuis Château-Thierry jusqu'à Dor mans, se dirige vers le nord-est, longe la Mon tagne de Reims et contourne Reims, d'où ell suit la direction de l'est vers Massiges et 1 nord-est de Sainte-Menehould. Londres, 15 juillet : Le correspondant de l'Agence Reuter au près de l'armée française écrit en date d'hier — A l'est de Reims et en Champagne, l'en nemi n'a aucune chance de remporter une vie taire décisive. Il n'est d'ailleurs pas du tou établi jusqu'ici que cette attaque doive être 1; principale : elle peut n'être qu'une simpL tentative de diversion faite dans le but d< nous faire retirer nos réserves du front di Flandre où, par le fait, la voie deviendrait li bre pour une attaque allemande. L'objecti final de l'ennemi est la mer du Nord ou Paris Séparer les armées françaises des anglaises e rejeter celles-ci vers la côte, tel est toujours comme au mois de mars, le plan des Aile mands, que n'inspirent que des considération; purement militaires. Dès lors, il faut nous at tendre à ce que les Allemands déploient tou: leurs efforts pour avancer entre Château Thierry et Reims et s'y créer entre l'Aisne e la Marne la base dont ils ont besoin pou: marcher sur Paris. *** Londres, 16 juillet : Une information Reuter s'exprime comm suit : — Les Allemands ont traversé la ligne fran çaise près de Château-Thierry; ils se son emparés de_ Chezy-sur-Marne et ont conqui, Bouquigny, situé à 3 kilomètres à l'arrière di front français, ainsi que Fricourt. L'ennemi < franchi la Marne sur plusieurs points. A l'es de Reims, l'ennemi avait, sur un front d< 82 kilomètres, avancé vers midi de 3 à 5 ki lomètres près de Belval et même de 5 1/2 kilo mètres près de Comblizy. » *** Londres, 17 juillet : Du Times : — Jusqu'à présent, les troupes anglaises n'ont pas été engagées dans les opérations qui se déroulent sur le front en France. Les corps anglais et français ne sont plus mélangés. » •*a Genève, 17 juillet : Dans le journal genévois La Feuille, Jear De Bries exprime la crainte que Reims tombera très vraisemblablement à la suite de la nouvelle offensive allemande. *** Milan, 17 juillet : On mande de Paris au « Corriere délia Sera > : — Il a été dit samedi au Conseil municipal de Paris que le nombre des personnes qui ont quitté la ville s'élève à 3o7.0Ô0 au 1er juillet. Depuis que le général Foch a répondu le 1er juillet de l'inviolabilité et de la sécurité de Paris, le nombre des départs a diminué de 25 % sur les chiffres d'avril et de mai. Du 1er au 10 juillet, le gouvernement a donné ordre d'évacuer la ville à 21,000 habitante des faubourgs du Nord situés dans le rayon de la forteresse. *** Paris, 17 juillet: La Banque de France et la plupart des grandes banques parisiennes ont déjà transféré à Bordeaux leur encaisse et les postes les plus importants de leur portefeuille; leurs représentants sont aussi à Bordeaux. Les événements de Russie Moscou, 16 juillet : La Novaja Chisn écrit que le Comité exécutif du gouvernement dans les districts de Mour-mane a décrété, vu les menées hostiles des troupes de l'Entente, la mobilisation immédiate des régiments d'artillerie et du génie, interdit toute agitation contre-révolutionnaire et ordonné la remise des armées. Un amiral anglais est arrivé à la côte mourmane à bord ! d'un yacht. La Pravda annonce que des bolchevistes ont été tués à Jaroslaw par des officiers partisans de la contre-révolution et, en manière de représailles, préconise ouvertement le régime de la terreur. Moscou, 17 juillet i On mande d'Arkhangel à VIswekiJa que des officiers et des soldats serbes et italiens sont arrivés isolément et par groupes^ Arkhangel. Ils y forment, sous la protection des consulats anglais et français, un détachement dont 1 force s'accroît sans cesse et qui compte à pr< sent plus de 300 hommes. Le but poursuis n'étant pas douteux en présence de la questio de Mourmane, le Comité exécutif du gouvernt ment des Soviets a décidé, malgré les protei tations des consulats alliés, de désarmer le soldats serbes et italiens et de les éloigne d'Arkhangel, ce qui, dit-on, est fait depuis. *.** Pétrograd, 17 juillet : MM. Trotzki et Lénine lancent chaque jou une nouvelle proclamation au peuple poi; l'inciter à soutenir le gouvernement des S< viets, à la veille d'une catastrophe. Le mouvi •ment antibolcheviste prend de l'extensio dans la Russie tout entière. La masse du pei pie se déclare hostile aux bolchevistes. Le paysans refusent de livrer de la farine, d grain et du pain, et tous les jours des échau fourées se produisent entre les gardes rouge et les campagnards. Dans toutes les grandes villes, la populatio a passé du côté des adversaires des bolch' vistes. Des désordres se sont produits à J; rosiaw et à Kibinsk, où un grand nombre d commissaires ont été tués. A Moscou, les tr: vailleurs s'agitent à leur tour. Depuis pli sieurs jours, il n'y a plus de pain à Pétri grad et dans les villes de la Russie centrale. *** Londres, 16 juillet: Le correspondant à Moscou du « Mar chester Guardian» s'est entretenu avec u commissaire du peuple qu'il ne nomme pa et qui lui a donné des indications sur ce qu compte l'aire le gouvernement des Soviets propos d'une intervention étrangère en Ru* sie. Le gouvernement russe estime que 1 seule aide pratique que l'Entente puiss donner à la Russie est celle qui .viserait a rétablissement de la puissance économiqu et industrielle du pays et il accorderait, e revanche, l'exportation de certaines me tières premières et des concessions. Dan cet ordre d'idées, la Russie a déjà fait de offres à l'Allemagne et aux Etats-Unis. E tout état de cause, le gouvernement des S( viets est bien résolu à ne consentir à aucu prix à ce que les ouvriers et les paysan russes servent de chair à canbn aux Allié* •i** Moscou, 16 juillet : Les autorités militaires viennent de faii remettre deux cents fusils à l'ambassad allemande pour la mettre à. même de s défendre. En outre, les autorités ont mis la disposition de l'ambassade allemand l'immeuble avoisinant pour y loger les pr sonniers de guerre allemands. »** Prague, 16 juillet : D'après le « Swoboda Rossii », le menei du mouvement tchèque-slovaque ocrait . journaliste Bogdan Poale, ancien rédactei; du rNarodny Listy», de Prague, qui ia officier de réserve dans l'armée autr chienne et qui passa à Tarnop'i avec: un partie du rëgjment ruthène-galiic e.. r ° i au c't' des Russes. Rendu a 1m liberté lança une publication pour engager les pr sonniers à se révolter contre l'Autriche .L colonel \\->'jetchowski, qui commande u d facilement de troupes tchèques-skw< ques, est un ancien officier autrichien qi déjà, avant la guerre, avait pris du servi? dans l'armée russe. ***• Helsingfors, 17 juillet: La Diète finlandaise a adopté en second lecture le projet du gouvernement sur l'ado] tiori du régime monarchique par 57 voix coi tre les 53 des républicains. *** Berlin, 16 juillet : Depuis quelque temps a cessé l'arrivage d< secours envoyés par l'Amérique à la popul; tion de la Lithuanie, les fonds étant reteni à New-York sous prétexte eru'ils servent à soi tenir la population d'un territoire occupé p* l'Allemagne. Par suite de cette décision, ur extrême disette règne en Lithuanie, et de milliers de familles sont en proie à la famin Pour y remédier, le commandement supériei des forces allemandes a remis entre les mair du rabbin Rubinstein une somme de 200,0( mark, destinés à soulager la misère du pei pie. La population lithuanienne s'est montre très touchée de ce geste philanthropique. o ILa, guerre navale Copenhague, 16 juillet : Le steamer norvégien Kong Guttorm a él torpillé dans le canal. Deux chauffeurs < deux matelots de l'équipage ont pu êti sauvés. **-* Toulon, 17 juillet : Le 16 juillet, une explosion s'est produite bord d'un torpilleur. De nombreux mécan ciens et chauffeurs sont blessés. *** Paris, 17 juillet : On mande de Tokio : — Dans la baie de Tokujana, une explosio s'est produite le 12 juillet à bord du vaissea de ligne japonais Kawatschi, jaugeant 21,SC tonnes et ayant un équipage de 1,100 homme en temps de paix. Le navire de guerre s'es échoué. Plus de 500 hommes ont péri. » dépêches' diverses Le Havre, 15 juillet : Deux commissions seront nommées pou étudier les questions pendantes, notamment 1 epiestion des langues, le droit électoral et 1 revision de la Constitution. Ces commissions se composeront de vin£ *et un membres, dont les deux tiers seror choisis parmi les Belges qui sont demeuré au pays. L'autre tiers sera nommé par le soins du gouvernement et formera une sectio préparatoire chargée de mettre les question i au point et de prendre des conclusions qui s< ront soumises à la commission plénière. C seront donc les Belges demeurés au pays qr seront appelés à se prononcer au sujet de ce propositions. *** Paris, 17 juillet : En guise de protestation contre l'audienc accordée à M. Kerenski par M. Clemenceau, 1; Libre Parole publie une interview du généra Gourko, qui a quitté Paris dimanche, charg d'une mission secrète. M. Gourko a déclaré qu M. Kerenski n'était qu'un dangereux charlatai que l'Entente doit mettre de côté, car le seu espoir des Alliés serait le rétablissement de li monarchie, ce à quoi M. Gourko est prêt j consacrer tous ses efforts. *** Vienne, 16 juillet : Après une interruption de quatorze mois la Chambre des députés a recommencé se-travaux aujourd'hui. *** Vienne, 16 juillet : L'empereur Charîeg a adressé la lettre autographe suivanto au baron von Conrad^ : — C'est avec beaucoup do peine que j( me suis résolu à accueillir la demande que vous avez faite d'être relevé de vos fonc tions, car votre nom est glorieux depuis des dizaines d'années dans mon armée.Vous avez été le premier à moderniser l'instrue tion technique de notre armée et, grâce s cette base jetée durant les années ae paix nous avons été à même de nous mesurei honorablement aveo un monde d'ennemis Votre nom restera inscrit dans le3 fastes de notre histoire militaire, tandis que notre patrie et notre armée vous resteront éternelle ment reconnaissantes de l'esprit de sacrifice que vous avez mis à accomplir avec succès votre tâche pendant toute uno génération. Je vous nommo colonel-général des gardes du corps et vous élève au rang de comte à titre héréditaire." COMMUNIQUÉS OFFICIELS s yorRmup.iques aes k'issssar.ces uentrates r Berlin, 17 juillet. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier I Rupprecht de Bavière : Les opérations ne sont devenues plus actives / que dans la soirée. Des attaeiues de reconnais-'' sance exécutées au sud-ouest d'Ypres nous ont permis de faire des prisonniers. Au sud-est l_ d'Rébuterne, l'ennemi a vainement renouvelé u ses attaques. . Armées du prince héritier allemand : Combats locaux près du fond de Savières et s à l'ouest de Château-Thierry. Au sud-ouest de Courtemont, nous avons avancé nos lignes " jusqu'au secteur de Surmelen. D'importantes forces ennemies ont dirigé de violentes con-l~ tre-attaques contre notre front établi sur la L rive méridionale de la Marne; ces attaeiues se sont écroulées devant nos lignes en partie ] après des combats acharnés et ont coûté de très fortes pertes à l'ennemi. Sur la rive se.p-, tentrionale de la Marne, nous avons élargi les succès remportés au cours de la première journée d'attaque. " Après avoir repoussé d'es contre-attaques n françaises, nous avons poursuivi l'ennemi-jus-® que sur les hauteurs qui se elressent au nord f de Veiiteuii et traversé en combattant le bois 'J de Rodemat et le bois du Roi. Des deux côtés " de l'Ardre, nous avons repoussé l'ennemi sur ® la montagne de Reims entre Nanteuil et le nord de Pourçy. u A l'est de Reims, la situation n'a pas changé. u Nous tenons les lignes ennemies sous une vio-[J lente canonnade et nous avons amélioré nos positions sur la route Romaine et sur la s Suippes. Au nord-ouest de Massiges, nous s nous sommes emparés de quelques hauteurs II fortifiées. Le nombre de nos prisonniers s'élève à pré-sent à plus de 18,000. s • Nous avons encore descendu hier 36 avions '• et 2 ballons captifs ennemis au-dessus du champ de bataille. Le licuienant Menkhoff a rémporté ses 37e et e 3S° victoires aériennes, le lieutenant Locwen-e hardt sa 37°, le premier lieutenant Loerzer sa 6 23°, le lieutenant Bolle sa 22e et le vizcfeld- à webel Thon sa 21e. 5 *** Berlin, 16 juillet. — Officiel du soir : Sur le front de la Marne, violente contre-attaque de l'ennemi. Succès locaux au sud-ouest de Reims. A l'est de Reims, la situa-r tion n'a pas changé. e r Berlin, 17 juillet. — Officiel : [t Nos sous-marins ont encore coulé, dans la partie occidentale de la Manche, trois va- I peurs et un voilier jaugeant au total plus 5 de 31,000 tonnes brut. Parmi les navires |i coulés se trouvait le vapeur de transport de troupes américaines «Cincinnati» (16,339 e tonnes brut), qui a été torpillé en plein con-:j voi de transport puissamment protégé. l: *** II Sofia, 15 juillet. — Officiel ! e Sur le théâtre de la guerre en Macédoine, dans la région de Bitolia, à plusieurs endroits dans la boucle de la Czerna et au sud de Huma, violente canonnade réciproerue par e intermittence. A l'ouest du Vardar, notre feu )_ a mis en fuite un important détachement d'in-l~ fanterie ennemie. Au sud de la Belasitza, nos détachements de reconnaissance ont fait prisonniers plusieurs soldats anglais. *** :S Constantinople, 14 juillet. — Officiel: l" Sur le front en Palestine, dans le secteur is de la côte, notre artillerie de gros calibre a 1_ bombardé avec succès la gare de Reutje, r ainsi qu'un camp de troupes ennemies éta-e bli entre la côte et le chemin de fer. A s l'ouest du Joyrdain, la nuit dui3 au 14 juil-let, nous avons arraché à l'ennemi ses po-:r sitions et les avons tenues malgré des con-^ tre-attaques d'une violence extrême. L'ennemi a subi de fortes pertes. Une attaque p prononcée simultanément par nos troupes à l'est du Jourdain a provoqué une violente contre-action de l'ennemi. Une division de cavalerie ennemie, appuyée par des chars d'assaut, s'est lancée au-devant de nos troupes ; elle a été presque entièrement _ex-é terminée. Sur les autres fronts, rien d im-;t portant à signaler. e — Berlin, 16 juillet. — Officieux : # L'attaepie que nous avons prononcee hier en Champagne fournit une nouvelle preuve k cîe la pleine mesure dans laquelle la direc-" tien de l'armée a atteint son but principal, qui consistait à détruire la force au combat de l'ennemi et sa volonté de continuer la sruerre. A la bataille de Novon, les français ont été déçus de l'espoir qu'ils cares-i saiont d'éviter une défaite grâce à la con-j .naissance qu'ils avaient de notre plan d at- 0 taque, à l'échelonnement profond de leurs s troupes et à la promptitude da leurs conh-e-t attaeiues. Hier, convaincus de leur impuissance à résister à nos assauts et mis au courant de notre intention de les attaquer, les Français se sont repliés sur des positions de seconde ligue sans oser accepter le combat dans celles de première. C'est pour cette raison, et non par suite de pertes, car r nos pertes ont été absolument normales, que a notre attaque n'a pas été poussée plus avant. a L'ennemi a esquivé notre assaut pour aller s'établir avec toutes ses forces rassemblées f dans de profonds boyaux de défense à l'ar-J rière de son ancien frefnt, et il a de la sorte renoncé spontanément à presque tout le gain s territorial qu'il avait réalisé au cours de 3 trois grandes batailles sanglantes. Ce qu il avait conquis lors de la bataille d'automne s et d'hiver do 1915 au prix do# plus de cent cinquante mille morts et blessés, puis pen-ù dant la deuxième quinzaine^ d'avril 1917 où 1 tant de ses meilleures divisions avaient con-s senti les énormes sacrifices qui ^ valurent à son commandant d'alors, le général Nivelle, le nom de buveur de sang, il l'a totalement abandonné en un seul jour et presque sans 2 combattre. Le noyau des armées de 1 En-[ tente, composées de troupes de _ toutes les j races, évacue le champ de bataille devant 4 l'ennemi : la reconnaissance de la supério-s rité de nos armes ne pouvait Stre .exprimée ' plus nettement. f Sur la Marne môme, la résistance la plus opiniâtre n'a rçu empêcher nos troupes _ d'as-1 saut de franchir la rivière qui, même si l»en-1 nemi ne s'était pas magistralement enfui sur les hauteurs do la rive méridionale, n'eût pas constitué pour notre volonté d'attaque un obstacle insurmontable. Dans leur élan im-i pétueux, les troupes de l'armée von Bohn ont i fait à l'ennemi, rien que dans cette zone, plus de 8,000 prisonniers. Berlin, 15 juillet. — Officieux : > Au cours des combats qu'elles ont soutenus en juin contre un adversaire qui a i cherché par tous les moyens à enrayer nos » opérations de reconnaissance, nos forces ■ aériennes ont remporté des succès particu-: lièrement importants. Nos avions affectés au i service des soldats travailleurs et nos avions de reconnaissance ont rempli leur tâche à l'entière satisfaction des troupes et des chefs. Nos aviateurs de chasse ont, gardé l'initiative sans s'inquiéter du nombre de leurs adversaires. Nos escadrilles de bombardiers i ont continué leur guerre de destruction con-tre l£s installations militaires situées à l'ar-rière^uu front ennemi. Leurs attaques ont été narticuliôrement efficaces contre les gares de Meaux, de Verberie et d'Etaples, où elles ont 1 provoqué des incendies et des explosions, comme aussi contre les champs d'aviation de Ramay, d'Ophey, de Vief, de Villes et de Taniemville. Nos observateurs de ballons capius sont restes les auxiliaires toujours vigilants des troupes qui combattent sur le sol. Nos avions à qui est confiée la protection de notre territoire ont de leur côté réussi, pendant le mois écoulé, à empêçi^er -que les paisibles populations des zones occidentales do notre pays subissent de fortes Esrtes du fait de jet des bombeïs ennemies. es exploits des forces aériennes ressortent 'du nombre des appareils ennemis descendus, lœiuel c e passe dei ioin celui enregistré jus-qu ici : 4S7 avions ennemis ont été eléiruits ; 216 sont en notre pouvoir, 250 sont tombés dans les ligrfes enliemies complètement détruits et 21 ont été forcés à atterrir.En descendant '92 avions et forçant 1-1 appareils fortement endommagés à atterrir au delà de nos lignes, nos canons do défense ont obtenu un résultat qui dépasse de plus de la moitié leur record du mois de mai. Nous avons perdu 153 appareils, dont 86 tombés dans ies lignes ennemies, et 51 ballons captifs. Communiqués des armées alliées Paris, 16 juillet. — Officiel de 3 heures: La bataille a continué vers la fin de l'après-midi et dans la soirée d'hier avec une violence redoublée entre Château-Thierry et Reims. L'ennemi, accentuant ses efforts pour élargir ses avantages, a lancé de violentes attaques. Le combat a été particulièrement acharné au sud de la Marne i et dans la région de Châtillon. Les troupes franco-américaines ont magnifiquement résisté à l'ennemi et contre-attaqué à plusieurs reprises avec vigueur. Au sud de la Marne, l'ennemi n'a pu dépasser la ligne : Saint-Agnan-La Chapelle-Monthodon-lisière ; sud de la foret de Bouquignv. Nous avons ; fait dans cette région un millier de prisonniers. Mareuil-le-Port est tenu par nous. I Au nord de la Marne, nous avons maintenu l'ennemi, aux abords sud de Châtillon-^isiè-res sud-est du bois de Rodemat. Aucun changement appréciable sur le reste de la ligne. L'ennemi n'a fait aucune tentative au cours de la nuit. Sur le front à l'est de Reims, l'ennemi, épuisé par les essais infructueux tentés par lui dans la journée d'hier, n'a pas dépassé dans notre zone de couverture, la ligne jalonné© par Prunay, les lisières sud des bois au nord de la Chaussée romaine jusqu'à la Suippes, la région au nord de Souain et de Perthes-les-Hurlus. Notre position de combat n'a été entamée nulle part. Aux dires des prisonniers, les pertes subies par l'ennemi clans la première journée de bataille ont été extrêmement élevées. Pca-is, 16 juillet. — Officiel de 11 heures: Dans la journée du 16, l'ennemi, qui n'a pu reprendre son attaque générale, irisée par nous la veille, a fait de violents efforts pour accroître ses succès locaux. Ce matin et dans l'après-midi, la bataille a été particulièrement aGharnée au sud de la Marne. Des forces ennemies ont tenté de remonter le cours de la rivière. Nos troupes ont ralenti la poussée de l'ennemi par une défense pied à pied et l'ont maintenu sur la ligne Oeuilly-Louvrigny. De notre côté, nous avons contre-attaqué l'ennemi sur le front Saint-Agnan-Chapelle-Monthodon. Nos troupes ont enlevé les deux localités et ont reporté leur ligne sur les hauteurs qui dominent la vallée de la Marne dans la région de la Bourdonnerie et de Clos-Milon. Entre la Marne et Reiras, les troupes franco-italiennes ont repoussé plusieurs tentatives de l'ennemi et conservé leurs positions. A l'est de Reims, l'ennemi a recommencé ce matin de violentes préparations d'artillerie, qui ont été suivies d'attaques en plusieurs points du front. Une puissante tentative en direction de Beaumont-sur-Vesles n'a pu réussir à déboucher de Prunay. Dans le secteur de la Suippes, deux attaques menées à l'ouest Ue la riyière ont échoué soub nos feux. La lutte a été non moins vive dans les régions au nord de Prosnes et à l'est de Tahure, où l'ennemi a également attaqué. Partout, ses efforts ont été vains et ses troupes d'assaut, repoussées avec de lourdes pertes. Il se confirme, d'après lés ordres trouvés sur les prisonniers, que l'attaque sur le front de Champagne, menéet par quinze divisions de première ligne et dix divisions de soutien, cherchait à réaliser une ■ progression de vingt kilomètres le premier jour et à atteindre la Marne, face à droite. Londres, 16 juillet. — Officiel : Nous avons exécuté un heureux coup de main près û'Hébuterne, fait plus de 30 prisonniers et pris 13 mitrailleuses. Nous avons légèrement amélioré notre ligne dans le secteur de Villers-Bretonneux. Quelaues prisonniers sont restés entre nos mains dans les environs de Les Allemands ont pénétré dans deux de nos nouveaux postes établis près d'Hébuterne ; ils en ont été rejetés immédiatement par une contrs-attague. Nous avons fait quelques prisonniers.»** Rome, 16 juillet. — Officiel : Les opérations sont restées modérées sur tout le front, sauf à certains moments dans le secteur situé au nord du Grappa. Grâce à une énergique attaque, nos détachements ont fait quelques progrès ; ils ont pris 7 mitrailleuses et fait 94 prisonniers, parmi lesquels 3 officiers. Des deux côtés de la Brenta, nos patrouilles ont dispersé deux petits postes de "garde autrichiens et pris plusieurs mitrail-leuses.Nos aviateurs et nos dirigeables de l'armée et de la marine, ainsi que ceux de nos alliés, ont été très actifs le jour et la nuit. Treize avions ennemis ont été descendus. TjTTTiwnw™—saga Dépêchés Diverse» Londres, 17 juillet : On estime dans les cercles parlementaires que le Parlement sera dissous vers la fin d'octobre et que de nouvelles élections générales aaront lieu le 15 novembre. Les listes d'électeurs comprennent vingt millions de noms, dont un tiers de noms de femmes, peut-être même deux tiers. Quinze millions d'électeurs nouveaux se rendront pour la permière fois au scrutin. a** Rotterdam, 16 juillet : La Correspondance commerciale pour l'industrie textile annonce que le gouvernement anglais s'est réserve toute la production de laine de la Nouvelle-Zélande jusqu'un an après la guerre. Les prix sont les mêmes que .ceux payés durant les deux dernières annêfes. La Haye, 16 juillet : La conférence chargée de régler l'échange | des prisonniers entre l'Angleterre et l'Allemagne a terminé ses travaux. Le résultat des délibérations peut être considéré comme satis-sant. Les grandes lignes de l'accord se rapprochent de la convention similaire conclue entre l'Allemagne et la France. La Haye, 1? Juillet : La « grippe espagnole » s'étend fâcheusement en Hollande. On a dû interrompre les manœuvres qui avaient lieu à Assen, parce que l'épidémie faisait des progrès rapides parmi les troupes. La -maladie s'est également propagée à Leerdam et dans d'autres garnisons. Dans les charbonnages de l'Etat à Maestricht, environ 1,300 houilleurs en sont atteints. , I j' Les Restaurants Bruxellois Vous me croirez sans peine si je vous a; firme qu'à la suite des articles qui ont par ici, j'ai reçu des monceaux de lettres. Vous e: devinez le sens. Certaines de ces lettres soi anonymes, d'autres sont signées... En ferai-je état? Non, exception faite peut-être pour ce en regarde celles où s'alignent en intermimfb! lamento les plaintes de certaines catégorie cfemployés et les plaintes des clients des R. I Je n'ai pas le droit d'abandonner'ces petits. Ah 1 les tristes histoires qu'il y a dans c dossier l... Mais je n'ai pas envie de continuer le pre cès de la gérance et, par ricochet, celui d Conseil d'administration ou de son délégué. C que j'ai dit à ce propos, m'appuyant sur le documents dont l'authenticité n'a pas été • e ne pouvait être contestée, a faif, je crois, suff samment la preuve qu'il y avait quelque chos de pourri dans cette république des R. B. Il faudrait, par exemple, pour me faire soi tir de la réserve eiue j'ai décidé de m'impose] qu'aucune sanction n'intervint. Or, j'ai l'in pression eiue cela ne sera pas. J'en ai mieux que"l'impression ; J'en ai 1 certitude. Déjà, si j'en crois des bruits qui coi rent et dont je trouve la confirmation ai leurs que dans la rue, le nettoyage serait con mencé. Il y a eu lundi soir, à l'Hôtel de ville d Bruxelles, une réunion du Conseil d'adminiî tration des R. B. N'attendez pas que je vou en mette sous les yeux un compte rendu de taillé. Je serais assez en peine de le faire — quoi bon du reste? Mais retenez que, sauf erue je me fromp du blanc au noir, une commission d'enquête été nommée eiui a pour mission d'essayer d faire plus de lumière encore que n'en avai fait le rapport établi par MM. L. Banneux e BuyI. Nous attendrons, vous et moi, Je pluç p£ tiemment du monde, les résultats de cette er eiuête, puisqu'il a été entendu que, durai eiu'elle se ferait, le directeur-gérant des R. E resterait suspendu de ses fonctions. Je vous répète que le nettoyage est en bonn voie. LE VIEUX MENDIGOT. PETITE GAZETTE Banale aventure Il m'arrive parfois et même souvent de soi haiter que chaque citoyen, si haut placé qu': puisse être et quelles que soient les fonction qu'il oxerce, soit obligé de faire lui-mêm toutes les files auxerueles n'est astreint qu le commun des mortels. Vous verriez la bell et parfaite organisation qui, au bout de trè peu de temps, en résulterait! Mais qu'est-c que cela peut bien faire à M. X... ou à M. Y. qu'il y ait du grabuge, dès cinq ou dès si heures du matin, à la porta de telle boucheri communale devant laquelle des gens ont su tionné une bonne partie de la nuit dansTespoi d'être servis aussitôt ouvertes les valves d magasin? M. X... et M. Y..., qui sont d'hone rables conseillers de la commune où ces fait se passent, n'ont pas à s'occuper de ces v* tilles — de minimis non curât vrxtor — et pou ce qui est de Mmo X... et de Mmo Y..., elles e sont encore, à l'heure où ces choses se passen-à faire des rêves d'or e^de tearrooms dans leu moelleux dodo. Je pressens que d'aucuns vor une fois de plus me reprocher, ainsi qu'ils or accoutumé de le colporter, de jeter du pétrol sur le feu, mais vous savez aussi et d'autr part ce que j'en pense : je pense, en un me comme en quatre, que c'est trop bête. Est-ce m faute, s'il y a du feu? Et puis-je empêche chaeiue jour cinquante citoyens ou citoyenne exaspérés de me dire que ça finira mal ? Et n fais-je pas mon strict devoir en faisant ass£ voir aux « légumes » qui ont accepté la mif sion de faire marcher pour le mieux les orge nismes d'alimentation que ces organisme marchent comme des femmes saoules ? Ceux-là me la baillent belle, en vérité; qr me font ce grief 1 Faites cette supposition,:- Le 14 juillet," M. l'échevin se trouve, dè 8 heures du matin, devant la iforte d'un me gasin d'alimentàtion de la rue Franklin, o il a été annoncé que l'on débiterait des petit pois, et M. l'échevin, que la perspective d manger des petits pois sur le coup ele midi mis de joyeuse humeur, se surprend à fredor nés le refrain que vous savez" : Ah ! les p'tits pois, les p'tite pois, les p'tits pois!.. De chantonner ainsi lui fait prendre son ma en patience, et il a l'impression qu'avait qu 10 heures viennent à sonner au clocher de 1 plus proche église, il ne perdra rien de s bonne humeur. Et 10 heures sonnent, et a dernier coup de cloche M. l'échevin s trouve à l'entrée même du magasin. Son tou est enfin venu d'être servi, et dans cinq m: nutes, dans dix minutes au plus tard, il ser sur le chemin qui mène à son domicile, ayan au bras un filet bourré jusqu'aux poignées d petits pois exquis. Ah I ouiche I Juste comm M. l'échevin montre son sourire au prépos à la distribution, le préposé à la distribution l'air un tantinet goguenard, lui apprend qu'i n'y a plus un seul petit pois en magasin «Seulement, ajoute-t-il, vous auriez tort d vous désespérer. Je sais qu'un camion de petit pois est en route et que le déchargement n tardera pas à s'en faire... » M. l'échevin fai contre mauvaise fortune bon visage. Il se di que « c'est la guerre ! » et comme il a en lui de ressources, il se prend à méditer sur quelqu. maxime de Plutarque, histoire de passer 1 temps. Tout à coup, les douze heures de 1: « mitan » de la journée sonnent. Le camion n< s'est toujours pas amené, et M. l'échevin. ; raté sa messe dominicale, ce qui, entre nou soit dit, doit l'embêter considérablement... Mais aura-t-il ou n'aura-t-il pas ses petit pois ? Il le demande humblement au préposé au: petits pois, qui lui répoiîd : « Monsieur, nou allons fermer, nous fermons. Vous aurez san: conteste les deux kilos de petits pois que nou; vous avions oonvié à venir quérir ce matin ei cet endroit charmant, mais vous ne tes aure: que demain. Encore faut-il pour cela, ci s vous y tenez, que vous vous présentiez demaii lundi, dans la matinée, au magasin de la rui de la Charité... » M. l'échevin s'en va navré, se denjandan en vain ce qu'il racontera à M™0 sa femmi quand, tout à l'heure, il va se retrouver en si présence. Mmo sa femme, qui est une per sonne extrêmement bien élevée, ne repïochen pas le pire à M. l'échevin, mais qui oserai dire que lui, M. l'échevin, au lieu d'aile: faire la file, ainsi qu'il en avait le devoir, n'e pas passé sa matinée à jouer au zanzi ou ca baret du coin ?... Ah I quel drame on pourrait taire de tant d< petits draiTies réunis qui journellement si passent 1 Cependant, le lendemain, dès 10 heures di matin, M. l'échevin est à son poste, rue dé le Charité. Il est midi et demie quand ?.on toui est venu de présenter sa carte de ménage L'employé la prend en mains, la tourne et retourne, et apprend finalement à M. l'échevir que « ce n'est pas son jour » ! Et pas d'explications, n'est-ce pas! Mais cette aventure n'est\pas arrivée à' M l'échevin. Si cette aventure était arrivée i M. l'échevin ou à l'un q-uelconeiue de Ses confrères, docteurs ès alimentation, il est bier certain que c'eût été «bon pour une fois»: comme on dit dans le peuple, et que dès le lendemain des mesures eussent été prises poui en rendre une deuxième édition absolumem impossible. Seulement, comme depuis eijiatre ans cette aventure arrive au moins une fois par-jour à quelques milliers de citoyens parmi JOURNAL QUOTIDIEN — JLe Numéro : 15 Centimes ...T -III .11. I r,,. , «■■■!-> ifiè ffwtwçw V B' Satciêe» — 131"?

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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