Vendredi 14 Septembre I91T JQUHNAt. QUOTIDIEN — Le 1Shunéro f iO <jen.Um.ea 4* Année. ■— f3a fûf8 PRIX OES A80NNEMENT9 t mois Coctob., noverab.» décemb.), fr. 7.65; 2 mois (oct., nov.), tr. 5.10; 1 mois (oct.), fr. 2.55. La lernandes d'abonnement sont reçue» txctusi-lemeni par tes bureaux ci le» facteur* des postes, —• Lss réclamation* concernant les abonnements doivent krv a,dressée» exclusivement aux bureaux de poste* ADMINISTRATION ET RÉDACTION. Ct, Montagnc-aux«Horbcs-Potagèroer 8ruxo!5es* LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces. la ligne, ti 0.69. — Ridante» - avant le\ annonces, la ligne, tr. 1.25.— Corps du journal, la ligne, fr. 5.00.— Faits divers, la ligne, fr 3.75. — Nécrologie, la ligne, ûr. 2.60. — Coin des Eleveurs, la ligne, Jr. 1.00. Sureaux c2c 9 à 17 neures. Direction et Adahiistra'iaa : jf g ,*,'«?> "*?" J03 MOftESSÈG, DIRECTEUR LA GUERRE 1,138° jour de guerre Rien à signaler. Les événements de Russie LS COUP O'ÈTAT DE KORNILCF Londres, 12 septembre ; UAgencé Router emprunte aux journaux russes les nouvelles suivantes : — Le bruit court que les premiers détachements de Kornilof sont arrivés à Gatr Bcinna, à trente kilomètres da Pêtrograd ; Kale*&n, chef des cosaques du Don, aurait insisté auprès du gouvernement pour lui faire accepter l'ultimatum de Kornilof. Il aurait déclaré qu'on cas de refus les communications entre Pêtrograd et Moscou seraient couples. Le nouveau général.ssiine Klembovsfci se serait rallié à 1?- cause c!o Kornilof, de même qu® les g]énléraux De-'signe et Waloncf, qui ont le commandement dos troupes sur les fronts suct-ouest et; oues^-. <> * ♦ Berne, 12 septembre : Les .journaux confirment que M. Kerenski a fait arrêter l'ancien procureur du Saint-Synode, M. Lvof, qui lui avait transmis lea exigences du général Kornilof, aiu^i que quatre-vingts auttres personnes. . * * * Londres, 12 septembre : I.e ,,Daily Chroniele'' annonce que sur la liste des ministres dressée par Kornilof se trouve, à côte des noms de délégués de la droite et do différentes personnalités inconnues, le nom do M. Aladin, représentant du parti ouvrier à la première Douma d'Empire, qui a séjourné quelques années en Russie. Kornilof l'a proposé comme ministre de la justice. ! , ■» * • Pêtrograd, 12 septembre i Du ,,Rielch" : — M. Miiioukof et l'ancien généralissime Alexéiaf se sont rendus auprès de M. Ke-Tenski et lui ont offert, leur intervention pour conjurer la- guerre civile qui sembla commencer. M. Kerenski estima impossible de négocier aveo des gens qui ont violé la loi, mais il a déclaré qu'il no s'opposerait pas à passer la main à un nouveau gouvernement qui, n'étant pas retenu par les mêmes scrupules, pourrait entrer en pourparlers aveo Kornilof. Après en avoir délibéré aveo les ministres qui se sont retiras, on s'a?t mis d'accord pour reconnaître que ]e moyen indiqué par M. Kerenski était îe meilleur que l'on pût adopter pour empêcher d~s troubles intérieurs. On avait dit que l'ancien généralissime Alexéief serait désigné comme président éventuel du nouveau cabinet, mais M. Kerenski, malgré la pression des ministre? qui font par t'a du groupe des Cadets, a refusé de coufiar le pouvoir au général Alexéief. Il a entamé des pourpar'era avec les délégués du Conseil des ouvriers et solda' On croit que le» éléments socialises seront i.lus nombreux dans le nouveau cabinet et que parmi les ministres non-sociaU^ic^, seul M. Tcrct-chenko, ministre des afr^ues étrangères, et M. N'ekrasof, ministre nés finances, conserveront leur poste. M. Savinkoî, directeur du mini-tVte die la guerre, a été nommé gouverneur militaire do Pêtrograd en remplacement du général Wassilkovski, qui a été m s à la disposition du gouvernement provisoire.* ♦ * Pêtrograd, 11 septembre : Le gouvernement a interdit le Novoïe Yremia", parce que celui ci a publié in extenso l'appel de Kornilof et n'a publié qu'un résumé de l'appel do M. Kerenski. « » * Pêtrograd1, 12 septembre : I.e Comité exécutif du parti des Cadets fait savoir à M. Kerenski que le parti, pour éviter une guerre civile, a autorisé ses membres à en trac dans 1q nouveau Cabinet. Les journaux annoncent que par ordre du gouvernement, les anciens grands-ducs Michel Alexandrovitch et Panl Alexan-drovitch ont été transféras d!a Gatcliina au ministère des affaires étrangère * * # Londres, 33 septembre : Du ,, Daily Telegraph" : — Toutes les communications télégraphiques entre la Finlande et la Suède sont interrompues. Cependant, quelques nouvelles arrivent encore qui donnent à penser qu'au duel qui met Kerenski et Kornilof aux prises un conflit militaire pourrait bien succéder- Je général Kleinbc-çvski, lo nouveau commandant nommé pa.r M. Kerenski4 dispose, dit-on, de 35,000 hommes de troupes sur lesquelles il peut compter. On attend de plus à ^ Pêtrograd l'arrivée de 20,000 cosaques fidèles à M. Kerenski. Le général Kleaibowski a fa.it enlever deux des lignes principales du chemin de fer au sud-ouest d!o Pêtrograd. Le général Kornilof est en marche contre la capitale avec 25,000 homme?. On annonça que la général BroussiloF est en routa avec dieux divisions pour appuyer Kornilof. Tout trafic est suspendu pa.r voie ferrée. Il n'est pas - difficile d en conclure que la situation des troupes qui sont au front doit être difficile. » * « Milan, 13 septembre : On mande de Pêtrograd. aux journaux «uo lo général Kornilof a fait arrêter le général Woistky, envoyé auprès do lui par fe gouvernement de Pêtrograd en vue d'ou- vx i c des nég ocia tiens. » * * Paris, 13 septembre : On mande .do ; Pêtrograd aux journaux de Paris que le général Klembowski n'a. pas encore pui reprendre lo commandement supérieur, parce qu'il lui est impossible d£ 60 rendre au quartier généra]. Tous les membres du gouvernement qui ont donne leur dlniission restent provisoirement en fonctions. De nouvelles arrestations sont imminentes, entre autre? cello do M. Pu-rischkeviieh. A Pêtrograd, la foule assiège les gares dans l'espoir do pouvoir fuir à temps la capitale. <> * Milan, 13 septembre : Du „Corriere délia Sera" : — Les bâtiments de la municipalité de Pêtrograd sent occupés par le 3e régiment de3 Cosaques du1 Don. La flotte de Kronstadt a transmis ses exigences au gouvernement provisoire. » * Stockholm, 13 septembre : On mande do la frontière finlandaisa : Ls, général Kornilof a mis la tête db Kerenski à prix pour 30.000 roubles. Les deucx régiments de l'artillerie de Pêtrograd se sont! déclarés pour Kornilof. Le général Br.ous-tlîof se trouve aux côtés, d« Kornilof. Londres, 13 septembre : . On mande de Stockholm au ,,Daily Chronicle'' : , , — On annonce que M. Kerenski a dLcrétj l'état de siège à Moscou. » * ♦ Hambourg, 12 septembre : On mandé dïa Londres au ,,Hamburger Fremdenblattj" : — Des socialistes anglais confirment ae : source autorisée russe que dans toute la j Russie d'Europe règne l'anarchie, et que 1 les assassinats, les pillages, les inoendks ( volontaires et les vols augmentent d! une manière effrayante. Ce sout surtout ^ des membres de l'armée qui prennent part à ces crimes et Qui profitent de l'occasion qu'ils ont de s'enrichir- On fait remonter la responsabilité de cet état de choses au gouvernement dont lîs actes méconte. tent les basses classes populaires. I-e peuple a différentes manières d'envisager 1a situation, mais il y a unanimité dans les sentiment» qu'il éprouve pour lo gouvernement de Kerenski, à qui ils reprochent _ de so laisser gouverner sous-main par Miiioukof et d'autres partisans de la guerre. A Pêtrograd, divers attentats ont èUi dirigés contre Ke-reaski, mais ils ont échoué-à raison de l'incessante surveillance dont il est l'objet. Chaque fois que Kerenski sort, il est accompagné d'employés en civil et de cosaques. Il a une escorte plus oonsidérable que cello de l'ancien tsar. Kerenski est condamné à mort ,.t il r.o t .rHsra pas \> -uc-cbmber, parce qu'il est devenu un oùlil eiitro les mains de ceu. qui conduisent la Russie à sa ruine. D'après les dernière^ informations, le mouvement révolutionnaire s'étend également à la Sibérie. Les nouvelles qui arrivent de là disent que de nombreux camps de tirou-pes ont été incendiés par les soldats. Le3 commandants des villes ont pris la fuite pour sauver leur vie et parce qu'ils ne pouvaient, plus fier à leurs officiers. Les rebelles ont provoqué une explosion dans la fabrique de munitions d!o Pêtrograd. Tout un quartier de la ville a èt.3 endommage. La fabrique est détruite. A Tomsk, do grands camps de troupes sont devenus la proie des flammes. A Kief, un général a donne lecture d'un ord'ae du jour disant que toutes les troupes devaient être prôtes à &e. rendre immédiatement au front. Q n'avait pas terminé *a lecture, qu'il fut alxtiu d'un coup do fcu. Ix^s autres officiers ont pris la fuite, tandis que les soldats et le peuple mettaient le fou à la caserne. ï^a population de Kief qui souffre d'à la faim a recours au crime; les banques ont d'I demander au gouvernement de les protéger militairement. Certains officiers indignés de l'attitude des soldats, en font fusiller chaque jour pour des vétilles, par l ordre de Kornilof. Ces jugements exercent la plus mauvaise impression sur 16S soldats et ils. apparaîtront bientôt comme étant sans excuses. Les partis qui jusqu'à présent ont appuyé le gouvernement sont également tenus pour suspects et empêchés d'agir parce que Kerenski ne veut pas convoquer l'Assemblée constituante avant La fin de *a guerre. Les officiers et les soldats étran#?r« à la ville n'osent pas y entier de peu? d'être molestés par la populace. Le peuple esi d'avis que le gouvernement pr*te l'oieiUe à toutes les exigences des puissances alises ! sans s'occuper du sort de la. Russie. Les monarchistes sont activement occupée à démontrer que l'ancien ministre Sasov,»f et 'es conseilietrs du tsar sont coupables di'a-voir cBéchaîné la guerre. Ainsi, la haine contre le tsar tend-e'ile à diminuer et fait place, dans les milieux socialisiez, à de» sentiments plus humains. A la campagne, ce mouvement est d'autant plus fort que les monarchistes augmentent en nombre. * * Paris, 13 septembre : On mande de Pêtrograd à l'Agence Havas : — Le général Wa^silikof, commandant militaire do Pêtrograd, a quitté la capitale secrètement la nuit de mardi, acoompagné de son etat-major. « « « Milan, 13 septembre : L'ultimatum envoyé par le général Kornilof au gouvernement de Péfrograd contenait entre autres lea exigences suivantes : 1° Transfert da la dictature militaire au général Kornilof* 2° Dissolution du Conseil des ouvriers et soldats de Pêtrograd et de ceux de province,3° Rétablissement de la peine (îe mort dans l'arm a. * * * Paris, 13 septembre : On mande de Pêtrograd au ,,Petit Journal" : — Una part,ie de la garnison de Pêtrograd est partie vers le sud, où sa trouvent les avant^gardes de Kerenski. Ces troupes ont quitté la capitale à l insu du gouvernement. * * * P'étrogtad, 12 Septembre Le Odiaso l des ouvriers et soldats et le Comité exécutif des délégués des paysans adressest un appel aux commandants de l'armée et de la marine. Ils y dl'claren't que le général Korntlof, qui s'est mis à la tête d'une conjuration en vue de provoquer une contre-révolution, es't un traître ee un ennemi do la parrie. Les deux comit's affirment qu'ils sont décidés à appuyer le gouvernement provisoire. Ils disant : Suivez avec énergie et dans toute leur étendue tous les ordres du Comité central et du gouverneurent provisoire, porîez. à la con-naissance de tous les soldats le but c!u complot Kornilof, assurez-vouS du service télégraphique."* V + Londres, 13 septembre : Du ,,Daily News" : ^— Les soldats du front s'e sont prononces en faveur du général KorniLof, dont le nombre da* partisans augmente sans cesse. La général, à, la tête de ses troupes, s'ap-proche de la capitale par le sud et le sud-est çt se trouve à quelques vers tes seulement de Tsarkoiê-Sélo. * # Londres, 12 septembre : On mande de Péto >grad à l'Agence Peu-ter que M. Goutchkof, ancien ministre de Ja justice, a t-'té arrêté. D'autre part, on estime qu'il est possible que M. Kerenski remplisse provisoirement les fonctions de généralissime; dans ce cas, le général Alexéief deviendra..'t son chef d'éiat-major. * n • Londres, 12 septembre : Le ,,Times" publie un télégramme qui semble avoir été grandement modifié par la censure et dans lequel il est dit : — Les négociations avec Kornilof ont continué toute la journée de dimanche; Kornilof a refusé de donner sa démission ou de se soumettre au gouvernement. Il a fait arrêter M. Fikanenko, commâlssaire tji giou-\iennemen*, tandis que Kerenski faillit? arrêter de son côté M. Lvof, me&nbre de la I Doupia. Malgré ..l'étai de Pifcrograda] ion aspect habituel, il n'y a de pestes ror-, ement armés qu'aux caiTefours. Le service .'es automobiles est surveillé. Il est cncoro mpossible dfimaginer sur quels ooncours xornilof peut compter à Pêtrograd. » * Paris, 12 septembre : Du ,,Journal de3 Eiébats" r — Il n'est plus possible que les Alliés issistent avec indifférence à la destruction lu pouvoir militaire e.\ Russie. Ce serait olio de s'épuiser à produire du matériel !o guerre pour la tnmsporter en Russie, )ù l'on verrait l'ennemi s'en emiparer sans :encontrcr de résistance. Sucoessiveanenb les neilleurs chefs d'armée ont été écartas par e gouvernement provisoire parce qu'ils ont foulu rétablir la discipline et l'autorité, la général Kornilof n'a pas voulu se laisser îxécu'er et, en France, tout la monde cam-?rend cela. Il n'agit pas dans son intérêt-, I ne cherche pas une dictature personnelle; 1 ne veut que sauver le pays.'* * * * Londres, 12 septembre î Du ,,Times" : — Le plus curieux et le tristei dans cette affaire du coup d'Etat russe, c'est lo fait lue Kornilof, tout comme Kerenski, n'envi-saga Que le bien de la Russie- Tous les deux ne cherchent, eu toute sincérité, que cela. AI. Kerenski avait fait dès le début une profonde impression sur l'opinion d'u peuple parce que ses intentions lui étaient apparues loyales et désintéressées et lias encore parce que, dès le premier moment, ayant clairement compris que l'Allemagne est l'ennemie de la liberté, il avait mis le iUs grand zèle à ranimer la lutta contre eije. Son courage et son abnégation étaient indiscutables. Or, il est tout aussi clair que Kornilof poursuit le même but et que lui aussi veut sauver la Russ.o de la domination allemande. Kornilof n'est pas un traître. C'est un militaire die très grande valeur, mod;este, sérieux, sans ambition, dont les pensées et les aictes ne tendent qu'à libérer la Russie de l'état inquiétant dans lequel elle s'agite. Les exigences qu'il a formulées au Congrès de Moscou n'étaient pas celles d'un homme qui cherche à devenir dictateur. Si l'ultimatum qu'il a adressé samedi au gouvernement de Pêtrograd vise en réalité à la dictature, c'est parce que Kornilof a senti qu'il n'y avait que ce moyen d'arriver au but élevé qufil poursuit. Il n'avait pas le choix. M. Kerenski n'étant pas parvenu, parce que depuis longtemps il se trouvait dans une situation fausse, à ré-tablir l'ordre et la discipline dang l'armée Son gouvernement provisoire a toujours dû s'incliner devant tes injonctions des délégués des ouvrier® et des soldats, donit l'influence pernicieuse a mis la Russie "à. deux doigts de l'abîme. Aussi longtemps que le Comité exécutif du Conseil des ouvriers et soldats participera à la direction commune de l'E-tr.t, il sera impossible à la Russie de retrouver son équilibre. En liiant finalement son sort à celui d'organismes bavards et se combattant réciproquement-, M. Kerenski a rendu inévitable la rupture aveo Kornilof et avec tous ses tenants.''. * * * Berne, 13 septembre : Le ,,Berner Tageblatt", dont les informations ont été souvent remarquées, apprend de source n autre qu'à la Conférence (Î3 Moscou la général Kornilof aurait expressément proclamé la nécessité de cesser immédiatement les hostilités et so serait prononcé pour une paix immédiate. Cette proclamation aurait été accueillie par des applaudissements presque unanimes. La sortie de Kornilof, ajouta le •„ Berner Tage-blatt" a donné lieu à des manifestations enthousiastes, le peupla saluant Kornilof comme lo sauveur de la Russie. M. Kerenski, de mémo que la censure anglaise, ont supprimé ces déclarations du g&iéral Kornilof et leur ont substitué un _ programme de guerre inventé do toutes pièces. I a général Kornilof ne croit mê-œa pas à-la possibilité de pouvoir se mettre sur la défensive. Il e^t surtout indigné de l'arrogance croissante de la mission militaire an-anglaise, et ne nourrit en réalité qu'une idiée, partagée du reste par l'armée russe : cs'ost de se mettre à la tête du mouvement pacifiste et de faire ainsi opposition à M. Kerenski et à l'Entente. *** Pêtrograd, 12 septembre : Des troubles ont éclaté à Nicolaigff,' à la Suite du pillage des stocks d'alcool. D'après la ,, Russk i ja Y ol ja' ', deux œin fc -, personnes auraient été tuées. A Jekaterinoslaï, tous les magasins de donr'es alimentaires ont été pillés. A Moscou et à Toula, des démonstrations armées ont de nouveau eu lietï. * * * Paris, 12 Septembre : On manda do Pêtrograd au „Temps" que le Conseil des ouvriers et soldats à Hei-singfors a adopté un ordre du jour blâmant l'expulsion du pays par le gouvernement provisoire des . partisans du Tsar. Il a décidé que le3 personnes bannis devaient être arrêtées lors do leur passage à travers la Finlande. Le Conseil des ouvriers et solda.t3 a nomme une oommiission spéciale pour l'exécution de ces mesures. DÈPËCHESJMVERSES Paris, 13 septembre : Le ministère Painlevé 2y été définitivement constitué comme suit : Présidence et guerre, M. PainJavé; justice, M. Perret; affaires étrangères, M. Ri-bot; intérieur, M. S^ceg; marine, M- Chau-rniot ; aamemeuS M. Loiicbe .r ; finances, M. Klciz; oolonies, M. Bernard ; travaux public», M. C la veille; instruction publique, M. Daniel Viment; travail, M. Renard ; commerce, M. Clémentel; agriculture, M. David; alimentation, M. Maurice Leng; missions à l'étranger, M. Franklin Bon lion. Ont été nommés secrétaires d'Etat et membres du Comité de guerre : MM. Bar-thou, Bourgeois, Doiuner et Jein Dupuy. Onze sous^se-retarials d'Etal sont rat tanches au nouveau ministère, à savoir : Hygiène, M. Goudert; aviation, M. Du-mesnil; administration générale? M. Mou-rier; justice militaire, X...; pensions et inventions, M. Brétin (ces cinq sous-secrétariats d'Etat dépendent du ministère de la guerre); intérieur, M Victor Paîtrai; fi-nanCês, M. Dourely ; commerce, M. Paul Lorel; marine marchande et transports maritimes, M. Moncié (rattaché au ministère du commerce) ; blocûs, M. Mat'-n (rattaché au ministère des affaires étrangères); enfin, beaux-arts, M. Delinier. Un décret nomme un comité do guerre composé de M. Painlevé, des ministres de*s affaires étrangères, de la marine, da Far-mpment et d^s finances, ain^i que des secrétaires d'Etat Barthou, Bourgeois, Dou- mer et Jean Dupuy. * * Paris, 13 septembre : M. Painlevô a donné 1?assurance airx socialistes qjue les passeports .poupr Stockholm seraient accordas. ' COMMUNIQUÉS OFFiCIELS Comîauniqués des Puissances Centrales. Berlin, 13 septembre. ;— Officiel da ce midi : Théâtre d,e la guerre à l'Ouest. Par suite du temps couvert, les opérations ont été généralement modérées dans tous les secteurs de combat», sauf une recrudescence passagère du feu 'de l'artillerie et .des engagements entre avant-postes. Au cours de combats aériens, la lieutenant Yoss a descendu son 47e adversaire. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du feld-maréchal prince Léopold da Bavière : Au sud de la routa Riga-Wendera, près do Moritzberg €t de Neui-Kaipen, nos pos es de cavalerie ont esquivé une plus forte pression des Russes. Au nord de Barono-wiisclii, à l'e3b de Tarnopol et sur le Zbrucz, violent feu de divei-sion et escarmouches entre détachements de reconnaissance. Entre le Dniester et la mer Noire, pas d'opération importante à signaler. Front macédonien. Au sud-ouest du lac d'Ochrida, da faibles détachements ennemis seulement ont pénétre dans la r'-gion montagneuse. * * 4> Berliin, 13 septembre. — Ofiiciel d'hier soir : Rien de nouveau. » * * Berlin, 12 septembre. — Olficiel : Pendant lo mois d'août-, sur tous les fronts, nos ennemis ont perdu au total 295 avions et 35 baillons; par contre, nous n'avons perdu quo 0-1 avions et 4 ballons. Des ballons ennemis, 32 sont tombés dans leurs lignes, tandis que les autres ont été descendus au-dessus de notra zone. De® 295 avions ennemis, 285 sont tombés sur le front à l'ouest; des 64 appareils allemands, 54 sont tombés sur lo mêm© front. Le total des pertes ennemies se décompose comme suit : 2»14 appareils descendus au cours do combats aériens, 41 par nos canons dia dé-fQnSe, 3 par notre infanterie et 1 ont atterri à Panière de nos lignes par suite d'avaries. D3s avions ennemis, 125 sont en notre pouvoir et lGO sont tombés au del\ de nos lignes ainsi qu'il a été constaté. Le nombre des avions perdus par nos ennemis est lo plus important atteint en un mois, OMoepttioaii faite piouir la» mois d'avril dernier, où 363 avions ennemis ont été mis hors combat. ♦ * * Berlin-, 12 Septembre. .— Officiel : Un de nos sous-marins, commandé pacr le' lieufeanant-capitaino Gerlach, a nouvellement coulé, dans l'océan Atlantique, 8 va-l>eurs et 2 voiliers représentant une jauge toîiale de 31,000 tonnes. Dans le nombre, il yava-it î les vapeurs armés anglais ,,Volo_ dia ' (5,689 tonnes), en route pour l'Anglo-t :ra avec une cargaison de machines agricoles et de denrées alimentâmes; .,Heath-sidec"' (2,7)67 tonnes), allant vers F la de Malte aveo una cargaison da charbon; ,Ma-mion" (4,060 tonnes), allant à. Bordeaux aVec une cargaison d'avoine et d'acier; „Treloske" (o,071 tonnes), (probablement charge de munitions; le t-ransporb armé anglais „Lodge", en route pour FAnglutei-re avec une cargaison de 5,070 tonnes de mas; la vapeur armé italien ,,Asti" (5,3cO fonnes), en rouie pour 1 Italie avec une cargaison de charbon, le vapeur portugais ,,Ovar?ex", ancien ,,CasabUnc-a" (1,650 tonnes), en route pour le Portugal aveo une cargaison dA charbon, ainsi qu'un va^ peur allant en Angleterre avec une cargaison de 6,000 bonnes <ïe mais. * * » Yiesine, 13 septembre. — Officiel di'hieir soir : Fuonit de l'Est. L<es Russes et les Roumains ont, à différentes reprises, violemmjent attaqlué la hauteur à l'ouest, d'Ocna. La plupart du temps, leurs assauts se sont écroulés, dès le début, sous notre feu; une seule fois, ils ont -été repoussés par une contrat taque. Front italien. Au cours de la journée d'hier, ce n'est qu3 sur les pentes du monte San Gabriele qu'il y a eu des combats violents, terminés à notre avantage. A part ceia-, riJn de particulier. Albanie. Au sud-est de Berar, nos avant-gardes ont rejeté d'as détachements italiens au delà du cours supérieur de l'Osura. Près de Pogradco, sur le lao d'Ochrida, nos forces so sont dérobées à la pression de l'adversaire, numériquement supérieur. * Constantinople, 12 septembre. — Off.ciel : Sur lo Tigre 4 escadrous ennemis, accompagnés de 2 automobiles blindées, ont effectué uno reconnaissance. Sur la Diala, la cavalerie ennemie a fait des reconnais- ! sauces dans la direction de Deli Abbas. Sur lo front du Caucase, l'activité des i paurbnilles ennemies a été moins grande. Sur lo front du Sinaï, notra artilleiiî a | forcé ' usa avion Qancmi à att rrir à l'arrière des lignes ennemies. Berlin, 12 eectembre. — Officieux ! Ija grande oflensire conimun© de l'Entonto, qui 3'o t (T.c& ro uiio fois violemment ralluïiule sur le txont à l'Omeet, a de nou\e;u peiéiir toute 8on iutoi.BllL*. I-^s Anê'laiâ ont encore ter.t'i toutefois, lo 11 septembre, en intensifiant la feu de leur, arlUlérijo eu Flandre, en Aitois eh au nord do S.'-inb-Queutiiï de donner l'im'pir.esBion» qu'ils coi^-tinuftier.fi l Air cffe-ry&ivo avec la vSolenco ; on rélitS, il ny a eu que des on,gpg6nr:ee.t3 entre patiouiile et Ces opérations de troupes d'attaque. Ces en^a^Oiiicnta entrA avant-postes nouS on» valu un a^oz grand n.oinl>rc de prisonniers et 4 n>V trasllcftiSc®. Gtâfe au beau temps, les avialeum fe font montrée ox*raojrdln»; 1 r.Mitcnii actifs. Dts _escadrilles aL'omanùes ont fructueue ^ncr.t boç^aaxDJ» Ces po s-iîixs d'arlilleria ennou>io3 établie» près dfY^rce, aixixi que fr^s Duidtcrque, PnvB de Sfîi'.t-Quentin, au sulX-eet de Vîilleret, des oombots do grenade3 à main se sont livn's; ils so sosit termiiua sans r,é«?uitût pour les Am-giai3, auxquels ils on tcoî.tî do 'ort-s perlée. Tan fis qu'à l'est do Pt.elm3, les Franexvid a>,i cr-xnct:{aiénfi rirPoosité du fen de leur arlillcrje, ils tentaient eu CWampagr-e de renouvikr leur vaine attaque dtu 8 aaptèni'l>r8, pronor.o'o à l'est de 1-a routa Sêiâi^t-Hilairo-Saiut-Sonplet ; leur, éobea .a t plus i^i-and encore ootte fci=-ci. A 9 b. 1/2 du soir ils ont aftaqu^ les positions allamaaée* après un vielaiit feu ùectruetcur qui a dnré toute la joTij-nv'e ; il3 ont ■ fe'j ateucilli3 piar noiiv3. feu de dé£enso, dont la forco m'avait p«3 diminué. Les rangs des troupjcs d'assaut . fran^ais^ se» sont It]uircÛ3 avec rapidit6. extraordinaire. _ Les honâmès tombaient par monceau» et leurs maigres rcPv.c3, en complète dissolution, . ont reflué dsuis !aur3 t,-a.nché©3 do départ ; en quelques rrlnutT-3 tout ('tait iermin6. Un qu^.rt d'hQuro plus" tard. 1 s Français ont tent-' une deuxième abaque. Les rôfervos allcuiandea, baïonnettes en avant, so sont lancées s;ir l'ennamt et l'ont rCpo-ueg^ par une eont; a flaques au cours de laqucl'ei elles ci. t fai1 drs prisonniers. Sur la rivo orientale de la A.riei:se, aprea l'échec sangîant) de leur vaine attaque pronoi o'e lo 10 »?p<enï;:o au «olr, les Fran^a^ sont jenvw «ttlrr*; ; leur fou di'aàtilîeriq a au?si for-k'iw.'îî!» I.«3 IVan^te ont i»mté éc& wt* é'ipu cément. Au nctrd- omest de Bezonvauîx, une troupe cB'aUaque aile. ' manco a ramené des prisonniers hors do la po- (-sition française. j Sur le théâtre do la guerre à l'Est, la jonn-m'e n'a « tâ marquée par aucun >'vônOment fiflrti-cultcr. Entre la Biblique et Ja Ihvina, le? IUs*oa ont tentj de développer une plus grande activité do iaionnais-yanco. A.u nord de l'Aa divouienr.o, au sud de la fern'.e d'Engelhard ainsi que près de ^©u-Keipen, ils onb i-ti par'out repouss a. En i Bucovîj;® 1 oilensive russe est d ji piralys e- Par contre, au nord (fe l'Citoz, les Russes et les ( Itouniainâ ont atta<|ué à etiq reprisa la hau- -, teur 722, qui se dres?e au nori do Slanic. Le.irs L aitaques oxiib -'t' pour la plupart étouffées sous le feu destructeur de» Coalis a c.Ui repouss-'es par des Cojotre-ai tiques. Ea i.'r.cidoirije, la canonnade n'a i té plus vio- r lento que d'ans la région- de ifoinastir. c c Communiqués des armées alliées !; Paris, 12 septembre. — Officiel de 3 h,. : Eh Belgique, la lutte d'artillerie s'est maintenue tros vive dans les s-cteurs de Driegraohten et de Bixschooto. f Eu Champagne, nous avons effectuié avec succès des incursions dans les lignes em.e : mies, l'une au nord-est d'Aïubcrive, l'autre à l est de la route do Saintl Ililau e à 5 Saint-Soupiefc. Sur ce dernier point, nos dA-tauhoments ont pénétra jusque dans la troisième ligne ennemie. Un vif combat s'est engagé, au cours duquel la garnison ennemie a été tuée ou faite prisonnière. Nous . avons fait sauter do nombreux abris et ra- J mené un important matériel. Une tentative ' ennemie au nord e t de Tahure a échoué c sous nos feux et coulé des pertes skieuses ; à l'ennemi. Sur la rive droite de la Meuse, nous 1 avons repoussé deux attaques sur nos 1 postes avancés au nord du bois des Cau- ' rières et au noid de Bezonvauix. Nuit calme partout aiiieurs. Aviation. — Des avions ennemis ont bombardé la région d'e Dunkerque, faisant plusi^irâ' vib'vimes dans La population ci- : vile. * * * Pans, 12 septembre. — Officiel de 11 h. : Aucune action d infanterie aui cours de la jouru-e. Activité moyenne de l'artir.erie 1 sur la plus grande partie du front, plus marquée on Belgique et sur la rive droite ! do la Mousie. Dans la journée du 11 septembre, quatre, avions ennemis ait été abattus par nos pile tes. Dix autres appareils ennemis sont tombés dans les lignes ennemies gravement endommagés. Nos avions de bombardement ' ont lancé die nombreux projectiles sur les gares do Roulera, Cortomark, Stadlen, le terrain dPaviation de Coimar, les garcs-de ' Confians, Fe.-ny, des usines militaires au sud!-est de Sarrebourg. # Par"s, Il septembre. — Ofiiciel de l'ar_ ; m'o d'Orient : . Dans"la boucle de la Czerna, les taupes italiennes ont rCpoussô un détachement bulgare. Dans la région de Monas'.ir, lutte d'artillerie. Dans la région des lacs, nus tri Jupes, poursuivant leurs 6uccès, ont ea-leve brillamment par une attaqua brusque le village de Pogradec,, sur la rivo sud-ouest du lao d'Ochrida, et ont refoulé les Autrichiens vers la nord jusqu à hauteur de Mumuhsta (4. kilomètr's au nordi do Po-gradec)./< * Londres, 12 septembre. — Officiai : Ce matin, à Paubo, l'ennemi, sous la protection d'un "\iolent feu de barrage, a attaqué nos retranchements établis à l'est d'Hargicourt; il a été • accueilli par notre fusillade. 1/a nuit dernière, nous avons a'taqué avec succès au nord-est de Bullecourt ( t au sud do Lombartzijde. Nous avons infligé de fortes peines à l'ennemi et fait quelques prisonniers. L'artilleiie aïlemandia a été très active . ce.te nuit dan s les environs da Neuve-Chapelle et dans le secteur cî'Ypres. * * ♦ Londres, 12 septembre. — Officiel de l'Amirauté : Lo mauvais temps qui a r^gné ces der- , nie-rs jours a entravé l'activité de nos avia- j tenrs. Au cours des opérations que nos hy-droavions ont exécutées malgré la temps couvert, un avion ennemi a été descendu. Un autre, fortement endommagé, a été forcé à atterrir. Nous avons lancé des bombes sur le champ d'aviation de Ilouttave; par suite du 1: roui lia rd, nous n'avons pas été à même d'à nous rendre compte du résultat , de notie bombardement. Nos avions * sont tous rentrés indemnes. ♦ * $ - Rome, 12 septembre. — Officiel : Hier, l'ennemi a tenté plusieurs attaques contre nos lignes établies sur le haut plateau de Bainsizza ; elles ont été immédiatement repoussées. l es Autrichiens ont ensuite déployé de jlus grands efforts au nord-est de Gcrz. Après avoir, durant de longues heures, tenu sous un feu violent ; nos positions établies la long do La crête du mont Saint-Gabriel et sur le versant occidental qui descend vers Salcano, ils ont pris l'offensive à l'est et au sud. Le combat, qui s'est engagé à Faube, a progressivement augmenté de violence autour d'à la lisière occidentale du haut plateau de San ta- Catherina. Vers mi.ii, l'ennemi était repoussé et rejeté ; ses attaques ont donc été vaines. * * * Pêtrograd, 11 soptembro. — Officiel : • Sur lo front à 1 ouest, lo long de la côte du goii'a dé Riga, nos avant-postes ont avancé verâ la ligne-ruisseau d'In^ua-Lobaw , Pauska; ils ont rencontré peu de r^sis- -tance. Dans lo secteur compris entre la routa de Pskof te, Dwin», combats entre ] avant-gardes, qui se sont presque tous ter- , minés à notre avantage. Sur le resie du j front», fusillades et duels d'artiller o. Nos escadrilles aériennes ont lancé quinze pouds do bombes sur les environs du moulin d'e Dubrava, situé au sudK>uetfi de Ko-vel, sur des dépôts, des abris et des ba-tic. ries ennemis. Dans la même région, un de nos dirigeables au type Iliamurômefcs a lanoé avec succès des bombes sur des trans- ' ports et des batteries ennemies. < Sur lo front en Roumanie, dans la région située au sud de la ville de Badautz, j l'onnami a attaqu0 notre position établie près , du village de Solka;. il a été repoussé. Dans la région située à l'ouest de Kimpolung, nos troupes se sont emparées d'une hauteur qui se réresse à l'est d'u village dje Strip-tura. Dans la région située _à l'ouest ] d'Ocna-, dans quelques secteurs, violents . dueds d'artillerie. Au nord-ouest du village 5 do Sloniki, l'ennemi a tenté une attaque qui a été ropoussée par notre feu. I.e 9 septembre», quatre combats aériens ont êt^ livrés; ils se sont terminés par l'atterrissage des avions emiemis dans leurs lignes. Les avions ennemis ont] lanoé des ■ bombes sur les gares de Zan ri et de RacJ- ' ziwiîof. Sur le front du Çauçase, ilans la région e ixowonaiwa-, au &uu-uues6 ue van, x^j>-ontreS entre nos cclaireurs et de nombreuses concentrations de Kurdes. Nos édai-eurs se sont emparés, de 871 têtes de gros étaii et de 3o0 petites bêtes. Sur le resie u front, rien de particulier à signaler. Dépècries Diverses Pari-, 12 septembre : M Messimy, députe radical et ministre» de i guerre lors do La déclaration de guerre, ui avait pris du service eu qualité d offi-i&r do réserve, vient u être nommé général e brigade do la réserve. * * Lyon, J2 septembre : Un train sanitaire suisse a rapatrié mer-reli matin 407 soldats belges et français, ont 28 officiers et 3U soldiats fi-an:^U3, uu Ificicr belge, le colonel L'iJion, prisonnier epuis la. chuto de Namui, et 33 s ildats elges. * * * Pans, 12 sep;embre : D'après lo ,,Temps", des aviatears alte aands ont laissé tomber au-dessus de Mo K éliard un billet disant que le lieutenant, iviataur français ilésergues a -té fait pn-onnier après un combat aérien d'où il est orti indemne. * ♦ * Amsterdam, 12 septembre : Par suife du manque de charbon, le g; tus -armement a limité la consommation du c;nn-rusîiblo d« l'unique papeterie qui, en Hol-ande, fabrique la papier pour rotatives et lui, en conséquence, doit réduire sa fahri-ation. Désormais, la répartition du pap-cr iux journaux se f-;ra par les soins de.1 Association des éclitfV rs de journaux n e. l <n-lois. A partir du 1er octobre, les journaux ie disposeront plus que de 75 p. c. da la [uantité da papier qu'is consomma-.ont eu ,916. * ♦ * La Ilayo, *12 septembre : Le Bureau do correspondance de La Haye tpprend" de souii-ca aut.irisée que lo gouver. xement. néerlandais a l'intanition d'émettre m emprunt intérieur dont le montant s^ia . robablement do' 400 à 500 millions de ilo-L-ins; une parie du produ t de ce nouvel emprunt sera a.'iecUo à la conversion de la a-anche non encore remboursée de I emprunt le 1914. * * * Amsterdam, 12 septembre : Le jjNieuwe Rotterdamscho Courant" an-îouce qu'à raison do la diminution des aria y ag os de citai-bon, 'lo nouvel horaire ré* iuifc qui devait être mis en vigueur sur :ei .oies ferrées hollandaises à putlr du li septembre, sera appliqué dès le 18 de >e mois. * * ■» •Amsterdam, 12 septembie : Lo ministre suédois des affaires étrangères a déclare au correspondant à Stoclc-îolm do 1',, Algemcen Ilandelsblad" quo le iouvernemçjnt suédois iiivitcra tous les Etats leuliPS d'Europe à une conférence, qui se ienora à Stockholm. ♦ « « Rome, 12 septembre : Par crd.a do M. Cane^ai, l'It lia sera, à iartir du 11 octobre, rationnée en ce qui concerne la pain. Les habitants des r gious )ù les principaux produits alimentaires sont cia pâtes alimentaires, le ma.ïs, le seigle ei 'orge, seront également rationnés. * # « Berlin, 13 septembre : Du ,,Hamburger Eremdianblatt", généra-emant bien informé ' — Dans un article intitulé : fat îotre Offico colonial 9", la „Gaze;te da vlagtîebourg'" afiirme que, dans la réponse illcmando à la noto du Pape, il serait net. ement question do l'abandon par l'Allemagne do sas colonies dans l'océan Pacifique. En présence, de l'émoi très compr'i!e: -i-o<To que semblablo communication ne man-luera pas do provoquer dans les milieux Coloniaux intéres^s autx affaires d-u Pacî-ique* nous sommes en mesure, écrit le ,,Fremdenblatt'•', do certifier que l'aifirma-ion de la „Gazetfe de Magdebourg" n'est pas conforme à la réalité. L'administration coloniale, on i e l'ignore >as, s'e^t placée au point de "ue de a restitulion suis réservés êe n»i':es îos possessions coloniales, y compris naturellement celles dé l'océan Paciijiie. I.e >ecr.'taire d'Etat da l'Office impérial i-s ïcolonies a formolloment déclaré à plusieurs eprises, et tout rdcammenit encore à Lei-p-'ig, qu'avant toutes choses l'Allemagne 3ntend rentrer on possassiLoia de sc-s colo-iies. Au surplus, on comprend d'autant noi.ys que, dans la réponse au Pape, il pourrait erra question de l'abandon de nos îolouiies du- Pacifique, que précisément il ist expressément stipulé dans la note pa-iale que l'Allemagne doit obtenir la restitution de ses colonies." « ' * Berlin. 11 septembre : Le lieutenant-aviateur Walter Hoehaderf x fait une chute mortelle sur le théâtre de a guerre cc( idei ta) « * * Sofia, 12 septembre : La r.ine El-'-onore do Bulgarie es' marte 4 li. 20 de l'après-midi. * * s Montréal, 12 septembre : Grâce aux arrestations opérées, un complot ayant pour but d'assassiner le premier ministre du Canada et le sollicitor-jeneral, et dé dynamiter les Chambres, a ivorté. ♦ * :* Londres, 12 ser'tembra : On mande de Tic*i sia au „Dailv Mail" Hio M. Cordes, a.ncien directeur de Uv Deat-5che Bank à Pékin, aurait été arri>té sons 'inculpation d'avoir caclu'i des bie.-s et des onds publics appartenant à la Banque. I-e iouxième directeur dé la Banque serait en uite. «, La guerra soiss-rnarine Boi'in, 12 septembre : D'après le ,, Berline r Lokal Anzeiger", la rapport officiel do l'Amirauté anglaise dit lue les [iCrfes des navires coulés la ae-naine écoulée par les sous-marins allemandg f'élèvent à vingt vapeurs jaugeant plue tSg ,600 tonnes contre dix-huit- la semaine pré. ïédente et trois petits navires contre cinq a semaine antérieure- * Copenhague, 12 septembre : La baroue norvégienne ,,Westfprd'', de Pridrichstadt, se rendant do îa Nouvelle-Or-éans au Havre, a ("té coulée. Le vap^eir ,Aladin", de Stavanger, a subi le même ort. ^ EN Ix>ndres, 12 septembre : Ou manil) de New-York au ,,Daily Ma'l" luo la gouvernemenl a retenu le vapeur lanois .,0skarH" qui dévait partir, t/our Ooponhaguie le 8 septembre avec 600 pas->agt-ra et una eai\gtaison de vivres.

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